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TUNISNEWS
8 Úme année, N° 3103 du 20.11.2008
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AFP: Danemark/caricatures: un Tunisien suspecté de terrorisme réclame un procÚs
AFP: Cristina Kirchner achĂšve une visite Ă Tunis par la signature d’accords
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Tunis et Buenos Aires veulent renforcer leur coopération face à la crise financiÚre
AFP: Maroc: l’Allemagne pour l’intĂ©gration Ă©conomique du Maghreb (GĂŒnter Gloser)
AFP:
Avec la crise capitaliste, les communistes remettent Marx au goût du jour
Le Temps: SĂ©minaire les 26 et 27 novembre sur le dĂ©veloppement de la technologie nuclĂ©aire civile en Tunisie Le Temps: Kairouan capitale de la culture islamique 2009 – Pas uniquement une quĂȘte de spiritualitĂ©
Sami Ben Abdallah: Et vous ? Que pensez-vous dâAhmed Ibrahim ?
AP: European history, culture goes digital
Le site provisoire de KALIMA: http://kal.mediaturtle.com
Liste actualisĂ©e des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invitĂ©s Ă envoyer leur: Nom, Pays de rĂ©sidence et AnnĂ©e de sortie de la Tunisie sur le mĂ©l de l’initiative : manfiyoun@gmail.com
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Le numéro 81 de Mouwatinoun organe du Forum Démocratique est maintenant disponible chez votre marchand de journaux.
Vous pouvez visualiser la totalité de son contenu à partir de samedi en cliquant sur ce lien :http://www.fdtl.org/IMG/pdf/mouwatinoun_81.pdf
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Le webmaster du FDTL (www.fdtl.org)
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Danemark/caricatures: un Tunisien suspecté de terrorisme réclame un procÚs
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20/11/2008 21:28 COPENHAGUE, 20 nov 2008 (AFP) – Un ressortissant tunisien toujours suspectĂ© par les services de renseignement danois, en dĂ©pit d’une dĂ©cision de justice, d’avoir planifiĂ© l’assassinat d’un caricaturiste de Mahomet au Danemark, a plaidĂ© jeudi son innocence, rĂ©clamant un procĂšs pour ĂȘtre blanchi. La Cour suprĂȘme du Danemark a dĂ©cidĂ© mercredi que la dĂ©tention, sans jugement, de Slim Chafra, 37 ans, pendant huit mois sur recommandation des services de renseignement, Ă©tait illĂ©gale. “J’ai toujours dit que je suis innocent. Je suis acquittĂ© par la Cour suprĂȘme, et cela signifie beaucoup pour moi”, a-t-il dĂ©clarĂ© jeudi soir sur la chaĂźne danoise TV2. Il a affirmĂ© “ne pas comprendre pourquoi les hommes politiques continuent de le traiter de terroriste dangereux”.”Qu’on me prĂ©sente des preuves. Je voudrais bien un procĂšs pour ĂȘtre blanchi de toutes ces accusations”, a-t-il ajoutĂ©. Slim Chafra a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le 12 fĂ©vrier avec un compatriote de 26 ans et un dano-marocain, libĂ©rĂ© le mĂȘme jour en raison de sa nationalitĂ© danoise. Les services secrets avaient rĂ©clamĂ© l’incarcĂ©ration des deux Tunisiens, sans procĂšs, et recommandĂ© au gouvernement leur expulsion, estimant qu’ils constituaient une menace pour la sĂ©curitĂ© de l’Etat. Ils n’ont pas souhaitĂ© de procĂšs afin, disent-ils, de ne pas ĂȘtre obligĂ©s de prĂ©senter des preuves pouvant compromettre leur coopĂ©ration avec des services Ă©trangers et afin de ne pas dĂ©voiler leurs mĂ©thodes de travail. Le grand quotidiens danois Politiken a dĂ©noncĂ© jeudi, Ă la une “la maison de fous”, faisant rĂ©fĂ©rence au parlement “oĂč l’hystĂ©rie du terrorisme et les lois antiterroristes ont créé une situation oĂč l’essence mĂȘme de la libertĂ© individuelle – le droit de ne pas ĂȘtre privĂ© de libertĂ© sans jugement- est sous pression”. Slim Chafra, qui a demandĂ© l’asile politique, a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© en octobre aprĂšs que les autoritĂ©s lui eurent accordĂ© un titre de “sĂ©jour tolĂ©rĂ©”, au motif qu’elles ne pouvaient l’expulser vers la Tunisie oĂč il risque la torture. Il est logĂ© au centre de rĂ©fugiĂ©s de Sandholm (nord de Copenhague), et n’a pas le droit de rendre visite Ă sa famille Ă Aarhus, Ă 300 km de lĂ , ni de travailler ou de percevoir des allocations d’assistance. Â
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Cristina Kirchner achĂšve une visite Ă Tunis par la signature d’accords
AFP, le 19 novembre 2008 Ă 17h59 TUNIS, 19 nov 2008 (AFP) – La Tunisie et l’Argentine ont signĂ©mercredi une sĂ©rie d’accords et programmes de coopĂ©ration, au dernier jour d’une visite de la prĂ©sidente Cristina Kirchner Ă Tunis, a-t-on indiquĂ© de source officielle. Ces accords portant sur le commerce, l’agriculture, le dĂ©veloppement technologique, la culture et l’Ă©ducation ainsi que sur la recherche scientifique, ont Ă©tĂ© signĂ©s peu avant le dĂ©part de Mme Kirchner pour le Caire, troisiĂšme Ă©tape d’une tournĂ©e commencĂ©e Ă Alger et qui la conduira aussi en Libye. La prĂ©sidente argentine a eu mercredi un second entretien avec son hĂŽte tunisien Zine El Abidine Ben Ali sur les moyens de renforcer la coopĂ©ration et les Ă©changes, notamment dans le secteur agricole. Ils ont notamment examinĂ© les perspectives d'”un partenariat” favorable aux Ă©changes et Ă une coopĂ©ration impliquant le secteur privĂ©. La situation au Proche-orient, en Irak et en Afrique a Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e par les deux chefs d’Etat. Le solde de la balance commerciale est favorable Ă l’Argentine pour un montant total des Ă©changes estimĂ©e Ă 177 millions de dinars (129 millions US dollars) dont 17 millions de dinars d’exportations tunisiennes. La Tunisie achĂšte des huiles, du sucre, des cĂ©rĂ©ales et de la viande Ă l’Argentine et lui vend essentiellement des engrais et des produits textiles. Â
Tunis et Buenos Aires veulent renforcer leur coopération face à la crise financiÚre
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Associated Press, le 19 novembre 2008 Ă 17h47 TUNIS (AP) — Tunis et Buenos Aires sont convenus de renforcer leur coopĂ©ration bilatĂ©rale “pour mieux rĂ©sister aux retombĂ©es de la crise financiĂšre internationale”, Ă l’occasion de la venue en Tunisie de la prĂ©sidente argentine. Cristina Fernandez de Kirchner a conclu mercredi une visite de deux jours, qui a Ă©tĂ© marquĂ©e par la signature de plusieurs accords bilatĂ©raux en matiĂšre de coopĂ©ration dans les domaines du commerce, de la culture, de l’Ă©ducation, de la recherche scientifique, de la technologie et de l’agriculture. “Les pays Ă©mergents et les pays en voie de dĂ©veloppement doivent consolider leurs relations et conjuguer leurs efforts en vue de faire face Ă la situation”, a plaidĂ© le ministre argentin des relations extĂ©rieures, Jorge Taiana, Ă l’issue d’un entretien avec son homologue tunisien Abdelwahab Abdallah. Au cours de son sĂ©jour tunisien, la prĂ©sidente argentine a eu deux entretiens avec son hĂŽte, le prĂ©sident Zine El Abidine Ben Ali avec lequel elle a discutĂ©, outre les relations bilatĂ©rales, des problĂšmes rĂ©gionaux et internationaux de l’heure. Elle a assurĂ© mercredi Ă Tunis que la crise traversĂ©e au dĂ©but des annĂ©es 2000 faisait partie dĂ©sormais du passĂ©, lors d’un forum d’hommes d’affaires tunisiens et argentins rĂ©unis pour explorer les “opportunitĂ©s de commerce, d’affaires et d’investissements” entre les deux pays. D’aprĂšs Cristina Fernandez de Kirchner, “l’Ă©conomie argentine est parvenue Ă dĂ©passer cette crise et enregistre depuis l’annĂ©e 2003, un taux de croissance de plus de 8% annuellement, en dĂ©pit des fluctuations de l’Ă©conomie mondiale”. Le “dĂ©fi” auquel fait face actuellement l’Argentine rĂ©side dans “la rĂ©industrialisation de ses matiĂšres premiĂšres”, a ajoutĂ© Mme Kirchner en faisant Ă©tat des “performances” dĂ©veloppĂ©es par son pays dans les secteurs de l’agriculture, de l’informatique, de la technologie et des industries pharmaceutique et biotechnologique. Se ressentant de la fatigue causĂ©e par ses voyages Ă Washington oĂč elle a participĂ© au sommet du G-20 puis en AlgĂ©rie, Mme Kirchner a dĂ» annuler des visites touristiques prĂ©vues au programme de son dĂ©placement, notamment au musĂ©e national du Bardo, prĂšs de Tunis et aux cĂ©lĂšbres vestiges romains de Carthage. AP
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Maroc: l’Allemagne pour l’intĂ©gration Ă©conomique du Maghreb (GĂŒnter Gloser)
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AFP, le 19 novembre 2008 Ă 21h26 RABAT, 19 nov 2008 (AFP) – Le secrĂ©taire d’Etat allemand aux Affaires Ă©trangĂšres GĂŒnter Gloser a appelĂ© mercredi Ă Rabat au renforcement de la coopĂ©ration notamment Ă©conomique entre les cinq pays de l’Union du Maghreb Arabe (UMA). L’Allemagne encourage le “renforcement de la coopĂ©ration entre les pays de la rive sud de la MĂ©diterranĂ©e notamment entre ceux de l’UMA”, a dĂ©clarĂ© Ă la presse GĂŒnter Gloser, en visite de travail Ă Rabat aprĂšs son Ă©tape de Tunis. M. Gloser, dont les propos Ă©taient rapportĂ©s par l’agence MAP, a Ă©tĂ© reçu mercredi par la secrĂ©taire d’Etat marocaine aux Affaires Ă©trangĂšres Latifa Akharbach. Outre le Maroc et la Tunisie, l’UMA comprend l’AlgĂ©rie, la Mauritanie et la Libye. Le processus d’intĂ©gration de l’UMA est au point mort depuis plusieurs dĂ©cennies en raison essentiellement du diffĂ©rend entre le Maroc et l’AlgĂ©rie sur la question du Sahara occidental. Rabat reproche Ă Alger son soutien au front Polisario, qui revendique l’indĂ©pendance de cette ancienne colonie espagnole sous administration du royaume depuis 1975. A propos de ce conflit, le secrĂ©taire d’Etat allemand a indiquĂ© que son pays avait “toujours soutenu une solution politique Ă ce problĂšme sous l’Ă©gide de l’ONU”, ajoutant que le projet d’autonomie proposĂ© par le Maroc “(mĂ©ritait) d’ĂȘtre dĂ©battu avec beaucoup de sĂ©rieux au sein des Nations unies”. AFP Â
Avec la crise capitaliste, les communistes remettent Marx au goût du jour
AFP, le 20 novembre 2008 Ă 08h33 Par Yana MARULL BRASILIA, 20 nov 2008 (AFP) – AprĂšs avoir fait profil bas pendant des annĂ©es, les communistes du monde entier remettent Marx au goĂ»t du jour en profitant de la crise financiĂšre mondiale qui Ă©branle le capitalisme. Depuis la chute du mur de Berlin en 1989 et la victoire de l’Ă©conomie de marchĂ©, le vent de l’Histoire paraissait avoir balayĂ© les vieilles recettes marxistes. Mais aujourd’hui, tout change. “Cette crise, avec des effets trĂšs durs pour les travailleurs et les pauvres, est un acte d’accusation du capitalisme. Elle crĂ©e un climat propice pour dĂ©noncer le systĂšme capitaliste et pour prĂ©senter un autre choix”, a dĂ©clarĂ© Ă l’AFP JosĂ© Reinaldo Carvalho, secrĂ©taire des relations internationales du Parti communiste du BrĂ©sil (PCdoB). Le PCdoB accueille, de vendredi Ă dimanche, soixante-treize partis frĂšres dont ceux de Chine, de Cuba, de Bolivie, d’Inde, d’Italie, d’Espagne, de Russie et des Etats-Unis. Cette 10Ăš Rencontre internationale des Partis communistes et ouvriers se tiendra Ă Sao Paulo, le poumon Ă©conomique du BrĂ©sil. “On nous avait promis un monde de paix et de prospĂ©ritĂ© aprĂšs la chute du communisme et ce n’est pas ce que l’on voit. C’est pourquoi, alors que le monde succombe Ă une gigantesque crise capitaliste, nous sentons un intĂ©rĂȘt croissant pour ce que les communistes ont Ă dire”, a affirmĂ© Ă l’AFP le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du PC britannique, Robert Griffiths. Le ComitĂ© central du PC portugais qui a organisĂ© la semaine derniĂšre une mobilisation sur le thĂšme “Ca suffit les millions pour les banques!” estime que la crise rĂ©vĂšle “les limites historiques du capitalisme et confirme la validitĂ© des thĂšses du marxisme-lĂ©ninisme”. En dĂ©finitive, “Marx avait raison”, proclament de leur cĂŽtĂ© les communistes amĂ©ricains, parmi les plus attendus Ă la rencontre aprĂšs l’Ă©lection Ă la Maison blanche du dĂ©mocrate Barack Obama. Des messages similaires apparaissent sur les sites officiels des partis communistes du monde entier. “C’est le moment de savoir de quel type d’Ă©conomie nous avons besoin”, a affirmĂ© il y a quelques jours le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du PC espagnol, Francisco Frutos, appelant les communistes Ă jouer un rĂŽle plus actif. Quant au secrĂ©taire du PC argentin, Patricio Echegarai, c’est “le moment pour la gauche de s’enthousiasmer et de se regrouper”, selon ses dĂ©clarations Ă l’AFP. La rĂ©union de Sao Paulo devait dĂ©boucher sur des propositions de solutions alternatives Ă la crise financiĂšre. Elle recevra des reprĂ©sentants des cinq derniers partis communistes encore au pouvoir: la Chine, Cuba, la CorĂ©e du Nord, le Vietnam et le Laos. Unir des courants communistes qui se sont opposĂ©s durant des dĂ©cennies sera Ă©galement un autre dĂ©fi de la rencontre, selon le BrĂ©silien Carvalho. Ironie du sort, la Chine, qui est devenue au cours des derniĂšres annĂ©es l’un des grands acteurs de l’Ă©conomie de marchĂ©, est vue maintenant comme une possible bouĂ©e de sauvetage. “La Chine a montrĂ© que la planification de l’Ă©conomie et la propriĂ©tĂ© publique ont eu un rĂŽle vital dans son rapide dĂ©veloppement Ă©conomique et social”, a estimĂ© le dirigeant des communistes britanniques. L’an dernier, la rencontre internationale des PC avait eu lieu Ă Minsk, au BĂ©larus, dans le cadre du 90Ăšme anniversaire de la RĂ©volution russe. Â
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Séminaire les 26 et 27 novembre sur le développement de la technologie nucléaire civile en Tunisie
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La rĂ©sidence de France Ă la Marsa a abritĂ© hier un dĂ©jeuner « nuclĂ©aire » pour prĂ©senter le sĂ©minaire qui se tiendra les 26 et 27 novembre courant sur les perspectives de dĂ©veloppement de la coopĂ©ration nuclĂ©aire civile entre la France et la Tunisie. Son Excellence Serge Degallaix, l’Ambassadeur de France en Tunisie, a prĂ©sentĂ© le cadre global de ce sĂ©minaire qui vient renforcer les relations bilatĂ©rales entre les deux pays. La STEG a Ă©tĂ© reprĂ©sentĂ©e Ă cette manifestation par M. Mustpha Fekih, chef du projet de la centrale Ă©lectronuclĂ©aire qui a prĂ©sentĂ© de son cĂŽtĂ© le programme du sĂ©minaire qui comportera notamment une introduction par la STEG sur l’Ă©lectronuclĂ©aire en Tunisie en axant sur l’Ă©tat d’avancement de l’Ă©tude et le programme futur. De leur cĂŽtĂ©, les Français prĂ©senteront le bilan et les perspectives de la politique nuclĂ©aire française, l’organisation française en matiĂšre de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire ainsi que l’Ă©volution du parc nuclĂ©aire français. Il est Ă rappeler qu’Ă partir du choc pĂ©trolier des annĂ©es 70, que le nuclĂ©aire occupe une place importante dans le secteur Ă©nergĂ©tique français. La loi fixant les orientations de la politique Ă©nergĂ©tique française du 13 juillet 2005 confirme le maintien du nuclĂ©aire comme principale source d’Ă©lectricitĂ© en France mĂȘme si elle encourage la diversification des filiĂšres de production de l’Ă©lectricitĂ© Ă partir des Ă©nergies renouvelables (Ă©olien-biomasse) et la sĂ©curitĂ© d’approvisionnement Ă©lectrique Ă partir du pĂ©trole, du gaz et du charbon. En France, en 2006, 78,4 % de l’Ă©lectricitĂ© est d’origine nuclĂ©aire. Le parc nuclĂ©aire français compte 58 rĂ©acteurs Ă eau pressurisĂ©e qui ont produit 450 milliards de kWh en 20061, soit 78,4 % de la production totale d’Ă©lectricitĂ© (qui s’Ă©lĂšve Ă 574 milliards de kWh). La durĂ©e de vie d’un tiers des centrales actuellement en fonctionnement arrivera Ă Ă©chĂ©ance vers 2020 et en prĂ©vision du renouvellement du parc nuclĂ©aire, la France se prĂ©pare Ă dĂ©ployer des rĂ©acteurs de nouvelles gĂ©nĂ©rations qui rĂ©pondent Ă des exigences de compĂ©titivitĂ© Ă©conomique, de protection de l’environnement et de sĂ»retĂ© renforcĂ©es. La France a lancĂ©, en avril 2007, la construction d’un rĂ©acteur de troisiĂšme gĂ©nĂ©ration EPR 2 Ă Flamanville dans la Manche qui verra le jour d’ici 2012 et consacre des programmes de recherches Ă la technologie des rĂ©acteurs de quatriĂšme gĂ©nĂ©ration , en vue de leur dĂ©ploiement Ă l’horizon 2040. Le choix du nuclĂ©aire est motivĂ© par plusieurs raisons : il permet Ă la France d’assurer son indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique (la France importe moins de 50 % de ses ressources Ă©nergĂ©tiques), la protection de l’environnement (la France est un des pays d’Europe qui Ă©met le moins de gaz Ă effet de serre) et un prix compĂ©titif et stable. Ainsi, le projet tunisien coĂŻncide avec le renouvellement du parc nuclĂ©aire français et pourra bĂ©nĂ©ficier de l’expĂ©rience française en la matiĂšre. Mourad SELLAMI (Source : « Le Temps » (Quotidien â Tunis), le 20 novembre 2008) Â
Kairouan capitale de la culture islamique 2009 Pas uniquement une quĂȘte de spiritualitĂ©
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Tout est en mouvement Ă Kairouan cette ville chargĂ©e d’histoire, toujours accueillante, et rĂ©novĂ©e Ă vivre Ă partir de fĂ©vrier prochain et durant toute une annĂ©e au rythme de la culture islamique. Cette ville emblĂ©matique sera-t-elle fin prĂȘte le jour « J » pour accueillir un Ă©vĂ©nement de la plus haute importance Ă savoir « Kairouan capitale de la culture islamique 2009 » ? Qu’attendent les citoyens et plus particuliĂšrement les intellectuels de cette manifestation ? M. Raouf Basti, Ministre de la Culture et de la Sauvegarde du Patrimoine, lors de sa derniĂšre visite dans la capitale des Aghlabides a rappelĂ© les efforts jusque-lĂ entrepris, affirmant qu’il reste encore Ă faire pour rĂ©ussir cet Ă©vĂ©nement culturel d’envergure internationale, et que son dĂ©partement est lĂ pour honorer cet engagement national que traduit le souci et le suivi personnel du Chef de l’Etat. Dans ce contexte et dans le souci de recueillir les avis des intellectuels de cette ville, nous avons jugĂ© utile de reproduire la vision et les recommandations relatives Ă cet Ă©vĂšnement inĂ©dit.
YOSRA BARRAK (avocate)
« Wait and see »
Kairouan 2009, c’est Kairouan, la vie culturelle, c’est une reconnaissance attestĂ©e au statut de Kairouan en tant que haut lieu civilisationnel. Je m’attends Ă ce que Kairouan s’habille de son plus beau apparat pour accueillir ses illustres hĂŽtes de la culture et des sciences : des espaces verts et beaux, des voiries sans nids de poule ; des gargotes et des hĂŽtels dignes de l’Ă©vĂ©nement. Je nourris l’espoir de me trouver dans des manifestations aussi pertinentes des anciens comme Ă ceux des contemporains (Wait and see )
Ameur JĂ©ridi (Professeur Ă l’Institut des Ă©tudes Juridiques et politiques de Kairouan)
Tout le pays est redevable à la réussite de ce mega- événement
« Kairouan 2009 » est une reconnaissance Ă la Tunisie tout entiĂšre que matĂ©rialisĂ©, en l’occurrence, Kairouan. De ce fait, tout le pays est redevable Ă la rĂ©ussite de ce mega-Ă©vĂ©nement. Parce que la Tunisie, c’est Carthage et Kairouan. L’EvĂ©nement vient Ă point nommĂ©. Et puis, Kairouan a Ă©tĂ© de tout temps, un creuset de culture et d’idĂ©es pour tout le pays et au-delĂ . C’est donc l’occasion de lui assurer un apparat d’une Ă©lĂ©gance digne du Kairouan de tous le Tunisiens et de faire de sorte que les visiteurs « 2009 » en gardent une image et des souvenirs autres que ceux qu’on a eue d’elle jusque lĂ ….. Un monument commĂ©moratif d’un certain gigantisme est un impĂ©ratif symbolique premier. Des efforts nationaux pour l’amĂ©lioration de l’infrastructure et des services municipaux et urbains sont indispensables, et un programme culturel ambitieux bouclera le cercle de l’excellence que les responsables kairouannais sont appelĂ©s Ă consacrer en symbiose avec tous les acteurs institutionnels concernĂ©s, Ă Kairouan comme Ă Tunis. Il y va de l’image de marque qui devrait rĂ©sumer le sens de la responsabilitĂ© et de l’engagement Ă l’endroit d’un pays qui a de tout temps Ă©tĂ© un rendez vous de la culture et de la civilisation Abderraouf Chaouachi , chercheur, prĂ©sident de l’Association Kairouan pour les lettres et la musique Une dĂ©claration de Kairouan pour le dialogue inter-religieux. Pourquoi pas ? Kairouan a Ă©tĂ© un berceau de la culture islamique depuis les temps de l’Imam Sahnoun, et a toujours Ă©tĂ© une des principales voies de la pensĂ©e Orientale vers l’Occident. Elle a aussi Ă©tĂ© un centre de rayonnement qui a accordĂ© une plus-value tout au long de son histoire. Elle recouvre Ă l’occasion, cette gloire lui permettant de s’ouvrir davantage sur de nouveaux horizons Ă l’image de la Tunisie nouvelle. Elle est de ce fait habilitĂ©e Ă assumer un rĂŽle mĂ©diateur d’interculturalitĂ©, surtout avec son nouveau centre universitaire et avec son centre des Ă©tudes Islamiques avec sa mission modernisatrice de la pensĂ©e Islamique dans un monde globalisĂ© qui a besoin d’une rupture avec la mĂ©diocritĂ©. La plus-value symbolique et rĂ©elle Ă gagner est une relance pour la rĂ©alisation d’acquis socio-Ă©conomiques et culturels qui restent Ă consolider. Kairouan comme on aime, avec la reconnaissance renouvelĂ©e dont elle jouit de la part du Chef de l’Etat, au mĂȘme titre que Carthage, saura dĂ©montrer qu’elle traduit la tolĂ©rance, l’ouverture et le dialogue entre les religions …. Une dĂ©claration de Kairouan pour le dialogue inter-religieux devrait couronner l’annĂ©e 2009 de la Tunisie de la culture islamique.
Sayed Allani, Dramaturge
Les Kairouannais sont en droit d’ĂȘtre fiers de leur appartenance Ă une ville d’histoire
L’Ă©vĂ©nement est sans doute de grande importance. Non seulement pour la ville de Kairouan, mais aussi pour la Tunisie et tout le Maghreb … Kairouan Ă©tant un symbole multidimensionnel ancrĂ© dans le fort intĂ©rieur de tout musulman, particuliĂšrement MaghrĂ©bin. Les habitants sont en droit d’ĂȘtre fiers de leur appartenance Ă une ville d’histoire. Un comitĂ© national a Ă©tĂ© nommĂ© en l’occurrence, chargĂ© de proposer une vision Ă cette manifestation et de coordonner les festivitĂ©s et leurs contenus. Il aurait Ă©tĂ© souhaitable que les gens de Kairouan y rĂ©sidant aient eu l’espace et le canal qui leur auraient donnĂ© le moyen de participer en propositions et recommandations en la matiĂšre par souci d’assurer un plus Ă ce qui serait programmĂ© et arrĂȘtĂ©. Ceci aurait eu le mĂ©rite de l’appropriation de la chose par les habitants, les intellectuels en premier lieu. Un comitĂ© de suivi faciliterait le contact avec les citoyens et les inciterait Ă se prĂ©parer eu Ă©gard Ă un patrimoine mondial de l’UNESCO et symbole d’Ă©change et de communication entre l’Orient et l’Occident Les ministĂšres de la culture et de la sauvegarde du patrimoine, de l’environnement et du dĂ©veloppement durable des affaires religieuses… Le gouvernorat, la municipalitĂ© et les ONG de Kairouan sont appelĂ©s Ă transcender toutes les difficultĂ©s pour rĂ©ussir cet Ă©vĂ©nement. NĂ©ji KHAMMARI
(Source : « Le Temps » (Quotidien â Tunis), le 20 novembre 2008) Â
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Et vous ? Que pensez-vous dâAhmed Ibrahim ?
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Ahmed Ibrahim : SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et candidat dâEttajdid aux prĂ©sidentielles
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   A lâinitiative de lâAssociation des Tunisiens en France (ATF), duComitĂ© pour le Respect des LibertĂ©s et des droits de lâHomme en Tunisie (CRLDHT), de la FĂ©dĂ©ration des Tunisiens pour une citoyennetĂ© des deux rives (FTCR), une rencontre-dĂ©bat :   1 – “l opposition dĂ©mocratique en Tunisie face aux Ă©chĂ©ances Ă©lectorales en Tunisie”. 2 – La situation Ă©conomique et sociale du pays (La rĂ©pression du mouvement social du Bassin Minier de Gafsa ), a eu lieu avec avec le Premier SecrĂ©taire du mouvement ETTAJDID, M. Ahmed Brahim, le 18 novembre 2008 Ă 19h00, Ă la salle Saint Bruno, 9, rue saint Bruno 75018 Paris (Ă cotĂ© de lâĂ©glise  Saint – Bernard), M° Lachapelle, Gare du Nord et BarbĂšs  Â
Petit compte rendu par Sami Ben Abdallah (www.samibenabdallah.com)   Les membres dâEttajdid en France ont distribuĂ© lâinterview quâa accordĂ©e Ahmed Ibrahim au journal le temps (Le Temps du 10 novembre 2008. VIE POLITIQUE/SOCIETE CIVILE, Ahmed Brahim, Premier SecrĂ©taire d’Ettajdid : « Les signaux qu’attend l’opinion de 2009 : La promulgation d’une loi d’amnistie gĂ©nĂ©rale ; la libertĂ© d’expression et les garanties de transparence de ces Ă©lections »)   Ahmed Ibrahim a confirmĂ© que ses propos ont Ă©tĂ© intĂ©gralement rapportĂ©s sans censure. Il a tenu Ă saluer en personne la majoritĂ© des prĂ©sents. TrĂšs humble, assez sympathique, il semble Ă jour aux niveau des nouvelles technologies et mâa confiĂ© quâil s y mettre bientĂŽt sur facebook  Le nombre des prĂ©sents dans la salle avoisinait les 80 personnes. Deux remarques : dix femmes au plus et une moyenne dâĂąge des prĂ©sents : trop Ă©levĂ©e. Ahmed Ibrahim nâa pas su expliquer pourquoi la moyenne dâĂąge des sympathisants dâEttajdid est assez Ă©levĂ©e et pourquoi le parti manque de jeunes    La Tunisie selon Ahmed Ibrahim :  Quelques extraits de ses dĂ©clarations  Tout le systĂšme Ă©lectoral tunisien est Ă changer. Par consĂ©quent, lâacceptation ou le rejet de la candidature des uns et des autres risquent de devenir lâarbre qui cache le foret. Il faut changer tout le code Ă©lectoral, les oppositions doivent travailler ensemble sur les questions du droit de voter (en sensibilisant les Tunisiens et les Tunisiennes Ă Â cette question), sur les entitĂ©s sensĂ©es superviser les Ă©lections (pour Ă©viter les fraudes).  GrĂące Ă une rĂ©formette du pouvoir, les Tunisiens ĂągĂ©s de 18 ans et plus peuvent dĂ©sormais voter (au lieu de 20 ans). Mais cette rĂ©forme nâa aucun sens si ces derniers ne sâinscrivent pas sur les listes Ă©lectorales et nâexercent pas leur droit de voter.  Dans les faits, les oppositions sont incapables de contrĂŽler les opĂ©rations de votes. Il y aurait 10.000 bureaux de votes, ce qui nĂ©cessiterait entre 20.000 et 30.000 observateurs. Ce qui est impossible a soulignĂ© Ahmed Ibrahim  Les responsables des bureaux de votes nâappliquent pas les lois mais un guide fait par le ministĂšre de lâintĂ©rieur.  Je ne suis pas prĂȘt Ă ĂȘtre un figurant.  On a libĂ©rĂ© le territoire national, on doit libĂ©rer le citoyen tunisien.  20% des crĂ©dits bancaires seraient irrĂ©couvrables. Une minoritĂ© sâenchĂ©rit et une majoritĂ© sâappauvrit.  La question de lâalternance ne se pose pas en 2009. Il faut passer du statut de dissident Ă celui dâopposition, de contre pouvoir pour se constituer plus tard comme alternative ».  La question du leadership ? je suis trĂšs vieux et câest trĂšs tard a-t-il dit en souriant. (Je ne sais pas sâil plaisantait ou sâil Ă©tait sĂ©rieux)  Lâopposition nâest pas la somme de ceux qui disent «non » au rĂ©gime. Nous avons le droit de choisir nos partenaires.  Il y a besoin de construire une force laĂŻque, moderniste sinon les Tunisiens et les Tunisiennes resteront des Ă©ternels spectateurs.  Je suis rĂ©aliste mais je ne suis pas dĂ©faitiste.   Ahmed Ibrahim a insistĂ© que son Ettajdid est a-idĂ©logique et quâil sâagit dâun parti de gauche rĂ©cusant le qualificatif de «communiste ». (Dans les faits, la majoritĂ© des sympathisants sont des anciens communistes qui ne cachent pas leur hostilitĂ© aux islamistes tunisiens).   Ahmed Ibrahim a refusĂ© dâofficialiser sa candidature prĂ©fĂ©rant se prĂ©senter comme un candidat potentiel. (Un suspens inutile ?)   A plusieurs reprises, Ahmed Ibrahim a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de construction dâune opinion publique.   A propos du dernier congrĂšs du RCD appelĂ© le dĂ©fit, Ahmed Ibrahim sâest interrogĂ© : il y a un blocage politique en Tunisie, au moment ou nous nous attendions Ă des solutions, la fuite en avant du pouvoir continue. On dirait quâils veulent dĂ©fier lâopinion publique, a-t-il ajoutĂ©.  A propos des appels publics au prĂ©sident de se prĂ©senter, Ahmed Ibrahim a fait le commentaire suivant : « si le peuple nâa quâun choix unique, a quoi serviront les Ă©lections ? ». puis il a ajoutĂ© : « la nouvelle rĂ©forme du pouvoir consiste Ă flanquer chaque candidat dâun censeur. Ce dernier aura le pouvoir de demander au candidat de revoir sa dĂ©claration ou dâenlever des passages avant sa diffusion. En cas de refus du candidat, toute lâintervention serait supprimĂ©e. Et dâajouter « ce qui se faisait en cachette par le passĂ©, se fera dĂ©sormais au grand jour » grace Ă cette derniere reforme, rappelant que les interventions de 5 tĂȘtes de listes dâEttajdid auraient Ă©tĂ© carrĂ©ment supprimĂ©es en 2004 Ă cause de leur contenu.  Ahmed Ibrahim a Ă©voquĂ© le sujet de la corruption et des privatisations tout en refusant de citer des noms ou dâaller au fond des choses. Toujours des allusions et des insinuations.  Ahmed Ibrahim a insistĂ© sur le fait que les dissidents Ă Tunis Ă©voluaient ans des conditions assez difficiles. Des difficultĂ©s Ă©normes pour organiser des simples rĂ©unions. selon lui, ce sont ces difficultĂ©s la qui expliquent la faiblesse des oppositions.  Je prĂ©fĂšre faire des pas concrets avec le citoyen que des kilomĂštres dans les dĂ©clarations (allusion au style de surenchĂšres politiques de Moncef Marzouki quâil nâa pas nommĂ© ?)  Sans langue de bois :  A plusieurs reprises, Ahmed Ibrahim parlait en se tournant vers Kamal Jendoubi (assis Ă sa droite). On dirait, il voulait le convaincre de la pertinence de sa dĂ©marche. Il Ă©tait plus pertinent de convaincre les prĂ©sents.  Un intervenant a tentĂ© une provocation Ă Ahmed Ibrahim en soulignant les acquis rĂ©alisĂ©s en Tunisie…lassitude dâune partie de la salle qui Ă©tait divisĂ©e: faut-il le laisser parler ou lâinterrompre. Finalement, Nadia Chaabene qui a organisĂ© les interventions des uns et des autres (et a rĂ©ussi dans son rĂŽle de modĂ©ratrice) lui a demandĂ© gentiment de respecter son temps de parole. Et il s y est exĂ©cutĂ© ( Du pouvoir, Nadia Chaabene en a. non ?)  Pour des raisons inconnues, Ahmed Ibrahim a prĂ©fĂ©rĂ© parler en français (est ce parce que sur les 80 prĂ©sents, il y avait au plus 5 français ?).Seul Lakdhar Ellela (Premier responsable de lâATF France, Association des Tunisiens en France et Membre de la commission politique dâEttajdid) a jugĂ© bon de sâexprimer en dialecte tunisien et son intervention était percutante. Lakdhar Ellela est un des rares «à gauche » qui a compris quâun homme politique nâest pas un confĂ©rencier, et que le prix du meilleur discours contenant le maximum de mots recherchĂ©s en français nâexistait pas. Lakdhar Ellala ferait un bon premier secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral dâEttajdid. Mais Lakdhar Ellela est-il vraiment un homme de gauche ?  Adel Thabet du POCT, Iyed Dahmeni du PDP, Hedi Jileni du Forum DĂ©mocratique pour les LibertĂ©s et le Travail (FDLT) Ă©taient prĂ©sents. A leur habitude, Aucun membre du parti islamiste En Nahdha nâĂ©tait prĂ©sent Ă la rĂ©union. Ils sont pourtant prĂ©sents dans les renions quâils organisent. En nahdha se «sectarise » de plus en plus. Quant Ă la victimisation et aux surenchĂšres de ses membres, câest devenu un classique de la politique tunisienne  Kamal Jendoubi (PrĂ©sident du rĂ©seau Euro mĂ©diterranĂ©en et du CRLDHT, au choix mais priĂšre de ne pas oublier) a animĂ© les dĂ©bats avec Nadia Chaabene en faisant une intervention assez longue. Kamal Jendoubi sâest contentĂ© de poser des questions assez gĂ©nĂ©rales sur les stratĂ©gies des oppositions pour lâĂ©chĂ©ance Ă©lectorale de 2009 et de la question du bassin minier. Il a refusĂ© de prendre position pour un candidat ou un autre.    Iyed Dahmeni âporte parole du PDP en France que Adel Thabet porte parole du POCT en France ont attirĂ© lâattention sur le fait quâil faut dĂ©passer cette question de lâalliance avec les islamistes. Adel Thabet a soulignĂ© quâil y a eu une premiĂšre expĂ©rience de cohabitation avec les islamistes dans le cadre du mouvement du 18 octobre (Ettajdid avait boycottĂ© ce comitĂ©) et que cette cohabitation nâa pas fait de la gauche «une gauche islamiste ». Iyed dahmeni a soutenu le mĂȘme point de vue. En vain, aux yeux dâAhmed Ibrahm et dâEttajdid, il n y a pas dâislamiste radical et modĂ©rĂ© ( tous dans les mĂȘme sac ?).    Hedi Jileni porte parole du FDLT a pris la parole pour annoncer que Mustapha Ben Jaafar participera aux prĂ©sidentielles. Une phrase ambiguĂ« qui a créé la surprise.  La majoritĂ© des prĂ©sents sont des sympathisants dâEttajdid. Du coup, nâeut Ă©tĂ© les interventions dâIyed Dahmeni du PDP ou de Adel Thabet du POCT, les dĂ©bats manqueraient de contradictions.  Dans sa premiĂšre partie de discours, Ahmed Ibrahim a refusĂ© de nommer Nejib Chebbi se contentant dâinsinuations et dâallusions. Aussi bien avant la rĂ©union que durant son discours, la candidature de Nejib Chebbi est la question sur laquelle Ahmed Ibrahim est restĂ© « Ă©vasif » et faisant plutĂŽt dans la langue de bois.    Des intervenants ont Ă©voquĂ© des sujets plus ou moins bateaux exemple : lâunion de lâopposition, la division de lâopposition.  Le bassin minier a occupĂ© une grande partie des discussions. chĂŽmage, Ă©conomie. Certaines interventions sont parues surrĂ©alistes : exemple, faut-il refonder le capitalisme, crise internationale.  Iyed dahmeni a provoquĂ© Ahmed Ibrahim en le qualifiant de «candidat aux prĂ©sidentielles choisi par le pouvoir ». Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral dâEttajdid a encaissĂ© la provoc sans broncher.   Ahmerd Ibrahim est-il un excellent orateur ? la question reste posĂ©e. Le ton et le dĂ©bit de sa voix est uniforme, on ne sent pas de vraie chaleur. Des rĂ©flexions politiques pertinentes, il nâen manque pas, mais il y a cette impression quâil sâexprime plutĂŽt comme un technocrate ou un homme dâappareil. Son discours a connu deux temps : une premiĂšre partie oĂč il était rĂ©ellement sincĂšre politiquement parlant, sâest attardĂ© sur des questions utiles et a endossĂ© les habits dâun rassembleur. Et une seconde partie oĂč il a fait carrĂ©ment dans la langue de bois et dans le dĂ©faitisme en reprenant Ă son compte la logique du pouvoir Ă propos des candidatures lĂ©gales et illĂ©gales (allusion Ă la candidature de Nejib Chebbi).  Un intervenant a annoncĂ© la naissance de lâinitiative nationale pour les libertĂ©s et le travail. Elle regrouperait Ettajdid, les anciens de lâinitative dĂ©mocratique, le parti Patriotique dĂ©mocratie (M.Jmour) et le parti socialiste de gauche (anciennement appelĂ© El Kotla dont les deux figures de proue sont Mohamed Kilani et Naouefel Ziedi anciens dissidents du POCT)  Kamal Jendoubi a Ă©voquĂ© lâidĂ©e de faire appel Ă des observateurs internationaux pour superviser le dĂ©roulement des Ă©lections. « Je vous soumet cette idĂ©e car la propagande officielle me prĂ©sente comme un traĂźtre Ă la patrie » a-t-il ajoutĂ© en souriant. Les rĂ©actions des prĂ©sents ont Ă©tĂ© peu claires. Les uns la soutenant, les autres trouvant que câest aux Tunisiens de superviser les Ă©lections.       Kamal Jendoubi a annoncĂ© que la commission Nationale consultative des Droits de l’Homme (Organisme officiel français rattachĂ© au Premier Ministre) a dĂ©cernĂ© le prix des droits de lâhomme 2008 Ă lâATFD . On ne sait pas quelle action a valu Ă lâATFD ce prix. Est ce parce que Khedija Cherif lâactuelle prĂ©sidente de lâATFD a Ă©tĂ© «bousculĂ©e » par des flics il y a 7 ans ? ( vous nâaimez pas lâhumour ?).Dans tous les cas, fĂ©licitions Ă lâATFD dont les communiquĂ©s dâauto-satisfaction nâen manqueront pas.   Le CRLDHT et lâALTT ( prĂ©sidĂ©e par Radia Nasraoui) ont co-rĂ©digĂ© un nouveau livre sur la torture en Tunisie (2008) « la torture en Tunisie et la loi « antiterroriste du 10 dĂ©cembre 2003 faits et tĂ©moignages afin que cesse l’impunitĂ© ». les auteurs du livre auraient bĂ©nĂ©ficiĂ© du soutien de la FIDH, du rĂ©seau Euro MĂ©dietrannĂ©en (prĂ©sidĂ© par Kamal Jendoubi par ailleurs PrĂ©sident du CRLDHT). Des remerciements Ă Khemais Chammari et Fatma Ksila figurent sur le livre (priĂšre de ne pas les oublier).Ă la page 159, une liste nominative (non exhaustive ) des dĂ©tenus victimes de la loi anti-terroriste : 1254 personnes auraient Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s depuis lâadoption de cette loi (soit en 5 ans environ), presque 300 par an et une personne par jour. Franchement, ça fait beaucoup.   Aucun prix nâest indiquĂ© sur le livre et il est difficile de le trouver dans les librairies ou sur Internet. Vraiment dommage. Mohyidine Cherrbib du CRLDHT ou de la FTCR (au choix) a eu la gentillesse de mâoffrir un exemplaire. Encore merci. Pour avoir un exemplaire du livre, il est conseillĂ© de contacter le CRLDHT sauf si ce dernier le mette en ligne ou le distribue via des librairies. Pourquoi pas ?    Dâune petite analyse du discours dâAhmed Ibrahim, il ressort que :  Les raisons du refus dâEttajdid de soutenir la candidature de Nejib Chebbi sâexpliqueraient par deux points :  Ettajdid souhaite ĂȘtre le centre de la Gauche et est gĂȘnĂ© dans son positionnement par le PDP. Du coup, lâargument classique dâEttajdid pour rĂ©cuser la crĂ©dibilitĂ© du PDP est celui de lâalliance de ce dernier avec les islamistes. Le second point : celui de la personne de Nejib Chebbi. Ce dernier est accusĂ© par Ettajdid de vouloir ĂȘtre « le » leader de lâopposition ». Dans les faits, Ahmed Ibrahim est conscient que sâil acceptait de sâouvrir aux islamistes, il perdrait toute sa clientĂšle politique (les francophones, la gauche laĂŻque et la gauche islamophobe tunisienne) et le parti sera cannibalisĂ© par le PDP. Tout son pari est de se prĂ©senter comme un parti au centre de la gauche (d’oĂč ses Ă©fforts pour prĂ©qsenter son parti comme “a-idĂ©ologique” plutĂŽt que comme un parti Communiste. Câest pourquoi, il refuse de soutenir la candidature de Nejib Chebbi, Mais cette une position ne risque-t-elle pas de lâaffaiblir aux yeux des sympathisants dâEttajdid?   Le calcul politique que ferait Ahmed Ibrahim est le suivant :  Nejib Chebbi finira par abandonner sa candidature et Ahmed Ibrahim restera le seul candidat crĂ©dible comparativement Ă ceux de lâopposition qui font partie de la majoritĂ© prĂ©sidentielle ( Messieurs Bouchiha et Inoubli). Du coup, il fera le plein des voix des oppositions. Mais lâannonce de la candidature de Mustapha Ben Jaafar (qui a surpris Ahmed Ibrahim) a remis en question ce calcul en partie. Par ailleurs, il est improbable que Nejib Chebbi abandonne âŠsi vite et si facilement.  Finalement, je ne sais pas quoi penser d’Ahmed Ibrahim. Et Vous? Â
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Darfour: le procureur de la CPI demande l’arrestation de trois rebelles
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LA HAYE – Le procureur de la Cour pĂ©nale internationale (CPI) a annoncĂ© jeudi qu’il demandait aux juges de la CPI d’Ă©mettre des mandats d’arrĂȘt contre trois commandants de groupes rebelles, auteurs prĂ©sumĂ©s d’une attaque qui a causĂ© la mort de 12 soldats de l’Union africaine (UA) au Darfour en 2007. “Je ne permettrai pas que des attaques de ce genre restent impunies”, a dĂ©clarĂ© le procureur Luis Moreno-Ocampo dans un communiquĂ©. “Il y a des motifs raisonnables de croire que ces commandants rebelles portent la responsabilitĂ© pĂ©nale de trois chefs d’accusation de crimes de guerre prĂ©sumĂ©s, Ă savoir le meurtre, des attaques dirigĂ©es intentionnellement contre le personnel ou des biens employĂ©s dans le cadre d’une mission de maintien de la paix et le pillage”, a-t-il prĂ©cisĂ©. Douze soldats de la force de maintien de la paix de l’Union africaine avaient Ă©tĂ© tuĂ©s et huit autres blessĂ©s le 29 septembre 2007 lors d’affrontements armĂ©s Ă Haskanita, au Darfour, rĂ©gion de l’ouest du Soudan dĂ©chirĂ©e depuis 2003 par une guerre civile. M. Moreno-Ocampo a ajoutĂ© qu’il devait prĂ©senter jeudi aux juges de la CPI les Ă©lĂ©ments contre les commandants rebelles concernĂ©s, dont il n’a pas divulguĂ© les noms. “Ils ont organisĂ© l’offensive, menĂ© leurs troupes et dirigĂ© l’attaque au cours de laquelle douze soldats de maintien de la paix ont perdu la vie et huit autres ont Ă©tĂ© blessĂ©s”, a-t-il relevĂ©. Les mandats d’arrĂȘts sont dĂ©livrĂ©s par les juges de la CPI aprĂšs un examen des preuves avancĂ©es par le bureau du procureur. M. Moreno-Ocampo a demandĂ© en juillet un mandat d’arrĂȘt contre le prĂ©sident soudanais Omar el-BĂ©chir, qu’il accuse de gĂ©nocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanitĂ© au Darfour. Les juges n’ont pas encore rendu leur dĂ©cision. Le ministre soudanais aux Affaires humanitaires, Ahmed Haroun, et un chef des milices pro-gouvernementales Janjawids, Ali Kosheib, sont visĂ©s, depuis mai 2007, par deux mandats d’arrĂȘt de la CPI pour crimes de guerre au Darfour. Le conflit au Darfour entre groupes rebelles et forces gouvernementales, appuyĂ©es par des milices arabes, a fait depuis 2003 plus de 300.000 morts selon l’ONU, des chiffres contestĂ©s par le Soudan qui dĂ©compte seulement 10.000 tuĂ©s. Fonctionnant depuis juillet 2002, la CPI, Ă La Haye, est le seul tribunal permanent chargĂ© de juger les auteurs de crimes de guerre, crimes contre l’humanitĂ© et gĂ©nocide. (©AFP / 20 novembre 2008 10h27) Â
Lancement de la bibliothÚque numérique européenne Europeana
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AFP, le 20 novembre 2008 Ă 14h45 Bruxelles (afp) La bibliothĂšque en ligne Europeana, rĂ©action de l’UE au projet de numĂ©risation de livres de l’amĂ©ricain Google, a Ă©tĂ© lancĂ©e jeudi avec plus de 2 millions d’oeuvres accessibles en ligne. Face Ă l’afflux de consultations, le site a Ă©tĂ© temporairement fermĂ©. La commissaire europĂ©enne chargĂ©e des nouvelles technologies, Viviane Reding, a fait Ă©tat en fin de matinĂ©e de “10 millions de clics par heure” sur le site www.europeana.eu Le site a dĂ» ĂȘtre fermĂ© pour augmenter sa capacitĂ©, a prĂ©cisĂ© un porte-parole de la Commission. Six serveurs au lieu des trois initialement prĂ©vus ont Ă©tĂ© mis en ligne et le site a pu ĂȘtre rouvert. Oeuvres de DĂŒrenmatt La bibliothĂšque comprend des oeuvres littĂ©raires majeures comme “La Divine ComĂ©die” de Dante, des reproductions de peintures comme “La jeune fille Ă la perle” de Vermeer, des documents historiques comme la “Magna Carta” britannique, des enregistrements ou des manuscrits de Beethoven ou Mozart, ou encore des images de la chute du mur de Berlin. La France a fourni la moitiĂ© des premiers contenus, mais Europeana a vocation Ă reflĂ©ter l’ensemble de la culture europĂ©enne. L’objectif d’ici 2010 est de permettre l’accĂšs Ă une version numĂ©risĂ©e d’au moins 10 millions de livres, manuscrits, peintures, cartes, photos et documents audiovisuels. La BibliothĂšque nationale suisse (BN) a fourni des oeuvres picturales de l’Ă©crivain Friedrich DĂŒrenmatt. Elle ignore toutefois si ces piĂšces figureront dans le fond de la bibliothĂšque numĂ©rique europĂ©enne dĂšs son lancement. Pas une concurrence Le projet Europeana a Ă©tĂ© lancĂ© suite au dĂ©marrage par Google d’un gigantesque programme de numĂ©risation de livres, avec 7 millions d’ouvrages numĂ©risĂ©s depuis fin 2004. Europeana “n’est pas une concurrence Ă Google”, assure toutefois Jill Cousins, une responsable de la fondation qui gĂšre la bibliothĂšque en ligne. “C’est complĂ©mentaire Ă Google, cela vous donne accĂšs Ă un large Ă©ventail d’oeuvres authentiques” fourni par des institutions culturelles europĂ©ennes. La numĂ©risation coĂ»te cher: environ 350 millions d’euros pour atteindre l’objectif de 10 millions d’oeuvres en 2010, selon un expert de la Commission europĂ©enne sur les contenus numĂ©riques, Horst Forster. Google dit pour sa part vouloir “collaborer” avec Europeana. Â
European history, culture goes digital
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Associated Press, le 19 novembre 2008 Ă 21h21 By CONSTANT BRAND, Associated Press Writer BRUSSELS, Belgium (AP) _ BRUSSELS, Belgium – Attention all culture craving couch potatoes! Cultural riches from over 2,000 years of European civilization are going digital Thursday as part of a new European Union online library project that is set to rival Google, creating a one-stop-shop to access history, art, literature, cinema and music from across the continent. Officials hope users, from cultural junkies to teachers, students and art aficionados will flock to the new site www.europeana.eu to broaden their understanding of European heritage in subjects as varied as the ageless recipe for a French ham and cheese “croque monsieur,” to Homer’s epics and the life of Mozart. “You can see all aspects of his life in the works and material that comes from our museums, libraries, audio visual collections and archives across Europe,” said Jill Cousins, director of the Europeana project. She called up nearly 1,000 items related to Mozart in a sample search on the Web site which has already collected some three million artifacts. It is available in 23 languages including English, French, German and Spanish. Officials said they aimed to get some 10 million items on the Web site by 2010, which is just a start, as only one percent of historic works, documents, and cultural artifacts across Europe have so far been digitized. “You may download most of what is on there (for free),” Cousins said. The project, which started two years ago, seems to be Europe’s answer to Google’s efforts to build a private digital library and is to be launched amid much fanfare by the EU’s culture ministers on Thursday. The goal of the project, officials say, is to reach out to Europe’s digital generation. “Just imagine the possibilities it offers students, art-lovers or scholars to access, combine and search the cultural treasures of all member states online,” said Jose Manuel Barroso, president of the European Commission, which is co-financing the project. Officials said Europeana offered a better product than Google’s Book Search feature. Google has been scanning millions of books stored in dozens of libraries around the world over the past four years to lure more traffic to its popular search engine. “The Google Book Search project is a great project, but it’s about books, it’s not like Europeana; you see the difference,” said Horst Forster, an EU official who helped coordinate the EU project. “What we have here does not have any commercial aims.” Cousins added that Europeana offered a unique pooled expertise from museums that have been around for hundreds of years. “They know what they are talking about and that’s what you are getting out of it,” she said. Santiago de la Mora, from Google’s European office welcomed the launch saying Google hoped to collaborate with Europeana “taking part in what could become the biggest technological leap in disseminating knowledge since Gutenberg invented the printing press.” Items have been collected from 1,000 museums, national libraries, galleries and archives including the Louvre in Paris and the Rijksmuseum in Amsterdam. giving users the ability to scour for books, paintings, audio files, maps, videos and other artifacts from one site. The majority of items so far on the site are from France, the Netherlands and Britain. Other countries like Germany, Spain and Poland in the 27-nation EU were expected to submit more artifacts in the coming weeks and months as they digitally scan and archive their collections online. “We were offered an embarrassment of riches, an enormous amount of material,” said John Purday, who works on the project. “We managed to get well over our target. … Within the next few weeks there will be even more material on there.” Project officials acknowledge the Web site is still in its early stages, noting problems with the search feature and its still limited collection. But they hope to bolster the site with a larger budget and staff in coming years. However, there is no fear the project will mean the death of museums. “Actually it encourages use of museums because you give people a taste of what’s there,” said Purday. “You make it very easy for them to know when the museums are open, where this painting is in which room.” – AP Â
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