TUNISNEWS
3ème année, N° 837 du 02.09.2002
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LES TITRES DE CE JOUR:
Collectif des avocats du journaliste Abdallah Zouari: Déclaration AFP: La Cour de cassation a examiné l’affaire de l’opposant Hamma Hammami AFP: L’opposant Hamma Hammami débouté en cassation AP: La Cour de cassation de Tunis rejette le recours de l’opposant Hamma Hammami
CISPPT: La confirmation de la sentence de Mr Hamma Hammami est une confirmation de l’absence de l’etat de droits et des liberte’s d’expression Reporters sans frontères: La Cour de cassation confirme la peine de trois ans et deux mois de prison de Hamma Hammami AP: Tunisie: un « record » de 237 candidats à l’immigration clandestine arrêtés AFP: Vaste tentative d’immigration clandestine vers l’Italie: 237 arrestations AFP: Arrestation de 45 Tunisiens avant leur départ clandestin pour l’Italie. The Scotsman: Troubled history of the Swedish hijack suspect Reuters: Swedish prosecutor says suspect planned hijack Reuters: Détournement- La police parle d’un crime sans précédent en Suède AFP: L’accusation demande l’incarcération du pirate de l’air présumé
ÞÏÓ ÈÑÓ: ÑÆíÓ ÍÒÈ ÇáãÄÊãÑ íáÊÍÞ ÈÇáÅÖÑÇÈ Úä ÇáØÚÇã – ÊæäÓ: ÑÇÈØÉ ÍÞæÞ ÇáÅäÓÇä ÊØÇáÈ ÈÇáÚÝæ ÇáÚÇã æÊÓÊäßÑ ÇáÇÚÊÏÇÁ Úáì ÇáãÚÇÑÖíä
ÇáÍíÇÉ: ãÍßãÉ ÚÓßÑíÉ ÊÞÇÖí ÊæäÓíÇð íÔÊÈå Ýí ÚáÇÞÉ È « ÇáÞÇÚÏÉ » ÇáÔÑÞ ÇáÃæÓØ : ÚãíÏ ÇáãÍÇãíä ÇáÊæäÓííä: ÖÑÈ ÇáÚÑÇÞ ÌÒÁ ãä ÎØÉ ÃãíÑßÇ áÅÚÇÏÉ ÊÔßíá ÇáÚÇáã
ÇáÍíÇÉ:ãÍÇãí ÇáÊæäÓí ÇáãÚÊÞá Ýí ÇáÓæíÏ : ãæßáí ÃÚØì ãÈÑÑðÇ ãÞäÚðÇ áÍãáå ãÓÏÓðÇ ÇáÔÑÞ ÇáÃæÓØ : ÇáÓæíÏ ÊÄßÏ ÊÚÇæäåÇ ãÚ ÍßæãÇÊ «ÃÌäÈíÉ» ÈÔÃä ÇáÊæäÓí ÇáãÚÊÞá.. æãÍÇãíå íäÝí Ãä ãæßáå ÎØØ áÎØÝ ØÇÆÑÉ ÞÏÓ ÈÑÓ: Ýíáã ãÕÑí íËíÑ ÇäÊÞÇÏÇÊ æÇÓÚÉ ÈÓÈÈ ÑÇÞÕÉ ÊæäÓíÉ
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Déclaration
Nous, soussignés, avocats du journalistes ABDALLAH ZOURI déclarons : 1- que notre client tint à remercier vivement tous ses confrères et défenseurs de la liberté qui le soutiennent dans cette nouvelle épreuve 2- qu’il est encore en grève de la faim et ce depuis son arrestation le 19-2-2002 3- que si une quelconque infraction à la loi lui imputée, il devrait être jugé par la tribunal cantonal de Carthage, lieu de sa résidence de son arrestation et du soi disant lieu de l’infraction à l’arrêté du ministère de l’intérieur l’obligent à résider à l’extrême sud du pays, à hassi jerbi (500km de Tunis ) . mais contrairement à la loi, il a été déféré et jugé par la tribunal cantonal de zarzis. Dans le seul but de l’éloigner vde ses avocats et défenseurs de la liberté 4- qu’en réponse aux allégations mensongères du gouvernement qui nie la qualité de journaliste à notre client, le calomnie, et lui impute une nouvelle infraction pour laquelle il n’a jamais été inculpé voire même jugé. Nous affirmons que monsieur Zouari est un journaliste du journal « el fajr » qui fut interdit de parution et que ce gouvernement à respecté un tant soit peu la liberté de la presse, notre client aurait pu continuer à exercer sa profession Derrières les barreaux durant ses derniers années …mêmes s’il est impossible de se procurer un crayon dans les prisons du 7 novembre . Mr zouari est un homme de lettres et de plume , il fut instituteur et quant il a été radié du corps des enseignants par le régime de Bourguiba , suite & ses activités d’opposition à ce dernier ,il ouvra une librairie qui a été elle aussi fermée et sa mère qui en avait la licence , emprisonnée Ce n’est pas a un gouvernement notoirement connu pour être un ennemie de la presse des journalistes de renom l’on soutenu et dernièrement ont signé une pétition réclamant sa libération quant au port d’armes et d’explosifs , notre client n’a jamais été inculpé ou jugé pour une telle infraction, et d’explosif , et notre client n’a jamais être inculpé ou jugé pour une infraction, et qu’une seule vérité a « explosé » devant les tribunaux militaires inconstitutionnelles et d’exceptions de ce gouvernement, à savoir que Mr ZOUARI n’a exercé que sa liberté et son droit d’association Un gouvernement qui se respecte doit veiller au respect de la dignité et de l’intégrité physique et morale de ses ressortissants et nom de clader à toutes les portes que ses paisibles citoyens sont des terroristes … Pour le collectif Maître NAJIB HOSNI avocat rue _ juillet 7100 le KEF
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ÈÇÑíÓ – ÎÏãÉ ÞÏÓ ÈÑÓ
ÈÚÏ ÅÖÑÇÈ ÇáÔíÎ ÑÇÔÏ ÇáÛäæÔí, ÑÆíÓ ÍÑßÉ ÇáäåÖÉ ÇáÊæäÓíÉ ÇáãÍÙæÑÉ, Úä ÇáØÚÇã ÊÖÇãäÇ ãÚ äÍæ 700 ãÚÊÞá ÓíÇÓí ÊæäÓí, íÔäæä Ýí ÓÌæä ãÊÝÑÞÉ ãä ÇáÈáÇÏ, ÅÖÑÇÈÇ Úä ÇáØÚÇã, ãäÐ ÃíÇã, ááãØÇáÈÉ ÈÅØáÇÞ ÓÑÇÍåã, ÃÚáä ÇáÏßÊæÑ ãäÕÝ ÇáãÑÒæÞí ÑÆíÓ ÍÒÈ ÇáãÄÊãÑ ãä ÃÌá ÇáÌãåæÑíÉ ÇáãÚÇÑÖ, æÇáÑÆíÓ ÇáÓÇÈÞ ááÑÇÈØÉ ÇáÊæäÓíÉ ááÏÝÇÚ Úä ÍÞæÞ ÇáÅäÓÇä, ÏÎæáå åæ ÇáÂÎÑ Ýí ÅÖÑÇÈ Úä ÇáØÚÇã. æÞÇá ÇáÏßÊæÑ ÇáãÑÒæÞí, æåæ äÇØÞ ÓÇÈÞ ÈÇÓã ÇáãÌáÓ ÇáæØäí ááÍÑíÇÊ ÈÊæäÓ, æÚÖæ äÇÔØ Ýí ÇááÌäÉ ÇáÚÑÈíÉ áÍÞæÞ ÇáÅäÓÇä, Ýí ÈáÇÛ ÃÑÓáÊ äÓÎÉ ãäå Åáì æßÇáÉ « ÞÏÓ ÈÑÓ« , Åäå ÞÑÑ ÇáÇäÖãÇã Åáì ÍÑßÉ ÇáÅÖÑÇÈ Ýí ÇáÎÇÑÌ, « ÊÖÇãäÇ ãÚ ÇáãÓÇÌíä ÇáÓíÇÓííä ÇáãÖÑÈíä Úä ÇáØÚÇã Ýí ÇáÓÌæä ÇáÊæäÓíÉ, æãäåã ÇáÏßÊæÑ ÇáÕÇÏÞ ÔæÑæ, æÚáí ÇáÚÑíÖ, æÐáß ááãØÇáÈÉ ÈÇáÚÝæ ÇáÊÔÑíÚí ÇáÚÇã ». ÈÍÓÈ Þæá ÇáÈáÇÛ. ãä äÇÍíÉ ÃÎÑì ØÇáÈÊ ÇáÑÇÈØÉ ÇáÊæäÓíÉ ááÏÝÇÚ Úä ÍÞæÞ ÇáÅäÓÇä, ÈÊãßíäåÇ ãä ÒíÇÑÉ ÇáÓÌæä ÇáÊæäÓíÉ, ááÇØáÇÚ Úáì ÇáÃæÖÇÚ ÇáÊí æÕÝÊåÇ ÈÇáãÊÏåæÑÉ, ÇáÊí íÚÇäí ãäåÇ ÇáãÚÊÞáæä ÇáÓíÇÓíæä, ãÓÊäßÑÉ ÊÌÇåá ÇáÓáØÇÊ ÇáÊæäÓíÉ áÃæÖÇÚ ÇáÓÌæä, æáÃæÖÇÚ ÇáãÚÊÞáíä ÇáÓíÇÓííä ÇáãÍÊÌÒíä ÝíåÇ ãäÐ äÍæ 11 ÚÇãÇð. æÞÇáÊ ÇáÑÇÈØÉ, ÇáÊí ÊÚÊÈÑ ÃÞÏã ãäÙãÉ ÍÞæÞ ÅäÓÇä ÚÑÈíÉ, ÅäåÇ « äÈåÊ ÇáÓáØÇÊ, æáÇ ÊÒÇá, Åáì ÎØæÑÉ ÇáÃæÖÇÚ ÇáÓÌäíÉ, æÖÑæÑÉ ãÚÇáÌÊåÇ ÈÕæÑÉ ãÓÊÚÌáÉ ». æØÇáÈÊ Ýí ÈíÇä ÃÑÓáÊ äÓÎÉ ãäå Åáì æßÇáÉ « ÞÏÓ ÈÑÓ » ÈÜ »ÇÍÊÑÇã ÍÞæÞ ÇáÓÌäÇÁ, æÊØÈíÞ ÇáãÚÇííÑ ÇáÏæáíÉ ÇáÎÇÕÉ ÈÇáÓÌæä », ÈÍÓÈ ãÇ ÌÇÁ Ýí ÇáÈíÇä. æÚÈÑÊ ÇáãäÙãÉ Úä ÇäÔÛÇáåÇ áÍÇáÉ ÇáÕÍÝí ÚÈÏ Çááå ÇáÒæÇÑí, ÇáÐí ÃÚíÏÊ ãÍÇßãÊå íæã 23 ÂÈ (ÃÛÓØÓ) ÇáÌÇÑí, æÅÕÏÇÑ Íßã ÈÇáÓÌä áãÏÉ 8 ÃÔåÑ ÖÏå. ææÕÝÊ ÇáÑÇÈØÉ ÇáãÍÇßãÉ ÈÃäåÇ « ãÍÇßãÉ ÌÇÆÑÉ, áã ÊÊæÝøÑ ÝíåÇ ÔÑæØ ÇáãÍÇßãÉ ÇáÚÇÏáÉ, æÇäÊåß ÝíåÇ ÍÞø ÇáÏøÝÇÚ ». æÞÇá ÇáÈíÇä Åä ÇáÕÍÝí ÇáÒæÇÑí, ÇáÐí ßÇä ÞÏ ÃØáÞ ÓÑÇÍå Ýí ÇáÓÇÏÓ ãä ÍÒíÑÇä (íæäíæ) 2002, ÈÚÏ ÇÚÊÞÇá ÏÇã 11 ÚÇãÇ, æÃÚíÏ ÇÚÊÞÇáå ÞÈá äÍæ ÃÓÈæÚíä, ÈÓÈÈ ÑÝÖå ÇáÞÈæá ÈäÝíå Åáì ÞÑíÉ äÇÆíÉ Ýí ÇáÌäæÈ ÇáÊæäÓí, ÞÏ ÏÎá Ýí ÅÖÑÇÈ ãÝÊæÍ Úä ÇáØÚÇã, ãäÐ íæã 19 ÂÈ (ÃÛÓØÓ) ÇáÌÇÑí. ææÕÝÊ ÇáãäÙãÉ ÞÑÇÑ æÒíÑ ÇáÏÇÎáíÉ ÇáÊæäÓí ÈäÝí ÇáÕÍÝí ÇáÒæÇÑí, ÈÃäå ÞÑÇÑ ÛíÑ ÞÇäæäí, æÞÇáÊ Åäå « ÞÑÇÑ ÊÚÓÝí æãÎÇáÝ ááÞÇäæä ». æÃÏÇäÊ ÇáÑÇÈØÉ « ÈÍÒã ÇáÇÚÊÏÇÁÇÊ æÇáãÖÇíÞÇÊ, ÇáÊí ÊÚÑøÖ áåÇ ÚÏíÏ ÇáãÍÇãíä æäÔØÇÁ ÇáãÌÊãÚ ÇáãÏäí æäÔØÇÁ ÓíÇÓíøíä ». æÇÓÊäßÑÊ ÇÓÊÏÚÇÁ ÇáãÍÇãí äæÑ ÇáÏøíä ÇáÈÍíÑí, ÚÖæ ãÑßÒ ÇÓÊÞáÇá ÇáÞÖÇÁ æÇáãÍÇãÇÉ, æÇÍÊÌÇÒ ÇáãÍÇãí ÚÈÏ ÇáÑøÄæÝ ÇáÚíøÇÏí, ÚÖæ ÇáåíÆÉ ÇáæØäíøÉ ááãÍÇãíä, æÇáßÇÊÈ ÇáÚÇã ááãÌáÓ ÇáæØäí ááÍÑøíÇÊ, æ »Ðáß áãÓÇÁáÊåãÇ ãä ÞÈá ãÕÇáÍ æÒÇÑÉ ÇáÏÇÎáíøÉ, æãÍÇæáÉ ÅÑÛÇãåãÇ Úáì ÇáÇáÊÒÇã ÈÚÏã « ÚÞÏ ÇÌÊãÇÚÇÊ », ÈÍÓÈ ÊÃßíÏ ÇáÈíÇä. æÇÓÊäßÑÊ ÇáÑÇÈØÉ ÃíÖÇ « ÊÚÑøÖ ãßÊÈ ÇáÃÓÊÇÐ ãÍãÏ ÇáãÎÊÇÑ ÇáÌáÇáí ÇáãÍÇãí æÇáäÇÆÈ ÇáãÚÇÑÖ Åáì ÇÚÊÏÇÁ ÈÇáÎáÚ, æÇáÚÈË ÈãÍÊæíÇÊå æÈãáÝøÇÊå, Ïæä Ãä ÊÞÚ ÓÑÞÉ ÃÔíÇÁ ÐÇÊ ÞíãÉ ãÇáíøÉ »ãäå, ßãÇ ÃæÑÏ ÇáÈíÇä. æØÇáÈ ÇáÑÇÈØÉ ÇáÓáØÉ ÇáÊæäÓíÉ « ÈÇáßÝø Úä åÐå ÇáããÇÑÓÇÊ, ÇáÊí ÊÓÊåÏÝ äÔØÇÁ ÇáãÌÊãÚ ÇáãÏäí, æÊåÏÝ áÊÞííÏ ÍÑßÊåã ». æÏÚÊ ÇáÓáØÇÊ Åáì « ÇÍÊÑÇã ÇáÍÑøíÇÊ ÇáÝÑÏíøÉ æÇáÚÇãÉ », æØÇáÈÊåÇ ÈÜ »ÇáÇÍÊÑÇã ÇáÝÚáí ááÞæÇäíä ÇáæØäíøÉ æÇáãæÇËíÞ ÇáÏæáíøÉ ÐÇÊ ÇáÕøáÉ, ÇáãÕÇÏÞ ÚáíåÇ ãä ÇáÍßæãÉ ÇáÊæäÓíøÉ », æÏÚÊåÇ Åáì « ÅÛáÇÞ ãáÝÇÊ ÇáÑøÃí, æÅØáÇÞ ÓÑÇÍ ÌãíÚ ÇáãÓÇÌíä ÇáÓøíÇÓíøíä, æÓäø ÞÇäæä ÇáÚÝæ ÇáÊøÔÑíÚí ÇáÚÇã ». ÇáÊÇÑíÎ: 2002-08-30 18:20:32 |
Affaire Hamma Hammami: Suite
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La Cour de cassation a examiné l’affaire de l’opposant Hamma Hammami AFP, le 02.09.2002 à 10h48 TUNIS, 2 sept (AFP) – La Cour de cassation a examiné lundi à Tunis l’affaire de l’opposant tunisien Hamma Hammami et de deux de ses compagnons, actuellement emprisonnés, a-t-on appris auprès de leurs avocats. L’audience a eu lieu à huis-clos en l’absence des avocats de Hamma Hammami et ses deux compagnons, Samir Tamallah et Abdeljabar Madouri et le verdict devrait être rendu public dans la journée. Les avocats ont vivement protesté contre le fait qu’ils n’avaient pu assister à l’audience, estimant qu’il y avait là « une violation flagrante des droits de la défense ». Hamma Hammami, 50 ans, jugé essentiellement pour appartenance au Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT, interdit) avait mis fin à quatre ans de clandestinité pour contester une condamnation à neuf ans de prison ferme prononcée par défaut à son encontre en 1999. Il avait vu sa peine réduite en appel à trois ans et deux mois de prison ferme, le 30 mars dernier, à la suite d’un procès émaillé d’incidents, et ses avocats avaient aussitôt décidé de pourvoir l’affaire en cassation. Vendredi 30 août, l’épouse du détenu, Radia Nasraoui, a été autorisée à rendre une « visite spéciale » au prisonnier, qu’elle a pu rencontrer avec deux de ses filles dans un bureau durant 35 minutes, a-t-elle indiqué à l’AFP. Radia Nasraoui avait observé une grève de la faim du 26 juin au 2 août pour réclamer la libération de son mari après avoir dénoncé ses mauvaises conditions de détention. Les autorités tunisiennes avaient pour leur part indiqué le 27 juillet dernier dans un communiqué qu’Hamma Hammami « ne peut être gracié avant l’épuisement des recours prévus par la loi ». « La grâce du condamné, si elle est requise, ne peut intervenir qu’après jugement définitif et épuisement des recours », en l’occurrence après un arrêt de la Cour de cassation, selon le communiqué des autorités judicaires. AFP
AFP, le 02.09.2002 à 12h48
L’opposant Hamma Hammami débouté en cassation
TUNIS, 2 sept (AFP) – La justice tunisienne a rejeté lundi le pourvoi en cassation de l’opposant d’extrême gauche Hamma Hammami et confirmé sa condamnation à trois ans et deux mois de prison ferme, a annoncé à l’AFP son épouse, l’avocate Radia Nasraoui. Ce rejet concerne également Samir Tamallah et Abdeljabar Madouri, deux compagnons de M. Hammami jugés en même temps que lui essentiellement pour appartenance au Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie (PCOT, interdit). L’audience, qui n’a duré que quelques minutes, s’est déroulée à huis-clos en l’absence des avocats de la défense qui ont protesté contre « cette procédure irrégulière » Les avocats avaient auparavant fait savoir qu’il souhaitaient demander un report de la date de l’audience de la Cour de cassation. Me Nasraoui a néanmoins pu enregistrer une demande de report, qui a été finalement rejetée par la Cour. Le verdict, selon Me Nasraoui, est « une décision politique dans la mesure où Hamma Hammami et ses compagnons restent en prison et continuent d’être considérés comme des criminels et des délinquants ». L’examen par la Cour de cassation était le dernier recours judicaire possible en Tunisie pour M. Hammami et ses compagnons. Hamma Hammami, 50 ans, avait mis fin à quatre ans de clandestinité pour contester une condamnation à neuf ans de prison ferme prononcée par défaut à son encontre en 1999. Il avait vu sa peine réduite en appel à trois ans et deux mois de prison ferme, le 30 mars dernier, à la suite d’un procès émaillé d’incidents, et ses avocats avaient aussitôt de pouvoir l’affaire en cassation. Une représentante de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), Christine Ferrier, et une autre d’Amnesty-International et de la Fédération internationale des Droits de l’Homme (FIDH), Brigitte Azema-Peyret, étaient présentes à Tunis mais n’ont pas pu entrer dans la Cour de cassation. AFP
Associated Press, le 02.09.2002 à 16h21
La Cour de cassation de Tunis rejette le recours de l’opposant Hamma Hammami TUNIS (AP) — La Cour de cassation de Tunis a rejeté lundi le recours introduit par l’opposant tunisien Hamma Hammami et ses deux camarades Samir Taâmallah et Abdeljabbar Madouri actuellement en détention, confirmant ainsi le jugement prononcé en appel, a-t-on appris auprès de l’épouse d’Hamma Hammami, l’avocate Radhia Nasraoui. Condamnés par défaut en 1999 à neuf ans et trois mois de prison ferme pour divers délits liés à leur appartenance au Parti ouvrier communiste tunisien (POCT), les trois opposants avaient décidé en février dernier de sortir de la clandestinité dans laquelle ils vivaient depuis environ quatre ans, pour faire opposition à ce jugement. A la suite d’un procès émaillé d’incidents, la cour d’appel de Tunis avait allégé leur peine, en la ramenant à deux ans et trois mois d’emprisonnement. Madouri avait en outre écopé de deux ans de prison supplémentaires pour « propos blasphématoires et injurieux à l’endroit de la cour ». Me Nasraoui a déclaré à l’Associated Press « ne pas être surprise » par la décision de la Cour de cassation, déplorant le fait qu’une affaire pénale de ce type ait été examinée en période de vacances judiciaires. « Ca ne s’est jamais vu, c’est une première », s’est exclamée cette militante des droits de l’Homme. « Même les droits de la défense n’ont pas été respectés ». Selon plusieurs avocats de la défense, l’audience s’est déroulée de façon « expéditive » en leur absence. « Nous étions pourtant présents dans l’enceinte de la cour bien avant le début de l’audience. Quand nous nous sommes présentés au bureau du président de la chambre en charge du dossier, M. Chérif Chafféi, celui-ci nous a appris à notre grand étonnement que la cour avait déjà examiné l’affaire », a expliqué l’avocat Anouar Kousri. Le bâtonnier des avocats tunisiens Béchir Essid a protesté contre cette procédure qu’il a qualifiée « d’irrégulière ». Dans un communiqué transmis à l’AP, le bâtonnier considère qu’il s’agit là d’une « violation flagrante des droits de la défense et d’une négation de son rôle ». Pour Me Essid, de telles pratiques « portent gravement atteinte au droit du justiciable à un jugement équitable ». Un service d’ordre renforcé a été déployé lundi pour la circonstance autour du palais de justice, mais aucun incident n’a été enregistré. Deux observatrices, Brigitte Azéma-Peyret, de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) et d’Amnesty International/section française, et Christine Ferrier, de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), ont fait le déplacement à Tunis à l’occasion de ce procès. Associated Press
CISPPT
La confirmation de la sentence de Mr Hamma Hammami est une confirmation de l’absence: de l’etat de droits et des liberte’s d’expression Le CISPPT exprime son indignation aux injustes sentences a’ l’egard du prisonier d’opinion Mr Hamma Hammami, journaliste et president du Parti Comministe des Travailleurs (POCT) et a’ ses deux collegues Mr Abdessattar Maddouri et Mr Samir Taamallah.
Mr Hammami a eu la confirmation de le sa condamnation de trois ans et deux mois a’ la cour de cassation a’ Tunis le 02 septembre 2002.
Le CISPPT appelle a’ la liberation immediate de Mr Hamma Hammami et de ses deux collegues, et que l’emprisonnement des journalistes ( Mr Hamadi Jebali et Mr Abdallah Zouari ) demontre l’absence des liberte’s d’expression et que le regime en exercice n’est qu’un regime autoritaire et n’ayant aucun respect aux droits de l’homme ou a’ la democratie. Et qu’une fois de plus le corps des magistrats a demontre’ qu’il souffre de l’absence de l’independance tre’s essentielle a’ un etat de droits.
Le COORDINATEUR DU CISPPT
Sayyid Ferjani
Reporters sans frontères
2.09.2002
La Cour de cassation confirme la peine de trois ans et deux mois de prison de Hamma Hammami Le 2 septembre 2002, la Cour de cassation de Tunis a confirmé la condamnation à trois ans et deux mois de prison de Hamma Hammami (voir photo), leader du parti communiste ouvrier tunisien (PCOT) et directeur de publication du journal El Badil. « Nous sommes indignés par cette décision qui illustre la volonté du régime de Monsieur Ben Ali de museler toutes les voix d’opposition. Depuis le début, les règles d’un procès juste et équitable n’ont pas été respectées. C’est honteux. Les autorités tunisiennes ne prennent même plus la peine, pour condamner les membres de l’opposition, d’y mettre les formes », a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de l’organisation. « Nous demandons au président tunisien la libération immédiate et inconditionnelle de Hamma Hammami qui n’a fait qu’exercer son droit à la liberté d’expression », a-t-il ajouté. C’est à huis clos et en l’espace de quelques minutes que la Cour de cassation a rejeté, le 2 septembre, le pourvoi en cassation de Hamma Hammami et confirmé sa condamnation à trois ans et deux mois de prison. Les avocats de l’opposant ainsi que deux observateurs internationaux n’ont pas été autorisés à assister à l’audience. Le 2 février 2002, à l’issue d’un procès ponctué de graves violations des droits de la défense, le tribunal de première instance de Tunis avait condamné Hamma Hammami et ses deux camarades, Abdeljabar Madouri et Samir Taamallah, à neuf ans de prison. Ils étaient sortis le jour même de quatre années de clandestinité. Le 30 mars, en appel, Hamma Hammami avait été condamné à trois ans et deux mois de prison. Abdeljabar Madouri et Samir Taamallah, s’étaient vu respectivement infliger des peines de trois ans et neuf mois et un an et neuf mois d’emprisonnement. Ils avaient été reconnus coupables de plusieurs chefs d’inculpation liés à leur appartenance au PCOT : appartenance et maintien d’une association illégale, distribution de tracts, diffusion de fausses nouvelles, tenue de réunions illégales, incitation à la rébellion et violation des lois. Une ONG française propose
FAX URGENT au président TUNISIEN L’ATGDH, association troisième generation des Droits de l’Homme a envoyé le 30/08/02 un FAX en texte arabe au président tunisien dont elle rappelle les autorités tunisiennes de respecter les DH et leurs libertés fondamentales. L’ATGDH demande de nouveau aux autorités tunisiennes: – la liberation immediate et inconditionnelle de HAMMA HAMMAMI et SES CAMARADES ainsi qu à tous les prisonniers d opinion et une amnistie generale en Tunisie – elle propose aux fondateurs de l’institut arabe des Droits de l’Homme (IADH) (la ligue tunisienne des DH:LTDH, l’organisation arabe des DH:OADH et l’union des avocats arabes: UAA) ainsi que les DDH d’être prés à retirer le siége de L’IADH de la capitale tunisienne vers un endroit qui connait moins de violations des Droits de l’Homme « dans le monde arabe » dans le cas ou les autorités tunisiennes continuent le dèfi et le non respect des appels des ong et ddh. A. kikich (Source : Liste Maghreb des Droits de l’Homme)
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Associated Press, le 30.08.2002 à 19h29
Tunisie: un « record » de 237 candidats à l’immigration clandestine arrêtésTUNIS (AP) — Les garde-côtes tunisiens ont opéré en début de semaine un grand coup de filet en arrêtant 237 candidats à l’immigration clandestine vers l’Europe, rapporte vendredi le journal « Achourouk » (L’Aurore). Selon le quotidien, ce nombre constitue « un record » en la matière. Depuis plusieurs mois, les tentatives d’embarquement illégal vers les rives européennes, et particulièrement italiennes, sont devenues fréquentes. Toutefois, le nombre des candidats à l’exil dépassait rarement la centaine. D’après un témoin oculaire cité par le journal, des vedettes rapides et des hélicoptères ont été déployés pour maîtriser l’embarcation, un « grand bateau de pêche », qui devait transporter les clandestins. Outre ces derniers qui ont dû débourser l’équivalent de 460 à 610 euros pour faire le voyage, les services de sécurité ont arrêté les « organisateurs du voyage » et les membres de l’équipage. Le quotidien ne précise pas cependant la ou les nationalités des candidats à l’exil, notant que dans la matinée de jeudi, « un grand nombre de personnes, notamment des mères étaient venues demander des nouvelles de leurs enfants ». Lors de précédentes tentatives avortées, de nombreuses personnes arrêtées étaient originaires de pays du Maghreb, d’Afrique subsaharienne, voire d’Asie. Associated Press
AFP, le 30.08.2002 à 15h27
Vaste tentative d’immigration clandestine vers l’Italie: 237 arrestations
TUNIS, 30 août (AFP) – Les agents de la Garde nationale tunisienne ont fait échouer la plus grande tentative d’immigration clandestine vers l’Italie au départ de la Tunisie et procédé à 237 arrestations, rapporte vendredi le journal Echourouk de Tunis. Les candidats à l’immigration clandestine -dont la nationalité n’est pas précisée- s’étaient regroupés sur plusieurs plages proches de la capitale, avant d’embarquer par petits groupes sur un grand bateau de pêche. Intercepté non loin des côtes tunisiennes par les agents de la Garde nationale, le bateau a été ramené à quai où le capitaine du navire, les passeurs et des dizaines de clandestins ont été arrêtés, a ajouté le journal. La police tunisienne a ouvert une enquête pour identifier le réseau d’instigateurs de cette tentative d’immigration clandestine réunissant un nombre record de personnes, qui ont indiqué avoir déboursé jusqu’à 800 dinars (environ 600 Euros) pour obtenir le billet de départ vers l’Italie. La Garde nationale tunisienne fait fréquemment échec à des tentatives d’immigration clandestine vers l’Italie, procédant à l’arrestation des candidats au voyage, originaires du Maghreb et d’Afrique subsaharienne, et de leurs passeurs. AFP Arrestation de 45 Tunisiens avant leur départ clandestin pour l’Italie
AFP, le 27.08.2002 à 08h49 TUNIS, 27 août (AFP) – Quarante-cinq Tunisiens qui s’apprêtaient à se rendre clandestinement par bateau en Italie ont été arrêtés par des agents de la Garde nationale à Jebeniana (sud de Tunis), rapporte mardi le journal Le Temps. Surveillant les plages de la région, les agents nationaux ont aperçu de nombreux jeunes gens venus par bus ou voitures de louage, qui convergeaient tous vers une ferme agricole où ils se sont regroupés, guettant, selon toute vraisemblance, leur passeur. La Garde nationale a aussitôt encerclé la ferme et arrêté ses occupants qui, interrogés, ont indiqué que le prix de la traversée avait été fixé par le passeur à 800 dinars (environ 650 Euros), payables à l’embarquement. La garde nationale tunisienne fait fréquemment échec à des tentatives d’immigration clandestine vers l’Italie, procédant à l’arrestation des candidats au voyage, originaires du Maghreb mais aussi d’Afrique subsaharienne, et de leurs passeurs. En juillet, cinq passeurs ont été condamnés à six ans de prison ferme pour tentative de passage d’immigrés clandestins vers l’Italie, au cours duquel onze d’entre eux s’étaient noyés. Sur ces cinq condamnations, l’une avait été prononcée par contumace, à l’encontre d’une personne en fuite, considérée comme le principal instigateur de l’opération. AFP
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ÇäÎÝÇÖ ÍÇÏ Ýí ÃÑÈÇÍ Èäß ÊæäÓ æÇáÅãÇÑÇÊÊæäÓ Ü ÑæíÊÑÒ: ÇÙåÑÊ ÈíÇäÇÊ ÕÏÑÊ ÇãÓ Çä ÇáÇÑÈÇÍ ÇáÕÇÝíÉ áÈäß ÊæäÓ æÇáÇãÇÑÇÊ ááÇÓÊËãÇÑ ÇäÎÝÖÊ ÇßËÑ ãä 300 Ýí ÇáãÇÆÉ Çáì 12000 ÏíäÇÑ (8778 ÏæáÇÑÇ) Ýí ÇáäÕÝ ÇáÇæá ãä ÚÇã 2002 ÈÇáãÞÇÑäÉ ÈÇáÝÊÑÉ äÝÓåÇ ãä ÇáÚÇã ÇáÓÇÈÞ ãÚ ÇÑÊÝÇÚ ãÎÕÕÇÊ ÇáÞÑæÖ ÇáãÊÚËÑÉ áÇßËÑ ãä ÎãÓÉ ÇãËÇáåÇ. æÈáÛÊ ÇÑÈÇÍ ÇáÈäß 4.07 ãáíæä ÏíäÇÑ Ýí ÇáÝÊÑÉ ãä íäÇíÑ (ßÇäæä ÇáËÇäí) Çáì íæäíæ (ÍÒíÑÇä) ãä ÚÇã .2001 æÇÑÊÝÚÊ ãÎÕÕÇÊ ÇáÞÑæÖ ÇáãÊÚËÑÉ Çáì 3.84 ãáíæä ÏíäÇÑ Ýí ÇáäÕÝ ÇáÇæá ãä åÐÇ ÇáÚÇã ÈÇáãÞÇÑäÉ ãÚ 616 ÇáÝ ÏíäÇÑ Ýí ÇáÝÊÑÉ äÝÓåÇ ãä ÇáÚÇã ÇáãÇÖí. ÇÑÊÝÚ ÇÌãÇáí ÇáÚÇÆÏÇÊ Çáì 8.01 ãáíæä ÏíäÇÑ ãä 7.17 ãáíæä ÏíäÇÑ Ýí ÇáÝÊÑÉ äÝÓåÇ ãä ÇáÚÇã ÇáãÇÖí. æÊãáß ÓáØÉ ÇÓÊËãÇÑ ÇÈæÙÈí æÇáÍßæãÉ ÇáÊæäÓíÉ ÍÕÉ ÇÛáÈíÉ ÞÏÑåÇ äÍæ 77 Ýí ÇáãÇÆÉ ãä ÇÓåã ÇáÈäß Ýí Ííä íãáß ÇáÞØÇÚ ÇáÎÇÕ ÈÞíÉ ÇáÇÓåã. æÈáÛ ÓÚÑ Óåã ÇáÈäß ÇáãÓÌá Ýí ÇáÈæÑÕÉ ÇáÊæäÓíÉ 18.2 ÏíäÇÑ Ýí ÇÍÏË ÊÏÇæá Úáíå. (äÞáÇ Úä ÕÍíÝÉ ÇáÔÑÞ ÇáÃæÓØ ÇáÕÇÏÑÉ íæã 31 ÃæÊ 2002 )
Visas pour les USA : Plus de délais lors du traitement des demandes Les demandeurs de visas à destination des USA doivent allonger la période entre le dépôt de la demande et la date du voyage afin de permettre au service consulaire de procéder aux vérifications. L’ambassade a indiqué dans un communiqué que depuis les évènements du 11 septembre les demandes de visa subissent plus que jamais un examen détaillé. (Assabah du 31 aout 2002, d’après le portail Babelweb)
Le retour de la droite donne lieu à un vaste remaniement diplomatique
AFP, le 29.08.2002 à 15h24
PARIS, 29 août (AFP) – Un vaste remaniement diplomatique, tant à l’étranger qu’à Paris est en cours depuis plusieurs semaines, à la faveur de la victoire de la droite aux élections présidentielle et législatives, qui a mis fin à cinq ans de gouvernement de gauche.
Depuis l’été une trentaine d’ambassadeurs et de conseillers diplomatiques ont été désignés ou devraient l’être prochainement, a-t-on confirmé jeudi de sources diplomatiques à Paris où se tient depuis mardi une conférence des ambassadeurs de France. Dernier en date, l’actuel ambassadeur de France en Suisse, Michel de Bonnecorse (62 ans), a été choisi pour diriger la cellule africaine de la présidence française, en remplacement de Michel Dupuch. Ambassadeur pendant sept ans à Rabat, M. de Bonnecorse –qui a également été ambassadeur à Nairobi –partage la même passion pour l’Afrique que l’actuel chef de la diplomatie française Dominique de Villepin. Toujours à l’Elysée, Maurice Gourdault Montagne (ambassadeur à Tokyo) doit remplacer Jean-Marc Rochereau de la Sablière en tant que « sherpa » et conseiller diplomatique à la présidence. Parmi les grandes ambassades qui changent de titulaire: Jean-David Levitte, représentant permanent de la France au Conseil de sécurité de l’ONU doit prendre ses fonctions d’ambassadeur à Washington. Olivier Schrameck, ancien directeur de cabinet de l’ex-Premier ministre socialiste Lionel Jospin, est lui attendu à Madrid. Gérard Errera, qui était directeur des affaires politiques au quai d’Orsay (où il est remplacé par Stanislas de Laboulaye jusque-là en poste à Madagascar) doit être nommé à Londres. De son côté, Daniel Bernard quitte Londres pour Alger. Ex-directeur de cabinet d’Hubert Védrine, prédécesseur de M. de Villepin, Pierre Sellal a déjà rejoint son poste à Bruxelles à la tête de la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne (UE). Il a été remplacé à Paris par Pierre Vimont dans le cadre d’un échange de postes puisqu’il occupait jusqu’à son retour à Paris les fonctions de Représentant permanent de la France auprès de l’UE. Actuellement ambassadeur à New Delhi, Bernard de Montferrand doit partir à Tokyo. Au quai d’Orsay, Hubert Colin de Verdière (ancien ambassadeur à Moscou notamment) devient secrétaire général du ministère, à la place de Loïc Hennequine qui doit partir comme ambassadeur à Rome. Les directions politiques du ministère changent aussi de titulaires: Bernard Emié (44 ans), ambassadeur à Amman, prend la direction de l’Afrique du nord – Moyen Orient, en remplacement d’Yves Aubin de la Messuzière appelé à Tunis. Thierry Dana prend la direction Asie, et Pierre Menat la direction Europe. Ancien chef de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et fin connaisseur du monde arabe et du Moyen-Orient, Jean-Claude Cousseran doit être nommé au Caire. AFP |
Affaire du Suédois d’origine tunisienne soupçonné d’avoir voulu détourner un avion :Suite
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Swedish prosecutor says suspect planned hijack Reuters, le 02.09.2002 à 14h28
By Elinor Schang VASTERAS, Sweden, Sept 2 (Reuters) – A Swedish man of Tunisian origin caught boarding a plane with a gun in his hand luggage planned to hijack the aircraft, police and prosecutors said on Monday. Intelligence sources have said the suspect planned to hijack the London-bound Ryanair plane on Thursday and crash it into a U.S. embassy in Europe, but this was denied by a top security police official. « This is a very, very serious crime and very unusual in Sweden, » police spokesman Ulf Palm told reporters. « Off hand, I can’t think of a similar incident in Sweden. » Swedish prosecutors, who want the court to remand Swedish citizen Kerim Sadok Chatty in custody while they pursue their investigation, said he was accused of « planning a hijack », « aviation sabotage », weapons offences and « serious crime ». Adding the words « serious crime » to the prosecutor’s request to detain Chatty showed new evidence had emerged since he was seized, just days before the first anniversary of the September 11 attacks on the United States, Palm said. Palm said there were no other suspects. Chatty could face up to life imprisonment if found guilty of attempted hijacking. Sweden has had its share of attacks by extremist groups in the past, including the 1975 attack on the West German embassy, the hijacking of an SAS plane in Sweden in 1972, and the hijackings of four other planes to Sweden since then. The 1986 murder of Prime Minister Olof Palme has never been cleared up. DENIES HIJACKING PLAN Chatty’s lawyer said his client admitted possessing a gun but denied any involvement in terrorism or hijacking. « I don’t know what they have as the basis for this, » Nils Uggla told Reuters, commenting on the charges. « My client will deny this. He is denying everything except the weapons crime. » But Uggla complained that police and prosecutors were not giving him details of what exactly Chatty is suspected of. « This is the first time in 20 years as a lawyer that I have not received any information, » he said. Chatty was held as he was boarding the Ryanair flight from Vasteras, a small town near Stockholm, to London when a routine luggage check found a gun in his toilet bag. The court in Vasteras, 100 km (60 miles) west of Stockholm, which is better known as the Swedish headquarters of Swiss-Swedish electrical engineering group ABB, will hear the prosecution request at 4 p.m. (1400 GMT). It is expected to decide whether to hold Chatty by late afternoon. A news conference is expected in the early evening. The town’s police headquarters and court have been besieged by reporters and television crews from all over the world, reflecting the intense media interest generated by the case. The case is being handled by Sweden’s International Prosecutors Office, and the government briefed opposition parties on it on Saturday, reflecting the gravity of the case. The submission to the court from Chief Prosecutor Thomas Haggstrom said prosecutors wanted Chatty detained because there was a risk he would try to evade justice, destroy evidence and continue his criminal activities. The prosecutor’s document was read out to journalists in a Vasteras court building and a copy was obtained by Reuters. The court must announce its decision by midnight (2200 GMT) and formal charges will follow later if a case is made. However, Margareta Linderoth, in charge of counter-terrorism at Sweden’s Sapo security police, said Chatty was known to have taken flying lessons in the United States, although he failed to complete his course. Several of the hijackers suspected of carrying out the September 11 attacks learned to fly at U.S. aviation schools. A Sapo source who echoed the allegations of a plan to crash a plane into a U.S. embassy, told Reuters this suspicion was partly based on information on Chatty received from other countries’ security services. Western governments are tightening security ahead of the anniversary of the September 11 attacks, blamed by the United States on Osama bin Laden’s al Qaeda network. One Sapo source said the government had instructed the agency to play down the incident, which comes at a delicate time for Sweden, two weeks before an election on September 15. « It’s a very sensitive situation obviously…All the parties want to keep a lid on it, in every respect, » said Bo Bjurulf, professor of political science at Lund University. « They don’t want the focus on this in the election. » In the United States, an FBI agent visited the flying school in South Carolina where Chatty took lessons from 1996 to 1997. AL QAEDA LINKS UNLIKELY Sapo sources told Reuters agents from British secret services the U.S. CIA intelligence agency were helping with the probe. Linderoth denied this too, but Palm said police were working with foreign authorities. Swedish investigators did not believe Chatty or any possible accomplices were connected to al Qaeda, the sources said. Instead they believe a copycat attack was being planned. Chatty has a series of previous convictions for theft, assault and petty offences, including an attack on a U.S. embassy Marine guard in Stockholm in 1999. But Swedish papers quoted Chatty’s friends as saying he had discovered religion recently and studied Islam, visiting Saudi Arabia. Police sources said this had brought him to the attention of Sapo, who questioned him after September 11. The handling of the case is a boost to the reputation of Swedish police, who have been subjected to ridicule for their failure to solve the Palme case and other security lapses. REUTERS
Détournement- La police parle d’un crime sans précédent en Suède REUTERS, le 02.09.2002 à 13h23
VASTERAS, Suède, 2 septembre (Reuters) – Les éléments à charge réunis contre un Suédois d’origine tunisienne arrêté en Suède pour avoir tenté de détourner un avion lèvent le voile sur un crime d’une gravité sans précédent dans ce pays, a annoncé lundi la police suédoise. « Il s’agit d’un crime très, très grave et très inhabituel en Suède », a déclaré le porte-parole de la police, Ulf Palm, sans donner plus de précisions. « A première vue, je n’ai pas souvenir d’un incident similaire en Suède. » Kerim Sadok Chatty, un Suédois de 29 ans, a été arrêté jeudi à Vasteras, à l’ouest de Stockholm, alors qu’il s’apprêtait à monter dans un avion pour Londres avec un revolver dans son bagage à main. Le procureur suédois Thomas Haggerston a demandé lundi un maintien en détention du suspect jusqu’à ce que la justice ait finalisé les chefs d’inculpation susceptibles d’être retenus contre lui. Dans sa requête, le procureur a expliqué que Chatty était accusé d’un « crime grave » ainsi que d’avoir tenté de détourner un avion, entre autres. Palm a expliqué que l’ajout de la mention « crime grave » à la liste des accusations signifiait que de nouveaux éléments à charge avaient révélé que l’affaire était plus sérieuse que la justice ne l’avait pensé initialement. REUTERS
L’accusation demande l’incarcération du pirate de l’air présumé AFP, le 02.09.2002 à 11h00 VAESTERAAS (Suède), 2 sept (AFP) – Un Suédois arrêté la semaine dernière à l’aéroport de Vaesteraas (est) en possession d’un pistolet alors qu’il s’apprêtait à embarquer sur un vol à destination de Londres a été officiellement accusé lundi d’avoir voulu détourner l’avion, a-t-on indiqué de source judiciaire. Le procureur Thomas Haeggstroem a déposé son dossier d’accusation lundi matin devant le tribunal de Vaesteraas (120 km au nord-ouest de Stockholm). Il a demandé l’incarcération de Kerim Chatty, 29 ans, pour « préparation de détournement d’avion, de sabotage de trafic aérien ou de sabotage d’aéroport ». Accessoirement, l’accusation a demandé sa mise sous écrou pour « infraction à la législation sur les armes ». Le tribunal devait statuer dans la journée et sa décision rendue publique vers 13H00 GMT. Si le tribunal accède à la demande du procureur, celui-ci dispose de deux semaines pour inculper le suspect, faute de quoi il sera relâché. Kerim Chatty, né en Suède de père tunisien et de mère suédoise, avait été interpellé avec un pistolet chargé jeudi dernier par les services de sécurité de l’aéroport de Vaesteraas. Il allait embarquer sur un vol de la compagnie Ryanair à destination de Birmingham (Grande-Bretagne), via l’aéroport de Stansted (Essex, est de l’Angleterre). Il devait se rendre à un congrès islamique salafiste à Birmingham. L’identité du suspect a été confirmée lundi matin à l’AFP par le tribunal. Kerim Chatty a été condamné à plusieurs reprises pour des délits mineurs et des violences sur un Marine en poste à l’ambassade des Etats-Unis à Stockholm. Selon son avocat, Nils Uggla, le suspect lui aurait dit ne « jamais avoir eu l’intention de détourner l’avion ». L’avocat a par ailleurs affirmé dimanche à l’AFP que la police ne lui avait pas fourni les « preuves concrètes ou une information précise » sur les charges retenues contre son client. La sûreté suédoise (Saekerhets Polisen) a démenti avoir eu des informations selon lesquelles Kerim Chatty avait eu l’intention de faire écraser l’avion sur une ambassade américaine en Europe. Elle a en revanche confirmé que le suspect avait suivi des cours de pilotage aux Etats-Unis à la fin des années 1990 sans achever sa formation. Une information également confirmée de source américaine. « Oui, il a bien été inscrit en septembre 1996 ici, mais nous avons mis fin à ses cours au début de 1997 en raison de son incompétence », a déclaré à l’AFP Jay Lamb, chef pilote adjoint de l’école North American Institute of Aviation, à Conway (Caroline du Sud), joint par téléphone. Les principaux membres des commandos suicide auteurs des attentats du 11 septembre aux Etats-Unis avaient suivi une formation poussée de pilotage dans des écoles d’aviation aux Etats-Unis, entre 1999 et 2001. Scotland Yard a confirmé que les forces de sécurité britanniques étaient impliquées dans l’enquête. Une source proche du dossier au sein de la sûreté suédoise avait écarté vendredi la thèse d’un lien avec un réseau terroriste, privilégiant la piste d’un acte isolé. « Nous ne voyons rien qui suggère qu’il soit lié à une organisation (…), au contraire beaucoup de choses portent à croire qu’il s’agit d’une personne mentalement dérangée », avait déclaré ce fonctionnaire de la « Saepo » sous couvert d’anonymat. AFP
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ãÍÇãí ÇáÊæäÓí ÇáãÚÊÞá Ýí ÇáÓæíÏ : ãæßáí ÃÚØì ãÈÑÑðÇ ãÞäÚðÇ áÍãáå ãÓÏÓðÇ ÈÞáã: ÞÇÓã ÍãÇÏí ÃßÏ ÇáãÍÇãí ÇáÓæíÏí äíáÓ ÃæÛáÇ Çáãæßá ááÏÝÇÚ Úä ÇáÊæäÓí ÇáÇÕá ßÑíã ÔØí ÇáãÊåã ÈÇáÊÎØíØ áÎØÝ ØÇÆÑÉ (ÑÇíÇäíÑ) Ýí ÑÍáÊåÇ ÇáÎãíÓ ÇáãÇÖí ãä ãÏíäÉ ÝÓÊÑæÓ ÇáÓæíÏíÉ Åáì áäÏä, Ãä ãæßáå (ÃÞÑ ÈÃä ÇáãÓÏÓ ÇáÐí æÌÏ Ýí ÔäØÊå ÊÇÈÚ áå æáßäå äÝì ßá ÇáÇÊåÇãÇÊ ÖÏå ÈÇáÊÍÖíÑ áÎØÝ ÇáØÇÆÑÉ). æÃæÖÍ ÇáãÍÇãí Ýí ÍÏíË Åáì (ÇáÍíÇÉ) Ãäå (áÇ ÊæÌÏ ÅËÈÇÊÇÊ ÊÏíä ãæßáí ÈÇáÊÍÖíÑ áÚãáíÉ ÇáÎØÝ), æÑÌÍ Ãä ÊÓÞØ åÐå ÇáÊåãÉ Úä ÇáÔØí, áÊÍá ãÍáåÇ ÊåãÉ ÍíÇÒÉ ÓáÇÍ ÍÑÈí ÇáÊí ÊÑÇæÍ ÚÞæÈÊåÇ Èíä ÓÊÉ ÃÔåÑ æÓÊ ÓäæÇÊ, ÚáãðÇ Ãäå ÊæÞÚ Ãä ÊÕá ÇáÚÞæÈÉ áãæßáå Åáì ËãÇäíÉ ÃÔåÑ. æÞÇá ÇáãÍÇãí Åäå ÓÈÞ æÃä ÏÇÝÚ Úä ãæßáå Ýí ÞÖÇíÇ ÃÎÑì, ãÔíÑðÇ Åáì Ãä (ßá ÞÖÇíÇ ÇáÇÌÑÇã ÇáÊí ßÊÈ Úä ÚáÇÞÊå ÈåÇ ÊÚæÏ Åáì Òãä ÈÚíÏ, Ýãæßáí ÊÛíÑ Ýí ÇáÓäæÇÊ ÇáÎãÓ ÇáÇÎíÑÉ, æáã íÞÏã Úáì Ãí Úãá ÛíÑ ÞÇäæäí æßá ÇáÐí ÊßÊÈå ÇáÕÍÝ ÇáãÍáíÉ æÇáÏæáíÉ Úä Ãäå ßÇäíÎØØ áÕÏã ÇáØÇÆÑÉ ÈÅÍÏì ÇáÓÝÇÑÇÊ ÇáÇãíÑßíÉ Ýí ÃæÑæÈÇ áÇ ÕÏÞíÉ áåÇ). æÃæÖÍ ÇáãÍÇãí Ýí ÍÏíËå Åáì (ÇáÍíÇÉ) Ãä (ãæßáí Ýí ÍÇá äÝÓíÉ ÕÚÈÉ ááÛÇíÉ, Ðáß Ãäå íÔÚÑ ÈÇáÐäÈ áÃä ÇáÇÔÇÚÇÊ ÊÓÈÈÊ ÈÇáÇÐì áÚÇÆáÊå æáãÌãæÚÉ ÇáÔÈÇä ÇáÐíä ßÇäæÇ ãÊæÌåíä Úáì ÇáØÇÆÑÉ äÝÓåÇ Åáì ÇáãÄÊãÑ ÇáÇÓáÇãí Ýí áäÏä). æÃßÏ ÇáãÍÇãí Ãä ãæßáå (íÔÚÑ ÈÃä ÇáåÌãÉ ÇáÇÚáÇãíÉ ÖÏå ÚäÕÑíÉ) Úáì ÑÛã Ãäå ãæáæÏ Ýí ÇáÓæíÏ áÇã ÓæíÏíÉ æÃÈ ÊæäÓí). æÞÇá Åäå íÚÊÞÏ Ãä ãÇ íÞæáå ãæßáå (ÕÍíÍðÇ ÎÕæÕðÇ Ãäå ÃÚØì ÓÈÈðÇ ãÞäÚðÇ áæÌæÏ ÇáãÓÏÓ Ýí ÔäØÊå, áßääí áÇ ÃÃÓÊØíÚ Þæá ÇáÓÈÈ, ÈÓÈÈ ÓÑíÉ ÇáÊÍÞíÞÇÊ). æäÔÑÊ ÕÍíÝÉ (ãÇíá Ãæä ÕÇäÏí) ÇáÈÑíØÇäíÉ ÃãÓ, Ãä ÇáÔØí ÍÕá Úáì ÏæÑÉ Ýí ÞíÇÏÉ ÇáØÇÆÑÇÊ Ýí ãÚåÏ ßæäæÇí (æáÇíÉ ÓÇæË ßÇÑæáíäÇ) ßáÝÊå 30 ÃáÝ ÏæáÇÑ, æÇäÊÞá áÇÍÞðÇ Åáì ãÚåÏ Ýí ÃæÔíÇä Åíá ÈíÊÔ Ýí ÇáæáÇíÉ äÝÓåÇ ÍíË ÍÕá Úáì ÓÇÚÇÊ ÅÖÇÝíÉ. æÞÇá ãÏÑÓ ÇáØíÑÇä Ýí ãÚåÏ ÃæÔíÇä Åíá ÈíÊÔ ÈíÊÑ äÇÛí ááÕÍíÝÉ, Åäå ÍÇæá ÇáÇÊÕÇá ÈÔØí ãÑÇÊ ÚÏÉ áßí íÑÓá áå ÔåÇÏÉ ÇáÞíÇÏÉ áßä ÇáÇÎíÑ áã íÓÊÌÈ áÇÊÕÇáÇÊå. æÃÔÇÑ ÇáãÏÑÈ Åáì Ãäå ÇÊÕá ÈÌåÇÒ (ÃÝ Èí Âí) æÃÈáÛå ÇáÇãÑ. æäÔÑÊ ÕÍÝ ÓæíÏíÉ Ãä ÔØí ßÇä Úáì ÕáÉ ÈãÍãÏ ÚØÇ, ÅáÇ Ãä æÇáÏå äÝì Ðáß æÞÇá Åä ÇÈäå (áÇ íÚÑÝ Ãí ÔÎÕ áå ÚáÇÞÉ ÈÇáÐí ÍÕá Ýí ÃãíÑßÇ, ßãÇ Ãäå æÕÝ ÇáÐíä åÇÌãæÇ ÇáÇåÏÇÝ ÇáÇãíÑßíÉ ÈÃäåã ãÌÇäíä). æÔÑÍ æÇáÏå Ãäå (áíÓ ÛÑíÈðÇ Ãä íãÇÑÓ ÇÈäí ÇáØÞæÓ ÇáÇÓáÇãíÉ Ýåæ ãÓáã ßãÇ Ãäå ÇÈÊÚÏ Úä ÇáÚäÝ ÚäÏãÇ ÈÏà íãÇÑÓ ÇáÇÓáÇã). æÃÔÇÑ æÇáÏå Ýí ÍÏíË Åáì ÕÍíÝÉ (ÕÇäÏí ÊÇíãÒ) Åáì Ãä ÇÈäå (áã íÓÊÎÏã Ðáß ÇáãÓÏÓ æáÇ ãÑÉ, æáßäå ßÇä íÍãáå ãÚå Ýí ÈÚÖ ÇáÇÍíÇä æÇÚÊÞÏ Ãäå äÓíå Ýí ÔäØÊå ÚäÏãÇ ßÇä ãÓÇÝÑðÇ Åáì áäÏä). æÃÚáäÊ ÇáÍßæãÉ ÇáÓæíÏíÉ Ãä æÒÇÑÉ ÇáÚÏá ÃÈáÛÊ ßá ÃÍÒÇÈ ÇáÈÑáãÇä ÈÞÖíÉ ßÑíã ÔØí æäÓÈÊ ÕÍíÝÉ (ÃßÓÈÑÓä) Åáì ãÕÇÏÑ ãØáÚÉ Úáì ÇáÞÖíÉ, Ãä ÔØí ÞÇá Ýí ÇáÊÍÞíÞ Åäå ßÇä íÍãá ÇáãÓÏÓ ãÚå (áÃäå íÔÚÑ Ãäå ãåÏÏ ÎÕæÕðÇ Ýí Êáß ÇáÏæáÉ ÇáÊí ßÇä ÓíÓÇÝÑ ÅáíåÇ), æÃäå áã íßä íÞÕÏ Ãä íÎØÝ ÇáØÇÆÑÉ áÃäå áæ ÃÑÇÏ Ðáß áãÇ ßÇä ÍÇæá ÊåÑíÈ ãÓÏÓ Ýí ÍÞíÈÉ Èá ßÇä ÎØØ áÐáß ÈØÑíÞÉ ãÍÊÑÝÉ ÃßËÑ). (äÞáÇ Úä ÕÍíÝÉ ÇáÍíÇÉ ÇáÕÇÏÑÉ íæã 2/9/2002 ) ÇáÓæíÏ ÊÄßÏ ÊÚÇæäåÇ ãÚ ÍßæãÇÊ «ÃÌäÈíÉ» ÈÔÃä ÇáÊæäÓí ÇáãÚÊÞá.. æãÍÇãíå íäÝí Ãä ãæßáå ÎØØ áÎØÝ ØÇÆÑÉ
ÇÓÊæßåæáã Ü áäÏä: «ÇáÔÑÞ ÇáÃæÓØ» ßæäæÇí (ÓÇæË ßÇÑæáÇíäÇ): ÓÇÑÉ ßíÑÔÇæ * ÃßÏÊ ÇáÓáØÇÊ ÇáÃãäíÉ ÇáÓæíÏíÉ ÇãÓ ÇäåÇ Úáì ÇÊÕÇá ÈäÙíÑÇÊ áåÇ «ÃÌäÈíÉ»¡ ÈÎÕæÕ ÇáÓæíÏí ÇáÊæäÓí ÇáÇÕá ÇáÐí ÇÚÊÞá æÈÍæÒÊå ãÓÏÓ íæã ÇáÎãíÓ ÇáãÇÖí Ííä ßÇä íäæí ÇÓÊÞáÇá ØÇÆÑÉ ãÊÌåÉ Çáì áäÏä. æßÇä ßÑíã ÇáÔØí (29 ÓäÉ) ÇÚÊÞá íæã ÇáÎãíÓ ÇáãÇÖí ÇËÑ ÇáÚËæÑ Úáì ãÓÏÓ Ýí ÇãÊÚÊå ÈãØÇÑ ÝÇÓÊíÑÇÓ ÇáÓæíÏí (ÛÑÈ ÇÓÊæßåæáã) Ííä ßÇä íäæí ÇáÊæÌå Çáì ãÏíäÉ ÈÑãäÛåÇã ÇáÈÑíØÇäíÉ áÍÖæÑ ãÄÊãÑ ÇÕæáí ÝíåÇ. æÞÇá ÇáãÊÍÏË ÈÇÓã ÇáÔÑØÉ ÇáÓæíÏíÉ ÇæáÝ ÈÇáã Çä ÇáãÍÞÞíä ÇÌÑæÇ ÇÊÕÇáÇÊ ãÚ «ÓáØÇÊ ÃÌäÈíÉ». ÅáÇ Ãäå ÑÝÖ ÇáßÔÝ ãÇ ÇÐÇ ßÇä ÇáÇãÑ íÊÚáÞ ÈÓáØÇÊ ÊæäÓ¡ ÇáÈáÏ ÇáÃÕáí ááãÔÊÈå Ýíå¡ Ãæ ÈÓáØÇÊ ÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ¡ ÇáÈáÏ ÇáÐí ÊáÞì Ýíå ÏÑæÓÇð ÛíÑ ãßÊãáÉ Ýí ÇáØíÑÇä. æÞÇá ÈÇáã «ÇääÇ äÃãá Çä äßÔÝ Úä ãÒíÏ ãä ÇáãÚáæãÇÊ ÇáÇÓÈæÚ ÇáãÞÈá. ÇáÊÍÞíÞÇÊ ÍÇáíÇð Ýí ãÓÊæì ãÔÍæä». æÇæÖÍ ÇáäÇØÞ ÈÇÓã ÇáÔÑØÉ Çä ÇáÇÏÚÇÁ ÇáÐí íÊæáì ÞÖíÉ ÇáãÔÊÈå Ýíå íÍÖÑ áÌáÓÉ ÇáÇÓÊãÇÚ ÇáãÞÑÑÉ Çáíæã ÇáÇËäíä ÈåÏÝ äÙÑ ÇáãÍßãÉ Ýí ÊæÌíå Êåã Çáíå ÈÔßá ÑÓãí Çæ ãæÇÕáÉ ÇáÊÍÞíÞÇÊ ãÚå. áßä ÇáäÇØÞ ÇÖÇÝ «åäÇß ÇÔíÇÁ ßËíÑÉ íÊÚíä ÚáíäÇ ÇáÞíÇã ÈåÇ¡ æáÇ äÑíÏ Çä íÝÑÌ Úäå íæã ÇáÇËäíä». æÝí ÍÇá ÅÏÇäÊå¡ ÝÇä ÇáãÔÊÈå Ýíå íæÇÌå ÍßãÇ ÈÇáÓÌä íÊÑÇæÍ Èíä ÇÑÈÚ ÓäæÇÊ æÇáÓÌä ãÏì ÇáÍíÇÉ. æßÇäÊ æßÇáÉ «ÑæíÊÑÒ» äÞáÊ Çæá ãä ÇãÓ Úä ãÕÇÏÑ Ýí ÇáÇÓÊÎÈÇÑÇÊ ÇáÓæíÏíÉ ÞæáåÇ Çä ÇáÑÌá¡ ßÇä íÑíÏ ÎØÝ ÇáØÇÆÑÉ ÇáÊÇÈÚÉ áÔÑßÉ «ÑíÇä ÇíÑ» æÇÓÊÎÏÇãåÇ Ýí åÌæã ÖÏ ÓÝÇÑÉ ÇãíÑßíÉ Ýí ÇæÑæÈÇ¡ æÇä ÇáÓáØÇÊ ÈÕÏÏ ÇáÈÍË Úä 4 ÑÌÇá Èíäåã ÎÈíÑ ãÊÝÌÑÇÊ ßÇäæÇ íÏÈÑæä ãÚå ÇáÎØÉ. ÅáÇ Ãä ãÇÑÛÇÑíÊÇ áíäÏÑæË¡ ãÏíÑÉ ÞÓã ãßÇÝÍÉ ÇáÇÑåÇÈ ÈÇáÔÑØÉ ÇáÓæíÏíÉ¡ äÝÊ Ýí æÞÊ áÇÍÞ ÕÍÉ åÐå ÇáÇäÈÇÁ¡ æÞÇáÊ ÅäåÇ «ÎÇØÆÉ æÃÝäÏåÇ ßáíÇð. æáÓäÇ ÈÕÏÏ ÇáÈÍË Úä ÇÑÈÚÉ ÑÌÇá». ßãÇ äÝì ãÍÇãí ÇáãÔÊÈå Ýíå ÇãÓ Çä íßæä ãæßáå ÎØØ áÎØÝ ØÇÆÑÉ Çæ Ôä Úãá ÅÑåÇÈí. æÞÇá ÇáãÍÇãí äíáÒ ÇæÛáÇ áÔÈßÉ «ÓßÇí äíæÒ» ÇáÊáÝÒíæäíÉ ÇáÈÑíØÇäíÉ Çä ãæßáå íäÝí «ÕáÊå ÈÃí ãÍÇæáÉ ááÎØÝ Çæ ÇáÇÑåÇÈ¡ æÃÞÑ ÈÃäå ßÇä íÍãá ãÓÏÓÇ». æáãÇ ÓÆá ÇáãÍÇãí ÚãÇ ÇÝíÏ ÈÃä ÇáãÔÊÈå Ýíå ßÇä íäæí ÎØÝ ÇáØÇÆÑÉ æÇáåÌæã ÈåÇ Úáì ÓÝÇÑÉ ÇãíÑßíÉ¡ ÞÇá «áã ÇÓãÚ ÔíÆÇ ßåÐÇ ãä ÇáÔÑØÉ ÇáÓæíÏíÉ Çæ ÇáÇÏÚÇÁ. ÇÚÊÞÏ ÇäåÇ ãÌÑÏ ÊßåäÇÊ». Ëã ÓÆá ÇáãÍÇãí Úä ÏÇÝÚ ãæßáå æÑÇÁ Íãá ÇáãÓÏÓ æåæ íÓÊÞá ÇáØÇÆÑÉ¡ ÝÞÇá Çä ÇáÞÇäæä íãäÚå ãä ßÔÝ åÐå ÇáãÚáæãÇÊ. æÇßÏ ÇæÛáÇ Çä ãæßáå «íÚÇÑÖ ßËíÑÇð ÇáÚäÝ»¡ ãÖíÝÇð Çäå Êã ÇáÊÑßíÒ Úáíå ÈÛíÑ ÚÏá ÈÓÈÈ ÏíÇäÊå æßÐáß ÈÓÈÈ Çä ÇáÍÇÏËÉ ÌÇÁÊ ÔÈå ãÊÒÇãäÉ ãÚ ÇáÐßÑì ÇáÓäæíÉ ÇáÇæáì áÇÚÊÏÇÁÇÊ 11 ÓÈÊãÈÑ (Çíáæá) ÇáãÇÖí Ýí ÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ. æÊÇÈÚ ÇæÛáÇ «Åäå ãÓáã¡ æßÇä íÑíÏ ÇáÓÝÑ æãÚå ãÓÏÓ æÇáÇãÑ ÞÑíÈ ãä 11 ÓÈÊãÈÑ¡ æÐáß ÌÚá ÇáäÇÓ íÞÝÒæä Çáì ÇÓÊäÊÇÌÇÊ ÓÑíÚÉ». æßÇä ÇáÔØí æÇÍÏÇð ãä 20 ÔÎÕÇð ßÇäæÇ Úáì ãÊä ØÇÆÑÉ «ÑíÇä ÇíÑ» ÇáãÊÌåÉ Çáì áäÏä ÈåÏÝ ÍÖæÑ ÇáãÄÊãÑ ÇáÓäæí ÇáÐí ÊäÙãå «ÇáãßÊÈÉ ÇáÓáÝíÉ». æÞÏ ÇÚÊÞá ÇáÚÔÑæä Ëã ÇÝÑÌ Úäåã ÕÈÇÍ Çæá ãä ÇãÓ. æÞÇá ÇæÛáÇ Çä ãæßáå «íÊÃÓÝ ÈÚãÞ áãÇ ÓÈÈå ááÂÎÑíä ÇáÐíä ßÇäæÇ ãÓÇÝÑíä ãÚå». æãä ÌÇäÈåã äÝì ãäÙãæ ÇáãÄÊãÑ ÇáÓäæí ÇáËÇáË ááÍÑßÉ ÇáÓáÝíÉ ÇáÐí ßÇä ÇáÔØí íÚÊÒã ÇáãÔÇÑßÉ Ýíå ãÚÑÝÊåã ÈÇáãÔÊÈå Ýíå. ßãÇ ÇßÏæÇ Ýí ÈíÇä Ãä «ãÈÇÏÆ ÇáÇÓáÇã ÊÍÑã ÇíÐÇÁ ÇáãÏäííä ÇáÇÈÑíÇÁ». æßÇä ÇáÔØí ÞÏ ÊÇÈÚ ÏÑæÓÇ Ýí ÇáØíÑÇä Ýí ãÏíäÉ ßæäæÇí ÈæáÇíÉ ÓÇæË ßÇÑæáÇíäÇ Èíä ÓÈÊãÈÑ (Çíáæá) 1996 æÇÈÑíá (äíÓÇä) 1997¡ ÅáÇ Ãäå áã íÓÊßãá åÐÇ ÇáÊÏÑíÈ ÈÓÈÈ ÚÏã ãæÇÙÈÊå. æÞÇá ãÓÄæá ÈãÏÑÓÉ ÇáØíÑÇä Ýí ßæäæÇí Åä ÚäÇÕÑ ãä ãßÊÈ ÇáãÈÇÍË ÇáÝíÏÑÇáí (ÇÝ. Èí. Âí) ÒÇÑæÇ ÇáãÏÑÓÉ Çæá ãä ÇãÓ. æÇæÖÍ ÕäÏÇí Çä ÇáÔØí ÇÌÊÇÒ ÇãÊÍÇä ÇáÏÎæá ááãÏÑÓÉ Ýí ÓÈÊãÈÑ 1996¡ «áßä ÈÚÏ ÇÔåÑ¡ Êã ÇíÞÇÝå Úä ÇáÈÑäÇãÌ ÈÓÈÈ ÚÏã ÈÐáå ãÌåæÏÇð ßÇÝíÇð». æÇÖÇÝ Çä ÇáÔØí ÑÓÈ Ýí ÏÑæÓå ÈÇáãÏÑÓÉ¡ áÃäå «áã íßä ØÇáÈÇð ÌíÏÇð¡ ÝÊÑßäÇå íÐåÈ». æÇßÏ ÕäÏÇí Çä ÇáÔØí ÊÏÑÈ Úáì ÇÓÊÎÏÇã 152 ØÇÆÑÉ ÕÛíÑÉ ãä ØÑÇÒ «ÓíÓäÇ»¡ Ëã áÇÍÞÇð Úáì 172 ØÇÆÑÉ ÇÎÑì ãä äÝÓ ÇáØÑÇÒ¡ ÅÖÇÝÉ Çáì ÊÞäíÇÊ ÃÎÑì. æÞÇáÊ ÕÍíÝÉ «ÇÝÊæäÈáÇÏíÊ» ÇáÓæíÏíÉ ÇãÓ Çä ÇáÔØí ÓÇÝÑ ßÐáß Çáì ÝáæÑíÏÇ æßÇä íÑíÏ ÇáÇáÊÍÇÞ ÈãÏÑÓÉ ØíÑÇä ÇáÇ Çäå ÝÔá «ÈÓÈÈ ÑÞÈÊå». æßÇäÊ ÊÃÔíÑÉ ÇáÔØí ÎÇÕÉ ÈÇáÏÑÇÓÉ¡ æÈÇáÊÇáí ÝÇäå ßÇä íÊÚíä Úáíå ãÛÇÏÑÉ ÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ ÍÓÈãÇ ÐßÑ ÇáãÓÄæá ÈãÏÑÓÉ ÇáØíÑÇä Ýí ßæäæÇí. æäÞá Úä æÇáÏ ÇáÔØí¡ ÕÇÏÞ¡ Çä ÇÈäå ÈÏà íÊÍæá Çáì ÇáÑÇÏíßÇáíÉ ÍíäãÇ ÇáÊÞì ÈãÌãæÚÉ ãä ÇáÇÕæáííä Ýí ãÏÑÓÉ ÇáØíÑÇä ÈÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ. æÍÊì ãÍÇãíå ÇæÛáÇ ÞÇá Çä ãæßáå ÈÏà ÇåÊãÇãå ÈÇáÇÓáÇã ÞÈá 3 Çæ 4 ÓäæÇÊ ÈÚÏ Çä ÍÖÑ ãÏÑÓÉ ÇáØíÑÇä. ÇãÇ æÇáÏÊå¡ ÇáÓæíÏíÉ ÛÇäíáÇ¡ ÝÞÇáÊ «Åääí áÇ ÃÓÊØíÚ Ýåã ÓÈÈ ÍíÇÒÊå áÐáß ÇáãÓÏÓ. ÇÚÑÝ Çä ÇáÃãÑ ßÇä ÎØÃ. áã íßä ÇÈÏÇð áíÎÊØÝ Êáß ÇáØÇÆÑÉ». * ÎÏãÉ «äíæíæÑß ÊÇíãÒ» – ÎÇÕ ÈÜ «ÇáÔÑÞ ÇáÃæÓØ» (äÞáÇ Úä ÕÍíÝÉ ÇáÔÑÞ ÇáÃæÓØ ÇáÕÇÏÑÉ íæã 1/9/2002 )
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Ýíáã ãÕÑí íËíÑ ÇäÊÞÇÏÇÊ æÇÓÚÉ ÈÓÈÈ ÑÇÞÕÉ ÊæäÓíÉ
ÊæäÓ: ÇáÓíäãÇÆí ÇáäæÑí ÈæÒíÏ íÓÊÞØÈ ÇáÃÖæÇÁ ãä ÌÏíÏ |
ÊæäÓ – ÎÏãÉ ÞÏÓ ÈÑÓ
(ãÍãÏ ÝæÑÇÊí) áÇ ÊÒÇá ÊÃËíÑÇÊ ÇáÃÒãÉ, ÇáÊí ÎáÞåÇ Ýíáã « ÇááãÈí », æåæ Ýíáã ãÕÑí, ÃäÊÌ ÍÏíËÇ, æáÞí ÅÞÈÇáÇ æÇÓÚÇ Ýí ÞÇÚÇÊ ÇáÓíäãÇ ÇáãÕÑíÉ, Ýí ÇáÚáÇÞÇÊ ÇáãÕÑíÉ ÇáÊæäÓíÉ ÊÊÝÇÚá, æÊËíÑ ÇáãÒíÏ ãä ÇáÇÓÊíÇÁ Ýí ÇáÕÍÇÝÉ ÇáÊæäÓíÉ, ÅÐ ÇÚÊÈÑå ÇáäÞÇÏ æÇáÕÍÇÝíæä ÝíáãÇ åÇÈØÇ, æÇÊåãæå ÈÊÔæíå ÓãÚÉ ÇáãÌÊãÚ ÇáÊæäÓí, ÈÓÈÈ ÚÑÖå áÑÇÞÕÉ ÊæäÓíÉ ÊãËá ÏæÑ ÏÇÚÑÉ, æÇÕÝíä ÅíÇå ÈÃäå ãä ÃÓÝø ÇáÃÝáÇã, ÇáÊí ÃäÊÌÊåÇ ÇáÓíäãÇ ÇáãÕÑíÉ Ýí ÇáÓäæÇÊ ÇáÃÎíÑÉ. æÇÚÊÈÑÊ ÕÍÝ ÊæäÓíÉ ÅÞÈÇá ÇáÌãåæÑ ÇáãÕÑí Úáì åÐÇ ÇáÝíáã ÏáíáÇ æÇÖÍÇ Úáì æÌæÏ ÃÒãÉ ÐæÞ ãÌÊãÚíÉ, æÍÇáÉ åÈæØ Ýí ÇáËÞÇÝÉ ÇáãÕÑíÉ. æÊÚÇÏá ßáãÉ « ÇááãÈí » ÈÇáÊæäÓí áÝÙÉ « ÇáÎáíÞÉ », æåæ ÇáÕÚáæß, Ãæ ÇáÔÇÈ ÇáÐí ÊáÞì « ÊÑÈíÉ ÔæÇÑÚ ». æíÕæÑ åÐÇ ÇáÔÑíØ, ÇáÐí ÃËÇÑ ÌÏáÇ æÇÓÚÇ, ÔÇÈÇ íÚÇäí ãä ÇáÈØÇáÉ, æÈÚÏ ãÌåæÏ ßÈíÑ íÈÐáå Ýí ÇáÈÍË Úä Úãá, íÚáãå ÃÍÏ ÇáÃÕÏÞÇÁ ÈÃä ÑÇÞÕÉ ÊæäÓíÉ ÊÈÍË Úä ÍÇÑÓ ÔÎÕí, ÝíÊÕá ÈåÇ æíÚãá ãÚåÇ. Ëã íæÑÏ ÇáÔÑíØ ÈÚÏ Ðáß ãÌãæÚÉ ãä ØáÇÈ ÇááÐøÉ íÊÑÏÏæä Úáì ÈíÊ ÇáÑÇÞÕÉ, Ýí ÇáæÞÊ ÇáÐí íäåãß Ýíå ÍÇÑÓåÇ Ýí ÔÑÈ ÇáÎãÑ. æÞÏ ÊÏÎáÊ ÇáÓÝÇÑÉ ÇáÊæäÓíÉ Ýí ãÕÑ ÈÞæøÉ áÊØáÈ ãä æÒÇÑÉ ÇáËÞÇÝÉ ÇáãÕÑíÉ ÍÐÝ ÈÚÖ ÇáãÔÇåÏ ãä ÇáÝíáã, æÎÇÕøÉ ßáãÉ « ÇáÊæäÓíÉ », ÇáÊí ÚÏøÊ ÅÓÇÁÉ Åáì ÇáÔÚÈ ÇáÊæäÓí. æáßä Úáã Ýí ãÇ ÈÚÏ Ãä ÇáããËáÉ ÇáÊí ÞÇãÊ ÈÏæÑ ÇáÑÇÞÕÉ Ýí ÇáÝíáã ÇáãËíÑ ááÌÏá, ßÇäÊ ããËáÉ ÊæäÓíÉ, æÃä ÒæÌÉ ãäÊÌ ÇáÝíáã ÊæäÓíÉ ÃíÖÇ. æÞÇá ÃÍÏ ÇáäÞÇÏ ÇáÊæäÓííä ÊÚáíÞÇ Úáì ÇáÊØæÑ ÇáÐí ÔåÏå ãæÖæÚ ÇáÝíáã ÇáãÕÑí « Åäå Ìãíá ÌÏÇ Ãä ÊÊÏÎá ÓÝÇÑÊäÇ Ýí ÇáÞÇåÑÉ áÍÐÝ ãÔÇåÏ ÊÓíÁ Åáì ÇáÔÚÈ ÇáÊæäÓí, æáßä áãÇÐÇ ÊÓßÊ ÇáÓáØÇÊ Úáì æÒÇÑÉ ÇáËÞÇÝÉ, ÇáÊí ÊÏÚã ÃÝáÇãÇ ÊæäÓíÉ ÊÎÊÒá ÇáãÌÊãÚ Ýí ÇáãáÇåí æÇáßÈÇÑíåÇÊ æÇáÚÞÏ ÇáÌäÓíÉ ». ãä ÌåÉ ÃÎÑì ÇÍÊá Ýíáã ÇáäæÑí ÈæÒíÏ ÇáÌÏíÏ « ÚÑÇíÓ ÇáØíä », ãÓÇÍÉ æÇÓÚÉ ãä ÇáÌÏá æÇáÇåÊãÇã. æÅÐÇ ßÇä åÐÇ ÇáÅäÊÇÌ ÇáÌÏíÏ ááãÎÑÌ ÊãíÒ ÈÑÄíÉ ÓíäãÇÆíÉ ÚÇáíÉ, æÊäÇæá ÅäÓÇäí ãÑåÝ áÞÖíÉ ÎÇÏãÇÊ ÇáÈíæÊ, Ãæ ÇáãÚíäÉ ÇáãäÒáíÉ, ãä ÎáÇá ãÊÇÈÚÉ ÞÕøÉ ÇáÎÇÏãÉ « ÑÈÍ », ÝÅä ÓÞØÇÊ ßËíÑÉ ÃÚÇÏÊ ááÃÐåÇä ÃÝáÇã ÇáäæÑí ÈæÒíÏ ÇáÓÇÈÞÉ, ãËá Ýíáãå ÇáÔåíÑ « ÑíÍ ÇáÓÏø », æÎÇÕÉ ßËÑÉ ãÔÇåÏ ÇáÚÑÇÁ, ÇáÊí æÕÝÊåÇ ãÐíÚÉ Ýí ÈÑäÇãÌ ÊáÝÒí ãÈÇÔÑ ÈÃäåÇ ãÔÇåÏ ãåíäÉ ááãÑÃÉ ÇáÊæäÓíÉ. Ýãä ÎáÇá ËáÇËÉ ÔÎÕíÇÊ åí ÚãÑÇä æÝÖøÉ æÑÈÍ, íÕæøÑ ÇáäæÑí ÈæÒíÏ ÎÏãÉ ÇáÈíæÊ, æÈÇáÊÍÏíÏ ÎÏãÉ ÇáÃØÝÇá ááÈíæÊ, æãÇ ÊÎáÞå ãä ÔÎÕíÇÊ ãÚÞÏøÉ æãÍÑæãÉ æãÏãøÑÉ, ÊäÊåí ÈÚãÑÇä æÃãËÇáå ããä ÊáÞæÇ Êáß ÇáÊÑÈíÉ, Åáì ÇáÖíÇÚ æÇáÇÑÊãÇÁ Èíä ÃÍÖÇä ÇáäÓÇÁ æÞÇÑæÑÉ ÇáÎãÑ. æíõÊåã ÇáãÎÑÌ ÇáäæÑí ÈæÒíÏ ÈÊÕæíÑ ÚÇáã ÇáäÓÇÁ ÈÕæÑÉ ãÈÇáÛ ÝíåÇ, æÈÊÑßíÒå Úáì ÇáÚÑÇÁ æÇáÌäÓ, æáßäå íÑÏø ÈÇáÞæá « ÃäÇ áÇ ÃÚÊÈÑ Ðáß ÇÊåÇãÇ, æáßäøå ÔÑÝ áí Ãä íÞÇá Úäí Ðáß, áÃä ÏæÑí åæ Ãä ÃÞÏøã ááÌãåæÑ ãÇ áÇ íÚÑÝå », ÈÍÓÈ Þæáå. æÚä ÓÈÈ ÇåÊãÇãå ÇáãÈÇáÛ Ýíå ÈÚÇáã ÇáäÓÇÁ, íÞæá ÇáãÎÑÌ ÇáäæÑí ÈæÒíÏ Åäå íÍÈ åÐÇ ÇáÚÇáã « áÃäå ãÑåÝ, æÝíå ÇáßËíÑ ãä ÇáÃÓÑÇÑ æÇáããäæÚÇÊ, æåæ ÃÞÑÈ Åáíø ãä ÚÇáã ÇáÑÌÇá ». æíÖíÝ ÞÇÆáÇ « ÑÈøãÇ ÃÝÓøÑ Ðáß ÈÃäøí ÚÔÊ ßËíÑÇ ãÚ ÃÎæÇÊí ÇáÈäÇÊ, æÃÍÈÈÊ ÚÇáãåä, ÇáÐí ßáøå ÍäÇä æãÔÇÚÑ ÌãíáÉ ». æÃÈÏì ÈÚÖ ÇáäÞÇÏ ÇÓÊíÇÁåã ãä Ýíáã « ÚÑÇÆÓ ÇáØíä », ÇáÐí íÚÑÖ ÇáÂä Ýí ãåÑÌÇä ãÏíäÉ ÇáÍãÇãÇÊ ÇáÏæáí (ÖæÇÍí ÊæäÓ ÇáÚÇÕãÉ), ÈÓÈÈ ÅÞÍÇãå ÈÚÖ ÇáãæÇÞÝ, ÇáÊí áã ÊÈÏ ÖÑæÑíÉ ÈÇáãÑøÉ Ýí ÓíÇÞ ÇáÝíáã, æåí ÃÞÑÈ Åáì ÇáÅÓÞÇØ, ãËá ãÔåÏ ÇÓÊãÇÚ « ÚãÑÇä » Åáì ÃÎÈÇÑ ÍÑßÉ ØÇáÈÇä ÇáÃÝÛÇäíÉ Ýí ÇáãÐíÇÚ, æåæ íÞæã ÈÃÚãÇá æÍÑßÇÊ áÇ ÚáÇÞÉ áåÇ ÈÚÇáã ÇáÓíÇÓÉ, æÃíÖÇ ÅÞÍÇã ÕæÊ íÊáæ ÇáÞÑÂä ÇáßÑíã Ýí æÖÚ íÍÊÓí Ýíå « ÚãÑÇä » ÇáÎãÑÉ, æÊÓÊÚÏ Ýíå « ÑÈÍ » ááÞíÇã ÈæÕáÇÊ ÑÞÕ ÔÑÞíÉ, æåí Ýí æÖÚ ÃÞÑÈ ãÇ Êßæä Ýíå Åáì ÇáÚÑÇÁ. æßÇä ÇáäæÑí ÈæÒíÏ, æåæ æÇÍÏ ãä ÃÈÑÒ ÇáãÎÑÌíä ÇáÊæäÓííä, ÞÏ ÃÎÑÌ ÚÏÏÇ ãä ÇáÃÝáÇã ÇáãËíÑÉ ááÌÏá. æíÊåã ÈÃäå ÑßÈ Ýí äåÇíÉ ÇáËãÇäíäíÇÊ æÈÏÇíÉ ÇáÊÓÚíäíÇÊ ãæÌÉ « ÇáÕåíäÉ » Ýí ÇáÅäÊÇÌ ÇáÓíäãÇÆí ÇáÊæäÓí. æßÇä ÈæÒíÏ íÍÑÕ Ýí ÃÝáÇãå Úáì ÇáÏÝÇÚ Úáì ÕæÑÉ ÇáíåæÏ Ýí ÇáÊÇÑíÎ ÇáÊæäÓí, Ýí Ííä íÚãÏ Åáì ÊÕæíÑ ãÚáãí ÇáÞÑÂä ÇáßÑíã æÇáãÊÏíäíä ÚãæãÇ Ýí ÃÔæå ÇáÕæÑ, æåæ ãÇ ÌÚá ÈÚÖ ÇáäÞÇÏ íÕÝæä ÃÝáÇãå ÈÃäåÇ ãÓíÓÉ ÌÏÇ, æãäÏÑÌÉ Ýí ÅØÇÑ ÇáÍãáÉ ÇáÑÓãíÉ Úáì ÊÌÝíÝ íäÇÈíÚ ÇáÊÏíä Ýí ÇáÓÇÍÉ ÇáÊæäÓíÉ.
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