15 avril 2007

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2518 du 15.04.2007

 archives : www.tunisnews.net


AISPP: Communiqué Kalima: L’avocat Abderraouf Ayadi agressé par la police à l’intérieur du palais de justice Kalima: Le CAT décide la recevabilité de la requête de Ali Ben Salem pour torture

Tunisien : Citoyens, Citoyennes…trafiquez…et vous serez décorés: Légitimation du trafic en Tunisie Le Temps : A la Chambre de Commerce et d’Industrie de Sfax De – fausses listes- auront provoqué une effervescence sans précédent Liberté: Silences et déflagrations Jeune Afrique: Manifeste pour le rêve


 

Liberté pour Maître Mohammed Abbou

Liberté pour tous les prisonniers politiques

 

Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques

33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis

Tel/fax : 71 354 984

aispptunisie@yahoo.fr

 

 

Le 14 avril 2007

 

L’AISPP n’a eu de cesse d’alerter sur le péril inhérent à la poursuite de procès inéquitables qui voient se succéder des centaines de jeunes Tunisiens déférés en vertu d’une loi d’exception ne leur garantissant pas les moindres droits.

 

Ces procès ont créé un climat de tension dans les milieux populaires. Et on peut redouter les conséquences de ce qui vient de se passer, l’agression dont a été victime Maître Abderraouf Ayadi, perpétrée par la police politique alors qu’il s’acquittait de sa mission au palais de justice. Les agents de la police ont voulu expulser de la salle d’audience le doyen des militants des droits de l’homme, l’ex prisonnier politique et président de l’Amicale des Résistants, monsieur Ali Ben Salem, qui assistait au déroulement de l’affaire n°4/11432 dans laquelle étaient déférés devant la chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis : Ghaith Mekki, Zyad Fakraoui, Azzeddine Abdellaoui, Ouejdi Marzouki, Bilel Marzouki, Tahar Bouzidi, Nizar Marouani Hosni, Chouaïb Jomni, Haïtham Fakraoui, Mounir Chraïet, et Faïçal Lafi.

 

Une fois expulsé de la salle, il lui fut interdit d’y revenir, ce dont s’avisa Maître Abderraouf Ayadi qui tenta de le faire revenir dans le calme et protesta auprès du chef du poste de la Sûreté du tribunal. L’un des agents l’agressa à coups de pieds, lui causant des lésions au tibia alors qu’il parlait au chef du poste à la porte de la salle.

 

De nombreux avocats qui attendaient l’appel de l’affaire ont assisté à l’incident et prirent la responsabilité d’attirer l’attention du président de la chambre sur ces violences. Il leur rétorqua que cela avait eu lieu hors de la salle, comme si un acte de violence commis à la porte de la salle d’audience à l’encontre d’un des avocats ne représentait pas un crime et une agression de la commission du tribunal (…) Les avocats eurent recours au bâtonnier qui décida après enquête de demander aux avocats de boycotter l’audience. Ces derniers obtempérèrent.

 

Maître Abderraouf Ayadi est considéré comme un symbole de la défense des opprimés dans les affaires politiques. Il a participé à nombre d’affaires dans lesquelles ont été déférés en justice des jeunes Tunisiens, en raison de leur convictions et croyances, en vertu des dispositions de la loi sur le terrorisme (…)

 

Le Président de l’association

Maître Mohammed Nouri

 

(Traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


 

L’avocat Abderraouf Ayadi agressé par la police à l’intérieur du palais de justice

 
Sihem Bensedrine 14 avril 2007 Ce matin 14 avril, La 4e chambre du Tribunal de première instance de Tunis examinait une affaire où étaient accusés plusieurs jeunes de terrorisme. Maître Ayadi, qui plaidait dans cette affaire était sorti de la salle d’audience pour s’enquérir des raisons ayant justifié l’expulsion de la salle par la police de Ali Ben Salem, le défenseur des droits humains venu observer le déroulement de ce procès. C’est alors que des agents de police en civil ont formé un barrage devant la porte donnant accès à la salle d’audience où il devait rentrer pour assurer la défense de ses clients et l’un d’eux l’a frappé à coups de pieds alors qu’il tenter d’entrer dans la salle d’audience. Alerté, le bâtonnier Ben Moussa est arrivé sur les lieux et constaté l’abus ; Sollicité pour exercer son autorité dans le tribunal où cette violation s’est déroulée, Tarak Braham, le président de la cour, a refusé d’intervenir, prétextant que cela n’était pas de son ressort! C’est alors que tous les avocats de la défense se sont retirés pour exprimer leur solidarité avec leur collègue. Rappelons que maître Ayadi vient de revenir d’une mission à Genève, en marge de la 4e session du Conseil des droits de l’homme, où il a présenté au nom du CNLT, un rapport sur les abus commis au titre de la loi antiteroriste intitulé « Justice préventive et instrumentalisation politique »

(Source: Le nr 52 de Kalima mis en ligne le 15 avril  2007) http://www.kalimatunisie.com  

Le CAT décide la recevabilité de la requête de Ali Ben Salem pour torture

 

Sihem Bensedrine

15 avril 2007 Le Comité contre la torture (CAT), un organe composé d’experts indépendants qui surveille l’application de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants par les États parties, vient de rendre sa décision sur la plainte, déposée le 2 mai 2005 avec l’appui de l’OMCT par le défenseur de droits humains Ali Ben Salem, pour actes de torture, en relation avec ce qu’il avait subi en avril 2000 au poste d’El Manar. Le CAT a déclaré recevable la requête de M. Ali Ben Salem et engagé la procédure d’examen au fond de la plainte. C’est déjà une grande victoire pour monsieur Ben Salem, car cette décision, très longue, n’aboutit que si les conditions d’épuisement des voies de recours internes ont été remplies, ce qui exige des échanges avec l’Etat tunisien, qui devra maintenant justifier le déni de justice auquel a été confronté M. Ali Ben Salem et répondre de l’impunité dont ont bénéficié ses fonctionnaires du ministère de l’Intérieur.

 

(Source: Le nr 52 de Kalima mis en ligne le 15 avril  2007) http://www.kalimatunisie.com

 


 

Le forum d’ElKhadra piraté … Nouvelle adresse disponible

 

Ayant été victime d’un piratage et d’une attaque d’envergure, l’ancien forum a changé d’adresse et d’hébergeur.

 

Voici le nouveau lien du forum d’ELKHADRA :

 

http://elkhadra.aceboard.fr/271939-7119-0-ELKHADRA.htm

 


 

Citoyens, Citoyennes… trafiquez…et vous serez décorés:

Légitimation du trafic en Tunisie

Tunisien Tunisien

 

Lors de la journée de l’entreprise, le Président a décoré des « insignes d’officier de l’Ordre du mérite national » un grand nombre d’hommes d’affaires dont l’un a certainement attiré l’attention de tous: le minable Belhassen Trabelsi. Son inclusion dans ce groupe légitimise en fait la corruption, le racket, le vol et le recel. Ceci confirme les dires du chef du régime lorsqu’il s’est exprimé dans ces termes: « yizzihom illi mchaou hfaia » (ils ont assez marché pieds nus », en réaction à un haut responsable venu alerter le Président sur les dépassements de la famille et des conséqunces de leurs agissements sur les commerçants, les Tunisiens et le pays en général.

 

Dans un autre article concernant le Club Africain, on lit que le Président de cette équipe « a quand même eu l’intelligence de faire appel aux « dignitaires » traditionnels du club » et qui fait partie de ce groupe de cinq personne: wal jawab sahih…Belhassen Trabelsi. Pauvre CA, il ne pouvait pas mieux tomber.

 

Mais le plus important dans tout cela, c’est le caractère légitime avec lequel ce personnage minable, hommes d’affaires véreux et sans scrupules (tout comme les autres affairistes de la famille présidentielle) agit et la liberté totale dont il jouit pour faire tout le mal qu’il veut sans qu’il ne soit dérangé.

 

Au moment où le parapluie du terrorisme commence à s’ouvrir sur le Maghreb et embrase lentement mais sûrement toute la région, nos leaders continuent à fermer les yeux sur les dangers réels qui menacent nos pays et ne font que les exacerber avec leurs comportements dictatoriaux alors que les peuples qu’ils sont censés servir pourraient être leurs meilleures défenses contre les terroristes. Mais les gens en ont marre et sont tellement assoiffés de liberté que, malheureusement, ils ne réagissent plus aux attentats car, au fond d’eux-mêmes, ils les considèrent comme une punition non pas contre leurs pays mais contre les régimes despotiques du type Ben Ali, Moubarak, Gueddafi, Assad…qui les gouvernent. Finalement, on sera amené, un jour, à devoir choisir entre deux ennemis qui, entre temps, vont se mener une guerre sans merci qui finira par détruire le pays en entier.

 

Pauvre Tunisie. Mais ils paieront un jour.


A la Chambre de Commerce et d’Industrie de Sfax

De – fausses listes- auront provoqué une effervescence sans précédent

 

* L’UTICA Sfax y a remédié mais les « coalitions mouvantes » vont bon train

 

La fièvre de la campagne tous azimuts menée dans le cadre des élections de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Sfax a atteint son paroxysme, avant-hier vendredi avec la diffusion de listes remaniées et comportant de nouvelles coalitions,

 

listes éditées frauduleusement au nom de l’UTICA- Sfax qui s’est empressé de prendre les dispositions nécessaires en vue de contrer ces manœuvres jugées dolosives et ces documents considérés comme faux , ce qui a amené  le bureau régional à republier la liste officielle comportant aussi bien les noms que les portraits des candidats en vue de mettre fin à toute équivoque.

 

Il conviendrait de préciser que l’actuelle campagne a été à l’origine d’une effervescence sans précédent à Sfax et qu’elle  a

 

donné lieu à des tractations à n’en pas finir, se traduisant par des coalitions mouvantes qui ne se sont stabilisées que récemment. Dans ce contexte, les dernières « fausses » listes ayant circulé ont semé la confusion dans les esprits aussi bien des candidats eux-mêmes que dans ceux des électeurs. Heureusement, qu’à la veille du scrutin tout est rentré dans l’ordre.

 

L’intérêt particulier suscité par l’élection du nouveau bureau de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Sfax s’explique entre autres par le désir légitime des candidats de faire partie de ce bureau et de faire valoir leurs compétences mais également par le rayonnement acquis par cette instance tant il est vrai que la perspective d’hériter d’une situation ingérable ou difficile à gérer est de nature dissuasive, ce qui n’est pas le cas de la CCIS dont les acquis sont élogieux : un siège à fière allure, une manifestation crédible et d’envergure internationale, qu’est Médibat et un réseau dense de relations et de coopération internationales à l’échelle maghrébine , africaine et européenne avec des relations privilégiées avec la Libye, des relations solides avec des Chambres algériennes et françaises  ( de Grenoble, en particulier) et des perspectives fort prometteuses avec nombre de pays africains.

 

Quelle que soit  sa composition, le nouveau bureau est appelé à consolider les acquis réalisés par ses prédécesseurs. Encore faut-il que les dissensions mises en veilleuse pour les besoins des élections ne ressurgissent pas après les élections ni ne contribuent  à entraver la marche de cette institution. En effet, si le compromis est apparemment la solution idoine pour réunir toutes les compétences au sein d’un même groupe, il n’en demeure pas moins que l’entente exige un sens développé du devoir de la part des uns et des autres de façon à privilégier l’intérêt régional et national et à le placer au-dessus de toute autre considération.

 

Douze bureaux de vote sont ouverts aujourd’hui pour accueillir les électeurs dans les délégations suivantes :

 

– Sfax Médina : un bureau pour les  personnes physiques relevant des délégations de Sfax Médina, Sfax  El Janoubia et Sfax El Gharbia plus un bureau pour les entités morales

 

– Jébéniana, Hencha, Menzel Chaker, Agareb, Sfax El Gharbia, Bir Ali, Skhira, Mahrès, Sakiet Ezzit, Sakiet Eddaier et Thyna ( un bureau par délégation pour les personnes physiques )

 

Taieb LAAJILI

 

(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 15 avril 2007)


 

Silences et déflagrations

Par : Mustapha Hammouche

 

Quatre jours après, il reste difficile de cerner l’impact du double attentat meurtrier d’Alger. La désinvolture avec laquelle les responsables algériens répondent au danger terroriste est significative d’un grand malentendu : quand nous évoquons notre inquiétude, ils nous opposent leur légitimité. “Tel attentat est le signe de désarroi des groupes terroristes, tel autre est un geste de…”, nous dit-on en gros. Le ministre de l’Intérieur avait déjà dévoilé que le pouvoir n’a pas su voir les effets de l’évolution “qaïdiste” du GSPC quand il déclarait que cela ne changeait rien que le groupe se fît appeler “GSPC, al-Qaïda pour le Maghreb islamique ou… Kaddour Ben Ali”.

 

La société, interdite d’extérioriser ses sentiments les plus spontanés, étouffe sa réaction dans ses intimités. Quand un microphone arrive à glaner une parole de citoyen, c’est toujours pour récolter un morceau choisi de langue de bois : “Le peuple veut la paix” ; “Ces actes n’ont rien à voir avec les valeurs de l’islam…” Quand, dans les années 1990, il était, au plan de la culture politique, encore permis de condamner le terrorisme islamiste, et même de le défier, il restait encore quelques îlots de résistance morale et politique. Il était alors possible de réprouver l’acte terroriste pour ce qu’il était : un crime abject. Et éventuellement d’interpeller l’État pour avoir failli à sa responsabilité dans la sécurité des citoyens.

 

Aujourd’hui, l’acte terroriste n’est plus condamnable que comme fait qui contrarie la politique de réconciliation nationale. Il n’est pas permis de remettre en cause la démarche officielle même si elle a échoué dans ce qui la légitime : la paix. Les détracteurs de la charte sacrée sont rejetés dans le camp des poseurs de bombes, celui des ennemis de la réconciliation nationale.

 

Zerhouni a bien résumé cet état d’esprit en faisant endosser la responsabilité des attentats d’Alger au concept générique des “ennemis de la réconciliation nationale”. Pourtant, les attentats terroristes n’ont pas attendu l’ordonnance du 27 février 2006. Il n’y a plus d’ennemis de la liberté ; il n’y a que des ennemis d’une politique. C’est pour cela qu’au monologue officiel et aux déflagrations assassines ne répond que le mutisme tourmenté mais fataliste de la société. On pourrait, en effet, s’étonner du silencieux retrait des Algériens devant l’horreur, alors que les Espagnols, par exemple, sortent dans la rue, par millions, au moindre meurtre de l’ETA.

 

C’est qu’ici la manifestation, si elle n’est pas “de soutien”, est interdite depuis bientôt une décennie. Les partis accèdent aux médias publics en fonction de l’échéancier électoral ; les syndicalistes risquent la prison pour un appel à la grève ; la société civile s’est convertie au clientélisme politique ; les journaux s’exercent à la louange pour fuir la répression économique et judiciaire. Ce gommage de la société, qui vise à éradiquer toute contestation de toute nature, met le pouvoir dans un face-à-face avec le seul intégrisme, violent ou entriste.

 

L’assentiment référendaire qu’il nous a arraché  dispense le pouvoir, croit-il, de s’expliquer sur son incapacité à traduire “sécuritairement” sa démarche réconciliatrice.

 

M. H.

musthammouche@gmail.com

 

(Source : « Liberté » (Quotidien – Algérie), le 15 avril 2007)

Lien : http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=75511

 


 

 

Manifeste pour le rêve

Par FAWZIA ZOUARI

 

« Ô gens de bien ! Écoutez ce message ! Notre princesse souffre d’un mal étrange ! Qui trouvera remède à sa maladie aura une poignée de rubis ! » J’avais 6 ans lorsque j’ai joué cette pièce sur la place de mon village. On m’avait attribué le rôle de la princesse, mais elle ne disait mot. Moi, je voulais celui du barrah, ce crieur public qui avait le privilège de sillonner les rues et de donner de la voix. Aujourd’hui, j’ai bien envie de prendre ma revanche et de rentrer dans la peau du personnage.

 

Je crierais : « Oyez, oyez, chers lecteurs de J.A. ! Le monde est bien malade et la planète va mal ! L’Afrique saigne de ses conflits et l’Irak se meurt ! Depuis le 11-Septembre, les faits divers font l’Histoire et la télé a supprimé la géographie. Ô, chers lecteurs du royaume de J.A. ! J’ai trouvé le remède pour que vous vous échappiez de ce monde fou, la cachette où vous rêverez à loisir ! C’est sur Internet. Il suffit de cliquer sur www.laroutedelissa.com et vous voilà au large ! Au pays des héros et des légendes ressuscités par une course à la voile en hommage à la reine Didon [autre nom d’Elissa], fondatrice de Carthage, 2000 ans avant Jésus-Christ. »

 

L’organisateur de cette compétition exclusivement féminine lancée en 2004, un Tunisien du nom de Najib Gouiaa, invite sur son forum à réfléchir sur sa troisième édition. Après un Tyr-Carthage puis un Carthage-Tyr, torpillé par l’agression israélienne du Liban en août dernier, pourquoi pas un Carthage-Rome pour 2007 ? Avalanche de réactions ! L’on discute, l’on se fâche, l’on se délecte. Pas question que Didon aille à Rome ! protestent les uns, ce n’est pas conforme à la légende. Les sept années de son périple en mer l’avaient menée vers Syrte et Chypre, non pas vers l’Italie ! Qu’importe, répondent d’autres, les légendes sont faites pour être réinventées.

 

Ce n’est pas le point de vue de Hédi, pour qui Elissa ne peut aller sur les traces de celui qui avait choisi de l’abandonner, Énée le traître. Et s’il plaît aux femmes de dépasser la haine pour favoriser la paix ? rétorque Nallo. Et pourquoi les hommes invoquent les « nanas » lorsqu’il s’agit de couvrir leurs défaites et les rentrent à la maison en temps de victoire ! s’indigne une autre dame. Doucement ! clame Paolo, doucement ! Demandons-nous plutôt pourquoi le Nord n’irait pas vers le Sud, et Énée vers Elissa. Parce qu’il est temps d’initier le parcours contraire, intervient l’organisateur, le Sud allant vers le Nord, l’Afrique ne se posant plus en victime, laissant de côté hargne et récriminations.

 

OK, concède un anonyme, mais il ne faut pas oublier le contexte actuel. Lorsqu’elle sera à mi-chemin entre Carthage et Rome, du côté de Lampedusa, Elissa sera une harraga, forcément, une clandestine d’aujourd’hui. Les gardes-côtes italiens lui demanderont son visa et la jugeront persona non grata. À moins qu’ils ne la reconnaissent comme une des leurs…

 

Pendant ce temps, le monde continue à ne pas tourner rond. Justement parce qu’il a oublié la profondeur du temps et l’espérance contenue dans la mémoire. Parce qu’il ne sait plus la capacité des légendes à retisser les relations humaines. Et celle de l’Histoire à trouver des remèdes aux maladies du présent.

 

(Source : « Jeune Afrique » (Magazine hebdomadaire – France), N° 2412-2413 du 1er au 14 avril 2007)


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