TUNISNEWS
3ème année, N° 852 du 18.09.2002
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LES TITRES DE CE JOUR:
AP: Tunisie: « record » de tentatives d’immigration clandestine vers l’Europe Le Soir : Moncef Marzouki: Ben Ali doit partir en 2004 au plus tard Human Rights Without Frontiers : Tunisie: Rencontre avec Moncef Marzouki
الحياة:تونس : القضاء يلاحق مائة مهاجر غير شرعي القدس العربي :ندوة دولية حول حوار الحضارات والتضامن الدولي في تونس
قدس برس:عميد المحامين في تونس في حوار مع « قدس برس « : العرب يعيشون أزمة ديمقراطية والقوى السياسية مودعة للتكاتف من أجل مستقبل أفضل رفيق عبد السلام : الحكومات العربية بين مطلبي الإصلاح أو الرحيل محمد كريشان: سري للغاية
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DEBAT CE VENDREDI 20 SEPTEMBRE à PARIS :
LA TUNISIE APRES LE REFERENDUM: Crise du régime ou crise de l’opposition?
Thème du débat organisé avec le Docteur Mustafa Ben Jaafar Secrétaire Général du FORUM DEMOCRATIQUE POUR LE TRAVAIL ET LES LIBERTES Date et heure: Vendredi 20 Septembre 2002- à partir de 19 heures. Lieu: Librairie La Sirène- 53 rue de Lyon Paris 12. Métro: Gare de Lyon
Tunisie: « record » de tentatives d’immigration clandestine vers l’Europe
Associated Press, le 17.09.2002 à 17h59
TUNIS (AP) — Un « record » de tentatives d’immigration clandestine vers l’Europe a été enregistré ces dernières semaines dans la région côtière de Sfax, dans le sud tunisien, rapporte mardi le quotidien « Achourouk ». Selon le journal, cette recrudescence fait suite à de rumeurs propagées par des passeurs selon lesquelles « un pays européen » aurait besoin de main-d’oeuvre en grand nombre pour des travaux agricoles. La dernière en date de ces tentatives a été déjouée lundi à l’aube et a permis l’arrestation de 35 personnes « originaires de pays africains et arabes voisins », attirés par les côtes tunisiennes vu leur proximité de l’Europe. Une enquête est en cours au sujet de l’ensemble des tentatives, en attendant que les protagonistes de nationalité tunisienne soient traduits devant la justice, tandis que les étrangers seront rapatriés pour être jugés par les tribunaux de leurs pays respectifs, ajoute le quotidien. Jeudi dernier, une autre tentative avait tourné au drame lorsqu’un jeune homme âgé de 25 ans et diabétique avait succombé au cours de l’expédition. Après trois jours de voyage en mer, les 31 candidats à l’immigration clandestine et les membres de l’équipage avaient épuisé leurs provisions en produits alimentaires et en eau, situation à laquelle n’a pas pu résister le jeune homme. Associated Press
تونس : القضاء يلاحق مائة مهاجر غير شرعي ذكرت صحيفة تونسية ان خمسين شخصاً يمثلون اليوم أمام القضاء في مدينة صفاقس بتهمة محاولة اجتياز الحدود البحرية خلسة, فيما أكدت ان التحريات جارية مع أكثر من 45 آخرين بعد ضبطهم في جزيرة قرقنة قبالة ساحل صفاقس (جنوب) وهم يستعدون للسفر الى صقلية بطريقة غير شرعية. وأوضحت صحيفة (البيان) الاسبوعية ان قوات خفر السواحل اعترضت في الثالث من الشهر الجاري سفينة صيد قبل وصولها الى المياه الدولية وضبطت على متنها 50 شاباً أتوا من محافظات قفصة وبنزرت والقيروان وصفاقس, وكانوا يسعون الى الوصول الى السواحل الايطالية. وأضافت ان حرس السواحل اعتقلوا قائد السفينة ومنظم العملية وكل ركاب السفينة وأحالتهم على القضاء. من جهة أخرى أفادت الصحيفة ان أكثر من 45 شاباً آخرين ضبطوا في جزيرة قرقنة لدى محاولتهم السفر بطريقة غير شرعية الى السواحل الايطالية وبعدما فقدوا الاتصال مع منظم العملية الذي فر وتركهم في الجزيرة. وأوضحت ان قوات مراقبة الحدود البحرية التونسية اعتقلتهم وأحالتهم على القضاء. يذكر أن الصيف الحالي شهد زيادة لافتة في حوادث احتجاز السفن المتجهة الى السواحل الايطالية لنقل مهاجرين غير شرعيين. (نقلا عن صحيفة الحياة الصادرة يوم 18/9/2002 ) Ben Ali doit partir en 2004 au plus tard/Moncef Marzouki, Médecin, opposant tunisien, ex-président de laLigue tunisienne des droits de l’homme
(Propos recueillis BAUDOUIN LOOS-journal le soir de Bruxelles –Lundi le 16.09.2002) Exilé depuis un an, vous êtes le plus célèbre des opposants tunisiens. Après les attentats du 11 septembre 2001, d’aucuns pensent que le pouvoir de Ben Ali a été conforté; le croyez-vous également ? Le régime tunisien a perdu les bases sociales dont il disposait dans les années 90. La corruption a laminé la petite et la moyenne bourgeoisies. Mais le régime jouit toujours du soutien de l’étranger, dont les Etats-Unis. Pour nous démocrates, il est absurde de voir des démocraties appuyer cette dictature sous prétexte du combat contre les intégristes, alors que les dictatures sont précisément responsables de la montée de l’intégrisme. La violence de la répression pousse des franges de la jeunesse dans les bras des terroristes. Ben Ali, lui, offre ses services sécuritaires à l’Occident, il n’a plus d’autres rôles à jouer car il a fait son deuil de l’élite et du peuple tunisiens. Pour nous opposants, il est désormais clair que Ben Ali doit partir, au plus tard en 2004 à l’expiration de son mandat. Le régime se présente comme populaire en exhibant ses bons résultats économiques… Le « petit dragon » a vécu. La Tunisie est désormais gangrenée par la corruption qui assèche les investissements internes comme externes il n’est plus rare que des hommes d’affaires s’exilent par lassitude face aux « prélèvements » de la mafia locale. Par exemple, le système bancaire est mis à mal par le taux de non-recouvrement des prêts, de l’ordre de 25 %, soit le double de celui du Maroc. Nous vivons une crise économique qu’on peut qualifier de grave, aussi alimentée par la sécheresse, les effets du 11 septembre (et du 11 avril 2002, l’attentat à la synagogue de Djerba) sur le tourisme. Le régime a longtemps bénéficié des effets positifs des politiques menées dans les années 60 à 80, la mise en place d’un système éducatif national, la libération de la femme, la libéralisation du marché intérieur, etc. Ben Ali a surfé sur le taux de croissance autour des 7 %, avant que la corruption ne s’installe jusqu’à la base, jusqu’au plus petit policier, et que l’on assiste à la destruction du système éducatif et à la mise sous tutelle du système judiciaire. Et l’Europe, qui en a fait la vitrine du processus de Barcelone, laisse faire ? Je vais d’abord vous dire comment les Arabes perçoivent la situation en général. Beaucoup pensent que l’Europe et les Etats-Unis ne veulent pas d’un monde arabe développé et démocratique, en conséquence de quoi cet Occident appuie les dictatures. C’est la théorie du complot. Moi, j’ai bien du mal à faire passer mon message, qui est celui-ci : si des Etats occidentaux sont capables d’un tel cynisme, d’une part ils ne sont pas tous identiques (je pense aux Scandinaves) et, ensuite, il ne faut surtout pas les confondre avec leur société civile. Heureusement car il faut savoir que, si rien ne change, le XXIe siècle sera celui de la révolte des Arabes humiliés et devenus haineux envers l’Occident. Paris et Washington ne voient rien ? Ils sont parmi les grands responsables de l’appui aux dictateurs en raison d’un calcul à court terme. Ils ne voient que des questions qui leur font peur comme la sécurité, l’intégrisme, l’immigration voire les boat-people. Ils craignent qu’une démocratisation pourrait profiter aux islamistes, alors que la solution sécuritaire ne fait que retarder l’échéance. Plus les dictatures sont dures, plus il y aura des boat-people ! Tout le monde arabe est comme une cocotte-minute proche de l’explosion en raison de gens comme Ben Ali, parce que l’Occident prend les pyromanes pour des pompiers… La guerre en Irak pourrait faire exploser ce chaudron du diable, d’ailleurs. Comment comptez-vous procéder pour mener une action efficace ? Notre meilleur allié s’appelle Ben Ali ! Avec la corruption, la répression, plus personne ne le défend encore, mais l’Europe ne voit pas d’alternative. Il faut donc imaginer une formule de transition quitte à la trouver au sein du regime comme en Indonésie après Suharto pour autant que Ben Ali s’en aille et cela même s’il faudra lui trouver une porte de sortie honorable. L’Europe peut aider à ce scénario vers la démocratisation.· (Source : Le Soir date le 16.09.2002)
Human Rights Without Frontiers http://www.hrwf.net –
Tunisie Rencontre avec Moncef Marzouki Le 12 septembre, Human Rights Without Frontiers a rencontré à Bruxelles Moncef Marzouki, docteur en médecine, opposant célèbre au régime du président Ben Ali, ancien président de plusieurs associations tunisiennes de droits de l’homme, ancien prisonnier d’opinion et fondateur du Congrès pour la République, un parti politique laic non légalisé par le pouvoir. Human Rights Without Frontiers lui a posé quelques questions sur l’islamisme, la situation politique et les droits de l’homme en Tunisie. HRWF : Mr Marzouki, vous qui enseignez la médecine depuis un an à Paris, vous n’êtes pas sans ignorer que l’Occident a peur du terrorisme islamique. En Belgique, Tarek Maaroufi et Nizar Trabelsi, des Terroristes islamistes ont été arrêtés et passeront bientôt en jugement. L’islamisme tunisien n’est-il pas devenu une menace pour nos pays occidentaux? Moncef Marzouki : Tout d’abord, il faut préciser que l’islamisme n’est pas un. Il s’agit d’un spectre à plusieurs facettes. Les Frères musulmans, représentés par Ennadha en Tunisie, s’inscrivent dans la droite classique modérée qui adhère aux idées républicaines et à la culture des droits humains, y compris ceux de la femme. Ces islamistes de droite ne préconisent pas le recours à la violence. Le mouvement a toutefois connu des défections. Certains en sontsortis pour rejoindre Al Qaïda. Les terroristes dont vous avez parlé se situent sans doute dans cette mouvance ou sont liés aux islamistes de l’extrême-droite pro-talibans, de type fasciste, obscurantiste et prônant la violence. D’autres membres d’Ennadha se sentant davantage à gauche se sont regroupés autour d’un journal à eux, appelé le 15/21, pour y exprimer leurs idées progressistes. Et à l’extrême gauche, nous trouvons même des islamistes marxistes. Inutile de vous dire qu’il n’y a aucune unité entre ces groupes islamistes et qu’ils auraient même plutôt tendance à se battre entre eux. HRWF : Face aux islamistes, Ben Ali joue et son parti jouent la carte de la laïcité de l’Etat. Y a-t-il d’autres partis politiques laïcs en Tunisie et quelle est leur représentativité ? Moncef Marzouki : L’opposition réelle au régime de Ben Ali se manifeste au travers de la création de trios parties laïcs : le Congrès pour la République (CPR) de tendance social-démocrate que j’ai fondé en 2001, le Parti Démocratique Progressiste (PDP) qui, bien ancré à gauche, existe depuis environ 10 ans, et le Forum pour la Démocratie et le Travail (FDT), un parti modéré créé il y a environ 5 ans. Toutefois, ces partis n’ont aucune existence légale car ils sont interdits par le Ben Ali. J’attends donc des démocraties occidentales qu’elles se mobilisent pour exiger du président Ben Ali un pluralisme politique ouvert à tous les partis politiques démocratiques. Par ailleurs, Ben Ali a lui-même facilité la création de quelques partis d’opposition pour qu’ils soient à sa botte tout en donnant une image de démocratie pluraliste à son régime. Ils sont cinq à avoir quelques députés au Parlement : l’Union Démocratique Unioniste (UDU), le Parti de l’Unité Populaire (PUP), le Parti Social Libéral (PSL), le Mouvement Démocratique Socialiste (MDS) et l’ETTAJDID, l’ancien PC rebaptisé Parti du Renouvellement. HRWF : Ben Ali n’est-il pas un rempart contre l’émergence possile d’un islamisme violent et terroriste ? Moncef Marzouki : Au contraire, il prépare le lit d’un tel islamisme. Quand Ben Ali est arrivé au pouvoir dans les années 1980, il a récolté les fruits de la politique de Bouguiba. Il ainsi pu faire illusion jusque dans les années 90 mais depuis ces dernières années, il est occupé à détruire le tissu social, le système économique, le système bancaire, le système judiciaire, le sytème politique, le système éducatif. Le taux de chômage officiellement proclamé serait de 15% mais des experts tunisiens travaillant dans l’administration l’évaluent à 25 %. La crise économique et l’effondrement du tourisme, mis à tort sur le dos du 11 septembre, touchent toutes les familles. La corruption s’est installée à la tête de l’état et gangrène maintenant toute la société. Dans le petit peuple, la petite et la moyenne bourgeoisie, Ben Ali n’a plus aucune crédibilité. Chaque jour, des jeunes essaient à tout prix de quitter le pays et de franchir le détroit de Messine pour gagner l’Italie et l’Union Européenne. Dans les mois et les années à venir, ce mouvement d’immigration clandestine vers l’Europe ne fera que s’amplifier si Ben Ali reste au pouvoir. Il s’agit là d’une bombe à retardement pour l’Europe. En Tunisie, la crise créée par Ben Ali est à la fois conjoncturelle et structurelle. Or, partout dans le monde arabe où la cohésion sociale et l’économie se sont effondrées, un islamisme violent et anti-occidental a pris le contrôle de la société et s’est lancé à l’assaut du pouvoir politique. C’est ce qui menace la Tunisie et l’Occident si Ben Ali reste en place. HRWF : Ben Ali a quand même été élu à plus de 99% des voix lors du référendum de cette année. Moncef Marzouki : C’est totalement faux. Ben Ali a réalisé un véritable putsch constitutionnel. Il avait épuisé le nombre de mandats possible que lui accordait la constitution mais il l’a fait modifier afin de rester en place à vie. Les statistiques que vous citez proviennent de sources officielles. En réalité, nous savons par des fonctionnaires qui ont traité les résultats des bureaux de vote que 17% à 20% des Tunisiens seulement se sont rendus aux urnes. Alors, en supposant que presque tous auraient voté pour lui, vous pouvez faire le compte. Ben Ali a fait la preuve qu’il n’a aucune légitimité populaire. Son régime ne survit que grâce à l’armée, la police et … les démocraties occidentales. Un comble. Ce putsch n’a pas été condamné par les dirigeants politiques occidentaux qui, à aucun moment, n’ont senti la nécessité de mettre en place un système de contrôle de la régularité du référendum accordant à Ben Ali un mandat à vie. HRWF : Que pensez-vous de la politique des états de l’Europe de l’Ouest et des Etats-Unis à l’égard de la Tunisie ? Moncef Marzouki : Les Etats-Unis et certains pays européens, à commencer par la France, appuient les dictatures du monde arabo-musulman parce qu’ils pensent qu’elles les protègent contre le développement du terrorisme islamique et contre l’immigration clandestine. Ces états qui prêchent la bonne parole de la démocratie et des droits de l’homme dans les enceintes internationales renient leurs idéaux sur le terrain en soutenant des dictateurs et des régimes maffieux alors qu’ils devraient aider les vrais démocrates à installer de véritables régimes démocratiques. Les opinions publiques arabo-musulmanes ne se reconnaissent pas du tout dans leurs dirigeants et sont habitées de sentiments anti-occidentaux et anti-américains. Un sondage au Koweit l’a crûment réfélé. Il suffit d’une étincelle créée par un événement fort pour que tout le monde arabe explose. Inéluctablement, un jour viendra où ces dictatures i/nféodées à des puissances et des intérêts étrangers tomberont les unes après les autres et la note que l’Occident devra payer sera extrêmement salée. Propos recueillis par Willy Fautré, directeur de Human Rights Without Frontiers
FLASH INFOS
Un nouveau forum tunisien sur le web : http://membres.lycos.fr/tounesna/ Dr. Moncef Marzouki nous a adressé le mail suivant : Cette grande action humaniste ne vous prendra que 30 secondes montre en main. Merci d’avance, les vertus du mailing via le net doivent servir pour ce genre de cause!
Objet : URGENT – Amnesty International – Amina AwalNous avons tous pu lire dans la presse comment la nigérienne Amina Awal a été condamnée à la peine de mort parce qu’elle a eu un enfant avec son copain. Quand l’enfant sera sevré, on enterrera Amina jusqu’à la Poitrine pour ensuite la lapider. Amnesty International a commencé une action mondiale contre cette atrocité. Dans le lien ci-dessous vous trouverez une pétition électronique. Votre signature en vaut certainement la peine, car une Action précédente menée pour une femme nigérienne qui se trouvait dans la même situation a résulté en son acquittement. Donc : diffusez ce message! http://www.mertonai.org/amina/OpenLetter.htm Travailleurs licenciés : structure de réinsertionUne nouvelle structure chargée de gérer la question des travailleurs licenciés vient de voir le jour au sein du ministère de l’Emploi. Elle prendra forme d’une direction générale d’assistance et de réinsertion professionnelle» et se charge en particulier de concevoir, de mettre en oeuvre, d’évaluer l’ensemble des instruments, mis en place en vue de la réinsertion professionnelle des travailleurs licenciés, qu’ils aient été pour des motifs économiques, techniques ou pour des raisons subites. Outre une série d’autres prérogatives ayant trait à la collecte d’informations, d’orientation propre à cette catégorie de population dont elle est chargée, cette structure constitue le vis-à-vis institutionnel, représentant le ministère de l’Emploi à toute action impliquant d’autres intervenants en matière d’assistance, de réinsertion professionnelle des travailleurs licenciés et de leur protection sociale. Enfin, elle est éclairée dans ses tâches par les avis d’une seconde commission, créée également auprès du ministère de l’Emploi dénommée «Commission consultative d’assistance et de réinsertion professionnelle». (Source : La Presse du 18 septembre 2002, d’après le portail Babelweb )
Installation du coordinateur général des droits de l’hommeUne approche fondée sur la corrélation entre droits civils, politiques, économiques et sociaux M. Béchir Tekkari, ministre de la Justice et des Droits de l’homme, a présidé, hier matin, au siège du département, la cérémonie d’installation de M. Hatem Ben Salem dans ses nouvelles fonctions de coordinateur général des droits de l’homme au ministère. Le ministre a souligné, à cette occasion, que le transfert du secteur des droits de l’homme au ministère de la Justice concrétise la vision cohérente et globale du Président Zine El Abidine Ben Ali de ces droits, mettant en évidence l’évolution importante que connaît le dispositif des droits de l’homme en Tunisie, depuis l’avènement du Changement, à la faveur d’une approche fondée sur la corrélation entre droits civils, politiques, économiques et sociaux. Il s’est également félicité de la place de choix accordée, à la faveur de la dernière réforme constitutionnelle, aux droits de l’homme dans leur acception globale, soulignant que la République de demain garantit ces droits et œuvre à enraciner les valeurs de solidarité, d’entraide et de tolérance entre les individus, les catégories sociales et les générations. De son côté, M. Hatem Ben Salem a exprimé ses sentiments de gratitude au Président Zine El Abidine Ben Ali pour la confiance qu’il a placée en sa personne, réaffirmant son engagement d’œuvrer afin d’enrichir les acquis de la Tunisie en matière de droits de l’homme. (Source : La Presse du 18 septembre 2002)Le journal canadien “La Presse” La Tunisie jouit d’une excellente réputation auprès des créanciers internationaux Sous la plume du célèbre chroniqueur et grand ami de la Tunisie Claude Picher, le journal canadien La Presse, paraissant à Montréal, a publié dans son «Cahier des affaires» du mois d’août dernier un article consacré à l’analyse de l’économie du monde arabe et dans lequel il met en relief le «morcellement» politique et économique de cette région du monde. Après avoir souligné que «l’image des Arabes richissimes, contrôlant de gigantesques réserves de pétrole, n’est que cela : une image», le journaliste écrit notamment : «parmi les pays qui ne peuvent pas compter sur les retombées du pétrole, le plus avancé est la Tunisie, ce qui ne surprendra guère ceux qui s’intéressent à l’économie du Maghreb. La Tunisie est le premier pays arabe (et le seul pays africain) qui a signé un traité de libre-échange avec la Communauté européenne, ce qui lui permet d’exporter sa production sans entraves vers un des plus riches marchés de la planète. La Tunisie profite aussi d’un secteur touristique en très bonne santé. Les politiques fiscales sont clairement favorables à l’investissement étranger. Le taux d’activité de la main-d’œuvre est le plus élevé des pays arabes, conséquence de la présence massive des femmes sur le marché du travail. Enfin, la Tunisie est un des rares pays émergents à ne jamais avoir demandé de rééchelonnement de sa dette, ce qui lui vaut une excellente réputation chez les créanciers internationaux». (Source : La Presse du 18 septembre 2002)Tunisie – La piste Lemerre se précise à la tête de la sélection (presse) TUNIS, 18 sept (AFP) – L’ancien entraîneur de l’équipe de France de football, Roger Lemerre, apparaît comme le candidat le plus probable à la tête de la sélection nationale tunisienne, affirme mercredi le Quotidien de Tunis. Selon le journal de langue française, « la piste de Vahid Halihodzic (ex-entraîneur de Lille) étant quasi définitivement écartée, les autres candidats sollicités ne présentent pas le profil recherché par les instances fédérales. » La candidature de Lemerre demeure « la seule digne d’intérêt dans la mesure où l’ex-entraîneur de l’Equipe de France a déjà exercé en Tunisie, à la tête de l’Espérance de Tunis (1985-86) » et qu’il ne présente pas de problème linguistique, explique le journal. En outre, son passé au sein de la Direction technique nationale (DTN) de la Fédération française (FFF) « plaide en faveur du technicien français, dans la mesure où il peut énormément apporter au football tunisien, vu la renommée internationale de la formation hexagonale ». Selon le quotidien, Lemerre pourrait arriver dans les jours à venir, au plus tard d’ici la fin du mois, pour finaliser sa nomination. Peu après le Mondial-2002, Roger Lemerre avait pris des vacances à Hammamet (station balnéaire située à 70 km au sud de Tunis) et en avait profité pour reprendre contact avec des anciens joueurs de l’Espérance Tunis. L’ex-sélectionneur de l’équipe de France, officiellement déchargé de sa mission après l’échec du Mondial, est toujours sous contrat à durée indéterminée à la DTN de la FFF sans aucune affectation précise. Les dirigeants du football français avaient laissé entendre il y a trois semaines, au cours d’un séminaire, qu’ils ne seraient pas opposés à ce que Lemerre choisisse d’aller présider aux destinés d’une sélection ou d’un club étranger. Selon des sources proches de la FFF, le nom de Roger Lemerre comme entraîneur de l’équipe de Tunisie aurait même été prononcé lors du dîner de gala à l’occasion de la rencontre amicale Tunisie-France (1-1) le 21 août à Radès. AFP, le 18.09.2002 à 10h11
انتعاش نشاط « التونسية – السعودية للاستثمار »
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