17 juin 2006

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2217 du 17.06.2006

 archives : www.tunisnews.net


La présidence de l’Union Européenne: Tunisie : L’UE exprime sa préoccupation concernant la liberté d’association MC: Tunis – Visite de “staffers” du Congrès US CNLT: Activités de plaidoyer du CNLT aux USA Libération: Un imam (tunisien, NDLR) victime des amalgames de Villiers Webmanagercenter.com : La vue restreinte de TPS et Canal Sat Dr.Sahbi Amri: En dehors des appréciations touristiques de prestations de services et d’hospitalité, l’autre Tunisie est en ligne… Aljazeera.com: Le Mossad a assassiné 530 scientifiques irakiens. La situation difficile des universitaires irakiens

Communiqué de presse publié le 16 juin 2006 par la présidence de l’Union Européenne

Tunisie : L’UE exprime sa préoccupation concernant la liberté d’association.

L’Union européenne exprime sa préoccupation après les événements qui ont empêché la tenue du 6ème Congrès de la Ligue tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH) les 27 et 28 mai 2006 à Tunis. L’Union européenne espère que la Ligue pourra reprendre une activité normale le plus rapidement possible. L’Union européenne regrette que des représentants européens, et notamment la représentante du Parlement européen, Mme Hélène Flautre, aient été l’objet de harcèlement de la part des forces de sécurité. L’Union européenne souhaite que la sous-comission UE-Tunisie “Droits de l’Homme et Démocratie” soit mise en place dans les plus brefs délais et que la Tunisie donne une suite favorable aux propositions de la Commission européenne à ce sujet. L’UE a évoqué cette question avec le ministre tunisien des Affaires étrangères le 5 juin 2006 à Tunis. Dans sa déclaration devant le Parlement européen le 13 juin 2006, la Présidence autrichienne de l’UE a également rappelé l’importance que l’Union européenne attachait au respect des engagements de la Tunisie en matière de protection des Droits de l’Homme, de bonne gouvernance et de démocratie dans le cadre du Plan d’action en faveur d’une politique européenne de voisinage. (Source : le site officiel de la présidence de  l’Union Européenne, le 16 juin 2006 à 18h50) URL: http://www.eu2006.at/fr/News/Press_Releases/June/1606Tunisia.html

MAGHREB CONFIDENTIEL N° 745 du 15 juin 2006

Tunis Visite de “staffers” du Congrès US

Une mission de “staffers” (attachés parlementaires) du Congrès américain a rencontré Abdelwaheb Abdallah, le ministre des affaires étrangères à Tunis, début juin, pour plaider en faveur d’une intégration des islamistes dans le jeu politique tunisien. Mais “AA” a estimé qu’il n’y a pas de place pour un parti islamiste parce que tous les Tunisiens sont musulmans.

Le nouveau “AA”

Dix mois après son éviction du poste de porte-parole de la présidence et sa nomination comme ministre des affaires étrangères, Abdelawaheb Abdallah conserve son influence et ses entrées au palais de Carthage où il est le ministre le plus reçu après le chef du gouvernement.  “AA” reste sur tous les fronts : le 19 juin, il sera à Genève pour la réunion du Conseil des droits de l’homme de l’ONU où la Tunisie est depuis longtemps aux “abonnés absents”. Abdelawaheb Abdallah, qui a été nommé le 9 mars 2006 au bureau politique du RCD, garde par ailleurs la main sur les dossiers politiques clés, comme la composition de la nouvelle Chambre des conseillers et n’hésite pas à critiquer le tandem “Abdelaziz Ben Dhia/Mahmoud M’hiri”, respectivement ministre d’état, conseiller spécial auprès du président et porte-parole de la présidence ; et conseiller principal auprès du président. Faut-il déjà l’appeler “AA, le dauphin ?”  


CONSEIL NATIONAL POUR LES LIBERTES EN TUNISIE

 

Communiqué de presse

 

Activités de plaidoyer du CNLT aux USA

 

Dans le cadre du programme international de lobbying et de plaidoyer du CNLT, la porte parole, Sihem Bensedrine a effectué une visite aux USA (Atlanta, Washington D.C. et New York) du 21 au 31 mai 2006 en vue de défendre la cause des droits humains en Tunisie et de sensibiliser tant les décideurs que les ONG influentes sur la scène américaine sur la détérioration de l’état des libertés en Tunisie.

 

1- Participation au Human Rights Defenders Policy Forum

 

Le CNLT, représenté par sa porte parole, a participé au  Human Rights Defenders Policy Forum, organisé par le Centre Carter en collaboration avec Human Rights First, à Atlanta du 21 au 24 mai 2006. Cette manifestation a réuni des leaders de droits humains de 21 pays et a donné lieu à un débat sur la situation des droits humains dans le monde qui a abouti aux conclusions suivantes :

« Jamais dans l’histoire contemporaine les droits humains n’ont été autant menacés dans de nombreux pays à travers le monde. En dépit du fait que certains processus électoraux récemment effectués aient soulevé des espoirs de liberté, de justice et de démocratie auprès de millions de personnes à travers le monde, ces derniers n’ont pas réussi à consolider les droits humains fondamentaux. Les droits humains ainsi que ceux qui les défendent sont partout menacés. »

« Les Démocraties occidentales sont en train de devenir captives de leur dépendance à l’égard des ressources en pétrole et en gaz, ainsi que de leurs alliances avec des gouvernements autoritaires dans leur “guerre globale contre la terreur”. Ceci a conduit à une perception hostile des messages de promotion de la démocratie ainsi qu’au développement de sentiments anti-Américains auprès des populations en général, aussi bien que parmi les défenseurs courageux des droits de l’homme et de la démocratie dans beaucoup de pays.

La démocratisation est sérieusement minée quand les gouvernements qui cherchent à promouvoir ces principes à l’extérieur de leurs frontières ne respectent pas eux-mêmes les droits de l’homme. Les défenseurs de droits de l’homme perçoivent ceci comme une hypocrisie, mise en évidence par de tels pays qui admettent la torture, la détention arbitraire ou d’autres dénis de procès équitables »

Le forum a adressé, à la fin de ses travaux, ces recommandations à l’ensemble du monde démocratique dans une conférence de presse à Atlanta au siège du Carter Center:

o        Aidez ceux qui ont risqué leurs vies durant de nombreuses années pour édifier la démocratie au niveau local;

o        N’octroyez pas d’aide ni de soutien aux dictateurs et aux tyrans (même s’ils ont été à l’origine élus) qui ne quittent jamais le pouvoir volontairement;

o        Restez vigilants même après  le déroulement d’élections libres et sincères afin de s’assurer que les droits de l’homme sont effectivement pris en compte dans la culture et les institutions ; ces droits sont susceptibles d’être fragilisés dans les pays émergeant d’une dictature ou d’un conflit;

o        Référez-vous toujours aux principes fondamentaux de droits de l’homme, particulièrement dans la lutte contre le terrorisme et d’autres stratégies et politiques de sécurité.

 

 

Rencontres et entretiens

 

La porte parole du CNLT a eu également plusieurs séances de travail sur la situation des droits humains en Tunisie et au Maghreb : 

  • avec le Président Jimmy Carter qui a lancé un appel pour la libération de Mohamed Abbou ;
  • avec Barry F. Lowenkron, sous secrétaire d’Etat américain chargé des droits de l’homme aux affaires étrangères ; Ce dernier a fait part des préoccupations de son département en ce qui concerne la détérioration de l’état des libertés en Tunisie, et de son intention de visiter la Tunisie prochainement. 
  • avec Joseph K. Ingram, le représentant spécial de la Banque mondiale auprès de l’ONU, qui a fait état de la nouvelle ligne de la banque mondiale qui consiste à intégrer le critère de respect des droits humains dans l’octroi des fonds aux pays ; il s’est engagé à s’intéresser de près à la situation de la Tunisie ;
  • avec Louise Arbour, le haut commissaire des droits de l’homme ainsi que Hina Jilani, la représentante spéciale du SG des NU pour les défenseurs des droits humains ; ces dernières ont  été sensibilisées à la dégradation de la situation des droits humains en Tunisie et notamment, la situation des avocats et de la LTDH ; Le haut commissaire s’est engagé à accorder une attention particulière à la Tunisie dans le nouveau Conseil des droits de l’homme qui doit se réunir prochainement ;
  • avec le Rapporteur spécial pour les droits humains de l’Union Africaine, madame Reine Alpini, qui a incité le CNLT à utiliser les opportunités offertes par les mécanismes de l’Union Africaine notamment à l’occasion du Sommet de l’UA qui doit se tenir les 1er  et 2 juillet à Banjul en Gambie ;
  • Au Congress, la porte parole du CNLT a été invitée à une audition au sein du Congressional Human Rights Caucus où elle a présenté les récents développements de la situation des droits de l’homme en Tunisie ; elle a aussi été reçue au bureau du sénateur Sam Brownback qui est particulièrement intéressé aux droits humains dans le monde et codirige le caucus des DH du congress.
  • Au US Departement of State, Elle a eu également eu des entretiens avec les bureaux de Tunisie (W.A.Lawrence), Near Eastern Affairs (Jordan) et Middle East (E. Carlson, J. Davis, J. Barghout).

 

La porte parole du CNLT a eu également de nombreuses rencontres avec des ONG américaines qui s’intéressent aux droits humains et avec lesquelles le CNLT entretient des rapports étroits, notamment, Amnesty International, Human Rights Watch, Committee to Protect Journalists, World Press Freedom Committee où elle a rencontré Richard N. Winfield, le président, qui l’a accompagnée à la conférence de presse qu’elle a tenu à la fin de son séjour au siège de Humanrightsfirst à New York le 31 juin 2006 sur les derniers développements concernant la dégradation de l’état des libertés en Tunisie.


En dehors des appréciations touristiques de prestations de services et d’hospitalité, l’autre Tunisie est en ligne…

Vue et Perspecives.

Je ne dirais pas que la Tunisie vit l’euphorie de la démocratie et l’extase du respect des droits de l’homme. Elle n’est ni une oasis de démocratie ni un paradis des droits de l’homme. Elle ne fait pas l’exception dans ce monde. Son équipe dirigeante a toujours fait de son mieux pour satisfaire ses prestations en ayant la conviction que nul n’est parfait. Par rapport aux pays du monde Arabe et malgré les aspects carentiels  des orientations, des initiatives et des prérogatives officielles de l’état, sa population devrait s’estimer heureuse et chanceuse du degré de sa prospérité et du niveau de son civisme qui résultent d’une volonté officielle de développement selon les moyens de bord et les circonstances conjoncturelles. L’ordre des priorités des engagements de la classe dirigeante n’a, relativement, trouvé d’assise assez fluide et flexible pouvant concrétiser réellement les équilibres conceptuels pratiques entre l’originalité et la modernité afin de mettre en oeuvre les mécanismes de l’élaboration fonctionnelle de ses législations en matière d’ouverture démocratique. Cette situation s’est, toujours, heurtée à une mutation dystocique profonde de la société Tunisienne : Les troubles et les turbulences de certains groupements socio-politico-professionnels  de la société civile n’y ont jamais dépassé un seuil optimal de mouvance sans la manipulation et la complicité discrètes de certains clans de rivalités dans l’appareil de l’état notamment sécuritaire. Cette atmosphère a mis en retrait la crédibilité et la transparence du militantisme de cette société civile pour la véritable lutte pacifique en vue de la concrétisation de l’application des principes et valeurs universels. Il est, cependant, à noter que des intenses doutes tournent, depuis bien longtemps, autour de plusieurs de ses composantes pour prolonger le maintien de la situation sociopolitique en decrescendo par des ramifications suspectes. Si certains personnages de cette société civile optent, déjà, pour la grève générale en Octobre 2006 pour dissuader l’attention médiatique sur les dérives financières de l’état-major de la centrale syndicale, les cauchemars des mauvais souvenirs du jeudi noir au 26 Janvier 1978 ne sont pas desséchés de la mémoire des Tunisiens. Le recours à la recherche d’un financement étranger, pour une mobilisation médiatique lucrative des masses populaires en vue d’envahir les grandes artères urbaines de la capitale et des grandes villes Tunisiennes, semble ne pas  avoir de l’écho chez les manipulateurs en Occident afin de simuler une pression politique populaire virtuelle en Tunisie exigeant le départ instantané de l’actuelle équipe dirigeante. C’est un vieux jeu de stérilité politique exprimant des méthodes de frustrations et d’incapacité de ramifications populaires  des élitistes non représentatifs du tissu sociopolitique en Tunisie. Par ailleurs, si le développement de l’infrastructure du pays a pu améliorer l’image de marque du rythme du progrès économique, nombreuses carences ont surgi dans la classification des priorités et des besoins de démocratisation de la  vie politique en Tunisie faisant croire que tout changement et rénovation de la structure du pouvoir ne pourrait être réalisée qu’à partir de l’intérieur de l’appareil de l’état pour décourager toute initiative de pluralisme. Malgré les rivalités politiques , les susceptibilités régionales entre le littoral Sahélien et l’intérieur du pays , l’écart des ressources des classes sociales et la maîtrise des circuits vitaux du commandement de l’état par les secteurs administratif , sécuritaire et judiciaire , l’hésitation officielle de l’autorité au pouvoir, à l’élan, garde encore les symptômes d’un caractère résiduel de certaines normes d’application qui n’arrivent à assainir l’atmosphère sociopolitique et la voie  aux reformes démocratiques modernistes au pays. La précipitation discrète de la radicalisation des courants politiques d’opposition en est un risque majeur. La Tunisie vit des obstacles d’incompatibilités d’humeurs et de façons sectorielles à l’instauration formelle et fictive de l’état de droit et d’institutions sous la contrainte d’une dysharmonie organo-fonctionnelle de mentalités et de générations qui évoluent, à petit feu,  en faveur des courants radicaux fanatisés au point de la frustration au nom de la démocratie et sous le toit du respect des droits de l’homme. Cette irritation n’est que l’_expression d’une gestation sociopolitique dystocique traduisant un duel entre le sacré et l’interdit sur la symphonie de l’enjeu du légal , du loyal et du légitime à la conquête d’une sensation « d’air libre » loin des spéculations du marketing politique des uns et des autres. Le défaut de flexibilité de certains pôles influents, au niveau de l’appareil de l’état en l’absence d’une maturité de conduite de la société civile, a souvent poussé à l’impasse et au blocage des ponts de confiance, de dialogue et de compromis. Mais au fait, cette situation n’est que la résultante de la germination et de l’incubation prolongée d’une multitude de facteurs et d’événements qui ont modelé une atmosphère de transition devenue encombrante au fil des jours par une asynchronie dissonante qui se dilate pour durer depuis presque deux décennies par des vecteurs ambiants à la recherche de pulsations synergiques. Les hésitations officielles continuent, alors, à osciller entre les fluctuations de l’engagement moderniste contemporain à prédominance socio-économique dans un environnement international instable et les prolongements historiques des fondements spécifiques de base d’un état Arabo-musulman moderne face à des exigences conjoncturelles internationales . Cette équation a, toujours, nécessité une réflexion de sagesse et une maturité de conduite par toutes les potentialités patriotiques de la Tunisie. Mais, c’est bien dommage, elle n’a, jamais, suscité intérêt pour d’éventuelles études analytiques socioculturelles objectives pouvant servir d’appoint et de référence pour la remise en ordre de l’écart des divergences idéo-culturelles dans l’enjeu de la météo sociopolitique locale. L’absence sinon le manque d’analyses et de recherches objectives du phénomène politique Tunisien, en post-indépendance, a attiré de nombreuses et larges actions d’émotions médiatiques que de raisons rationnelles réfléchies . La notion de victimisation s’est bien développée en arguments de rivalités et de ripostes politiques. Cependant, l’équipe dirigeante au pouvoir n’a pu résoudre, malgré ses efforts instantanés, la problématique de l’attitude de l’insertion fluide globale de la société Tunisienne dans le circuit de la concordance et de la coordination de toutes ses composantes. Les causes de ce phénomène sont multiples. Elles font intervenir un ensemble de vecteurs multidirectionnels dont la résultante harcèle et comprime, pour le moment, le spectre de l’ouverture démocratique au dépens de la notion sécuritaire dans une atmosphère de conjoncture internationale agressive de violence et de contre-violence susceptible aux sensibilités des fluctuations des tensions aux origines religieuses Musulmanes. A ce sujet, au pays des contradictions, sa population semble éprouver des soucis, au point de l’insouciance, pour s’intéresser à la vie politique. Ni confiance, ni conviction, ni motivation médiatique au pluralisme : l’essentiel, c’est le pain. C’est le seul moyen devenu refuge pour l’innocence de chacun afin d’être à l’abri des soupçons politiques et sécuritaires en dehors d’une adhésion au parti au pouvoir. Un désintérêt total de la vie politique à l’échelle médiatique populaire risque de promouvoir, au niveau des masses, un stockage progressif de sentiments de haines et de mépris pour une _expression  de protestation publique ultérieure contre la raideur et l’incompréhension des foyers de décisions. Les ressources du pays sont limitées et très sensibles aux spéculations locales et internationales.  La texture de sa population ne permet des concessions sur le minimum vital de subsistances. Ses habitants ne sont habitués aux pénuries des produits de consommation. Ses fonctionnaires n’ont jamais été surpris  par la suspension généralisée de leurs salaires mensuels. La majeure partie de sa population se trouve déjà sous l’emprise d’engagements réguliers et périodiques de remboursements de dettes auprès des institutions financières donnant l’aspect d’une population qui vit à crédit. L’eau courante n’est jamais suspendue dans les canalisations publiques. Pas de contamination de masses. Pas d’épidémies. Pas de zoning tribal ou criminel. L’électrification et le réseau routier ainsi que celui des télécommunications sont en constante expansion évolutive dans le cadre de l’amélioration et de la modernisation de l’infrastructure du pays. Cependant, le planning familial risquerait de renverser la pyramide démographique de la population active du pays avec une répartition migratoire d’excès de densité dans le milieu citadin pour des raisons de commodités et de confort. Le déséquilibre régional est en voie de régression progressive malgré le paroxysme du taux de chômage dans le milieu rural source d’exode et d’émigration clandestine. Le rythme et les moyens financiers de cette mutation ne cessent d’être revus mais ils devraient être renforcés. La privatisation du secteur public, dans un cadre de désengagement de l’état de ses responsabilités pour la promotion des investissements de personnes et de groupes, n’a su résorber le chômage et n’a codifié les rapports des parties intervenantes en cas de désengagement des modalités initiales de l’objectif de cette mutation. La rentabilité et la productivité des unités publiques cédées aux capitaux privés bénéficient de la complaisance et de la complicité de certaines sphères influentes qui prolongent le decrescendo au détriment des potentialités mobilisatrice au parti au pouvoir. Toutefois, sont rares les domaines étatiques cédés aux privés qui ont réussi leurs itinéraires avec des bilans positifs. L’heure des bilans s’avère nécessaire en l’absence de séisme politique au sein de l’appareil de l’état pour arrêter le courant érosif de la dégradation de la situation du pays afin d’opter pour un nouveau départ bien codifié. Mais, face à cette restructuration du paysage sociopolitique et économique de la Tunisie dans toutes ses composantes mobiles, un malaise de rapports d’entités de classes et de générations n’a cessé de traîner les répercussions de sa traduction et de ses aspirations sous des titres et slogans de chauvinisme et d’intégrisme religieux. La marginalisation du courant Islamiste au déclenchement du mouvement de libération nationale garde, encore à ce jour, sa brèche ouverte. Le paternalisme autoritaire du premier Président de la Tunisie n’a pas facilité la tache à son successeur. Les duels et les rivalités dans la compétition au pouvoir, en Tunisie, ont fait des victimes handicapant le rythme de la prospérité du pays. Car, au fait, nul n’est en mesure de prétendre son innocence face à l’actuel blocage sociopolitique vécu. Cette lenteur sinon immobilité du processus de réformes démocratiques n’est qu’une forme d’hésitation et de révision de ses modalités afin que la classe des élitistes de la société civile, sans prolongement et ramifications de mobilisation populaire à l’intérieur du pays, ne puisse bénéficier, gratuitement et exclusivement, des sacrifices des uns et des concessions de l’autorité au pouvoir en matière d’ouverture politique sans que le simple citoyen ne puisse, à son tour, sentir les efforts et les moyens de la mouvance de la classe dirigeante en ce sens. La démarcation des meneurs de la société civile, par la pression médiatique multifocale orientée, a adressé des signes d’appel au dialogue pour la modération du climat sociopolitique avec l’autorité au pouvoir. Sa démarche rentre dans le cadre d’un exploit gratuit que certaines mouvances hostiles au régime qui s’y sont trouvées bénéficiaires par le cours des circonstances sans combinaisons d’efforts de militantisme. La mouvance protestataire de certains syndicats de bases a bénéficié de l’indifférence sinon de la complicité sécuritaire qui a ouvert la voie aux spéculateurs politiques qui n’ont pu se positionner dans le paysage politique en Tunisie. Mais, pour assurer cette réussite médiatique apparente, le passage aux complots politico-sécuritaires a vu l’avortement de ses tentations spéculatrices. En effet, face à la stérilité de la conduite sécuritaire à l’égard de l’altération du pouvoir d’achat, la dégradation de la qualité du service public de nombreux secteurs, les carences des orientations officielles au sein de l’enseignement et ses rapports avec le marché de l’emploi, la répartition inéquitable des maigres richesses du pays sur le plan régional, la chute du rendement agricole, les énormes difficultés des agriculteurs et l’exploitation de leurs efforts par les barons des circuits de distribution de leurs produits, le régionalisme ségrégatif aux hautes nominations officielles, les relations conflictuelles de rivalités entre les départements de l’état, … témoignent de la nécessité impérative d’un recours d’intervention suprême au changement de style et de moyens de gouvernance. De ce fait, ni l’atmosphère générale du pays, ni la conjoncture internationale ont pu faciliter la tache à l’autorité au pouvoir pour engager un processus de démocratisation assez étendu  visant à réunir l’ensemble des forces vives et des consciences libres afin d’entamer une action officielle de large envergure dans la voie des réformes démocratiques profondes. Les initiatives de l’autorité de l’état ont, toujours, été mal interprétées par les hostilités et les rivalités des parties en compétition. Tant que les harcèlements de la société civile ciblent la composante sécuritaire du pouvoir, le duel semble, en déséquilibre de forces, promouvoir les aspects de la défense du régime politique où les dérives officielles sont mises sur le compte d’exactions isolées de l’appareil exécutif qui n’engageraient la responsabilité de l’autorité au pouvoir. Si le récent processus de tentative de déstabilisation du régime, par la combustion des rivalités au sein de la classe dirigeante, a été avorté à l’état embryonnaire par un simple coup d’éponge suite à un défaut de structuration des foyers parasitaires, l’assainissement de la vie politique, en Tunisie, s’avère dans l’obligation de prendre une nouvelle tournure capable de reconquérir la confiance médiatique à l’abri des pressions de contraintes. La centrale syndicale se frotte les mains pour tenter de vaincre sa timidité face au prurit des syndicats de base. La ligue des droits de l’homme hausse les épaules pour exprimer son mécontentement. Un seul parti politique de l’opposition reconnue se démarque à l’intérieur du pays pour réclamer son hostilité à l’autorité au pouvoir. Ses ramifications clandestines au sein de la récente mouvance syndicale ont bénéficié de l’indifférence et de la complicité de pôles sécuritaires pour altérer l’humeur de Carthage. Le barreau hausse le ton à l’intérieur du pays et cherche à conquérir une solidarité étrangère. Les magistrats chuchotent un langage crypté pour sortir de leur coquille d’ivoire afin de violer la ségrégation de l’attribution sélective des faveurs et des privilèges de l’autorité de l’état. Les journalistes murmurent dans une enceinte d’oreilles sourdes pour conquérir une immunité contre la marginalisation et l’exclusion moyennant une amélioration de leurs conditions matérielles. Les superviseurs des mailing box, à l’étranger, sont à bout de suivre les événements quotidiens à l’Internet face à une désinformation locale orientée ou à un absentéisme de presse locale. Les médecins font semblant de ne pas être branchés sur la scène du paysage politique. Les ingénieurs simulent qu’ils n’ont pas le temps aux futilités… Les parasites crient de vives voix et rappellent qu’ils sont encore sur scène. Toute cette mouvance se trouve en état de recherche d’un déclic médiatique qui violerait le discours officiel de bois devenu non opérationnel, assez stérile et répulsif des préoccupations médiatiques quotidiennes. Si l’autorité au pouvoir serait disposée au dialogue et à la collaboration avec les groupements rebelles de la société civile, l’atmosphère politique n’est en faveur, actuellement, de cette initiative tant que le bénéficiaire de cet arrangement politique prend du retrait par un clivage de ras-le-bol et de manque de confiance au front des hostilités qui n’ont cessé de ruminer l’intérêt du peuple sans pouvoir ni l’aborder ni le conquérir directement. Les potentialités des moyens mobilisateurs à la décompression des crises ont, toujours, opté pour le succès de l’autorité au pouvoir. Mais, à ce sujet, la classe dirigeante est censée  rénover son discours officiel et l’actualiser sur les préoccupations rationnelles des différentes classes sociales. Cependant, le risque de débordement et de l’effritement de la situation actuelle n’est pas à l’ordre du jour, pour le moment, tant que les meneurs minoritaires des foyers de turbulences contribuent à la décompression de masses par un discours de résonance positive qui gravite autour des objectifs officiels restés en attente d’exécution. Leur message, assez élitiste en son fond, trouve de l’écho partielle mais ne trouve, actuellement, ses prolongements dans l’enceinte populaire pour des raisons multiples et notamment suite à leur carence de représentativité médiatique locale et régionale. Certes, ce discours est totalement différent de celui de l’autorité de l’état, mais, en l’occurrence, il arrive à mobiliser l’attention et l’affinité attractive de nombreux cadres de décideurs et de partisans du parti  au pouvoir. Les remaniements ministériels instantanés, les changements de postes de décideurs et la redistribution des rôles par les hautes nominations officielles n’ont jamais pu conquérir des espaces médiatiques supplémentaires. Par ailleurs, cette forme officielle de conduite antalgique a bien montré que les potentialités de l’orientation sécuritaire ont bien , au fil du temps, des limites restreintes aboutissant à une stérilité comportementale face à la mouvance politique de la société. Il est possible que certains conseillers optent encore pour un temps additionnel de la voie sécuritaire, mais il est temps de penser politique. Le présent contexte socio-économique local a compliqué la situation globale. L’altération du pouvoir d’achat et les irritations syndicales expriment un motif pour la simulation de mécontentement de la classe ouvrière par la manipulation de pôles sécuritaires. L’objectif de cette manoeuvre rendrait d’énormes services aux barons des dérives et des violations qui se sont toujours hâtés pour se désengager de leurs responsabilités dans le but de se blanchir mutuellement le parcours des dérives financières focalisées au niveau des patrons de la centrale syndicale et au niveau de l’itinéraire criminel des chefs de files de tortionnaires bien réputés. C’est une tentative de rejet exclusif de toutes formes de responsabilités et de culpabilités criminelles personnelle dirigée au sommet de la pyramide de l’état et son entourage familial. Cette manipulation est loin d’être conçue pour être convaincante. Sacrifier une seule personne, pour faire sauver un bataillon de criminels, semble ne pas être facile à digérer par tous ceux qui ont vécu l’horreur de leurs bourreaux. De ce fait, ni la classe dirigeante, ni la société civile, ni le peuple ne sont innocents de la dégradation de l’état des libertés et de la lenteur sinon l’absence du déclenchement fictif de réformes fondamentales démocratiques en Tunisie. Chacune des parties intervenantes se réserve une part de responsabilité à des proportions bien définies par la charge de culpabilité et de complicité. Mais, la brèche de l’opportunisme et de la cupidité semble être assez convaincue de la fragilité de la notion de l’immunité temporaire à l’impunité judiciaire livrée par le non-sens aux tortionnaires de l’appareil exécutif. Cette attitude a excité la compétition au recours à l’innocence des archiptères de guépards du pouvoir par n’importe quel moyen pouvant leur ramener de plus amples assurances pour l’avenir de leur pronostic. Ils se sont mutuellement confectionnés, au biais de leurs fonctions autoritaires, des dossiers d’accusations criminelles bien garnis en matière de violations et de dérives de tout ordre pouvant leur servir ultérieurement comme moyen de pression et de défense en cas de mauvaises surprises de destin. Ce climat de réchauffement à l’insurrection générale est bien propice à la manipulation des rivalités sous la complicité de l’indifférence des responsables sécuritaires au maintien de l’ordre public. Les incidents dramatiques de l’inoubliable Jeudi Noir du 26 Janvier 1978 et les événements du pain de 1984 sont encore bien gardés dans la mémoire des Tunisiens. Leurs victimes n’ont jamais fait état d’oubli médiatique. Par ailleurs, l’absence de raz-de-marée politique a synthétisé un clivage abstrait entre  les composantes de la société civile et la base populaire par la marginalisation de tout effort patriotique positif de part et d’autre du système politique. Le prolongement de la crise sociopolitique, en Tunisie, ne cesse de se montrer en faveur de la réunification des clans au pouvoir qui, redoutent la nomination fortuite de personnages capables de mettre leurs pronostics et intérêts en péril par l’application transparente de la loi et des législations en vigueur. Mais, en l’occurrence, cette situation demeure un facteur positif attribué à la société civile pour subir une mutation profonde, bien coordonner ses rangs , renforcer ses positions et élargir son assise d’action tout en sevrant l’appareil sécuritaire par de nouvelles notions comportementales dans la résolution de l’équation politique conflictuelle avec l’autorité au pouvoir. Cependant, dans toute cette mouvance  idéo-politique, le seuil des affinités idéo-théologiques s’est aminci et s’est rabattu à son minimum pour augmenter les chahuts des revendications élitistes qui n’ont pu mobiliser l’opinion publique locale et avoir un impact de résonance médiatique interne. Par ailleurs, les  contestations élitistes de la société civile n’ont pu,  à leur tour, toucher le vécu quotidien du citoyen Tunisien. Mais, leur discours semble avoir beaucoup plus d’impact que celui de la classe dirigeante. Les théoriciens de l’opposition politique en Tunisie ne semblent avoir un programme d’action harmonieuse pour collaborer avec l’autorité au pouvoir dans une atmosphère de confiance et à l’abri des hostilités. A son tour, malgré le caractère mobilisateur des projets officiels d’assistance de l’état aux entités sociales défavorisées, par des mouvements de solidarité ou par une réactivation instantanée de programmes de l’état en matière d’investissements et d’emplois ou par la contribution de la caisse de compensation, la déroute aux exigences de la démocratisation de la vie politique en Tunisie n’a pu réduire l’écart de la ségrégation culturo-sociale expansive au détriment des privilèges et des bonifications autoritaires. Une radicalisation de conduites et de propos évoluent à bas bruits : Les Salafistes. Etre ou ne pas être ? Apte ou inapte à assumer avec intelligence sans les moindres séquelles ? La réponse est déjà amorcée par un spectacle exceptionnel qui vient à peine de commencer. La Tunisie est habituée à la chaleur d’été pour reprendre de l’élan.

Halte ! On ne peut tourner  pour le moment .

Dr.SAHBI AMRI Tel : 00.216.23.22.27.51


Le Mossad a assassiné 530 scientifiques irakiens. La situation difficile des universitaires irakiens

Traduit de l’anglais par Mahmoud Albaroudi De nombreux rapports, faits sur une période de plusieurs mois, ont établi la collaboration des forces d’occupation usaméricaines avec le service d’espionnage israélien, le Mossad, dans l’assassinat d’au moins 530 scientifiques et académiciens irakiens. Les assassinats des universitaires et scientifiques irakiens ont commencé en avril 2003, mais le dernier chapitre a été découvert le mardi 14 juin 2005 par le Centre d’information de la Palestine qui, citant un rapport compilé par le département d’Etat américain et destiné au président américain, a déclaré que les agents israéliens et étrangers envoyés par le Mossad, en coopération avec les Etats-Unis, en Irak, ont tué au moins 350 scientifiques irakiens et plus de 200 personnalités académiques et de professeurs d’université. Selon le rapport, qui a été mentionné par le Président George W. Bush des États-Unis, les agents de Mossad avaient opéré en Irak dans le but de liquider les scientifiques irakiens (spécialistes du nucléaire et de la biologie) et d’éminents professeurs d’université Cela s’est passé après que les États-Unis aient échoué à persuader ces scientifiques de collaborer ou de travailler pour eux. « Les commandos israéliens ont opéré sur le territoire irakien durant plus d’une année, l’essentiel de leurs activités étant la liquidation des scientifiques et des intellectuels irakiens. Les Sionistes ont recouru à une campagne d’assassinats à grande échelle après l’échec des efforts usaméricains, commencés juste après l’invasion de l’Irak, pour attirer un certain nombre de scientifiques irakiens à coopérer avec eux en allant travailler aux Etats-Unis» Citant le rapport, le centre d’information de la Palestine ajoute : « Quelques scientifiques irakiens ont été forcés de travailler dans les centres de recherches américains; cependant, la plupart d’entre eux ont refusé de coopérer dans certains domaines et se sont sauvés des États-Unis vers d’autres pays ». Le Pentagone fit sienne la suggestion du Mossad, qui estime que la meilleure manière de se débarrasser de ces scientifiques était « de les éliminer physiquement ». Le service de sécurité américain a fourni à Israël des biographies complètes des scientifiques et des universitaires irakiens pour faciliter leur élimination. Le rapport indique que la campagne du Mossad, visant les scientifiques irakiens, est toujours en cours. Situation difficile des universitaires irakiens Ci-dessous l’exposé détaillé, du Docteur Jalili Ismail, des crimes du Mossad contre les scientifiques irakiens. L’exposé a été fait lors de la conférence internationale de Madrid sur les assassinats des universitaires irakiens, les 23 et 24 avril 2006. Le Docteur. Jalili note que: Beaucoup de tentatives d’assassinat ont eu comme conséquence, la mort d’autres membres des familles et des escortes. Ces victimes n’ont pas été incluses ou mentionnées par cette étude. Les tentatives d’assassinat continuent. Des menaces répétées sur la vie sont faites pour forcer des personnes à quitter l’Irak. Un nombre considérable de menaces sur la vie n’est pas rapporté. La dernière semaine d’avril 2006, les médecins de Mossoul ont fait l’objet d’une campagne de menaces pour les pousser à quitter l’Irak. Les assassinats des universitaires irakiens sont un nouveau phénomène. Les assassinats, les enlèvements et les menaces sur la vie, pour contraindre les universitaires et les médecins à quitter l’Irak, ne suivent aucun modèle religieux ou sectaire. Le seul facteur dominant est que la majorité absolue de victimes sont ethniquement des Arabes La présentation affirme ce qui suit : La défense des universitaires irakiens et des médecins devrait commencer par la condamnation de la guerre qui a créé cette situation en Irak, où les assassinats sont impunis. Les puissances d’occupation et leurs collaborateurs sont responsables de la protection des vies des civils irakiens et le respect du droit international. L’assassinat des universitaires et des professionnels de santé irakiens fait partie d’une tentative préméditée d’empêcher l’Irak de regagner son statut d’Etat indépendant et souverain. Défendre des universitaires et des professionnels de santé irakiens n’est pas séparé de la nécessité d’être solidaire avec les irakiens et leur mouvement national d’anti-colonisation. Les Irakiens, comme toutes les personnes, ont un droit à la science et à l’éducation et les droits inaliénables de la liberté de pensée, d’_expression, de recherche et d’innovation. Le droit des familles, des professionnels et des universitaires de santé assassinés d’avoir une compensation qui doit être assurée dans tous les cas. Les délégués ayant assisté à la conférence ont réaffirmé leur engagement et leur détermination à travailler pour soulever, à tous les niveaux, la question de la destruction criminelle du professionnel et de la richesse intellectuelle de l’Irak. En particulier, les délégations réclament : Exiger que l’UNESCO assure la défense des intellectuels et des professionnels en Irak. Exiger que l’Office du haut commissaire pour des droits de l’homme accomplisse son devoir pour protéger les vies et les droits de l’homme des médecins et des universitaires irakiens et de tous les civils irakiens. Demander à Madrid de transmettre les principaux soucis de cette campagne aux universités espagnoles, la fédération internationale des universités Inviter les médias du monde pour comprendre que le massacre des universitaires et des professionnels de santé irakiens est un résultat de l’occupation Continuer à travailler pour établir une campagne internationale de solidarité liant des universitaires irakiens dans l’exil et en Irak avec leurs pairs, aux universités dans le monde entier. Pousser les parlements nationaux et régionaux à soulever et à débattre le problème de la destruction criminelle de la classe intellectuelle et professionnelle de l’Irak. Les soussignés affirment qu’elles continueront à coopérer pour dénoncer l’occupation et ses crimes innombrables et à se tenir toujours dans la solidarité avec le peuple irakien. Source : http://www.aljazeera.com/me.asp?service_ID=11311 http://tunisiadreams.blogspot.com/


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