TUNISNEWS
9 ème année, N° 3464 du 16.11.2009
Front Line: Tunisie – Agression et arrestation de M. Omar Mestiri Liberté et Equité: Arrestation du jeune Ramzi Jelassi RASSEMBLEMENT POUR LA LIBERTE DE LA PRESSE EN TUNISIE ET AU MAROC AFP: Grippe: H1N1: deux premiers décès en Tunisie L´Express.fr: Bataille pour un fauteuil en Tunisie Le Monde: Crispations inédites entre la Tunisie et la France Slim BAGGA: Leïla, Majnoun Leïla et l’argent public Mohamed Ettaieb: Un ben Ali à visage humain: Lu Buzz du net tunisien Salah KORBI: Pourquoi l’esprit élevé se soucie de la vérité que de l’opinion ? AFP: L’Australie présente des excuses solennelles à ses enfants « oubliés » AFP: Mondial-2010: manifestation de soutien à Alger, ruée pour les billets AFP: Mondial 2010 : Le Caire convoque l’ambassadeur d’Algérie après des incidents AFP: Mondial: attaques contre une entreprise égyptienne en Algérie AFP: Mondial-2010 – Nouveaux saccages d’agences de sociétés égyptiennes à Alger AFP: Mondial-2010: les Algériens survoltés à la recherche d’un billet pour Khartoum AFP: UE: la Turquie espère accélérer son adhésion sous la présidence espagnole AFP: L’Albanie fait un pas supplémentaire vers l’Union européenne AFP: Kadhafi à de jeunes Italiennes : « convertissez-vous à l’islam » AFP: UE : Merkel voit « très clairement » des perspectives d’adhésion de la Serbie Reuters: Italian women disappointed by Gaddafi « party »
Front Line http://www.frontlinedefenders.org/fr/ 16 novembre 2009
Objet: Tunisie – Agression et arrestation de M. Omar Mestiri
Le défenseur des droits humains M. Omar Mestiri a été arbitrairement arrêté et violemment battu avant d’être abandonné dans la banlieue de Tunis aujourd’hui, 16 novembre 2009. Omar Mestiri est le directeur de la rédaction du journal en ligne Kalima et membre du Conseil National pour les Libertés en Tunisie (CNLT). Le 16 novembre 2009, aux alentours de midi, Omar Mestiri se dirigeait vers le cabinet de Me Abderraouf Ayadi lorsqu’il a été agressé et battu dans la rue, devant le cabinet de Me Ayadi, par un groupe d’individus reconnus par des témoins comme étant membres de la police politique. Les officiers l’ont ensuite trainé sur plusieurs centaines de mètres en le frappant jusqu’à un fourgon où ils l’ont enfermé et gardé pendant plus d’une heure après lui avoir arraché son téléphone portable. Me Ayadi a assisté à la scène depuis le balcon de son cabinet et a pu donner l’alarme. Omar Mestiri a été ensuite abandonné à une quinzaine de kilomètres de Tunis dans un lieu totalement isolé. Les officiers ont confisqué son téléphone portable. Suite à l’agression dont il a été victime, Omar Mestiri a plusieurs blessures au dos et aux bras. Depuis trois jours, Omar Mestiri était constamment suivi par un motard et une voiture, ce qui fait croire que l’agression et l’arrestation arbitraire d’aujourd’hui étaient manifestement planifiées à l’avance. Cet énième acte d’agression fait suite aux nombreuses attaques, arrestations, actes de harcèlement et d’intimidation à l’encontre des journalistes indépendants et défenseurs des droits humains, qui se sont intensifiés suite à la réélection de M. Zine el-Abidine Ben Ali à la présidence de la république le 25 octobre dernier. Pour ne citer que les plus récents: le 29 octobre, le journaliste M. Taoufik Ben Brik a été arrêté et risque une condamnation à trois ans de prison; le 28 octobre, M. Slim Boukhdir, journaliste et membre fondateur de Liberté et Équité, a été kidnappé, battu puis relâché. Le même jour, des inconnus ont essayé de forcer la porte de la résidence du journaliste M. Moudi Zouabi. Le 20 octobre et le 3 novembre, la journaliste et défenseuse des droits humains Mme Sihem Bensedrine a été violemment agressée devant le tribunal de Grombalia où comparaissait le défenseur Zouhayr Makhlouf arrété depuis le 20 octobre pour délit de presse ; et Me Radhia Nasraoui, présidente de l’Association Tunisienne de Lutte contre la Torture (ALTT) a fait l’objet d’une interdiction de quitter le territoire tunisien. Le Président Ben Ali avait annoncé des mesures « contre quiconque émettra des accusations ou des doutes concernant l’intégrité de l’opération électorale, sans fournir de preuves concrètes ». Front Line exprime sa vive préoccupation concernant l’agression et l’arrestation arbitraire d’Omar Mestiri et sa sécurité physique et psychologique. Front Line demeure profondément inquiète face à la détérioration de la situation des défenseurs des droits humains en Tunisie. Front Line demande instamment aux autorités tunisiennes de: 1. Mener immédiatement une enquête complète et impartiale sur l’attaque perpétrée contre Omar Mestiri, avec l’objectif de publier les résultats de cette enquête, ainsi que de traduire en justice les responsables selon les standards internationaux; 2. Prendre les mesures nécessaires afin de garantir l’intégrité physique et psychologique d’Omar Mestiri; 3. Assurer qu’en toutes circonstances, tous les défenseurs des droits humains et organisations en Tunisie puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles.
Liberté pour Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits humains indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax: 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 15 novembre 2009
Nouvelles des libertés en Tunisie
[…]
2) Arrestation du jeune Ramzi Jelassi
Des agents de la police politique ont arrêté dans la nuit du 11 novembre 2009 le jeune Ramzi Ben Mohammed Ali Jelassi pour le conduire vers une destination inconnue. Sa famille ignore toujours le lieu et la raison de sa détention. Le jeune Ramzi Jelassi (24ans) avait été arrêté en octobre 2008 et condamné à trois mois d’emprisonnement avec sursis pour tenue de réunion non autorisée. Le jeune Jelassi qui travaille dans une pâtisserie est l’unique soutien d’une famille composée de son père âgé de 70 ans qui est sous dialyse pour une insuffisance rénale, et de sa mère diabétique […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
ATTENTION: CHANGEMENT D’HORAIRE: LE RASSEMBLEMENT AURA LIEU DE 17H à 19H UNE PRESSE SOUS HAUTE SURVEILLANCE
RASSEMBLEMENT POUR LA LIBERTE DE LA PRESSE EN TUNISIE ET AU MAROC
MERCREDI 18 NOVEMBRE PLACE DE L’OPERA DE 17h à 19h
En Tunisie et au Maroc, des journalistes sont persécutés, condamnés et emprisonnés pour l’exercice de leur métier. Une véritable chasse aux sorcières, pour museler les quelques voix qui déborderaient les «lignes rouges». En Tunisie, les autorités se sont acharnées sur ceux qui par leur plume ont critiqué la mascarade électorale de la nième réélection du Président Ben Ali qui ne lésine pas sur les moyens pour faire taire les voix discordantes. Faute de pouvoir les bâillonner, il fabrique des prétendus délits pour les emprisonner. C’est ainsi que l’écrivain-journaliste, Taoufik Ben Brik, paye lourdement sa liberté de ton et ses critiques acerbes. Après d’ incessantes tracasseries, surveillances policières, intimidations, menaces et provocations, le pouvoir tunisien n’a pas hésité à l’emprisonner et à monter de toutes pièces une procédure judiciaire de droit commun à son encontre. Zouheir Mekhlouf, membre de l’association de soutien aux prisonniers politique«Liberté et Equité», a été arrêté sous prétexte d’avoir réalisé un reportage «non autorisé»qui visait à dénoncer la pollution et la dégradation de l’environnement dans la zone industrielle de la Ville de Nabeul. Slim Boukhdir, correspondant du site internet de la chaîne satellitaire Al Arabya, a été enlevé, tabassé, dépouillé et abandonné nu le soir du 29 octobre. Son domicile est surveillé par la police. Il avait déjà été condamné à 1 an de prison ferme en décembre 2007 dans le cadre d’une affaire montée de toutes pièces, et libéré en Juillet 2008 suite à une campagne de solidarité internationale. Lotfi Hajji, correspondant d’ Aljazeera, a récemment été victime de «tracasseries» à l’aéroport, lors de voyages à l’étranger. Sihem Ben Sedrine, animatrice du journal en ligne «Kalima» et de la radio libre «Kalima» interdite, porte-parole du CNLT, est également dans le collimateur des barbouzes de la police politique qui ne cessent de la harceler et de l’agresser. Dans le même temps, la censure et la cyber police n’ont jamais été aussi actives : saisie de l’hebdomadaire « At-Tarik Al Jadid», fermeture de la station « Radio 6 » émettant sur internet… Florence Beaugé, envoyée spéciale du quotidien « Le Monde » a été refoulée le 22 octobre à son arrivée à l’aéroport de Tunis. Elle est accusée « d’incitation à la haine, la mort et attentat contre la Tunisie». Lundi 9 novembre, les rédactions des 3 seuls journaux d’opposition indépendants du pouvoir et théoriquement autorisés en Tunisie ont pris une décision conjointe: Al-Mawfik (PDP), Attariq Aljadid (Attajid), et Mouwatinoun (FTDL) ont décidé de cesser de paraître pendant 1 semaine afin de protester contre la censure déguisée dont ils font l’objet en permanence: saisies illicites, intimidation des distributeurs, détournement des copies, etc. Ainsi, la situation de la presse libre en Tunisie est plus claire que jamais. Au Maroc, c’est sous prétexte de la sacralité du Monarque et de l’intégrité territoriale que se fait l’instrumentalisation de la machine judiciaire qui réprime les journalistes et asphyxie financièrement les publications. Certains d’entre eux ont ainsi été poursuivis et condamnés pour avoir abordé dans leurs écrits la maladie du Roi révélée pourtant par un communiqué officiel du Palais. Le Directeur d’Al Michaal, Driss Chahtane, a été condamné à un an de prison ferme et incarcéré sur le champ. Ses confrères, Rachid Mahamid et Mustapha Hayrane, (Al Michaal), Ali Anouzla et Bouchra Eddou (du quotidien Al-Jarida Al-Oula) ont été condamnés à des peines allant de 3 mois à 1 an avec sursis. D’autres ont été poursuivis et condamnés pour une caricature jugée attentatoire aux symboles de l’Etat. Le directeur de Akhbar Al Youm, Taoufik Bouachrine, et le caricaturiste Khalid Gueddar ont eu droit à une double peine: condamnés chacun à un an de prison avec sursis pour « avoir publié une caricature jugée irrespectueuse de la famille royale et du drapeau national » et, dans la foulée, condamnés par le même tribunal et dans un jugement disjoint, pour « manque de respect dû au prince », à trois autres années de prison avec sursis et à payer solidairement des dommages et intérêt d’un montant de 3 millions de dirham (270 000 euros) au profit du cousin du Roi. Au mois d’août, le Ministère de l’intérieur a ordonné en toute illégalité la saisie et la destruction de 100 000 exemplaires des magazines TelQuel et Nichane, qui étaient encore sous presse. Les autorités leur reprochent d’avoir voulu publier, en partenariat avec le journal français Le Monde, un sondage d’opinion sur le bilan des dix ans de règne du Roi. Le numéro du quotidien Le Monde a été interdit de vente au Maroc. Même si les résultats de ce sondage peuvent s’apparenter à un plébiscite, pour le porte-parole du gouvernement: «La monarchie ne pouvait être sujette à débat, même dans le cadre d’un sondage»! Le journaliste sahraoui Mustapha Abdedayem, détenu depuis octobre 2008, a subi de mauvais traitements qui ont entraîné des maladies (hypotension aiguë et hyper glycémie). Après avoir perdu conscience, il a été transféré à l’hôpital de Tiznit. En solidarité avec les journalistes victimes d’exactions et de poursuites judiciaires et pour exiger la libération de ceux qui sont emprisonnés (Tawfik Ben Brik, Driss Chahtane, Zouheir Makhlouf, Mustapha Abdedayem…), nous vous appelons à participer au Rassemblement organisé sur le Parvis de l’Opéra, Mercredi 18 Novembre 2009 à 17H. Premiers signataires: ACHR, AMF, ANHRI, ASDHOM, ATF, ATF Paris, ATMF, ATTAC, Cedetim, CNT, CORELSO, CPR, CRLDHT, Ettajdid, FASE, FDLT, FTCR, FSU, LDH, MRAP, Observatoire Français des Droits de l’Homme, NPA, PCOT, Protection des Défenseurs des Droits de l’Homme dans le Monde Arabe, PCF, PDP, RSF, SIPM/CNT, Solidaires, UTIT, les Verts, Voie Démocratique, …
Grippe: H1N1: deux premiers décès en Tunisie
AFP / 16 novembre 2009 13h43 TUNIS – La Tunisie a enregistré ses deux premiers décès des suites de la grippe H1N1, apprend-on lundi auprès du ministère de la Santé publique. Les deux victimes, souffrant auparavant de maladies graves, sont décédées au cours du week-end, quelques jours après leur hospitalisation, a ajouté la même source. Le premier malade, un marin de 37 ans était atteint d’une hépatite et le deuxième, âgé 40 ans, souffrait de problèmes cardiaques graves, a précisé le ministère. Au total, 210 cas de grippe H1N1 ont été diagnostiqués en Tunisie. Le nombre de décès dus à la grippe pandémique H1N1 est d’au moins 6.250, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le même bilan fait état de 503.536 personnes affectés par le virus dans le monde, soulignant que ce chiffre est bien en deçà de la réalité étant donné que nombre de pays ne comptabilisent plus tous les cas.
Bataille pour un fauteuil en Tunisie
A Tunis, la bataille pour la présidence de l’Assemblée nationale tunisienne passionne. Qui sera le prochain président de l’Assemblée nationale tunisienne? La bataille passionne, à Tunis, le microcosme politique. La première dame, Leila Trabelsi, soutient activement la candidature du patron des patrons, Hedi Djilani. Mais elle le fait, semble-t-il, contre l’avis de son époux. Le chef de l’Etat aurait en effet demandé à Foued Mebazaa, l’actuel président, de rester à son poste et songerait, s’il s’y refusait, à propulser la candidature du maire de Tunis, Abbés Mohsen. (Source: L´Express.fr publié le 15/112009 à 08:00 – mis à jour le 16/112009 à 15:09)
Crispations inédites entre la Tunisie et la France
La relation entre la Tunisie et la France connaît une phase inédite de crispations. Ces tensions apparaissent centrées sur la question du traitement réservé aux journalistes par le régime du président Zine El-Abidine Ben Ali, réélu le 25 octobre pour un cinquième mandat.
A l’occasion de son premier discours depuis sa réélection, le président tunisien a accusé, jeudi 12 novembre, la France d’« ingérence dans les affaires intérieures » de son pays. Il réagissait à une série de critiques émises par la diplomatie française contre les arrestations de journalistes en Tunisie.
M. Ben Ali a en outre cherché à porter l’affaire au niveau régional, estimant qu’ « au-delà de l’atteinte à la souveraineté de notre pays, (elle) affectait également la souveraineté de l’Union du Maghreb arabe et de l’Union africaine ». Vendredi – sans mentionner d’autres dirigeants arabes, restés silencieux -, le président Ben Ali remerciait le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui préside ces deux organisations. Il évoquait un commun « rejet catégorique de recevoir des leçons de quiconque ».
Un des éléments déclencheurs de ce courroux a été la phrase prononcée le 10 novembre par le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, à propos de l’arrestation du journaliste Taoufik Ben Brik. « Quand on a été élu pour la cinquième fois et qu’on dirige ce pays avec habileté (…), je pense que c’est inutile », a dit M. Kouchner.
La déclaration était pourtant plus mesurée qu’un communiqué antérieur du Quai d’Orsay où il était question de « préoccupation » de la France devant « les difficultés rencontrées par des journalistes et défenseurs des droits de l’homme en Tunisie ». Le commentaire de M. Kouchner n’a pas satisfait l’opposition tunisienne, qui l’a jugé faible et en deçà de la position adoptée par la diplomatie belge.
« Politique coloniale »
La présidence tunisienne l’a en tout cas fort mal pris. D’autant que les démarches du pouvoir tunisien auprès de l’Elysée pour obtenir que le ministre français soit démenti ou recadré sont restées sans résultats. Est-ce un tournant pris par la diplomatie française, ou bien une simple inflexion conjoncturelle ? « L’espace des libertés progresse en Tunisie », avait déclaré Nicolas Sarkozy en avril 2008.
Le régime tunisien a quoi qu’il en soit mis en oeuvre ces derniers jours une riposte multiforme. Une frange de l’opposition formelle, qui avait appelé à la réélection de M. Ben Ali, a demandé que la France « s’excuse pour sa politique coloniale ». Les autorités tunisiennes ont lancé une campagne de presse d’une vulgarité et d’une agressivité sans précédent contre l’envoyée spéciale du Monde, Florence Beaugé, après l’avoir refoulée de Tunisie. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui venait d’appeler « au strict respect des droits de l’homme« , a été accusé par le pouvoir tunisien de déclarations « intempestives ».
Le président Ben Ali a aussi commenté que le journaliste Jean Daniel, qui venait d’appeler au respect des droits fondamentaux en Tunisie, ne devait pas « se laisser induire en erreur ».
Natalie Nougayrède
(Source: « Le Monde » (Quotidien – France) le 17 novembre 2009)
MAUVAISE HUMEUR
Leïla, Majnoun Leïla et l’argent public
Slim BAGGA Leïla Ben Ali est une fieffée menteuse, et elle perd décidément de son humour à vouloir prendre sans vergogne les gens pour des imbéciles. Les conseillers de Carthage, eux et sans aucune exception, sont ni plus ni moins que des margoulins affairistes sans aucun scrupule. Une phrase et une seule justifient ces affirmations: Le publi-reportage accompagné d’une interview dans « Le Figaro » de ce week end comporte, parmi les banalités coutumières d’une femme qui n’a rien à dire, ceci: « Je suis une Tunisienne comme toutes les autres ». Encore un peu, et l’on déverse quelques larmes sur le sort peu enviable d’une femme qui a coûté à la communauté plus de un million d’euros en deux opérations et en un mois. Je m’explique: combien a coûté à l’Etat la rafle de plus de 10 000 exemplaires de « La Régente de Carthage » des points de vente début octobre? Il en coûtait, pour mémoire, 14 euros l’exemplaire. Combien ont coûté le séjour, les frais et le transport d’une cinquantaine de gros bras venus express et en renfort pour aider les agents des consulats, des amicales et de l’ambassade à débarrasser les rayons de l’ouvrage qui a donné des insomnies à Leïla? Combien a coûté l’opération de com pour faire reluire l’image de la « Première Drame » de Tunisie sur « Le Figaro Magazine »? Celle qui dit ressembler à toutes les femmes tunisiennes pourrait-elle nous dire, en marge de cette interview, combien connait-elle de femmes en Tunisie qui saignent le pays pour le un millionnième de ses frasques et de ses opérations qui ne mèneront à rien, ne décrasseront pas l’image largement ternie qu’elle s’est donnée elle-même à elle-même, de son fait et du fait de son clan? Avec la complicité de « Majnoun Leïla »… Décidément, on ne recule pas devant l’absurde. Celle dont le destin est plus proche de celui d’une Imelda Marcos que d’une grande Dame ayant marqué son époque continue, et elle est bien la seule, à croire en sa bonne étoile. Alors que la chute est fatale et ne fait désormais plus l’ombre d’un doute…
Un ben Ali à visage humain: Lu Buzz du net tunisien
Défense de rire. La télé Hannibal TV a diffusé un publireportage où l’on voit la famille Ben Ali se comporter comme “monsieur et madame tout le monde”.
Totalement ébahis, les Tunisiens ont récemment découvert, dans un sujet diffusé par la télévision privée Hannibal TV, le portrait d’une famille modèle : les Ben Ali. C’est le Buzz du Web tunisien
Surtout connu pour sa prodigieuse langue de bois et ses discours en arabe littéraire incompréhensibles au commun des mortels, Ben Ali commence à jouer le carte du bon père de famille (presque) accessible au public.
Dans une vidéo de trois minutes, on voit Ben à vie entouré des siens, jouant avec ses enfants, discutant avec son épouse et – cerise sur le gâteau – se faisant mordre le doigt par un de ses petits-enfants (oh, le vilain garçon !).
Leila Ben Ali n’est pas en reste. En bonne maman, cette dernière prépare le cartable du petit dernier et l’emmène elle-même en voiture (la populace doit comprendre que Madame n’a nul besoin de chauffeur ici !).
Pour compléter le tableau de cette famille décidément parfaite, on voit monsieur Gendre et nouveau député de la Nation, Sakhr El Materi, qui débarque chez les beaux-parents avec son épouse Nesrine et la marmaille tous contents de retrouver papy et mamy.
Et pour ceux qui n’auraient rien compris de cette mise en scène, un Vox Pop est organisé par Hannibal TV tout de suite après le reportage. Avec la spontanéité qu’on leur connaît lorsqu’il s’agit de commenter les prestations présidentielles, tous les Tunisiens se sont dits surpris et heureux de voir que le président est, tout compte fait, « comme nous ».
Le vieux Jean Daniel !
Deux autres « événements » (façon de parler) montrent un changement de cap dans la com’ présidentielle. Déjà, lors de la campagne électorale, le correspondant d’Associated Press avait noté que la garde autour de Ben Ali était moins nerveuse qu’à l’habitude et que ce dernier était beaucoup plus accessible aux citoyens venus l’acclamer.
Encore plus surprenant, Ben Ali a lui-même répondu, jeudi, à la question d’un journaliste de La Presse à qui on a dû souffler une question fort opportune.
Le président montait lui-même au créneau pour réagir à l’Appel sirupeux dans lequel l’inénarrable Jean Daniel disait vouloir « arracher la clémence du prince » pour obtenir la libération du journaliste Taoufik Ben Brik embastillé depuis le 29 octobre pour « agression, atteinte aux bonnes mœurs et dégradation de biens » (ah, ces journalistes qui se croient au dessus des lois !).
« Je ne compte pas répondre à notre ami Jean Daniel, vu son âge et son amitié pour la Tunisie », a maladroitement réagi le jeune homme de 73 ans. Tout simplement pathétique.
Mohamed Ettaieb
(Source : le blog « CHAKCHOUKA TUNISIENNE, UN BLOG PARFUMÉ AU JASMIN » hébergé par « Bakchich » (Hebdomadaire satirique – France), le 16 novembre 2009)
Lien: http://www.bakchich.info/Un-Ben-Ali-a-visage-humain-Le-Buzz,09302.html
Pourquoi l’esprit élevé se soucie de la vérité que de l’opinion ?
Je m’adresse à Mr. Bernard COUCHENERE qui ne cesse de douter de l’évolution, du bien être et du réel des tunisiens. Monsieur, Ce réel c’ est notre histoire, c’est notre quotidien vécu avec fierté, savouré par les Tunisiens que personne ne peut douter de cette bonne qualité de mode de vie harmonisée par, le confort, la paix sociales, la stabilité politique, la liberté de l’expression , le respect de droit de l’homme , l’émancipation de la femme, l’ouverture sur d’autre civilisation , la solidarité entre citoyens, cet idéologie qui a été instauré par le président Ben Ali qui gère un pays de plus de 60% de jeune avec des mains de maitre et qui réussie à chaque planification réalisée avec beaucoup de succès. Notre réel est vécu et constaté par des millions de touristes européens qui viennent visités la Tunisie et qui nous félicitent avec bravoure sur tout ce qui était réalisé depuis le 07 novembre 1987 jusqu’à ce jour. Je demande à toutes les personnes honnêtes désireuses de découvrir cette terre d’accueil, ce berceau pour plusieurs civilisations, ce paradis de paix de venir en Tunisie et de constaté sur terrain tout ce qui a été réalisé sur tout les plans et vous serez accueillis avec le beau sourire sur la bouche. Or je m’adresse à tout les corbeaux borgnes de se taire parce qu’ils ignorent tout sur la Tunisie.
Salah KORBI – Khniss – Tunisie
L’Australie présente des excuses solennelles à ses enfants « oubliés »
AFP, le 16 novembre 2009 à 06h32 CANBERRA, 16 nov 2009 (AFP) – Le Premier ministre australien Kevin Rudd a présenté lundi des excuses solennelles au demi-million d' »Australiens oubliés », victimes pendant des décennies de maltraitance dans des institutions publiques du pays. L’Australie est « désolée pour cette tragédie, cette tragédie absolue, des enfances perdues », a lancé M. Rudd devant un millier de « Forgotten Australians » (« Australiens oubliés ») survivants réunis au Parlement, déclenchant un tonnerre d’applaudissements. Des centaines de milliers d’enfants ont été victimes de violences dans des orphelinats ou des foyers d’accueil publics australiens entre 1930 et 1970. En 2004, un rapport du Sénat avait recommandé cette démarche de repentance envers ces enfants victimes d’abus en tous genres, sexuels notamment. « Nous sommes ensemble aujourd’hui pour vous présenter les excuses de la Nation. Pour vous dire, vous les Australiens oubliés et ceux qui ont été envoyés enfant vers nos rivages sans leur consentement, que nous sommes désolés », a-t-il ajouté. « Nous sommes désolés que, enfants, vous ayez été pris à vos familles et placés dans des institutions où souvent vous avez été maltraités. Désolés pour les souffrances physiques, les privations affectives et la froide absence d’amour, de tendresse, de soins ». Environ 7.000 d’entre eux étaient des Britanniques déplacés en Australie dans le cadre d’un programme en place entre 1920 et 1967 par les autorités de Londres. Celles-ci avaient envoyé près de130.000 enfants pauvres, âgés de 3 à 14 ans, vers l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud et ce qui était alors le Zimbabwe, avec la promesse que leur vie y serait meilleure. Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, doit prochainement s’excuser au nom du Royayme-Uni pour l’envoi au 20ème siècle de ces dizaines de milliers d’enfants vers ses anciennes colonies, où beaucoup ont été placés dans des institutions publiques et victimes d’abus. Le ministre à l’Enfance Ed Balls a estimé dimanche sur la chaîne Sky News que c’était un « motif de honte » que cette « politique terrible » ait continué aussi longtemps. « L’excuse est symboliquement très importante », a-t-il dit. L’association britannique Child Migrants Trust, qui oeuvre à réunir les enfants déplacés avec leurs familles, assure que certains d’entre eux avaient été enlevés à leur foyer sans que leurs parents en soient informés ou aient donné leur consentement. Nombre de ces enfants avaient été envoyés à l’étranger par des agences spécialisées qui souhaitaient peupler les anciennes colonies avec des gens de « bonne souche britannique blanche », selon l’association. La plupart ont fini dans des institutions publiques ou des établissements agricoles. Le Premier ministre australien avait présenté des excuses historiques en février 2008 à la « Génération volée » (stolen generation), ces milliers d’enfants autochtones retirés de force à leurs familles jusque dans les années 1970 à des fins d’assimilation dans des institutions blanches.
Commentaire de TUNISNEWS : Et notre cher « ETAT » tunisien, quand est ce qu’il va demander pardon aux dizaines de milliers de ses enfants de ce pays qui ont été violés, persécutés, torturés, discriminés, oubliés, maltraités, stigmatisés, humiliés, …. depuis un certain 20 mars 1956??? QUAND?
Mondial-2010: manifestation de soutien à Alger, ruée pour les billets
AFP, le 16 novembre 2009 à 00h03 ALGER – Plusieurs milliers de supporteurs algériens ont manifesté spontanément dimanche dans le centre-ville d’Alger en soutien à l’équipe nationale qui disputera mercredi à Khartoum un match d’appui contre l’Egypte, en qualifications pour le Mondial-2010. « Djeich, Chaab, maak ya, Saâdane » (« Armée, Peuple avec toi, Saâdane »), scandait cette foule de jeunes à l’attention de l’entraîneur de l’équipe nationale Rabah Saâdane, a constaté un journaliste de l’AFP. De brefs incidents ont éclaté en fin d’après-midi, quand un groupe de jeunes s’en est pris à l’agence de la compagnie Egypt Air, située place Audin dans le centre-ville. Les rideaux de fer ont été éventrés, les vitrines brisées et l’agence saccagée, a constaté un journaliste de l’AFP. A l’aéroport d’Alger, un cadre de la compagnie de téléphonie mobile Djeezy, filiale du groupe égyptien Orascom, a été agressé par des supporteurs algériens à sa descente d’avion, a affirmé à l’AFP un responsable de la société. Le quotidien El Watan a rapporté sur son site que vers 21h00 (locales, 20H00 GMT), le siège de la direction générale de Djeezy à Dar El Beida, un quartier de la capitale, a également été saccagé par un groupe de manifestants, qui ont été dispersés par la police anti-émeutes, déployée dans la ville. La manifestation avait débuté en début d’après-midi, les alentours d’une agence d’Air Algérie au centre d’Alger, étant envahis par des prétendants au voyage au Soudan. Souvent drapés dans l’étendard national, les supporteurs des Verts criaient « One, two, three, Viva l’Algérie », tandis que la police tentait de canaliser la foule. « J’ai réussi, j’ai simplement donné mon nom, mais j’ignore ce qui va se passer ensuite », a déclaré l’un de ces supporteurs en sortant de l’agence bondée. Les supporteurs se sont également massés devant le siège de l’ambassade du Soudan à Alger, passeports à la main, pour réclamer des visas, selon des témoins. Air Algérie a annoncé dimanche qu’elle pouvait transporter 10.000 supporteurs algériens vers Khartoum, selon l’agence algérienne APS. Le prix de l’aller-retour entre les deux capitales a été ramené à une fourchette de 20.000 à 24.000 dinars (189 à 227 euros), le quart du tarif habituel. Trente vols directs sont déjà programmés entre Alger et Khartoum. Le premier doit décoller dimanche à minuit pour transporter les journalistes algériens. Le PDG d’Air Algérie, Abdelouahid Bouabdallah, a précisé à APS que les frais de visa et les billets d’entrée au stade seraient gratuits pour les Algériens. Après la victoire de l’Egypte sur l’Algérie samedi au Caire (2-0) en dernière journée des qualifications de la zone Afrique, les deux équipes ont le même nombre de points (13) et la même différence de buts (+5), une situation qui les oblige à se départager mercredi sur terrain neutre. AFP
Mondial 2010 : Le Caire convoque l’ambassadeur d’Algérie après des incidents
AFP, le 16 novembre 2009 à 14h58 LE CAIRE, 16 nov 2009 (AFP) -Le ministère égyptien des Affaires étrangères a annoncé lundi avoir convoqué l’ambassadeur d’Algérie au Caire pour demander à Alger d’assurer la sécurité des ressortissants égyptiens sur son sol, après des incidents liés à la rivalité entre les deux pays en vue du Mondial 2010. Le Caire veut « s’assurer que les autorités algériennes font le nécessaire pour assurer la sécurité des ressortissants égyptiens en Algérie, à la suite des rapports que nous avons reçus de notre ambassade à Alger selon lesquels certains de nos ressortissants et de nos intérêts ont été des cibles d’attaque », a déclaré à la presse Abdel Rahmane Salah, adjoint du ministre chargé des affaires arabes. Il a souligné « l’importance d’arrêter l’escalade » récente, après les violences qui ont entouré le match Algérie-Egypte samedi au Caire, et avant un match mercredi à Khartoum qui décidera laquelle de deux équipes ira en Afrique du sud pour le Mondial 2010. M. Salah a ajouté que « les responsables des deux pays coopèrent d’une manière permanente pour protéger la communauté égyptienne en Algérie et la communauté algérienne en Egypte ». L’ambassadeur d’Algérie, Abdelkader Hadjar, a quant à lui déclaré que « les autorités algériennes déploient tous leurs efforts et en déploieront davantage pour protéger les ressortissants et les intérêts égyptiens ». L’agence de la compagnie Egypt Air à Alger a été saccagée dimanche en marge d’une manifestation de plusieurs milliers de supporteurs algériens descendus dans la rue pour soutenir leur équipe, a constaté un journaliste de l’AFP. A l’aéroport d’Alger, un cadre de la compagnie de téléphonie mobile Djeezy, filiale du groupe égyptien Orascom, a été agressé par des supporteurs algériens à sa descente d’avion, a affirmé à l’AFP un responsable de la société. Le quotidien algérien El Watan a rapporté que le siège de la direction générale de Djeezy à Dar El Beida, un quartier de la capitale, a également été saccagé par un groupe de manifestants, qui ont été dispersés par la police. Au Caire, un bus transportant à son hôtel l’équipe algérienne avait été attaqué à coups de pierre jeudi soir, faisant trois blessés parmi les sportifs. A l’issue du match samedi, des bus transportant des supporteurs algériens ont également été caillassés.AFP
Mondial: attaques contre une entreprise égyptienne en Algérie
AFP, le 16 novembre 2009 à 15h13 ALGER, 16 nov 2009 (AFP) – Des supporteurs algériens ont saccagé dimanche une quinzaine d’agences de la société Orascom Télécoms Algérie (OTA) filiale du groupe égyptien Orascom, faisant plus de cinq millions de dollars de dégâts matériels, a affirmé lundi à Alger son directeur de communication Hamid Grine. « Plus de 70.000 téléphones portables d’une valeur de cinq millions de dollars ont été détruits ou volés à l’agence Ring, filiale d’Orascom, à Alger. Des ordinateurs, des bureaux, des climatiseurs ont été détruits dans une quinzaine d’agences à travers le pays », a déclaré M. Grine au cours d’une conférence de presse. « Entre 3.000 et 5.000 émeutiers ont attaqué dans la soirée de dimanche le siège de la direction générale d’OTA à Dar El Beida » près de l’aéroport d’Alger, a-t-il ajouté. « Les dégâts occasionnés au mobilier de la société sont de plusieurs millions de dollars. Nous faisons le bilan », a dit M. Grine. OTA a décidé dimanche de fermer ses agences notamment dans la capitale, a-t-il ajouté. Les supporteurs algériens ont saccagé le mobilier sur quatre des sept étages de l’immeuble, devant lequel des camions de policiers anti-émeutes étaient stationnés lundi, a constaté un journaliste de l’AFP. « On rend hommage aux forces de sécurité algériennes qui ont été présents au moment opportun pour mettre fin au saccage », a ajouté M. Grine. OTA, qui exploite la marque commerciale Djezzy, premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie avec 14 millions d’abonnés, emploie 4.500 personnes, en grande majorité des Algériens, selon M. Grine. Il a accusé « certaines parties », sans les nommer, d’avoir orchestré les attaques contre les installations et les agences de Djezzy en Algérie. « Il y a eu manipulation de la part de parties activant dans la téléphonie. Les attaques n’étaient pas anarchiques », a-t-il dit. M. Grine a annoncé qu’OTA souhaite la victoire de l’Algérie contre l’Egypte mercredi à Khartoum en match d’appui pour la qualification au Mondial 2010. « Nous avons offert 20 millions de dinars (200.000 euros) à la compagnie Air Algérie pour la prise en charge du déplacement des supporteurs algériens à Khartoum », a-t-il ajouté.
Mondial-2010: les Algériens survoltés à la recherche d’un billet pour Khartoum
AFP, le 16 novembre 2009 à 16h01 ALGER, 16 nov 2009 (AFP) – Des milliers d’Algériens survoltés tentaient lundi d’obtenir un billet d’avion pour Khartoum, afin d’assister au match d’appui décisif des Verts contre l’Egypte, pour la qualification au Mondial-2010 de football, après une rencontre marquée par des violences au Caire. Ces supporteurs ont convergé lundi en un flot incessant de voitures vers le stade du 5 juillet, sur les hauteurs d’Alger, où ont été installés les services d’inscriptions au voyage, après des incidents survenus la veille au centre de la capitale, a constaté un journaliste de l’AFP. Le gouvernement a prévenu dimanche dans un communiqué que la Fifa avait accordé 9.000 places à l’Algérie et souligné que le stade de Khartoum était prévu pour 34.000 spectateurs. La compagnie nationale Air Algérie est « mobilisée et « les avions de transport de l’Armée nationale populaire peuvent également être mobilisés si nécessaire », a ajouté le gouvernement. La veille, Air Algérie avait annoncé que 10.000 places seraient disponibles grâce à un véritable pont aérien d’au moins 30 vols spéciaux, prévus entre Alger ou les autres grandes villes, et Khartoum, pour un prix ne dépassant pas 24.000 dinars (environ 240 euros), grâce à des sponsors. Les autorités ont aussi annoncé qu’à la demande expresse du président Abdelaziz Bouteflika, les billets d’entrée au stade de Khartoum seraient gratuits pour les Algériens. Des milliers d’Algérois se sont alors précipités vers l’agence de la compagnie nationale aérienne prévue au départ pour comptabiliser les inscriptions, tandis que les rues étaient envahies par les supporteurs arborant les couleurs nationales, chantant à tue-tête des airs à la gloire des Verts. En même temps, une foule comparable s’est ruée à l’ambassade du Soudan à Alger, bloquant complètement la circulation tandis que la police avait interdit depuis deux jours l’accès à l’ambassade d’Egypte toute proche. Dimanche après-midi, l’ambassade a annoncé que les Algériens pourraient se déplacer à Khartoum sans visa à l’occasion du match, et que cette décision avait été prise en raison des « bonnes relations liant les deux peuples algérien et soudanais ». Au fil des heures, la tension est montée à Alger, où un dispositif policier avait été mis en place dans toute la ville. Des groupes de supporteurs ont mis à sac une agence d’Egypt Air, ainsi que le siège social et des boutiques de la société de téléphonie mobile Djezzy, filiale du groupe égyptien Orascom. Les dégâts sont évalués à plus de 5 millions de dollars, selon un porte-parole de la compagnie. Lundi, la tension était tout aussi vive et un concert de klaxons s’ajoutait aux cris de jeunes qui, à pied, juchés sur des voitures ou sur des bus, hurlaient à pleins poumons leur soutien aux Verts. « Je me sens comme écorché vif », a déclaré Smaïl à l’AFP, en revenant du stade du 5 juillet sans avoir pu s’inscrire. Couvert d’un drapeau algérien, il a parcouru durant des heures les rues de la capitale avec un groupe d’amis tout aussi survoltés.
Mondial-2010 – Nouveaux saccages d’agences de sociétés égyptiennes à Alger
AFP, le 16 novembre 2009 à 17h09 ALGER, 16 nov 2009 (AFP) – De nouveaux incidents ont éclaté lundi après-midi à Alger, où des supporteurs algériens ont à nouveau saccagé une agence d’Egypte Air à deux jours du match d’appui de qualification au Mondial-2010 à Khartoum, a constaté un journaliste de l’AFP. Les rideaux, les vitres et le mobilier de l’agence Egypte Air située place Audin au centre-ville ont été détruits par de jeunes supporteurs drapés du drapeau national, qui manifestaient en soutien à l’équipe nationale. L’agence avait déjà été la cible de manifestants dimanche. Les rideaux, la vitrine et l’enseigne d’une boutique d’Orascom Télécom Algérie (OTA) ont été également détruits par des manifestants en colère après les incidents survenus avant et après le match Egypte-Algérie (2-0) samedi au Caire pour la qualification au Mondial 2010. Le 12 novembre, le bus des Verts a été caillassé au Caire par des supporteurs égyptiens, faisant trois blessés parmi les joueurs. Et samedi soir, des supporteurs algériens ont été agressés à la fin du match. L’Algérie et l’Egypte, à égalité parfaite après la phase de groupe des qualifications de la zone Afrique pour le Mondial-2010, doivent s’affronter mercredi à Khartoum (Soudan) pour un match d’appui. Dimanche, le siège social et une quinzaine d’agences d’Orascom Télécom Algérie, filiale du groupe égyptien Orascom, ont attaqués et saccagés par des supporteurs algériens. OTA a annoncé lundi qu’elle fermait temporairement ses agences, notamment dans la capitale. Appel au calmeDevant la tension perceptible, le gouvernement algérien a appelé dimanche les supporteurs au calme. « La population est invitée à continuer à manifester avec calme son soutien à notre équipe nationale », indique un communiqué du gouvernement. S’adressant aux milliers d’Algériens à la recherche d’une place dans un avion en partance pour Khartoum, le gouvernement indique que « 9.000 passagers seulement seront transportés » vers le Soudan. « La FIFA a accordé 9.000 billets aux supporters algériens et 9.000 billets aux supporters égyptiens, le reste étant réservé au public soudanais », explique-t-il en rappelant que « le stade de Khartoum n’a qu’une capacité de 34.000 places ». Air Algérie, qui a organisé au moins 30 vols pour la capitale soudanaise est « mobilisée et « les avions de transport de l’Armée nationale populaire peuvent également être mobilisés si nécessaire », ajoute le communiqué. Le gouvernement algérien salue aussi « l’attitude coopérative du gouvernement du Soudan frère » et indique que l’équipe des Verts « a été bien accueillie à Khartoum ».
UE: la Turquie espère accélérer son adhésion sous la présidence espagnole
AFP, le 16 novembre 2009 à 15h35 MADRID, 16 nov 2009 (AFP) – La Turquie espère donner un coup d’accélérateur aux négociations sur son adhésion à l’Union européenne (UE), sous la présidence espagnole au premier semestre 2010. Ankara a entamé ses négociations d’accession à l’UE en 2005 mais n’a ouvert à ce jour que 11 des 35 chapitres requis. (afp) – La Turquie espère donner un coup d’accélérateur aux négociations sur son adhésion à l’Union européenne (UE), sous la présidence espagnole au premier semestre 2010, a indiqué lundi le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu. « Nous plaçons beaucoup d’espoir dans la présidence espagnole car l’Espagne comprend très bien les atouts stratégiques de la Turquie », a-t-il déclaré lors d’une conférence à Madrid. « L’Espagne comprend les atouts économiques de la Turquie et l’Espagne comprend notre contribution globale à l’Alliance des civilisations », une initiative promue par Madrid et Ankara pour dépasser les incompréhensions entre mondes occidental et musulman, a-t-il ajouté. Ankara a entamé ses négociations d’accession à l’UE en 2005 mais n’a ouvert à ce jour que 11 des 35 chapitres requis. Huit chapitres sont déjà gelés depuis 2006 en raison du refus de la Turquie d’appliquer le protocole d’Ankara, un accord entre l’Union européenne et la Turquie contraignant celle-ci à ouvrir ses ports et aéroports aux navires et avions chypriotes grecs. La Turquie est également confrontée à l’opposition à son adhésion de certains pays comme la France et l’Allemagne. Lors d’une rencontre dimanche à Cordoue (sud de l’Espagne), le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, a assuré à son homologue turc que l’Espagne allait faire tout ce qui était possible pour accélérer le processus d’adhésion lorsque Madrid prendrait la présidence de l’UE, le 1er janvier. « Pendant la présidence espagnole, nous pensons que l’adhésion turque va être accélérée, mais pas seulement au niveau des procédures, mais également au niveau de l’approche politique du Conseil (européen) et de l’opinion publique », a estimé lundi M. Davutoglu. Le secrétaire d’Etat espagnol à l’Union européenne, Diego Lopez Garrido, a réitéré lundi lors de cette même conférence le soutien de l’Espagne à l’adhésion de la Turquie, soulignant le rôle de ce pays en tant que « pont entre les civilisations ». AFP
L’Albanie fait un pas supplémentaire vers l’Union européenne
AFP, le 16 novembre 2009 à 16h43 BRUXELLES, 16 nov 2009 (AFP) – L’Albanie a fait lundi un nouveau pas en direction de l’intégration dans l’UE, les ministres européens des Affaires étrangères ayant officiellement transmis sa candidature pour examen à la Commission européenne. L’exécutif européen doit désormais rendre un avis en vue d’octroyer ou pas le statut officiel de candidat à l’UE à l’Albanie, point de départ des pourparlers d’adhésion. L’Albanie, deuxième pays majoritairement musulman à chercher une adhésion à l’UE après la Turquie, avait déposé sa candidature en avril, mois durant lequel elle a rejoint l’Otan. Mais les gouvernements européens avaient d’abord décidé d’attendre le résultat définitif des élections de juin dans ce pays avant de faire avancer le dossier. Puis de nouveaux obstacles formels, notamment liés à la formation du Parlement allemand issu des élections législatives en Allemagne, avaient encore retardé la procédure, a expliqué une source diplomatique. Mi-octobre, le commissaire en charge de l’Elargissement, Olli Rehn, avait réaffirmé à l’occasion de la présentation de son rapport annuel la vocation de l’Albanie, mais aussi du Monténégro, de la Serbie, de la Bosnie-Herzégovine et du Kosovo à rejoindre un jour l’UE. Tout en prévenant que ces pays avaient encore du chemin à faire.
Kadhafi à de jeunes Italiennes : « convertissez-vous à l’islam »
AFP, le 16 novembre 2009 à 13h51 ROME, 16 nov 2009 (AFP) -Le leader libyen Mouammar Kadhafi s’est fait organiser dimanche soir à Rome une rencontre avec centaine de jeunes Italiennes, recrutées via une agence d’hôtesses, auxquelles il a recommandé de se convertir à l’islam en leur affirmant que « Jésus n’a pas été crucifié », relatent plusieurs journaux lundi. Les jeunes femmes, sélectionnées par l’agence Hostessweb pour un cachet prévu de 50 à 60 euros, devaient mesurer au moins 1,70 m, être « plaisantes » et « bien habillées », même si décolletés et mini-jupes étaient proscrits. Convoquées dans un hôtel de luxe sans savoir exactement qui elles devaient rencontrer au cours de la soirée, elles ont été conduites à bord d’autocars à la résidence de l’ambassadeur de Libye. Kadhafi a fait son entrée vers 22H30 (21H30 GMT) avec une heure de retard et il a stupéfié les jeunes filles, qui s’attendaient à participer à une fête, en leur délivrant une heure durant une leçon d’histoire sur les rapports entre l’Islam et l’Occident et le rôle de la femme. « Ce n’est pas vrai que l’Islam est contre les femmes », a-t-il dit, flanqué de l’ambassadeur libyen, d’un interprète et de deux de ses fameuses « amazones » en tenue militaire, a raconté le Corriere della Sera, citant des jeunes filles. Avant de leur offrir un exemplaire du « glorieux Coran », il leur a lancé: « convertissez-vous à l’Islam, Jésus a été envoyé pour les Hébreux, pas pour vous, en revanche Mahomet a été envoyé pour tous les humains », selon La Stampa. « Vous croyez que Jésus a été crucifié mais ce n’est pas vrai, c’est Dieu qui l’a emmené au ciel. Ils ont crucifié quelqu’un qui lui ressemblait. Les juifs ont essayé de tuer Jésus parce qu’il voulait remettre la religion de Moïse sur le juste chemin », a-t-il encore dit, selon une journaliste de l’agence Ansa, qui s’est fait passer pour une hôtesse. Selon le Corriere della Sera, le numéro un libyen leur a aussi offert son « livre vert » de la révolution et un opuscule intitulé: « comment être musulman ? ». L’agence Hostessweb a recruté près de 400 autres jeunes filles devant participer à deux autres soirées de ce type, lundi et mardi.
UE : Merkel voit « très clairement » des perspectives d’adhésion de la Serbie
AFP, le 16 novembre 2009 à 17h14 BERLIN, 16 nov 2009 (AFP) -a chancelière allemande Angela Merkel a déclaré lundi à l’issue d’un entretien avec le président serbe Boris Tadic que l’Allemagne voyait « très clairement » des perspectives d’adhésion de la Serbie à l’Union européenne. « J’ai indiqué (au président serbe) que l’Allemagne voyait très clairement les perspectives européennes de la Serbie et que nous allions y travailler ensemble », a souligné Angela Merkel. « Il y a encore bien sûr un grand nombre d’obstacles à surmonter mais (…) il y a eu beaucoup de pas courageux » faits par Belgrade, a-t-elle ajouté. La Serbie a signé en avril 2008 un important accord de rapprochement avec l’UE, l’Accord de stabilisation et d’association (ASA). Mais sa mise en oeuvre a été gelée depuis par l’opposition des Pays-Bas qui insistent sur une « coopération pleine et entière » avec le Tribunal pénal international (TPI) pour les crimes de guerre en ex-Yougoslavie, ce dont le procureur du Tribunal Serge Brammertz n’a pas encore attesté. Jeudi les Pays-Bas ont toutefois indiqué avoir reçu « des signaux positifs » sur cette coopération. « Nous soutenons le fait que ce traité de stabilisation entre en vigueur et nous allons continuer de discuter avec les partenaires européens qui ne soutiennent pas cette entrée en vigueur », a encore martelé la chancelière. Vendredi, le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi avait réaffirmé sa « volonté d’avoir la Serbie comme partenaire et membre de l’Union européenne ». La Commission européenne espère par ailleurs que les Etats membres de l’UE donneront leur « feu vert » en décembre pour que les Serbes puissent se rendre dans l’Union sans visas
Italian women disappointed by Gaddafi « party »
Reuters, le 16 novembre 2009 à 14h14 ROME, Nov 16 (Reuters) – – Libyan leader Muammar Gaddafi, in Rome for a U.N. food summit, spent several hours in the company of 200 Italian women recruited by an agency and tried to convert them to Islam, Italian media reported Monday. « Seeking 500 attractive girls between 18 and 35 years old, at least 1.70 meters (5 foot, 7 inches) tall, well-dressed but not in mini-skirts or low cut dresses, » read the ad by the Hostessweb agency and quoted in Italy’s Corriere dell Sera newspaper in its story. Some 200 women showed up at a Rome villa, having been told they would receive 60 euros ($90) and « some Libyan gifts. » Among them was an undercover reporter for Italian news agency ANSA, who took photos and described the evening’s proceedings. Most had expected to attend a party, according to ANSA, but instead were invited to wait in a large hall until the arrival of Gaddafi, who gave them a lesson on Libya and the role of women in Islam. After around two hours the lesson, including questions and answers through an interpreter, concluded with an exhortation by Gaddafi to « convert to Islam » and with each woman given a copy of the Koran and a book of sayings by Gaddafi. « It was anything but the VIP party we were expecting, they didn’t even give us a glass of water, » one woman told ANSA. Others said they were offended by what they considered anti-Christian aspects of his lesson, including a claim that Jesus was not crucified but that « someone who looked like him » was put to death in his place. The Libyan ambassador told ANSA that Gaddafi was planning other similar evenings during his three-day stay for the summit.