16 mai 2003

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TUNISNEWS

  4 ème année, N° 1092 du 16.05.2003

 archives : www.tunisnews.net


 
LES TITRES DE CE JOUR:

CCTE: Affaire Ferchchi – Demande d’enquête policière pour escroquerie

Procès contre l’ordre des avocats: Publication d’un compte rendu de missions d’observation judiciaire

La Repubblica: Internet et pédophilie: La justice italienne démantèle un réseau italien qui l’amène en Tunisie et en Thailande
La Repubblica:  Cadavres de quatre clandestins Nord-Africains retrrouvés dans les filets d’un pêcheur dans les eaux de l’Ile italienne de Lampedusa
Boubaker Azaïez: Pourrir à la tête, c’est grave.
Nadia Omrane: Un plan Marshall pour le Maghreb !
Éducation financière : Où va l’argent des arabes ?

Le Monde: Comment les Etats-Unis vont ficher tous les passagers aériens
Le Monde: Les bases de données européennes convoitées


الجمعية الدولية لمساندة المساجين السياسيين: الحكم بالسجن مدة ثلاثة أشهر على السجين السياسي المهدي خوجة 
المؤتمر من أجل الجمهورية: بـلاغ حول الإعتداء  بالعنف على عميد الهيئة الوطنية للمحامين من طرف أعوان البوليس السياسي
الشرق الأوسط : الرئيس التركي يجري مباحثات في تونس لتكثيف المشاورات السياسية وتطوير العلاقات الاقتصادية
د. منصف المرزوقي: رسالة إلى مؤتمر المنظمة المغربية لحقوق الإنسان.
عبد اللطيف الفراتي : المحاكمة ؟
أحمد ماهر : حقوق المرأة.. المطالبة بمعاقبة الحكومات العربية
الشرق الأوسط : المغرب يتخلى عن فكرة التنظيم المشترك للمونديال مع تونس ويستعين بالخبرة الأميركية لترويج ملفه

الجمعية الدولية لمساندة المساجين السياسيين
Association Internationale de Soutien des Prisonniers Politiques

بـــــــــيـــــان

الحكم بالسجن مدة ثلاثة أشهر على السجين السياسي المهدي خوجة


                                                                    

 
                                                                  تونس في 2003/5/16
 
أحيل اليوم الجمعة 2003/5/16السيد المهدي بن محمد خوجه أمام محكمة الناحية بمنزل بوزلفة بحالة إيقاف  لمقاضاته من أجل مخالفة  الواجبات المتعلقة  بالمراقبة الادارية طبقا لاحكام الفصل 150 من المجلة الجنائية و ذلك في القضية عدد 13131. و قد سبق أن  أحضر السيد مهدي خوجة  بجلسة يوم 2003/5/9  و هو في حالة صحية متدهورة من جراء إضرابه عن الطعام احتجاجا على الاعتداء عليه بالعنف من طرف فرقة التفتيشات بنابل أثناء إيقافه .
و قد حضر جلسة يوم 2003/5/16 إلى جانب المحامين  الممثلين  للجمعية الدولية لمساندة المساجين السياسيين السيد لسعد الجوهري بصفة مراقب عن الجمعية .
 و قد تعرض المحامون في مرافعتهم إلى بطلان إجراءات التتبع باعتبار أن محاضر البحث غير ممضاة من طرف السيد المهدي خوجة الذي امتنع عن الإمضاء احتجاجا على تعنيفه و رفض الشرطة لطلب العرض على الفحص الطبي طبق أحكام الفصل 13 جديد من مجلة الإجراءات الجزائية . كما أثار السادة المحامون خلو الملف من الحكم الصادر عن المحكمة العسكرية و القاضي بتسليط عقوبة تكميلية بالمراقبة الادارية على المهدي خوجة اضافة الى خلوه  مما بفيد أن الشرطة أعلمت السجين السياسي المهدي خوجة بقرار المراقبة الادارية سند الاتهام مؤكدين على أن السجين المهدي خوجة تم إيقافه بمقر إقامته حسبما ضبطه قرار وزير الداخلية القاضي بالمراقبة الإدارية و الصادر في  2003/3/24 .
و قد  قضت  المحكمة بعد حجز  القضية للتأمل  بسجن السيد مهدي خوجة مدة ثلاثة أشهر  .
والجمعية تعبر عن مساندتها للسجين السياسي المهدي خوجة و تطالب :
 ـ الإفراج عنه حالا دون قيد أو شرط
ـ الكف عن هرسلة أفراد عائلته و تتبع المعتدين عليهم بالعنف دون وجه حق      
 
 
عــن الجمعية
الرئيس
الأستاذ  محمد النوري

 


COLLECTIF DE LA COMMUNAUTE TUNISIENNE EN EUROPE

1, rue Cassini, 75014 Paris ; Tél. : 01 43 29 68 98 ; Mél : msfar@wanadoo.fr

 

Important et Urgent :

 

Communiqué :

 

Affaire Ferchchi, demandeur d’asile en France :

Demande d’enquête policière pour escroquerie

  

 

            Suite au communiqué de Monsieur Omar Mestiri envoyé à TUNISNEWS le 13 Mai 2003 faisant état de l’imposture commise de la part de Tarek, frère de Béchir Ferchichi, qui s’est présenté sous la fausse identité de frère de « Maher Osmani », et suite à notre enquête à Paris, nous sommes arrivés à cette conclusion qu’il y a tout lieu de penser que nous avons été victimes d’une inqualifiable escroquerie de la part du dénommé Béchir Ferchichi qui aurait très vraisemblablement monté ce scénario de victime du régime tunisien et inventé le personnage de « Maher Osmani » pour prétendre qu’il est décédé suite à sa prétendue arrestation.

            Devant cette machination diabolique, nous demandons instamment aux autorités françaises – autant que tunisiennes – de diligenter une enquête judiciaire afin de mettre toute la lumière sur cette affaire et punir les coupables.

            Nous restons à la disposition de la justice pour en témoigner.

 

Paris, le 16 mai 2003

 

Le Président :

 

Mondher Sfar

 

Copies :

– Au Ministère de la Justice, Paris ;

-Au Ministère de l’Intérieur, DLPAJ, Paris ;

– Au Ministère des Affaires Etrangères, Paris ;

– A l’OFPRA,

– A l’Ambassade de Tunisie en France.


 
TUNISIE
PROCES CONTRE L’ORDRE DES AVOCATS

Publication d’un compte rendu de missions d’observation judiciaire


Paris, Genève le 16 mai 2003
Alors que le verdict doit être rendu le 20 mai dans l’affaire  opposant des avocats tunisiens à leur barreau pour  » grève illicite  « , la Commission internationale de juristes (CIJ), l’Observatoire  pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme (programme  conjoint de la FIDH et de l’OMCT) et Avocats sans frontières (ASF)  publient un compte rendu de missions d’observation judiciaire,  révélant une fois encore les dysfonctionnements de la justice en  Tunisie.
Le 2 février 2002, Hamma Hammami, Porte parole du Parti communiste  des ouvriers de Tunisie (PCOT -interdit), était jugé avec deux de ses  camarades, devant le Tribunal correctionnel de Tunis, pour délits  d’opinion. Lors de ce procès, devenu un symbole de la répression que  subissent les opposants en Tunisie, le Conseil de l’Ordre des avocats  avait protesté contre les atteintes aux droits de la défense. Dans  les jours qui ont suivi, celui-ci a recommandé à l’ensemble des  avocats de suspendre leur activité professionnelle le 7 février 2002.  Cet appel à la grève avait été largement suivi dans un pays qui  compte environ 3 800 avocats, à l’exception des avocats proches du  Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), parti au pouvoir.
Une action en justice a alors été déposée par six avocats, dont trois  députés du RCD. Ils demandaient à ce que la décision de grève soit  annulée rétroactivement et qu’il soit fait interdiction à l’avenir au  Conseil de l’Ordre de suggérer une grève, considérée comme une  entrave à la liberté de travail et la liberté professionnelle.  Pourtant, aucun avocat n’a été empêché de travailler le jour de la  grève et aucun n’a fait l’objet de sanction de la part du Conseil.
Cette affaire, jugée devant la Cour d’Appel de Tunis, a fait l’objet  de 5 renvois. M. Pierre Lyon-Caen, Avocat général à la Cour de  cassation de Paris, a suivi les audience du 19 novembre et 24  décembre 2002 et du 25 février 2003.
Le procès intenté contre l’Ordre des Avocats vise, selon toute  vraisemblance, à punir les avocats pour avoir protesté contre le  manque d’indépendance de la magistrature et contre des procédures  grossièrement inéquitables, qui ôtent toute crédibilité au  fonctionnement du système judiciaire tunisien. Les renvois répétés du  procès peuvent s’expliquer par une volonté du pouvoir d’exercer une  pression sur le Barreau tunisien afin que ce dernier tempère ses  critiques. Les renvois à la veille de Noël et au lendemain de Pâques  relèvent d’une volonté évidente de lasser et de dissuader les  observateurs étrangers. Ces méthodes sont régulièrement utilisés en  Tunisie et témoignent d’une instrumentalisation de la justice.
Cette affaire illustre la répression envers les défenseurs des droits  de l’Homme en Tunisie dont les avocats constituent un noyau dur. Le  Barreau de Tunisie apparaît comme l’un des rares îlots de libertés  qui subsistent en Tunisie : le Bâtonnier et les membres du Conseil de  l’Ordre sont élus à la suite d’élections libres et l’Ordre des  avocats défend les libertés individuelles, dénonce les violences  policières et les conditions de détention inhumaines, et s’élève  régulièrement contre les manifestations de dépendance de l’autorité  judiciaire à l’égard de l’Exécutif.
Les avocats ainsi que les magistrats n’échappent pas aux pressions et  violences. Pour avoir dénoncé le manque d’indépendance de la  magistrature en Tunisie dans une  lettre parue en juillet 2001, le juge Mokhtar Yahyaoui, a été révoqué  de ses fonctions et lui ainsi que sa famille ont subi un véritable  harcèlement. Nombre d’avocats font  également l’objet de pressions professionnelles et de fouilles dans  leur cabinet, de surveillance policière. Les cas d’agression physique  envers les avocats ne cessent de  s’accroître depuis le début de la procédure judiciaire. Il y a  quelques jours, le Bâtonnier, Maître Bechir Essid a été  scandaleusement agressé par des agents de police. Ce  dernier épisode interpelle avec insistance l’ensemble des  organisations de défense des droits de l’Homme.
La CIJ, l’Observatoire et ASF espèrent que les autorités tunisiennes  ne prendront pas le risque, une nouvelle fois, de faire présenter un  jugement qui cautionnerait une  justice dans laquelle le droit n’a plus sa place.
Vous pouvez trouver le rapport sur le site de l’OMCT à l’adresse  suivante :
http://www.omct.org/pdf/Tunisie150503.pdf
Contacts :
CIJ : Mme Linda Besharary, +4122 979.38.09 FIDH : +33 1 43 55 25 18 OMCT : Mme Christine Ferrier, +4122 809 49 39 ASF : Mme Caroline Staigner, +322 223.36.54
Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT) World Organisation Against Torture (OMCT) Organizaciَn Mundial Contra la Tortura (OMCT) 8 rue du Vieux-Billard Case postale 21 CH-1211 Geneve 8 Suisse/Switzerland Tel. : 0041 22 809 49 39 Fax : 0041 22 809 49 29 E-mail : omct@omct.org http://www.omct.org

المـــــؤتمــر مــن أجــل الجــمــهـــوريـــة
حتى تتحقق السيادة للشعب و الشرعية للدولة و الكرامة للمواطن
69 نهج الجزيرة تونس

تونس في 12 / 5 / 2003 
 
بـــــــــلاغ
 


 
علم المؤتمر من أجل الجمهورية أن عميد الهيئة الوطنية للمحامين الأستاذ البشير الصيد تعرض للاعتداء بالعنف و الشتم من طرف أعوان البوليس السياسي يوم 10 ماي 2003 أمام نادي المحامين بضاحية سكرة و قاموا بمنع  ضيوفه من الحركة الديمقراطية و زوجات المحامين و أبنائهم من دخول النادي .
و إذا لم يفاجأ المؤتمر بحادثة الاعتداء هذه التي تشكل تماديا في الاعتداء على حقوق المواطن و انتهاك حرياته الأساسية و إصرار من السلطة على منهجها القمعي و اللجوء إلى الجريمة لفرض إرادتها على المجتمع ، فإنه ينبه إلى خطورة ما حصل هذه المرّة من اعتداء على رمز الدفاع و ممثله الشرعي و بما شكله هذا الاعتداء من مساس بكرامة كافة المحامين و جميع من يضطلع برسالة إقامة العدل بصفة عامّة .
كما أن حادثة الاعتداء هذه تكشف عن أن قمع السلطة المنفلت يسلط على الجميع مهما علت مكانتهم و مهما كان دورهم بما يحولّ السلطة إلى قوّة غاشمة مجردّة من أيّ قيم أو مبادئ تدوس كلّ من يعترض سبيلها قصد خلق حالة من الرعب و دفع قوى المجتمع إلى الاستكانة و التسليم و الاستسلام خاصة إذا ما علمنا أن هذا الاعتداء يأتي في الواقع كردّ فعل عن سلسلة التحركات التي نفذتها المحاماة بقيادة ممثليها الشرعيين .
و يدعو المؤتمر من اجل الجمهورية كافة القوى الحيّة بالمجتمع إلى رفع أصواتهم بالتنديد بهذا الاعتداء الإجرامي و بالمطالبة بتتبع الجناة و إحالتهم على القضاء و بتعزيز التضامن بين القوى الحقوقية و السياسية قصد التصدي للقمع و النضال من أجل إقامة البديل الديمقراطي و فرض سيادة حكم القانون .  

 
نائب رئيس المؤتمر من أجل الجمهورية
 الأستاذ عبد الرؤوف العيادي  
 


 

FAITES ATTENTION

Aux Abonnés Yahoo – Important

Sophie Elwarda contact@tunezine.com

Si par hasard vous recevez un mail provenant soi-disant de admin@yahoo.fr,
vous présentant dans une page exactement semblable à une page de Yahoo un formulaire et demandant à "vérifier" votre login et votre mot de passe, surtout  NE REPONDEZ PAS.

Yahoo ne demande jamais les mots de passe via un mail !  il s'agit là d'un script automatique qui est chargé de récupérer ce que vous taperez, login et mot de passe , si vous validez le formulaire.

Si vous avez déjà répondu, il n'y a plus qu'une solution : changer de mot
de passe immédiatement !

Sophie.

Le 15 mai 2003


FLASH INFOS
 

Mise au point du CPR

Aujourd’hui 16 mai 2003, un texte d’une certaine Malika qui se dit veuve de Dahmane Abdessatar à été diffusé accidentellement par la liste de diffusion du CPR. En tant que responsable de cette liste je vous priede m’en excuser auprès ; en vous précisant que ce texte n’engage en rien les membres du CPR. Seuls les textes portant la signature du CPR nous engagent.
(Source: Message envoyé par à TUNISNEWS par Dr Hachmi AYADI  le 16/05/2003 2003 11:21:44)
 
 

Une première au Cap Bon


Pas moins de 20.000 personnes prendront part dimanche 18 mai à Nabeul à la manifestation qu’organisent les Fédérations du RCD du Gouvernorat sous l’égide du Comité d’organisation de Nabeul. Au cours de cette journée, familles, élèves et étudiants sortiront dans des sites ruraux et forestiers pour des pique-niques, participeront aux animations culturelles et sportives programmées et fêteront comme il se doit le printemps. Toutes les délégations de Nabeul sont concernées par cette première nabeuloise qui vise à divertir les familles.
(Source : Réalités du 15 mai 2003)
 

Polémique sur une grève


La grève a-t-elle été ou non suivie par les avocats ? D’un côté, il y a Béchir Essid qui soutient que la plupart des avocats de Tunisie ont suivi cette grève des avocats vendredi dernier. De l’autre, il y a les magistrats et plusieurs avocats qui soutiennent le contraire.
Dans un bref entretien accordé à Réalités, l’ancien bâtonnier M. Abdeljelil Bouraoui nous indique que les audiences se sont déroulées normalement à Tunis. “ Toutefois, nous dit-il, cela nous rappelle l’appel lancé dernièrement au rassemblement devant le ministère de la Justice et auquel n’ont répondu qu’une centaine d’avocats. Ceci nous amène à réfléchir sur le mode de protestation que doivent adopter les avocats pour résoudre les problèmes en suspens. A mon avis, cela ne peut se faire qu’avec le dialogue et l’instauration de canaux de communication avec le ministère de la Justice et s’abstenir de tout acte de nature à créer une ambiance tendue qui ne peut que reporter le dialogue, seul moyen de résoudre les problèmes. ”
Me Bouraoui invite par ailleurs à réfléchir sur d’autres méthodes pour exprimer les refus et les protestations des avocats, adaptées à la nature et au rôle de la profession. Il rappelle aussi que tout ce qui est excessif ne peut qu’être nuisible.
(Source : Réalités du 15 mai 2003)

Régularisation
On croit savoir que la situation administrative et professionnelle du syndicaliste Habib Guiza vient d’être régularisée. C’est le secrétaire général de la Centrale syndicale, M. Abdessalem Djrad en personne, qui est intervenu auprès des autorités compétentes afin de mettre un terme à cette situation.
(Source : Réalités du 15 mai 2003)

Ambiance houleuse de l’AG de BATAM


Selon certaines sources, la fin de l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires de la société Héla-BATAM, qui a eu lieu le 30 avril dernier, s’est déroulée dans une ambiance houleuse.
Cette première rencontre depuis la nomination de M. Ali Debbaya, le mandataire de justice, avec les petits porteurs mais aussi les analystes financiers, a été l’occasion pour les actionnaires minoritaires de faire connaître leurs inquiétudes et de demander des explications sur les causes des difficultés de la société. Ils ont été déçus que l’ordre du jour n’ait prévu que la nomination d’un nouveau commissaire aux comptes suite à la démission de son prédécesseur et non pas la présentation et l’analyse de la situation réelle de la société : comptes présentés en retard, comptes du groupe non consolidés, obligation légale, inventaires virtuels, aucun recours devant les tribunaux…
(Source : Réalités du 15 mai 2003)

Affaire du crash d’Egypt Air


Un an après le crash du Boeing d’Egypt Air, le 7 mai 2002 sur les hauteurs d’Ennahli, ni Egypt Air, ni Boeing ni aucune autre autorité n’ont encore indemnisé les victimes. C’est ce que nous avons appris auprès de l’un des rescapés qui nous signale que même la raison officielle du crash n’a pas encore été communiquée.
Précisons par ailleurs que les débris de l’avion ont été déplacés quelques mois après l’accident du lieu du crash à la Gare des trains de Bizerte.
(Source : Réalités du 15 mai 2003)

Tunisie : Consécration


«Le chant du millénaire, long-métrage documentaire tunisien de Mohamed Zran a obtenu le prix «Emerging documentary feature filmmaker » au Tribeca Film Festival, qui s’est tenu à New-York du 3 au 11 mai 2003. II s’agit d’un reportage sur des aspects de la vie de gens simples rencontrés par le réalisateur lors d’un périple effectué du sud au nord de la Tunisie.
(Source: Le Quotidien du 16 mai 2003, d’aprés le portail Babelweb)
 

Assurance : Al-Ittihad renaît de ses cendres


L’assurance Al-Ittihad qui faisait partie du patrimoine de l’UGTT, vient de renaître de ses cendres sous le nom de « Mutuelle des assurances Al-Ittihad », et ce, après l’accomplissement des formalités d’usage. L’entreprise dont le démarrage est prévu dans sa nouvelle formule pour le mois de juillet, sera dirigée par un conseil d’administration composé de 4 membres présidé par le SG de l’UGTT, M. Abdessalem Jerad.
(Source: Le Quotidien du 16 mai 2003, d’aprés le portail Babelweb)
 

Salon international de l’automobile : Opportunité pour les fabricants tunisiens


Le Salon international de l’automobile de Tunis aura lieu du 18 au 22 juin 2003 au Parc des expoitions du Kram. Il est à sa 5ème édition, la plus importante exposition des composants automobiles en Tunisie. C’est une opportunité pour les fabricants tunisiens de pièces de rechange de promouvoir leurs exportations auprès des visiteurs professionnels, directeurs d’achats et d’approvisionnement, importateurs et distributeurs venant d’Europe et des pays d’Afrique. Le Salon met également en valeur les secteurs liés à l’automobile : services financiers, banque, assurances, sécurité et protection routière.
(Source: Le Renouveau du 16 mai 2003, d’aprés le portail Babelweb)
 

Tunisie-Italie : Des opportunités de coopération avec la province de Catanzaro


Un séminaire vient d’être organisé dans la province de Catanzaro dont l’économie se fonde sur l’agriculture, la pêche et le tourisme, sous la présidence conjointe de l’ambassadeur de Tunisie à Rome et du président de la province. Y ont participé près de 150 hommes d’affaires et représentants d’associations d’entrepreneurs en vue de prospecter les possibilités de coopération et de partenariat entre la Tunisie et la région de Calabre, en général, et la province de Catanzaro, en particulier. Le séminaire a été l’occasion d’évoquer l’initiative de la région de Venetie pour la création d’un district industriel à haute valeur ajoutée à Enfidha dans le gouvernorat de Sousse. Les possibilités de coopération des instituts de recherche tunisiens avec le centre avancé de recherche agroalimentaire de Catanzaro, dont l’objectif est d’encourager le partenariat université-entreprises sur la recherche appliquée, ont été par ailleurs examinées.
(Source: Le Renouveau du 16 mai 2003, d’aprés le portail Babelweb)
 

La Société Tunisienne de Chirurgie Laparoscopique : 2ème congrès national


La Société Tunisienne de Chirurgie Laparoscopique organise les 23 et 24 mai 2003 son deuxième congre national. Le programme scientifiquc comporte deux rapports tunisiens (études multicentriques) sur: – Le traitement Caelio-Chirurgical du reflux gastro-oesophagien.
– Les endométrioses. A l’ordre du jour également une session de formation à l’intention des infirmiers du bloc opératoire, surtout avec la généralisation des colonnes de Caelio-chirurgie dans les hôpitaux régionaux et les cliniques et du fait du succès particulier enregistré par l’organisation d’une telle session l’année dernière. Outre une transmission en live d’intervention chirurgicales et l’organisation d’une séance de télé-chirurgie (Transmission en triplex avec Bruxelles et Paris). Plusieurs experts nationaux, maghrébins et internationaux participeront aux travaux de ce congrès.
(Source: Le Renouveau du 15 mai 2003, d’aprés le portail Babelweb)
 

API : Positionnement stratégique du secteur du verre


Une étude de positionnement stratégique de la branche du verre a été présentée, hier, lors d’un séminaire organisé par l’API en collaboration avec l’Europe Tunisie Entreprise (ETE) et la Fédération Nationale du Batiment. Selon cette étude, le secteur qui comptait en 2001, 45 entreprises, affiche un taux de croissance annuel moyen de 11 % en termes de valeur.
(Source: Le Quotidien du 16 mai 2003, d’aprés le portail Babelweb)
 


(Internet et pédophilie: La justice italienne démantèle un réseau italien qui l’amène en Tunisie et en Thailande)

Internet e pedofilia, arresti e sequestri in tutta Italia


In un’altra inchiesta in manette 4 persone, tra cui un sacerdote

La Repubblica, Italia

« Un rôle particulièrement imoprtant a été tenu par un prêtre: le religieux finançait les activités du groupe, en fournissant l’argent nécessaire au paiement des prestations sexuelles, des cadeaux, en organisatnt aussi des voyages à but de tourisme sexuel. La police a trouvé la copie d’un assemblage d’un voyage effectué par le prêtre en Tunisie, avec un complice; la personne était en train d’en organiser un en Thaïlande. Les enquêtes se porsuivent pour clarifier d’autres éléments qui n’ont pas encore été expolités et pour vérifier l’existence d’ujn éventuel marché de vidéos et photos pédo-pornographiques »

Alerte et traduction artisanale, amicalement fournie. Transrciption de A W Hani,

« Particolarmente importante viene considerato il ruolo del parroco: il religioso infatti finanziava le attività del gruppo fornendo il denaro necessario al pagamento delle prestazioni sessuali, dei regali e organizzando anche viaggi a scopo di turismo sessuale. La polizia ha trovato riscontri di un viaggio compiuto dal prete in Tunisia insieme a un complice; l’uomo ne stava organizzando uno in Thailandia. Le indagini proseguono per valutare la posizione di altri soggetti che per il momento non risultano indagati e per verificare l’esistenza di un’eventuale mercato di video e foto pedo-pornografiche… »

 

Et voici l’integralité de l’article de La Repubblica:

La Procura di Venezia scova un giro di immagini pedopornografiche sul Web che coinvolge anche maestri e professionisti

Internet e pedofilia, arresti e sequestri in tutta Italia
In un’altra inchiesta in manette 4 persone, tra cui un sacerdote

VENEZIA – Due storie diverse, la stessa trama: bambini sfruttati a scopi sessuali. Da una parte un mega-traffico di immagini pedopornografiche su Internet, bambini e bambine, da pochi mesi ai 14 anni, utilizzati per immagini agghiaccianti: scene di sesso tra di loro, con adulti, scaricate anche da pc di uffici pubblici. Se le scambiavano persone in tutta Italia, da nord a sud, anche « insospettabili »: maestri di scuola elementare, animatori che avevano a che fare col mondo giovanile ed ecclesiastico, studenti, professionisti di ogni genere. Ma anche persone già coinvolte e condannate per violenze sessuali nei confronti di minori. Seguestri e indagati in tutta Italia. L’altra storia è quella di una banda di pedofili « finanziata » da un sacerdote, che procurava a tre uomini bambini per prestazioni sessuali. Tutti sono finiti in manette.

Partiamo dalla prima storia, quella su pedofilia e Internet: un giro impressionante, anche con contatti con l’estero, scoperto dalla Procura di Venezia che, dopo indagini durate un anno, oggi ha dato il via alle perquisizioni in tutta Italia con la collaborazione della polizia postale. Il risultato: 11 siti illeciti oscurati, un arresto in flagranza di reato e due in esecuzione di misure cautelari. Le accuse: detenzione e scambio di immagini pedopornografiche mediante sfruttamento sessuale di minori. Sequestrati oltre 200 personal computer e migliaia di floppy disk, cd rom e nastri audiovisivi che sono ancora in via di analisi da parte degli esperti.

Gli inquirenti hanno esaminato almeno tre milioni di indirizzi telematici che permettevano accessi a comunità virtuali di carattere pedopornografico. Un lavoro complicato, partito circa un anno fa e che era sfociato in due inchieste parallele denominate « Cybertrap » e « Sickos Club », dai nomi dei siti dove si svolgeva il traffico di immagini pedofile. Un lunghissimo lavoro di intercettazione e di analisi da parte dei tecnici della polizia postale che hanno anche finto di essere interessati a certi traffici on line per avere le password utili ed accedere a siti riservati. Undici di questi sono già stati oscurati, si tratta di club privati veri e propri che coinvolgevano studenti, professionisti di tutti i tipi, anche persone impegnate in attività che avevano a che fare col mondo giovanile.

« Il fenomeno – ha detto Diego Buso, della Polizia postale Veneto – è molto diffuso e coinvolge ogni ceto sociale, in vari casi anche persone di cui normalmente le famiglie tendono a fidarsi », come uomini delle forze dell’ordine, insegnanti, animatori di strutture vicine alla Chiesa. Nelle attività di indagine, dal 2000, sono state indagate 250 persone, ma quelli controllate dagli agenti sono migliaia. Coinvolte tutte le regioni italiane, (Veneto, Piemonte, Trentino, Lazio, Toscana, Sardegna, Emilia Romagna, Calabria, Puglia), ma l’inchiesta ha svelato anche contatti internazionali, il che prova che il traffico di immagini pornografiche che riguardano minori, addirittura bimbi di pochi mesi, è esteso in tutto il mondo.

Tra le perquisizioni compiute anche quella nell’abitazione di un impiegato palermitano, gli uffici di una società operante nel settore del commercio di componenti elettroniche, dove sono stati sequestrati un personal computer e alcuni floppy-disc. Due perquisizioni anche nel Napoletano, una nell’abitazione di un professore a Castellammare di Stabia e la seconda in quella di un alto funzionario dello Stato a Pozzuoli. I due sono indagati per detenzione e scambio di immagini pedopornografiche mediante sfruttamento sessuale di minori. I due indagati hanno un’età compresa tra i 40 e i 50 anni. Nella stessa indagine nello scorso mese di febbraio altri 4 cittadini napoletani erano stati indagati.

La seconda vicenda, partita da un’inchiesta della Procura di Chiavari (Genova), ha portato all’arresto a Bergamo e a Massa Carrara di quattro persone, tra le quali un sacerdote, oltre a due indagati e agli accertamenti ancora in corso su altre persone. Le accuse: violenza sessuale aggravata, atti sessuali con minorenne e prostituzione minorile. Dopo sei mesi di indagini in manette sono finiti D. V., 56 anni, parroco di un paese del Bergamasco, finanziatore del gruppo, arrestato in casa mentre si trovava insieme a C. P., 30 anni, operatore informatico di Novara; K. I. cittadino tedesco di 30 anni residente a Bergamo e L. P., 50 anni, di Massa Carrara. Altri due uomini, di Pavia e Carrara, sono indagati per gli stessi reati e le loro abitazioni sono state perquisite contemporaneamente a quelle degli arrestati.

La polizia ha sequestrato i computer, decine di floppy disk, centinaia di foto e di videocassette di soggetto pedo-pornografico. Il modo di agire del gruppo era semplice: i pedofili contattavano le vittime su Internet o avvicinandole per strada, si assicuravano la fiducia dei ragazzini – tutti tra i 10 e i 14 anni di età e spesso di famiglie non ricche – mediante piccoli regali quali telefonini, capi di abbigliamento, giri in macchina e quindi esigevano prestazioni sessuali che spesso ricompensavano anche con somme di denaro fino a 80 euro. Di preferenza i quattro agivano nel Milanese, nel Bergamasco e nel golfo del Tigullio, dove possedevano delle case.

Particolarmente importante viene considerato il ruolo del parroco: il religioso infatti finanziava le attività del gruppo fornendo il denaro necessario al pagamento delle prestazioni sessuali, dei regali e organizzando anche viaggi a scopo di turismo sessuale. La polizia ha trovato riscontri di un viaggio compiuto dal prete in Tunisia insieme a un complice; l’uomo ne stava organizzando uno in Thailandia. Le indagini proseguono per valutare la posizione di altri soggetti che per il momento non risultano indagati e per verificare l’esistenza di un’eventuale mercato di video e foto pedo-pornografiche.

(Source: http://www.repubblica.it DU 6 MAI 2003)


 

(Cadavres de quatre clandestins Nord-Africains retrrouvés dans les filets d’un pêcheur dans les eaux de l’Ile italienne de Lampedusa. Horrible scène de corps dévorés sans bras ni jambes…) 

Quattro cadaveri di clandestini recuperati a Lampedusa

Il capitano sotto choc: « Resti scarnificati, senza braccia e gambe »

 

I corpi erano impigliati nelle reti di un peschereccio
Impossibile identificare le vittime o stabilire la data del naufragio

Quattro cadaveri di clandestini recuperati a Lampedusa
Il capitano sotto choc: « Resti scarnificati, senza braccia e gambe »

AGRIGENTO – Nuova tragedia dell’immigrazione al largo delle coste siciliane. Un peschereccio ha recuperato i corpi di quattro extracomunitari a 50 miglia da Lampedusa. I cadaveri erano impigliati fra le maglie delle reti da pesca, probabilmente si tratta di clandestini caduti in mare durante un viaggio dalle coste nordafricane verso quelle italiane. Praticamente impossibile, per la Guardia di finanza, i carabinieri e la Capitaneria di porto, identificare le vittime, o stabilire la data del naufragio: i corpi sono stati devastati dalla lunga permanenza in acqua.

E’ drammatico il racconto di Paolo Poliotti, 46 anni, comandante dell' »Elide », il peschereccio di Mazara del Vallo, protagonista, suo malgrado, della vicenda. « Avevamo appena issato a bordo il ‘sacco’, quando abbiamo visto nelle maglie della rete, tra i pesci ancora vivi, i corpi martoriati di quei quattro poveretti », ha raccontato Poletti, ancora sotto choc, dopo aver concluso le formalità di rito con gli uomini della Guardia costiera sulla banchina del porto di Lampedusa. « Vado in mare da quando ero ragazzo – ha spiegato – ma è la prima volta che mi accade una cosa del genere. Eravamo a circa 50 miglia a sudest da Lampedusa, ho subito avvisato via radio la Capitaneria di porto e ci siamo diretti verso l’isola ».

Secondo il capitano, i cadaveri si trovavano in mare da molto tempo: « I resti – ha detto – erano ormai quasi scarnificati, il tronco di uno di loro era privo di braccia e di gambe ». Gli investigatori hanno interrogato per ore, oltre a Poliotti, anche i dieci pescatori a bordo dell’imbarcazione. Un triste destino per il peschereccio « Elide »: già il 7 marzo del 2002 l’equipaggio aveva recuperato un barcone appena naufragato, che trasportava una settantina di clandestini. All’epoca, i sopravvissuti furono nove, dodici i cadaveri recuperati, mentre i corpi degli altri immigrati non furono mai ritrovati.

(Source: http://www.repubblica.it , LE JOURNAL ITALIEN “La Repubblica” du 15 maggio 2003 )

  


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رئيس التركي يجري مباحثات في تونس لتكثيف المشاورات السياسية وتطوير العلاقات الاقتصادية

 

تونس: محمد علي القليبي

بدأت أمس الزيارة الرسمية للرئيس التركي أحمد نجدت سيزر إلى تونس تستغرق يومين بدعوة من الرئيس التونسي زين العابدين بن علي.
وتعد هذه الزيارة هي الثالثة لرئيس تركي إلى تونس منذ تولي الرئيس بن علي الحكم عام 1987، وتستهدف تعميق العلاقات الثنائية بين البلدين على جميع المستويات وخاصة تكثيف المشاورات السياسية وتطوير العلاقات الاقتصادية من خلال تفعيل التبادل التجاري بين البلدين والنهوض بالسياحة وربط الصلات بين رجال الأعمال والمستثمرين في كلا البلدين.
وتجمع بين تونس وتركيا لجنة مشتركة للتجارة والتعاون الاقتصادي والفني حيث أفضت اجتماعاتها التي كان آخرها في فبراير (شباط) 2002 إلى توقيع ثلاثين اتفاقية في قطاعات الاقتصاد والثقافة والبيئة والنقل والصحة والزراعة والعلوم والتكنولوجيا.
وطبقا لإحصائيات اقتصادية فإن المبادلات التجارية بين البلدين بلغت العام الماضي حوالي 225 مليون دولار. حيث تصدر تونس إلى تركيا الفوسفات ومشتقاته والكوابل الكهربائية والجلود والتمور، فيما تستورد تونس من تركيا الآلات الميكانيكية والكهربائية والمعادن.
وطبقا لنفس الإحصائيات فإن الاستثمار التركي في تونس يشهد تزايدا مستمرا حيث بلغ عدد المؤسسات التركية الاستثمارية القائمة بتونس حوالي 15 مؤسسة توفر حوالي ألف فرصة عمل في قطاعات النسيج والصناعة الكيميائية والميكانيك وآلات السيارات والكهرباء المنزلي.
 
(المصدر: صحيفة الشرق الأوسط الصادرة يوم 16 ماي 2003)


 

رسالة إلى مؤتمر المنظمة المغربية لحقوق الإنسان

 

 باريس في 14-5-2003

الأخ عبد الله الولاّدي  رئيس المنظمة المغربية لحقوق الإنسان.

 الاخوة والأخوات أعضاء مكتب المنظمة المغربية لحقوق الإنسان ، الاخوة والاخوات المؤتمرين والضيوف.

 

شكرا  جزيلا على دعوتكم الكريمة لحضور مؤتمركم وكنت آمل إلى آخر لحظة أن أكون قادرا على  تلبيتها إلا أن ظروف التدريس حالت دون ذلك والمناضل من أجل حقوق الإنسان من يحترم حقوق من هم في عهدته قبل أي اعتبار آخر. مع هذا كم كنت أودّ أن أكون بينكم لأن المنفى ولو كان مريحا ماديا هو جحيم نفسي وأنا لا أبرأ من شوقي إلى وطني الأوّل إلا في وطني الثاني. ففي أزقّة مراكش أستعيد حلاوة أزقة تونس ومن على مرتفعات طنجة أكتشف البحر الذي عشت طفولتي على ضفافه وفي أروقة المنظمة المغربية لحقوق الإنسان كنت ولا أزال  أجد في كل واحد منكم  رفيق النضال التونسي  من أجل وطن ليس إقطاعا ووطنية  ليست ولاء للعصابات التي تتحكّم ومواطنا ليس رعية يجزّ صوفها دوريا وتبعث للمجزرة حين يجوع الراعي.

ولأن نضالنا واحد وخصمنا واحد وهدفنا واحد فإن الحركة الحقوقية في  مغربنا الكبير كانت دوما مثل أصابع اليد الواحدة

ومن هذا المنظور كان لا يصيبنا ضرّ في تونس إلا ووجدنا إخوتنا  المغاربة أولّ من يقرع جرس الإنذار ويهب للنجدة .

ولم يكن مغربي واحد يظلم إلا وكنا نشعر بأن الظلم أصابنا جميعا في كبدنا وكم كانت انتصاراتكم بلسما على جروح انتكاساتنا المتواصلة التي أدّت بتونس اليوم إلى ما هي عليه من تقهقر وتراجع وانحطاط  وجعلتها  أرضا لا يفرّ إليها أحد وإنما يحلم كل واحد بالفرار منها.

وهذا الجحيم الذي أصبحته تونس وقد نخر فيها الفساد والقمع وغدت  مرتعا للعصابات التي تتقاسم أجزاءها في وضح النهار هو التعبير الأصدق عمّا وصلته الحقوق الفردية والحريات العامة من مصادرة وتزييف بلغ حدّا لم يعد يجدي فيه نقد أو إدانة أو شتم وإنما وصف الأدوية المضادّة للهذيان أو ضحك أشبه بالبكاء.

هذا البلد الذي كان سباقا في كل المجالات  لا زال  مثالا يجب أن  تتناولوا تجربته  بكثير من الاهتمام. نعم يجب أن تتعلّموا من تونس وهي اليوم القدوة السيئة بعد أن كانت دوما القدوة الحسنة . فوطني الثاني اليوم يذكّرني بوطني الأول في الثمانيات حين كانت هناك حريات لم نقدر هشاشتها وبراعم ديمقراطية ظننا بسذاجة أنها بذور شجرة باسقة والحال أنها كانت بدور حشائش رديئة ومضرّة . ويومها كنّا نؤمن بان الشعوب تتقدّم من الخلف  إلى الأمام والحال أنها تستطيع كما أثبتت لنا الأحداث أن تراوح مكانها،  أن تدور في نفس الحلقة المفرغة إلى أن تنهار من التعب و الغثيان ،  أن تأخذ الطريق في الاتجاه المعاكس تمشي بخطوات حثيثة  نحو المستنقع، نحو الرمال المتحرّكة …نحو  الهاوية. وفي تلك الفترة العصيبة لم ننتبه إلى اصطفاف معسكرين كنا بينهما  كاللوز بين شقيّ الرحى : التيار الأصولي من جهة  ومن جهة أخرى قوى اجتماعية  استجارت لحمايتها منه  بالبوليس وقد  تستجير به  عندكم لتصفّى كلّ آمال بناء دولة القانون ومجتمع العدالة ووطنية المواطنة .

وأنتم اليوم في المنظمة التي كانت من بين أهم إفرازات المشروع الديمقراطي في المغرب و مع كل القوى الديمقراطية والحقوقية أمام تحديات كبيرة وأخطار أكبر ومسؤوليات جسام لأن الرهان هو  ألاّ تمتلئ يوما السجون من جديد،  ألا تدنّس إنسانية الإنسان على نطلق واسع في  مصانع  التعذيب ، ألاّ تطلق من عقالها قوى الشرّ الساكنة اليوم تنتظر ساعتها الدموية، ألاّ تستعيد الارستقراطيات المخفية باليمين ما أجبرت على إعطائه باليسار خاصة في موضوع حسّاس كحرية الرأي والتعبير.

ولأنني واع بمسؤوليتكم وبما يتهددكم من أخطار فإنني لا أخفي إشفاقي عليكم وفي نفس الوقت يعاودني الأمل عندما أتذكّر صلابة الحركة الديمقراطية والحقوقية المغربية وربما عندما يحلو لي أن أمني نفسي بأن  ملككم الشاب لا علاقة له من قريب أو بعيد  بالمصيبة الكأداء التي ابتلينا بها في تونس  وربما كان طريق الشعوب محفوفا بالمخاطر مثلما هو خطر طريق الأفراد وأن ما أصاب تونس مجرّد حادث طريق سياسي ، أن تونس ستخرج من الحادث ولو بكثير من الكسور وكثير من الوقت الضائع في وحدة التأهيل. حفظ الله المغرب من حوادث السير الفردية والجماعية وجعلكم وعيه المتحفّز لكي  لا يضيع الطريق في الضباب ولا يترك عليه سائق  جاهل متهوّر .

مع تمنياتي الأخوية لكم بنجاح المؤتمر.

 

منصف المرزوقي .

 
 

 

OPINION

Pourrir à la tête, c’est grave.

Par Boubaker Azaïez
 
Plus d’une génération arabo-musulmane eut à en souffrir, et l’on comprend aujourd’hui la fragilité de notre corps rongé par plus d’un agent d’origine maligne. Devenus malléables à souhait, nous nous provoquâmes de nombreux “accidents” parfois très graves… Je n’en citerai comme exemple que celui causé, tout récemment, à l’Irak : ce pays, je suis tenté de dire province, et surtout sa capitale Bagdad, ce n’est pas peu de chose… Cette capitale ne fut-elle pas, en son temps, l’égale d’Athènes et de Rome réunies ? Cela c’est du passé, et ce passé est passé depuis longtemps…Présentement, c’est-à-dire avant mars 2003, l’Irak est accusé de fabriquer des “armes de destruction massive”, et cela est interdit surtout aux pays arabes, et allez faire croire que les “grands” ne sont pas racistes… L’ONU, pour certains le “machin”, se réunit au niveau de son Conseil de Sécurité. Certains des membres de ce dernier, forts de la conclusion des inspecteurs délégués sur place, recommandent la mesure, puisque rien n’est venu confirmer l’existence de ces armes… Les Américains et les Anglais affirment le contraire et certifient qu’elles existent bel et bien dans des tonneaux et des fûts, tout comme on fait en Tunisie pour les olives et les piments…

A ce langage de “tu la troubles…” il n’y a naturellement pas de réponse logique d’autant plus que tout le monde sait que sans les manœuvres habiles des Anglais et d’autres, l’Irak n’aurait pas paru sous son visage actuel ; depuis 1916, ils y avaient leur mot à dire… et puis quand le parti “Baâth” est venu au pouvoir en 1958, l’Angleterre était bien là et ses services n’ignoraient probablement pas les noms des notables qui allaient être assassinés, le jeune roi Faïçal en tête… Et Saddam Hussein lui-même ne fut-il pas encouragé, ne serait-ce que par une certaine neutralité, à se saisir du pouvoir ?… Bref, seul maître à bord, à partir de 1977, il prend de graves et grandes décisions… On lui livre les armes permises, par wagons. On s’interdit d’intervenir dans sa guerre autorisée contre l’Iran, qui dura huit longues années…En 1991, on le dit habilement encouragé pour envahir le Koweït.

Dans chaque guerre, il laisse beaucoup de plumes et les Irakiens beaucoup des leurs. C’est prévisible… A la faveur de l’une ou de l’autre de ces guerres, les Anglo-Américains auraient pu aisément écarter Saddam Hussein… Ils ne le firent pas… Allez comprendre pourquoi ! Pour tuer de faim et de manque de soins plusieurs centaines de milliers d’enfants arabes irakiens ? On ne veut pas le penser parce que ce serait vraiment trop vilain. Par opportunisme politicien ? Peut-être…Les années passent, septembre 2001 arrive pour être témoin d’une autre catastrophe… Des kamikazes arabes, qui se sont entraînés au pilotage d’avions à réaction en Amérique et en Europe, décident de détruire les fameuses tours de New York, provoquant la mort de 3.000 personnes innocentes. C’est un drame bien pénible, très douloureux, mais qui amène tout de même à se demander : comment se fait-il que les Arabes s’entraînent, au vu et au su de tout le “monde”, au pilotage de ce type d’avions, par des temps pleins de bruits sur le terrorisme, et personne ne s’en inquiète ? C’est vraiment bizarre, mais au fond, la politique n’a-t-elle pas ses raisons que la raison ignore… Dans d’autres pays que les USA, ce drame aurait sûrement causé ou la démission du gouvernement ou son limogeage… Les politiciens américains ont préféré déverser leur bile sur des terroristes arabes et musulmans dont certains auraient été mobilisés lors de la guerre russo-afghane pour faire mal aux Russes, et ils leur en firent…

Bref, à cette époque, Saddam Hussein n’était pas encore l’homme à abattre… Ce n’est plus le cas aujourd’hui… Les Américains ont affirmé que son dossier est accablant et son éviction s’impose puisqu’il “fabrique” des armes de destruction massive. Les experts de l’ONU, soit dit en passant, n’ont pu encore les découvrir… Cela n’a pas d’importance, Saddam possède ces armes “introuvables” et sans attendre l’aval de l’ONU, la “1441” semblant leur suffire, les Anglo-Américains partent en guerre…Une grêle d’acier s’abat sur Bagdad… Que d’enfants mutilés ! Que de corps déchiquetés ! C’est horrible. S’agissant de victimes arabes, beaucoup de gouvernements ferment les yeux. Leurs cœurs “allouables” ne battent que sur commande… Et pourtant, n’avait été l’humanisme des Arabes d’antan, les Américains d’aujourd’hui ne seraient pas devenus Américains.

Imaginons un instant que ces Arabes aient décidé de liquider des populations des nombreuses contrées qu’ils occupèrent pendant des siècles, jusqu’à sept en certains endroits. Il n’y aurait pas eu de découverte de l’Amérique et les Indiens seraient restés seuls maîtres de leur pays… Bref, l’envahissement de l’Irak se poursuit et les bombes intelligentes continuent à faire intelligemment ravage… N’ont-elles pas épargné le ministère du Pétrole ? Les Irakiens poursuivent vaillamment leur résistance… L’écart entre les forces est effarant… Le Pouvoir irakien se tait tout d’un coup…

La résistance, surprise, finit par lâcher. Les soldats américains entrent triomphalement, mais tout de même sans grand fracas dans cette capitale historique… Des Irakiens qui confondent régime et patrie les saluent puis, peut-être encouragés, se livrent à l’impensable. Les richesses multiséculaires, souillées… de l’Irak sont très vite dilapidées. Quel drame ! L’Allemagne hitlérienne n’a pas, je crois, connu pareille dilapidation de son patrimoine historique… Le Pape sonne le tocsin… Peu de cœurs lui font écho tant on était conditionné par quelques journalistes et politiciens véreux… Le clou de cette première journée d’occupation fut l’affaire de la statue de Saddam Hussein. Dès l’apparition des soldats américains, une foule, assez clairsemée, l’encercle, tente vainement de la déboulonner. Les soldats lui apportent leur concours efficace et elle est très vite abattue. On lui marche et crache dessus… Quel affreux spectacle du sous-développement mental !

Mais je ne quitterai pas cette affaire de statue sans parler de celles de deux célèbres Français qui trônèrent pendant tant d’années sur la principale artère de Tunis. Au lendemain de l’indépendance de la Tunisie, le gouvernement tunisien s’entendit avec le gouvernement français sur l’enlèvement de ces statues de Jules Ferry et du Cardinal Lavigerie. On se mit vite d’accord et leur déboulonnage s’effectua à l’aube d’un jour d’avril, je crois, en pleine fraîcheur printanière mais surtout sans clairon ni trompette… à la satisfaction de tout le monde ; ce qui prouve, Bon Dieu, que les Arabes sont quand même raisonnables, mais encore faut-il ne pas trop les troubler… Ce n’est vraiment pas trop demander…

Puissent tous nos responsables, à travers ce Monde arabe, garder toujours raison, cette raison qui interdit de se briser la colonne vertébrale après des titres creux et Dieu sait combien précaires.

Il y va de notre dignité à tous.

(Source : Réalités du 15 mai 2003)


HUMEUR

Un plan Marshall pour le Maghreb !

Par Nadia Omrane
 
Tout pourrait se résumer à ce gag : au Consulat général de France à Tunis, ce mardi 22 avril qui suit les fêtes de Pâques, il faut prendre son mal en patience et attendre 2 heures 30 minutes un rendez-vous pourtant retenu deux mois auparavant. C’est que les fonctionnaires français se sont pliés aux usages de l’Administration tunisienne, où l’on joue souvent les prolongations des festivités (mizalou m’âïdîn).

 

Un intermède cocasse divertit l’attente : à l’accueil, un jeune homme s’enquiert des formalités pour obtenir des papiers français. Après interrogatoire, la guichetière le renvoie aux service des visas. Mais le jeune homme s’entête : il espère acquérir la nationalité française en s’engageant dans l’armée ! Le pauvre, il aura confondu avec le corps des Marines, où accepter de faire office de chair à canon en Irak porte à nationalité et intégration américaine !

La carte nationale d’identité (CNI) française, obtenue au bout d’un long séjour exemplaire et de tests d’intégration, est un don de ciel. A défaut, le visa est un ticket d’accès provisoire: “ Donnez toujours, après on avisera ”. C’est quand même d’un transit plus confortable qu’au fond d’un camion réfrigéré, ou qu’accroché aux essieux d’une remorque ou balancé sur une frêle falouque en Méditerranée. Mais elle pleure à gros sanglots cette “mamma” d’El Ouardia dont la demande de pouvoir visiter ses petits enfants nés français est barrée d’un grand “Refusé” sans autre explication. Et combien de fins de non-recevoir sont balancées aux demandeurs sans davantage de justification.

“ La France, comme une étoffe usée, s’est, petit à petit, à nos pas refusée ” : La crise —faillite des entreprises, chômage au-dessus de la barre de 7% et déficit public —autant que l’insécurité baisse le passage à niveau entre des économies d’inégale puissance.

L’ouverture à l’Est fait le reste. Pourtant, en l’absence d’une possibilité inverse, du Nord vers le Sud, la réponse s’amorce. Jamais il n’y aura eu autant de délocalisations et d’investissements directs français vers le Maghreb, à telle enseigne qu’en marge des manifestations sociales de ce mois de mai, des syndicats français s’inquiétent des déplacements d’entreprises françaises “vers la Tunisie” (précisaient-ils) aux dépens des travailleurs de la Métropole. C’est tout bénéfice pour la Tunisie qui commerce avec la France pour près du quart de ses échanges, sans parler des flux touristiques.

Prenant acte de toutes ces dimensions portées au crédit de la Tunisie “ qui a su résister aux chocs extérieurs ”, S.E M. Yves-Aubin de la Messuzière, ambassadeur de France à Tunis, soulignait tout récemment que “ la sécurité de la France commence au Maghreb ”.

La réciproque est vraie : l’Islam de France porté à radicalité et en face, le grignotage islamiste d’un mouvement d’opposition démocratique sans consistance ni audace dessinent les perspectives déstabilisatrices d’une vision partagée de la modernité. Il faut donner les moyens au projet d’une citoyenneté rationaliste, participative, égalitaire, de séduire et de l’emporter sur d’autres tentations.

Ainsi, les Maghrébins devraient pouvoir vivre de chez eux un partenariat avec la France, en toute dignité et sans ressentiment. D’une façon si apaisée et si gratifiante qu’ils n’aient plus la moindre envie de passer de l’autre côté.

Elargie à l’Europe comme le prévoit la Z.LE, une telle coopération n’implique-t-elle pas un “plan Marshall pour le Maghreb” ?

Devant une telle suggestion, le plus méditerranéen des responsables français, M. Renaud Muselier, Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, la confirmait en trois points : une banque de développement du Maghreb, un Parlement mixte avec d’authentiques représentants de la Société civile et une Fondation culturelle et universitaire pour favoriser l’échange et le transfert technologique. La concrétisation s’en amorcera-t-elle au prochain sommet 5+5 ?

Alors que G. Bush vient d’annoncer une zone de libre-échange entre les USA et le Moyen-Orient pour 2013, l’Europe a intérêt à bloquer les ambitions américaines à l’Est de la Méditerranée.

(Source : Réalités du 15 mai 2003)


 

Où va l’argent arabe ?

 

Pour sortir un peu de la routine politique et donner du « break » à notre gouvernement tunisien, je vous envoi cet article qui nous montrera que nous sommes de plus dans la merde jusqu’à la gorge pendant que nos dirigeants sont entrain de sortir les argents fruits de nos richesses naturelles par des containers et ils sont de les mettre dans des banques offshore des Caraibes, aidés par les financiers sionistes. Drôle de pays arabes dont le premier ou le deuxième article de sa constitution dit que la relegion est l’Islam. « Bull shit » !!!

Je ne dis pas plus : de grâce lisez cet article.

Éducation financière : Où va l’argent des arabes ?

Exclusif

L’argent des arabes et le scandale de la corruption à Wall Street : Pendant que les États -Unis bombarde l’Irak, Une enquête sénatoriale a couvert une gigantesque opération de blanchiment d’argent arabe qui cachait et transformait couramment des trillions* de dollars sales. (* 1 trillion = 1000 milliards).

Le Congrès avait inscrit une série d’auditions à propos de blanchiment d’argent, mais il les a ajournées dès le deuxième jour, apparemment effrayé par ce qui se dévoilait. Ce que les chercheurs ont déterré correspondait à un vaste monde financier de la pègre arabe dans lequel les principales banques de Wall Street accumulaient de façon routinière des trillions de dollars de clients arabes dégoûtants venus des pires bas-fonds de la planète.

Dirigés par la Chase Manhattan Bank, le vaisseau amiral de l’empire Rockefeller (famille juive et sioniste), la plupart des centres financiers américains maintiennent ce qu’ils appellent des «aménagements bancaires» pour des clients arabes particuliers disposant d’au moins un (1) million de dollars en liquide à mettre à l’ombre. «Des banquiers privés satisfont la volonté de clients arabes qui ne veulent pas seulement mettre leur argent à la banque mais surtout le cacher», comme dit Axel Immern, conseiller privé en investissements.

Il est fréquent qu’à New York le banquier privé satisfasse cette nécessité en montant une «compagnie d’investissement privé» (CIP) pour son client arabe dans une région tranquille comme les Iles Caïmans où la gestion secrète de l’argent est protégée par la Loi. Une CIP est façade, une simple coquille offshore. Son propriétaire enregistré est une autre société du même genre basée au Panama ou en Suisse. Le banquier privé de New York contrôle les deux façades. Le nom du possesseur réel de l’argent est désormais complètement protégé de contrôleurs zélés, de collecteurs d’impôts ou – plus important encore – d’enquêteurs criminels, de coup d’État ou de changement de régime.

Les banques appellent de tels montages des «comptes fiduciaires». Le nom du déposant n’apparaît même pas dans les propres comptes de la banque privée, où il est simplement listé sous un code tels que CC (client confidentiel) 2201. Celui-ci fut par exemple le code utilisé par Amy Elliott (native de Cuba et vice-présidente de la division privée de la Citybank) pour cacher les 100 millions $ ou à peu près, issus de pots de vins et autres tripatouillages, déposés par Ali Salah, le beau frère de l’actuel président de l’Égypte.

La Citybank s’est également arrangée pour que l’argent sale apporté par Ali Salah soit lavé dans ses propres comptes offshore. Ceci s’opère grâce à ce que l’on appelle des « transferts concentrés » dans lesquels l’argent du client est mêlé aux propres fonds de la Citybank. Cela rend pratiquement impossible la traque de tels comptes, soulignait Mme Elliott dans sa déposition devant le sous-comité du Sénat que présidait le sénateur Susan Collins (Rép.-Maine).
Que Ali Salah  est le patron de la branche la plus redoutable des Services secrets  de l’Égypte est libre comme le vent, soit en examen pour de nombreux autres détournements ne change rien à l’affaire, a souligné Mme Elliott au comité. « Sachez que sur les sept ou huit « CIP » que j’ai dirigé à la Citybank, celui d’Ali Salah était non seulement loin d’être le plus important, mais que c’était même l’un des plus petits et des moins actifs. »

Le patron de Mme Elliott, Edward Montero, a affirmé dans son témoignage que sa banque contrôlait quelques 40.000 comptes privés secrets arabes. «Et quel montant ces comptes représentent-ils ? Si, comme le suggère Mme Elliott, nombre d’entre eux disposent de plus de 100 millions de $ et sont plus actifs que les 100 millions de $ appartenant à la famille Moubarek, nous parlons de centaines de milliards de dollars en fonds furtifs », précise le journaliste financier Bodo Thalmann.

En fait, l’OCDE dans une évaluation non publiée estime que les banques privées de Wall Street cachent ainsi la somme ahurissante de 21,5 trillions* de dollars dans ces dépôts détournés et « désodorisés» appartenant à des riches arabes.

Pourquoi ?

Pourquoi une telle richesse souterraine ? Les dirigeants de la Citybank n’ont pu fournir à l’audition du Sénat que des explications boiteuses et imprécises, arguant que quelques clients arabes très influents craignaient d’être «enlevés» ou «extorqués» par des militants de Ben Laden si leurs richesses étaient affichées publiquement. «C’est un non-sens», s’est exclamé Thalmann, «un si grand secret n’est pas fait pour cacher une quelconque richesse à des ‘kidnappers’ mais bien pour cacher ces trillions à la loi.»

La commission du Sénat sur le blanchiment d’argent a finalement craint d’explorer plus avant des faits potentiellement explosifs. Mais notre étude poursuivra ses investigations à propos de cet ahurissant mystère financier qui a déjà abouti à ce que l’on dérobe des trillions de dollars aux peuples arabes.
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* 1 trillion = 1000 milliards

(Article diffusé par M. Abdo MAALAOUI, MBA » <maalaoui@yahoo.com>  sur la liste TUNISIA 2003 le 15 mai 2003)


Comment les Etats-Unis vont ficher tous les passagers aériens

Stéphane Foucart et Eric Leser, à New York

Le dispositif actuel de filtrage des passagers devrait être remplacé d’ici au milieu de l’année  2004. Plus complexe, le nouveau système permettra le croisement d’informations policières ou financières pour évaluer le risque lié à chaque voyageur. Il suscite la critique aux Etats-Unis et en Europe.

Vert, jaune ou rouge. Dès le milieu de l’année 2004, tous les passagers transitant par les aéroports situés aux Etats-Unis se verront automatiquement attribuer, avant leur embarquement, l’une de ces trois couleurs indiquant le niveau de risque qu’ils présentent pour les autorités américaines. Les « codes verts » ne devraient subir aucune tracasserie particulière. Les « codes jaunes » pourraient susciter un intérêt appuyé des autorités aéroportuaires. Les « codes rouges », eux, ne pourront pas embarquer et seront appréhendés.

L’esprit de la démarche n’est pas nouveau. Encore en développement, ce système baptisé CAPPS II (Computer Assisted Passenger Pre-Screening, ou système assisté par ordinateur de contrôle préventif), devrait ainsi succéder au premier du nom (CAPPS). L’administration fédérale américaine des transports (TSA ou Transportation Security Administration), aujourd’hui intégrée au tout nouveau ministère de la sécurité intérieure, est en effet autorisée, depuis 1996 à exploiter une liste de suspects présentant « un risque de piraterie aérienne, de terrorisme ou une menace pour les compagnies ou la sécurité des passagers ». Après l’avoir longtemps niée, la TSA a fini par reconnaître officiellement, en octobre 2002, l’existence d’une telle liste.

Malgré l’ajout régulier, par les services de renseignements et la police fédérale, de nouveaux noms à cette « liste noire », CAPPS est aujourd’hui jugé lourd, incomplet et inefficace. Il n’a, par exemple, pas intercepté les 19 pirates de l’air du 11 septembre. Selon l’amiral James Loy, administrateur de la TSA, CAPPS « cumule les failles et les dysfonctionnements et doit être remplacé ».

Son successeur, CAPPS II, présentera un niveau de complexité bien supérieur. Il ne détectera pas seulement les personnes dont le nom figure sur une liste de suspects ou de présumés terroristes. « Ce système réduira les recherches menées au hasard, la confusion entre des personnes portant le même nom et ce que certains dénoncent comme des discriminations raciales », juge M. Loy. Actuellement, environ 15 % des voyageurs font l’objet d’un contrôle approfondi. CAPPS II devrait réduire ce taux. En effet, le système « qualifiera » chaque voyageur en contrôlant son identité et en confrontant celle-ci à diverses bases de données. Les informations détenues par les services de renseignements et le département de la justice seront ainsi croisées pour juger, de manière automatisée, de la dangerosité d’un passager. Selon un spécialiste européen du dossier, des entreprises privées spécialisées dans l' »agrégation de données » fourniront également à la TSA des informations bancaires (comptes, crédits en cours, etc.) sur les passagers américains.

ACCÈS AUX DONNÉES

Outre le développement de l’architecture informatique du dispositif, se pose le problème de l’accès aux données concernant les ressortissants non américains. Les autorités fédérales sont en pourparlers avec la Commission européenne depuis décembre 2002 pour obtenir des transporteurs aériens du Vieux Continent un accès informatique « direct et permanent »à leurs fichiers de réservations. Ces fichiers, ou PNR (Passenger Name Record), recèlent de grandes quantités d’informations sur les voyageurs dont certaines sont qualifiées de « sensibles » par les autorités européennes de protection des données.

« Au niveau mondial, environ vingt-cinq compagnies aériennes, parmi les plus importantes, fournissent aux autorités américaines leurs fichiers de réservations depuis l’an dernier », explique un expert proche de la Commission européenne. Les Etats-Unis ont repoussé l’échéance pour les compagnies européennes mais, le 5 mars, l’accès demandé aux fichiers des principaux transporteurs aériens du Vieux Continent a, en définitive, été obtenu par les douanes américaines. La déclaration conjointe – et provisoire – signée avec la Commission européenne ne permet toutefois pas le partage des données ainsi récupérées et, partant, leur exploitation dans le cadre de CAPPS II. Cette possibilité inquiète toutefois les associations.

D’autres gisements d’information intéressent les autorités américaines. Associated Press (AP) a ainsi révélé, le 13 avril, que le gouvernement américain avait récemment fait l’acquisition de banques d’informations publiques et privées – dont des fichiers de listes électorales – dans une dizaine de pays d’Amérique latine. « Potentiellement, toutes ces bases de données pourront être intégrées, progressivement, au fonctionnement de CAPPS II », estime un expert européen. La vocation du système est d’évoluer. James Loy reconnaît ainsi qu’il deviendra au fil du temps plus sophistiqué et utilisera d’autres moyens et d’autres informations – sans donner plus de précisions – pour évaluer les risques. Et son utilisation pourra être étendue à d’autres formes de transports.

Le déploiement de CAPPS II suscite, aux Etats-Unis, l’inquiétude des associations de défense des libertés. L’ACLU (American Civil Liberties Union) se préoccupe notamment du risque qu’une personne identifiée comme un « code jaune » voit son nom divulgué « à d’autres agences gouvernementales, aux Etats, aux polices locales, aux services de renseignement et aux gouvernements étrangers sans avoir pour autant commis le moindre crime ou délit ». En Europe, une dizaine d’associations regroupées au sein de l’EDRI (European Digital Rights) protestent contre les transferts transatlantiques de données sur les passagers et lancent actuellement une campagne de sensibilisation sur le sujet. « Nous appelons les citoyens à saisir les autorités nationales de protection des données, explique Meryem Marzouki, responsable d’IRIS, l’une de ces associations. Des plaintes ont déjà été déposées dans au moins sept pays européens. »

 (ARTICLE PARU DANS L’EDITION PAPIER DU JOURNAL “LE MONDE” DATEE LE 16.05.03 )


Les bases de données européennes convoitées

Les fichiers des compagnies aériennes européennes sont l’objet de multiples convoitises. Les douanes américaines ont été, dès la fin de l’été 2002, les premières à manifester leur intérêt pour ces fichiers de réservation ou PNR (passenger name record). Depuis le début du mois de mai, l’administration fédérale américaine des transports (TSA, ou Transportation Security Administration) réclame également un accès élargi à ces fichiers.

L’arrivée de la TSA dans les pourparlers que mènent la Commission européenne et les autorités fédérales américaines sur le transfert massif de fichiers commerciaux marque un tournant dans ces négociations, lancées depuis fin 2002 (Le Monde du 25 décembre 2002).

Au sein du nouveau ministère américain de la sécurité intérieure, la TSA est en effet chargée de développer et d’administrer un nouveau système de profilage des passagers, baptisé CAPPS II (Computer Assisted Passenger Pre-Screening System, ou système assisté par ordinateur de contrôle préventif) qui devrait être mis en place dans les aéroports américains dès le milieu de l’année 2004.

Après la signature d’une déclaration commune – provisoire – avec la Commission, les douanes américaines bénéficient, elles, depuis le 5 mars, de l’accès demandé (Le Monde du 13 mars). Le texte signé par les parties stipule cependant que les douanes ne pourront pas partager avec d’autres agences fédérales les données qu’elles rapatrieront. Celles-ci sont pour une part qualifiées de « sensibles » par les membres du groupe de travail sur la protection des données, qui fédère les autorités européennes comparables à la CNIL française.

DES REVENDICATIONS MAL PERÇUES

Le PNR contient, outre les nom, prénoms et adresse du voyageur, des informations relatives à son état de santé, à ses coordonnées bancaires, à d’éventuelles préférences alimentaires indiquant une appartenance religieuse (repas halal ou casher). Les services de réservation offerts par le transporteur figurent également dans le PNR de manière détaillée : location de véhicule, chambre d’hôtel, etc.

La mise en place de filtres, empêchant les douanes américaines de consulter les données jugées sensibles, a également été négociée. Mais ces tamis informatiques nécessitent de lourds développements et ne seront pas opérationnels avant plusieurs mois. En attendant, les douanes américaines accèdent à toutes les informations disponibles.

Malgré ces aménagements, la signature de cette déclaration conjointe a suscité un tollé au Parlement européen. Celui-ci a voté, le 13 mars, une résolution très critique, suggérant à demi-mot l’illégalité de l’accord. Des revendications étendues de la part de la TSA seraient donc mal perçues. Selon Jonathan Todd, porte-parole du commissaire européen au marché intérieur, la TSA « ne demande pas un accès total au PNR ».

«  Dans tous les cas, la directive -sur le traitement des données à caractère personnel- doit s’appliquer, explique-t-il. Mais nous ne savons pas encore si nous pourrons aller aussi loin que le veut la TSA, notamment en ce qui concerne l’utilisation de ces données dans le cadre de CAPPS II. » La TSA veut-elle faire ajouter au PNR des informations qui, pour l’heure, n’y figurent pas, comme le lieu de naissance des passagers ? C’est ce qu’affirment des proches du dossier.

Stéphane Foucart

(ARTICLE PARU DANS L’EDITION PAPIER DU JOURNAL “LE MONDE” DATEE LE 16.05.03 )


Vers une surveillance généralisée de la société américaine

Eric Leser

New York de notre correspondant

En dépit de la guerre lancée contre le terrorisme et des mesures de sécurité prises après les attentats du 11 septembre 2001, les Etats-Unis demeurent l’un des pays au monde où il est le plus facile de disparaître dans la nature. La carte d’identité n’existe pas et le permis de conduire, obtenu en quelques heures dans n’importe quel Etat, sert de moyen d’identification. Mais une révolution silencieuse est en marche, celle de la « société de surveillance », pour reprendre l’_expression de Gene Spafford, directeur du centre de recherche de l’université de Purdue sur l’information et la sécurité. Il fait allusion à la multiplication des moyens de surveillance et d’identification des citoyens. Il y a sept mois, deux tireurs fous ont abattu dix personnes et terrorisé la région de Washington pendant trois semaines. Dans un futur pas très éloigné, des milliers de caméras de surveillance mises en réseau par les autorités et les entreprises privées et des bases de données identifiant les individus potentiellement dangereux permettront peut-être d’appréhender les tueurs en quelques heures. Les commerçants de Georgetown, quartier de Washington, sont déjà entrés dans cet âge. Leurs réseaux d’audiovisuels sont connectés à un centre unique et la police est autorisée à les utiliser. Onze millions de caméras sont déjà installées aux Etats-Unis, et ce n’est qu’un début.

« LOI PATRIOTIQUE »

La justice américaine s’appuyant sur la « loi patriotique », votée peu après le 11 septembre 2001 pour renforcer les moyens de lutte contre le terrorisme, a autorisé les écoutes de citoyens en l’absence de toute activité criminelle supposée. Plus de 77 % des grandes entreprises contrôlent de façon électronique leurs employés, selon l’American Management Association. Ce nombre a doublé depuis 1997. La loi américaine obligera, à partir de 2006, les réseaux de téléphonie mobile à pouvoir localiser instantanément leurs clients en cas d’appel d’urgence. Les trois grands groupes automobiles américains travaillent sur des systèmes radio permettant de repérer à distance les véhicules.

La révolution en cours ne tient pas à l’utilisation massive des technologies de surveillance, pas plus qu’aux coûts de plus en plus réduits de la puissance informatique et des moyens de stockage des données. Elle est le fruit de la volonté des pouvoirs publics américains de regrouper, de centraliser, de croiser et de traiter cette masse grandissante d’informations pour des raisons de sécurité.

Le plus bel exemple est celui du projet à cinq ans TIA – Total Information Awareness (Vigilance informatique totale) -, dont la direction a été confiée à l’ex-amiral John Poindexter. Cet ancien conseiller pour la sécurité du président Ronald Reagan était l’une des figures du scandale Iran-« contras », un complot destiné à aider la guérilla antisandiniste au Nicaragua. Il a été reconnu coupable de parjure devant le Congrès, de destruction de documents officiels et d’obstruction à la justice. Sa condamnation a été cassée en appel pour un vice de procédure.

Cela n’a pas empêché l’administration de lui confier la responsabilité d’un système qui doit permettre un jour de regrouper l’ensemble des bases de données du pays. C’est-à-dire : celles de la sécurité sociale, des cartes de crédit, du FBI, des polices locales, des permis de conduire, des comptes bancaires, des hôpitaux, des assureurs, de l’armée, des compagnies de télécommunications, des commerçants et des données biométriques allant des empreintes digitales à l’ADN. L’objectif est de « détecter et identifier » les terroristes en puissance. Inquiet, le Congrès a obligé il y a trois mois le Pentagone à lui demander son autorisation explicite avant de mettre en service TIA.

Mais l’administration Bush a de la ressource. Elle installe un système similaire pour la CIA, appelé Terrorist Threat Integration Center (Centre d’intégration de la menace terroriste). Elle a aussi l’intention de lancer un autre projet d’ampleur : le contrôle de l’Internet. Il faudra pour cela contraindre les fournisseurs d’accès à se connecter à un système central de surveillance. Ces systèmes de gestion de l’information, dignes du Big Brother de George Orwell, inquiètent les associations de défense des libertés civiles et paradoxalement moins les experts informatiques. Ceux-ci estiment que la constitution et le regroupement de bases de données colossales ne présentent pas de difficultés techniques majeures. Mais être capable d’en retirer des informations utilisables, pertinentes et non périmées leur semble aujourd’hui presque impossible.

(ARTICLE PARU DANS L’EDITION PAPIER DU JOURNAL “LE MONDE” DATEE LE 16.05.03 )


 

 حقوق المرأة.. المطالبة بمعاقبة الحكومات العربية

القاهرة – أحمد ماهر – إسلام أون لاين.نت /15-5-2003

اختتم مؤتمر حول « العنف ضد المرأة » فعالياته هذا الأسبوع في القاهرة بإصدار توصيات، كان من أبرزها مطالبة المجتمع الدولي بفرض عقوبات على « الحكومات » العربية التي تنتهك حقوق المرأة المكفولة في الاتفاقيات الدولية.

واعترض المشاركون في الجلسة الختامية للمؤتمر الذي عقد تحت شعار « العنف ضد المرأة.. أبعاده وعواقبه » على فرض عقوبات اقتصادية على الحكومات، مشيرين إلى أن الشعوب هي التي ستتضرر من جراء فرض مثل هذه العقوبات وليس الحكومات.

ودعا المؤتمر إلى فرض عقوبات دولية من قبيل « تجميد عضوية أية دولة تنتهك حقوق المرأة في المنظمات الدولية »، كمجلس الأمن الدولي على سبيل المثال.

وأدان المؤتمر من جهة أخرى قرار الحكومة الإسرائيلية الحالية بمنع وفد المرأة الفلسطينية من المشاركة في هذا المؤتمر، معتبرا هذا القرار بمثابة « مثال صارخ على العنف ضد المرأة ».

واعترض المشاركون على إحدى التوصيات برفع استنكار للحكومة الإسرائيلية، مؤكدين أن الحكومة الإسرائيلية الحالية  » يجب ألا تخاطَب على الإطلاق »، وأوصوا برفع مثل هذا الاستنكار إلى إحدى منظمات حقوق الإنسان الدولية.

وطالب المؤتمر في توصياته بتشكيل « جماعة ضغط » -مع الأخذ في الاعتبار خصوصية كل مجتمع على حدة- لحث الحكومات على الالتزام بالاتفاقيات الدولية ذات الصلة التي وقعتها، ورفع تقارير قوية للجهات الدولية المهتمة بحقوق الإنسان لفضح هذه الممارسات الحكومية.

لماذا لا تصدّق الحكومات؟

وتناول المؤتمر أيضا الأسباب التي تدفع الحكومات العربية إلى عدم التصديق على بعض الاتفاقيات الدولية المعنية بحقوق المرأة، ومن أبرزها اتفاقية إلغاء جميع أشكال التمييز ضد المرأة (سيداو)، حيث أجمع المشاركون على أن الحكومات العربية « غير مؤمِنة أو راغبة » في التنفيذ، بيد أنها تحاول أن تخطب ود المجتمع الدولي بالتصديق على بعض هذه الاتفاقيات من دون أن تدخلها حيز التنفيذ.

ورأى البعض الآخر أن بعض الحكومات تتذرع بمخالفة بعض هذه الاتفاقيات لأحكام الإسلام، وطالبوا بمناقشة مفتوحة لهذه الاتفاقيات لبيان مدى صحة ذلك.

كما أرجع المشاركون عدم امتثال الحكومات العربية إلى غياب آليات ملزمة من الأمم المتحدة، مؤكدين أن الدور الذي تلعبه الأمم المتحدة في هذا الشأن « ضعيف »، بيد أنه « نشيط » في عملية التثقيف ورفع الوعي.

وقالت السيدة « دولت خروبة » المسئولة بجمعية رعاية الأطفال في جمهورية مصر العربية لـ »إسلام أون لاين.نت » على هامش الجلسة الختامية للمؤتمر التي عقدت الثلاثاء 13-5-2003: « إنه من الأولى ألا نلوم الأمم المتحدة لعجزها عن إلزام الحكومات العربية، بل يجب أن نتوجه باللوم إلى البرلمانات العربية لعجزها عن إلزام هذه الحكومات بتنفيذ مثل هذه الاتفاقيات ». وأضافت: « في مصر، على سبيل المثال، إذا صدق مجلس الشعب (البرلمان) على الاتفاقية، فعليه بعدها أن يلزم الحكومة بتنفيذها ».

من جانبها، قالت السيدة « هدى بدران » رئيسة رابطة المرأة العربية: إن المرأة العربية لا تستطيع الاستفادة من الحقوق المنصوص عليها في القانون، مشيرة إلى أن العنف داخل الأسرة يبقى « شأنا خاصا » يعجز أمامه القانون، ناهيك عن التعتيم على قضايا العنف من قبل الإعلام.

وطالبت بـ »ضرورة مراجعة المناهج الدراسية للتصدي إلى كل ما يدعو إلى التمييز »، كما أكدت على أهمية « إنشاء محاكم للأسرة في الدول العربية »، وناشدت جمعيات المساعدة القانونية توفير الدفاع المجاني للمعنفَّات.

ليست قضية المرأة

وفي تصريحات خاصة لـ »إسلام أون لاين.نت » قالت السيدة « كرستينا سوندرز » مسئولة حقوق الإنسان بالمفوضية العليا لحقوق الإنسان التابعة للأمم المتحدة: إن « العنف ضد المرأة ليس قضية للمرأة فحسب، بل إنه انتهاك صارخ لحقوق الإنسان بغض النظر عن كونه رجلا أم امرأة ».

وأوضحت كرستينا أنه « كثيرا ما تتعرض المرأة إلى العنف في مناطق النزاعات، بيد أنه يتعين عليها ألا تقنع بدور الضحية بل يجب أن تلعب دورا محوريا في بناء السلام وإعادة الإعمار في هذه المناطق ».   

وتطرقت إلى ما اعتبرته « القصور » الذي يعتري الفكر العربي إزاء المرأة المغتصبة، حيث أكدت أن « الشعوب العربية يجب ألا تصمها بالعار، بل إن المغتصب هو الذي يجب أن يشعر بالعار من جراء هذا الجرم »، كما طالبت بعدم استخدام لفظة « إعادة التأهيل » للمرأة المغتصبة.

وأضافت « أنه يجب تعيين مقرر خاص للمرأة العربية يتبع جامعة الدول العربية على غرار مقرر الأمم المتحدة لشئون المرأة، وذلك للنظر في الشكاوى التي ترفعها المرأة التي تتعرض للعنف ».

وناشدت كرستينا المرأة العربية استنفاد جميع السبل على المستوى المحلي والإقليمي أولا قبل أن تتوجه بالشكوى إلى الجهات الدولية.

وردا على سؤال حول دور الأسرة في المجتمع الغربي، قالت كرستينا: إن « الأسرة في جميع المجتمعات يجب أن تكون بمثابة الدعامة التي توفر مناخا آمنا للمرأة والنشء ».

بيد أنها أكدت « أن المنزل لا يكون دائما مكانا سعيدا حيث لا يزال العديد من السيدات يتعرضن إلى العنف داخل المنزل في شتى بقاع العالم ».

وحول رأيها في المؤتمر، قالت إنه من أنجح المؤتمرات التي حضرتها على الإطلاق نظرا لكثافة الحضور، لا سيما من الرجال، كما تمتعت المناقشات بقدر وافر من الحرية وتناولت بعض القضايا الشائكة.

واختتمت حديثها بالتأكيد على أهمية « المساواة المطلقة بين الرجل والمرأة »، مشيرة إلى أنه على الرغم من أنهما مختلفان تماما من الناحية السيكولوجية، فإنهما متساويان تماما في الحقوق.

التفسير الخاطئ للإسلام

ومن جانبها قالت السيدة « ماجدة السنوسي » منسقة برامج منظمة « أوكسفام » البريطانية غير الحكومية في اليمن لـ »إسلام أون لاين.نت » : « إن الدين الإسلامي لا يمثل مطلقا عقبة أمام تقدم المرأة بل العكس هو الصحيح، ولكن التفسير الخاطئ للدين والنوايا السيئة يشكلان العقبة الحقيقية ». وأوضحت ماجدة أنه في اليمن مثلا لا ترث المرأة مطلقا، وتساءلت: « هل هذا يمت للدين الإسلامي بصلة؟ لا إنما هي تقاليد متخلفة لا علاقة لها بالدين ».

وردا على سؤال ما إذا كانت الفتاة العربية لديها مخاوف من أن زواجها يعتبر قضاء على نجاحها فتضرب عن الزواج، قالت ماجدة: « الرجل العربي هو الذي يتجنب الزواج بمثل هذه المرأة الناجحة، ففي اليمن مثلا إذا التحقت الفتاة بالجامعة تقل فرصها في الزواج إلى 20 في المائة، وهو في واقع الأمر نقص في الرجل الذي يخشى المرأة المتمكنة، ولكن لا ذنب للرجل في نهاية الأمر لأنه ضحية النمط التربوي الخاطئ ».

وحول عدم تنفيذ الحكومات العربية لاتفاقيات حقوق المرأة، قالت ماجدة: إن « الحاكم العربي – الذي هو رمز للدولة – يمكن أن يجبر الحكومة على تنفيذها بجرة قلم ».

وأضافت: « إذا ما اقتنع الرئيس بهذه الاتفاقيات فسيوافق عليها حتما بغض النظر عن السلطات التنفيذية أو التشريعية في هذا البلد ».

وتتخذ منظمة « أوكسفام » من مدينة أكسفورد البريطانية مقرا لها، وتعمل على حماية المرأة المعنفة والمتضررين من الحروب والمجاعات.

وفي السياق ذاته، قال « محمد شلبي » رئيس جمعية المساعدة القانونية للحقوق الدستورية في مصر: إن العديد من الدول العربية لم توقع على ما يسمى بـ »البرتوكول الاختياري » الذي أقرته الأمم المتحدة، والذي يخول المرأة المعنفة رفع شكوى إلى الأمم المتحدة ضد السلطات في بلدها، مشيرا إلى أن عدم التوقيع على هذا البروتوكول يجعله عديم الجدوى بالنسبة للمرأة العربية.  وشاركت أكثر من 25 منظمة أهلية من 15 دولة عربية إلى جانب عدد من المنظمات الدولية المعنية بشؤون المرأة في المؤتمر الذي نظمته رابطة المرأة العربية بالتعاون مع عدد من الرعاة، وعقد يومي الإثنين والثلاثاء 12 و13 مايو 2003.

(المصدر: موقع إسلام أون لاين بتاريخ 15 ماي 2003)


المحاكمة ؟

بقلم: عبد اللطيف الفراتي (*)

شارف عدد.. المعتقلين أو الأسرى أو المقبوض عليهم أو المساجين ـ ولكل التعبير الذي يعبر عن توجهاته ـ من القياديين العراقيين على العشرين من بين 55 أعلن عن أنهم محل تفتيش من بينهم الرئيس العراقي وابناه الإثنان عدي وقصي.

ومن بين الذين وضعت الولايات المتحدة اليد عليهم نائب لرئيس الجمهورية وأربعة من الوزراء عدا كبار مسؤولي المخابرات وأيضا من لهم علاقة بأسلحة الدمار الشامل. وإذا كان الرئيس العراقي صدام حسين ما يزال حيا ويكون قد أفلت من القصف الأول ليلة بدء الحرب أو القصف الثاني على مطعم يوم 7 أبريل فالسؤال المطروح بإلحاح هو: أين يوجد، وكيف يختفي.. وهل ستتمكن القوات الأمريكية من وضع اليد عليه.. وتقديمه للمحاكمة كأي مجرم.. ورؤيته لنفس المصير الذي يعيش فيه الرئيس اليوغوسلافي السابق « ميلوسوفيتش » بكل المهانة التي يتعرض لها. وبقطع النظر عما إذا كان سيقع إلقاء القبض على الرئيس العراقي المخلوع أم لا، وما إذا كان حيا أوميتا ، فإن نظامه كله سيكون محل محاكمة في ظروف غير معلومة لليوم.

وللمرء أن يتساءل كيف ستكون هذه المحاكمة وفي أي الظروف؟

فالسوابق في هذا المجال عديدة ومتنوعة، ولا يعرف أصلا إن كان الرئيس العراقي، و كبار أعضائه ـ فأمر محاكمته غيابيا إن لم يمسكوا به يبقى واردا إن بقي على قيد الحياة وداخل العراق ـ سيمثلون أمام محكمة عراقية أم أمام محكمة أمريكية أم محكمة مما سبق للأمم المتحدة أن شكلت مثيلا لها بالنسبة ليوغوسلافيا أو رواندا وبورندي، أو محكمة نورمبرغ التي حاكمت القادة الألمان بعد هزيمة الحرب العالمية الثانية ومثيلتها في اليابان.

وهل ستخضع تلك المحاكمة للنصوص والإجراءات الأمريكية أم لغيرها وهل إنها ستجري في العراق أو في الولايات المتحدة أو في بلد آخر؟

ومن هنا فإنه يبدو واضحا أن الجهد المبذول حاليا لكشف مكامن ومخابئ الباقين من القياديين العراقيين السابقين الواردين في قائمة الخمس والخمسين هو الجزء الظاهر من التحرك، وأن جزءاً آخر خفيا وليس أقل أهمية يتمثل في البحث المحموم عن المخارج « القانونية » للفصل الثاني المتمثل في إجراء هذه المحاكمة سواء من حيث مضمونها أو من حيث مكان إجرائها أو من حيث النصوص والإجراءات التي ستقوم عليها.

ومرة أخرى يبدو من المؤلم اليوم لأن يقف صدام حسين إذا حصل وألقي عليه القبض هو وأركان نظامه كما يحصل لميلوسيفيتش اليوغوسلافي في قفص الاتهام ويواجه بتهم ليست بالقليلة. ألم يكن من العقل لو ترك جانبا العناد الأعمى وقبل ما عرض عليه ليذهب آمنا هو وأعداد من معاونيه إلى المنفى.

ولكن تلك قصة أخرى تبرز سوء تقدير الرجل في كل مراحل حياته، ألم يدخل الحرب ضد الأكراد وفقد فيها ماء الوجه بين 1968 و1975 ؟ ألم يدخل الحرب ضد إيران؟ ولم يحقق فيها أي هدف من الأهداف التي حددها، ألم يدخل الكويت وخرج منها مندحرا؟ ثم ألم يدخل حرب الواحد وعشرين يوما وخرج منها مهددا في حريته الشخصية وفي كرامته معرضا نفسه ـ إن كان ما يزال حيا ـ للمهانة والذل وراء قفص الاتهام.؟

(المصدر: صحيفة الشرق القطرية الصادرة يوم 14 ماي 2003)


المغرب يتخلى عن فكرة التنظيم المشترك للمونديال مع تونس ويستعين بالخبرة الأميركية لترويج ملفه
6 دول أفريقية تتنافس لتنظيم كأس العالم 2010 والجميع يخشى مناورات بلاتر

 


الرباط: طلحة جبريل

تخلى المغرب عن فكرة التنظيم المشترك لكأس العالم لكرة القدم عام 2010 مع تونس. وقالت مصادر وثيقة الإطلاع إن هذا التراجع جاء لعدة أسباب أبرزها القرار الذي وضعه جوزيف بلاتر رئيس الاتحاد الدولي لكرة القدم (فيفا) بعدم تكرار فكرة تنظيم مشترك لكأس العالم على غرار ما حدث العام الماضي حين تم تنظيم البطولة في كل من اليابان وكوريا الجنوبية وتبع ذلك مشكلات كبرى بين اللجنتين المنظمتين للحدث، وكذلك من اجل تفادي خلق حساسيات في منطقة المغرب العربي.
ورغم أن مسألة احتضان القارة الأفريقية لمونديال 2010 لا تزال هي الأكثر ترجيحا، لكن ذلك سيعتمد بالدرجة الأولى على موقف بلاتر الذي عرف «بمناورات آخر لحظة».
وكان بلاتر صوت لصالح تنظيم كأس العالم في جنوب أفريقيا عام 2006 لأسباب انتخابية حتى يضمن أصواتا أفريقية في مؤتمر «الفيفا» لكنه في واقع الأمر دفع باتجاه تنظيمها في ألمانيا حين أوعز لأحد أعضاء المكتب التنفيذي بالتغيب في آخر لحظة عن عملية التصويت بحجة المرض لتصبح نتيجة التصويت 12 صوتاً لصالح ألمانيا مقابل 11 صوتاً لصالح جنوب أفريقيا.
ويضم المكتب التنفيذي للفيفا 24 عضواً (تسعة من أوروبا وأربعة من أفريقيا وثلاثة من آسيا وثلاثة من الكونكاكاف وصوت لاستراليا إضافة إلى الرئيس). وتنافس المغرب وجنوب أفريقيا آنذاك مع ألمانيا وانجلترا وحصل المغرب على ثلاثة أصوات ليخرج من الدور الأول.
وتتنافس حالياً أربع دول عربية لتنظيم مونديال 2010 هي المغرب ومصر وتونس وليبيا إضافة إلى جنوب أفريقيا ونيجيريا. ويعتقد على نطاق واسع أن جنوب أفريقيا هي الأكثر تأهيلا، لكن حظوظها بدأت تتراجع بعد أن أعلنت مصادر «الفيفا» أن مشكلة توفير الأمن وانتشار مرض الإيدز ربما يضعفان حظوظها، بينما تكاد حظوظ نيجيريا التي تراهن بالدرجة الأولى على مستوى منتخبها الكروي منعدمة. وبالنسبة لليبيا فإن ضعف مستواها الكروي وافتقار البلاد إلى ظروف سياحية مواتية يجعل أمر اختيارها صعبا.
وهذه المعطيات ربما تحصر المنافسة بين المغرب ومصر وتونس، والبلدان الثلاثة قريبة من أوروبا ولديها بنية سياحية ملائمة إضافة إلى شعبية لعبة كرة القدم فيها وهو ما يضعها في مصاف التنافس الحقيقي.
وكان المغرب استبق المواعيد المقررة للبدء في حملة كسب الأصوات لصالح تنظيم كأس العالم بتعيين رجل الأعمال سعد الكتاني، 45 عاما، ليتولى الاشراف على ملف المونديال بديلاً لادريس بن هيمة الذي أخفق في المرة السابقة في استقطاب التأييد لصالح المغرب رغم أن بلاده نافست فرنسا بقوة لتنظيم كأس العالم عام 1998.
ويدير الكتاني، وهو ابن الراحل علي الكتاني الذي كان خلال حياته من أبرز رجال المصارف في المغرب، شركة «تأمينات» في الدار البيضاء إضافة إلى مركز مرموق داخل مجموعة «وفا بنك» المصرفية. وكان سعد الكتاني وراء احتضان مجموعة «وفا بنك» لفريق الوداد البيضاوي الذي يتقاسم مع فريق الرجاء البيضاوي أكبر قاعدة جماهيرية كروية في المغرب.
ويرتبط الكتاني بعلاقات واسعة مع رجال أعمال في أوروبا وأميركا وأميركا اللاتينية كما يلعب دوراً مؤثراً داخل اتحاد رجال الأعمال في المغرب (الباترونا). وقال مصدر مقرب منه إنه يعكف حالياً على تشكيل الفريق الذي سيعمل معه في تنظيم حملة المونديال.
وطبقاً لمصادر يعتد بها فإن المغرب ربما يتعاقد مع مكتب «علاقات عامة» أميركي سبق له أن تولى الحملة لصالح الولايات المتحدة لتنظيم مونديال عام 1994. ويدير المكتب الآن روزنبرغ الذي زار الرباط مؤخرا والتقى مسؤولين في رئاسة الحكومة وعضو سابق في اتحاد كرة القدم المغربي لدراسة العقد. وأصبح العقد جاهزاً. ويفترض أن تقدم الدول التي ترغب في تنظيم مونديال 2010 ملفاتها للفيفا في 30 سبتمبر (أيلول) المقبل في حين ستتم عملية التصويت في مقر الفيفا في زيوريخ في 11 مايو (أيار) من العام المقبل.
ويخشى الأفارقة أن يتخذ بلاتر موقفاً مناوئاً لتنظيم كأس العالم في أفريقيا في آخر لحظة، وتكون أكبر صفعة تتلقاها القارة الأفريقية من بلاتر الذي أصبحت تحيط به الاتهامات من كل جانب. وقيل إنه أقحم الفيفا في صفقات خاسرة ومن ذلك صفقة التعاقد مع المؤسسة الألمانية «كيرش» التي منيت بخسارة كبيرة في تنظيم عملية التسويق التلفزيوني لمونديال اليابان وكوريا الجنوبية بسبب فارق التوقيت، حيث كانت الدول التي تحظى فيها كرة القدم بشعبية كاسحة (أوروبا وأفريقيا وأميركا اللاتينية) تشاهد المباريات في الفجر.
وتقول مصادر الفيفا إن أية جهة لم تتقدم حتى الآن بطلب لتسويق كأس العالم عام 2010، في حين أن عملية تسويق المونديال 2006 تتعرف للمصاعب وهو ما دفع فرانز بيكنباور، رئيس لجنة تنظيم مونديال ألمانيا أن يصب جام غضبه على بلاتر مهدداً بالاستقالة من منصبه «في حالة استمرار رئيس الفيفا في مناوراته» على حد قوله. ويعتقد الأفارقة أنه في حالة تواصل الضغوط على بلاتر الذي يسعى لضمان مداخيل مالية للفيفا يمكن أن يضغط لنقل كأس العالم إلى الولايات المتحدة رغم عدم وجود شعبية للعبة في أميركا، حتى يضمن استقطاب أكبر عدد من الشركات التي عادة ما تشارك بنصيب وافر بالإعلانات في الملاعب التي تجري فيها المباريات.
 
(المصدر: صحيفة الشرق الأوسط الصادرة يوم 16 ماي

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