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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2277 du 16.08.2006
CILMA: Acharnement policier sans précédent à l’encontre de Mme Abbou CILMA: Affaire Abbou – URGENT AFP: L’enrôlement de Günter Grass dans les Waffen SS connu dès 1945 Réda Benkirane: Démesure et impuissance Le Monde: Quatre cents journalistes sont sommés de révéler leur éventuelle collaboration avec la Securitate Al-Manar: Olmert critiqué au parlement parmi une croyance israélienne que le pays a perdu la guerre Le Journal de Montréal: Montréal: Accueil bruyant pour Powell
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Cliquez ici pour accéder au reportage exceptionnel de l’AISPP sur la catastrophe humanitaire des prisonniers politiques Tunisiens
Comité International Pour la Libération de Mohamed Abbou (CILMA)
Samia Abbou : Une Femme contre la dictature
Acharnement policier sans précédent à l’encontre de Mme Abbou
Samia Abbou subit depuis ce matin un acharnement policier et une campagne d’intimidation sans précèdent par des barbouzes très excités. Cinq agents de la police politique encerclent jusqu’à cette heure sa maison située au quartier EL-Ouardia dans la banlieue sud de Tunis. Ils ont insulté Samia et terrorisé ses enfants. Ils ont harcelé ses voisins proches et interrogé quelques uns sur leurs relations avec la famille Abbou. Samia a vu une de ses voisines éclater en pleurs suite aux agissements de ces agents.
Une voiture Renault 19 noire (de matricule 73 TUN 9083) avec à bord des agents en civil est également stationnée en permanence devant la porte de la maison depuis ce matin.
Courageuse et déterminée, Samia ne s’est pas laissée faire et a exprimé à ces barbouzes sa détermination de dévoiler leurs basses méthodes à tout le monde et sa volonté de continuer son combat légitime pour la libération de son mari. Elle s’est confrontée à plusieurs reprises avec ces agents en leur exigeant très fermement de s’éloigner de sa maison. Un climat tendu s’est installé dans le quartier. Les agents ont à un certain moment desserré un peu l’étau autour des Abbous avant de revenir à nouveau.
Samia, nous a assuré qu’elle n’a pas peur de ces agissements abjectes et qu’elle entend aller jusqu’au bout dans ce bras de fer avec les geôliers de son mari. Bien qu’elle soit inquiète de voir ses enfants et ses voisins souffrir et subir autant d’humiliations et d’intimidation.
Nous croyons savoir qu’il s’agit de représailles policières à l’encontre de Samia à la suite de sa grève de la faim effectuée le 13 août réclamant la libération de son mari et ses déclarations à l’occasion de la célébration par le régime de la fête de la femme (
voir notre communiqué du 13 août). Le régime veut certainement profiter cyniquement de l’intérêt qu’accorde les tunisiens à la résistance au Liban ainsi que de la « période estivale » pour faire taire une femme qui dérange la dictature.
Nous renouvelons notre soutien à Mme Abbou et notre volonté de porter en avant la cause juste de son mari, otage du régime de Ben Ali. Et nous invitons toutes les associations et organisations nationales et internationales ainsi que tous les tunisiens libres et tous ses collègues en Tunisie et à l’étranger à se mobiliser pour soutenir la famille Abbou dans cette énième épreuve et réclamer la libération inconditionnelle de cet Avocat de la liberté.
Pour exprimer votre solidarité à Mme Abbou, Appelez là au : (+216).20.984.225.
Merci de diffuser cette information le plus largement possible.
Imed Daïmi et Chokri Hamrouni
Comité International Pour la Libération de Mohamed Abbou (CILMA)
Contact : abboulibre@yahoo.fr
Comité International Pour la Libération de Mohamed Abbou (CILMA)
Affaire Abbou : URGENT
La présence policière a été renforcée cette après-midi autour du domicile de la famille Abbou. Une trentaine d’agents ont été aperçus devant la maison.
Ils ont fait barrage devant la porte pour empêcher les quelques personnalités venant soutenir Mme Abbou d’entrer.
Slim Boukhdir (correspondant d’Al-Arabyia) et Taoufik Al-Ayachi (correspondant de la chaîne tunisienne Alhiwar) se sont vus refuser eux aussi l’accès à la maison. La caméra du second journaliste a été confisquée. Puis, sur ordre d’un haut gradé, ils ont été tabassés sauvagement par un groupe de barbouzes. Les deux journalistes ont été conduits ensuite, dans un état déplorable, à une destination inconnue. Jusqu’à la rédaction de cette dépêche, ils restent toujours injoignables.
Cet énième agissement dénote de l’extrême nervosité d’un régime va-t-en guerre contre toute voix discordante. Il est urgent donc que la société civile et l’ensemble de l’opposition se mobilisent pour soutenir la famille Abbou et “malheureusement” ceux que la soutiennent.
Paris, le 16 août 2006 à 22h30
Imed Daïmi et Chokri Hamrouni
Comité International Pour la Libération de Mohamed Abbou (CILMA)
Contact : abboulibre@yahoo.fr
Tunisie Télécom lance le service ‘’Ma facture’’
Nous apprenons le lancement du nouveau service ‘’Ma facture’’ de Tunisie Télécom débute demain 18 août 2006. Un communiqué de l’opérateur historique explique le principe, en soulignant que le service ‘’Ma facture’’ permet aux clients de Tunisie Télécom de consulter, gratuitement, à travers le serveur vocal 88 40 00 40 : – le montant de leurs factures relatives à leurs lignes fixes, GSM et transmission de données (X25, LS, ADSL, MICR2), – la date de passage du régime prépayé, – l’état de la ligne, – et l’Actel d’attache dans le cas d’un contentieux.
Tunisie Télécom rappelle également sa clientèle cible ce sont les clients actuels et futurs en régime postpayé en ce qui concerne les produis suivants :
– téléphonie fixe postpayée, – téléphonie mobile postpayée, – MobiRif, – Radio Téléphonie mobile (RTM), – Transmission de données (X25, LS, ADSL, MICR2). Deux objectifs essentiels sont visés à travers ce nouveau service, à savoir :
– accroître le niveau de satisfaction et de fidélisation des clients de TT par l’introduction d’un service d’information novateur et répondant à une réelle attente, – puis, développer une image attractive (innovation, proximité et satisfaction client…). Au final, les clients pourraient tirer meilleur parti de ce nouveau service, avec notamment le suivi et la maîtrise de leur consommation, ce qui est de nature à soulager le budget), mais également la disponibilité permanente de l’information à distance.
T.B. http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?id=17568
L’enrôlement de Günter Grass dans les Waffen SS connu dès 1945
AFP, le 16 août 2006 à 11h47 BERLIN, 16 août 2006 (AFP) – L’enrôlement de Günter Grass dans les Waffen SS était connu dès 1945 mais est passé inaperçu durant 61 ans, jusqu’à ce que l’écrivain allemand révèle lui-même la semaine dernière cette page sombre de son histoire, selon un document publié mercredi par la presse allemande. “La seule demande (concernant ce document) qu’il y ait eu a été celle il y a 13 ans d’un organisme d’assurance-vieillesse”, a indiqué le vice-directeur de la Centrale de renseignement de la Wehrmacht, Peter Gerhardt. Cet organisme basé à Berlin gère des centaines de milliers de documents de l’ancienne Wehrmacht et d’autres organisations militaires de la Deuxième guerre mondiale retrouvés après la guerre. Le nom de Günter Grass, né le 16 octobre 1927, y apparaît clairement –Günter étant toutefois orthographié Günther– avec le nom de la division à laquelle il appartenait: “Waffen SS, division Frundsberg”. Ce document émane des autorités militaires américaines qui avaient fait prisonnier le futur Prix Nobel de littérature le 8 mai 1945 à Marienbad (République tchèque). Il a été rédigé après son transfert dans un camp de prisonniers américain le 3 janvier 1946. L’écrivain fut finalement libéré le 24 avril de la même année. L’auteur du “Tambour” (1959) a révélé vendredi pour la première fois avoir été enrôlé dans la terrible unité d’élite nazie à la fin de la Guerre, un épisode qu’il avait jusqu’à présent toujours passé sous silence et qui a suscité de vives critiques en Allemagne. Cet aveu intervient alors que Günter Grass publie son autobiographie “Beim Häuten der Zwiebel” (“En épluchant les oignons”) dans laquelle il doit revenir longuement sur cet épisode. Sa maison d’édition Steidl a annoncé mercredi qu’elle mettait dès à présent en vente le livre alors qu’il ne devait paraître initialement que le 1er septembre. AFP
par Réda Benkirane (*) La guerre d’Israël au Liban contre le Hezbollah est marquée du double sceau de la démesure et de l’impuissance. Le rapport des forces est dans la région de 1 à 10 du point de vue des morts, de 1 à 10 000 du point de vue des prisonniers et des destructions occasionnées. En représailles de la capture de deux soldats de Tsahal, tout un pays, détruit, meurtri, a été pris en otage. Depuis que les Etats arabes ont définitivement renoncé à un affrontement militaire avec l’Etat d’Israël, qu’ils ont reconnu son droit à l’existence, l’écrasante supériorité militaire de celui-ci (grâce à l’aide massive et indéfectible des Etats-Unis) et l’impunité de ses opérations en Palestine et au Liban posent éminemment problème. Cet arsenal et cette puissance de feu sans équivalent dans la région menacent des sociétés civiles, en plein essor, y compris l’israélienne, qui se retrouvent l’otage d’un nationalisme sans frein. La disproportion au sein de ce conflit transforme en déséquilibre une donne démographique et géographique où Israël – population de 7 millions – est entouré par quelque 300 millions d’Arabes. L’annexion unilatérale de Jérusalem oppose quelque 14 millions de juifs à 1,2 milliard de musulmans. Pour décrire ce contexte et justifier l’usage démesuré de la violence militaire par Israël, la métaphore utilisée est celle de “la villa au milieu de la jungle” formulée par Ehoud Barak : la jungle est un milieu hostile, qu’il s’agit de baliser, de normaliser et c’est donc la mission dont se sentent investis les dirigeants israéliens, qui oeuvrent au “combat du monde civilisé”, “occidental”, contre “l’obscurantisme oriental”. Cette perception de la jungle arabe islamique emplie de forces maléfiques va dans le sens du projet de “Grand Moyen-Orient” du président Bush, maquette géopolitique teintée de messianisme biblique et qui n’engendre que le chaos. La démocratie israélienne est largement déterminée par la part du budget national consacrée à son armée et par le poids prépondérant de celle-ci dans la vie politique – “une armée qui dispose d’un Etat” plutôt que son contraire, font remarquer non sans ironie les citoyens israéliens. C’est donc une démocratie très militaire où la vie d’un soldat importe infiniment plus que celle d’un civil israélien, et où, ces dix dernières années, trois premiers ministres étaient des généraux (Rabin, Barak et Sharon). Et l’on se demande si ce n’est pas leur statut de civils qui ont poussé Olmert et Péretz à une surenchère militariste au Liban – Shimon Pérès avait commis la même erreur dix ans auparavant, toujours au Liban. C’est à Beyrouth qu’avait été formulée l’une des rares propositions cohérentes des Etats de la Ligue arabe : l’offre de paix de 2002 – restée sans réponse de la part d’Israël. L’impuissance des dirigeants arabes à agir est aujourd’hui d’autant plus incompréhensible et intolérable pour leurs opinions publiques. Les Etats arabes ne sont pourtant pas dénués de moyens de pression, car ils détiennent une arme de dissuasion puissante – celle du pétrole et du gaz. L’impuissance de ces dirigeants régionaux trouve son reflet dans celle des dirigeants occidentaux à imposer rapidement un cessez-le-feu. Cette impuissance-là découle de la manière asymétrique dont sont perçus et traités les problèmes du Moyen-Orient : un distinguo que j’appellerais ethno-logique est établi, selon qu’il s’agisse de judéo-israéliens ou d’arabo-musulmans. Ce prisme est nourri du complexe de culpabilité surgi après le génocide des juifs par les nazis et contribue à alimenter les tensions et la poursuite du conflit. Mais l’impuissance la plus tragique est celle de l’Etat d’Israël qui, après presque soixante ans d’existence, n’est toujours pas en mesure d’offrir la sécurité et la paix à ses concitoyens. Le cul-de-sac existentiel réside désormais dans le rapport à soi, plus particulièrement dans le lien circulaire entre la puissance et l’impuissance d’Israël. Plus l’Etat accroît sa puissance de feu, plus la société se sent faible, a peur et se perçoit comme victime (“le monde entier est contre nous”). En tentant vainement de résoudre un problème essentiellement d’ordre politique – le déni de l’indépendance et de la souveraineté du peuple palestinien -, l’exercice dévastateur de la puissance militaire israélienne crée de plus dans tout le monde arabo-musulman une haine à terme destructrice. Toute victoire militaire dans les conditions actuelles s’avère un échec politique et crée une menace pour le futur. Car Israël – qui se veut l’Etat de tous les juifs – est davantage prêt à se dessaisir de la paix que des territoires palestiniens, plutôt du temps que de l’espace. Alors que l’arrimage au temps fit la force du peuple juif, la sacralité de la terre ou l’échange faustien de l’espace contre le temps est une tournure nouvelle de son histoire. Si, dans toutes ses négociations, Israël s’est montré si tenace pour ne rien rétrocéder sans contrepartie palestinienne, il s’est, dans une attitude suicidaire, dessaisi du temps (c’est finalement l’unique objet d’une paix viable) pour l’offrir comme arme à tout le monde arabo-musulman. L’impuissance symbolisée par l’inefficacité du feu israélien et l’impasse représentée par le mur de séparation construit en Cisjordanie : tel est le prix de l’oubli de la parole biblique, qui affirme que “ce n’est pas la force qui fait le vainqueur”. Quand donc des sages prendront-ils en main les destinées du pays pour l’engager non pas dans une paix tactique mais dans la réconciliation définitive avec ses voisins et l’intégration à un Moyen-Orient au potentiel gigantesque ? Où sont donc les prophètes d’Israël ? (*) Réda Benkirane est sociologue, spécialiste de l’information (Source : « Le Monde » du 16 août 2006)
Quatre cents journalistes sont sommés de révéler leur éventuelle collaboration avec la Securitate
Mirel Bran – BUCAREST CORRESPONDANT Les Roumains n’en ont pas fini avec la Securitate, ancienne police politique de la dictature roumaine. La récente ouverture de dossiers classés top secret après la révolution de 1989 vient troubler la tranquillité du monde politico-médiatique. Début août, le conseil national qui gère les archives de l’ancien appareil répressif a, en effet, décidé de rendre publics les dossiers des hommes politiques et des journalistes vedettes. De surcroît, vendredi 11 août, le quotidien Gandul de Bucarest a publié une liste de 29 parlementaires, “collabos” ou victimes de la Securitate, étonnamment indistinctement confondus, suscitant la protestation du Cnasas (Conseil d’étude des archives de l’ex-police politique) qui a dénoncé des “fuites”. A Bucarest, dans les milieux politico-médiatiques, le malaise est à son comble. Le 9 août, la députée libérale Mona Musca, un des rares symboles de la morale en politique, s’est retrouvée sur la première page des journaux bucarestois. “Et toi, Mona !”, titrait le quotidien Evenimentul zilei (Evénement du jour). Le dossier du “Cerbère de la société civile roumaine” révèle qu’elle collaborait avec l’ancienne Securitate depuis 1977 sous le nom de code “Dana”. Sous la pression médiatique elle a dû admettre les faits. “Seize ans après la révolution, la confession publique des politiciens collaborateurs est tardive, note l’éditorial de l’Evenimentul zilei. Pendant tout ce temps on nous a menti par omission.” La déception est grande, d’autant que Mona Musca n’est pas la seule à avouer. Alin Teodorescu, député social-démocrate, a reconnu lui aussi avoir signé des notes d’information pour la Securitate. CHASSE AUX SORCIÈRES Outre les politiciens, ce sont les journalistes qui sont dans la ligne de mire du Cnasas. Fin juillet, Carol Sebastian, journaliste vedette et symbole de la jeune génération anticommuniste, a dû admettre qu’il avait collaboré à la fin des années 1980, alors qu’il était étudiant. Choqué par cette révélation, le milieu journalistique bucarestois s’est lancé dans une véritable traque des “collabos”. L’association Civic Media a établi début août une liste de 400 journalistes qui sont sommés de déclarer publiquement leur éventuelle collaboration avec la police politique. Leurs dossiers sont en cours de vérification et de mauvaises surprises pourraient atteindre toute la profession. Selon les analystes, la Roumanie risque de succomber à une véritable chasse aux sorcières. “Aujourd’hui ce sont les étudiants qui demandent des comptes aux professeurs sur leur collaboration passée avec la Securitate, demain les malades s’attaqueront à leurs médecins et, pourquoi pas, après-demain les enfants dénonceront leurs parents”, affirme Cristian Tudor-Popescu, président du patronat de la presse roumaine, lui-même figurant sur la liste noire publiée par les journaux. Interrogé par l’AFP, le professeur Daniel Barbu de l’Université de sciences politiques de Bucarest rappelle, quant à lui, qu'”il n’y a pas de rapport entre la vérité et la Securitate. Car beaucoup de dossiers peuvent être contrefaits”. La commission parlementaire chargée du contrôle des services de renseignement s’est engagée à effectuer une enquête dans les rédactions roumaines pour dépister les taupes du milieu. Elle promet une loi interdisant aux barbouzes d’infiltrer la presse. D’ici là, la méfiance est le mot d’ordre dans toutes les rédactions. (Source : « Le Monde » du 15 août 2006)
Olmert critiqué au parlement parmi une croyance israélienne que le pays a perdu la guerre
2006-08-14 17:56:05 Al-Manar Le premier ministre israélien a fait face à un brasier au parlement, lundi, parmi une critique s’élevant ce que son gouvernement avait été capable d’atteindre durant une guerre d’un mois qui a laissé 160 Israéliens morts. Olmert a juré de poursuivre et d’atteindre cruellement les leaders du Hezbollah en dépit de la trêve déclarée et a dit que la guerre avait changé la face du Moyen-Orient. « Ces gens ne seront pas laissés seuls, nous continueront à les poursuivre où que ce soit, tout le temps et nous n’avons pas l’intention de nous excuser ou de demander à permission à quelqu’un », a dit Olmert. Des critiques de la branche droite ont argumenté qu’Olmert comptait trop fortement sur la force aérienne et qu’il avait échoué à lancer l’assaut au sol à temps de manière plus coriace qui aurait brisé le dos du Hezbollah. La gauche a ensuite critique Olmert pour avoir finalement envoyé quelques 30.000 soldats au sud du Liban alors que la communauté internationale était parvenue à un accord sur une résolution de l’ONU pour arrêter les combats après des jours de négociations. Des sondages ont montré que les Israéliens croient que l’état juif a échoué à vaincre le Hezbollah en dépit de sa capacité militaire largement supérieure. Olmert, ainsi que le ministre de la défense Amir Peretz et des officiels militaires seniors sont grandement attendus à faire face une enquête sur leur traitement de la guerre. « Sur les quelques derniers jours, le consensus public et politique a commencé à se casser, l’arène politique ouvre les yeux sur de la chaleur et devrait atteindre un point d’ébullition alors que les protestations publiques comment à se diffuser », a écrit Haaretz. Parmi les questions auxquelles doivent faire face la direction israélienne se trouvent : – Pourquoi l’armée n’a pas été capable d’empêcher le Hezbollah de frapper le nord d’Israël avec des roquettes jusqu’au jour avant précédant le cessez-le-feu ? – Pourquoi l’état a échoué de fournir un soutien adéquat aux résidents du nord ont subi le poids de plus de 4.000 roquettes du Hezbollah ? – Qu’est-ce qu’Israël a exactement atteint en la guerre d’une durée d’un mois qui a causé l’indignation du monde du fait que plus de 1.1000 Libanais ont été tués, principalement des civils ? Israël a lancé sa guerre contre le Liban le 12 juillet après que le Hezbollah a tué huit soldats et en a capturé deux autres. L’armée avait juré de récupérer les soldats et d’empêcher le Hezbollah de tirer des roquettes sur Israël. Le secrétaire général du Hezbollah a dit, suite à la capture des soldats, que l’opération avait pour but d’effectuer un échange pour le retour de détenus libanais dans des prisons israéliennes. Il a ajouté qu’Israël n’obtiendra pas ses soldats d’une autre façon que des négociations indirectes. Alors que les armes sont restées silencieuses lundi, les deux soldats israéliens sont restés en captivité, et le jour avant la trêve, le Hezbollah a lancé plus de 250 roquettes à travers le nord d’Israël. Le chef des renseignements militaires, Amos Yadlin, a reconnu dimanche que le Hezbollah n’avait pas été vaincu. Le ministre de la défense Amir Peretz a juré que l’état juif n’autoriserait pas le Hezbollah au sud du Liban. Mais les médias israéliens sont plus pessimistes. « Ce matin, lorsque le cessez-le-feu a pris effet, nous pouvons commencer le compte à rebours pour la prochaine guerre au Liban », a décrit le quotidien Maariv. « Le fait que la prochaine guerre est perçu comme possible témoigne plus qu’autre chose que la guerre, qui se termine lundi, officiellement du moins, n’a pas atteint ses objectifs », a-t-il dit. Traduction : manar-fr.com http://www.manar-fr.com/article.php3?id_article=99
Montréal
Accueil bruyant pour Powell
Taïeb Moalla Deux cents manifestants ont protesté hier après-midi devant l’hôtel Reine Élisabeth, au centre-ville de Montréal, contre la présence de l’ancien secrétaire d’État américain, Colin Powell, à un souper-bénéfice organisé par le Fonds national juif (FNJ). «Le thème du dîner de gala du FNJ est Bâtir un Israël plus fort. Comme si cet État ne l’était pas assez!» Celui qui s’exclame ainsi est Rezeq Faraj, coprésident de Palestiniens et Juifs unis (PAJU), un des organisateurs de la manifestation d’hier. Selon lui, le Fonds national juif, qui invite M. Powell, est responsable d’un «nettoyage ethnique et de vols de la terre palestinienne». Vraie ou fausse charité? Le statut d’organisation de charité, accordé au FNJ par le gouvernement canadien, est décrié par Amir Khadir, un des porte-parole de Québec solidaire. «Avec les déductions fiscales accordées à ce Fonds, on peut dire que l’argent canadien est détourné pour financer l’occupation», dit-il. Et hier matin, des manifestants appartenant au collectif montréalais Bloquez l’Empire se sont introduits dans le hall du journal The Gazette pour «dénoncer son appui politique et financier au souper-bénéfice».
(Source: Le Journal de Montréal le16/08/2006 07:57 )
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