15 octobre 2010

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TUNISNEWS 10 ème année, N° 3797 du 15.10.2010
 archives : www.tunisnews.net 


Liberté et Equité:  L’ex Président du mouvement En Nahdha, Monsieur Mohammed Akrout, commence une grève de la faim

Libération: Fahem Boukadous en grève de la faim dans sa prison tunisienne

Luiza Toscane: Deux ex-prisonniers politiques en grève de la faim

TTU Monde Arabe: Difficultés tunisiennes

TTU Monde Arabe: Tunisie – une réélection programmée

AFP: Tunisie: Eric Besson discute de l’accord sur l’immigrationA

AFP: Tunisie: financements européens pour le transport d’électricité

Business News: Statut de partenaire avancé : l’Europe veut éviter l’erreur marocaine avec la Tunisie

Jeune Afrique: Les musulmans se mettent au vert

Jeune Afrique: Séguéla relooke la Tunisie


 
Liberté pour Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation indépendante de droits humains 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 340 860 Tunis, le 14 octobre 2010

Nouvelles des libertés en Tunisie


1)   L’ex Président du mouvement En Nahdha, Monsieur Mohammed Akrout, commence une grève de la faim Monsieur Mohammed Akrout, ex président du mouvement En Nahdha et ex prisonnier politique, a commencé le 14 octobre 2010 une grève de la faim illimitée pour protester contre l’oppression dont il est victime depuis sa sortie de prison et exiger ses droits garantis par la Constitution et les lois.

2)   Mohammed Rahimi et Faïçal Samaïri continuent leur grève de la faim Mohammed Rahimi, ex prisonnier politique poursuit sa grève de la faim pour le sixième jour d’affilée pour protester contre l’oppression quotidienne de la police politique qui l’empêche de circuler et de travailler sous prétexte qu’il est soumis à une peine complémentaire de contrôle administratif. De même, monsieur Faïçal Samaïri continue sa grève de la faim illimitée pour le onzième jour d’affilée pour protester contre la situation misérable de sa famille et exiger leur droit au travail. Quant à Abdellatif Bouhjila, ex prisonnier politique, il en est à son troisième jour de grève de la faim illimitée pour exiger son passeport. […] Organisation Liberté et Equité (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


 

Fahem Boukadous en grève de la faim dans sa prison tunisienne


Le journaliste et opposant tunisien mène depuis vendredi une grève de la faim «illimitée» pour obtenir sa libération. Fahem Boukadous, 40 ans, purge une peine de quatre ans de prison à laquelle il a été condamné le 6 juillet, officiellement pour «diffusion d’information susceptible de porter atteinte aux personnes et à leurs biens». En réalité, il paye le fait d’avoir couvert les manifestations sociales de 2008 dans la région minière de Gafsa. Selon son épouse, le journaliste s’abstient de boire et de manger, mais refuse aussi de prendre ses médicaments, alors qu’il souffre de problèmes pulmonaires.

(Source: liberation.fr le 14/10/2010 à 00h00)  


Deux ex-prisonniers politiques en grève de la faim


Mohammed Rahimi et Abdellatif Bouhjila ont commencé, le 9 octobre pour le premier et le 11 pour le second, une grève de la faim illimitée à leurs domiciles respectifs de Monastir et de Mégrine (banlieue de Tunis) pour réclamer les droits dont ils sont privés depuis leur sortie de prison.

Mohammed Rahimi a 34 ans. Depuis son domicile de Monastir, il entend lutter contre l’injustice et l’oppression dont il est victime depuis sa sortie de prison il y a trois mois. Il avait passé cinq années derrière les barreaux. Constamment suivi, Mohammed Rahimi s’est vu interdire de circuler, et partant, de rejoindre son emploi. Il a été la victime d’une agression violente dont le résultat fut une perforation du tympan, perpétrée par les agents de la police politique qui voulaient l’obliger à signer un engagement à ne pas quitter la ville sans leur assentiment. Mettre fin aux agissements illégaux de la police politique, telle est sa revendication.
Abdellatif Bouhjila a été libéré à titre conditionnel en 2007 au terme de neuf années et demie passées derrière les barreaux. Il n’a pas eu la possibilité de récupérer son dossier médical à l’hôpital où il avait été soigné lors de son incarcération. Ses demandes de rendez-vous des soins ont par ailleurs été ignorées. Il a mené une première grève de la faim pendant près de deux mois en 2008 pour réclamer un accès aux soins et son droit à un passeport. Sans résultat. Un an plus tard, en septembre 2009, il a mené une seconde grève de la faim pour les mêmes raisons. Il a reçu un soutien unanime, tant au plan national qu’international, mais aucune réponse des autorités tunisiennes que ce soit au niveau du droit à la santé ou pour son passeport. Pour la troisième année consécutive, Abdellatif Bouhjila réclame ses droits élémentaires. Pour lui témoigner de la solidarité, lui téléphoner au (00 216) 23 048 533.
Luiza Toscane

Difficultés tunisiennes

Rien ne va plus entre les autorités tunisiennes et le colonel Kadhafi. Le Guide libyen menace de retirer 14 milliards de dollars en or qu’il avait placés à la Banque centrale de Tunisie, pour soutenir le dinar tunisien en difficulté. Des avoirs en or et en devises étrangères. Pourtant, la situation économique ne s’est pas améliorée en Tunisie, bien au contraire. Le chômage aurait atteint un taux de 22 %, alors que pendant des années, les autorités ont annoncé officiellement un chiffre compris entre 14 et 16 %. Ajouté à cela le vif recul des investissements, dans un contexte de dégradation du climat des affaires et de fuite de capitaux à l’étranger. Dès lors, les conseillers du président Ben Ali l’ont convaincu de se tourner vers les pays arabes du Golfe, pour tenter de fournir un bol d’air à l’économie nationale. Parmi ces pays, le Qatar et le Koweït, dont les relations avec la Tunisie n’ont pas toujours été au beau fixe, notamment pour le premier (voir TTU n° 658). Ainsi, le 8 octobre, l’émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa Al- Thani, s’est rendu à Tunis à l’invitation du président Ben Ali. Outre un certain nombre de dossiers économiques, pour lesquels les investisseurs qataris sont sollicités, le Président a abordé avec son hôte la question de la diffusion prochaine par la chaîne Al-Jazeera d’une série d’entretiens avec l’ancien secrétaire d’Etat à l’Intérieur Et le 11 octobre dernier, ce fut au tour de l’émir du Koweit, cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, d’entamer une visite de deux jours en Tunisie. Tunis tente notamment de trouver de nouveaux investisseurs pour le grand projet immobilier du Lac de Tunis, après la défection de Dubaï. Rappelons néanmoins que le Koweït garde rancune à la Tunisie d’avoir soutenu Saddam Hussein lors de la guerre du Golfe de 1990, alors qu’il avait massivement investi dans ce pays à l’époque du gouvernement Mzali. (Source: “TTU Monde Arabe” LETTRE HEBDOMADAIRE D’ INFORMATIONS STRATÉGIQUES n ° 6 6 2 le 1 4 o c t o b r e 2 0 1 0 )  


TUNISIE : UNE RÉÉLECTION PROGRAMMÉE


La machine du parti au pouvoir en Tunisie, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), est déjà mobilisée pour la préparation de la prochaine élection présidentielle de 2014. Préfets, délégués et secrétaires des comités de coordination ont reçu pour ordre de collecter, à l’horizon de l’été 2011, cinq millions de signatures appelant à un nouveau mandat du président Ben Ali. Sur cette masse, 10 % au moins émaneraient de la diaspora tunisienne à l’étranger, dont 100 000 en France. Le nombre symbolique de cinq millions, qui représente le double des membres du RCD, ouvrirait la voie à l’organisation d’un référendum populaire qui plébisciterait le chef de l’Etat, moyennant de nouveaux amendements de la Constitution, pour reculer notamment l’âge maximum d’éligibilité du candidat, actuellement fixé à 75 ans (le président Ben Ali aura 78 ans en 2014) et créer la fonction de vice-président, qui permettrait de préparer la succession du chef de l’Etat (voir TTU n° 660). Parmi les conseillers du président Ben Ali, c’est Abdelwaheb Abdallah qui aurait la haute main sur ce dossier, qui ne cessera de prendre de l’ampleur dans les mois à venir. (Source: “TTU Monde Arabe” LETTRE HEBDOMADAIRE D’ INFORMATIONS STRATÉGIQUES n ° 6 6 2 le 1 4 o c t o b r e 2 0 1 0 )


Tunisie: Eric Besson discute de l’accord sur l’immigration


AFP – le 15 octobre 2010) TUNIS — Le ministre français de l’Immigration Eric Besson a achevé vendredi une visite de travail en Tunisie consacrée à l’accord de gestion concertée des flux migratoires et au projet d’Office méditerranéen de la jeunesse (OMJ). “Nous sommes en plein dans l’application de l’accord, le plus ambitieux que la France ait signé avec un pays partenaire (…) avec les plus gros montants consacrés au développement solidaire”, a-t-il déclaré à l’AFP. La France a engagé 40 millions d’euros sur la période 2008-2011 pour “le développement solidaire”, dont 30 millions consacrés aux projets de formation professionnelle. M. Besson a visité deux centres de formation (textile/mode et métiers du marbre) financés en partie par la France dans le cadre de l’accord signé en avril 2008. Comme ceux qui ont été signés par la France avec nombre de pays africains, l’accord avec la Tunisie prévoit la réadmission d’immigrants illégaux dans leur pays d’origine. La création d’un Office méditerranéen de la Jeunesse a été en outre au centre des entretiens de M. Besson qui a rencontré le ministres des Affaires étrangères, Kamel Morjane, et celui de l’Emploi et Formation professionnelle, Mohamed Agrebi. “C’est le projet auquel je suis le plus attaché, et dans lequel la Tunisie a été un partenaire de la première minute”, a dit M. Besson. “Il est essentiel pour l’avenir de la relation euro-méditerranéenne et correspond à un immense besoin de formation et de débouchés professionnels pour les jeunes”, a-t-il plaidé. “Il y aura des échanges en permanence et des formations co-diplomantes entre les universités du nord et du sud”, a-t-il ajouté. Lancé en décembre 2009 à Paris, l’OMJ et son budget seront au menu d’une ultime réunion dimanche prochain à Chypre, avant l’annonce de sa création avant la fin de l’année, afin que les premiers étudiants postulent à la rentrée 2011, a-t-il poursuivi. Arrivé jeudi à Tunis en compagnie de sa jeune épouse tunisienne Yasmine Torjman, Eric Besson prolongera séjournera en privé, samedi, avant de regagner Paris dimanche et repartir à Chypre. “Avec Yasmine nous n’aurons qu’une journée libre samedi”, a-t-il dit sans autre précision, affirmant vouloir “élever une muraille de Chine entre vie privée et vie publique”.


Tunisie: financements européens pour le transport d’électricité


AFP / 15 octobre 2010 18h30 TUNIS – La Banque européenne d’investissement (BEI), a octroyé à la Tunisie un crédit de 185 millions d’euros pour le développement du transport d’électricité, selon un accord signé vendredi à Tunis par son vice-président Philippe de Fontaine Vive. “C’est l’aboutissement d’un travail de coopération exceptionnel entre l’Europe à travers la BEI et le gouvernement tunisien pour accroître le transport de l’électricité”, a-t-il indiqué à l’AFP peu après la signature de l’accord avec Othman Ben Arfa, PDG de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg). Ce projet vise une meilleure sûreté de l’approvisionnement en électricité grâce à la réalisation de 660 km de ligne haute tension et à la construction de postes blindés et de transformateurs. Le projet devrait également contribuer à finaliser le réseau principal de transport d’électricité à 400 KV à l’échelle régionale entre la Tunisie et l’Algérie voisine. M. De Fontaine Vive a en outre indiqué que le Conseil d’administration de la BEI a autorisé vendredi un financement supplémentaire d’un montant de 194 millions d’euros pour l’extension des capacités de production de la centrale de Sousse, dans le centre-est tunisien. “Ces deux évènements montrent à quel point la Tunisie s’est mise dans l’objectif de l’intégration économique globale avec l’UE, dans les mêmes priorités économiques”, a-t-il estimé, évoquant l'”objectif commun” de travailler sur le plan solaire méditerranéen. La Tunisie est liée depuis 1995 à l’UE par un accord d’association de libre-échange et souhaite obtenir un “statut avancé” auprès de l’Union. Entre 2002 et 2009 ce pays a bénéficié d’un financement de 3,7 milliards d’euros octroyés par la BEI, l’un de ses principaux bailleurs de fonds en tant qu’instrument financier de l’Union européenne.


Statut de partenaire avancé : l’Europe veut éviter l’erreur marocaine avec la Tunisie


11/10/2010 Adrianus Koetsenruijter, ambassadeur et chef de la Délégation de l’Union européenne (UE) en Tunisie, a donné une conférence de presse lundi 11 octobre 2010 pour faire le bilan de la coopération entre la Tunisie et l’Union européenne. Il a exprimé, également, son intention de renforcer la coopération médiatique qu’il estime insuffisante en organisant des points de presse plus réguliers. M. Koetsenruijter a entamé son intervention en reprenant les points cardinaux du discours du président de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso, sur l’état de l’Union, donné le 7 septembre 2010. Au menu de ce discours, le traité de Lisbonne et le nouveau rôle imparti au président de la commission. La crise financière mondiale, le rôle de l’euro, les enjeux climatiques, la coopération nord sud ont été les autres axes survolés. Concernant la coopération avec la Tunisie, le chef de la Délégation européenne a insisté sur l’impact réel qu’ambitionne l’Union sur des domaines à grandes valeurs ajoutées tels que le développement agricole ou la gestion hydrique. A titre d’exemple, un budget de 57 millions d’euros a été accordé au nouveau programme d’appui aux politiques publiques tunisiennes dans la gestion des ressources en eau pour le développement rural et agricole. Sur les négociations en cours en vue d’accorder à la Tunisie le statut de partenaire avancé de l’UE, M. Koetsenruijter a donné quelques éclairages sur la teneur des débats sans toutefois se prononcer sur l’état d’avancement des débats. L’essentiel est, selon lui, de mettre en place un plan opérationnel à vocation économique et d’éviter l’erreur marocaine, à savoir, un accord politique inexploitable. L’Union pour la Méditerranée est encore à l’ordre du jour et les premiers investissements financiers et humains ont bel et bien été mobilisés. Une politique et des partenariats de voisinage restent dans les priorités de l’Union européenne. Adrianus Koetsenruijter revient, également, sur la faible mobilité Nord Sud et la nécessité de permettre aux compétences tunisiennes de s’exporter pour endiguer l’immigration clandestine. Diverses questions ont été abordées en vrac dont notamment la nouvelle coopération avec la Libye, les négociations au Proche-Orient et les tensions identitaires en Europe. (Source: “Business News” le 11 octobre 2010)


Les musulmans se mettent au vert


15/10/2010 Environnement, gestion de l’eau et biodiversité en tant que clés du développement durable, tel a été le thème de la 4e Conférence islamique des ministres de l’Environnement, qui a réuni 57 pays, les 5 et 6 octobre, à Hammamet, en Tunisie. L’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco) a présenté ses initiatives en matière d’environnement, de ressources hydriques, d’énergies renouvelables et de développement durable, ainsi que sa stratégie pour la préservation des écosystèmes forestiers. Ce programme vise, en coopération avec des organisations internationales et régionales, à renforcer les compétences et à consolider les initiatives nationales dans les domaines des sciences et des nouvelles technologies environnementales. Les participants ont pris conscience de l’impact négatif des dégradations environnementales, en particulier sur les populations les plus vulnérables, dont les jeunes et les enfants, qui représentent plus de la moitié de la population mondiale et plus de 80 % de celle des pays musulmans. Le secrétaire général de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, a ap­pelé les pays membres à renforcer leurs capacités à faire face aux catastrophes et fléaux naturels, et à améliorer le couvert forestier et végétal. Les travaux de la conférence ont aussi porté sur la protection de la bio­sphère et l’adoption d’une stratégie de lutte contre la pollution. Les propositions du président Ben Ali – création, à Tunis, avec l’Isesco, d’un Observatoire régional d’alerte précoce contre les catastrophes naturelles et mise en place d’un Conseil islamique de l’eau, institution scientifique pour l’exploitation rationnelle des ressources hydriques – ont été retenues. La conférence a également proposé de déclarer 2011-2020 décennie­ internationale de la biodiversité. 


Séguéla relooke la Tunisie


13/10/2010 Pour ses cinquante ans dans la publicité, Jacques Séguéla, 76 ans, installe Havas à Tunis. « Il faut aider la Tunisie à trouver une autre image ; elle est mal-aimée, mal comprise et mal connue, alors qu’elle est un exemple en Afrique, où elle obtient la meilleure performance économique ! » s’est-il exclamé sur les ondes de Shems FM. Fils du Sud (il est originaire des Pyrénées-Orientales, en France) devenu fils de pub, « Saint Jacques », qui est passé du « journalisme, machine à faits » à la « publicité, machine à rêve », bénéficiera du concours de l’homme d’affaires Slim Zarrouk. Leur filiale lance déjà la première campagne de Tunisie Télécom. La réussite tunisienne implique que « tout doit changer et tout doit bouger », a prophétisé le publicitaire français lors de son passage à Tunis, du 4 au 8 octobre. Par le miracle de la publicité, les entreprises pourront conquérir de nouveaux marchés – même si la réclame pour les yaourts n’est pas la tasse de thé de Séguéla, qui préfère décliner des valeurs universelles en version locale. S’il avoue ne pas avoir à donner de leçons sur le web, car, dit-il, « la Tunisie est le pays d’Europe [sic] le plus Net », il souhaite contribuer à améliorer l’image d’un pays qui, fort de son potentiel féminin, de l’ancienneté de sa civilisation et de son ancrage dans la modernité, porte les « racines du futur ». Son ambition : faire de la Tunisie « une marque, lui donner une image qui va plus loin », qui suscite des créations d’emplois et lui vaille le respect de ses pairs. Son credo : « Que le monde passe à des valeurs maternelles, telles que l’harmonie, l’équilibre, l’échange, le partage, qui sont aussi très tunisiennes. » Le troisième millénaire sera féminin ou ne sera pas !
 

 

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