15 mai 2009

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3279 du 15.05.2009

 archives : www.tunisnews.net  


Campagne de déstabilisation contre le SNJT – Communiqué commun de L’inter associatif Bakchich: Tunisie, le chouchou de Leila et voleur de yacht renvoyé devant la justice française AFP: L’Italie propose d’aider Tunis pour le rapatriement de clandestins tunisiens AP: Prochaine visite du couple royal espagnol en Tunisie Magharebia: La crise au sein du syndicat des journalistes tunisiens menace la presse nationale Le Temps: LTDH, UGET et SNJT : Crises qui s’éternisent Le Temps: Portrait: Férid Boughdir – Le cinéaste de la modernité Débat Tunisie: On m’a viré du RCD… AFP: Les fantômes antiterroristes de Bush hantent la présidence Obama AFP: Tunisie – L’Etoile du Sahel limoge son entraîneur Gernot Rohr


Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com

Tunis, le 14 mai 2009

Communiqué commun de L’inter associatif La coordination des associations autonomes de la société civile en Tunisie

L’inter-associatif, coordination des associations autonomes de la société civile, suit avec inquiétude l’évolution de la dernière campagne de déstabilisation menée contre le Syndicat national des Journalistes tunisiens (SNJT). Cet événement coïncide avec la publication par le SNJT de son rapport annuel sur la situation de la presse à l’occasion de la Journée mondiale de la Liberté de la Presse. Cette campagne de déstabilisation, dont le but est la dissolution de force du Comité exécutif du SNJT et la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire élective, a été orchestrée au moyen d’une pétition visant à retirer par ses signataires leur confiance au Comité exécutif et par la démission de trois de ses membres. Ces faits sont d’autant plus déplorables qu’une pression est exercée par les responsables des entreprises de presse pour obtenir les signatures et qu’une campagne de dénigrement est menée contre certains des membres du Comité exécutif. Devant la gravité de cette situation,  l’Inter-associatif :  – Appelle  les journalistes à rester solidaires entre eux afin de préserver leur jeune structure, à mesurer tout l’intérêt qu’il y a à conserver l’autonomie d’un syndicat de défense des droits sociaux, économiques et  moraux de la profession. – Exprime son entière solidarité à tous les journalistes qui tiennent à la légitimité de leur Comité exécutif, élu démocratiquement, et à œuvrer  en faveur des  intérêts de la profession ainsi qu’à défendre la liberté de la presse et d’expression. – Dénonce vivement ces méthodes, devenues courantes, qui ne visent, en dernière analyse,  qu’à étouffer la société civile autonome en tentant de diviser ses rangs. Ces manœuvres – qui auparavant ont ciblé la Ligue tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LTDH) et l’Association des magistrats tunisiens (AJT)-  relèvent d’une même politique de verrouillage des libertés et de monopolisation de l’espace public. L’inter-associatif, appelle, à cet effet, les organisations professionnelles notamment le Conseil de l’Ordre des Avocats, les Universitaires, les structures syndicales et toutes les organisations de la société civile autonome ainsi que les personnalités nationales, à se mobiliser aux côtés du Syndicat national des journalistes tunisiens dans son combat pour l’autonomie et la défense des libertés de presse et d’expression.
Ligue tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme (LTDH) Association tunisienne des Femmes démocrates (AFTD) Association tunisienne pour la Recherche et le Développement (AFTURD) Conseil national des Libertés en Tunisie(CNLT)

 


Tunisie, le chouchou de Leila et voleur de yacht renvoyé devant la justice française

 
Injustice / vendredi 15 mai par La princesse enchantée Dans l’affaire du yacht volé du Pdg de la banque Lazard frères, le proc’ réclame le renvoi en correctionnelle d’un proche du président Ben Ali, Imed Trabelsi, qui se défausse sur un badaud. L’affaire du yacht volé en mai 2006 du patron de la banque Lazard frères, Bruno Roger, suit son bonhomme de chemin devant la justice française. A la fin du mois d’avril, le procureur de la République a rendu son réquisitoire. En voilà une mauvaise nouvelle pour celui que le régime tunisien présente comme le neveu de l’épouse du président Ben Ali, la vénéneuse Leila, mais qui serait en réalité son fils issu d’un premier lit : Imed Trabelsi. Le procureur requiert son renvoi (avec d’autres acteurs de cette affaire) devant le tribunal correctionnel au motif d’être « complice du vol du navire Le Beruma (…) par fourniture d’instruction, aide et assistance, avec cette circonstance que les faits ont été commis en réunion ». Rien que cela !
Imed choisit un pigeon pour lui faire porter le chapeau Pourtant Imed aura tout fait pour échapper à la justice française. Il a même été jusqu’à faire embastiller un innocent à qui il essaie de faire porter le chapeau. Il s’agit d’un certain Naoufel Benabdelhafid qui affiche un honorable CV de docteur en droit et d’ancien doyen de la faculté de médecine de Tunis. Dans le passé, le pauvre homme a eu la mauvaise idée de rejoindre dans le monde du business son frère qui dirige une entreprise d’import-export implantée en Tunisie… Il semblerait que les deux garçons aient de surcroît fortement énervé Imed en refusant de l’aider à gérer ses affaires alors que le rejetton présumé de Leila Ben Ali le leur avait demandé avec insistance et leur promettait monts et merveilles.   Il y a environ un an, après avoir fait l’objet d’une surveillance policière à son domicile, Naoufel Benabdelhafid est soudainement capturé par la flicaille du président Ben Ali et jeté dans une geôle de la prison le 9 avril, à Tunis. Motif invoqué : un feu rouge grillé ! Plus sérieusement, Imed Trabelsi fait alors savoir à la famille éplorée de son prisonnier qu’il doit témoigner devant les deux juges français attendus en mai 2008 à Tunis pour faire la lumière sur l’affaire du yacht volé. Et, foi d’Imed, dès qu’il aura certifié que les Trabelsi n’y sont pour rien, Naoufel sera libéré. Comme si de rien n’était.
Emmené de force devant les juges français C’est ainsi que le 17 mai 2008, le captif a eu la surprise de voir débarquer dans sa cellule des éléments de la garde présidentielle qui l’ont emmené devant les juges français de passage en Tunisie dans le cadre d’une commission rogatoire internationale. Selon l’enquête, Naoufel a alors déclaré que, le 9 mai 2006, il avait été contacté par l’un des acteurs présumés de cette affaire dans le but de trouver un acquéreur potentiel pour le navire volé quatre jours plus tôt en Corse. Mais aussi qu’il avait donné rendez-vous sur le quai du port de Sidi Bou Saïd à Imed Trabelsi qu’il connaissait pour être un « amateur de plaisance nautique », puis qu’il lui avait fait visiter le bateau avant que Trabelsi ne quitte les lieux en indiquant qu’il n’était pas intéressé… Ce tour de passe-passe a bien servi Imed lorsque, le 2 mars 2009, il a été entendu dans le cadre d’une confrontation avec deux complices présumés. Il a alors indiqué qu’il était monté à bord du yacht pour le visiter après que son « ami » Naoufel lui ait présenté le rafiot de luxe comme étant à vendre. Au vu de la demande de renvoi d’Imed en correctionnelle par le procureur, en France, l’argument était sans doute un peu léger.
Crises de nerfs Par contre, aujourd’hui Naoufel croupit toujours en prison. Et refuse de s’auto-dénoncer devant la justice tunisienne cette fois, comme le lui demande Imed Trabelsi. Bref, il fait de la résistance, ne veut pas porter le chapeau et clame son innocence. Il peut d’ailleurs compter sur le soutien de sa sœur, avocate, qui est parvenue à mobiliser de courageux confrères pour assurer la défense du captif. Hélas, en Tunisie, justice rime souvent avec injustice. En mars dernier, Naoufel Benabdelhafid est présenté devant un juge… sans avocat. Le manège recommence alors pour lui faire avouer le vol du yacht qu’il n’a ni commis ni commandité selon des membres de son entourage. Il semblerait même qu’il se trouvait en France au moment où le bateau du Pdg de Lazard frères a accosté à Sidi Bou Saïd. Lors de sa comparution à Tunis, un juge lui promet une libération imminente, un second lui affirme qu’il va prendre quarante ans. Si ce n’est pas perpétuité. On fait mumuse avec ses nerfs. Officiellement, on lui reproche pèle-mêle d’avoir grillé un feu, d’avoir agressé un agent de la circulation et de truander les douanes. Panique à bord. Naoufel Benabdelhafid craque et se blesse lui-même avec un verre d’eau. La scène a été filmée par des avocats horrifiés et présents sur les lieux. Comme d’habitude dans ce type d’affaires, la famille de la victime est soumise à rude épreuve. La sœur a été interdite de quitter le territoire tunisien. Même punition pour son frère qui dispose d’un titre de séjour français et qui s’est, en plus, vu retirer bon nombre de ses licences d’import-export en Tunisie.
 
(Source: « Bakchich » (Satirique – France) le 15 mai 2009)


L’Italie propose d’aider Tunis pour le rapatriement de clandestins tunisiens

 
AFP 15.05.2009 |
TUNIS (AFP) — L’Italie a offert à la Tunisie une aide de 50 millions euros avec un doublement du quota de ses migrants légaux en échange de sa collaboration pour la réadmission des immigrés clandestins, a indiqué mercredi le ministre italien des Affaires étrangères. « Nous avons proposé une aide supplémentaire jusqu’à 50 millions d’euros pour développer les régions d’origine des immigrés illégaux en attente de leur rapatriement », a déclaré Franco Frattini à la presse à l’issue d’une brève visite de travail en Tunisie. « L’Italie est prête à envisager le doublement du quota de l’immigration régulière dans le cadre d’un paquet global », a-t-il ajouté, évoquant une formation professionnelle préalable et une coopération « opérationnelle » entre forces de sécurité. Le chef de la diplomatie italienne a été reçu par le Président Zine El Abidine Ben Ali et s’est entretenu avec son homologue tunisien Abdelwaheb Abdallah sur l’immigration, la coopération et le Proche-Orient. Ils ont aussi discuter de la révision des accords bilatéraux sur l’immigration conclus en 1999 et en application desquels 4.000 Tunisiens travaillent légalement en Italie. En revanche, quelque « 250 à 300 » illégaux seulement ont été rapatriés en application de ces accords, a noté M. Frattini, évoquant « un problème d’identification » et « une proposition tunisienne à l’étude ». « Nous avons actuellement certains immigrants illégaux qui n’ont pu être rapatriés faute de leur identification », a-t-il indiqué, ajoutant que la coopération avec Tunis devrait inclure cet aspect. « On n’a pu rapatrier ni en Tunisie, ni vers d’autres pays », a-t-dit, expliquant qu’à leur arrivée en Italie les migrants illégaux détruisent tout leurs documents. Interrogé sur le refoulement critiqué en Europe de plusieurs centaines de clandestins vers la Libye, il a répondu: « Ce que nous avons déjà fait, nous continueront de le faire ».


Prochaine visite du couple royal espagnol en Tunisie
AP | 15.05.2009 | 21:52 Le roi Juan Carlos et la reine Sofia d’Espagne effectueront une visite en Tunisie avant la fin de l’année en cours pour insuffler « une nouvelle dynamique » aux relations entre les deux pays méditerranéens, a annoncé vendredi le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Moratinos. L’Espagne est le quatrième partenaire économique de la Tunisie après la France, l’Italie et l’Allemagne. Tunis et Madrid sont par ailleurs liés depuis 1995 par un « Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération », le premier que la Tunisie signe avec un partenaire européen. Le chef de la diplomatie espagnole venait de rencontrer le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali au terme d’une visite de 24h à Tunis axée sur le « redémarrage » de l’Union pour la Méditerranée (UPM) gelée à la suite de l’offensive israélienne à Gaza. Plusieurs pays arabes considèrent que leur présence au sein du secrétariat général de l’UPM basé à Barcelone équivaudrait à une normalisation de fait avec Israël. Selon M. Moratinos, qui a également eu des entretiens avec son homologue tunisien Abdelwahab Abdallah, « les moyens diplomatiques sont actuellement examinés pour mettre en application la déclaration du sommet de Paris et celle de la réunion de Marseille » et lancer les projets décidés. AP

Chers lecteurs,

Le numéro 105 de Mouwatinoun organe du Forum Démocratique est maintenant disponible chez votre marchand de journaux.

Vous pouvez visualiser la totalité de son contenu à partir de dimanche en cliquant sur ce lien : http://www.fdtl.org/IMG/pdf/mouwatinoun_105.pdf Pour les internautes se connectant depuis la Tunisie, il est fort possible que l’accès à notre site soit bloqué pour les raisons connues par tous. Dans ce cas, la seule manière de se procurer notre hebdomadaire est de le demander à votre marchand de journaux. Vous contribuerez ainsi à aider financièrement notre parti qui en a besoin dans ces temps difficiles. Merci aussi de diffuser l’info autour de vous. * La présence du journal dépend des préssions exercées sur distributeurs et/ou marchands de journaux. Cordialement, Le webmaster du FDTL (www.fdtl.org)  


La crise au sein du syndicat des journalistes tunisiens menace la presse nationale

Jamel Arfaoui à Tunis a contribué à cet article – 15/05/09
 
La direction du Syndicat National des Journalistes Tunisiens accuse le gouvernement d’être à l’origine des tentatives visant à la renverser. Certains membres rétorquent que la direction agit contre leurs intérêts.

La discorde entre la direction du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) et certains de ses membres concernant des allégations de mauvaise représentation est entrée dans sa deuxième semaine, et laisse craindre que ce conflit ne porte préjudice à l’industrie de la presse nationale si aucune solution n’est trouvée.

La crise a éclaté lors d’une conférence de presse du SNJT à l’occasion de la Journée mondiale de la presse, le 4 mai, lorsque le comité directeur du syndicat a présenté le rapport annuel sur l’état de la liberté de la presse en Tunisie. Ce rapport critiquait les autorités pour le harcèlement dont sont victimes certains journalistes et les atteintes à leur liberté de travail en limitant leur accès à l’information. Ce rapport demandait par ailleurs une amélioration des conditions financières et sociales des journalistes.

Lors de cette conférence, le président du SNJT Neji Bghouri avait accusé le ministère de l’Information de restreindre et de ne pas traiter les conditions « misérables » des journalistes tunisiens, malgré le fait que le Président tunisien s’était engagé à y répondre en mars dernier.

Certains membres du syndicat ont considéré ce rapport comme brûlant et « équivalent à une confrontation avec les autorités tunisiennes ». Ces accusations ont dégénéré en confrontations verbales et physiques lors de la conférence.

« La direction actuelle du syndicat est décevante », a déclaré Kamel ben Younes, président du comité d’éthique du syndicat, à Aljazeera.net. « [I]l empêche les négociations avec le ministère de l’Information pour tenter de résoudre les problèmes des journalistes, au lieu d’ouvrir le dialogue. »

Dans un communiqué daté du 12 mai, Younes accuse Bghouri de « bloquer la résolution du dossier de plus de deux cents pigistes, malgré l’existence d’une décision politique sur cette question. » Younes accuse le président du SNJT d’obstruer les négociations avec les autorités par suite de « positions politiques relatives à l’élection présidentielle et envers certains membres du gouvernement ».

Le président du comité des libertés Jamel Kermaoui accuse également la direction de la centrale de s’aligner sur l’opposition et de manquer à défendre les droits des journalistes.

En signe de protestation contre le syndicat et ce rapport, quatre membres du comité directeur ont donné leur démission, ce qui, selon le règlement interne du syndicat, pourrait entraîner la dissolution de l’actuelle direction et nécessiter la tenue de nouvelles élections dans un délai de soixante jours.

M. Bghouri a défendu le rapport et le syndicat, accusant les autorités et le ministère de l’Information de soutenir une pétition visant à discréditer le comité directeur. « Les autorités tunisiennes ont incité certains journalistes pro-governmentaux à fomenter un coup d’Etat contre la légitimité », a-t-il déclaré.

Samira Ghannouchi, l’une des membres à avoir démissionné, affirme ne pas avoir été mise sous la pression des autorités pour démissionner. « La raison de ma démission est claire », a-t-elle déclaré à Magharebia. « Il était devenu impossible de tromper les journalistes en leur faisant croire que nous faisions quoi que ce soit pour la défense de leurs intérêts. »

Mme Ghannouchi a accusé le comité directeur de « mentir aux journalistes en prétextant qu’il existe d’autres entités qui nous empêchent d’aller de l’avant.  »

« Je me demande pourquoi nous avons été élus. N’était-ce pas pour servir les intérêts des journalistes ? Je n’ai eu à aucun moment l’impression que nous le faisions, ni que nous avancions dans la bonne direction. »

Pour leur part, les journalistes s’inquiètent de voir ce problème affecter les médias dans le pays.

« Je pense que le problème est allé au-delà de l’évaluation du travail du comité exécutif », a éclaré Nejla Bensalah, une journaliste qui craint que cette crise n’entraîne des restrictions à la liberté de la presse et marginalise encore un peu plus les journalistes, en particulier les jeunes.

« Les victimes sont les journalistes marginalisés. Cette nouvelle crise affectera certainement nos conditions de travail, parce que l’attention sera détournée des problèmes de base concernant la liberté d’expression et d’opinion », a-t-elle déclaré.

Un avis partagé par son collègue Sofiene Chourabi, pour qui cette dernière crise en date est le reflet d’un problème qui gangrène depuis longtemps les syndicats. « Tous les efforts et toutes les énergies doivent être rassemblés pour améliorer les conditions de travail des journalistes. Or, les craintes de mise sous tutelle et de monopole ressenties par un certain nombre d’entre nous entravent la réalisation de cet objectif. J’en appelle à toutes les parties pour qu’elles surmontent leurs différences marginales et rapprochent leurs points de vue au bénéfice de la profession. »

Noureddine Mbarki, journaliste au quotidien d’oppositionAl Watan, défend pour sa part le rapport du SNJT.

« Je pense que ce rapport traite positivement des principales préoccupations sociales et financières des journalistes tunisiens », a-t-il expliqué. « Cela apparaît clairement dans le signalement des conditions fragiles et du manque de respect des lois du travail dans plusieurs organes de presse. Cela est important, en particulier lorsque nous savons que l’indépendance des journalistes et leur capacité à mener à bien leurs missions sont liées à la stabilité de leurs conditions financières et sociales. »

Un communiqué publié le 11 mai par la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) dénonce ce qu’elle considère comme une campagne organisée par les autorités pour saper le SNJT, « autre preuve de l’absence de toute tolérance politique et de l’inimitié envers les défenseurs de la liberté d’expression et des droits de l’Homme. »

La fédération, basée à Bruxelles, soutient la position du SNJT et son « droit à publier des rapports indépendants. »

« Nous devrions nous élever contre cette dernière attaque contre le courage et l’intégrité de nos collègues qui défendent la liberté de la presse », a déclaré Aidan White, le secrétaire général de la FIJ.

Le 11 mai, International Freedom of Expression Exchange, Tunisia Monitoring Group (IFEX-TMG), une alliance composée de dix-huit organisations régionales et internationales, avait envoyé un message au Président Zine El Abidine Ben Ali, dans lequel elle faisait part de sa « sérieuse préoccupation concernant les mesures prises par votre gouvernement pour miner l’indépendance du SNJT et interférer dans ses affaires internes ».

Le 3 mai, le Président Ben Ali avait envoyé un message à la presse tunisienne à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, dans lequel il exprimait son respect pour « tous les hommes et toutes les femmes qui travaillent dans ce secteur ».

Dans son message, M. Ben Ali affirmait que le gouvernement tunisien reconnaît les efforts faits par les journalistes pour « accomplir leur noble mission et respecter les valeurs et les principes nationaux, ainsi que l’éthique de la profession ».

« Nous leur renouvelons notre appel en faveur de plus de recherche, de création et de diversification des initiatives et des efforts dans tout ce qui aidera à porter la presse tunisienne aux plus hauts niveaux », avait déclaré le Président.

(Source : «Magharebia » (site financé par le pentagone US) Le 15 mai 2009)

http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/features/2009/05/15/feature-01


 

LTDH, UGET et SNJT : Crises qui s’éternisent

A environ cinq mois des échéances électorales d’octobre 2009, présidentielle et législatives et vu l’importance de ces deux rendez-vous électoraux pour le pays, verra-t-on enfin le dénouement des crises qui frappent certaines composantes de la société civile et qui assombrissent de ce fait le paysage politique? Un dénouement qui permettrait l’assainissement de la situation générale dans le pays et la consolidation du processus démocratique. Toutes les parties concernées l’espèrent mais les solutions tardent à venir. Ainsi la ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH) est plongée dans une crise depuis à peu près quatre années. Une crise qui a débuté quand sept présidents de sections ont déposé une plainte contre le comité directeur l’accusant de procéder à la fusion de leurs sections pour les écarter et les empêcher de participer au 6ème congrès de la ligue qui devait se tenir en septembre 2005. Une accusation qui a été rejetée par la direction de la LTDH qui justifie ces fusions par la restructuration des sections décidée par le conseil national. Mais le tribunal de première instance de Tunis a rendu un jugement en référé annulant les fusions et aussi la tenue du 6ème congrès. Depuis, la LTDH vit une crise qui perdure. Plusieurs initiatives, notamment celles des anciens de la ligue, ont essayé de trouver une solution mais aucune n’a jusqu’à présent abouti.  Paradoxe L’autre composante de la société civile qui vit une véritable crise est l’Union Générale des Etudiants Tunisiens (UGET) qui n’arrive pas à tenir son 25ème congrès dont la date a été reportée à plusieurs reprises. Un congrès qui devrait aboutir à la réunification de cette organisation estudiantine « frappée » depuis plusieurs années par des divisions internes. Selon les observateurs, la responsabilité incombe en partie à l’ingérence des partis politiques qui ne cessent depuis le congrès de Korba de 1971 de s’immiscer dans les affaires internes de l’organisation; une ingérence qui accentue les divisions et paralyse ses activités. Quant au Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) les retombées des résultats de son congrès constitutif tenu en janvier 2008 ne cessent d’alimenter les tensions entre les membres de son bureau exécutif. La dernière en est la démission de quatre membres si elle se confirme elle aboutira à la dissolution du bureau et à la tenue d’un congrès extraordinaire. Un scénario que n’ont cessé de tisser ceux qui n’ont pas accepté la composition du bureau qui regroupe une majorité de membres indépendants et à leur tête le président du SNJT. Des composantes donc de la société civile qui sont en crise. Le paradoxe ici c’est que tout le monde, y compris les autorités, s’accorde à dire qu’elles sont des acquis nationaux à préserver. Mais les parties concernées ne l’entendent peut être pas de la même oreille. Néjib SASSI (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 15 mai 2009)

 

Portrait: Férid Boughdir – Le cinéaste de la modernité

Cinéaste chevronné, journaliste et historien du cinéma, Férid Boughdir est aussi connu comme réalisateur. Né à Hammam-Lif en 1944, Boughdir a un parcours cinématographique jalonné de succès. Placé à l’avant-garde du renouveau du cinéma tunisien, ce réalisateur éclectique aux yeux des uns, réaliste aux yeux des autres, s’est éloigné des sentiers battus pour se pencher vers la modernité en multipliant les projets de sa société, puisés dans le patrimoine culturel de son pays et dans la mémoire collective de son peuple : son œuvre réunit rêve et réalité, souvenirs et ambitions, passé et présent. Ses films évoquent non seulement la figure d’un réalisateur engagé, passionné de cinéma, mais aussi ils reflètent la philosophie de ce cinéaste imprégné de réalisme et d’humanisme qui appelle à l’ouverture, à la tolérance et au dialogue des civilisations. Si la réussite des premières tentatives de réalisation demeure tout à fait locale , ses deux derniers longs-métrages « Halfaouine » (1990) et « Sif Halk Eloued » (1995) ont en revanche passé la rampe et ont connu un succès retentissant à l’échelle mondiale en contribuant ainsi à la résurrection du cinéma tunisien alors plongé dans une profonde léthargie. Ces deux films ont suscité des polémiques dans les milieux artistiques tunisiens, maghrébins et arabes, mettant en cause le courage du réalisateur d’avoir eu recours à des images osées pour peindre des réalités propres à des époques et des lieux bien déterminés de notre histoire. Malgré les réactions hostiles émanant d’esprits chagrins qui appelaient au scandale après avoir vu « Halfaouine », le film a été en général bien reçu au Maghreb arabe et en Europe. A part son talent de réalisateur, Férid Boughdir est un historien du cinéma arabe et africain, Il est toujours sollicité par les organisateurs des grands festivals cinématographiques du monde soit pour donner une conférence  soit pour être membre de jury. Il fut invité d’honneur dans plusieurs manifestations internationales : de Berlin à Ouagadougou, de l’Espagne à Beyrouth et de la France au Maroc. Cette année encore, il est désigné membre du jury de la section Courts-métrages par les organisateurs du Festival de Cannes dans sa 62è session qui se déroule du 13 au 24 mai 2009. Rappelons qu’il a déjà été par le passé choisi membre du jury pour la section Longs-métrages dans le même festival en 1991, une année après le grand succès de son film « Halfaouine ». Le cinéma tunisien est certes absent de toutes les sections de cette 62è session du festival de Cannes, cependant notre réalisateur peut honorer de sa présence, en tant que membre du jury, le cinéma tunisien. Il ne manquera jamais, comme il l’a toujours fait, de mettre en relief à ces collègues du monde entier la production cinématographique tunisienne et de les inviter à venir tourner leurs films dans notre pays où plusieurs films étrangers ont été tournés. Des projets ? Férid Boughdir en a certainement. En effet, en tant que coordonnateur de la Consultation Nationale du cinéma et des moyens audio-visuels, il aura à constituer les commissions pour mener les enquêtes et recueillir les témoignages et les suggestions de toutes les personnes concernées par le secteur audio-visuel pour enfin arrêter les recommandations nécessaires susceptibles de promouvoir ce secteur en Tunisie. Ces recommandations seront soumises aux autorités compétentes qui les prendront en considération lors de l’élaboration des projets ayant trait au cinéma et aux autres activités audio-visuelles. Après quoi, notre cinéaste va se consacrer à son nouveau film qu’il a intitulé « Les Anges ». Le projet est, croit-on savoir, fin prêt et le tournage est imminent. A vrai dire, ce nouveau film n’a que trop tardé, mais soyons sûr que notre attente ne sera pas déçue ! Hechmi KHALLADI (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 15 mai 2009)

 

On m’a viré du RCD…

 
par __z__ J’ai intégré il y a un mois les rangs du RCD. Grâce aux conseils de mon collègue Naoufel Masri, je me suis acheté une belle cravate et un costume mauve de la boutique de l’académie du RCD. Avec ma carte du parti j’ai eu une réduction de 94,9% avec un slip offert. Je me suis pavané avec comme un clown dans les rues de la capitale. J’ai ensuite commencé à assister aux grandes messes du RCD. J’ai très vite acquis le réflexe pavlovien consistant à applaudir et à me mettre debout à chaque mention du nom du Grand Gourou. Au bout de quelques jours ma langue commençait à pendre (comme le chien de Pavlov). Ma compagne ne me reconnaissait plus et elle trouvait que je ressemblais de plus en plus à un cafard. Elle était choquée de me voir mettre toutes mes idées au placard moi qui croyais à la démocratie et à la liberté d’expression. Je lui ai expliqué que j’étais un cheval de Troie, et que j’allais faire la révolution de l’intérieur. Je n’allais tout de même pas vendre mon âme pour un chiffon mauve et un slip offert? Effectivement, j’organisais en secret avec quelques jeunes collègues (Naoufel a malheureusement décliné mon invitation) des réunions pour réfléchir à la transformation du RCD en CDR: Club de Distraction pour Retraités. Ce changement permettra à nos anciens mauves de se réunir autant qu’ils le veulent, d’aduler leur gourou, de disposer d’une chaine privée (on leur laisse canal 7), d’éditer un journal (on leur laisse la Presse) et de jouir d’un immeuble en plein cœur de la capitale (qu’ils gardent surtout leur tour). On pourrait même équiper cette tour d’un Jacuzzi, d’un centre de SPA et de salles de chkobba, Rami et Belote (il y a tellement d’espace inutilisé). Sur toute la république on leur réhabilitera leurs cellules du parti en hôtels de charme pour qu’ils puissent y loger lors de leurs excursions en bus mauve. (On leur peindra les bus jaunes, misslech, on en achètera de nouveaux!). On leur laissera tout ce qu’ils veulent, mais pitié, qu’ils nous laissent vivre dignement dans ce pays! Mon plan secret n’avait rien de révolutionnaire, au contraire il était une réponse à une réalité que tous les tunisiens connaissent. Et d’ailleurs un certain Zine el Abidine avait déjà fait ce coup il y a de cela 20 ans. Son projet était beaucoup plus facile parce qu’il n’avait à mettre en retraite qu’une seule personne (un certain Bourguiba). Moi je vois plus grand et je crois que le seul Vrai Changement plausible consiste à mettre en retraite l’intégralité de ce vieux parti qui a pris en otage le pays tout entier depuis un demi-siècle. Mon projet trop ambitieux a déplu à mes camarades et ils ont très vite fait de me dénoncer. Immédiatement je fus viré du parti…
Dégage S’il y a une chose qui m’a interpellé durant mon court passage auprès des mauves,  ce sont ces jeunes qui se font vieux et qui radotent les mêmes chansons que leurs aïeux. Tel ce Naoufel Masri et toute sa clique du Hiwar Achabab. Ces marionnettes sont en réalité poussière comparés à la stature du jeune prodige Sidi-El-Materi, gendre du grand gourou et membre du comité central du parti. Ce dernier, croit incarner la Tunisie de Demain. Il me l’a d’ailleurs exprimé en ces mots cassants dans un commentaire qu’il a publié en personne sur mon blog (ici): « faites le millième de ce que je fais pour ma patrie et ma religion, non faites le millionième et la Tunisie s’en portera mieux que n’importe quel pays au monde. à toi et à tous les jaloux : montez d’un cran! soyez à la hauteur de la civilité à laquelle vous « voulez » aspirer ». Je confirme qu’effectivement je ne peux pas faire ni le millième, encore moins le millionième de ce que tu fais, mais n’oublie pas mon cher Sakhr que je n’ai pas le milliardième de ce que tu as! Et ce n’est point de la jalousie ce n’est qu’un constat. Je te souhaite d’ailleurs encore plein de bonheur et j’aurais voulu garder un lien d’amitié avec toi pour faire partie des galas de ta nouvelle zaouïa du Canada:
CANADA Après toutes ces émotions, chers amis, je suis retourné au bercail auprès de ma tendre compagne. Elle était contente que je me sois débarrassé de ma veste mauve et de mon slip tue l’amour. La Sebkha était toujours chaleureuse et bouillonnante de vie. Dés mon arrivée j’ai pu attraper un des plus gros poissons d’avril: Un clandestin émirati qui s’est embarqué dans une méga-radeau de fortune et qui depuis la crise a pris l’eau…
Clandestin Droit dans les yeux je lui ai dit: « Ne faites pas le millième de ce que vous faites pour la patrie et la religion, non ne faites pas le millionième et la Tunisie s’en portera mieux que n’importe quel pays au monde. A toi et à tous les bling bling « religieux » de ton espèce, restez humbles c’est tout ce que l’on vous demande: descendez d’un cran! soyez à la hauteur des citoyens! c’est tout!  » (Merci encore à Sakhr de m’avoir inspiré cette belle formule) et encore bye bye Sama Dubaï! (Source : le blog « Débat Tunisie », le 9 mai 2009) Lien: http://debatunisie2.canalblog.com/

Tunisie – L’Etoile du Sahel limoge son entraîneur Gernot Rohr

 

AFP, le 15 mai 2009 à 14h53 TUNIS, 15 mai 2009 (AFP) – L’Etoile Sportive du Sahel a limogé son entraîneur franco-allemand Gernot Rohr, a annoncé jeudi la direction du club tunisien sur son site internet. Ce limogeage intervient après l’amère défaite cette semaine lors de l’ultime journée du Championnat de Tunisie du club de Sousse (sud) contre son rival domestique, l’Espérance Tunis (4-1). A l’issue de sa victoire, l’Espérance a remporté le titre, l’Etoile du Sahel terminé 3e du Championnat, derrière le Club Africain. Gernot Rohr « n’a pas réussi à s’adapter aux réalités du football tunisien et a été incapable de comprendre la mentalité culturelle, c’est pourquoi nous mettons fin à notre collaboration », a indiqué le site internet. « Certains joueurs n’ont participé qu’à deux ou trois séances d’entraînement avant ce match final, cela n’est pas acceptable », ajoute le site. Arrivé en novembre dernier en Tunisie, Rohr avait signé un contrat jusqu’au 30 juin 2010 avec l’ES Sahel, en remplacement du Suisse Michel Ducastel, limogé pour résultats insuffisants. Gernort Rohr, 55 ans, ancien joueur professionnel originaire d’Allemagne, a rejoint à 24 ans Bordeaux, club avec lequel il a été triple champion de France (1984, 1985 et 1987). Devenu entraîneur, il a notamment dirigé Nice (1re div. française) et Ajaccio (2e div. française), qui l’avait licencié le 28 août 2008.
 

 

Les fantômes antiterroristes de Bush hantent la présidence Obama

 
AFP, le 15 mai 2009 à 09h19 Par Laurent LOZANO WASHINGTON, 15 mai 2009 (AFP) – L’ancien président américain  George W. Bush avait prévenu son successeur Barack Obama: le pouvoir mettrait à l’épreuve des réalités son engagement à rompre avec les pratiques décriées employées par son administration contre les terroristes. Les collaborateurs de M. Obama assurent que celui-ci n’a rien renié de sa promesse. Mais des décisions comme celle de s’opposer à la publication de photos illustrant les sévices que des soldats américains auraient pratiqués sur des prisonniers en Irak, en Afghanistan ou ailleurs confirment combien l’héritage laissé par M. Bush serait difficile à liquider. Peu avant de céder la place, M. Bush expliquait qu’il avait pris certaines décisions sans tenir compte du vacarme ambiant; M. Obama « se trouvera lui aussi dans cette situation », prédisait-il. « Il devra faire ce qu’il croit juste ». Deux jours après son investiture, M. Obama a fait ce qu’il croyait juste en ordonnant la fermeture du camp de Guantanamo et en interdisant des méthodes d’interrogatoire autorisées par l’administration Bush pour faire parler les suspects de terrorisme et dénoncées par leurs détracteurs comme des actes de torture. Mais depuis, la présidence Obama se bat avec les fantômes de la présidence Bush. Avec la décision de M. Obama de contester une injonction de justice ordonnant au Pentagone de publier des dizaines de photos de sévices, c’est la réalité de la nouvelle ère de justice et de transparence promise par M. Obama qui s’est trouvée remise en question. Une autre polémique couve avec l’annonce possible vendredi du rétablissement par M. Obama des tribunaux militaires d’exception mis en place par M. Bush pour juger certains suspects de terrorisme, tout en améliorant les garanties légales des prévenus. La gauche qui s’est ralliée derrière M. Obama, considéré comme le grand pourfendeur de la « guerre mondiale contre le terrorisme » de M. Bush, se prend à douter. Une grande alliée comme la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi est sommée de s’expliquer sur ce qu’elle savait des interrogatoires de la CIA. Les adversaires républicains retrouvent de la voix et retournent contre les démocrates tous les arguments qui ont servi à les battre. Une grande organisation de défense des libertés accuse ouvertement l’administration Obama d’adopter les « politiques d’opacité » de l’administration Bush en refusant de rendre publiques les photos de sévices. La déception a été d’autant plus profonde que le gouvernement a d’abord dit son intention de mettre les photos sur la place publique. Entre-temps, les généraux ont fait remonter leurs inquiétudes au sommet de l’Etat. M. Obama a tranché en « commandant-en-chef », a expliqué son porte-parole Robert Gibbs. C’est un titre dont M. Bush se réclamait volontiers pour justifier des décisions contestées. M. Obama a sur la transparence des positions « fortes et bien connues, mais elles ne sont pas sans limites », a dit à la chaîne PBS son conseiller David Axelrod. La publication en avril de notes internes secrètes qui avaient fourni l’argumentaire légal aux méthodes controversées employées sous la présidence Bush a déjà donné lieu à confusion et émotion. La gauche a alors reproché à M. Obama de s’opposer à des poursuites contre les dirigeants qui avaient autorisé ces méthodes. La droite l’a accusé de fournir des armes aux terroristes. L’ancien vice-président Dick Cheney est revenu sur l’avant-scène pour réclamer la publication d’autres notes attestant selon lui de l’efficacité des interrogatoires. Par une singulière ironie, la décision de M. Obama de stopper la publication de nouvelles photos de sévices lui a attiré les louanges de ses adversaires.

 

 

 

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