15 janvier 2010

Home – Accueil

TUNISNEWS

9 ème année, N° 3524 du 15.01.2010

 archives : www.tunisnews.net 


ADPM: Lettre ouverte au president Zine El Abidine Ben Ali The Committee to Protect Journalists: In Tunisia, a journalist is sentenced to four years in prison Le comité de soutient de Taoufik Ben Brik: Chronique d’une grève de la faim – Acte I Comité de Soutien aux Militants de l’UGET:  Peine de 7 mois ferme confirmée en Appel pour le Secrétaire général de l’UGET ADPM: Rassemblement devant le Consulat de Tunisie à Montréal pour dénoncer la répression de la liberté d’expression en Tunisie
AFP: Ben Brik: la femme du journaliste tunisien emprisonné en grève de la faim
AFP:Plusieurs milliers de personnes à la marche silencieuse en mémoire d’Hakim Abdel Wahab Hani: Un vent de changement souffle sur la Tunisie : Morjane à la tête de la Diplomatie.. Abdallah et Chaouch limogés.. Soulagement général.. Abdel Wahab Hani: Allahou Akbar – Si Hédi Annabi, chef de la MINUSTAH Haïti serait mort dans le seisme qui a frappé Haïti Abdel Wahab Hani: Aïd / Retornado Si Mohamed Nouri est arrivé à Tunis dans la joie, après 20 ans d’exil
 

Association des droits de la personne au Maghreb (ADPM)

2078 Scully Way Ottawa, Ontario, K4A 4L9

www.adpminfo.org

 

Montréal le vendredi 15 janvier 2010

 

Monsieur Zine El Abidine Ben Ali

Président de la République Tunisienne

Tunis

 

Monsieur le Président,

 

Au cours des dernières années, de nombreux appels vous ont été adressés par des défenseurs des droits en Tunisie et à l’étranger pour dénoncer chez vous la répression de la liberté d’expression. À peine quelques jours après les élections d’octobre dernier, des journalistes et des défenseurs des droits ont à nouveau fait les frais de contrôles abusifs, d’appréhensions musclées et de  harcèlements brutaux pour avoir dit ce que le gouvernement ne dit pas, informé la population sur des événements occultés, fait des analyses différentes de celles des cercles officiels. En d’autres mots, ils avaient fait ce qu’ils ont le droit et le devoir de faire pour alimenter le dialogue national et susciter les débats qui sont le tissu de la démocratie.

 

Nous déplorons que des institutions tunisiennes, notamment la police et le judiciaire, continuent impunément de vider de leur sens vos déclarations, vos intentions et les engagements internationaux de votre pays. Malgré les commentaires critiques suscités par les conditions de déroulement des scrutins électoraux du 25 octobre 2009, nous avions pourtant noté, dans votre discours de prestation de serment du 12 novembre, l’expression de votre attachement à consacrer la liberté d’opinion et d’expressionen Tunisie, votre volonté d’élargir les espaces de dialogue et les domaines d’analyse des dossiers, en tout ce qui se rapporte à la chose publique et votre intention d’améliorer la condition des journalistes qui, disiez-vous, ont une responsabilité dans l’expression des réalités et des préoccupations de notre société, avec sincérité et audace.

 

Ce discours inaugural de la nouvelle législature réitère nombre de déclarations que vous avez faites au cours de vos mandats précédents et qui promettaient de garantir l’exercice de ce droit fondamental consacré il y a plus de soixante ans par la Déclaration universelle des droits de l’homme (Article 19) et réitéré au cours des années suivantes par des protocoles, des accords et des déclarations formelles auxquels votre pays, comme les nôtres, ont souscrit. Ces engagements pris devant la communauté internationale constituent un contrat politique passé par tous les signataires avec cette communauté et les uns avec les autres. Sauf tout le respect que nous avons pour la souveraineté nationale de la Tunisie, ils nous imposent de jeter un coup d’œil critique sur ce qui se passe chez vous.

 

 

Nous venons donc, aujourd’hui, vous demander instamment, au début de votre nouveau mandat, de veiller à ce que l’appareil gouvernemental tunisien traduise concrètement sur le terrain, dans la rue et devant les tribunaux, votre volonté d’assurer la pleine liberté d’opinion et d’expression, en particulier de garantir aux journalistes et aux défenseurs de leurs droits des conditions de travail sereines et la protection de leur  personne contre l’agression d’institutions hostiles et rétrogrades qui ne supportent pas les opinions divergentes et les voix discordantes.

 

Dans cet esprit nous faisons appel à vos prérogatives de Chef de l’État qui vous ont amené, à plusieurs occasions dans le passé, à intervenir pour corriger des excès des institutions en place et à rendre à leurs victimes leur liberté. Nous vous prions de faire jouer à nouveau ces prérogatives en faveur de deux journalistes récemment arrêtés, humiliés et soumis à des procédures viciées, Taoufik Ben Brik, dont l’état de santé est inquiétant, et Zouahir Makhlouf. L’insistance de ces deux journalistes à accomplir avec sincérité et audace ce que leur profession a la mission d’accomplir est précisément, à nos yeux, une réponse à ce que souhaitait votre discours inaugural.

 

Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l’assurance de notre haute considération.

 

 

Les signataires

 

Canada :

Monsieur Michel Arsenault, Président

Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ)

 

Madame Claudette Carbonneau, Présidente

Confédération des syndicats nationaux (CSN)

 

Monsieur Réjean Parent, Président

Centrale des syndicats du Québec (CSQ)

 

Monsieur Dominique PeschardPrésident

Ligue des droits et libertés

 

Monsieur Émile Martel, Président

P.E.N. Québec

 

Madame Élisabeth Garant, directrice-générale

 Centre justice et foi

 

Monsieur Michel Lambert, directeur-général

Alternatives

 

Madame Béatrice Vaugrante, directrice générale

Amnistie internationale Canada francophone

 

Monsieur Aziz S. Fall, Coordonnateur

Campagne Internationale Justice contre l’impunité (GRILA)

 

Monsieur Jamel Jani, Porte-parole

Association des droits de la personne au Maghreb-Canada (ADPM)

 

France

Madame Nicole Kiil-Nielsen,

Députée européenne

 

Madame Hélène Flautre,

Députée européenne France – Verts/ALE

 

Monsieur Michel Tubiana, Président d’honneur

Ligue Française des droits de l’Homme (LFDH)

 

Monsieur Jacques Gaillot, Évêque de Partenia  

Monsieur Kamel Jendoubi, Président

Réseau euroméditerranéen des droits de l’Homme(REMDH)

 

Monsieur Simon Mazurelle,
Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleur-euse-s Immigré-e-s (FASTI)

 

Cameroun

 Monsieur Kapet de Bana,

Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme, (L.C.D.H.)

 

Maroc

Monsieur Kamal Lahbib, Président

Observatoire Marocain des Libertés Publiques (OMLP)

 

Algérie

Monsieur Boudjema Ghechir, Président

 Ligue Algérienne des droits de l’homme (LADH)

 

Madame Nassera Dutour,  

Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA)

 

Mauritanie

Monsieur Boubacar Messaoud, Président

SOS-Esclaves

 

 

 

Liban

Monsieur. Nehme Jomaa, Président

Association libanaise des droits de l’Homme (ALDHOM)

 

Égypte

Monsieur Bahey eldin Hassan, Director

The Cairo Institute for Human Rights Studies CIHRS

 

The Arabic Network for Human Rights Information

 

Arab Penal Reform Organization

 

Human Rights Center for the Assistance of Prisoners

 

The Egyptian Initiative for Personal Rights

 

Bahrain

Youth Society for Human Rights

 

Center for Human Rights

 

Yamani

Organization for Defending Rights and Democratic Freedom

 

 

 

 


 

Association des droits de la personne au Maghreb (ADPM)

2078 Scully Way Ottawa, Ontario, K4A 4L9

www.adpminfo.org

 

 

Montréal le vendredi 15 janvier 2010

 

Mr. Zine El Abidine Ben Ali

President of the Tunisian Republic

Tunis

 

Mr. President,

Over the last few years, numerous appeals have been addressed to you by human rights groups in Tunisia and abroad condemning the repression of free speech in your country. Following last October’s elections only a few days went by before journalists and human rights defenders again suffered abusive controls, violent arrests and brutal harassment for declaring what the government refuses to acknowledge, revealing events that have been covered up and for publishing analyses challenging official reports. In other words, they did their jobs. Indeed they carried out activities that they have the right and the duty to perform in order to foster substantive national dialogue and debate, which is the very fabric of democracy.

We are dismayed that Tunisian institutions, especially the police force and the justice system, continue to undermine your statements, your intentions and your country’s international commitments. While voting conditions during the October 25, 2009, election were heavily criticized, during your speech at your November 12 swearing-in ceremony we took note of your assurances that you were in favour of consecrating freedom of opinion and expression in Tunisia, that you would expand the forums of dialogue and discussion of issues of public concern while improving the conditions of media professionals, who, you said, have a responsibility to express the realities and concerns of our society with sincerity and courage.

Your speech inaugurating the new legislature revisits a number of statements you made in your previous terms, in which you promised to guarantee this fundamental right enshrined more than 60 years ago by the Universal Declaration of Human Rights (Article 19) and confirmed in the subsequent years by various protocols, agreements and declarations to which your country and ours have subscribed. These commitments made before the international community represent a political contract between all the signatories of the documents and with the international community. With all due respect for Tunisia’s national sovereignty, we feel that these commitments require us to cast a critical eye on what is occurring in your country.

Therefore, we earnestly ask that at the beginning of your new term you ensure that the Tunisian administration implements your commitment to freedom of opinion and expression in practice, on the street and in the courtroom. In particular, we call on you to guarantee the protection of journalists and their lawyers and to ensure that they can work in a secure environment, free from the interference of hostile and reactionary institutions that are intolerant of differing opinions and discordant voices.

With this in mind, we appeal to you as Head of State to intervene as you have on many occasions in the past to correct the heavy-handedness of existing institutions and restore the freedom of their victims. We ask you to again exercise this prerogative of yours and free two journalists who were recently arrested, humiliated and subjected to abusive procedures: Taoufik Ben Brik, whose declining health is extremely troubling, and Zouahir Makhlouf. We believe that the dedication of these two journalists to pursuing the core function of  their profession with honesty and courage, is precisely what your inaugural speech called for.

 

Yours respectfully

  

Les signataires

 

Canada :

Monsieur Michel Arsenault, Président

Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ)

 

Madame Claudette Carbonneau, Présidente

Confédération des syndicats nationaux (CSN)

 

Monsieur Réjean Parent, Président

Centrale des syndicats du Québec (CSQ)

 

Monsieur Dominique PeschardPrésident

Ligue des droits et libertés

 

Monsieur Émile Martel, Président

P.E.N. Québec

 

Madame Élisabeth Garant, directrice-générale

 Centre justice et foi

 

Monsieur Michel Lambert, directeur-général

Alternatives

 

Madame Béatrice Vaugrante, directrice générale

Amnistie internationale Canada francophone

 

Monsieur Aziz S. Fall, Coordonnateur

Campagne Internationale Justice contre l’impunité (GRILA)

 

Monsieur Jamel Jani, Porte-parole

Association des droits de la personne au Maghreb-Canada (ADPM)

 

France

Madame Nicole Kiil-Nielsen,

Députée européenne

 

Madame Hélène Flautre,

Députée européenne France – Verts/ALE

 

Monsieur Michel Tubiana, Président d’honneur

Ligue Française des droits de l’Homme (LFDH)

 

Monsieur Jacques Gaillot, Évêque de Partenia  

Monsieur Kamel Jendoubi, Président

Réseau euroméditerranéen des droits de l’Homme(REMDH)

 

Monsieur Simon Mazurelle,
Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleur-euse-s Immigré-e-s (FASTI)

 

Cameroun

 Monsieur Kapet de Bana,

Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme, (L.C.D.H.)

 

Maroc

Monsieur Kamal Lahbib, Président

Observatoire Marocain des Libertés Publiques (OMLP)

 

Algérie

Monsieur Boudjema Ghechir, Président

 Ligue Algérienne des droits de l’homme (LADH)

 

Madame Nassera Dutour, 

Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA)

 

Mauritanie

Monsieur Boubacar Messaoud, Président

SOS-Esclaves

 

Liban

Monsieur. Nehme Jomaa, Président

Association libanaise des droits de l’Homme (ALDHOM)

 

Égypte

Monsieur Bahey eldin Hassan, Director

The Cairo Institute for Human Rights Studies CIHRS

 

The Arabic Network for Human Rights Information

 

Arab Penal Reform Organization

 

Human Rights Center for the Assistance of Prisoners

 

The Egyptian Initiative for Personal Rights

 

Bahrain

Youth Society for Human Rights

 

Center for Human Rights

 

Yamani

Organization for Defending Rights and Democratic Freedom

 

 


 

 

The Committee to Protect Journalists

In Tunisia, a journalist is sentenced to four years in prison

New York, January 15, 2009—The Committee to Protect Journalists urges the Tunisian judiciary to reverse on appeal the Wednesday decision of a Tunisian court in the southern town of Gafsa to sentence Fahem Boukadous, correspondent for the satellite television station Al-Hiwar Al-Tunisi, to a four-year prison term. 

Boukadous told CPJ he had beensentenced in absentia in December 2008 to six years in prison on charges of “belonging to a criminal association” and spreading materials “likely to harm public order” following his coverage of violent labor demonstrations in the Gafsa mining region. The sentence was upheld on appeal in February 2009.

Having been tried in absentia, Boukadous objected to the ruling after emerging from 17 months in hiding. The court annulled the previous decisions and tried him again on the same charges. Boukadous said he remains free until an appeals hearing scheduled for February.

“We call on the court to overturn this sentence against Fahem Boukadous on appeal,” said Mohamed Abdel Dayem, CPJ’s Middle East and North Africa program coordinator. “We urge the Tunisian government to put an end to its ongoing harassment of independent journalists and media and to abide by the domestic laws guaranteeing freedom of expression as well as the International Covenant on Civil and Political Rights, which Tunis has ratified.”

Boukadous told CPJ that his hearing lasted 10 minutes, and that  the judge asked him only one question, about his ties to a recent social movement in Gafsa by labor leaders and miners and others over poor wages and work conditions in southern Tunisia. “This is clearly a political decision,” he said. “I told the court that I was only doing my duty of journalist, reporting on the events that shook Gafsa.”   

Two other journalists are currentlyserving prison sentences in Tunisia on trumped-up charges in retaliation for critical coverage of President Ben Ali and his ruling party. 

January 15, 2010 1:29 PM ET

Le comité de soutient deTaoufik Ben Brik

Chronique d’une grève de la faim Acte I

Le 9ème jour de la grève de la faim – depuis le 06 janvier 2010 – Pour la vie et la liberté de Taoufik Ben Brik ; déclenché suite à la dernière visite de sa famille au pénitencier de Siliana, Taoufik était fatigué , tenant difficilement debout. Tout le monde sait qu’il souffre d’une maladie grave, rare, lourde qui nécessite un suivi rapproché au quotidien, c’est le syndrome de cushing, il attaque essentiellement l’immunité et exige une hygiène de vie très saine , ce qui n’est pas certes le cas dans les prisons de Ben Ali. Lors de cette visite sa famille était convaincu, T.B.B est en train de s’éteindre à petit feux ; ainsi venu la déclaration de la grève de la faim, il faut aujourd’hui  faire quelque chose, commencer par l’arracher de cette mort imminente qui pointe, c’est injuste de la laisser périr chez les geôliers. Dos au mur, la tète haute la famille choisit la résistance par la faim contre cette injustice criarde. Sa  femme Azza, Ses  frères et sœurs  à Tunis – Nèjib, Fethi, Jallel et Saïda- ,son frère Hèdi  à Paris, Son frère Jamel  en Angleterre et sa sœur  Najet  en Egypte ont déclaré « on va résister jusqu’à  la libération de Taoufik. » On se rappelle tous du scénario de la mise à mort du blogueur Tunisien Zouheir Yahyaoui, mort suite à une crise cardiaque juste après quelques mois de sa libération, la famille de T.B.B craint aussi ça. Rappelant que la solidarité n’a pas tardé à se manifester  en Tunisie, elle a émané de toute la composante de la société civile, syndicale et des partis politique; allant des associations culturelles indépendantes jusqu’à la tête de l’U.G.T.T, en plus de quelques personnalités culturelles, journalistiques, syndicales, des droits de l’homme et politiques indépendantes. Hier le 13 janvier 2010 les geôliers de Ben Ali ont limité la visite de Taoufik  par sa famille à exactement 7 minutes. Le journaliste battant, n’avait plus de force pour tenir debout. Le poète parlait difficilement et dignement, en s’adressant à ses frères et à sa sœur il a dit : « Je tends mon cœur à toutes et à tous en amoureux et militant de la liberté ». Le comité de soutient de T.B.B


Comité de Soutien aux Militants de l’UGET uget.solidarite@gmail.com Paris le 15/01/2010

Peine de 7 mois ferme confirmée en Appel pour le Secrétaire général de l’UGET

La Cour d’Appel de Tunis a confirmé jeudi 14/01/2010 la peine de 7 mois de prison ferme prononcée en première instance à l’encontre d’Ezzedine Zaatour, le premier responsable de l’Union Générale des Etudiants de Tunisie. Boubaker Tahri, un ancien membre du bureau exécutif de l’UGET a écopé de 5 mois de prison ferme. L’affaire N°3951, selon le Procès Verbal de la police, remonte à 2006. Ce n’est qu’en 2008, alors que la centrale syndicale estudiantine s’apprêtait à tenir son congrès, qu’elle a été déterrée et envoyée, en bonne et due forme, devant le parquet.  Le Secrétaire Général et l’ancien membre du Bureau Exécutif sont accusés d’ébriété et agression d’un fonctionnaire : une accusation en vogue dans le milieu syndical étudiant. A plusieurs reprises la sentence a été reportée. Nul doute sur la volonté des autorités tunisiennes d’utiliser l’affaire comme monnaie d’échange contre l’indépendance de l’organisation. L’acharnement contre l’UGET s’est traduit par le refus, trois fois de suite, de lui permettre de tenir son congrès. La justice sur mesure, qui a permis à tort l’incarcération d’une vingtaine d’étudiants,  et les conseils de discipline, ayant déjà exclu une cinquantaine d’étudiants, visent à faire le ménage au sein de l’organisation, à l’affaiblir et l’obliger à céder.  .    Le Comité de Soutien aux Militants de l’UGET dénonce cette mascarade, réaffirme sa solidarité avec les militants de l’UGET et renouvelle son Appel pour :   – La libération de tous les militants emprisonnés. – L’arrêt de toutes les poursuites judiciaires engagées contre les militants de l’UGET. – La réintégration dans leurs universités de tous les étudiants exclus. – La satisfaction des revendications syndicales et pédagogiques des étudiants. – L’arrêt de toute forme de répression contre l’UGET et lui permettre de tenir son congrès en toute liberté et de fonctionner en toute indépendance. Plus de 500 personnes de plus de 30 pays ont déjà signé la pétition internationale de solidarité avec les militants de l’UGET. Signez et faites signer la Pétition en envoyant vos signatures à uget.solidarite@gmail.com ou en cliquant sur ce lien www.jesigne.fr/petitioninternationale

 

  Association des droits de la personne au Maghreb (ADPM) Avis aux médias Le vendredi 15 janvier 2010

Rassemblement devant le Consulat de Tunisie à Montréal pour dénoncer la répression de la liberté d’expression en Tunisie

Depuis plus d’un an, la Tunisie vit une détérioration grave de la liberté de la presse; les journalistes, notamment les journalistes critiques indépendants et de l’opposition ainsi que leur syndicat sont la cible systématique  du pouvoir. Ces pratiques ont perduré au cous des campagnes électorales législative et présidentielle d’octobre 2009 durant laquelle le gouvernement  n’a pas cessé de multiplier les pressions et les provocations. Quant au RCD (le parti du pouvoir), il a engagé, par ses membres journalistes, un putsch contre la direction légitime du Syndicat national des journalistes tunisiens. Ainsi, il a organisé un congrès fantoche et a imposé une direction soumise aux ordres dudit parti. À cette politique qui vise à domestiquer les rares médias indépendants et d’opposition, s’ajoute la censure systématique des différents site Web et sites et journaux électroniques. Les autorités tunisiennes devraient annuler les sentences prononcées contre Taoufik Ben Brik et Zouhair Makhlouf à l’issue de procès inéquitables et libérer immédiatement ces deux journalistes. Nous vous invitons à venir assister à la remise au Consulat  de Tunisie à Montréal d’une lettre ouverte adressée au président de République tunisienne, Monsieur Zine El Abidine Ben Ali, signée par plusieurs organismes québécois  et canadiens, pour dénoncer la répression de la liberté d’expression en Tunisie. Le vendredi 15 janvier 2010 À 12h Rassemblement devant le Consulat de Tunisie à Montréal Au 1255, rue University, Montréal (Québec)  Renseignements :               Haroun Bouazzi Cell : 514-962-0521 courriel : adpmaghreb@gmail.com

Ben Brik: la femme du journaliste tunisien emprisonné en grève de la faim

(AFP) – le 15 janvier 2010 PARIS — Azza Zarrad, l’épouse du journaliste et opposant tunisien Taoufik Ben Brik, a affirmé vendredi à l’AFP avoir entamé une grève de la faim il y a dix jours, pour lancer « un cri d’alarme » sur l’état de santé « catastrophique » de son mari, détenu dans une prison de Tunisie. « La dernière fois que je suis allée voir Taoufik à la prison de Siliana (130 km de Tunis), j’ai été effrayée. Il avait le visage gonflé, pouvait difficilement marcher. Son état est catastrophique. Il peut mourir demain », a déclaré Azza Zarrad, au cours d’un entretien à Paris, rappelant que son mari était atteint d’une maladie dégénérative des défenses immunitaires. « Il ne devrait pas passer un jour de plus en prison. J’ai décidé d’entamer une grève de la faim et je suis venue en France pour alerter les médias, les autorités françaises, tous les démocrates amis des Tunisiens », a-t-elle expliqué. Taoufik Ben Brik a été condamné le 26 novembre à 6 mois de prison pour l’agression d’une femme d’affaires, mais ses proches dénoncent une manipulation destinée à le faire taire, après des écrits très critiques dans la presse française contre le président Zine El Abidine Ben Ali. Azza Zarrad a souligné que son mari n’avait pu voir aucun de ses avocats depuis son incarcération, ni son médecin personnel, accusant la Tunisie d’être « une démocratie de façade, qui a signé toutes les chartes et conventions relatives aux droits de l’Homme, mais n’en respecte aucune ». « Je voudrais que les démocraties européennes, pour lesquelles les libertés sont si importantes, s’engagent. Ou alors, elles seront complices du régime tunisien », a-t-elle dit. « J’espère rencontrer les autorités françaises, le président (Nicolas) Sarkozy, (son épouse) Carla Bruni, qui est sensible aux affaires humanitaires, le ministre des Affaires étrangères (Bernard Kouchner), des parlementaires et des responsables politiques », a-t-elle ajouté. Elle a précisé être aussi en France à l’appel de militants tunisiens des droits de l’Homme, qui viennent d’éditer une carte postale clamant « Libérez Ben Brik » et montrant le visage du journaliste, adressée au président français au Palais de l’Elysée et déjà affranchie. « Nous commençons aujourd’hui à diffuser ces cartes », imprimées à quelques centaines d’exemplaires, a-t-elle dit, soulignant que « chaque geste compte ». Mi-décembre, la famille de Taoufik Ben Brik et son avocat français avaient déjà demandé dans une lettre au président Nicolas Sarkozy d’intervenir en faveur du détenu auprès de son homologue tunisien. Dénoncée comme un « procès d’opinion » par les organisations de défense de la presse et des droits de l’Homme, l’affaire avait provoqué des tensions entre Tunis et Paris: Bernard Kouchner s’était dit « déçu » par les arrestations de journalistes en Tunisie, les jugeant « inutiles » alors que le président Ben Ali venait d’être réélu avec 89,62% des voix.

Plusieurs milliers de personnes à la marche silencieuse en mémoire d’Hakim

Publié le 15/01/2010 16:04 – Modifié le 15/01/2010 à 21:46 | © 2010 AFP Plusieurs milliers de personnes ont participé vendredi au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) à une marche à la mémoire d’Hakim, lycéen de 18 ans poignardé à mort par un camarade le 8 janvier à l’intérieur du lycée Darius-Milhaud. Les manifestants, au nombre de 4.000 selon la police, ont défilé en silence, depuis la mosquée du Kremlin-Bicêtre jusqu’aux portes du lycée, derrière une large banderole sur laquelle on pouvait lire : « à Hakim, notre frère, on ne t’oubliera jamais ». De nombreux élèves du lycée Darius-Milhaud étaient présents, vêtus de T-shirts blancs à l’effigie d’Hakim, ainsi que des enseignants, parents d’élèves ou simples citoyens, tenant à la main des roses rouges et blanches. Des élus se sont joints au cortège, dont le président de la région Ile-de-France Jean-Paul Huchon (PS) et le maire du Kremlin-Bicêtre Jean-Luc Laurent (MRC). Brandissant des portraits d’Hakim et des pancartes indiquant « On prend exemple sur toi, on garde le sourire » ou « Tous unis contre la violence », les manifestants ont accompagné dans le calme la famille d’Hakim devant les grilles du lycée, où un magnolia a été planté à la mémoire du lycéen. Réunis au stade des Esselières, à proximité de l’établissement, les manifestants ont rendu un dernier hommage à la victime, en lâchant des ballons dans le ciel, comme des « portes ouvertes sur l’avenir », selon les organisateurs. « La mort d’un être vivant, c’est dur, c’est très dur. La mort d’une personne comme Hakim, on ne peut réaliser, c’est inimaginable », a témoigné Karim Maddi, grand frère de la victime, dans un discours lu à la foule au nom de sa famille, revenue jeudi de Tunisie, où le corps d’Hakim a été inhumé lundi. Indiquant avoir « reçu des messages de toute la France, et même de l’international », Karim Maddi a remercié les manifestants pour le soutien apporté à sa famille depuis le 8 janvier. « Hakim était gentil, souriant, aimé de tous », a-t-il témoigné, des sanglots dans la voix. « Hakim n’aurait pas souhaité une vengeance. Hakim veut qu’on garde le sourire », a-t-il ajouté. « Ce qui est arrivé est injuste et nous sommes tous touchés. Nous aimions tous Hakim et son éternel sourire », a affirmé la proviseure de Darius-Milhaud, Ghislaine Hudson, précisant parler au nom de toute la communauté éducative. « La mort d’Hakim nous lance un signal d’alarme. Elle nous donne un devoir. Celui de refuser la vengeance, qui n’engendre rien d’autre que la violence. Celui de parler, plutôt que de donner des coups », a-t-elle ajouté, en citant une phrase de Gandhi: « oeil pour oeil et le monde entier sera aveugle ». « Ce drame est arrivé à Hakim, mais il aurait pu arriver à n’importe quel autre lycéen », a dit en marge du rassemblement Sophie, mère de famille de 37 ans, habitante du Kremlin-Bicêtre, venue avec sa fille pour « montrer » sa solidarité avec la famille de l’adolescent. « En tant que parent, la violence dans les établissements scolaires me fait peur. Il est important de se mobiliser pour y mettre un terme », a ajouté cette mère sous couvert de l’anonymat. Hakim, 18 ans, a été tué de trois coups de couteau le 8 janvier dans un couloir du lycée Darius Milhaud, pour un différend futile avec son agresseur, selon le procureur de Créteil. L’auteur présumé des coups de couteau, un jeune homme de 18 ans « en rupture familiale » mais dépourvu d’antécédents judiciaires, a été mis en examen lundi pour « homicide volontaire » et placé en détention provisoire.

Un vent de changement souffle sur la Tunisie : Morjane à la tête de la Diplomatie.. Abdallah et Chaouch limogés.. Soulagement général..

 

ParAbdel Wahab Hani

 

 

Moins de 24h après notre long papier-analyse sur « le coup d’envoi des remaniements » et à moins de 48h avant le démarrage des travaux du Comité central du RCD au pouvoir et peu après l’ouverture d’un colloque international sur les jeunes, le Chef de l’Etat a opéré un remaniement partiel du gouvernement, en maintenant Si Mohamed Ghannouchi au poste de Premier Ministre. M. Kamel Morjane est nommé à la tête de la Diplomatie.. Les verrous Abdelwahab Abdallah et Ali Chaouch sont tombés.. Du sang jeune, neuf et compétent au Gouvernement.. Un grand soulagement à Tunis..

 

 

 

I- Limogeages, Départs, Mutations, remembrement, Sang neuf :

 

 

1-Au chapitre des Départs les plus marquants :

 

Le limogeage du ministre bi-décennal et demiM. Abdelwahab Abdallah, ancien Ministre des Affaires étrangères ainsi que de M. Chaouch Ali,ancien Ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l’étranger.

 

D’autre départs sont à signaler, celui de M. El Haj Klaï des Technologies de la Communication et de M. Khalil Ajimi du Tourisme. De nombreuses figures compétentes et intègres de la Haute Fonction publique font leur entrée au gouvernement.

 

2-Au rang des Nominations les plus significatives :

 

La promotion de M. Kamel Morjane, ancien Ministre de la Défense, à la tête de la Diplomatie tunisienne ; l’arrivée de Mme Bibya Chihi, à la tête du Ministère de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, que certains pensait échoir à la Naïbah/Députée Saïda Agrébi, qui rate son entrée au gougvernement.

 

On peut citer aussi la promotion de M. Zouheir M’Dhaffar, ancien Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé de la Fonction publique, à la tête des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, en remplacement de M. Ridha Grira qui hérite de la Défense. Mrs Béchir Tekkari et Lazhar Bououni échangent les portefeuilles de la Justice et des Droits de l’homme et celui de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. M. Slim Tlatli est muté au Tourisme.

 

3- Du sang neuf, des jeunes, des compétences, loin des Ecuries idéologiques et familiales :

 

A ce titre M. Mohamed Ridha Chalghoum, le Président du Conseil des Marchés financiers, ancien Directeur de Cabinet du Ministre des Finances devient l’Argentier du Gouvernement – Ministre des Finances. M. Mohamed Nacer El Gharbi, PDG de la très jeune CNAM est promu Ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l’étranger. Mme Bibya Chihi, la très compéente PDG de la SNDP est promue Ministre de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées. M. Mohamed Naceur Ammar , Directeur de SupTélécom est promu Ministre des technologies de la Communication.M. Mohamed Agrebi , Directeur général au Ministère de l’Industrie hérite du Département ré-unifié de la Formation professionnelle et de l’Emploi.

 

4-Remembrement :

 

Quand aux re-découpages et remembrement de Départements ministériels: M. Hatem Ben Salem perd la Formation et garde l’Education ; M. Afif Chelbi récupère la Technologie à coté de l’Industrie ;M. Oussama Romdhani est en fin confirmé à son poste intérimaire à la Communication ; il cède les Relations avec les deux Chambres des Députés et des Conseillers à M. Abdelhakim Bouraoui, Secrétaire Général du Gouvernement ; l’Universitaire M. Refaat Chhabouni, de la célèbre Ecole d’Ingénieur de Tunis (ENIT) est nommé Secrétaire d’Etat à la Recherche scientifique auprès du Ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le très compétent Secrétaire général du Gouvernement,M. Abdelhakim Bouraoui, conforte sa place.

 

Seul reste incertain le sort réservé au jeune et très expérimenté Secrétaire d’Etat chargé des Sports auprès du Ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Education physique,M. Béchir Louuzir, le vrai Ministre des Sports, qui accompagne l’équipe nationale de football en Angola pour la Coupe d’Afrique des Nations.

 

 

 

II-Les leçons politiques d’un remaniement : Le Changement, Rajeunissement et Mérite :

 

Changement, Rajeunissement et Mérite sont les trois maîtres-mots de ce remaniement :

 

1-Une fin du règne Abdallah à Tunis..

 

 

a- Le censeur de la presse est tombé :

 

Le départ de M. Abdelwahab Abdallah est de loin l’événement le plus marquant de ce remaniement. A la tête de la Diplomatie depuis août 2005, ce monastirien septuagénaire, en fonction ministérielle et apparentée depuis 1986, est l’épicentre de l’aile dure du régime.

 

Il s’est distingué, notamment, par le muselage de la presse et la mise en place d’un système ingénieux de propagande. Son long règne sur le secteur des médias, à la faveur de sa position d’ancien Ministre Conseiller Porte-Parole officiel de la Présidence e la République, a laissé des traces nocives dans le secteur de l’Information.

 

b- Action diplomatique figée dans la Propagande :

 

Sa présence à la des Affaires étrangères a figé l’action diplomatique dans un discours de propagande et il n’a pas su impulser son Ministère et ses diplomates. Le portail de (http://www.dilpomatie.gov.tn ), vitrine de la Diplomatie, somnole depuis des mois.

 

Et son Ministère est en sommeil législatif, en atteste sa très faible « production » dans le Journal officiel de la République. Ce qui s’est manifesté par le blocage des carrières des diplomates et par une manque de visibilité criant de notre Diplomatie. De mémoire de militant, jamais un Ministre des Affaires étrangères ne s’est désintéressé, autant, de son Département, au profit de sa propre carrière. 

 

c- Echecs cuisants à la tête de la Diplomatie :

 

Au registre des échecs cuisant, figure la fiasco diplomatique du Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI), où seule une petite douzaine de Chefs d’Etat ont fait le déplacement à Tunis, en signe de protestation contre la dégradation de l’état de la Liberté de la Presse, dont il était et il est toujours l’un des premiers responsables, jusqu’à son limogeage. Le Ministre de l’époque, le sieur Abdallah, misait sur une myriade de fausses Organisations gouvernementales, de faux journalistes et de faux médias, dont la conscience a été acheté au prix fort, qui par l’argent qui par des avantages clientélistes.  Alors que d’autres au Palais et au Gouvernement avaient une autre attitude. La Tunisie a raté une occasion historique, d’investissements massives, dans des secteurs d’Innovation de très haute valeur ajoutée, dans le marché florissant de la Société de l’Information, mais aussi dans la libéralisation de sa presse, de ses médias et de sa vie politique et associative.

 

Pourtant, c’était autour de ces deux idées-maîtresses (Attirer des capitaux et une très Haute Technologie et un Levier pour améliorer l’état des Libertés, notamment de la Presse, pierre angulaire de la Société de l’Information) que le Père fondateur du SMSI, l’ancien Ministre des Communications,  le très regretté compétent Si Ahmed Friaa, s’était fait l’émissaire du Chef de l’Etat, au nom de la Tunisie, à la Conférence plénipotentiaire de l’UIT (Union Internationale des Télécommunications) à Minneapolis, aux USA, de 1998. Si Ahmed Friaa a présenté la proposition tunisienne de la tenue d’un Sommet mondial sur la Société de l’Information.

 

C’est lui qui avai décidé, en coulisses, de la censure du Discours de M. Samuel Schmidt,  Président de la Confédération Suisse, Hôte d’Honneur de Tunis, à l’ouverture du Sommet, à la télé nationale, alors que le chef de l’Etat était à la tribune. Cette ‘maladresse’ a eu un retentissement planétaire, nuisible à l’image et aux intérêts de la Nation, notamment avec l’agression du journaliste français Christophe Boltanski, à la veille dudit Sommet. Ledit journaliste n’était autre que le gendre de l’Ambassadeur de France en Tunisie, à l’époque des faits. S’ensuivit une escalade de ‘maladresses’ diplomatiques avec les suisses, dont les effets néfastes sont encore présents dans les esprits.

 

Dès le SMSI terminé, tous les hommes et les femmes de main du sieur Abdallah avaient bénéficié de promotions vertigineuses, en particulier: Me Habib Achour, un avocat moyen, très peu expérimenté, et surtout peu diplomate, fut nommé Ambassadeur à Rome, auprès de la République Italienne, de la FAO, du PAM et du FIDA; son confrère aux qualités semblables Me Samir AbdallahAmbassadeur à Beyrouth, auprès de la Républiqe Libanaise;  ou encore la journaiste Houda Ben Othman, officiellement Chargée de Communication à l’Ambassade de Tunisie à Bruxelles, auprès du Royaume des Belges, de l’Union européenne et de l’OTAN…

 

Pour les avoir observé à Genève, durant des années, ces deux avocats sont d’un niveau intellectuel moyen. Et durant toute la phase préparatoire du SMSI, nous n’avions décelé chez eux aucun don diplomatique particulier.

 

Les autres activistes pro-gouvernementaux du SMSI, dont certains avaient un niveau infiniment supérieur et des qualités diplomatiques avérées, n’avaient pas eu le privilège d’une promotion. Nous pensons à des adversaires que nous avions combattu, mais pour qui nous avions du respect pour leurs qualités. Nous évoquons notamment les Chadli Ben Younes, Mezri Haddad et Moncef Achour, ainsi que les militantes de l’Union nationle de la femme tunisienne et de nombreux Commis de l’Etat.

 

De l’avis de tous, le sieur Aballah s’est toujours entouré de médiocres et les a toujours récompensé de Hautes nominations. Il n’a que très peu de respect pour le compétent qui ne sont pas de son bord. Les obseravteurs de la vie nationale n’ont pas oublié comment il a torpillé les Fathi Houidi,Slaheddine Mouaouia ou dernièrement Mezri Haddad, comme l’atteste Maghreb Confidentiel. L’on se souvient aussi de la vie dure qu’il a mené à Raouf Najjar….

 

Son avant-dernier échec fut le Sommet de Rome et le fiasco de la prétendue saisine de l’Union africaine contre les Chancelleries occidentales.

 

Son dernier échec, en cours, et que des centaines de milliers de tunisiens payent très cher aujourd’hui, c’est son impossibilité à prévoir, à déminer et à gérer la crise, somme toute latente, avec le voisin libyen et qui a éclaté avec fracas tout récemment, mettant en danger les intérêts vitaux de la Nation. Et pourtant, le monde commence à connaître le Colonel libyen et tout le monde sait que ni la Tunisie ni la Libye ne peuvent se passer l’un de l’autre.

 

Cette incapacité a été aggravée par la connivence entre Intérêts privés et Intérêts de la Nation, dans le même foyer Abdallah. En effet, la présence de Madame Alya Abdallah à la tête de la Banque privée Banque de Tunisie, avec de puissants clients ayant eu de puissants conflits de puissants membres de la garde rapproché du Colonel n’a pas facilité les choses. C’est dans ce sens que le Chef de l’Etat a du dépêcher le Premier Ministre, le Secrétaire d’Etat aux Affaires arabes et africaines et l’ancien Ministre de la Défense à Tripoli, prenant pour fait accompli l’incapacité de son Ministre des Affaires étrangères à gérer le dossier.

 

La même situation embarrassante a été vécu avec le Qatar, où le Chef de l’Etat a du envoyer son M. Ahmed Yadh Ouedreni, son propre Ministre-Directeur du Cabinet présidentiel, pour désamorcer la crise récurrente liée aux relations conflictuelles avec la chaîne Al-Jazeera. Et lors de la visite de l’Emir du Qatar, accompagné de son Ministre des Affaires étrangères, Monsieur Abdallah a brillé par son absence.

 

d- Verrouillage et Irrespect, peu diplomatique, des Grands Hommes morts pour la Nation:

 

Le sieur Abdallah est considéré par l’ensemble des professionnels intègres  des médias et par la quasi–intégralité de la classe politique tunisienne comme l’un des symboles du verrouillage du système politique. Et il avait une déconcertant aisance à le faire, sans se soucier de rien. Ainsi qu’une déroutante méconnaissance en vers les homes d’Etat qui ont façonné notre destin national. Ainsi, c’est lui en personne qui donna l’ordre à nos missions résidentes à l’étranger de ne pas mobiliser pour les funérailles de feu le Zaïm Habib Bourguiba, alors que les demandes fusaient de partout, de la part d’un grand nombre de dirigeants de la planète, pour accompagner le dernier des Grands Hommes du 20e siècle et son dernier témoin,  à sa dernière demeure.

 

Il a aussi brillé par son effacement total lors de la récente disparition de feu Habib Bourguiba Junior, de surcroît son prédécesseur à la tête de la diplomatie.

 

Il en fit de même lors de funérailles de feuSi Mahmoud Mestiri, premier Ministre des Affaires étrangères de l’après 7 novembre et surtout l’Homme de notre Victoire diplomatique au Conseil de Sécurité des Nations Unies, après l’assassinat du Chahid Khalil Al Wazir, Abou Jihed, par un commando criminel israélien, qui a violé notre territoire national.Pourtant en présence du sieur Abdallah, c’était le président des Supporters du Club africain qui donnait l’oraison funèbre. Ce manque de respect des morts est révélateur du manque de respect pour les vivants.

 

e- Epicentre de l’aile dure :

 

 

Dans notre texte référentiel de l’Appel du 10 septembre 2009, nous lui avons attribué la paternité de « l’aile dure du régime qui gravite autour de l’actuel Ministre des Affaires étrangères ». Nous ne pouvons regretter ce départ. Nous ne pouvons que le saluer. Dans l’espoir qu’il annonce un vent de Changement..

 

 

2-Un vent de Changement souffle-t-il sur la Tunisie après le limogeage de M. Abdallah ?

 

Le départ du sieur Abdallah a été salué par une grande majorité de journalistes qui s’envoyaient des messages de félicitation dès la nouvelle tombée. Il met fin à un long règne, depuis 1986 sur les médias. Il annonce la fin d’un système, comme ce fut le cas en France par exemple avec la chute du Juge Bruguière qui a précipité l’effondrement de son système.

 

a- Les atouts de M. Kamel Morjane à la tête de la Diplomatie :

 

Son remplacement, à la tête de la Diplomatie par le très expérimenté diplomate de carrière Si Kamel Morjane, ancien Haut fonctionnaire ONUsien, a été accueillie, avec un grand soulagement, par nous mêmes et par un grand nombre d’acteurs et d’observateurs de la vie tunisienne, avec qui nous avons pu échanger, à l’Intérieur à l’Extérieur du pays. Le probable remaniement du Bureau politique du RCD au pouvoir et la très attendue nomination de M. Kamel Morjane au collège des Dirigeants du Parti au pouvoir sera d’une grande sagesse pour l’avenir. Et l’Avenir d’une Nation cela se prépare.

 

b- Le Changement, déjà amorcé :

 

Et dès sa nomination, la communication du Ministère a changé de style. C’est ainsi que le Ministère s’intéresse de près à la disparition de notre compatriote Si Hédi Annabi,Chef de la mission des Nations Unies pour la stabilisation à Haïti (MINUSTAH) et le dernier Haut Fonctionnaire arabe de l’administration ONUsienne, après une absence criante de communication.

 

c- Qualités du Diplomate au service de la Paix :

 

Diplomate de carrière, M. Morjane s’est forgée une solide réputation d’Intégrité, de Probité, de Loyauté et une capacité prouvée de gestion des dossiers les plus compliqués.Il a été notamment, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République Démocratique du Congo (RDC) et longtemps n° 3 du Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies (HCR).

 

 

III -Appel à l’ancien dirigeant du HCR :

 

A ce titre, nous lui adressons un Appel solennel pour donner ses instructions à nos Chefs de missions diplomatiques et consulaires pour faciliter l’obtention des Passeports à tous nos compatriotes AÏDOUN / Retornados qui souhaitent rompre l’asile et rentrer au pays. La fonction première du HCR est certes la Protection, mais l’agence oeuvre pour le Rapatriement des Exilés et leur Réhabilitation, dans leurs patries, en favorisant et en créant les conditions dignes de leur Retour. C’est sa mission principale et la mission éternelle de ses fonctionnaires, au service de la Paix.

 

Monsieur Morjane,

 

La Paix nationale (Assilm Al-Qawmiyyah) passe, aujourd’hui, par un ensemble de réformes et mesures politiques audacieuses et irréversibles. Parmi ces mesures, le Retour des Exilés AÏDOUN / Retornados qui le souhaitent. Le Retour de notre ami Aïd / Retornado Mohamed Nouri, après 20 longues années d’Exil, Allah La Ywarrih Ilaa Ahad, le jour même de votre nomination, augure peut être de lendemains meilleurs dans la résolution de cette souffrance qui n’a que trop durée..

 

J’en appelle à votre sens des responsabilités, à votre dévouement au service de la Paix et des idéaux des Nations Unies, à votre vie dévoué aux Réfugiés..

 

Monsieur le Ministre,

 

Agissez..  L’Histoire retiendra votre œuvre..

 

 

IV- Mots de la fin :

 

Félicitations à tous les Ministres fraîchement nommés, mutés ou maintenus en poste. L’heure n’est plus aux Ecuries idéologiques. L’heure n’est plus aux officines diffamatoires. L’heure n’est plus aux Propagandiers et Intoxiers (armes de désinformation et de destruction massives) de tout bord. L’heure n’est plus pour Déchirer, mais pour Coudre. Pour paraphraser le Grand Paulo Coelho : « Il y a un moment pour Déchirer, il y a un moment pour Coudre », nous disons, nous Abdel Wahab Hani : « Il y a des Hommes et des Femmes pour Déchirer, il y a des Hommes et des Femmes pour Coudre ».

 

 

 

Paris, le 14 janvier 2010, jour de la chute du Ministre Abdelwahab Abdallah

 

Aïd / Retornado dans la Transparence

Aïd / retornado Bi Idhni Allah, Ahabba Man Ahabba Wa Kariha Man Kariha

 

Abdel Wahab Hani

 

awhani@yahoo.fr

                   +33 (0)6 17 96 00 37          +33 (0)6 17 96 00 37 (injoignable depuis Tunisie Télécoms, depuis 10 ans, dans l’espoir que le nouveau Ministre des Télécommunications lève cette injustice cellulaire)

 

 

Ci-après la dépêche de l’agence TAP, :

 

Le président Zine El Abidine Ben Ali opère un remaniement ministériel       

CARTHAGE, 14 jan 2010 (TAP) – Le président Zine El Abidine Ben Ali a conféré, jeudi en fin de matinée, avec M. Mohamed Ghannouchi, Premier ministre qui a déclaré, à l’issue de la réunion, que le Président de la République a décidé d’opérer un remaniement ministériel en vertu duquel il a nommé MM et Mmes :

Ministre des affaires étrangères : Kamel Morjane

Ministre de la justice et des droits de l’Homme : Lazhar Bououni

Ministre de la défense nationale : Ridha Grira

Ministre des finances : Mohamed Ridha Chalghoum

Ministre des affaires sociales, de la solidarité et des tunisiens à l’étranger : Naceur El Gharbi

Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Bechir Tekkari

Ministre du tourisme : Slim Tlatli

Ministre des domaines de l’Etat et des affaires foncières : Zouheir M’dhaffar

Ministre des affaires de la femme, de la famille, de l’enfance et des personnes âgées : Bibya Chihi

Ministre des technologies de la communication : Mohamed Naceur Ammar

Ministre de la formation professionnelle et de l’emploi : Mohamed Agrebi

Ministre de l’industrie et de la technologie : Afif Chelbi

Ministre de l’éducation : Hatem Ben Salem

Ministre de la communication : Oussama Romdhani

Secrétaire général du gouvernement chargé des relations avec la chambre des députés et la chambre des conseillers: Abdelhakim Bouraoui

Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, chargé de la recherche scientifique : Refaat Chaabouni.

 

 

Nouvelle composition du gouvernement

TUNIS, 14 janv 2010 (TAP)- Voici la nouvelle composition du gouvernement après le remaniement ministériel opéré, jeudi, par le Président Zine El Abidine Ben Ali:

 

MM et Mmes:

Mohamed Ghannouchi : premier ministre

Abdelaziz Ben Dhia : ministre d’Etat conseiller spécial

auprès du président de la République et porte-parole officiel de la présidence de la République

Ahmed Iyadh Ouederni : ministre directeur du cabinet présidentiel

Rafik Belhaj Kacem : ministre de l’Intérieur et du Développement local

Abderrahim Zouari : ministre du Transport

Mondher Zenaidi: ministre de la Santé publique

Boubaker El Akhzouri : ministre des Affaires religieuses

Béchir Tekkari : ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

Kamel Morjane : ministre des Affaires étrangères

Ridha Grira : ministre de la Défense nationale

Taoufik Baccar : Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie

Mohamed Nouri Jouini : ministre du Développement et de la Coopération internationale

Nadhir Hamada : ministre de l’Environnement et du Développement durable

Lazhar Bououni : ministre de la Justice et des Droits de l’Homme

Afif Chelbi : ministre de l’Industrie et de la Technologie

Zouheir M’dhaffer : ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières

Hatem Ben Salem : ministre de l’Education

Ridha Ben Mosbah : ministre du Commerce et de l’Artisanat

Abderraouf Basti : ministre de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine

Slim Tlatli : ministre du Tourisme

Samir Laabidi : ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Education physique

Abdessalem Mansour : ministre de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche

Slaheddine Malouche : ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire

Oussama Romdhani : ministre de la Communication

Naceur Gharbi : ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l’étranger

Mohamed Ridha Chalghoum : ministre des Finances

Bebia Chihi: ministre des Affaires de la femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées

Mohamed Naceur Ammar : ministre des Technologies de la Communication

Mohamed Agrebi : ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi

Abdelhakim Bouraoui : secrétaire général du gouvernement et chargé des relations avec la chambre des députés et la chambre des conseillers

Najeh Belkhiria Karoui : secrétaire d’Etat auprès du

ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l’étranger, chargée de la promotion sociale

Moncef Bouden : secrétaire d’Etat auprès du ministre des Finances, chargé de la fiscalité

Mongi Chouchène: secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur et du Développement local, chargé des Affaires régionales et des Collectivités locales

Moncef Hergli : secrétaire d’Etat auprès du premier ministre chargé de la privatisation

Saida Chtioui : secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires américaines et asiatiques

Mohamed Néjib Berrich : secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire, chargé de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire

Abdelaziz Rassaa : secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Industrie et de la Technologie, chargé de l’énergie renouvelable et des industries alimentaires

Abdelhamid Triki : secrétaire d’Etat auprès du ministre

du Développement et de la Coopération internationale, chargé de la Coopération internationale et de l’Investissement extérieur

Salwa Terzi Ben Attia : secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Affaires de la femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées, chargée de l’Enfance et des Personnes âgées

Chokri Mamoghli : secrétaire d’Etat auprès du ministre du Commerce et de l’Artisanat, chargé du Commerce extérieur

Lamia Chafai Sghaier : secrétaire d’Etat auprès du ministre des technologies de la communication, chargée de l’Informatique, de l’Internet et des logiciels libres

Abdelhafidh Herguem : secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires maghrébines, arabes et africaines

Rifaat Chaabouni : secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, chargé de la Recherche scientifique

 

 


Allahou Akbar:

Si Hédi Annabi, chef de la MINUSTAH Haïti serait mort dans le seisme qui a frappé Haïti

 

 Chef de la Mission des Nations Unies pour la tabilisation en Haïti (MINUSTAH), notre compatriote Si Hédi Annabi serait mort dans le violent séisme qui a frappé le pays hier mardi 13 janvier, selon les informations apportées ce soir par le président haïtien René Préval à Port-au-Prince.

 

L’Express.fr rapporte, sur son site, ce soir, que: « Le bâtiment abritant la Minustah à Port-au-Prince s’est effondré lors du puissant tremblement de terre survenu mardi. Une centaine d’employés de l’Onu sont portés disparus. »

 

Le Président haïtien René Ravel s’est adressé à la presse, pour annoner la tragique mort de Si Hédi Annabi: « L’ambassadeur Annabi est mort. Nous exprimons notre sympathie et nos condoléances à toute la communauté internationale« .

 

Si Hédi Annabi, ancien sous-secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l’Onu de 1997 à 2007, était chef de la Minustah depuis le 1er septembre 2007.

 

Toujours rien sur le portail d ela Dilpomatie tunisienne (diplomatie.gov.tn). Rien sur les sites tunisiens, à part une dépêche laconique de l’agence TAP (tap.info.tn), sans préciser la nationalité tunisienne de Si Hédi Annabi, alors que Bernard Kouchner et de nombreux Ministres des affaires étrangères se sont exprimé sur le drame et que le Secrétaire général des Nations Unies se déplce sur place.

 

La Tunisie devrait dépêcher d’urgence un Envoyé spécial sur place, remaniement ou pas, pour superviser les opérations de recherche du coprs et rapatrier la dépouille de notre compatriote. Si Hédi a droit aux Honneurs de la Nation qu’il a tant servi à l’étranger, par la simple évocation de son nom et de sa nationalité.

 

Nos condoléances les plus sincères à la famille Annabi et à tous les proches, amis et collaborateurs de Si Hédi.

 

Il restera dans la mémoire collective de l’Huamnité, comme un Bâtisseur de Paix.

 

Kollou Nafsin Dha’iqatou Al Maout

 

 

Paris, le 13 janvier 2010

Abdel Wahab Hani

awhani@yahoo.fr


Aïd / Retornado Si Mohamed Nouri est arrivé à Tunis dans la joie, après 20 ans d’exil

 

Par: Abdel Wahab Hani

Notre ami Aïd / Retornado Si Mohamed Nouri est rentré hier, jeudi 14 janvier, au bord d’un avion Tunis Air, au terme de 20 ans d’exil. Des amis AÏDOUN / Retornados l’ont accompagé à l’aéroport d’Orly et il est arrivé dans la joie à Tunis Carthage, où l’accueil fut courtois et chaleureux.

Une foule de proches et d’amis l’attendait, avec le sourire, des fleurs et une grande émotion. Etait présent notamment son ami Si Fadhel Badli, son co-Exilé d’antan et son co-Retornado, dèjà une 1ère fois en 1984.

Dans les salons d’attente de l’Aéroport d’Orly où nous l’avions accompagné, avec AÏDOUN / Retornado Si Abdeljelil Saïdi, Si Ridha Driss, Si Mohamed Hédi et Ella Aïcha Dhaoudi, nous avons pu mesurer sa joie et son bonheur de pouvoir rompre 20 longues années d’Exil.

Il nous a parlé de son premier Retour en 1984, après deux années d’exil. Des souvenirs ont rejailli soudain.. Retrouver les siens.. L’accueil qui lui avait été réservé, en 1984, par Si Abdelfattah Mourou etSi Mezri Chékir.

Nous avons parlé de choses et d’autres, au sujet du retour des AÏDOUN / Retornados. Et il avait une extrême sympathie pour le Grand militant et Juris-Consulte Si Ismaïl Saïdi, ancien prisonnier politique et frère de notre ami Aïd / Retornado Si Abdeljelil.

« Comment nous n’avons rien su sur la souffrance de Ismaïl et ses semblabes, qui meurent à petit feu, dans l’indifférence générale », s’est-il exclamé, très ému.

 

A Tunis, comme un Rappel de l’Histoire, Si Fadhel Baldi l’accompagnait dans son pays. Les photos publiées sur la page du groupeAIDOUN ILA TOUNES attestent de cette grande joie, celle du Retour d’un des enfants de la Tunisie, dans la Dignité et la Légalité.

 

Mabrouk Aïd / Retornado Si Mohamed. Et tous nos souhaits d’un prompt Retour digne pour tous les Exilés qui le souhaitent.

Paris, le 15 janvier 2010

Abdel Wahab Hani

 

Home – Accueil الرئيسية

 

Lire aussi ces articles

8 février 2010

Home – Accueil TUNISNEWS 9 ème année, N° 3548 du 08.02.2010  archives :www.tunisnews.net  Ramzi Ben Belgacem: Appel au secours Bakchich:

En savoir plus +

23 juin 2011

TUNISNEWS 11 ème année, N°4048 du 23.06.2011 archives :www.tunisnews.net     Le collectif LamEchaml: Communiqué depresse AP: Tunisie:

En savoir plus +

Langue / لغة

Sélectionnez la langue dans laquelle vous souhaitez lire les articles du site.

حدد اللغة التي تريد قراءة المنشورات بها على موقع الويب.