15 janvier 2009

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TUNISNEWS

8 Úme année, N° 3159 du 15.01.2009

 archives : www.tunisnews.net  

 

ALTT: CommuniquĂ© Appel Ă  une manifestation de soutien Ă  Gaza Xinhua: La Tunisie refuse les “surenchĂšres politiques” concernant sa non participation au sommet arabe de Doha Les verts et la sociĂ©tĂ© civile dans le monde soutiennent la population de Gaza AFP: Gaza: dĂ©pĂŽt du dossier pour “crimes de guerre” devant la CPI repoussĂ© (avocat) AFP: La CPI ne se juge pas compĂ©tente pour la bande de Gaza AFP: L’Unicef juge “inacceptable” la mort de 300 enfants dans la bande de Gaza ATS: La mort de plus de 300 enfants inacceptable, affirme l’UNICEF Yahyaoui Mokhtar: La Momie Thierry Meyssan: L’opĂ©ration « Plomb durci » – La guerre israĂ©lienne est financĂ©e par l’Arabie saoudite Hend Harouni: Suggestion to Guinness Book Hatem Krichen: La Tunisie en marche … Xinhua: Le dĂ©ficit commercial de la Tunisie s’Ă©lĂšve Ă  4.92 milliards de dollars en 2008 AFP: Tunisie : l’industrie enregistre un ralentissement depuis novembre AFP: L’entraĂźnement dans un “camp terroriste” bientĂŽt puni en  Allemagne


Liste actualisĂ©e des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invitĂ©s Ă  envoyer leur: Nom, Pays de rĂ©sidence et AnnĂ©e de sortie de la Tunisie sur le mĂ©l de l’initiative : manfiyoun@gmail.com
 

 

   ASSOCIATION DE LUTTE CONTRE LA TORTURE EN TUNISIE  *********************** Ű§Ù„ŰŹÙ€Ù…Ù€ŰčÙ€ÙŠÙ€Ű© Ű§Ù„Ù€ŰȘÙ€ÙˆÙ†Ù€ŰłÙ€ÙŠÙ€Ű© Ù„Ù€Ù…Ù€Ù‚Ù€Ű§ÙˆÙ…Ű© Ű§Ù„Ù€Ù€ŰȘــŰčÙ€Ű°ÙŠÙ€Űš   CommuniquĂ©

Abdessalem Helali, dĂ©tenu Ă  la prison civile de Gafsa depuis le 13 juin 2008, s’est plaint lors de la visite de ses avocats de douleurs intenses au niveau de la tĂȘte et de l’oreille droite ainsi que d’hĂ©morragies anales rĂ©pĂ©tĂ©es. Ces sĂ©quelles sont dues aux tortures et mauvais traitement qu’il a subi durant les 9 jours de « garde Ă  vue » au commissariat de police de Gafsa et notamment Ă  l’introduction d’un bĂąton dans son anus, Ă  la position de « poulet rĂŽti », aux coups de bĂąton sur la tĂȘte et aux gifles et coups de poing sur l’oreille droite. TrĂšs affectĂ©, Abdessalem Helali a dĂ©clarĂ© Ă  ses avocats, Mr Mondher Charni et Mr Charfeddine Kellil, que malgrĂ© la dĂ©tĂ©rioration de son Ă©tat de santĂ©, l’administration pĂ©nitentiairene ne lui a jamais fourni les soins nĂ©cessaires. Rappelons que Abdessalem Helali a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  l’issue d’une parodie de justice Ă  6 ans et un mois de prison ferme dans l’affaire du bassin minier de Gafsa. L’Association de lutte contre la torture en Tunisie : 1-      Rappelle que malgrĂ© que la loi tunisienne criminalise la torture et que la Tunisie a ratifiĂ© la convention internationale contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dĂ©gradants depuis 1988, cette pratique reste courante dans les locaux de la police et les lieux de dĂ©tention. 2-      Exige qu’Abdessalem Helali soit soignĂ© immĂ©diatement. 3-      Exige qu’une enquĂȘte judiciaire soit ordonnĂ©e afin que les responsables des tortures et mauvais traitements subis par la victime soient traduits en justice.   Fait Ă  Tunis le 14 janvier 2009 Pour l’association La prĂ©sidente Radhia Nasraoui   **************************************************************** Pour contactez l’ALTT :  (+216) : 97524669/ 98351584/ 21029582/ 98339960 

 


Appel Ă  une manifestation de soutien Ă  Gaza
 
Tunis, le 15 janvier 2009  La Ligue Tunisienne de DĂ©fense des Droits de l’Homme (LTDH), l’Association Tunisienne des Femmes DĂ©mocrates (ATFD), l’Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le DĂ©veloppement (AFTURD) et le Syndicat National des journalistes Tunisiens (SNJT) organisent une manifestation nationale de soutien au peuple palestinien et de dĂ©nonciation de l’agression israĂ©lienne contre Gaza et ce le samedi 17 janvier 2009 Ă  partir de 15h. Le dĂ©part se fera du siĂšge du SNJT 14, Avenue des Etats-Unis (Tunis BelvĂ©dĂšre), en passant par l’Avenue Mohamed V, l’Avenue HĂ©di Chaker puis l’Avenue des Etats Unis lieu de dispersion de la manifestation. Les organisations appellent l’ensemble des composantes de la sociĂ©tĂ© civile et de toutes les tunisiennes et tunisiens Ă  participer Ă  cette manifestation qui a eu l’aval des autoritĂ©s officielles compĂ©tentes.    Ligue Tunisienne de DĂ©fense des Droits de l’Homme (LTDH) Association Tunisienne des Femmes dĂ©mocrates (ATFD), Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le DĂ©veloppement (AFTURD) Syndicat National des journalistes Tunisiens (SNJT)
 

Les verts et la société civile dans le monde soutiennent la population de Gaza

Au 19Ăšme jour de l’agression israĂ©lienne contre le peuple palestinien Ă  Gaza, le bilan des victimes est terrifiant !!Il s’élĂšve Ă  plus de 5500 victimes – plus de 1000 morts et plus de 4500 blessĂ©s – La plupart des victimes sont des enfants, des femmes et des vieux !!Les bombes, fournies gratuitement par les Etats-Unis et payĂ©es par le contribuable amĂ©ricain, lĂąchĂ©es par l’aviation israĂ©lienne sont du type « expĂ©rimental » et interdites par la convention de GenĂšve (bombes phosphoriques et fragmentaires, bombes Ă  gaz toxique et brĂ»lant). Des familles entiĂšres sont dĂ©cimĂ©es. Sigrid Kaag, reprĂ©sentant de l’UNICEF  Ă  Gaza a dĂ©clarĂ© le 6 Janvier 2009 dans son rapport sur Gaza que « Gaza est devenu un espace oĂč on assassine les enfants » !! L’école de l’UNRWA EL FAKHOURI a Ă©tĂ© bombardĂ©e le jour mĂȘme. 40 enfants et leurs parents ont Ă©tĂ© tous tuĂ©s. La maison de Nizar Rayan a Ă©tĂ© entiĂšrement dĂ©truite. Toute la famille du militant de HAMAS et lui-mĂȘme sont tuĂ©s, 15 victimes dont 10 enfants. La mosquĂ©e « Ibrahim Makadme » du camp de rĂ©fugiĂ© Beit Lahiya a Ă©tĂ© bombardĂ©e en plein jour pendant la priĂšre d’EL ASR, 15 morts et des dizaines de blessĂ©s. Christopher Guiness, responsable de l’UNRWA dĂ©clarĂ© le 5/01/2009 que la population est affamĂ©e par le blocus et les nouveaux bombardements. Elle vit depuis le 2/01/2009 sous les bombes et dans les dĂ©combres, sans eau, Ă©lectricitĂ© (60% vient d’IsraĂ«l), sans nourriture et mĂ©dicaments. Depuis le blocus 2007, les eaux usĂ©es sont rejetĂ©es dans la mer. Face Ă  cette situation rĂ©voltante les Verts et la sociĂ©tĂ© civile dans le monde ont exprimĂ© leur colĂšre et leur rage. Des manifestations immenses ont regroupĂ© des dizaines de milliers de citoyens dans les grandes capitales europĂ©ennes. A Paris, Londres, Bruxelles 
 les Verts sont au premier rang, comme l’ont soulignĂ©s les agences de presse internationale. Le 27/12/2008, le parti Vert amĂ©ricain a appelĂ© dans une dĂ©claration Ă  mettre fin Ă  l’aide militaire des Etats-Unis Ă  destination d’IsraĂ«l. Le 30/12/2008, le parti vert amĂ©ricain « condamne l’attaque armĂ©e de grande envergure 
 et fait appel aux Etats-Unis d’exercer leur contrĂŽle sur IsraĂ«l et demande un cessez-le-feu immĂ©diat. » Cynthia McKinney, la candidate prĂ©sidentielle du Parti Vert en 2008, vient d’adhĂ©rer au Groupe Gaza Libre (http://www.freegaza.org) Ă  bord du vaisseau SS Dignity, qui a quittĂ© Chypre dans le but de livrer trois tonnes de mĂ©dicaments et d’aide humanitaire Ă  Gaza, au mĂ©pris d’un blocus israĂ©lien. Mme McKinney Ă©tait en sĂ©curitĂ© aprĂšs l’avĂšnement de l’incident oĂč des canonniers israĂ©liens avait tentĂ© d’intercepter le vaisseau Dignity et aprĂšs qu’un canonnier avait percute illĂ©galement le vaisseau qui se trouvait dans des eaux internationales, Ă  90 miles de la cĂŽte de Gaza. Le vaisseau s’est alors dirigĂ© au Liban. Le Dimanche 11 Janvier 2009, une dĂ©lĂ©gation de 9 dĂ©putĂ©s europĂ©ens dont 2 dĂ©putĂ©s verts (HĂ©lĂšne Flautre et David Hammerstein) ont forcĂ© le blocus par le passage de Rafah. Ils ont visitĂ© les abris des rĂ©fugiĂ©s et ont constatĂ© l’état de dĂ©tresse gĂ©nĂ©rale de la population de Gaza et plus de 130.000 rĂ©fugiĂ©s se sont dĂ©placĂ©s Ă  cause des bombardements et ont perdu leurs logements. Notre ami Daniel Cohn-Bendit, prĂ©sident du groupe des Verts au parlement europĂ©en a dĂ©noncĂ© dans une dĂ©claration Ă  Bruxelles les hĂ©sitations de l’Union europĂ©enne Ă  condamner l’agression et a exigĂ© le Cessez-le-feu. Le 14/01/2009, les Verts dĂ©posent une motion de soutien au peuple palestinien pour la paix dans la rĂ©gion et demande Ă  la commission europĂ©enne de geler leur relation avec l’Etat d’IsraĂ«l (aprĂšs avoir Ă©levĂ© cette relation au niveau  de partenaire privilĂ©giĂ©).
Le 13/01/2009, le parti vert du Congo a tĂ©lĂ©phonĂ© au parti « Tunisie Verte » pour soutenir notre motion de soutien sur Gaza. Plusieurs personnalitĂ©s des verts nous ont adressĂ© leur soutien Ă  notre motion de soutien sur Gaza. Tunis le 15 Janvier 2009 Abdelkader Zitouni Coordinateur National du parti « Tunisie Verte » Membre du Parti Vert EuropĂ©en, Membre de la fĂ©dĂ©ration des verts africains, Membre de “Global Greens”. E- mail : tunisie.verte@gmail.com Tel : 00.216.98.510.596 Fax : 00.216.71.750.907

LE COLLECTIF NATIONAL POUR UNE PAIX JUSTE ENTRE PALESTINIENS ET  ISRAÉLIENS   

VOUS INVITE A UNE RÉUNION PUBLIQUE SUR LA SITUATION A GAZA

AVEC RAJI SOURANI : Directeur du  Palestinian Center for  Human  Rights  de  Gaza (PCHR) Vice-prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) Membre de la commission exĂ©cutive de la Commission Internationale des Juristes (ICJ) Ă  GenĂšve. L’EXPOSE SERA SUIVI D’ UN DÉBAT AVEC LES PRÉSENTS ET LES ACTEURS ASSOCIATIFS ET POLITIQUES MEMBRES DU COLLECTIF. LE JEUDI 15 JANVIER 2009 A 19 HEURES BOURSE DE TRAVAIL RUE DU CHÂTEAU D’EAU SALLE CROIZAT


Manifestation des avocats tunisiens contre l’offensive israĂ©lienne Ă  Gaza

AP Jeudi 15 janvier, 16h35 PrĂšs de 2.000 avocats tunisiens ont manifestĂ© jeudi contre l’offensive israĂ©lienne dans la Bande de Gaza, brĂ»lant des drapeaux israĂ©liens et scandant des slogans Ă  la “gloire de la rĂ©sistance” palestinienne. Hommes et femmes du barreau portant leur robe noire ont dĂ©filĂ© pendant une heure et sur deux km depuis le palais de Justice de Tunis, sous une forte escorte policiĂšre, sans incident et de maniĂšre “civilisĂ©e”, selon les termes du bĂątonnier BĂ©chir Essid. En tĂȘte du cortĂšge, un groupe portait un cercueil reprĂ©sentant la Ligue arabe sur lequel Ă©tait inscrit “ligue des traĂźtres arabes”, les manifestants brandissant Ă©galement des photos montrant de corps d’enfants dĂ©chiquetĂ©s par les bombes d’immeubles en ruines Ă  Gaza. Les avocats ont stigmatisĂ© l’attitude “complice” des rĂ©gimes arabes et dĂ©noncĂ© “les crimes sionistes contre la population civile”. “Gaza, Gaza, symbole de la dignitĂ©”, “Moubarak courtier, tu as vendu Gaza pour des dollars”, scandaient les manifestants qui portaient Ă©galement une photo montrant le prĂ©sident Ă©gyptien en conversation avec la ministre israĂ©lienne des affaires Ă©trangĂšres, Tzipi Livni. Le bĂątonnier Essid a clĂŽturĂ© la marche en appelant Ă  la fermeture des bases amĂ©ricaines implantĂ©es dans des pays arabes. Auparavant, une vente aux enchĂšres de produits de l’artisanat palestinien avait Ă©tĂ© organisĂ©e Ă  la maison du barreau Ă  Tunis dont les recettes iront Ă  la population de Gaza. AP


La Tunisie refuse les “surenchĂšres politiques” concernant sa non participation au sommet arabe de Doha

2009-01-15 08:11:25        TUNIS, 14 janvier (Xinhua) — La Tunisie a refusĂ© les surenchĂšres politiques concernant sa non participation au sommet arabe extraordinaire de Doha, prĂ©vu vendredi, tout rĂ©affirmĂ© son “soutien absolu Ă  la cause palestinienne”.       Dans une dĂ©claration rapportĂ© mercredi soir par l’agence Tunis Afrique Presse (TAP), une source tunisienne autorisĂ©e a indiquĂ©, que parmi les constantes de la politique de la Tunisie figure notamment le soutien absolu Ă  la cause palestinienne, loin de toutes formes de calculs ou de surenchĂšres politiques.       La mĂȘme source indique que la Tunisie, qui n’accepte aucune surenchĂšre au sujet de cette question, a exprimĂ© sa disposition Ă  contribuer Ă  toute action arabe commune propre Ă  mettre fin aux souffrances du peuple palestinien et Ă  arrĂȘter l’agression israĂ©lienne contre la bande de Gaza.       La source prĂ©cise que la question ne porte pas sur le principe de la participation ou la non participation Ă  ce sommet mais se rapporte plutĂŽt Ă  la date du sommet extraordinaire du Doha qui coĂŻncide avec la rĂ©union, le mĂȘme jour Ă  Koweit, du conseil des ministres arabes des Affaires Ă©trangĂšres, destinĂ©e Ă  Ă©valuer la situation et Ă  formuler des propositions devant ĂȘtre soumises aux dirigeants arabes lors du sommet de Koweit, prĂ©vu lundi 19 janvier.       Partant de ce principe, ajoute la mĂȘme source, la Tunisie considĂšre que le sommet Ă©conomique qui se tiendra Ă  Koweit constitue, pour des considĂ©rations concrĂštes Ă©videntes, le cadre le mieux adaptĂ© et le plus opportun pour tenir une rĂ©union arabe au sommet afin de parvenir Ă  une position ferme et efficace qui contribue Ă  arrĂȘter l’effusion du sang palestinien et qui soit Ă  la mesure de la responsabilitĂ© arabe Ă  l’Ă©gard du peuple palestinien.       La Tunisie, ajoute la mĂȘme source, estime que la tenue d’un sommet arabe extraordinaire doit aller au-delĂ  de la publication de simples rĂ©solutions de dĂ©nonciation et de condamnation, pour  adopter une position ferme contribuant Ă  mettre fin Ă  l’effusion de sang palestinien.       Mardi, le ministĂšre tunisien des Affaires Ă©trangĂšres avait  annoncĂ© que la Tunisie n’envisage pas de participer au sommet  extraordinaire arabe sur Gaza, prĂ©vu vendredi prochain Ă  Doha. Une source autorisĂ©e au ministĂšre avait estimĂ© qu’une telle rencontre  des dirigeants arabes doit faire l’objet d’une “prĂ©paration minutieuse”.       “Toute action arabe doit ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e par une prĂ©paration minutieuse qui garantisse l’adoption d’une position ferme qui soit efficiente pour contribuer Ă  l’arrĂȘt de l’effusion du sang  palestinien, et qui soit conforme Ă  la responsabilitĂ© qui incombe aux Etats arabes Ă  l’Ă©gard du peuple palestinien frĂšre”, ajoutait la mĂȘme source.


Gaza: dĂ©pĂŽt du dossier pour “crimes de guerre” devant la CPI repoussĂ© (avocat)

 
AFP, le 14 janvier 2009 Ă  19h20 PARIS, 14 jan 2009 (AFP) – Les associations qui voulaient transmettre mercredi Ă  la Cour pĂ©nale internationale (CPI) un dossier sur des “crimes de guerre” au cours de l’opĂ©ration israĂ©lienne Ă  Gaza ont reportĂ© leur action Ă  la semaine prochaine, a-t-on appris auprĂšs de l’avocat chargĂ© de sa rĂ©daction. “Le dĂ©pĂŽt du dossier (auprĂšs du procureur de la CPI, ndlr) se fera plutĂŽt en dĂ©but de semaine prochaine, sans doute lundi”, a dĂ©clarĂ© Ă  l’AFP Me Gilles Devers, qui dĂ©nombre maintenant “environ 130 associations mandantes, françaises, moyen-orientales, africaines”, contre 90 recensĂ©es lundi. L’avocat explique ce dĂ©lai par le fait qu'”il faut rĂ©unir toutes les informations qui nous parviennent de partout dans le monde” et qu’un contact “a Ă©tĂ© Ă©tabli avec l’AutoritĂ© palestinienne, qui est trĂšs intĂ©ressĂ©e par notre dĂ©marche”. Une rĂ©union d’avocats internationaux est prĂ©vue samedi Ă  GenĂšve pour finaliser le dossier qui sera communiquĂ© au procureur de la CPI, a-t-il ajoutĂ©. La CPI est compĂ©tente pour les crimes de guerre, crimes contre l’humanitĂ© et gĂ©nocide commis depuis 2002. Elle peut inculper un individu si les crimes ont Ă©tĂ© commis sur le territoire d’un Etat partie ou s’il est ressortissant d’un Etat partie. IsraĂ«l n’est pas un Etat partie de la CPI. “Dans l’Ă©tat actuel des choses, la CPI n’a pas compĂ©tence Ă  Gaza”, a indiquĂ© Ă  l’AFP Nicola Fletcher, une porte-parole du procureur de la CPI. Mais le procureur peut se pencher sur la situation si “le Conseil de sĂ©curitĂ© (lui) renvoie la situation” ou si IsraĂ«l “accepte temporairement la compĂ©tence de la Cour”, selon Mme Fletcher. Ces derniĂšres hypothĂšses sont jugĂ©es peu probables par les associations, mais pour Me Devers “la dimension immĂ©diate est de dire qu’avec des crimes de guerre sous les yeux, une cour pĂ©nale internationale qui est compĂ©tente pour les crimes de guerre doit pouvoir faire quelque chose”. “Cela fait beaucoup d’obstacles mais quand la Cour n’existait pas, rien n’Ă©tait possible : nous verrons bien ce que le procureur nous dira”, a conclu l’avocat. AFP  

La CPI ne se juge pas compétente pour la bande de Gaza

 

 
AFP, le 14 janvier 2009 Ă  20h41 LA HAYE, 14 janvier (Reuters) – Le procureur de la Cour pĂ©nale internationale (CPI) s’est dit incompĂ©tent mercredi pour enquĂȘter sur d’Ă©ventuels crimes de guerre commis dans l’offensive que les forces israĂ©liennes mĂšnent depuis prĂšs de trois semaines dans la bande de Gaza. En rĂ©ponse Ă  la demande d’enquĂȘte formulĂ©e par un mouvement palestinien de dĂ©fense des droits de l’homme, les services du procureur expliquent que les compĂ©tences de la CPI se limitent aux crimes de guerre, crimes contre l’humanitĂ© et gĂ©nocides commis sur le territoire d’Etats membres ou par leurs ressortissants. “A Gaza, pour le moment, la CPI n’a pas ces compĂ©tences”, indique le procureur dans un communiquĂ©. (Aaron Gray-Block, version française Jean-Philippe Lefief)  

L’Unicef juge “inacceptable” la mort de 300 enfants dans la bande de Gaza

 

 
AFP, le 14 janvier 2009 Ă  17h06 JOHANNESBURG, 14 jan 2009 (AFP) – Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a qualifiĂ© mercredi d'”inacceptable” la mort de plus de 300 enfants dans l’offensive israĂ©lienne sur la bande de Gaza, regrettant qu’ils “paient le prix d’un conflit qui n’est pas le leur”. “Chaque jour, davantage d’enfants sont frappĂ©s, leur petit corps blessĂ© et leur jeune vie brisĂ©e. C’est tragique. C’est inacceptable”, a estimĂ© la directrice gĂ©nĂ©rale de l’Unicef, Ann M. Veneman, dans un communiquĂ©. “Les enfants reprĂ©sentent la majoritĂ© de la population de Gaza. Ils paient le prix d’un conflit qui n’est pas le leur”, a-t-elle poursuivi, en dĂ©plorant qu’ils soient “coincĂ©s” dans ce petit territoire. “La crise Ă  Gaza est spĂ©cifique, parce que les enfants et leur famille n’ont aucun endroit oĂč s’Ă©chapper ou se rĂ©fugier”, a soulignĂ© Mme Veneman qui se trouve Ă  Johannesburg Ă  la veille du lancement d’un rapport sur la santĂ© maternelle et infantile. “Qu’est-ce-qui peut se passer dans l’esprit d’un enfant prisonnier d’une telle violence ?”, s’est-elle interrogĂ©e. Plus de 1.000 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es, dont 315 enfants et 100 femmes, depuis le lancement de l’offensive israĂ©lienne le 27 dĂ©cembre sur Gaza, selon les services d’urgence du territoire palestinien. Pour la responsable de l’Unicef, le bilan des enfants tuĂ©s ne peut que s’alourdir “puisque les combats ont atteint le coeur des zones urbaines trĂšs peuplĂ©es”. “Leur protection doit donc devenir une prioritĂ© absolue”, a-t-elle ajoutĂ©, en appelant Ă  sĂ©curiser l’accĂšs des humanitaires, “surtout aux populations les plus vulnĂ©rables”, et Ă  protĂ©ger les Ă©coles et les centres mĂ©dicaux. L’Unicef et ses partenaires ont dĂ©bloquĂ© de nouvelles ressources afin d’apporter une aide d’urgence aux enfants et Ă  leur famille, a prĂ©cisĂ© Mme Veneman. Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’ONU, Ban Ki-Moon, est pour sa part en tournĂ©e au Proche-Orient pour tenter d’obtenir un cessez-le-feu. AFP  

La mort de plus de 300 enfants inacceptable, affirme l’UNICEF

 
ATS, le 14 janvier 2009 Ă  16h17 Proche-Orient – Gaza GenĂšve (ats) La mort de plus de 300 enfants Ă  Gaza est tragique et inacceptable, a dĂ©clarĂ© mercredi la directrice exĂ©cutive de l’UNICEF Ann Veneman. Depuis le 27 dĂ©cembre, plus de 1500 autres ont Ă©tĂ© blessĂ©s, et leur vie brisĂ©e, a dĂ©plorĂ© la responsable. “Chaque jour, davantage d’enfants sont touchĂ©s, leurs petits corps blessĂ©s, leur jeune existence fracassĂ©e”, a dĂ©clarĂ© la directrice de l’UNICEF, citĂ©e dans un communiquĂ©. “Personne ne peut en ĂȘtre le tĂ©moin sans ĂȘtre bouleversĂ©. Aucun parent ne peut regarder cela et ne pas voir son propre enfant”, a-t-elle ajoutĂ©. “C’est tragique. C’est inacceptable”, a affirmĂ© Ann Veneman. PiĂ©gĂ©s par les combats Elle souligne qu’une des particularitĂ©s du conflit est que les familles ne peuvent pas fuir les combats. “Que se passe-t-il dans l’esprit d’un enfant qui est emprisonnĂ© dans une telle violence qui ne connaĂźt pas de rĂ©pit?”, s’interroge-t-elle. La directrice de l’UNICEF relĂšve que les enfants forment la majoritĂ© de la population de Gaza. “Ils supportent la part la plus lourde d’un conflit qui n’est pas le leur”, poursuit-elle, en soulignant le droit fondamental de tout enfant Ă  ĂȘtre prĂ©servĂ© de toute violence physique et mentale. Elle avertit en outre que les armes meurtriĂšres utilisĂ©es auront un impact d’autant plus grand sur les enfants que les combats se sont Ă©tendus Ă  une zone densĂ©ment peuplĂ©e. “Une prioritĂ© absolue doit ĂȘtre donnĂ©e Ă  leur protection”, a-t-elle plaidĂ©. Au-delĂ  des morts et des blessĂ©s, les blessures psychologiques seront trĂšs profondes, a conclu Ann Veneman.
 

La Momie
 
Quel serait la premiĂšre prĂ©occupation du premier ministre IsraĂ©lien Ehoud Olmert en se rĂ©veillant ce matin ? Ce n’est pas une devinette mais juste une tentative de rĂ©flexion sur ce qui est en train de se passer en dehors de toute passion. On doit supposer Ă  premiĂšre impression que par Ă©vidence c’est l’état des opĂ©rations menĂ©es par son armĂ© Ă  Gaza qui doit arriver au premier plan de ses prĂ©occupations. Non, je ne le pense pas sincĂšrement. Ce n’est pas que je doute qu’il se serait prĂ©occupĂ© avant du bilan d’horreur que sa guerre Ă  atteint en ce 20Ăšme jours avec plus de mille palestiniens tuĂ©s et presque 5000 blessĂ©s pour ne parler que de l’aspect humain. Je ne pense pas non plus qu’il doit ĂȘtre d’une naĂŻvetĂ© au point de redouter ou s’attendre Ă  un renversement de situation  cette nuit pour ou contre son armĂ©. Il sait trĂšs bien maintenant que son armĂ© ne risque rien de plus de ce qu’elle Ă  vu jusqu’Ă  prĂ©sent, ou qu’elle ne peu plus apporter autre chose de plus que des liste de morts et de destruction pour alourdir le bilan. Je suis par contre certain que sa premiĂšre prĂ©occupation est de s’enquĂ©rir de la santĂ© de son voisin, le prĂ©sident Hosni Moubarak dont l’avenir d’IsraĂ«l et non seulement les fruits de cette guerre dĂ©pend en quelque sorte de lui. Absurde, certes mais vrais cet Ă©trange retournement de situation dont seule l’histoire Ă  le secret. Nous avons vus au cours de ces folles journĂ©es le profil bas tenu par les alliĂ©s classiques, les plus puissants et les plus acquis d’IsraĂ«l dans toutes ses guerres. Ni gorges Bush, ni sa secrĂ©taire au dĂ©partement d’Etat, mĂȘme pas Obama, Sarkozy et son Kouchner pourtant irrĂ©sistibles aux camĂ©rax entre autres dirigeants hyper actifs dans ce genre de situations n’ont cherchĂ© Ă  se dĂ©partir de cette posture d’effacement dont ils se sont contraints ces dernier jours. Ce n’est pas que leur soutient Ă  la lĂ©gitime guerre de l’armĂ©e de la dĂ©fense israĂ©lienne a faibli ou a Ă©tĂ© Ă©branlĂ©, mais tout simplement parce qu’ils ne peuvent plus rien lui apporter. Tous autant que le conseil de sĂ©curitĂ© par une rĂ©solution de courtoisie se sont remis Ă  Hosni la Momie et “son” plan. Ils se seraient enchantĂ©s d’accorder Ă  leur alliĂ© le temps de tuer un autre millier de palestiniens ou mĂȘme cent si ça pouvait arranger l’affaire mais ils savent comme tout le monde le sait dĂ©jĂ  que le seul systĂšme que cette “guerre” risque de faire tomber n’est pas celui du « Hamas » mais ce bouclier de roitelets et de despotes prĂ©sidents Ă  vie et marionnettes maintenu au pouvoir par infusion et qui ont constituĂ©s pendant les quarante derniĂšres annĂ©es les vĂ©ritables protecteurs d’IsraĂ«l et sa garantie de paix malgrĂ© ses folles caprices gĂ©nocidaires d’enfant gĂątĂ©. Dans cette tragicomĂ©die que nous vivons ces derniers temps l’homme le plus puissant dans le monde aujourd’hui et le seul capable de trouver une solution Ă  la crise internationale qui se cache derriĂšre la tragĂ©die n’est autre que Hosni Moubarak, le vieux Faron Ă©gyptien, momie sans sarcophage que tous les puissants du monde ne tarissent plus de reconnaissance et de louange Ă  sa sagesse et son prodigieux plan. Imaginons seulement une Egypte sans Moubarak ou un monde sans lui dans la situation que nous vivons. Yahyaoui Mokhtar – Tunis le 15 Janvier 2008 (Source : « Tunisia Watch », le blog de Mokhtar yahyaoui, le 15 janvier 2009)
 
 

 

L’opĂ©ration « Plomb durci »

La guerre israĂ©lienne est financĂ©e par l’Arabie saoudite

par Thierry Meyssan* L’attaque israĂ©lienne contre Gaza, est une option prĂ©parĂ©e de longue date. La dĂ©cision de l’activer a Ă©tĂ© prise en rĂ©ponse aux nominations de l’administration Obama. Les changements stratĂ©giques Ă  Washington sont dĂ©favorables aux visĂ©es expansionnistes de Tel-Aviv. IsraĂ«l a donc cherchĂ© Ă  forcer la main de la nouvelle prĂ©sidence Ă©tats-unienne en la plaçant devant le fait accompli. Mais pour organiser son opĂ©ration militaire, IsraĂ«l a dĂ» s’appuyer sur de nouveaux partenaires militaires, l’Arabie saoudite et l’Égype, qui constituent dĂ©sormais un paradoxal axe sioniste musulman. Riyad finance les opĂ©rations, rĂ©vĂšle Thierry Meyssan, tandis que Le Caire organise des paramilitaires.  

Depuis le samedi 27 dĂ©cembre 2008, Ă  11h30 (heure locale), les forces armĂ©es israĂ©liennes ont lancĂ© une offensive contre la bande de Gaza, d’abord aĂ©rienne, puis aussi terrestre Ă  partir du 3 janvier 2009, 18h30 (heure locale).

Les autoritĂ©s israĂ©liennes dĂ©clarent viser exclusivement des sites du Hamas et prendre le maximum de prĂ©cautions pour Ă©pargner les vies des civils. Dans la pratique, viser « des sites du Hamas » signifie dĂ©truire non pas seulement les sites de ce parti politique, mais aussi les logements de ses cadres et, surtout, tous les bĂątiments officiels. En d’autres termes, l’opĂ©ration actuelle vise Ă  anĂ©antir toute forme d’administration dans la bande de Gaza. Le gĂ©nĂ©ral Dan Harel, chef d’état-major adjoint, a prĂ©cisé : « Cette opĂ©ration est diffĂ©rente des prĂ©cĂ©dentes. Nous avons mis la barre trĂšs haut et nous allons dans cette direction. Nous ne frappons pas uniquement les terroristes et les lance-roquettes, mais aussi l’ensemble du gouvernement du Hamas. Nous visons des Ă©difices officiels, les forces de sĂ©curitĂ©, et nous faisons porter la responsabilitĂ© de tout ce qui se passe sur le Hamas et ne faisons aucune distinction entre ses diffĂ©rentes ramifications. » Par ailleurs, « faire son possible pour Ă©pargner les vies des civils » ressort de la pure rhĂ©torique et n’a aucune concrĂ©tisation possible : avec environ 3 900 habitants au kilomĂštre carré [1], la bande de Gaza est un des territoires Ă  plus forte densitĂ© de population au monde. Il est matĂ©riellement impossible d’atteindre les cibles choisies sans dĂ©truire en mĂȘme temps les habitations voisines.

Les autoritĂ©s israĂ©liennes affirment agir en lĂ©gitime dĂ©fense. Selon elles, des tirs de roquette ont repris contre l’État juif depuis la rupture unilatĂ©rale du cessez-le-feu par le Hamas, le 19 dĂ©cembre 2008. Or, le Hamas n’a pas rompu de trĂȘve. Une trĂȘve de six mois avait Ă©tĂ© conclue entre IsraĂ«l et le Hamas par l’intermĂ©diaire de l’Égypte. IsraĂ«l s’était engagĂ© Ă  interrompre le blocus de la bande de Gaza ; l’Égypte s’était engagĂ©e Ă  rouvrir le point de passage de Rafah ; et le Hamas s’était engagĂ© Ă  stopper les tirs de roquette contre IsraĂ«l. Cependant, IsraĂ«l et l’Égypte ne remplirent jamais leurs engagements. Le Hamas interrompit les tirs de roquettes durant des mois. Il les reprit en novembre Ă  la suite d’une incursion israĂ©lienne meurtriĂšre. Tirant le bilan de la duplicitĂ© de ses interlocuteurs, le Hamas a jugĂ© inutile de renouveler un accord Ă  sens unique. Des tirs de roquette ont lieu depuis 2001 contre IsraĂ«l. PrĂ©s de 2 500 tirs ont Ă©tĂ© recensĂ©s en 7 ans. Ils ont tuĂ© au total 14 IsraĂ©liens jusqu’au lancement de l’offensive. Ils n’ont fait aucune victime entre la fin de la trĂȘve et la derniĂšre attaque israĂ©lienne. Or, la notion de lĂ©gitime dĂ©fense suppose une proportionnalitĂ© des moyens, ce qui n’est Ă©videmment pas le cas. Tsahal a activĂ© une soixantaine de bombardiers et au moins 20 000 hommes surĂ©quipĂ©s face Ă  des rĂ©sistants armĂ©s de roquettes rudimentaires et d’adolescents munis de pierres.

Il est impossible d’estimer actuellement les dĂ©gĂąts matĂ©riels et humains. Au dixiĂšme jour de bombardements, les hĂŽpitaux et services d’urgence ont dĂ©nombrĂ© 530 morts. Ce chiffre ne tient pas compte des victimes dĂ©cĂ©dĂ©es avant l’arrivĂ©e des secours, dont les corps sont directement rĂ©cupĂ©rĂ©s par les familles sans transiter par les services de santĂ©. Les blessĂ©s se comptent par milliers. Faute de mĂ©dicaments, ils ne pourront pas recevoir les soins nĂ©cessaires et seront pour la plupart handicapĂ©s Ă  vie. Les destructions matĂ©rielles, quand Ă  elles, sont considĂ©rables.

L’opĂ©ration a Ă©tĂ© lancĂ©e au cours de la fĂȘte d’Hanoukka, un jour de shabbat. Elle a Ă©tĂ© dĂ©nommĂ©e « Plomb durci » par rĂ©fĂ©rence Ă  une chanson d’HaĂŻm Nahman Bialik que l’on entonne durant les huits jours d’Hanoukka. De la sorte, IsraĂ«l, qui s’affirme comme « l’État juif », Ă©lĂšve cette opĂ©ration au rang de cause nationale et religieuse. Hanoukka commĂ©more le miracle de l’huile : pour rendre grĂące Ă  Dieu, les juifs qui avaient repoussĂ© les Grecs, allumĂšrent une lampe Ă  huile dans le temple sans prendre le temps de se purifier ; mais alors que la lampe ne contenait de l’huile que pour une journĂ©e, elle brĂ»la durant huit jours. En liant l’opĂ©ration militaire actuelle au miracle de l’huile, les autoritĂ©s israĂ©liennes indiquent Ă  leur population qu’il n’est pas impur de tuer des Palestinens.

La guerre israĂ©lienne a suscitĂ© des protestations dans le monde entier. Les manifestations les plus importantes ont eu lieu en Turquie, oĂč elles ont rassemblĂ© 700 000 personnes. Le National Information Directorate, nouvel organe de propagande rattachĂ© aux services du Premier ministre, a alors appelĂ© les divers leaders israĂ©liens Ă  dĂ©velopper un autre argument. L’opĂ©ration « Plomb durci » serait une bataille dans la « guerre mondiale au terrorisme » dĂ©clarĂ©e par les États-Unis et soutenue par le monde occidental. En effet, le Hamas est considĂ©rĂ© comme une organisation terroriste par les États-Unis, mĂȘme s’il ne l’est pas formellement par l’Union europĂ©enne. Le gouvernement israĂ©lien tente de relancer la thĂ©matique du « choc des civilisations » chĂšre Ă  l’administration Bush, alors que l’administration Obama qui entrera en fonction le 20 janvier a clairement annoncĂ© qu’il l’abandonnerait.

Ce glissement rhĂ©torique laisse entrevoir les motivations rĂ©elles de l’opĂ©ration. Celles-ci sont Ă  la fois Ă  rechercher dans la nature de l’affrontement et dans la particularitĂ© de l’actuelle opĂ©ration. La logique du mouvement sioniste est de s’approprier cette terre en la nettoyant ethniquement ou, Ă  dĂ©faut, d’y imposer un systĂšme d’apartheid. Les Palestiniens sont alors parquĂ©s dans des rĂ©serves, sur le modĂšle des bantoustans sud-africains ; actuellement la Cisjordanie d’une part, la bande de Gaza d’autre part. Tous les 5 Ă  10 ans, une importante opĂ©ration militaire doit ĂȘtre dĂ©ployĂ©e pour casser les vellĂ©itĂ©s de rĂ©sistance de cette population. De ce point de vue, l’opĂ©ration « Plomb durci » n’est qu’un massacre de plus, perpĂ©trĂ© par un État qui jouit d’une immunitĂ© totale depuis soixante ans. Ainsi que l’a rĂ©vĂ©lĂ© Haaretz, le ministre de la DĂ©fense Ehud Barack n’a acceptĂ© la trĂȘve de six mois que pour pousser les combattants du Hamas Ă  sortir de l’ombre. Il a mis a profit cette pĂ©riode pour les cartographier dans le but de les anĂ©antir dĂ©s que l’occasion se prĂ©senterait [2].

Le flou de la nouvelle administration US

Reste que cette opĂ©ration prend place durant la pĂ©riode de transition de la prĂ©sidence Ă©tats-unienne. Depuis septembre 2008, les observateurs avisĂ©s prĂ©voyaient que Barack Obama accĂšderait Ă  la Maison-Blanche grĂące au soutien d’une coalition hĂ©tĂ©roclite comprenant le complexe Ă©colo-financier, le mouvement sioniste, les gĂ©nĂ©raux en rĂ©volte et les partisans de la Commission Baker-Hamilton. Pour ma part, j’avais annoncĂ© ce rĂ©sultat dĂšs le mois de mai.

Or, cette coalition n’a pas de position dĂ©finie sur le Proche-Orient. Les gĂ©nĂ©raux en rĂ©volte et les partisans de la Commission Baker-Hamilton considĂšrent avec leur maĂźtre Ă  penser, le gĂ©nĂ©ral Brent Scowcroft, que les États-Unis ont surdĂ©ployĂ© leurs armĂ©es et doivent impĂ©rativement limiter leurs objectifs et reconstituer leurs forces. Ils se sont opposĂ©s Ă  une guerre contre l’Iran et ont au contraire affirmĂ© la nĂ©cessitĂ© d’obtenir l’aide de TĂ©hĂ©ran pour Ă©viter la dĂ©bĂącle en Irak. Ils dĂ©plorent les tentatives de remodelage du Grand Moyen-Orient (c’est-Ă -dire de modification des frontiĂšres) et appellent Ă  une pĂ©riode de stabilitĂ©. Certains d’entre eux vont mĂȘme jusqu’à prĂ©coniser de faire basculer la Syrie et l’Iran dans le camp atlantique en contraignant IsraĂ«l Ă  restituer le Golan et Ă  rĂ©soudre partiellement la question palestinienne. Ils proposent d’indemniser les États qui naturaliseraient les dĂ©placĂ©s palestiniens et d’investir massivement dans les Territoires pour les rendre Ă©conomiquement viables. Cette perspective signifie la fin du rĂȘve d’expansion sioniste tout autant que la fin de certains rĂ©gimes arabes soutenus jusque-lĂ  Ă  bout de bras par Washington. De leur cĂŽtĂ©, les sionistes Ă©tats-uniens qui ont lancĂ© Barack Obama en politique il y a seulement douze ans, auxquels se sont joints les Clinton, depuis qu’Hillary s’est convertie au sionisme chrĂ©tien et a adhĂ©rĂ© Ă  la Fellowhip Foundation, soutiennent la poursuite du projet d’apartheid. Dans la foulĂ©e de la lettre de George W. Bush Ă  Ariel Sharon et de la confĂ©rence d’Annapolis, ils veulent achever la transformation des Territoires en bantoustans. Un ou deux États palestiniens seraient reconnus par les États-Unis et leurs alliĂ©s, mais ce ou ces États ne seraient pas souverains. Ils seraient privĂ©s d’armĂ©es, leur politique Ă©trangĂšre et leurs finances resteraient sous contrĂŽle israĂ©lien. Si l’on parvenait Ă  y Ă©radiquer la RĂ©sistance, ils se fondraient Ă  terme dans le paysage comme les rĂ©serves indiennes aux États-Unis.

Inquiets pour leur avenir commun, des dĂ©lĂ©gations Ă©gyptienne, israĂ©lienne et saoudienne se sont rĂ©unies en Égypte en septembre et octobre 2008. Selon une source de la RĂ©sistance, Ă  l’issue de ces nĂ©gociations, il a Ă©tĂ© convenu qu’en cas d’évolution dĂ©favorable Ă  Washington, IsraĂ«l lancerait une vaste opĂ©ration militaire Ă  Gaza, financĂ©e par l’Arabie saoudite, tandis que l’Égypte ferait entrer des paramilitaires Ă  Gaza. Si de nombreuses fois par le passĂ© des gouvernements arabes ont laissĂ© le champ libre Ă  IsraĂ«l, c’est la premiĂšre fois qu’ils participent Ă  la planification d’une guerre israĂ©lienne, constituant ainsi un axe sioniste musulman.

InformĂ©s en temps rĂ©el par le chef de cabinet Rahm Emanuel (double national israĂ©lo-US et officier de renseignement militaire israĂ©lien) des rapports de force au sein de l’équipe Obama, la troĂŻka IsraĂ«l-Égypte-Arabie saoudite a appris la rĂ©partition des fonctions. Les postes importants au secrĂ©tariat d’État seront confiĂ©s Ă  des protĂ©gĂ©s de Madeleine Albright et d’Hillary Clinton. Les deux secrĂ©taires d’État adjoints, James Steinberg et Jacob Lew sont des sionistes convaincus. Le premier avait Ă©tĂ© un des rĂ©dacteurs du discours d’Obama Ă  l’AIPAC. Le Conseil national de sĂ©curitĂ© Ă©choit Ă  des atlantistes inquiets que les provocations israĂ©liennes dĂ©bouchent sur une perturbation de l’approvisionnement Ă©nergĂ©tique de l’Occident, le gĂ©nĂ©ral Jones et Tom Donilon. Jones, qui Ă©tait chargĂ© du suivi de la confĂ©rence d’Annapolis, a plusieurs fois exprimĂ© son agacement face Ă  la surenchĂšre israĂ©lienne. Le secrĂ©tariat Ă  la DĂ©fense reste aux mains de Robert Gates, un ex-adjoint de Scowcroft et un membre de la Commission Baker Hamilton. Il s’apprĂȘte Ă  remercier les collaborateurs dont il a hĂ©ritĂ© de Donald Rusmfeld et qu’il n’avait pu virer plus tĂŽt comme il l’a dĂ©jĂ  fait avec deux maniaques anti-Iraniens, le secrĂ©taire Ă  l’Air Force Michael Wynne et son chef d’état-major le gĂ©nĂ©ral T. Michael Moseley. En outre, Gates a rĂ©ussi Ă  imposer son ami LĂ©on Panetta, comme lui membre de la Commission Baker-Hamilton, Ă  la tĂȘte de la CIA. En rĂ©sumĂ©, la troĂŻka peut toujours compter sur l’appui diplomatique des États-Unis, mais plus sur son aide militaire massive.

L’Égypte, l’Arabie saoudite et 10 000 paramilitaires arabes avec IsraĂ«l

C’est lĂ  le point nouveau au Proche-Orient. Pour la premiĂšre fois, une guerre israĂ©lienne n’est pas financĂ©e par les États-Unis, mais par l’Arabie saoudite. Riyad paye pour Ă©craser le principal mouvement politique sunnite qu’il ne contrĂŽle pas, le Hamas. La dynastie des SĂ©oud sait qu’elle doit anĂ©antir toute alternative sunnite au Proche-Orient pour se maintenir au pouvoir. C’est pourquoi elle a fait le choix du sionisme musulman. L’Égypte quand Ă  elle craint une extension via les FrĂšres musulmans de la rĂ©volte sociale. La stratĂ©gie militaire reste cependant Ă©tats-unienne, comme lors de la guerre de 2006 contre le Liban. Les bombardements ne sont pas conçus pour Ă©liminer les combattants, ce qui je l’ai indiquĂ© plus haut n’a pas de sens en milieu urbain, mais de paralyser la sociĂ©tĂ© palestinienne dans son ensemble. C’est l’application de la thĂ©orie des cinq cercles de John A. Warden III.

En dĂ©finive, toujours selon Haaretz, Ehud Olmert, Ehud Barack et Tzipi Livni ont pris la dĂ©cision de la guerre le 18 dĂ©cembre, c’est-Ă -dire la veille de l’expiration de la trĂȘve. Le National Information Directorate a organisĂ© une simulation, le 22 dĂ©cembre, pour mettre au point les mensonges qui serviraient Ă  justifier le massacre. L’opĂ©ration a dĂ©butĂ© le 27 dĂ©cembre de maniĂšre Ă  Ă©viter que la papautĂ© puisse s’en mĂȘler. BenoĂźt XVI a nĂ©anmoins Ă©voquĂ© dans son message de NoĂ«l « un horizon qui semble redevenir sombre pour les IsraĂ©liens et les Palestiniens ».

Revenons-en au théùtre d’opĂ©ration. L’aviation israĂ©lienne a prĂ©parĂ© le terrain Ă  une pĂ©nĂ©tration terrestre, laquelle ouvre la voie Ă  des paramilitaires arabes. Selon nos informations, environ 10 000 hommes sont actuellement massĂ©s prĂ©s de Rafah. EntraĂźnĂ©s en Égypte et en Jordanie, ils sont placĂ©s sous le commandement de l’ex-conseiller national de sĂ©curitĂ© de Mahmoud Abbas, le gĂ©nĂ©ral Mohammed Dahlan (l’homme qui organisa l’empoisonnement de Yasser Arafat pour le compte des IsraĂ©liens, selon des documents rendus publics il y a deux ans). Ils sont appelĂ©s Ă  jouer le rĂŽle qui avait Ă©tĂ© dĂ©volu Ă  la milice d’Elie Hobeika Ă  Beyrouth lorsque les troupes d’Ariel Sharon encerclĂšrent les camps de rĂ©fugiĂ©s de Sabra et Chatila.

Cependant, la troĂŻka sioniste hĂ©site Ă  lancer ses « chiens de guerre » tant que la situation militaire Ă  l’intĂ©rieur de la bande de Gaza reste incertaine. Depuis deux ans, de nombreux rĂ©sistants palestiniens ont Ă©tĂ© formĂ©s aux techniques de guĂ©rilla du Hezbollah. Bien qu’ils soient en thĂ©orie dĂ©pourvus des armes nĂ©cessaires Ă  ce type de combat, on ignore quelles sont leurs capacitĂ©s exactes. Une dĂ©faite au sol serait une catastrophe politique pour IsraĂ«l aprĂšs la dĂ©faite de son armĂ©e de terre au Liban, en 2006, et de ses instructeurs en GĂ©orgie, en 2008. Il est toujous possible de retirer rapidement ses blindĂ©s de Gaza, il n’en sera pas de mĂȘme pour retirer des paramilitaires arabes.

L’Union europĂ©enne a appelĂ© Ă  une trĂȘve humanitaire. IsraĂ«l a rĂ©pondu que cela n’était pas nĂ©cessaire car il n’y avait pas de crise humanitaire nouvelle depuis le dĂ©but des bombardements. Pour preuve de sa bonne foi, le soi-disant « État juif » a laissĂ© pĂ©nĂ©trer quelques centaines de camions d’aide alimentaire et mĂ©dicale
 pour 1 400 000 habitants.

Dans chacune des guerres qu’IsraĂ«l a conduit en violation du droit international, une avant-scĂšne diplomatique a Ă©tĂ© organisĂ©e pour lui permettre de gagner du temps, tandis que les Etats-Unis bloquent toute rĂ©solution du Conseil de sĂ©curitĂ©. En 2006, c’était Romano Prodi et la confĂ©rence de Rome. Cette fois, c’est le prĂ©sident français, Nicolas Sarkozy, qui produit le divertissement. Il a annoncĂ© qu’il consacrerait deux jours de son prĂ©cieux temps pour rĂ©gler un problĂšme oĂč les autres ont Ă©chouĂ© depuis 60 ans. Ne laissant guĂšre de doute sur sa partialitĂ©, M. Sarkozy a d’abord reçu Ă  l’ÉlysĂ©e la ministre israĂ©lienne des Affaires Ă©trangĂšres, Tzipi Livni, et le leader sunnite saoudo-libanais Saad Hariri, et s’est entretenu par tĂ©lĂ©phone avec le prĂ©sident Ă©gyptien Hosni Moubarak, le prĂ©sident fantoche de l’AutoritĂ© palestinienne Mahmoud Abbas, et le Premier ministre israĂ©lien Ehud Olmert.

Thierry Meyssan Analyste politique, fondateur du RĂ©seau Voltaire. Dernier ouvrage paru : L’Effroyable imposture 2 (le remodelage du Proche-Orient et la guerre israĂ©lienne contre le Liban).

[1] La densitĂ© de population Ă©tait estimĂ©e par l’ONU en 2005 Ă  3 823 ha/km2. Elle aurait augmentĂ© depuis de 12 Ă  16 pour mille.

[2] « Disinformation, secrecy and lies : How the Gaza offensive came about », par Barak Ravid, Haaretz du 31 décembre 2008. Uneversion française de cet article est disponible sur Contreinfo.info.

(Source: “RĂ©seau Voltaire International” le 6 janvier 2009)
 

SUGGESTION TO GUINNESS BOOK

FROM HEND HAROUNI-TUNISIA   Tunisia on the 14th of January 2009-17 Muharam 1430 Re : Registry on GUINNESS BOOK . I call for registry on your book concerning : 1/ respecting the legendry strong Muslim resistance by the GAZA heroes people despite the lengthened siege and also for their self defense against a genocide crime by the sionists and their coalitions providing them with all kinds of supports : political positions, weapons, time to make them achieve their inhuman goals by using all their arsenal against a disarmed people to uproot them and make disappear babies, children, women all that relates to life requirements and existence for present and future generations in GAZA and in Palestine whose legitimate existence is obvious and genuine and history is a great alibi despite the sionists’ attempts to mystify the truth , the latters  are colonizers according to all rules and have to stop fire and retreat their forces and take off the siege and open all the crossings. Also stressing the tens of millions of people from all over the world having supported GAZA and strongly opposed this crime . As for horrible photos for crimes made by the sionist terrorists, they are uncountable throughout all the world . 2/ marking the name of President of Venezuela, MR Hugo Chafez  as he took the first honorable decision of human dignity by expelling the Israeli ambassador in the world during the sionist massacre in question and here are figures as announced by Aljazeera-Qatari TV Channel up to today 00:00 hr GMT to : 1033 killed and 4850 injured (50% children and women)  and still as we are in the 19th day of genocide war crime and in the starting hours of the 20th day. Hoping that this call will be taken into consideration and looking forwards to see reality and history be respected and marked. Sincerely yours.  


La Tunisie en marche …

 

Les attaques contre la Tunisie ne cessent de croßtre. On entend et on lit beaucoup dans les journaux, sur internet, mais aussi à la radio et à la télévision.

Ces attaques parviennent de journalistes, d’islamistes, de divers contestataires de la politique mise en Ɠuvre en Tunisie; mais peu importent leurs fonctions ou leurs tendances politiques, la majoritĂ© de ceux qui Ă©crivent ne connaissent absolument pas, ou ne connaissent plus du tout la Tunisie. Ces attaques durent depuis des annĂ©es, et de façon volontaire ou pas, ils assombrissent l’image de ce pays qui n’a cessĂ© d’avancer pendant ce temps lĂ .

 

Comme beaucoup de tunisiens, ce genre d’article me blesse et je ressens un grand regret et une certaine incomprĂ©hension vis-Ă -vis de ceux qui publient ça, car en dehors de la mauvaise connaissance que ces gens ont de notre pays, il se cache un manque de respect envers son peuple et envers l’immense chemin parcouru ces derniĂšres dĂ©cennies. Pourtant, je suis fondamentalement apolitique et ne souhaite pas porter une Ă©tiquette quelconque, mais, l’amour de ma patrie me pousse Ă  rĂ©agir contre toute cette manipulation d‘information. La Tunisie est devenu un pays stable, sĂ»r, en constant dĂ©veloppement non seulement Ă©conomique mais aussi social, c’est d’ailleurs l’image que la Tunisie renvoie dans le monde en ayant notamment su juguler la montĂ©e de l’intĂ©grisme; cette victoire est une rĂ©elle reconnaissance politique internationale.

 

Alors, pourquoi toutes ces attaques?

 

En effet, la Tunisie d’il y a trente ans n’a rien Ă  voir avec celle d’aujourd’hui, il suffit de jeter un coup d’Ɠil sur les reportages rĂ©gionaux sur les diffĂ©rentes chaines de tĂ©lĂ© ou de se promener et d’écouter les tĂ©moignages de la rue pour se rendre compte des pas de gĂ©ants qu’ont fait les tunisiens. Quand je parle de tunisiens, ce sont tous ceux qui se lĂšvent tĂŽt le matin pour participer au projet de dĂ©veloppement de ce pays, tous rĂ©unis, partant du prĂ©sident, des membres du gouvernement, des hauts fonctionnaires et arrivant aux agents de la fonction publique, mais aussi de tous ceux qui travaillent dans  l’industrie, dans l’agriculture, dans le commerce ou les services, du plus haut niveau au plus basique des opĂ©rateurs; tous les maillons de la chaine participent Ă  ce mouvement inexorable vers le haut.

 En effet, notre pays a modernisĂ© considĂ©rablement son agriculture, a su adaptĂ© son industrie et ses services aux enjeux de l’économie mondiale, a dĂ©veloppĂ© un tourisme de qualitĂ© et a su tirĂ© partie des atouts formidables dont nous disposons. On ne peut que sentir la lame de fond qui pousse vers le progrĂšs et la modernisation.

La Tunisie est maintenant sur la droite lignĂ©e des grandes nations de ce monde et peut en ĂȘtre  fiĂšre.

 

Vivant en France et n’ayant pas la possibilitĂ© de rentrer en Tunisie, je peux nĂ©anmoins constater cette progression par l’intermĂ©diaire de mes amis, et de ma famille qui vivent en Tunisie et profitent de cet Ă©lan.

 

J’ai eu la chance de faire mes Ă©tudes en France, dans l’une des meilleures Ă©coles d’ingĂ©nieurs de ce pays, titulaire de la nationalitĂ© française, je dois beaucoup Ă  mon pays et sans me prĂ©valoir d’aucun parti politique et n’en ayant jamais fait partie d’aucun parti, je souhaitais  manifester cet amour et cette fiertĂ© envers mon pays d’origine via ce modeste article.

 

Les attaques contre la Tunisie, sous couvert de vouloir apporter un avis diffĂ©rent, ne font en rĂ©alitĂ© que ternir l’image de la Tunisie et par lĂ  mĂȘme ralentir la diffusion internationale des progrĂšs rĂ©alisĂ©s et de la possibilitĂ© d’un pays maghrĂ©bin apaisĂ©. Ceux qui lancent ces attaques ont donc un rĂŽle contre-productif par rapport Ă  leurs objectifs et desservent la Tunisie et ses citoyens.

 

Pour conclure, je m’adresse Ă  tous ceux qui font avancer notre pays, ceux qui sont en train d’écrire l’histoire d’avancement de la Tunisie, pour leur dire « continuez! Vous ĂȘtes sur la bonne voie ».

 

Hatem Krichen

 


 

 

Le dĂ©ficit commercial de la Tunisie s’Ă©lĂšve Ă  4.92 milliards de dollars en 2008

2009-01-15 08:18:27       TUNIS, 14 janvier (Xinhua) — Le dĂ©ficit commercial de la  Tunisie s’est creusĂ© Ă  hauteur de 6.601 milliards de dinars (4.92  milliards de dollars) en 2008, contre 5.027 milliards de dinars ( 3.75 milliards de dollars) en 2007, selon des chiffres officiels  publiĂ©s mercredi.       La croissance des importations Ă©tait respectivement de de 23.7 % pour se situer Ă  30.23 milliards de dinars (22.55 milliards de  dollars), tandis que celle des exportations Ă©tait de 21.8%t pour  s’Ă©lever Ă  23.63 milliards de dinars (17.63 milliards de dollars).       Les exportations de la Tunisie reprĂ©sentent 45% du PIB, un  taux qui devrait ĂȘtre portĂ© Ă  50% environ cette annĂ©e, selon les  estimations

Tunisie : l’industrie enregistre un ralentissement depuis novembre

 

AFP, le 15 janvier 2009
L’industrie tunisienne a enregistrĂ© un ralentissement au cours des deux derniers mois par rapport Ă  2007. Le pays a mis en place des mesures pour rĂ©duire l’impact de la crise mondiale. La Tunisie a enregistrĂ© un ralentissement de 1,5% de ses activitĂ©s industrielles au cours des deux derniers mois et a mis en place des mesures de soutien pour rĂ©duire l’impact de la crise mondiale, a indiquĂ© jeudi le ministre de l’Industrie, Afif Chelbi. “Nous avons assistĂ© Ă  l’apparition de difficultĂ©s conjoncturelles importantes influant sur nos exportations”, a-t-il dĂ©clarĂ© lors d’une confĂ©rence de presse, ajoutant que “2009 sera une annĂ©e difficile” pour les entreprises tunisiennes. En novembre et dĂ©cembre, les exportations manufacturiĂšres ont connu un recul de 1,5% par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de 2007, a-t-il indiquĂ©. Ce ralentissement sur deux mois tranche avec une forte croissance des exportations manufacturiĂšres atteignant 1,87 milliards de dinars (1 dinar = 0,56 euro), soit 20% de plus par rapport Ă  2007. Selon M. Chelbi, environ les deux tiers de ces recettes proviennent des industries Ă©lectro-mĂ©caniques (623 millions dinars) et du textile-habillement (518 millions dinars). Le ministre, Ă©galement chargĂ© de l’Energie et des PME, a exprimĂ© sa “confiance en la capacitĂ© de rĂ©sistance” des entreprises et fait Ă©tat de mesures d’appui gouvernementales pour rĂ©duire l’impact de la crise. Le gouvernement table sur “des opportunitĂ©s et des horizons structurels prometteurs”, ainsi que sur l’investissement direct Ă©tranger, a-t-il dit. Un plan d’appui financier et social et des encouragements Ă  l’exportation sont prĂ©vues, en plus de mesures destinĂ©es Ă  l’amĂ©lioration du climat des affaires et au renforcement de la compĂ©titivitĂ©. Selon M. Chelbi, la Tunisie reste un site attractif “malgrĂ© la crise”. Il a annoncĂ© notamment le dĂ©marrage du projet de composants aĂ©ronautiques pour Airbus, qui entrera en production en juillet prochain, et l’entrĂ©e en activitĂ© d’unitĂ©s allemande et corĂ©enne de composants automobiles avec plus de 4 000 emplois Ă  la clĂ©, a-t-il dit.

 

 


 

L’entraĂźnement dans un “camp terroriste” bientĂŽt puni en  Allemagne

 

AFP, le 14 janvier 2009 Ă  16h17     BERLIN, 14 jan 2009 (AFP) – Le gouvernement allemand a annoncé  mercredi qu’il comptait rendre passible de prison quiconque se  rendrait dans un “camp terroriste” pour y recevoir un entraĂźnement.     Un projet de loi adoptĂ© en conseil des ministres, qui doit ĂȘtre  soumis au parlement, prĂ©voit une peine de six mois Ă  dix ans de  prison pour “toute personne qui prend contact avec, ou qui se rend  auprĂšs d’une association terroriste pour obtenir une formation” lui  permettant de commettre des attentats, selon un communiquĂ©.     Le gouvernement est inquiet du fait qu’il lui est actuellement  impossible lĂ©galement d’empĂȘcher ses citoyens de se rendre à  l’Ă©tranger, par exemple au Pakistan, dans des camps d’entraĂźnement  du rĂ©seau Al-QaĂŻda.     Selon le ministĂšre de l’IntĂ©rieur, plusieurs islamistes  allemands ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© entraĂźnĂ©s dans de tels camps, dont Erik  Breininger, un jeune homme originaire de Sarre (sud-ouest), qui a  expliquĂ© dans une vidĂ©o diffusĂ©e sur l’internet avoir rejoint  l’Union du djihad islamique et qui a affirmĂ© se trouver en  Afghanistan.     Un autre Allemand, Christian Ganczarski, actuellement jugĂ©s à  Paris pour complicitĂ© dans l’attentat contre une synagogue en 2002 à  Djerba en Tunisie, est Ă©galement soupçonnĂ© d’avoir suivi un  entraĂźnement dans un camp d’Al-QaĂŻda.     Le syndicat de la police allemande (GdP) a applaudi l’initiative  du gouvernement, estimant que “ceux qui apprennent aux cĂŽtĂ©s  d’extrĂ©mistes Ă  manier des armes et utiliser des explosifs afin de  commettre des attentats, doivent pouvoir ĂȘtre sĂ©vĂšrement punis”.     Le texte adoptĂ© mercredi prĂ©voit Ă©galement de rĂ©primer la  diffusion d’informations permettant de fabriquer des explosifs dans  un but terroriste.      AFP

 

 

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