15 janvier 2009

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3159 du 15.01.2009

 archives : www.tunisnews.net  

 

ALTT: Communiqué Appel à une manifestation de soutien à Gaza Xinhua: La Tunisie refuse les « surenchères politiques » concernant sa non participation au sommet arabe de Doha Les verts et la société civile dans le monde soutiennent la population de Gaza AFP: Gaza: dépôt du dossier pour « crimes de guerre » devant la CPI repoussé (avocat) AFP: La CPI ne se juge pas compétente pour la bande de Gaza AFP: L’Unicef juge « inacceptable » la mort de 300 enfants dans la bande de Gaza ATS: La mort de plus de 300 enfants inacceptable, affirme l’UNICEF Yahyaoui Mokhtar: La Momie Thierry Meyssan: L’opération « Plomb durci » – La guerre israélienne est financée par l’Arabie saoudite Hend Harouni: Suggestion to Guinness Book Hatem Krichen: La Tunisie en marche … Xinhua: Le déficit commercial de la Tunisie s’élève à 4.92 milliards de dollars en 2008 AFP: Tunisie : l’industrie enregistre un ralentissement depuis novembre AFP: L’entraînement dans un « camp terroriste » bientôt puni en  Allemagne


Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com
 

 

   ASSOCIATION DE LUTTE CONTRE LA TORTURE EN TUNISIE  *********************** الجـمـعـيـة الـتـونـسـيـة لـمـقـاومة الــتــعـذيـب   Communiqué

Abdessalem Helali, détenu à la prison civile de Gafsa depuis le 13 juin 2008, s’est plaint lors de la visite de ses avocats de douleurs intenses au niveau de la tête et de l’oreille droite ainsi que d’hémorragies anales répétées. Ces séquelles sont dues aux tortures et mauvais traitement qu’il a subi durant les 9 jours de « garde à vue » au commissariat de police de Gafsa et notamment à l’introduction d’un bâton dans son anus, à la position de « poulet rôti », aux coups de bâton sur la tête et aux gifles et coups de poing sur l’oreille droite. Très affecté, Abdessalem Helali a déclaré à ses avocats, Mr Mondher Charni et Mr Charfeddine Kellil, que malgré la détérioration de son état de santé, l’administration pénitentiairene ne lui a jamais fourni les soins nécessaires. Rappelons que Abdessalem Helali a été condamné à l’issue d’une parodie de justice à 6 ans et un mois de prison ferme dans l’affaire du bassin minier de Gafsa. L’Association de lutte contre la torture en Tunisie : 1-      Rappelle que malgré que la loi tunisienne criminalise la torture et que la Tunisie a ratifié la convention internationale contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants depuis 1988, cette pratique reste courante dans les locaux de la police et les lieux de détention. 2-      Exige qu’Abdessalem Helali soit soigné immédiatement. 3-      Exige qu’une enquête judiciaire soit ordonnée afin que les responsables des tortures et mauvais traitements subis par la victime soient traduits en justice.   Fait à Tunis le 14 janvier 2009 Pour l’association La présidente Radhia Nasraoui   **************************************************************** Pour contactez l’ALTT :  (+216) : 97524669/ 98351584/ 21029582/ 98339960 

 


Appel à une manifestation de soutien à Gaza
 
Tunis, le 15 janvier 2009  La Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme (LTDH), l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD), l’Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le Développement (AFTURD) et le Syndicat National des journalistes Tunisiens (SNJT) organisent une manifestation nationale de soutien au peuple palestinien et de dénonciation de l’agression israélienne contre Gaza et ce le samedi 17 janvier 2009 à partir de 15h. Le départ se fera du siège du SNJT 14, Avenue des Etats-Unis (Tunis Belvédère), en passant par l’Avenue Mohamed V, l’Avenue Hédi Chaker puis l’Avenue des Etats Unis lieu de dispersion de la manifestation. Les organisations appellent l’ensemble des composantes de la société civile et de toutes les tunisiennes et tunisiens à participer à cette manifestation qui a eu l’aval des autorités officielles compétentes.    Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme (LTDH) Association Tunisienne des Femmes démocrates (ATFD), Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le Développement (AFTURD) Syndicat National des journalistes Tunisiens (SNJT)
 

Les verts et la société civile dans le monde soutiennent la population de Gaza

Au 19ème jour de l’agression israélienne contre le peuple palestinien à Gaza, le bilan des victimes est terrifiant !!Il s’élève à plus de 5500 victimes – plus de 1000 morts et plus de 4500 blessés – La plupart des victimes sont des enfants, des femmes et des vieux !!Les bombes, fournies gratuitement par les Etats-Unis et payées par le contribuable américain, lâchées par l’aviation israélienne sont du type « expérimental » et interdites par la convention de Genève (bombes phosphoriques et fragmentaires, bombes à gaz toxique et brûlant). Des familles entières sont décimées. Sigrid Kaag, représentant de l’UNICEF  à Gaza a déclaré le 6 Janvier 2009 dans son rapport sur Gaza que « Gaza est devenu un espace où on assassine les enfants » !! L’école de l’UNRWA EL FAKHOURI a été bombardée le jour même. 40 enfants et leurs parents ont été tous tués. La maison de Nizar Rayan a été entièrement détruite. Toute la famille du militant de HAMAS et lui-même sont tués, 15 victimes dont 10 enfants. La mosquée « Ibrahim Makadme » du camp de réfugié Beit Lahiya a été bombardée en plein jour pendant la prière d’EL ASR, 15 morts et des dizaines de blessés. Christopher Guiness, responsable de l’UNRWA déclaré le 5/01/2009 que la population est affamée par le blocus et les nouveaux bombardements. Elle vit depuis le 2/01/2009 sous les bombes et dans les décombres, sans eau, électricité (60% vient d’Israël), sans nourriture et médicaments. Depuis le blocus 2007, les eaux usées sont rejetées dans la mer. Face à cette situation révoltante les Verts et la société civile dans le monde ont exprimé leur colère et leur rage. Des manifestations immenses ont regroupé des dizaines de milliers de citoyens dans les grandes capitales européennes. A Paris, Londres, Bruxelles … les Verts sont au premier rang, comme l’ont soulignés les agences de presse internationale. Le 27/12/2008, le parti Vert américain a appelé dans une déclaration à mettre fin à l’aide militaire des Etats-Unis à destination d’Israël. Le 30/12/2008, le parti vert américain « condamne l’attaque armée de grande envergure … et fait appel aux Etats-Unis d’exercer leur contrôle sur Israël et demande un cessez-le-feu immédiat. » Cynthia McKinney, la candidate présidentielle du Parti Vert en 2008, vient d’adhérer au Groupe Gaza Libre (http://www.freegaza.org) à bord du vaisseau SS Dignity, qui a quitté Chypre dans le but de livrer trois tonnes de médicaments et d’aide humanitaire à Gaza, au mépris d’un blocus israélien. Mme McKinney était en sécurité après l’avènement de l’incident où des canonniers israéliens avait tenté d’intercepter le vaisseau Dignity et après qu’un canonnier avait percute illégalement le vaisseau qui se trouvait dans des eaux internationales, à 90 miles de la côte de Gaza. Le vaisseau s’est alors dirigé au Liban. Le Dimanche 11 Janvier 2009, une délégation de 9 députés européens dont 2 députés verts (Hélène Flautre et David Hammerstein) ont forcé le blocus par le passage de Rafah. Ils ont visité les abris des réfugiés et ont constaté l’état de détresse générale de la population de Gaza et plus de 130.000 réfugiés se sont déplacés à cause des bombardements et ont perdu leurs logements. Notre ami Daniel Cohn-Bendit, président du groupe des Verts au parlement européen a dénoncé dans une déclaration à Bruxelles les hésitations de l’Union européenne à condamner l’agression et a exigé le Cessez-le-feu. Le 14/01/2009, les Verts déposent une motion de soutien au peuple palestinien pour la paix dans la région et demande à la commission européenne de geler leur relation avec l’Etat d’Israël (après avoir élevé cette relation au niveau  de partenaire privilégié).
Le 13/01/2009, le parti vert du Congo a téléphoné au parti « Tunisie Verte » pour soutenir notre motion de soutien sur Gaza. Plusieurs personnalités des verts nous ont adressé leur soutien à notre motion de soutien sur Gaza. Tunis le 15 Janvier 2009 Abdelkader Zitouni Coordinateur National du parti « Tunisie Verte » Membre du Parti Vert Européen, Membre de la fédération des verts africains, Membre de « Global Greens ». E- mail : tunisie.verte@gmail.com Tel : 00.216.98.510.596 Fax : 00.216.71.750.907

LE COLLECTIF NATIONAL POUR UNE PAIX JUSTE ENTRE PALESTINIENS ET  ISRAÉLIENS   

VOUS INVITE A UNE RÉUNION PUBLIQUE SUR LA SITUATION A GAZA

AVEC RAJI SOURANI : Directeur du  Palestinian Center for  Human  Rights  de  Gaza (PCHR) Vice-président de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) Membre de la commission exécutive de la Commission Internationale des Juristes (ICJ) à Genève. L’EXPOSE SERA SUIVI D’ UN DÉBAT AVEC LES PRÉSENTS ET LES ACTEURS ASSOCIATIFS ET POLITIQUES MEMBRES DU COLLECTIF. LE JEUDI 15 JANVIER 2009 A 19 HEURES BOURSE DE TRAVAIL RUE DU CHÂTEAU D’EAU SALLE CROIZAT


Manifestation des avocats tunisiens contre l’offensive israélienne à Gaza

AP Jeudi 15 janvier, 16h35 Près de 2.000 avocats tunisiens ont manifesté jeudi contre l’offensive israélienne dans la Bande de Gaza, brûlant des drapeaux israéliens et scandant des slogans à la « gloire de la résistance » palestinienne. Hommes et femmes du barreau portant leur robe noire ont défilé pendant une heure et sur deux km depuis le palais de Justice de Tunis, sous une forte escorte policière, sans incident et de manière « civilisée », selon les termes du bâtonnier Béchir Essid. En tête du cortège, un groupe portait un cercueil représentant la Ligue arabe sur lequel était inscrit « ligue des traîtres arabes », les manifestants brandissant également des photos montrant de corps d’enfants déchiquetés par les bombes d’immeubles en ruines à Gaza. Les avocats ont stigmatisé l’attitude « complice » des régimes arabes et dénoncé « les crimes sionistes contre la population civile ». « Gaza, Gaza, symbole de la dignité », « Moubarak courtier, tu as vendu Gaza pour des dollars », scandaient les manifestants qui portaient également une photo montrant le président égyptien en conversation avec la ministre israélienne des affaires étrangères, Tzipi Livni. Le bâtonnier Essid a clôturé la marche en appelant à la fermeture des bases américaines implantées dans des pays arabes. Auparavant, une vente aux enchères de produits de l’artisanat palestinien avait été organisée à la maison du barreau à Tunis dont les recettes iront à la population de Gaza. AP


La Tunisie refuse les « surenchères politiques » concernant sa non participation au sommet arabe de Doha

2009-01-15 08:11:25        TUNIS, 14 janvier (Xinhua) — La Tunisie a refusé les surenchères politiques concernant sa non participation au sommet arabe extraordinaire de Doha, prévu vendredi, tout réaffirmé son « soutien absolu à la cause palestinienne ».       Dans une déclaration rapporté mercredi soir par l’agence Tunis Afrique Presse (TAP), une source tunisienne autorisée a indiqué, que parmi les constantes de la politique de la Tunisie figure notamment le soutien absolu à la cause palestinienne, loin de toutes formes de calculs ou de surenchères politiques.       La même source indique que la Tunisie, qui n’accepte aucune surenchère au sujet de cette question, a exprimé sa disposition à contribuer à toute action arabe commune propre à mettre fin aux souffrances du peuple palestinien et à arrêter l’agression israélienne contre la bande de Gaza.       La source précise que la question ne porte pas sur le principe de la participation ou la non participation à ce sommet mais se rapporte plutôt à la date du sommet extraordinaire du Doha qui coïncide avec la réunion, le même jour à Koweit, du conseil des ministres arabes des Affaires étrangères, destinée à évaluer la situation et à formuler des propositions devant être soumises aux dirigeants arabes lors du sommet de Koweit, prévu lundi 19 janvier.       Partant de ce principe, ajoute la même source, la Tunisie considère que le sommet économique qui se tiendra à Koweit constitue, pour des considérations concrètes évidentes, le cadre le mieux adapté et le plus opportun pour tenir une réunion arabe au sommet afin de parvenir à une position ferme et efficace qui contribue à arrêter l’effusion du sang palestinien et qui soit à la mesure de la responsabilité arabe à l’égard du peuple palestinien.       La Tunisie, ajoute la même source, estime que la tenue d’un sommet arabe extraordinaire doit aller au-delà de la publication de simples résolutions de dénonciation et de condamnation, pour  adopter une position ferme contribuant à mettre fin à l’effusion de sang palestinien.       Mardi, le ministère tunisien des Affaires étrangères avait  annoncé que la Tunisie n’envisage pas de participer au sommet  extraordinaire arabe sur Gaza, prévu vendredi prochain à Doha. Une source autorisée au ministère avait estimé qu’une telle rencontre  des dirigeants arabes doit faire l’objet d’une « préparation minutieuse ».       « Toute action arabe doit être précédée par une préparation minutieuse qui garantisse l’adoption d’une position ferme qui soit efficiente pour contribuer à l’arrêt de l’effusion du sang  palestinien, et qui soit conforme à la responsabilité qui incombe aux Etats arabes à l’égard du peuple palestinien frère », ajoutait la même source.


Gaza: dépôt du dossier pour « crimes de guerre » devant la CPI repoussé (avocat)

 
AFP, le 14 janvier 2009 à 19h20 PARIS, 14 jan 2009 (AFP) – Les associations qui voulaient transmettre mercredi à la Cour pénale internationale (CPI) un dossier sur des « crimes de guerre » au cours de l’opération israélienne à Gaza ont reporté leur action à la semaine prochaine, a-t-on appris auprès de l’avocat chargé de sa rédaction. « Le dépôt du dossier (auprès du procureur de la CPI, ndlr) se fera plutôt en début de semaine prochaine, sans doute lundi », a déclaré à l’AFP Me Gilles Devers, qui dénombre maintenant « environ 130 associations mandantes, françaises, moyen-orientales, africaines », contre 90 recensées lundi. L’avocat explique ce délai par le fait qu' »il faut réunir toutes les informations qui nous parviennent de partout dans le monde » et qu’un contact « a été établi avec l’Autorité palestinienne, qui est très intéressée par notre démarche ». Une réunion d’avocats internationaux est prévue samedi à Genève pour finaliser le dossier qui sera communiqué au procureur de la CPI, a-t-il ajouté. La CPI est compétente pour les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide commis depuis 2002. Elle peut inculper un individu si les crimes ont été commis sur le territoire d’un Etat partie ou s’il est ressortissant d’un Etat partie. Israël n’est pas un Etat partie de la CPI. « Dans l’état actuel des choses, la CPI n’a pas compétence à Gaza », a indiqué à l’AFP Nicola Fletcher, une porte-parole du procureur de la CPI. Mais le procureur peut se pencher sur la situation si « le Conseil de sécurité (lui) renvoie la situation » ou si Israël « accepte temporairement la compétence de la Cour », selon Mme Fletcher. Ces dernières hypothèses sont jugées peu probables par les associations, mais pour Me Devers « la dimension immédiate est de dire qu’avec des crimes de guerre sous les yeux, une cour pénale internationale qui est compétente pour les crimes de guerre doit pouvoir faire quelque chose ». « Cela fait beaucoup d’obstacles mais quand la Cour n’existait pas, rien n’était possible : nous verrons bien ce que le procureur nous dira », a conclu l’avocat. AFP  

La CPI ne se juge pas compétente pour la bande de Gaza

 

 
AFP, le 14 janvier 2009 à 20h41 LA HAYE, 14 janvier (Reuters) – Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) s’est dit incompétent mercredi pour enquêter sur d’éventuels crimes de guerre commis dans l’offensive que les forces israéliennes mènent depuis près de trois semaines dans la bande de Gaza. En réponse à la demande d’enquête formulée par un mouvement palestinien de défense des droits de l’homme, les services du procureur expliquent que les compétences de la CPI se limitent aux crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocides commis sur le territoire d’Etats membres ou par leurs ressortissants. « A Gaza, pour le moment, la CPI n’a pas ces compétences », indique le procureur dans un communiqué. (Aaron Gray-Block, version française Jean-Philippe Lefief)  

L’Unicef juge « inacceptable » la mort de 300 enfants dans la bande de Gaza

 

 
AFP, le 14 janvier 2009 à 17h06 JOHANNESBURG, 14 jan 2009 (AFP) – Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a qualifié mercredi d' »inacceptable » la mort de plus de 300 enfants dans l’offensive israélienne sur la bande de Gaza, regrettant qu’ils « paient le prix d’un conflit qui n’est pas le leur ». « Chaque jour, davantage d’enfants sont frappés, leur petit corps blessé et leur jeune vie brisée. C’est tragique. C’est inacceptable », a estimé la directrice générale de l’Unicef, Ann M. Veneman, dans un communiqué. « Les enfants représentent la majorité de la population de Gaza. Ils paient le prix d’un conflit qui n’est pas le leur », a-t-elle poursuivi, en déplorant qu’ils soient « coincés » dans ce petit territoire. « La crise à Gaza est spécifique, parce que les enfants et leur famille n’ont aucun endroit où s’échapper ou se réfugier », a souligné Mme Veneman qui se trouve à Johannesburg à la veille du lancement d’un rapport sur la santé maternelle et infantile. « Qu’est-ce-qui peut se passer dans l’esprit d’un enfant prisonnier d’une telle violence ? », s’est-elle interrogée. Plus de 1.000 personnes ont été tuées, dont 315 enfants et 100 femmes, depuis le lancement de l’offensive israélienne le 27 décembre sur Gaza, selon les services d’urgence du territoire palestinien. Pour la responsable de l’Unicef, le bilan des enfants tués ne peut que s’alourdir « puisque les combats ont atteint le coeur des zones urbaines très peuplées ». « Leur protection doit donc devenir une priorité absolue », a-t-elle ajouté, en appelant à sécuriser l’accès des humanitaires, « surtout aux populations les plus vulnérables », et à protéger les écoles et les centres médicaux. L’Unicef et ses partenaires ont débloqué de nouvelles ressources afin d’apporter une aide d’urgence aux enfants et à leur famille, a précisé Mme Veneman. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, est pour sa part en tournée au Proche-Orient pour tenter d’obtenir un cessez-le-feu. AFP  

La mort de plus de 300 enfants inacceptable, affirme l’UNICEF

 
ATS, le 14 janvier 2009 à 16h17 Proche-Orient – Gaza Genève (ats) La mort de plus de 300 enfants à Gaza est tragique et inacceptable, a déclaré mercredi la directrice exécutive de l’UNICEF Ann Veneman. Depuis le 27 décembre, plus de 1500 autres ont été blessés, et leur vie brisée, a déploré la responsable. « Chaque jour, davantage d’enfants sont touchés, leurs petits corps blessés, leur jeune existence fracassée », a déclaré la directrice de l’UNICEF, citée dans un communiqué. « Personne ne peut en être le témoin sans être bouleversé. Aucun parent ne peut regarder cela et ne pas voir son propre enfant », a-t-elle ajouté. « C’est tragique. C’est inacceptable », a affirmé Ann Veneman. Piégés par les combats Elle souligne qu’une des particularités du conflit est que les familles ne peuvent pas fuir les combats. « Que se passe-t-il dans l’esprit d’un enfant qui est emprisonné dans une telle violence qui ne connaît pas de répit? », s’interroge-t-elle. La directrice de l’UNICEF relève que les enfants forment la majorité de la population de Gaza. « Ils supportent la part la plus lourde d’un conflit qui n’est pas le leur », poursuit-elle, en soulignant le droit fondamental de tout enfant à être préservé de toute violence physique et mentale. Elle avertit en outre que les armes meurtrières utilisées auront un impact d’autant plus grand sur les enfants que les combats se sont étendus à une zone densément peuplée. « Une priorité absolue doit être donnée à leur protection », a-t-elle plaidé. Au-delà des morts et des blessés, les blessures psychologiques seront très profondes, a conclu Ann Veneman.
 

La Momie
 
Quel serait la première préoccupation du premier ministre Israélien Ehoud Olmert en se réveillant ce matin ? Ce n’est pas une devinette mais juste une tentative de réflexion sur ce qui est en train de se passer en dehors de toute passion. On doit supposer à première impression que par évidence c’est l’état des opérations menées par son armé à Gaza qui doit arriver au premier plan de ses préoccupations. Non, je ne le pense pas sincèrement. Ce n’est pas que je doute qu’il se serait préoccupé avant du bilan d’horreur que sa guerre à atteint en ce 20ème jours avec plus de mille palestiniens tués et presque 5000 blessés pour ne parler que de l’aspect humain. Je ne pense pas non plus qu’il doit être d’une naïveté au point de redouter ou s’attendre à un renversement de situation  cette nuit pour ou contre son armé. Il sait très bien maintenant que son armé ne risque rien de plus de ce qu’elle à vu jusqu’à présent, ou qu’elle ne peu plus apporter autre chose de plus que des liste de morts et de destruction pour alourdir le bilan. Je suis par contre certain que sa première préoccupation est de s’enquérir de la santé de son voisin, le président Hosni Moubarak dont l’avenir d’Israël et non seulement les fruits de cette guerre dépend en quelque sorte de lui. Absurde, certes mais vrais cet étrange retournement de situation dont seule l’histoire à le secret. Nous avons vus au cours de ces folles journées le profil bas tenu par les alliés classiques, les plus puissants et les plus acquis d’Israël dans toutes ses guerres. Ni gorges Bush, ni sa secrétaire au département d’Etat, même pas Obama, Sarkozy et son Kouchner pourtant irrésistibles aux camérax entre autres dirigeants hyper actifs dans ce genre de situations n’ont cherché à se départir de cette posture d’effacement dont ils se sont contraints ces dernier jours. Ce n’est pas que leur soutient à la légitime guerre de l’armée de la défense israélienne a faibli ou a été ébranlé, mais tout simplement parce qu’ils ne peuvent plus rien lui apporter. Tous autant que le conseil de sécurité par une résolution de courtoisie se sont remis à Hosni la Momie et « son » plan. Ils se seraient enchantés d’accorder à leur allié le temps de tuer un autre millier de palestiniens ou même cent si ça pouvait arranger l’affaire mais ils savent comme tout le monde le sait déjà que le seul système que cette « guerre » risque de faire tomber n’est pas celui du « Hamas » mais ce bouclier de roitelets et de despotes présidents à vie et marionnettes maintenu au pouvoir par infusion et qui ont constitués pendant les quarante dernières années les véritables protecteurs d’Israël et sa garantie de paix malgré ses folles caprices génocidaires d’enfant gâté. Dans cette tragicomédie que nous vivons ces derniers temps l’homme le plus puissant dans le monde aujourd’hui et le seul capable de trouver une solution à la crise internationale qui se cache derrière la tragédie n’est autre que Hosni Moubarak, le vieux Faron égyptien, momie sans sarcophage que tous les puissants du monde ne tarissent plus de reconnaissance et de louange à sa sagesse et son prodigieux plan. Imaginons seulement une Egypte sans Moubarak ou un monde sans lui dans la situation que nous vivons. Yahyaoui Mokhtar – Tunis le 15 Janvier 2008 (Source : « Tunisia Watch », le blog de Mokhtar yahyaoui, le 15 janvier 2009)
 
 

 

L’opération « Plomb durci »

La guerre israélienne est financée par l’Arabie saoudite

par Thierry Meyssan* L’attaque israélienne contre Gaza, est une option préparée de longue date. La décision de l’activer a été prise en réponse aux nominations de l’administration Obama. Les changements stratégiques à Washington sont défavorables aux visées expansionnistes de Tel-Aviv. Israël a donc cherché à forcer la main de la nouvelle présidence états-unienne en la plaçant devant le fait accompli. Mais pour organiser son opération militaire, Israël a dû s’appuyer sur de nouveaux partenaires militaires, l’Arabie saoudite et l’Égype, qui constituent désormais un paradoxal axe sioniste musulman. Riyad finance les opérations, révèle Thierry Meyssan, tandis que Le Caire organise des paramilitaires.  

Depuis le samedi 27 décembre 2008, à 11h30 (heure locale), les forces armées israéliennes ont lancé une offensive contre la bande de Gaza, d’abord aérienne, puis aussi terrestre à partir du 3 janvier 2009, 18h30 (heure locale).

Les autorités israéliennes déclarent viser exclusivement des sites du Hamas et prendre le maximum de précautions pour épargner les vies des civils. Dans la pratique, viser « des sites du Hamas » signifie détruire non pas seulement les sites de ce parti politique, mais aussi les logements de ses cadres et, surtout, tous les bâtiments officiels. En d’autres termes, l’opération actuelle vise à anéantir toute forme d’administration dans la bande de Gaza. Le général Dan Harel, chef d’état-major adjoint, a précisé : « Cette opération est différente des précédentes. Nous avons mis la barre très haut et nous allons dans cette direction. Nous ne frappons pas uniquement les terroristes et les lance-roquettes, mais aussi l’ensemble du gouvernement du Hamas. Nous visons des édifices officiels, les forces de sécurité, et nous faisons porter la responsabilité de tout ce qui se passe sur le Hamas et ne faisons aucune distinction entre ses différentes ramifications. » Par ailleurs, « faire son possible pour épargner les vies des civils » ressort de la pure rhétorique et n’a aucune concrétisation possible : avec environ 3 900 habitants au kilomètre carré [1], la bande de Gaza est un des territoires à plus forte densité de population au monde. Il est matériellement impossible d’atteindre les cibles choisies sans détruire en même temps les habitations voisines.

Les autorités israéliennes affirment agir en légitime défense. Selon elles, des tirs de roquette ont repris contre l’État juif depuis la rupture unilatérale du cessez-le-feu par le Hamas, le 19 décembre 2008. Or, le Hamas n’a pas rompu de trêve. Une trêve de six mois avait été conclue entre Israël et le Hamas par l’intermédiaire de l’Égypte. Israël s’était engagé à interrompre le blocus de la bande de Gaza ; l’Égypte s’était engagée à rouvrir le point de passage de Rafah ; et le Hamas s’était engagé à stopper les tirs de roquette contre Israël. Cependant, Israël et l’Égypte ne remplirent jamais leurs engagements. Le Hamas interrompit les tirs de roquettes durant des mois. Il les reprit en novembre à la suite d’une incursion israélienne meurtrière. Tirant le bilan de la duplicité de ses interlocuteurs, le Hamas a jugé inutile de renouveler un accord à sens unique. Des tirs de roquette ont lieu depuis 2001 contre Israël. Prés de 2 500 tirs ont été recensés en 7 ans. Ils ont tué au total 14 Israéliens jusqu’au lancement de l’offensive. Ils n’ont fait aucune victime entre la fin de la trêve et la dernière attaque israélienne. Or, la notion de légitime défense suppose une proportionnalité des moyens, ce qui n’est évidemment pas le cas. Tsahal a activé une soixantaine de bombardiers et au moins 20 000 hommes suréquipés face à des résistants armés de roquettes rudimentaires et d’adolescents munis de pierres.

Il est impossible d’estimer actuellement les dégâts matériels et humains. Au dixième jour de bombardements, les hôpitaux et services d’urgence ont dénombré 530 morts. Ce chiffre ne tient pas compte des victimes décédées avant l’arrivée des secours, dont les corps sont directement récupérés par les familles sans transiter par les services de santé. Les blessés se comptent par milliers. Faute de médicaments, ils ne pourront pas recevoir les soins nécessaires et seront pour la plupart handicapés à vie. Les destructions matérielles, quand à elles, sont considérables.

L’opération a été lancée au cours de la fête d’Hanoukka, un jour de shabbat. Elle a été dénommée « Plomb durci » par référence à une chanson d’Haïm Nahman Bialik que l’on entonne durant les huits jours d’Hanoukka. De la sorte, Israël, qui s’affirme comme « l’État juif », élève cette opération au rang de cause nationale et religieuse. Hanoukka commémore le miracle de l’huile : pour rendre grâce à Dieu, les juifs qui avaient repoussé les Grecs, allumèrent une lampe à huile dans le temple sans prendre le temps de se purifier ; mais alors que la lampe ne contenait de l’huile que pour une journée, elle brûla durant huit jours. En liant l’opération militaire actuelle au miracle de l’huile, les autorités israéliennes indiquent à leur population qu’il n’est pas impur de tuer des Palestinens.

La guerre israélienne a suscité des protestations dans le monde entier. Les manifestations les plus importantes ont eu lieu en Turquie, où elles ont rassemblé 700 000 personnes. Le National Information Directorate, nouvel organe de propagande rattaché aux services du Premier ministre, a alors appelé les divers leaders israéliens à développer un autre argument. L’opération « Plomb durci » serait une bataille dans la « guerre mondiale au terrorisme » déclarée par les États-Unis et soutenue par le monde occidental. En effet, le Hamas est considéré comme une organisation terroriste par les États-Unis, même s’il ne l’est pas formellement par l’Union européenne. Le gouvernement israélien tente de relancer la thématique du « choc des civilisations » chère à l’administration Bush, alors que l’administration Obama qui entrera en fonction le 20 janvier a clairement annoncé qu’il l’abandonnerait.

Ce glissement rhétorique laisse entrevoir les motivations réelles de l’opération. Celles-ci sont à la fois à rechercher dans la nature de l’affrontement et dans la particularité de l’actuelle opération. La logique du mouvement sioniste est de s’approprier cette terre en la nettoyant ethniquement ou, à défaut, d’y imposer un système d’apartheid. Les Palestiniens sont alors parqués dans des réserves, sur le modèle des bantoustans sud-africains ; actuellement la Cisjordanie d’une part, la bande de Gaza d’autre part. Tous les 5 à 10 ans, une importante opération militaire doit être déployée pour casser les velléités de résistance de cette population. De ce point de vue, l’opération « Plomb durci » n’est qu’un massacre de plus, perpétré par un État qui jouit d’une immunité totale depuis soixante ans. Ainsi que l’a révélé Haaretz, le ministre de la Défense Ehud Barack n’a accepté la trêve de six mois que pour pousser les combattants du Hamas à sortir de l’ombre. Il a mis a profit cette période pour les cartographier dans le but de les anéantir dés que l’occasion se présenterait [2].

Le flou de la nouvelle administration US

Reste que cette opération prend place durant la période de transition de la présidence états-unienne. Depuis septembre 2008, les observateurs avisés prévoyaient que Barack Obama accèderait à la Maison-Blanche grâce au soutien d’une coalition hétéroclite comprenant le complexe écolo-financier, le mouvement sioniste, les généraux en révolte et les partisans de la Commission Baker-Hamilton. Pour ma part, j’avais annoncé ce résultat dès le mois de mai.

Or, cette coalition n’a pas de position définie sur le Proche-Orient. Les généraux en révolte et les partisans de la Commission Baker-Hamilton considèrent avec leur maître à penser, le général Brent Scowcroft, que les États-Unis ont surdéployé leurs armées et doivent impérativement limiter leurs objectifs et reconstituer leurs forces. Ils se sont opposés à une guerre contre l’Iran et ont au contraire affirmé la nécessité d’obtenir l’aide de Téhéran pour éviter la débâcle en Irak. Ils déplorent les tentatives de remodelage du Grand Moyen-Orient (c’est-à-dire de modification des frontières) et appellent à une période de stabilité. Certains d’entre eux vont même jusqu’à préconiser de faire basculer la Syrie et l’Iran dans le camp atlantique en contraignant Israël à restituer le Golan et à résoudre partiellement la question palestinienne. Ils proposent d’indemniser les États qui naturaliseraient les déplacés palestiniens et d’investir massivement dans les Territoires pour les rendre économiquement viables. Cette perspective signifie la fin du rêve d’expansion sioniste tout autant que la fin de certains régimes arabes soutenus jusque-là à bout de bras par Washington. De leur côté, les sionistes états-uniens qui ont lancé Barack Obama en politique il y a seulement douze ans, auxquels se sont joints les Clinton, depuis qu’Hillary s’est convertie au sionisme chrétien et a adhéré à la Fellowhip Foundation, soutiennent la poursuite du projet d’apartheid. Dans la foulée de la lettre de George W. Bush à Ariel Sharon et de la conférence d’Annapolis, ils veulent achever la transformation des Territoires en bantoustans. Un ou deux États palestiniens seraient reconnus par les États-Unis et leurs alliés, mais ce ou ces États ne seraient pas souverains. Ils seraient privés d’armées, leur politique étrangère et leurs finances resteraient sous contrôle israélien. Si l’on parvenait à y éradiquer la Résistance, ils se fondraient à terme dans le paysage comme les réserves indiennes aux États-Unis.

Inquiets pour leur avenir commun, des délégations égyptienne, israélienne et saoudienne se sont réunies en Égypte en septembre et octobre 2008. Selon une source de la Résistance, à l’issue de ces négociations, il a été convenu qu’en cas d’évolution défavorable à Washington, Israël lancerait une vaste opération militaire à Gaza, financée par l’Arabie saoudite, tandis que l’Égypte ferait entrer des paramilitaires à Gaza. Si de nombreuses fois par le passé des gouvernements arabes ont laissé le champ libre à Israël, c’est la première fois qu’ils participent à la planification d’une guerre israélienne, constituant ainsi un axe sioniste musulman.

Informés en temps réel par le chef de cabinet Rahm Emanuel (double national israélo-US et officier de renseignement militaire israélien) des rapports de force au sein de l’équipe Obama, la troïka Israël-Égypte-Arabie saoudite a appris la répartition des fonctions. Les postes importants au secrétariat d’État seront confiés à des protégés de Madeleine Albright et d’Hillary Clinton. Les deux secrétaires d’État adjoints, James Steinberg et Jacob Lew sont des sionistes convaincus. Le premier avait été un des rédacteurs du discours d’Obama à l’AIPAC. Le Conseil national de sécurité échoit à des atlantistes inquiets que les provocations israéliennes débouchent sur une perturbation de l’approvisionnement énergétique de l’Occident, le général Jones et Tom Donilon. Jones, qui était chargé du suivi de la conférence d’Annapolis, a plusieurs fois exprimé son agacement face à la surenchère israélienne. Le secrétariat à la Défense reste aux mains de Robert Gates, un ex-adjoint de Scowcroft et un membre de la Commission Baker Hamilton. Il s’apprête à remercier les collaborateurs dont il a hérité de Donald Rusmfeld et qu’il n’avait pu virer plus tôt comme il l’a déjà fait avec deux maniaques anti-Iraniens, le secrétaire à l’Air Force Michael Wynne et son chef d’état-major le général T. Michael Moseley. En outre, Gates a réussi à imposer son ami Léon Panetta, comme lui membre de la Commission Baker-Hamilton, à la tête de la CIA. En résumé, la troïka peut toujours compter sur l’appui diplomatique des États-Unis, mais plus sur son aide militaire massive.

L’Égypte, l’Arabie saoudite et 10 000 paramilitaires arabes avec Israël

C’est là le point nouveau au Proche-Orient. Pour la première fois, une guerre israélienne n’est pas financée par les États-Unis, mais par l’Arabie saoudite. Riyad paye pour écraser le principal mouvement politique sunnite qu’il ne contrôle pas, le Hamas. La dynastie des Séoud sait qu’elle doit anéantir toute alternative sunnite au Proche-Orient pour se maintenir au pouvoir. C’est pourquoi elle a fait le choix du sionisme musulman. L’Égypte quand à elle craint une extension via les Frères musulmans de la révolte sociale. La stratégie militaire reste cependant états-unienne, comme lors de la guerre de 2006 contre le Liban. Les bombardements ne sont pas conçus pour éliminer les combattants, ce qui je l’ai indiqué plus haut n’a pas de sens en milieu urbain, mais de paralyser la société palestinienne dans son ensemble. C’est l’application de la théorie des cinq cercles de John A. Warden III.

En définive, toujours selon Haaretz, Ehud Olmert, Ehud Barack et Tzipi Livni ont pris la décision de la guerre le 18 décembre, c’est-à-dire la veille de l’expiration de la trêve. Le National Information Directorate a organisé une simulation, le 22 décembre, pour mettre au point les mensonges qui serviraient à justifier le massacre. L’opération a débuté le 27 décembre de manière à éviter que la papauté puisse s’en mêler. Benoît XVI a néanmoins évoqué dans son message de Noël « un horizon qui semble redevenir sombre pour les Israéliens et les Palestiniens ».

Revenons-en au théâtre d’opération. L’aviation israélienne a préparé le terrain à une pénétration terrestre, laquelle ouvre la voie à des paramilitaires arabes. Selon nos informations, environ 10 000 hommes sont actuellement massés prés de Rafah. Entraînés en Égypte et en Jordanie, ils sont placés sous le commandement de l’ex-conseiller national de sécurité de Mahmoud Abbas, le général Mohammed Dahlan (l’homme qui organisa l’empoisonnement de Yasser Arafat pour le compte des Israéliens, selon des documents rendus publics il y a deux ans). Ils sont appelés à jouer le rôle qui avait été dévolu à la milice d’Elie Hobeika à Beyrouth lorsque les troupes d’Ariel Sharon encerclèrent les camps de réfugiés de Sabra et Chatila.

Cependant, la troïka sioniste hésite à lancer ses « chiens de guerre » tant que la situation militaire à l’intérieur de la bande de Gaza reste incertaine. Depuis deux ans, de nombreux résistants palestiniens ont été formés aux techniques de guérilla du Hezbollah. Bien qu’ils soient en théorie dépourvus des armes nécessaires à ce type de combat, on ignore quelles sont leurs capacités exactes. Une défaite au sol serait une catastrophe politique pour Israël après la défaite de son armée de terre au Liban, en 2006, et de ses instructeurs en Géorgie, en 2008. Il est toujous possible de retirer rapidement ses blindés de Gaza, il n’en sera pas de même pour retirer des paramilitaires arabes.

L’Union européenne a appelé à une trêve humanitaire. Israël a répondu que cela n’était pas nécessaire car il n’y avait pas de crise humanitaire nouvelle depuis le début des bombardements. Pour preuve de sa bonne foi, le soi-disant « État juif » a laissé pénétrer quelques centaines de camions d’aide alimentaire et médicale… pour 1 400 000 habitants.

Dans chacune des guerres qu’Israël a conduit en violation du droit international, une avant-scène diplomatique a été organisée pour lui permettre de gagner du temps, tandis que les Etats-Unis bloquent toute résolution du Conseil de sécurité. En 2006, c’était Romano Prodi et la conférence de Rome. Cette fois, c’est le président français, Nicolas Sarkozy, qui produit le divertissement. Il a annoncé qu’il consacrerait deux jours de son précieux temps pour régler un problème où les autres ont échoué depuis 60 ans. Ne laissant guère de doute sur sa partialité, M. Sarkozy a d’abord reçu à l’Élysée la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, et le leader sunnite saoudo-libanais Saad Hariri, et s’est entretenu par téléphone avec le président égyptien Hosni Moubarak, le président fantoche de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, et le Premier ministre israélien Ehud Olmert.

Thierry Meyssan Analyste politique, fondateur du Réseau Voltaire. Dernier ouvrage paru : L’Effroyable imposture 2 (le remodelage du Proche-Orient et la guerre israélienne contre le Liban).

[1] La densité de population était estimée par l’ONU en 2005 à 3 823 ha/km2. Elle aurait augmenté depuis de 12 à 16 pour mille.

[2] « Disinformation, secrecy and lies : How the Gaza offensive came about », par Barak Ravid, Haaretz du 31 décembre 2008. Uneversion française de cet article est disponible sur Contreinfo.info.

(Source: « Réseau Voltaire International » le 6 janvier 2009)
 

SUGGESTION TO GUINNESS BOOK

FROM HEND HAROUNI-TUNISIA   Tunisia on the 14th of January 2009-17 Muharam 1430 Re : Registry on GUINNESS BOOK . I call for registry on your book concerning : 1/ respecting the legendry strong Muslim resistance by the GAZA heroes people despite the lengthened siege and also for their self defense against a genocide crime by the sionists and their coalitions providing them with all kinds of supports : political positions, weapons, time to make them achieve their inhuman goals by using all their arsenal against a disarmed people to uproot them and make disappear babies, children, women all that relates to life requirements and existence for present and future generations in GAZA and in Palestine whose legitimate existence is obvious and genuine and history is a great alibi despite the sionists’ attempts to mystify the truth , the latters  are colonizers according to all rules and have to stop fire and retreat their forces and take off the siege and open all the crossings. Also stressing the tens of millions of people from all over the world having supported GAZA and strongly opposed this crime . As for horrible photos for crimes made by the sionist terrorists, they are uncountable throughout all the world . 2/ marking the name of President of Venezuela, MR Hugo Chafez  as he took the first honorable decision of human dignity by expelling the Israeli ambassador in the world during the sionist massacre in question and here are figures as announced by Aljazeera-Qatari TV Channel up to today 00:00 hr GMT to : 1033 killed and 4850 injured (50% children and women)  and still as we are in the 19th day of genocide war crime and in the starting hours of the 20th day. Hoping that this call will be taken into consideration and looking forwards to see reality and history be respected and marked. Sincerely yours.  


La Tunisie en marche …

 

Les attaques contre la Tunisie ne cessent de croître. On entend et on lit beaucoup dans les journaux, sur internet, mais aussi à la radio et à la télévision.

Ces attaques parviennent de journalistes, d’islamistes, de divers contestataires de la politique mise en œuvre en Tunisie; mais peu importent leurs fonctions ou leurs tendances politiques, la majorité de ceux qui écrivent ne connaissent absolument pas, ou ne connaissent plus du tout la Tunisie. Ces attaques durent depuis des années, et de façon volontaire ou pas, ils assombrissent l’image de ce pays qui n’a cessé d’avancer pendant ce temps là.

 

Comme beaucoup de tunisiens, ce genre d’article me blesse et je ressens un grand regret et une certaine incompréhension vis-à-vis de ceux qui publient ça, car en dehors de la mauvaise connaissance que ces gens ont de notre pays, il se cache un manque de respect envers son peuple et envers l’immense chemin parcouru ces dernières décennies. Pourtant, je suis fondamentalement apolitique et ne souhaite pas porter une étiquette quelconque, mais, l’amour de ma patrie me pousse à réagir contre toute cette manipulation d‘information. La Tunisie est devenu un pays stable, sûr, en constant développement non seulement économique mais aussi social, c’est d’ailleurs l’image que la Tunisie renvoie dans le monde en ayant notamment su juguler la montée de l’intégrisme; cette victoire est une réelle reconnaissance politique internationale.

 

Alors, pourquoi toutes ces attaques?

 

En effet, la Tunisie d’il y a trente ans n’a rien à voir avec celle d’aujourd’hui, il suffit de jeter un coup d’œil sur les reportages régionaux sur les différentes chaines de télé ou de se promener et d’écouter les témoignages de la rue pour se rendre compte des pas de géants qu’ont fait les tunisiens. Quand je parle de tunisiens, ce sont tous ceux qui se lèvent tôt le matin pour participer au projet de développement de ce pays, tous réunis, partant du président, des membres du gouvernement, des hauts fonctionnaires et arrivant aux agents de la fonction publique, mais aussi de tous ceux qui travaillent dans  l’industrie, dans l’agriculture, dans le commerce ou les services, du plus haut niveau au plus basique des opérateurs; tous les maillons de la chaine participent à ce mouvement inexorable vers le haut.

 En effet, notre pays a modernisé considérablement son agriculture, a su adapté son industrie et ses services aux enjeux de l’économie mondiale, a développé un tourisme de qualité et a su tiré partie des atouts formidables dont nous disposons. On ne peut que sentir la lame de fond qui pousse vers le progrès et la modernisation.

La Tunisie est maintenant sur la droite lignée des grandes nations de ce monde et peut en être  fière.

 

Vivant en France et n’ayant pas la possibilité de rentrer en Tunisie, je peux néanmoins constater cette progression par l’intermédiaire de mes amis, et de ma famille qui vivent en Tunisie et profitent de cet élan.

 

J’ai eu la chance de faire mes études en France, dans l’une des meilleures écoles d’ingénieurs de ce pays, titulaire de la nationalité française, je dois beaucoup à mon pays et sans me prévaloir d’aucun parti politique et n’en ayant jamais fait partie d’aucun parti, je souhaitais  manifester cet amour et cette fierté envers mon pays d’origine via ce modeste article.

 

Les attaques contre la Tunisie, sous couvert de vouloir apporter un avis différent, ne font en réalité que ternir l’image de la Tunisie et par là même ralentir la diffusion internationale des progrès réalisés et de la possibilité d’un pays maghrébin apaisé. Ceux qui lancent ces attaques ont donc un rôle contre-productif par rapport à leurs objectifs et desservent la Tunisie et ses citoyens.

 

Pour conclure, je m’adresse à tous ceux qui font avancer notre pays, ceux qui sont en train d’écrire l’histoire d’avancement de la Tunisie, pour leur dire « continuez! Vous êtes sur la bonne voie ».

 

Hatem Krichen

 


 

 

Le déficit commercial de la Tunisie s’élève à 4.92 milliards de dollars en 2008

2009-01-15 08:18:27       TUNIS, 14 janvier (Xinhua) — Le déficit commercial de la  Tunisie s’est creusé à hauteur de 6.601 milliards de dinars (4.92  milliards de dollars) en 2008, contre 5.027 milliards de dinars ( 3.75 milliards de dollars) en 2007, selon des chiffres officiels  publiés mercredi.       La croissance des importations était respectivement de de 23.7 % pour se situer à 30.23 milliards de dinars (22.55 milliards de  dollars), tandis que celle des exportations était de 21.8%t pour  s’élever à 23.63 milliards de dinars (17.63 milliards de dollars).       Les exportations de la Tunisie représentent 45% du PIB, un  taux qui devrait être porté à 50% environ cette année, selon les  estimations

Tunisie : l’industrie enregistre un ralentissement depuis novembre

 

AFP, le 15 janvier 2009
L’industrie tunisienne a enregistré un ralentissement au cours des deux derniers mois par rapport à 2007. Le pays a mis en place des mesures pour réduire l’impact de la crise mondiale. La Tunisie a enregistré un ralentissement de 1,5% de ses activités industrielles au cours des deux derniers mois et a mis en place des mesures de soutien pour réduire l’impact de la crise mondiale, a indiqué jeudi le ministre de l’Industrie, Afif Chelbi. « Nous avons assisté à l’apparition de difficultés conjoncturelles importantes influant sur nos exportations », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, ajoutant que « 2009 sera une année difficile » pour les entreprises tunisiennes. En novembre et décembre, les exportations manufacturières ont connu un recul de 1,5% par rapport à la même période de 2007, a-t-il indiqué. Ce ralentissement sur deux mois tranche avec une forte croissance des exportations manufacturières atteignant 1,87 milliards de dinars (1 dinar = 0,56 euro), soit 20% de plus par rapport à 2007. Selon M. Chelbi, environ les deux tiers de ces recettes proviennent des industries électro-mécaniques (623 millions dinars) et du textile-habillement (518 millions dinars). Le ministre, également chargé de l’Energie et des PME, a exprimé sa « confiance en la capacité de résistance » des entreprises et fait état de mesures d’appui gouvernementales pour réduire l’impact de la crise. Le gouvernement table sur « des opportunités et des horizons structurels prometteurs », ainsi que sur l’investissement direct étranger, a-t-il dit. Un plan d’appui financier et social et des encouragements à l’exportation sont prévues, en plus de mesures destinées à l’amélioration du climat des affaires et au renforcement de la compétitivité. Selon M. Chelbi, la Tunisie reste un site attractif « malgré la crise ». Il a annoncé notamment le démarrage du projet de composants aéronautiques pour Airbus, qui entrera en production en juillet prochain, et l’entrée en activité d’unités allemande et coréenne de composants automobiles avec plus de 4 000 emplois à la clé, a-t-il dit.

 

 


 

L’entraînement dans un « camp terroriste » bientôt puni en  Allemagne

 

AFP, le 14 janvier 2009 à 16h17     BERLIN, 14 jan 2009 (AFP) – Le gouvernement allemand a annoncé  mercredi qu’il comptait rendre passible de prison quiconque se  rendrait dans un « camp terroriste » pour y recevoir un entraînement.     Un projet de loi adopté en conseil des ministres, qui doit être  soumis au parlement, prévoit une peine de six mois à dix ans de  prison pour « toute personne qui prend contact avec, ou qui se rend  auprès d’une association terroriste pour obtenir une formation » lui  permettant de commettre des attentats, selon un communiqué.     Le gouvernement est inquiet du fait qu’il lui est actuellement  impossible légalement d’empêcher ses citoyens de se rendre à  l’étranger, par exemple au Pakistan, dans des camps d’entraînement  du réseau Al-Qaïda.     Selon le ministère de l’Intérieur, plusieurs islamistes  allemands ont déjà été entraînés dans de tels camps, dont Erik  Breininger, un jeune homme originaire de Sarre (sud-ouest), qui a  expliqué dans une vidéo diffusée sur l’internet avoir rejoint  l’Union du djihad islamique et qui a affirmé se trouver en  Afghanistan.     Un autre Allemand, Christian Ganczarski, actuellement jugés à  Paris pour complicité dans l’attentat contre une synagogue en 2002 à  Djerba en Tunisie, est également soupçonné d’avoir suivi un  entraînement dans un camp d’Al-Qaïda.     Le syndicat de la police allemande (GdP) a applaudi l’initiative  du gouvernement, estimant que « ceux qui apprennent aux côtés  d’extrémistes à manier des armes et utiliser des explosifs afin de  commettre des attentats, doivent pouvoir être sévèrement punis ».     Le texte adopté mercredi prévoit également de réprimer la  diffusion d’informations permettant de fabriquer des explosifs dans  un but terroriste.      AFP

 

 

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