15 août 2009

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3371 du 15.08.2009

 archives : www.tunisnews.net  


AP: Le président du syndicat des journalistes tunisiens dénonce un « putsch » AFP: Tunisie/syndicat des journalistes: son président accuse le pouvoir Le Temps: Rejet du recours dans l’affaire du syndicat des journalistes Reuters: Le Hamas élimine des alliés d’Al Qaïda à Gaza, 22 morts AP: Cheikh Nasrallah à Israël: le Hezbollah frappera Tel Aviv si Beyrouth est attaquée

Reuters: Attentat suicide près du QG de l’Otan à Kaboul, sept morts


 

Le président du syndicat des journalistes tunisiens dénonce un « putsch »

AP | 15.08.2009 | 20:45 Le président du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Néji B’ghouri, a dénoncé samedi ce qu’il a qualifié de « putsch » orchestré contre son bureau exécutif par des membres proches du pouvoir. Lors d’une conférence de presse, il a qualifié d' »illégal » un congrès extraordinaire qui se tenait le jour même à l’appel de membres du bureau exécutif élargi. Jugeant que ce « congrès du 15 août et les décisions qui en sont issues sont nuls et non avenus », il s’est dit déterminé à « poursuivre la tâche qui lui a été confiée par la base », rappelant que c’est le 12 septembre qu’est prévu le « congrès règlementaire légal ». Saisi par Néji B’ghouri dans l’espoir de voir annulées ces assises qui font suite à la démission de quatre membres du bureau exécutif, le tribunal de première instance de Tunis avait rejeté la requête et reporté au 26 octobre l’examen de l’affaire au fond. Pour l’avocat Naceur Laâyouni, ce verdict illustre « l’instrumentalisation de la justice ». Premier organisme du genre à voir le jour en Tunisie, le SNJT avait élu son bureau exécutif en janvier 2008. Il n’a pas cependant tardé à sombrer dans une crise opposant des membres proches du pouvoir et ceux que ces derniers qualifient de « noyau dur » du bureau exécutif. La crise s’est accentuée depuis la publication à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, en mai, d’un rapport critique sur l’état de la presse en Tunisie. Les dirigeants du SNJT se disent victimes d’un « complot » ourdi par les autorités qui, selon eux, ne voient pas d’un bon oeil « la volonté d’indépendance » du syndicat. « Ce putsch vise à frapper toute voix divergente et indépendante », a estimé M. B’ghouri, dénonçant « diverses formes de pressions ». Ses détracteurs accusent le président du SNJT et ses compagnons d' »autoritarisme » notamment. Le président de la commission des libertés, Jamel Karmaoui, considéré comme le chef de file des contestataires, dresse un bilan « négatif » du bureau exécutif: « Il n’a aucunement servi les intérêts moraux et matériels des journalistes, rompu le dialogue avec les autorités et suit un agenda politique qui fait le jeu de partis d’opposition radicaux ». Plusieurs avocats présents à la conférence de presse dont l’ex-bâtonnier Abdessattar Ben Moussa et Mokhtar Trifi, président de la ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH), ont apporté leur « soutien absolu à la juste cause du bureau exécutif légitime ». Enfin, dans un communiqué commun, trois partis d’opposition, le PDP, le FDLT et le mouvement Ettajdid, font porter « la responsabilité de la crise aux autorités », jugeant que les « manoeuvres orchestrées visent à faire tomber le bureau exécutif (…) et le remplacer par des éléments alliés au pouvoir ». AP


Tunisie/syndicat des journalistes: son président accuse le pouvoir

 AFP: 15.08.09 | 19h47  Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Néji Bghouri, a accusé samedi les autorités de « déstabiliser » leur syndicat en crise notamment par l’organisation d’un congrès extraordinaire. Le congrès du SNJT, commencé samedi, doit élire un nouveau bureau directeur. « Ce congrès est nul est non avenu, c’est un coup organisé par les autorités pour déstabiliser le syndicat », a déclaré M. Bghouri au cours d’une conférence de presse. Le tribunal de première instance de Tunis a rejeté vendredi une demande de la direction du SNJT pour la suspension de ce congrès, lequel est « une décision politique sous habillage juridique », selon M. Bghouri qui dénonce « une campagne orchestrée par le pouvoir ». Le syndicat est en crise ouverte depuis le 4 mai, à la suite de la publication d’un rapport critique sur l’état de la liberté de la presse et des conditions des journalistes. Ce rapport annuel publié à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse évoque « des atteintes à la liberté de la presse et des journalistes », dénonçant saisies, censure, verrouillage, éthique bafouée et conditions d’exercice précaires. Le rapport a été violemment dénoncé par les détracteurs de la direction du SNJT, qui lui reprochent de faire le jeu de l’opposition avant les élections présidentielles et législatives d’octobre. Au congrès un membre du bureau exécutif élargi du SNJT, Jamel Kermaoui, a accusé samedi M. Bghouri de faire preuve « d’autoritarisme » et d’être à l’origine de cette crise. Il lui a aussi reproché de « servir un agenda politique de partis d’oppositions radicaux et de rompre le dialogue avec les autorités ». En mai, la FIJ avait condamné « une campagne, organisée selon toute vraisemblance par le gouvernement pour déstabiliser le syndicat » et avait appuyé le droit du SNJT de « publier des rapports indépendants ». Cette organisation basée à Bruxelles (Belgique) compte plus 600.000 journalistes dans 123 pays, dont la Tunisie.


Rejet du recours dans l’affaire du syndicat des journalistes Le congrès extraordinaire aura bien lieu aujourd’hui

samedi 15 août 2009   Dans son verdict prononcé hier le tribunal de première instance de Tunis a décidé en référé de rejeter le recours introduit par le président du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) pour annuler le congrès extraordinaire du syndicat. Ce dernier se tient aujourd’hui et dont la date a été fixée par des membres du bureau exécutif élargi. Ceci est le jugement en référé. L’affaire sera examiné quant au fond par le tribunal le 26 octobre 2009. N.S (Source: « Le Temps » (Quotidien- Tunisie) le 15 août 2009) Lien: http://www.letemps.com.tn/   

 

 

Le Hamas élimine des alliés d’Al Qaïda à Gaza, 22 morts

Reuters:Samedi 15 août, 21h26  Mohammed Salem Des combats entre le Hamas et un groupe djihadiste dissident affilié à Al Qaïda ont fait au moins 22 morts dans le sud de la bande de Gaza, dont le chef de ce mouvement radical qui avait proclamé un « émirat » islamique dans le territoire palestinien, annonce samedi le Hamas. Le Centre palestinien des droits de l’homme a avancé, lui, un bilan de 28 morts et d’une centaine de blessés à Rafah, près de la frontière égyptienne. Ces violences entre Palestiniens sont sans précédent depuis juin 2007, qui vit les islamistes du Hamas évincer de Gaza les forces du Fatah du président Mahmoud Abbas. Abdel-Latif Moussa, alias Abou al Nour al Makdessi, a péri dans les affrontements qui ont opposé son groupe Djound Ansar Allah (« Guerriers de Dieu ») aux policiers du Hamas dans la mosquée Ibn Taymea, a dit un porte-parole du ministère de l’Intérieur géré par le Hamas. Selon des responsables du Hamas, Moussa et un Syrien d’origine palestinienne du nom de Khaled Banat, alias Abou Mohammed al Moudjahir, se sont fait exploser en actionnant une de leurs bombes après avoir tué un médiateur qui tentait de mettre fin aux accrochages. L’un des fils de Moussa aurait également été tué dans les combats. Six policiers du Hamas et six civils sont au nombre des morts. Trois enfants ont péri, selon des responsables du Hamas qui ont accusé le groupe et son chef inspiré par Al Qaïda d’avoir déclenché les violences par le sermon de vendredi annonçant l’instauration d’un régime théocratique radical. « Nous tenons le Djound Ansar Allah et Moussa responsables de ce qui s’est passé en raison de proclamation brutale d’un émirat », a dit Taher al Nono, porte-parole d’Ismaïl Haniyeh, chef du gouvernement Hamas, lors d’une conférence de presse. Le groupe de Moussa « voulait un retour à l’anarchie mais nous avons clairement dit que cela ne se produirait jamais », a affirmé Ehab al Ghsain, un autre porte-parole du ministère de l’Intérieur. La confirmation par le Hamas de la présence d’un Syrien parmi les activistes du Djound Ansar Allah contredit des propos tenus la veille par Haniyeh, qui avait assuré qu’aucun combattant non palestinien ne se trouvait dans le territoire. « ILS ONT IMITE LES JUIFS » Des habitants de Rafah ont déclaré que la nuit avait été marquée par des violences terrifiantes. La mosquée Ibn Taymea a été endommagée par des explosions et la maison de Moussa a été détruite, ont rapporté des habitants. Les combats se sont achevés tôt samedi matin mais le Hamas n’a laissé les journalistes entrer à Rafah qu’en fin de journée. Les photographes n’ont été autorisés qu’à suivre les obsèques des policiers tués. En Cisjordanie, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a présidé une réunion d’urgence et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a publié un communiqué dénonçant le Hamas qui a transformé, selon elle, la bande de Gaza en repaire pour les extrémistes. « Le Hamas est en train de répéter les expériences afghane et somalienne à Gaza, laissant les lieux de prières être transformés en bases claniques où l’on prône l’extrémisme », affirme l’OLP. Pour les spécialistes du Hamas, le Mouvement de la résistance islamique (Hamas) donne la priorité aux objectifs strictement palestiniens, et non aux buts transnationaux d’un réseau comme Al Qaïda, sur lequel se modelait le Djound Ansar Allah. « Ce qui s’est passé ces derniers mois à Gaza, l’invasion israélienne et la situation économique, a conduit à un renouveau de l’extrémisme dans les marges de la société, mais cela ne signifie pas une expansion d’Al Qaïda à Gaza », dit Maha Azzam, de l’institut londonien de recherches en relations internationales Chatham House. Des tensions se font cependant jour au sein du mouvement entre pragmatiques et radicaux, notent des experts. Et selon des habitants de Rafah, d’ex-combattants du Hamas se trouvaient dans les rangs du Djound Ansar Allah, dont un ancien chef militaire local, Abdallah Abou Djazer. Le groupe de Moussa avait signalé sa présence à Gaza il y a deux mois lorsque trois de ses membres avaient été tués lors d’un raid contre une base frontalière israélienne. Selon le ministère de l’Intérieur, il est à l’origine d’une série d’attentats à la bombe ayant visé des cafés internet. Vendredi, Moussa avait dit que son groupe ne prendrait pas l’initiative d’agresser le Hamas. Mais il ajoutait: « Quiconque fera couler notre sang versera à son tour son sang. » Dans un communiqué sur internet, le « Front des médias islamiques mondiaux » qualifie le Hamas de « gang criminel » qui a tué des « combattants musulmans purs ». « Ils ont imité les Juifs qui détruisent les maisons des combattants et du peuple », ajoute-t-il. Avec Nidal al Moughrabi à Gaza et Ali Saouafta à Ramallah, version française Henri-Pierre André, Philippe Bas-Rabérin et Guy Kerivel  


Cheikh Nasrallah à Israël: le Hezbollah frappera Tel Aviv si Beyrouth est attaquée

AP: 15 août 2009   Le chef du Hezbollah a averti vendredi que son groupe frapperait Tel Aviv si les forces israéliennes attaquaient Beyrouth ou le bastion du mouvement dans les faubourgs sud de la ville.   S’exprimant à l’occasion du troisième anniversaire de la fin du conflit entre Israël et le Hezbollah en 2006, Cheikh Hassan Nasrallah a cependant estimé que les récentes mises en garde lancées par l’Etat hébreu au le Liban n’indiquaient pas qu’il projetait d’attaquer prochainement. Il a jugé que les avertissements israéliens s’inscrivaient dans le cadre d’une « guerre psychologique » destinée à empêcher le Parti de Dieu d’intégrer les rangs d’un nouveau gouvernement libanais. Au cours de l’été 2006, le Hezbollah avait tiré des roquettes sur plusieurs villes israéliennes mais avait épargné Tel Aviv. L’aviation israélienne avait détruit des pâtés de maisons entiers des faubourgs sud de Beyrouth. Le conflit avait fait quelque 1.200 morts au Liban, des civils pour la plupart. En Israël, quelque 160 personnes avaient été tuées. Cheikh Ahmed Nasrallah a affirmé vendredi depuis l’endroit où il se cache que le Hezbollah était désormais capable de frapper n’importe quelle ville israélienne. Des milliers de partisans agitant les drapeaux jaunes du mouvement chiite ont pu suivre son intervention sur un écran géant dans le sud de la capitale libanaise. AP

 

Attentat suicide près du QG de l’Otan à Kaboul, sept morts

 
Peter Graff et Hamid Shalizi 15 août 2009  A cinq jours de l’élection présidentielle en Afghanistan, les taliban ont frappé le coeur de Kaboul par un attentat suicide à la voiture piégée près du quartier-général de la Force internationale d’assistance à la sécurité (Isaf) et de l’ambassade des Etats-Unis.   D’après un bilan encore provisoire du ministère afghan de la Défense, sept personnes au moins ont été tuées et près d’une centaine d’autres blessées. « La cible était l’ambassade des Etats-Unis, mais nous n’avons pas pu l’atteindre. Le kamikaze s’est fait exploser près du QG de l’Isaf et a tué plusieurs soldats étrangers », a dit Zabihullah Mujahid, porte-parole des taliban, joint par téléphone par l’agence Reuters dans un endroit non précisé du pays. Selon l’Isaf, plusieurs membres de la force internationale sous commandement de l’Otan sont au nombre des victimes mais on ignore s’ils comptent parmi les morts ou les blessés. « Il y a malheureusement des victimes, mais je ne fournirai pas de chiffres. Il y a des civils et des militaires de l’Isaf », a dit le général canadien Eric Tremblay, un des porte-parole de l’Isaf. La détonation s’est produite vers 08h30 locales (04h00 GMT) dans le quartier de Wazir Akhbar Khan, au centre de la capitale afghane, un des secteurs les plus protégés de la ville qui abrite notamment plusieurs ambassades, dont celles des Etats-Unis et de Grande-Bretagne. Les locaux du ministère des Transports ont été le plus fortement touchés par l’explosion. Devant les bâtiments du QG de la Force internationale d’assistance à la sécurité, on pouvait voir les restes épars d’une voiture explosée, ainsi que les carcasses de plusieurs autres, a rapporté un employé de Reuters sur place. MENACES CONTRE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE L’attentat survient à cinq jours de l’élection du 20 août et alors que les combats entre activistes taliban et soldats de l’Otan et des Etats-Unis s’intensifient. Les taliban, dont les démonstrations de puissance sont sans précédent depuis leur renversement, fin 2001, ont juré de s’en prendre au déroulement du scrutin. Qu’ils aient pu frapper au coeur de Kaboul a valeur de symbole. « Les ennemis de l’Afghanistan tentent de semer la peur parmi notre peuple en cette période électorale mais les gens comprennent toujours l’importance de se rendre aux urnes pour exprimer leur vote », a réagi le président Hamid Karzaï. C’est la première fois que la capitale afghane est le théâtre d’un attentat suicide depuis le mois de janvier et l’attaque contre l’ambassade d’Allemagne. Le 11 février, un commando taliban s’était infiltré dans Kaboul et avait pris d’assaut deux bâtiments du gouvernement. L’opération, sans précédent, avait fait au moins 19 morts. Samedi, le véhicule piégé a semble-t-il franchi sans encombres deux barrages de sécurité. Ce n’est qu’au troisième check-point qu’il a été stoppé. Le kamikaze, a poursuivi le général Tremblay, a alors été bloqué par l’armée afghane et a décidé d’actionner sa charge. « C’était une attaque isolée, pas une attaque complexe », a-t-il ajouté. L’attentat risque cependant d’alourdir encore le contexte avant l’élection de jeudi prochain. Les taliban, qui ont porté le combat au-delà de leurs zones traditionnelles d’influence du Sud et de l’Est, ont annoncé qu’ils feraient tout pour saboter le scrutin et leurs menaces ont, selon l’Onu, d’ores et déjà perturbé la préparation du scrutin. Cette élection, où Hamid Karzaï briguera un deuxième mandat, revêt une grande importance pour les Etats-Unis et pour Barack Obama, qui a redéfini la stratégie américaine en Afghanistan, ordonnant le déploiement de milliers de soldats en renfort et misant sur une intensification des combats pour venir à bout de l’insurrection. Mais depuis le mois de mars, les armées étrangères présentes en Afghanistan ont essuyé plus de pertes que sur toute la période allant de 2001 à 2004 – du renversement du régime des taliban à l’élection de Karzaï. Avec David Fox, version française Grégory Schwartz et Henri-Pierre André
 

 

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