14 janvier 2011

TUNISNEWS 10 ème année, N° 3888 du 14.01.2011 archives : www.tunisnews.net

La révolution tunisienne heure par heure AFP: Tunisie: le président en fuite Ben Ali arrive à Jeddah AFP: Ben Ali: un avion civil venant de Tunisie fait escale en Sardaigne AFP:  Tunisie : l’UE appelle à une solution démocratique « durable » Reuters: Ben Ali indésirable en France qui prend acte de son départ AFP: La France ne souhaite pas la venue de Ben Ali sur son sol AFP: En France, des Tunisiens en liesse après le départ de Ben Ali ATS: Ben Ali quitte la Tunisie, son Premier ministre assure l’intérim AFP: Pas de demande d’accueil de Ben Ali en France AFP: Tunisie: Paris « prend acte de la transition constitutionnelle » AFP: Des Tunisiens se réunissent au Bourget et près de leur ambassade à Paris AFP:  Tunis: tirs d’armes automatiques dans la ville sous-couvre-feu AFP: Les Tunisiens de Montréal heureux du départ de Ben Ali ATS: Tunisie: le président Ben Ali quitte son pays AFP: Tunisie: état d’urgence décrété dans tout le pays AFP: Tunisie: Heurts violents dans la capitale, un journaliste étranger blessé AFP: Tunisie: Ben Ali limoge le gouvernement, législatives anticipées AFP: Tunisie: gouvernement limogé et élections anticipées Reuters: Tunisia update: 12 killed in overnight clashes in Tunis and northeast town of Ras Jebel witnesses tell AFP: Tunisia update: Police fire tear gas in Tunis after protesters climb atop roof of Interior Ministry AFP: Paris encourage Ben Ali à « poursuivre dans la voie de « l’ouverture » AFP: Tunisie: milliers de manifestants pour demander le départ du président AFP: Tunisie: plusieurs manifestations hostiles au président Ben Ali AFP: Tunis: manifestation hostile au président Ben Ali Reporters sans frontieres:  Un prédateur de la liberté de la presse s’en va Declaration du Mouvement Ettajdid a la suite de la fuite de Ben Ali


La révolution tunisienne heure par heure


Mis à jour 15-01-2011 00:08 Il aura fallu bien des morts et la démocratisation du régime est loin d’être acquise, mais sous la pression irrésistible de la rue, la page Ben Ali semble bel et bien tournée en Tunisie.

Dernières nouvelles à 23h30 : il est confirmé que Nicolas Sarkozy, par égard pour la communauté tunisienne en France et pour éviter tout débordement a refusé l’accès au territoire à Zine El Abidine Ben Ali.

Selon l’AFP, un avion civil parti de Tunisie a atterri dans la soirée à Cagliari, en Sardaigne, mais uniquement afin de procéder à un ravitaillement, les autorités italiennes n’étant guère plus enclines que la France a accueillir le président tunisien déchu. Sa présence dans l’avion en question, apparemment le Falcon présidentiel n’a pas été confirmée. D’après les dernières rumeurs,Ben Ali pourrait se rendre au Qatar, aux Emirats arabes unis (Dubaï) ou encore en Arabie Saoudite.

En ce qui concerne les coups de feu en Tunisie, ils seraient le fait de l’armée en cours de déploiement, afin de mettre un terme aux exactions et pillages. A ce propos, relayant une rumeur largement diffusée sur Twitter, iTélé indique que tant dans les commerces que chez des particuliers, les pilleurs ne seraient autres que des policiers. D’autres avancent même qu’ils seraient secondés par des criminels, suivant un plan machiavélique visant à démontrer que Ben Ali parti, le pays serait au bord du chaos.

23h : des pillages en cours, la population terrorisée Alors que l’armée continue de se déployer un peu partout en Tunisie, la situation est plus que jamais confuse et la population particulièrement inquiète tandis que des coups de feu retentissent dans la nuit et qu’il est question de pillages, y compris aux domiciles de particuliers. Entre autres menaces, il est à noter qu’après l’incendie de la prison de Bizerte ou la fuite des gardiens, de nombreux prisonniers de droit commun, y compris pour meurtre, seraient en cavale. Dans ce contexte chaotique, alors que les chaînes de radio et de télévision sont assaillies d’appels paniqués, le nouveau président du pays multiplie les prises de parole pour rassurer la population et promettre la multiplication des patrouilles dans les zones sensibles. Comme à Paris, à Marseille, où la communauté tunisienne et maghrébine en général était mobilisée depuis plusieurs jours, on salue non sans fierté cette journée historique qui a vu « un chef arabe tomber sous la pression de son peuple » a expliqué à l’AFP Kamel Yousfi, un professeur de mathématiques tunisien de 44 ans, mais on reste circonspect, car « la transition ne doit pas être assurée par des gens du gouvernement Ben Ali mais des gens choisis par les Tunisiens a insisté Tarek Klabi, du collectif Solidarité Maghreb. Entre autres réactions populaires dans le monde arabe, on notera qu’au Maroc,des marocains ont chanté l’hymne tunisien et qu’au Caire, des dizaines d’Egyptiens se sont joints à des ressortissants tunisiens devant l’ambassade de Tunisie pour célébrer la chute de Ben Ali que certains espèrent exemplaire. Ainsi, entre autres slogans, on a pu entendre « Ecoutez les Tunisiens, c’est votre tour les Egyptiens« . De source proche des autorités françaises, il a été confirmé que la France ne « souhaite pas » accueillir le président déchu, notamment pour ne pas mécontenter la communauté tunisienne de l’Hexagone, néanmoins, la rumeur de son arrivée ne retombe pas. Enfin, dans la soirée, le président américain Barack Obama rendant hommage au « courage » et « à la dignité » du peuple tunisien a appelé à l’organisation « dans un proche avenir » d’élections « libres et justes » en Tunisie (voir le communiqué, en anglais…).

 

22h : les rues de Tunis désertes, des manifestants au Bourget

Alors que dans le centre-ville de Tunis, en état d’urgence, les rues sont désertes, à Paris dans le VIIe arrondissement, environ deux cents personnes ont manifesté leur joie à proximité de l’ambassade tunisienne, mais n’ont pu accéder au bâtiment, la rue étant barrée par la police. Faisant suite aux rumeurs annonçant l’arrivée de Ben Ali, une vingtaine de Tunisiens arborant leur drapeau se sont rassemblés près de l’aérogare, en présence là aussi d’un dispositif policier inhabituel. Sur Twitter, les spéculations vont bon train quant à la destination du président en fuite, certains évoquant le Royaume-Uni, d’autres un pays du Golfe. Parmi les dernières réactions de politiciens français, le maire PS de Paris et natif de Tunis Bertrand Delanoë a appelé sur France 2 à la tenue d' »élections transparentes » car c’est « ce qui compte pour l’avenir des Tunisiens« . De son côté la vice-présidente du MoDem, Marielle de Sarnez, a déclaré « on peut se demander pourquoi un pays comme la France n’a pas donné plus tôt les signes nécessaires pour que cet étau se desserre ». « Quoi qu’il en soit » la question apparaît désormais assez secondaire, puisque « les Tunisiens se sont libérés eux-mêmes« .

 

21h : Ben Ali en fuite, mais pour où ?

Alors que Paris a officiellement pris acte « de la transition constitutionnelle annoncée par le Premier ministre Ghannouchi » et qu’un avion transportant une fille et une petite fille de Ben Ali aurait atterri à l’aéroport du Bourget, selon Le Monde, les autorités françaises auraient clairement indiqué qu’elle ne souhaitait pas accueillir l’ancien président tunisien qui a fui son pays ce vendredi après-midi. De même, alors que des rumeurs ont annoncé Ben Ali à Malte et en Italie, le chef de la diplomatie maltaise Tonio Borg a indiqué qu’il n’avait reçu aucune information allant dans ce sens et le ministre des Affaires étrangères italien a parlé de rumeurs infondées. Selon un porte-parole du ministère maltais des Affaires étrangères, l’avion de Zine El Abidine Ben Ali aurait survolé l’espace aérien de Malte, en direction du nord, vers 19h GMT. Alors qu’en début de soirée Nicolas Sarkozy et François Fillon tenaient réunion à l’Elysée sur la situation en Tunisie, le ministre des Affaires étrangères a assuré que la France n’avait reçu « aucune demande d’accueil » de la part du président en fuite, mais que si cela devait se produire, elle examinerait cette requête « en accord avec les autorités constitutionnelles tunisiennes« . De source policière citée par RTL, bien qu’il ne soit pas forcément le bienvenu en France, le Falcon qui transporte Ben Ali ferait bel et bien route vers Paris où la police se préparerait à son arrivée, probablement au Bourget ou à l’aéroport militaire de Villacoublay. Dans un communiqué, la présidence indique que « la France souhaite l’apaisement et la fin des violences » et affirme que « seul le dialogue peut apporter une solution démocratique et durable à la crise actuelle ». En tout état de cause, alors qu’il a beaucoup été reproché à la classe politique hexagonale son silence, voire son soutien au président déchu, l’Elysée assure que « la France se tient aux côtés du peuple tunisien dans cette période décisive« . Entre autres réactions, la Maison Blanche a déclaré que le peuple tunisien « a le droit de choisir ses dirigeants », l’association Reporters sans frontières appelant à « une rupture totale avec les années de répression » a salué le départ d’un « prédateur de la liberté de la presse« , tandis que la patronne du Parti socialiste Martine Aubry a estimé que ce départ « doit permettre la transition démocratique » et a invité les autorités françaises à « s’engager sans ambiguïté en faveur de la démocratie en Tunisie’.

Sans faire expressément allusion à la prise de pouvoir du Premier ministre tunisien sortant Mohamed Ghannouchi, le porte-parole du PS Benoît Hamon a par ailleurs affirmé que « la plus mauvaise issue serait que le peuple tunisien se libère d’un régime autoritaire pour que cette liberté nouvelle lui soit confisquée par un autre régime autoritaire« .

 

Retour sur une journée historique pour la Tunisie

Près d’un mois après l’immolation deMohamed Bouazizi qui a déclenché une vague de contestation sans précédent en Tunisie, largementréprimée dans le sang, le peuple semble avoir eu raison de Zine el-Abidine Ben Ali qui a fui le pays ce vendredi 14 janvier à bord de l’avion présidentiel, quelque 23 ans après son accession au pouvoir.

Au terme d’une nouvelle journée de manifestations à laquelle ont participé des milliers de Tunisiens représentant toutes les couches de la population, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, avocats en robe noire ou encore infirmières en blouse blanche, le président tunisien Ben Ali, qui hier s’était engagé à quitter le pouvoir en 2014 a finalement cédé à la pression de la rue.

Tout au long de la semaine, alors que ce dernier n’a cessé de souffler le chaud et le froid, entre promesses de réformes économiques et politiques et répression, la révolte d’une partie de la jeunesse qui au début des événements dénonçait surtout la misère et le chômage a définitivement pris des airs de révolution, la population insensible à sondiscours d’hier ne réclamant plus seulement l’ouverture du régime, mais franchement le départ du chef de l’Etat autoritaire, accusé notamment de piller les richesses du pays au profit d’un clan familial.

Dans la journée, Ben Ali manifestement acculé,avait d’abord annoncé le limogeage de son gouvernement puis il avait étendu lecouvre-feu à tout le pays entre 17h et 7h, et, bafouant son engagement de la veille, avait interdit tout rassemblement, les policiers étant autorisé à faire feu.

Alors que l’armée prenait le contrôle de l’aéroport international de Tunis-Carthage et que l’espace aérien national fermait, on a appris en début de soirée que Ben Ali avait quitté le pays à bord de l’avion présidentiel, selon des rumeurs insistantes en direction de Paris, ce que l’Elysée a infirmé, ou peut-être vers Malte a indiqué le journal britannique The Guardian.

Si le dictateur est tombé dans des conditions qui reste à préciser, notamment quant au rôle joué par l’armée, il n’est pas dit que le régime change du jour au lendemain… Intervenant sur la chaîne publique TV7, le Premier ministre sortant Mohamed Ghannouchi en poste depuis plus de onze ans a en effet annoncé qu’il assurait l’intérim à la tête de l’Etat, d’ici à l’organisation d’élections. Officiellement, il n’a pas entériné la chute de Ben Ali, mais a évoqué l’incapacité temporaire de celui qu’il semble toujours considérer comme le président légitime.

Théoriquement, selon la constitution tunisienne, le président de la chambre des députés doit accéder aux fonctions en cas de vacance du pouvoir. Ce dernier se tenait aux côtés de M. Ghannouchi lors de sa brève allocution télévisée, ce qui sous-entend un accord au sommet de l’Etat.

Alors que plus tôt dans la journée, Ben Ali avait annoncé des élections législatives anticipées dans les six mois, son successeur intérimaire qui a appelé les Tunisiens à l’unité n’a pas encore précisé son calendrier politique ni ses intentions, mais il s’est engagé à « mettre en oeuvre toutes les réformes sociales et politiques qui ont été annoncées en collaboration avec les partis politiques et les composantes de la société civile« .

Alors que le couvre-feu est en vigueur et que des tirs retentissent toujours dans les rues, la situation reste tout à fait confuse dans le pays. Vu de Twitter, si de nombreux Tunisiens saluent la chute de Ben Ali, avec l’autoproclamation de son premier ministre au pouvoir, ils sont aussi beaucoup à évoquer une confiscation de la « révolution de jasmin ».

http://www.metrofrance.com/info/la-revolution-tunisienne-heure-par-heure/mkan!aHt2ydpG6NN4/


Tunisie: le président en fuite Ben Ali arrive à Jeddah


RYAD – Le président tunisien en fuite Zine El Abidine Ben Ali est arrivé dans la nuit de vendredi à samedi à Jeddah en Arabie saoudite, a-t-on appris de source saoudienne.

« L’avion à bord duquel se trouve le président Ben Ali a atterri à Jeddah », a déclaré à l’AFP la source saoudienne, qui a requis l’anonymat.

Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans, a quitté vendredi la Tunisie après des manifestations sans précédent contre son régime qui ont été réprimées dans le sang.

Son avion avait survolé précédemment vendredi peu avant 19H00 GMT l’espace aérien maltais « en direction du nord », selon un porte-parole du gouvernement maltais.

(©AFP / 15 janvier 2011 00h48)


Tunisie: deux dirigeants de l’opposition prêts à travailler avec Ghannouchi


TUNIS – Deux dirigeants de l’opposition tunisienne ont déclaré vendredi soir à l’AFP être prêts à collaborer avec le président par intérim Mohammed Ghannouchi qui a annoncé le début dès samedi de consultations avec les familles politiques du pays. Ces deux leaders ont affirmé ne pas croire à un retour au pouvoir de Zine El Abidine Ben Ali qui a fui le pays sous la pression de la rue à l’issue d’un mois de contestation qui a été réprimé dans le sang. « Ben Ali ne reviendra pas, je suis sûr qu’il est parti définitivement, ce qui compte c’est l’intêret du pays, que le sang cesse de couler, et que la demande du peuple ait été exaucée », a déclaré Mustapha Ben Jaafar, chef du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL, légal). « Je suis soulagé mais j’attends de Ghannouchi qu’il engage au plus vite les changements annoncés. Nous avons proposé une comité national de sortie de crise qui peut déboucher sur un gouvernement d’union nationale », a-t-il dit. Il a estimé qu’il ne fallait pas s’attarder sur les formes du changement à la tête de l’Etat, l’article de la Constitution utilisé laissant entendre que M. Ben Ali n’a pas renoncé définitivement au pouvoir. « Je ne pinaillerais pas sur des questions juridiques, ce qui m’intéresse c’est d’aller vers une vraie démocratie », a-t-il dit. « Ce qui s’est produit est un habillage qui, à la limite, me convient », a-t-il dit, ajoutant avoir proposé « un comité national de sortie de crise qui peut déboucher sur un gouvernement d’union nationale ». Même ton chez Néjib Chebbi, chef historique du Parti démocratique progressiste (PDP, légal), qui évoqué « un habillage constitutionnel pour un changement politique qui n’est pas parfait ». « Ghannouchi, selon lui, doit faire en sorte que le gouvernement doit être représentatif de toutes les composantes et préparer des élections présidentielle et législatives libres et démocratiques, supervisées par des observateurs internationaux ». « Il faut un exécutif de transition pluriel dans sa composition », a-t-il estimé, ajoutant avoir rencontré jeudi M. Ghannouchi et « trouvé un homme ouvert et courtois ». « On prend acte de ce changement et on attend de voir la dynamique qui va s’engager à partir de là », a-t-il ajouté, estimant que « Ben Ali Ali est parti pour éviter un bain de sang ». Dans les milieux politiques, on estime que le choix de M. Ghannouchi s’est imposé par sa réputation d’homme intègre alors que l’autre possible candidat au poste de président par intérim, le président du Parlement Fouad Mebazaa est perçu comme un cacique du pouvoir. Sur France 24, Rached Ghannouchi, chef historique et exilé du mouvement islamiste Ennahda (interdit) a déclaré: « Notre rôle sera de travailler avec les mouvements politiques et la société civile pour bâtir un Etat de droit ». Dans un communiqué, le président par intérim a annoncé le lancement dès « samedi de consultations avec tous les partis et les partenaires sociaux sur les moyens de sortir de la situation actuelle du pays et sur les réformes politiques à venir ». « Dans un second temps, les consultations incluraient la société civile, les sensibilités intellectuelles et des personnalités nationales », a-t-il ajouté. Mais un troisième opposant Hamma Hammami, a estimé qu’il y a eu violation de la Constitution. Ben Ali « n’a pas le droit de désigner son successeur, la victoire du peuple ne doit pas être spoliée, l’opposition doit s’unir pour un changement démocratique qui réponde aux aspirations du peuple », a déclaré à l’AFP le chef du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT, interdit) juste après sa libération après 3 jours de détention. Sur Facebook, des nombreux Tunisiens contestent déjà le président par intérim, certains y voyant « le projet d’un nouveau dictateur ». (©AFP / 14 janvier 2011 23h53)


Ben Ali: un avion civil venant de Tunisie fait escale en Sardaigne


ROME – Un avion civil en provenance de Tunisie a atterri d’urgence vendredi soir à Cagliari, en Sardaigne (sud de l’Italie), pour faire le plein de carburant et ses passagers ne sont pas clairement identifiés, a appris l’AFP de sources gouvernementales italiennes à Rome. L’appareil a atterri pour se ravitailler en carburant à Cagliari, l’un des aéroports de Sardaigne, île du sud de l’Italie, selon ces sources. Les personnes à bord ne sont pas sorties et se sont uniquement présentées comme « deux pilotes et une hôtesse », a-t-on indiqué de mêmes sources. Les autorités italiennes ont intimé l’ordre à l’appareil de repartir dès que le plein de carburant aura été effectué, selon ces sources qui ont dit « ne pas savoir si le président tunisien Ben Ali était à bord ou non ». Des forces de police ont été déployées sur le tarmac comme c’est la procédure pour un appareil qui atterrit à l’improviste, ont ajouté les sources. (©AFP / 14 janvier 2011 23h29)

Tunisie : l’UE appelle à une solution démocratique « durable »


BRUXELLES – L’Union européenne s’est prononcée vendredi pour une solution démocratique « durable » en Tunisie et a appelé au calme après le départ du pouvoir du président Zine El Abidine Ben Ali. (©AFP / 14 janvier 2011 22h33)  


Ben Ali indésirable en France qui prend acte de son départ


Reuters Vendredi 14 janvier, 23h11 La France n’a reçu aucune demande d’accueil du président tunisien, a déclaré un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. « Au cas où cette demande se présenterait, la France apporterait sa réponse en accord avec les autorités constitutionnelles tunisiennes », a-t-il ajouté. Une façon toute diplomatique de dire que les autorités françaises ne souhaitent pas l’accueillir sur leur territoire, où une forte communauté tunisienne est en majorité constituée d’opposants au président déchu. « La France ne souhaite pas la venue de Ben Ali », a confirmé une source officielle. La présidence française a publié dans la soirée un communiqué laconique dans laquelle elle prend acte de la « transition constitutionnelle » annoncée par le Premier ministre tunisien, Mohamed Ghannouchi. Celui-ci avait annoncé auparavant que Zine el Abidine Ben Ali était temporairement dans l’incapacité d’exercer ses fonctions et que lui-même assurait l’intérim. « La France souhaite l’apaisement et la fin des violences » en Tunisie, a déclaré l’Elysée dans un bref communiqué mis au point lors d’une réunion d’une heure et quart du président Nicolas Sarkozy et du Premier ministre François Fillon entourés de leurs principaux collaborateurs. « Seul le dialogue peut apporter une solution démocratique et durable à la crise actuelle », a ajouté la présidence française. « La France se tient aux côtés du peuple tunisien dans cette période décisive. » PRUDENCE DE L’ÉLYSÉE L’Elysée s’était montré jusque-là d’une extrême prudence et avait laissé le soin au ministère des Affaires étrangères de commenter la situation dans l’ancien protectorat français. Cette situation est d’une « extrême complexité » et « plus on est discret, plus on est efficace », faisait-on valoir de même source. La présidence française s’interroge sur les conséquences de cette crise et le successeur du président tunisien déchu. C’est en Tunisie que Nicolas Sarkozy avait effectué un de ses premiers voyages à l’étranger après son élection en 2007. Le ministère des Affaires étrangères a « vivement conseillé » aux ressortissants français de ne pas se rendre en Tunisie, où l’état d’urgence et un couvre-feu ont été décrétés. Selon le site internet du quotidien Le Monde, un avion en provenance de la Tunisie transportant une fille et une petite fille de Ben Ali s’est posé vendredi sur l’aéroport du Bourget, près de Paris, vers 19h30. Air France a annoncé en fin d’après-midi l’annulation de tous ses vols vers la Tunisie, où l’armée a pris position autour de l’aéroport de Tunis. La compagnie nationale française a fait faire demi-tour à l’un de ses vols à destination de la capitale tunisienne. SCÈNES DE LIESSE Devant l’ambassade de Tunisie à Paris, des scènes de liesse ont accueilli l’annonce du départ de Ben Ali. « Je suis fier d’être Tunisien, c’est la première révolution numérique, c’est la première révolution pacifiste », a dit sur i>Télé l’un des jeunes manifestants. « On est un peuple uni et il faut maintenant restaurer une vraie démocratie. » Le premier secrétaire du Parti socialiste français, Martine Aubry, a estimé que le départ de Ben Ali devait permettre la transition démocratique. « La diplomatie française doit s’engager sans ambiguïté en faveur de la démocratie en Tunisie, à laquelle le peuple tunisien a montré qu’il aspirait avec force », a-t-elle déclaré dans un communiqué. La secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, Cécile Duflot, a jugé pour sa part « inacceptable que la France devienne un refuge pour celui qui, par son obstination et sa gestion policière, risque de précipiter la Tunisie dans une situation périlleuse ». Service France, édité par Patrick Vignal

 


La France ne souhaite pas la venue de Ben Ali sur son sol


PARIS – La France « ne souhaite pas » la venue sur son sol du président tunisien en fuite Zine El Abidine Ben Ali, a-t-on indiqué vendredi soir de source proche du gouvernement, expliquant notamment cette position par le risque de mécontentement de la communauté tunisienne dans l’ex-puissance coloniale. « On ne souhaite pas sa venue », a indiqué cette source. Il n’y « aucune chance » pour que le président Ben Ali atterrisse sur le sol français, a-t-elle insisté. Le président Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans, a quitté vendredi la Tunisie après une contestation sans précédent de son régime qui a été réprimée dans le sang. Son avion survolait vendredi peu avant 19H00 GMT l’espace aérien maltais « en direction du nord », selon un porte-parole du gouvernement maltais. « Aucune information » n’atteste la venue en France du président tunisien en fuite « à ce stade », avait indiqué plus tôt la présidence française. La source proche du gouvernement a notamment expliqué qu’une venue du président déchu risquait de mécontenter la communauté tunisienne de France, dans son immense majorité « anti-Ben Ali ». (©AFP / 14 janvier 2011 22h25)


En France, des Tunisiens en liesse après le départ de Ben Ali


PARIS – « Il était temps », « Enfin! »: en France, dans les cafés ou près de leur ambassade à Paris, des Tunisiens laissaient éclater une joie teintée de prudence après le départ du président Zine El Abidine Ben Ali, qui a fui la Tunisie vendredi soir, a constaté un journaliste de l’AFP. « On est content qu’il soit parti, cela fait 23 ans qu’on attend ça », a expliqué un Français d’origine tunisienne qui, comme la plupart des personnes interrogées par l’AFP, a refusé de donner son identité. « C’est tout le système qui doit partir », a-t-il ajouté. Quelque 200 personnes se sont spontanément réunies à proximité de l’ambassade de Tunisie à Paris, brandissant des drapeaux tunisiens, mais sans pancarte ni slogans. La police interdisait aux manifestants l’accès à la rue conduisant à l’ambassade. Dans le quartier populaire parisien de Barbès, où la communauté tunisienne est très représentée, la joie le disputait encore à la méfiance. « Il est parti, tant mieux! Il était temps. Il a volé beaucoup d’argent. On va vers le chemin de la démocratie. J’espère que les dirigeants qui viendront comprendront que la présidence, ce n’est pas pour l’éternité », a déclaré Abdel Bensalah, 50 ans, un épicier originaire de Tunis. « Espérons que cela change en bien et espérons que ce ne soit pas un autre comme lui qui arrive », a commenté Adel, 27 ans, qui s’apprêtait à aller fêter la nouvelle avec des compatriotes sur l’emblématique avenue parisienne des Champs-Elysées. A Marseille, dans le sud-est de la France, des Tunisiens ont aussi fêté le départ de Ben Ali. « Ce qui se passe est historique: un chef arabe tombe sous la pression de son peuple, on peut être fier d’être Tunisien », a témoigné Kamel Yousfi, enseignant en mathématiques tunisien. Des rassemblements de Tunisiens sont prévus samedi dans plusieurs villes de France. Le président Ben Ali a quitté vendredi la Tunisie après une contestation sans précédent de son régime qui a été réprimée dans le sang. L’intérim de la présidence tunisienne est assuré par le Premier ministre sortant, Mohammed Ghannouchi. Alors que des rumeurs non confirmées ont fait état dans la soirée d’une arrivée du président déchu à l’aéroport parisien du Bourget, plusieurs dizaines de Tunisiens s’étaient immédiatement rendus sur place. « Avec une centaine de morts ces derniers jours, c’est une honte si la France l’accueille. Nous voulons qu’il retourne en Tunisie pour être jugé par les Tunisiens », a lancé Sara Gharbi, 25 ans, enveloppée dans un drapeau tunisien devant l’aéroport. (©AFP / 14 janvier 2011 22h20)  


Ben Ali quitte la Tunisie, son Premier ministre assure l’intérim


Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a quitté le pays. Son avion survolait en début de soirée l’espace aérien maltais. Son Premier ministre a annoncé qu’il allait assurer l’intérim. La tension ne faiblit toutefois pas: l’espace aérien tunisien demeure fermé et l’état d’urgence a été décrété. Le Premier ministre Mohammed Ghannouchi a annoncé vendredi soir à la télévision assurer l’intérim de la présidence en remplacement de Zine El Abidine Ben Ali, qui « était temporairement dans l’incapacité d’assumer ses devoirs ». Le nouveau président s’est engagé à « respecter la Constitution et à mettre en oeuvre toutes les réformes sociales et politiques (…) qui ont été déjà annoncées en collaboration avec les partis politiques et les composantes de la société civile ». M. Ghannouchi a lancé un appel à l’unité des Tunisiens, en annonçant qu’il assume désormais le pouvoir. Le départ du président Ben Ali a été précédé par une série de mesures: instauration de l’état d’urgence, dissolution du gouvernement et annonce de législatives anticipées. Ces décisions visaient à calmer la foule qui continuaient de réclamer son départ. Espace aérien fermé « L’état d’urgence signifie que les rassemblements de plus de trois personnes sont interdits, que les armes seront utilisées par les forces de l’ordre lorsqu’un suspect refusera d’obtempérer et, troisièmement, qu’un couvre-feu sera en vigueur de 17h00 à 07h00 pour une durée indéterminée », a-t-on déclaré à l’antenne de la télévision nationale. Ces tours de vis surviennent alors que les heurts se sont poursuivis dans la journée de vendredi. Quelque 8000 manifestants Des milliers de manifestants se sont réunis devant le ministère de l’Intérieur à Tunis pour réclamer la démission immédiate du chef de l’Etat. Cette manifestation a été dispersée à coups de gaz lacrymogène par la police, alors que des coups de feu ont été entendus. (ats / 14 janvier 2011 21:27)


Pas de demande d’accueil de Ben Ali en France


PARIS – La France « n’a reçu aucune demande d’accueil » du président tunisien en fuite Zine el Abidine Ben Ali et examinerait une éventuelle requête « en accord avec les autorités constitutionnelles tunisiennes », a fait savoir vendredi le ministère des Affaires étrangères. « La France n’a reçu aucune demande d’accueil de monsieur Ben Ali. Au cas où cette demande se présenterait, la France apporterait sa réponse en accord avec les autorités constitutionnelles tunisiennes », a indiqué officiellement le ministère à l’AFP. Auparavant, la présidence française avait indiqué qu’elle « pren(ait) acte de la transition constitutionnelle » en Tunisie, à la suite du départ vendredi du président Ben Ali. Celle-ci fait suite à une révolte sociale sans précédent qui a fait plusieurs dizaines de morts dans les villes tunisiennes. Plusieurs sources policières haut placées interrogées par l’AFP ont affirmé vendredi soir ne pas être informées de l’éventualité d’une arrivée à Paris de Ben Ali. « Je n’en suis pas informé », a dit un haut responsable de la police française sous couvert de l’anonymat. Un autre responsable policier a également indiqué ne pas être au courant. De source préfectorale, au nord de Paris, où sont situés les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et du Bourget, on déclarait vendredi soir: « Non, M. Ben Ali n’arrive pas chez nous ». A l’aéroport du Bourget, on notait une présence policière inhabituelle et une vingtaine de manifestants, certains portant le drapeau tunisien sur les épaules. Un car de police blanc circulait à proximité de l’aérogare. Une dizaine de policiers en uniforme étaient visibles aux abords de l’aérogare. L’avion du président Zine El Abidine Ben Ali survolait vendredi peu avant 19H00 GMT l’espace aérien maltais « en direction du nord », avait indiqué à l’AFP un porte-parole du gouvernement maltais. « Aucune information n’atteste la venue de Ben Ali en France », avait indiqué un peu plus tôt l’Elysée. (©AFP / 14 janvier 2011 21h20)


Tunisie: Paris « prend acte de la transition constitutionnelle »


PARIS – La France « prend acte de la transition constitutionnelle » en Tunisie annoncée par le Premier ministre Mohammed Ghannouchi après le départ du président Zine El Abidine Ben Ali confronté à un mouvement de contestation sans précédent, a annoncé vendredi la présidence française. « La France prend acte de la transition constitutionnelle annoncée par le Premier ministre Ghannouchi », indique la présidence dans un communiqué. « La France souhaite l’apaisement et la fin des violences. Seul le dialogue peut apporter une solution démocratique et durable à la crise actuelle », affirme la présidence française. « La France se tient aux cotés du peuple tunisien dans cette période décisive », conclut le texte de trois paragraphes. Le président Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans, a quitté vendredi la Tunisie après une contestation sans précédent de son régime qui a été réprimée dans le sang et a fait des dizaines de morts. Des rumeurs ont fait état de l’éventuelle arrivée du chef d’Etat en France. L’Elysée n’a « aucune information » qui « atteste, à ce stade » de la venue de Ben Ali en France, a déclaré la présidence française vendredi soir, alors que l’avion du président tunisien survolait Malte, selon le gouvernement maltais. Le président français Nicolas Sarkozy et son Premier ministre François Fillon se réunissaient dans la soirée pour parler de la situation. Le gouvernement français avait haussé le ton jeudi face au régime du président tunisien s’inquiétant de « l’utilisation disproportionnée de la violence », après l’aggravation des bilans humains et sous la pression des critiques de l’opposition et d’ONG qui estimaient la position de Paris trop prudente, voire complaisante. (©AFP / 14 janvier 2011 20h41)


Des Tunisiens se réunissent au Bourget et près de leur ambassade à Paris


(AFP) (©AFP / 14 janvier 2011 20h34) PARIS — Des Tunisiens se réunissaient vendredi soir à proximité de l’ambassade de Tunisie dans le VIIe arrondissement de Paris et à l’aéroport du Bourget, pour saluer l’annonce du départ de son pays du président Zine El Abidine Ben Ali, ont constaté des journalistes de l’AFP. « Avec une centaine de morts ces derniers jours, c’est une honte si la France l’accueille. Nous voulons qu’il retourne en Tunisie pour être jugé par les Tunisiens », lance Sara Gharbi, 25 ans, enveloppée dans un drapeau tunisien à l’aéroport du Bourget en Seine-Saint-Denis. Des rumeurs non confirmées ont fait état de l’arrivée du président tunisien dans cet aéroport. « C’est une victoire que nous attendions depuis 23 ans! Vive la Tunisie sans Ben Ali! », poursuit Sara Gharbi. « On est content qu’il soit parti, cela fait 23 ans qu’on attend ça », explique près de l’ambassade un Français d’origine tunisienne qui, comme beaucoup des 200 personnes réunies à cet endroit, refuse de donner son identité. « C’est tout le système qui doit partir », a-t-il ajouté. Plusieurs personnes brandissaient des drapeaux tunisiens, mais sans pancarte ni slogans. La police interdisait aux manifestants l’accès à la rue Barbet-de-Jouy conduisant à l’ambassade, où les voitures stationnées étaient déplacées en milieu de soirée. Dans le quartier de Barbès (XVIIIe), où la communauté tunisienne est très représentée, la joie le partageait à la méfiance. « Il est parti, tant mieux! Il était temps. Il a volé beaucoup d’argent. On va vers le chemin de la démocratie. J’espère que les dirigeants qui viendront comprendront que la présidence, ce n’est pas pour l’éternité », déclarait Abdel Bensalah, 50 ans, un épicier, originaire de Tunis. Mansour Nasser, agent de sûreté de 24 ans, se montrait plus prudent : « A mon avis, ça ne change rien. C’est un pion. J’attends de voir ce qui va se passer. » Adel et Haykel, deux jeunes de 27 et 24 ans qui ne veulent pas être identifiés, expliquent s’être tenus au courant de l’évolution de la situation dans leur pays, via les réseaux sociaux et des conversations téléphoniques en famille. « Espérons que cela change en bien et espérons que ce ne soit pas un autre comme lui qui arrive », commente Adel qui s’apprête à aller fêter la nouvelle avec des compatriotes sur les Champs-Elysées. Une vingtaine d’autres personnes se sont rendues en début de soirée à l’aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis), attirées par des rumeurs non confirmées sur une possible arrivée du président tunisien.


Tunis: tirs d’armes automatiques dans la ville sous-couvre-feu


TUNIS – Des tirs d’armes automatiques ont été entendus vendredi soir dans le centre de Tunis sous couvre-feu, ont rapporté des journalistes de l’AFP. Il n’était pas possible de déterminer la provenance exacte de ces tirs dont l’écho a résonné dans la ville où seuls des agents des forces de l’ordre sont présents. Après l’entrée en vigueur du couvre-feu, un homme s’est aventuré hors d’un hôtel de l’avenue Bourguiba, en criant « le peuple s’est soulevé et Ben Ali s’est enfui ». Il a été vite ramené manu militari à l’intérieur de l’établissement par des policiers des unités anti-émeutes. (©AFP / 14 janvier 2011 20h03)


Les Tunisiens de Montréal heureux du départ de Ben Ali


Publié le 14 janvier 2011 à 18h57 | Mis à jour à 21h47 Agence France-Presse

Le Collectif de solidarité tunisien de Montréal, qui avait organisé plusieurs manifestations contre le pouvoir du président Zine El Abidine Ben Ali, s’est félicité immédiatement vendredi de l’annonce de son départ à l’étranger. «Nous sommes heureux de voir qu’en moins de deux mois, avec la mobilisation des gens et notamment des jeunes, on a vu le départ de Ben Ali et un début d’instauration de la démocratie», a déclaré à l’AFP une organisatrice du Collectif, Sonia Djelidi. «Mais il faudrait maintenant qu’il démissionne officiellement», a-t-elle ajouté, alors que le Premier ministre Mohammed Ghannouchi a annoncé qu’il assurait l’intérim de la présidence. «Nous regrettons que Mohamed Bouazizi et les autres martyrs ne puissent pas voir ça. Mais notre manifestation prévue samedi (devant le consulat de Tunisie à Montréal) sera transformée en célébration», a-t-elle ajouté. Mohamed Bouazizi était ce Tunisien de 26 ans qui s’est suicidé le 17 décembre en s’immolant par le feu à Sidi Bouzid pour protester contre la saisie de son étal de fruits et légumes. Sa mort a déclenché une vague de contestation à travers le pays.  


Tunisie: le président Ben Ali quitte son pays


Le président tunisien Zine el Abidine ben Ali a quitté la Tunisie pour se rendre à Paris, a annoncé une source officielle. Le Premier ministre Mohammed Ghannouchi assure l’intérim de la présidence. Auparavant, Ben Ali a décidé de limoger son gouvernement et d’appeler à des législatives anticipées dans six mois. L’armée a également pris vendredi en fin d’après-midi le contrôle de l’aéroport international de Tunis Carthage, a indiqué à l’AFP une source aéroportuaire. L’espace aérien a été fermé. Quant à la Suissesse tuée mercredi en marge d’une manifestation, elle a été enterrée vendredi dans le cimetière familial à El Gobba (nord-est), a indiqué son frère, Raouf Jerbi, à l’ATS. Ce dernier a affirmé qu’il déposerait plainte samedi matin contre les forces de sécurité. Le chef du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT, interdit), Hamma Hammami, a été libéré, a pour sa part annoncé vendredi à Paris le PCOT. Il avait été interpellé mercredi à son domicile, près de Tunis. Sa famille s’était inquiétée, vendredi matin auprès de l’AFP, de sa disparition et avait affirmé qu’elle craignait pour sa vie. Plus tôt dans la journée, des manifestants ont commencé à parcourir le centre de Tunis en criant des slogans hostiles au président, ont constaté des journalistes de l’AFP. Cette nouvelle action intervient au lendemain d’un discours apaisant du chef de l’Etat après un mois d’émeutes sanglantes. « Non à Ben Ali », « Soulèvement continu », ont crié les manifestants. Alors qu’ils étaient quelques dizaines au départ, la foule des manifestants a commencé à gonfler pour atteindre plusieurs centaines. Elle a été bloquée par un barrage de police qui s’est vite formé, de manière à l’empêcher de marcher vers le siège du ministère de l’Intérieur. Le président Ben Ali s’est engagé jeudi soir à quitter le pouvoir au terme de son mandat en 2014 et a ordonné la fin des tirs contre les manifestants, dans l’espoir d’apaiser un mouvement de contestation sans précédent. Il a également annoncé une baisse des prix des produits alimentaires et des services de base. (ats / 14 janvier 2011 18:52)

 

ALERTE – Tunisie: état d’urgence décrété dans tout le pays


TUNIS – Le gouvernement tunisien a annoncé avoir décrété l’état d’urgence dans l’ensemble du pays avec un couvre-feu de 18H00 à 06H00 du matin, l’interdiction des rassemblements sur la voie publique et l’autorisation donnée à l’armée et à la police de tirer sur tout « suspect » refusant d’obéir aux ordres. (©AFP / 14 janvier 2011 17h07)  

ALERTE – Tunisie: Heurts violents dans la capitale, un journaliste étranger blessé



TUNIS – De violents heurts se sont produits vendredi après-midi entre des groupes de manifestants et des policiers anti-émeutes pendant lesquels un photographe étranger a été blessé à la tête par un tir de gaz lacrymogène, selon des journalistes de l’AFP sur place. (©AFP / 14 janvier 2011 16h50)

Tunisie: Ben Ali limoge le gouvernement, législatives anticipées


TUNIS – Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a décidé vendredi de limoger son gouvernement et d’appeler à des législatives anticipées dans six mois, a annoncé le Premier ministre Mohammed Ghannouchi. M. Ghannouchi, cité par l’agence officielle TAP, a indiqué que le président Ben Ali a décidé « dans le cadre de mesures (d’apaisement) annoncées jeudi soir, de limoger le gouvernement et d’appeler à des élections législatives anticipées dans six mois ». Il a ajouté avoir été chargé de former le nouveau gouvernement. Voulant désamorcer les tensions nées des troubles et de leur répression qui ont déjà fait au moins 66 morts dans le pays, selon une ONG, le président Ben Ali s’est engagé jeudi à ne pas briguer de nouveau mandat présidentiel, de démocratiser le pays et de faire cesser les tirs contre les manifestants. Il a également affirmé avoir ordonné la levée de toute censure sur la presse et sur internet qui étaient très surveillés. Autre mesure: la baisse des prix de produits et de services de première nécessité promise jeudi par M. Ben Ali a été suivie vendredi par la publication d’une liste de 19 de ces produits qui vont du pain au sucre en passant par le gaz à usage domestique dont les prix ont été révisés à la baisse. Mais Tunis et certaines villes de provinces ont connu vendredi des manifestations de masse pendant lesquelles la foule a demandé le départ du chef de l’Etat tunisien au pouvoir depuis 23 ans. La grande manifestation de Tunis vendredi a été dispersée par la police à coups de gaz lacrymogènes alors qu’elle s’était déroulée sans incident majeur pendant une bonne partie de la matinée et le début de l’après-midi. Le ministre tunisien sortant des Affaires étrangères, Kamel Morjane, a estimé vendredi sur la radio française Europe 1 que la formation dans son pays d’un gouvernement d’union nationale était « tout à fait faisable » et « même normale ». Interrogé par téléphone depuis Paris sur la possibilité d’un gouvernement d’union nationale, il a répondu: « Avec le comportement de gens comme M. Néjib Chebbi, je crois que c’est faisable, c’est même tout à fait normal ». Le ministre faisait référence à Mohammed Néjib Chebbi, chef historique du Parti démocratique progressiste (PDP), formation légale d’opposition mais non représentée au Parlement. La France a encouragé vendredi le président Ben Ali à poursuivre dans la voie de « l’ouverture politique ». « Nous avons écouté attentivement les mesures annoncées par le président Ben Ali pour ramener le calme et faire retomber la violence, et les décisions annoncées en faveur de l’ouverture politique et démocratique. Nous encourageons les autorités tunisiennes à poursuivre dans cette voie afin de répondre aux attentes que le président Ben Ali a entendues », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Bernard Valero lors d’un point-presse. (©AFP / 14 janvier 2011 16h37)

Tunisie: gouvernement limogé et élections anticipées


Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a décidé vendredi de limoger son gouvernement et d’appeler à des législatives anticipées dans six mois, a annoncé le Premier ministre Mohammed Ghannouchi. Ce dernier a ajouté avoir été chargé de former le nouveau gouvernement. Plus tôt dans la journée, des manifestants ont commencé à parcourir le centre de Tunis en criant des slogans hostiles au président, ont constaté des journalistes de l’AFP. Cette nouvelle action intervient au lendemain d’un discours apaisant du chef de l’Etat après un mois d’émeutes sanglantes. « Non à Ben Ali », « Soulèvement continu », ont crié les manifestants. Alors qu’ils étaient quelques dizaines au départ, la foule des manifestants a commencé à gonfler pour atteindre plusieurs centaines. Elle a été bloquée par un barrage de police qui s’est vite formé, de manière à l’empêcher de marcher vers le siège du ministère de l’Intérieur. Le président Ben Ali s’est engagé jeudi soir à quitter le pouvoir au terme de son mandat en 2014 et a ordonné la fin des tirs contre les manifestants, dans l’espoir d’apaiser un mouvement de contestation sans précédent. Il a également annoncé une baisse des prix des produits alimentaires et des services de base. (ats / 14 janvier 2011 16:36)  

Tunisie: Ben Ali limoge le gouvernement, législatives anticipées


TUNIS – Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a décidé vendredi de limoger son gouvernement et d’appeler à des législatives anticipées dans six mois, a annoncé le Premier ministre Mohammed Ghannouchi. M. Ghannouchi, cité par l’agence officielle TAP, a indiqué que le président Ben Ali a décidé « dans le cadre de mesures (d’apaisement) annoncées jeudi, de limoger le gouvernement et d’appeler à des élections législatives anticipées dans six mois ». Il a ajouté avoir été chargé de former le nouveau gouvernement. (©AFP / 14 janvier 2011 16h16)  

Tunisia update: 12 killed in overnight clashes in Tunis and northeast town of Ras Jebel witnesses tell Reuters


Reuters 15:54 Remarque importante à nos lecteurs : cette dépêche provient d’un flux anglophone d’alertes. Elle a été sélectionnée par Romandie.com à cause de sa rapidité de livraison. Un développement ultérieur de cette dépêche sera probablement disponible en français d’ici quelques minutes. (14 janvier 2011)  


Tunisia update: Police fire tear gas in Tunis after protesters climb atop roof of Interior Ministry


AP 15:54 Remarque importante à nos lecteurs : cette dépêche provient d’un flux anglophone d’alertes. Elle a été sélectionnée par Romandie.com à cause de sa rapidité de livraison. Un développement ultérieur de cette dépêche sera probablement disponible en français d’ici quelques minutes. (14 janvier 2011)  

Paris encourage Ben Ali à « poursuivre dans la voie de « l’ouverture »


PARIS – La France encourage le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, qui a annoncé jeudi des mesures de libéralisation après un mois d’émeutes et de répression, à poursuivre dans la voie de « l’ouverture politique », a déclaré vendredi le ministère des Affaires étrangères. « Nous avons écouté attentivement les mesures annoncées par le président Ben Ali pour ramener le calme et faire retomber la violence, et les décisions annoncées en faveur de l’ouverture politique et démocratique. Nous encourageons les autorités tunisiennes à poursuivre dans cette voie afin de répondre aux attentes que le président Ben Ali a entendues », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Bernard Valero lors d’un point-presse. La France exhorte également à « la fin des violences » et « note positivement les engagements du président tunisien à cet égard », a dit M. Valero. « Nous sommes aux côtés de la Tunisie et des Tunisiens pour les aider à surmonter l’épreuve qu’elle vient de traverser à travers la mise en oeuvre des importantes réformes annoncées », a conclu le porte-parole. Dans sa troisième intervention depuis le début d’un mois d’émeutes inédites en 23 ans de pouvoir, le président Ben Ali s’est engagé jeudi soir à quitter le pouvoir au terme de son mandat en 2014 et a ordonné la fin des tirs à balles réelles contre les manifestants. Il a également promis de garantir « la liberté totale » de l’information et de l’accès à internet. Les troubles et leur répression ont déjà fait au moins 66 morts dans le pays, selon une ONG. Le gouvernement français avait haussé le ton jeudi face au régime du président tunisien s’inquiétant de « l’utilisation disproportionnée de la violence », après l’aggravation des bilans humains et sous la pression des critiques de l’opposition et d’ONG qui estimaient la position de Paris trop prudente, voire complaisante. (©AFP / 14 janvier 2011 14h18)  

Tunisie: milliers de manifestants pour demander le départ du président


TUNIS – Des milliers de manifestants réclamaient vendredi le départ du président Zine El Abidine Ben Ali à Tunis et en province, au lendemain d’une intervention du chef de l’Etat pour tenter de mettre fin à une contestation sans précédent, selon des correspondants de l’AFP et des sources syndicales. A Tunis des manifestants ont défilé dans la matinée sur l’allée principale, l’Avenue Bourguiba, sans être inquiétés par la police. De centaines au départ, leur nombre n’a cessé de gonfler atteignant des milliers et ils étaient toujours dans la rue à la mi-journée. « Non à Ben Ali », « Soulèvement continu, non à Ben Ali », ont crié les manifestants, en entonnant l’hymne national. Des avocats en robe noire faisaient partie de la manifestation. Aucun incident n’a été signalé en dépit de l’absence de service d’ordre. Un manifestant qui a jeté une pierre sur le siège du ministère de l’Intérieur a été conspué par la foule. Des manifestations se déroulaient également dans plusieurs villes de province, selon des correspondants et syndicalistes. (©AFP / 14 janvier 2011 12h10)  


ALERTE – Tunisie: milliers de manifestants hostiles au président Ben Ali


TUNIS – Des milliers de manifestants réclamaient vendredi le départ du président Zine El Abidine Ben Ali à Tunis et en province, au lendemain d’une intervention du chef de l’Etat pour mettre fin à une contestation sans précédent, selon des correspondants de l’AFP et des sources syndicales. (©AFP / 14 janvier 2011 12h05)  


Tunisie: plusieurs manifestations hostiles au président Ben Ali


TUNIS – Des manifestations demandant le départ du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali se déroulaient vendredi à Tunis et en province, au lendemain d’un discours apaisant du chef de l’Etat après un mois d’émeutes sanglantes, selon des correspondants de l’AFP et des sources syndicales. A Tunis des centaines de manifestants ont défilé dans la matinée sur l’allée principale, l’Avenue Bourguiba, sans être inquiètés par la police. « Non à Ben Ali », « Soulèvement continu, non à Ben Ali », ont crié les manifestants, en entonnant l’hymne national. Des avocats en robe noire faisaient partie de la manifestation. La marche a été bloquée un moment par un cordon de policiers avant de pouvoir défiler devant le ministère de l’Intérieur, protégé par un fort cordon de policiers et sur le toit duquel était posté des guetteurs qui filmaient la marche. « Le ministère de l’Intérieur est un ministère de la terreur » et « hommage au sang des martyrs » ou encore « non, aux Trabelsi (ndlr: la belle famille du président) qui a pillé le pays », ont également scandé les manifestants. Devant le ministère, Radia Nasraoui, avocate et activiste des droits de l’Homme était déjà présente pour demander des éclaircissements su le sort de son mari, Hamma Hammami, dirigeant de la formation d’extrême gauche, le Parti des ouvriers communistes tunisiens (POCT). « Nous voulons des actes et non des paroles », a-t-elle déclaré disant être toujours sans nouvelle de son mari depuis son arrestation mercredi. Une grève générale de deux heures était prévue vendredi à Tunis à l’appel de l’unique centrale syndicale, l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT). A Sidi Bouzid (sud-ouest) d’où est parti, il y a un mois, le mouvement de contestation après le suicide d’un jeune qui voulait protester contre la saisie de son étal de fruits et légumes, a aussi connu une manifestation hostile au président tunisien, selon un correspondant de l’AFP sur place. « Ben Ali dehors », ont crié les manifestants, quelque 1.500 personnes, tandis qu’à Regueb, une localité proche, quelque 700 personnes ont lancé desslogans hostiles au chef de l’Etat tunisien, selon le même correspondant. Dans cette localité où des habitants observent un sit-in de protestation pour la cinquième journée consécutive, des manifestants ont dressé des tentes Place 7 novembre (date de l’arrivée au pouvoir de M. Ben Ali en 1987) et ont rebaptisé le lieu « Place des martyrs ». A Kairouan (centre), une marche s’est déroulée aux cris de « Ben Ali dehors », alors que ce même slogan a été crié des manifestants à Gafsa, dans le sud-ouest, selon des sources syndicales. Le président Ben Ali s’est engagé jeudi soir à quitter le pouvoir au terme de son mandat en 2014 et a ordonné la fin des tirs contre les manifestants, dans l’espoir d’apaiser un mouvement de contestation sans précédent. Il a également annoncé une baisse des prix des produits alimentaires et des services de base. « Je vous ai compris », a martelé à plusieurs reprises le chef de l’Etat, au pouvoir depuis 23 ans, dans un discours à la Nation, le troisième prononcé depuis le début des émeutes mi-décembre. Ce mouvement et sa sanglante répression ont déjà fait au moins 66 morts, selon une ONG. (©AFP / 14 janvier 2011 11h10)  


Tunis: manifestation hostile au président Ben Ali


TUNIS – Des manifestants ont commencé vendredi matin à parcourir le centre de Tunis en criant des slogans hostiles au président Zine El Abidine Ben Ali au lendemain d’un discours apaisant du chef de l’Etat après un mois d’émeutes sanglantes, ont constaté des journalistes de l’AFP. « Non à Ben Ali », « Soulèvement continu, non à Ben Ali », ont crié les manifestants, quelques dizaines au départ, qui n’ont pas été inquiétés par les policiers. La foule des manifestants a commencé à gonfler pour atteindre plusieurs centaines. Elle a été bloquée par un barrage de police qui s’est vite formé au milieu de l’Avenue Bourguiba de manière à l’empêcher de marcher vers le siège du ministère de l’Intérieur. « Le ministère de l’Intérieur est un ministère de la terreur » et « hommage au sang des martyrs » ou encore « non, aux Trabelsi (ndlr: la belle famille du président) qui a pillé le pays », ont également scandé les manifestants. Le président Ben Ali s’est engagé jeudi soir à quitter le pouvoir au terme de son mandat en 2014 et a ordonné la fin des tirs contre les manifestants, dans l’espoir d’apaiser un mouvement de contestation sans précédent. Il a également annoncé une baisse des prix des produits alimentaires et des services de base. (©AFP / 14 janvier 2011 10h21)

 

REPORTERS SANS FRONTIERES 14.01.2011

TUNISIE –

Un prédateur de la liberté de la presse s’en va


 

« Pendant 23 ans, Zine el-Abidine Bel Ali a exercé un pouvoir sans partage, ne tolérant aucune voix critique et n’hésitant pas à envoyer ses détracteurs en prison. Son départ doit entraîner une rupture totale avec les années de répression », a déclaré jean-François Julliard, secrétaire général de Reporters sans frontières. « L’organisation appelle solennellement les successeurs de Zine el-Abdine Ben Ali à tourner la page de la dictature. La liberté d’information et le pluralisme d’opinions doivent enfin devenir une réalité en Tunisie. L’ensemble des prisonniers d’opinions doivent être libérés sans délai. C’est par ce geste fort que les citoyens tunisiens et la communauté internationale pourront croire en un avenir démocratique proche en Tunisie.

 

DECLARATION DU MOUVEMENT ETTAJDID  A LA SUITE DE LA FUITE DE BEN ALI


 L’événement historique qui vient d’être annoncé ce soir est le résultat direct des luttes héroïques du peuple tunisien et de ses forces démocratiques, en particulier des sacrifices considérables qui ont été consentis par sa jeunesse durant les derniers mouvements sociaux et par les dizaines de martyrs qui sont tombés pour que notre peuple arrache sa liberté, recouvre sa dignité et défende ses droits.   Le Mouvement Ettajdid considère que la mission de cette nouvelle phase consiste à :               – réaliser la rupture définitive avec les fondements du régime despotique suranné  du 7 novembre et avec le système politique corrompu qui a été imposé à notre pays en s’appuyant sur les appareils policiers omnipotents et l’ex-parti au pouvoir,             – poursuivre les responsables des crimes de meurtres et de blessures infligés aux citoyens innocents,             – poursuivre tous ceux qui sont impliqués dans des affaires de corruption, de pots de vin, d’enrichissement illicite, de prédation de biens publics ou privés.   Pour cela, M. Mohamed Ghannouchi doit se concerter avec les composantes de l’opposition politique réelle, l’Union Générale Tunisienne du Travail et les organisations indépendantes de la société civile en vue de la constitution d’un Haut Comité bénéficiant de toutes les prérogatives nécessaires pour diriger le processus de réforme politique et de changement démocratique, en commençant par :               – abroger  toutes  les lois liberticides en vigueur,             – réviser radicalement le Code électoral, – confier à une Commission nationale indépendante l’organisation et la supervision d’élections législatives et présidentielles anticipées, afin de leur garantir transparence et crédibilité.   Nous  adressons un appel pressant à l’héroïque peuple tunisien, à sa jeunesse consciente et à toutes ses forces vives pour observer la plus grande vigilance afin que, ensemble, nous fassions obstacle à tout acte de vol et de pillage et à toute tentative de retour en arrière et de détournement des fruits des luttes du peuple et de ses sacrifices.   Vive la Tunisie, libre, indépendante, militant pour une vie digne, pour la démocratie et pour la justice sociale !     Tunis, le 14 janvier 2011   Pour le Mouvement Ettajdid, Le Premier Secrétaire Ahmed Brahim

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