18 septembre 2001

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TUNISNEWS

Nr 490 du 18/09/2001

 

 .
  • LES TITRES DE CE JOUR:
  1. Pétition des médecins et professionnels de santé belges en faveur du Dr Moncef Marzouki

  2. Imen: Les SCFs

  3. Un pilote saoudien, figurant sur la liste du FBI, se trouve à Tunis (journal)

  4. La communauté tunisienne aux Etats Unis d’Amérique saine et sauve

  5. L’ambassadeur des USA à Tunis exprime sa gratitude à la Tunisie

  6. Les relations avec l’UE se poursuivent mais elles seront … « evaluées » !!!


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 Les amis du Dr. Moncef Marzouki avait adressé début juillet dernier cette lettre à leurs collègues partout dans le monde.

Nous venons juste de la recevoir, nous la publions car son cri d’alarme est – malheureusement- toujours d’actualité !!

 

Le  9 juillet 2001

Chers Confrères, Chers Amis Kiné,Infirmier(es), Pharmaciens,

Je suppose que pas mal d’entre-vous ont entendu parler du Dr Moncef Marzouki, médecin tunisien empêché de pratiquer son métier (Professeur à l’Université de Sousse) et de quitter son pays. Il est harcelé depuis au moins 10 ans par le régime du Président Ben Ali vu ses positions en faveur de la démocratie et des droits de l’homme. (Il a été président de la ligue tunisienne des droits de l’homme et d’un autre mouvement qui défend les valeurs démocratiques)

Nous l’avons rencontré lors d’un congrès en Tunisie et avons décidé de le soutenir après notre retour en Belgique.

Diverses organisations ( CUMG de l’UCL, Observatoire de Santé du Hainaut, Institut de médecine tropicale d’Anvers) l’ont invité comme orateur au mois de juin 2001, mais il n’a pas pu quitter la Tunisie.

 Il faut savoir que l’Université de Bobigny lui avait déjà  proposé une place de professeur en Santé publique, mais il a été refoulé à l’aéroport de Tunis alors qu’il avait reçu passeport, visa et billet d’avion sans trop de difficultés.

Le « cas » du Dr Marzouki a été soumis au Ministre Louis Michel qui semble faire tout ce qu’il peut pour que la Tunisie le laisse sortir. Il s’agit bien de sortir et non de quitter son pays. Moncef Marzouki voudrait pouvoir circuler librement en dehors de la Tunisie et pouvoir poursuivre la pratique de son métier. Il est internationalement connu et reconnu.

Nous avons donc décidé de lancer une pétition en sa faveur auprès des médecins belges et des professionnels de santé.

L’annonce de l’existence de cette pétition a été envoyée au Président Ben Ali, car le Dr Moncef Marzouki a été condamné en décembre 2000 (droits de l’homme). Le ministère public a interjeté appel et l’affaire est repassée le 23 juin devant le  tribunal. Le jugement sera connu le 7 juillet

7Juillet 2001, scénario encore différent en fait : le jugement est reporté au 26 septembre ! Le temps de faire un peu oublier Moncef Marzouki par les européens ? Après les jeux méditerranéens ? Pour faire oublier l’emprisonnement de Ben Sedrine ?

Notre signature peut avoir un énorme poids,

utilisons la !

Je cite une phrase récente de Moncef Marzouki : « Mais ce pouvoir peut reculer si le prix de sa politique me concernant devient prohibitif . Il le deviendra si mes confrères du monde entier sont alertés et mobilisés.

Ce sont les avocats du monde qui ont sorti mon compagnon d’armes Nèjib Hosni de sa prison .

Ce sont les médecins du monde qui peuvent empêcher le projet de mort lente programmée pour moi  . »

Merci à tous,

Michel Jehaes

PS: ceux qui veulent suivre de près la suite des évènements, peuvent aller sur le site www.globalprevention.com créé par des médecins suisses et peuvent aussi nous demander des nouvelles à Patrick Jadoulle ou à moi.                                                

Dr Michel Jehaes

Place Ferrer, 2

6043 Ransart

071.35.31.51

Fax: 071.35.49.40

E-mail : michel.jehaes@docs.be

Dr Patrick Jadoulle,

Rue Jean Ester, 172     

6030 Marchienne-au-Pont.

Tél 071/33.02.95

Fax 071/30.01.39.

E-mail: patrick.jadoulle@skynet.be 


 

Pétition des médecins et professionnels de santé belges en faveur du Dr Moncef Marzouki, le 20 juin 2001

Le Professeur Moncef Marzouki est une des figures marquantes de la médecine en Tunisie : il était notamment Professeur de Santé publique à l’Université de Sousse, poste dont il a été déchu en juillet 2000 par décision du pouvoir tunisien. Il se trouve sans travail dans son propre pays et, de plus, empêché d’ en sortir. Monsieur Moncef Marzouki est harcelé par le régime tunisien, essentiellement  en raison de ses positions pour la défense des droits de  l’ homme et de l’ enfant. Il a été Président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme  dissoute en novembre 2000. L’Université de Bobigny l’attend depuis mars 2001 comme Professeur associé en santé publique mais il ne peut évidemment pas occuper cette chaire puisqu’on lui interdit de se rendre à l’étranger. Le professeur Marzouki a été empêché de sortir de Tunisie à de multiples reprises, ne pouvant ainsi honorer les invitations qui lui sont faites de partager ses connaissances et expériences avec des confrères de tous les pays : séminaires de santé publique, UNESCO, etc…

Un groupe de médecins belges, amis de Moncef Marzouki, l’a invité ces dernières semaines à donner une série de conférences et séminaires dans plusieurs institutions : CUMG de l’UCL, Observatoire de Santé du Hainaut, Institut de Médecine Tropicale à Anvers. Il était attendu en  Belgique à partir du vendredi 1er juin 2001 mais vient de se voir, une fois de plus , interdire de quitter son pays par les autorités tunisiennes alors que la libre circulation des ses ressortissants est inscrite dans la Constitution tunisienne.

Nous, médecins et professionnels de santé belges dont les coordonnées suivent, nous nous élevons contre ces pratiques  qui ne respectent pas les Droits de l’Homme alors que la Tunisie a signé la Convention Internationale des Droits de l’ Homme.

Nous demandons avec insistance auprès des Autorités tunisiennes que ces pratiques cessent et que le Droit international soit respecté.

En conséquence, nous demandons que notre confrère le Docteur Marzouki soit libre de ses mouvements et puisse librement entrer et sortir de Tunisie.

Comment se rendre encore sereinement en Tunisie pour participer à un congrès médical ou simplement pour y passer quelques jours de vacances ; comment poursuivre encore sereinement la coopération médicale entre la Tunisie et notre pays  si des gestes concrets ne sont pas posés ?

NOM

ADRESSE

DATE

SIGNATURE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pétition des médecins et professionnels de santé belges en faveur du Dr Moncef Marzouki, le 20 juin 2001

 

A RENVOYER au Docteur Michel Jehaes, place Ferrer, 2, 6043 Ransart

 
 

Les SCFs

Imen

 

Le terme SDFest bien connu en Europe francophone. Il est utilisé dans le langage de la rue comme dans celui de l’administration. Pour parler d’une personne Sans-Domicile-Fixe, il suffit de dire un SDFet tout le monde te comprend. Il s’agit d’une minorité non chanceuse en Europe. Heureusement, qu’en Tunisie des miracles on ne souffre pas de ce phénomène. On n’a pas le phénomène social des SDFs chez nous, Dieu merci. Par contre, on a un phénomène similaire. C’est celui des SCFs”. Il s’agit également d’une minorité non chanceuse. Ce sont des gens qui ont des domiciles fixes. Cependant, ce qui n’est pas fixe chez eux est la conviction. Ce sont les Sans-Conviction-Fixes “SCFs”.

Les SCFs sont comme la monnaie occidentale, ce que l’on appelle la “devise”. Effectivement, ils sont convertibles en tout moment et on les cherche partout. Chanceux est celui qui a un SCF dans sa poche. Il peut le convertir où il veut et acheter ce qu’il veut, même la conscience. Avec les SCFs, on peut faire des choses incroyables, extra-ordinaires. Par exemple, un SCF peut dire aujourd’hui « je suis une bombe contre la dictature » mais avec une souplesse impressionnante, il peut dire demain « Thank you very much, Monsieur le président ». N’étonnez-vous pas, c’est réel, une souplesse énorme avec une capacité linguistique extra-ordinaire. A force de convertibilité, un SCF peut utiliser trois langues dans une même phrase. Plus beau, un SCF peut un jour interrompre un candidat à la présidentielle pendant qu’il présentait sa candidature dans son discours. Le lendemain, il le défend sans s’apercevoir de la moindre contradiction. Un jour après, il appelle à la candidature multiple et libre. J’ai eu la chance de connaître un SCF qui un jour défendait de façon révolutionnaire le droit des étudiants à s’exprimer. Le lendemain, il a permis de les tuer et a défendu le tueur. Un troisième jour, il est redevenu un Che Ernesto Guevara. Incroyable, quelle énergie, ils sont radio-actifs et émettent et acceptent les convictions instantanément et d’un façon spontanée. Y a-t-il un couple Pierre-Marie Curie qui peut modéliser le fonctionnement des SCFs ? Ceci m’étonne.

Ils sont convertibles mais déterminés, comme les vagues de l’océan. Ecoutez cette détermination « SCF j’étais, SCF je suis et SCF je mourrais.». N’étonnez-vous pas, ils peuvent aller jusqu’au bout, comme les kamikazes, des SCFs suicidaires. Ils peuvent même faire sauter le “World Trade Center”. Ils sont comme le mercure, jamais stables, mais déterminés … rétractés lorsqu’il fait froid et dilatés lorsqu’il fait chaud, mais toujours déterminés … à être ainsi  « et SCF je mourrais.». Le mot d’ordre est bien connu. En tunisien pure « La vie est avec celui qui est debout.» … vraiment déterminés.

Du fait de la convertibilité absolue, toute les couleurs sont possibles sans la famille des SCFs : les religieux, les moitié-religieux, les sécularistes, les athéistes, les marxistes, les libéraux, les nationalistes, … Je parle ici de l’état par défaut, mais la convertibilité domine bien sûr. Donc, un SCF est une fonction du temps : SCF = f(t). C’est une fonction sinusoïdale qui pendule entre les deux extréma : l’état révolutionnaire et l’état reptile (le plus bas, qui descend la tête jusqu’ à elle touche le sol). Lorsqu’un SCF est au point maximum, sa langue émet des séquences de mots formant des phrases comme “désormais pas de peur”, “la constitution n’est pas un jeu”, “je me sacrifie pour la démocratie”, “le voile est un droit et une liberté personnelle”. Je parle ici d’émission de séquences de mots, et non pas de discours cohérent, parce que d’une part il n y a pas une conviction fixe, d’où la notion SCF, et d’autre part, il s’agit d’une émission puisque c’est radio-actif et spontané. Lorsqu’un SCF est en état moyen, état zéro, il peut prononcer des sortes de phrases du type “ça va”, “laissons-lui une chance”, “le dialogue est la solution”, “je suis désintéressé par la politique actuellement”. Par contre, lorsqu’un SCF est au point minimum dans son mouvement vibratoire, il peut composer des jeux de mots du genre “Ne parle pas de ça, descend, tu ne mérites pas d’être candidat à la présidentielle”, “Ya Sidi Hay”, “Si quelqu’un en Angleterre fait le quart de ce que Sidi a fait, on le qualifiera de génie.”, “le voile est provocateur”, “Sidi ou bien obscurantisme, choisissez”.

Certains SCFs sont sensibles à certains lieux. Ils ont des points de transformation remarquables, des points de changement de personnalité. Par exemple, certains émettent des anciennes convictions et acceptent des nouvelles à la frontière et dans les aéroports. Pour rendre visite à sa famille un SCF change de couleur, conviction, à l’aéroport. Puis lorsqu’il revient à sa résidence permanente, il dit “Je n’ai pas cédé. J’ai résisté. Je ne suis même pas rasé la barbe. Par contre aujourd’hui je suis convaincu, c’est une conviction profonde, que la bienfaisance est chez Sidi. Les ponts, les changeurs, les routes, les autoroutes, les fontaines, les parcs, le métro, les grandes surfaces, les sales des jeux, les festivals … extraordinaire tout ça, quelle miracle. Et puis, qu’est ce que vous avez fait ? Faites pareil tout d’abord puis parlez.”. Ou en anglais “Do not insult Sidi, we need a civilized dialog. He is encouraging dialog.”

Pour savoir comment un SCF fonctionne en temps réel pendant la période de la dictature et celle de la souveraineté, cliquez sur ce lien : Applet

 Est-ce qu’un SCF peut nous être utile ? Certainement puisqu’il est convertible comme la devise. Cependant chez nous, il ne sert à rien, la monnaie locale est pleinement suffisante. Donc, il ne faut pas se tromper, un SCF est bon pour l’étranger, mais à l’intérieur il est pour la poubelle de l’histoire, même si actuellement il impressionne certains par sa maîtrise de la convertibilité. Il ne faut pas considérer les convertibles chez nous comme des utiles. Ils ne peuvent qu’être nuisibles à l’intérieur, tout comme la devise. D’ailleurs on ne peut pas être plus tolérant que le Miséricordieux. Allah n’accepte pas le repentir des convertibles. Voila, ce qu’Il dit à propos de certains SCFs : “En vérité, ceux qui ne croient plus après avoir eu la foi, et laissent augmenter encore leur mécréance, leur repentir ne sera jamais accepté. Ceux là sont vraiment les égarés.” Coran 3 :90 et “Ceux qui ont cru, puis sont devenus mécréants, puis ont cru de nouveau, ensuite sont redevenus mécréants, et n’ont fait que croître en mécréance, Allah ne leur pardonnera pas, ni les guidera vers un chemin (droit)”. Coran 4 :137.

Alors, laissons les SCFs, les égarés, jouer un peu maintenant, puis jetons-les dans la poubelle de l’histoire tel que le dit l’Applet. Vous voyez d’après la courbe dans l’Applet que la moyenne de la productivité est zéro. Donc ils sont zéro. Oublions-les.

Imen

 

Un pilote saoudien, figurant sur la liste du FBI, se trouve à Tunis (journal)

 AFP, le 18.09.2001 à 06:49:00
 
BEYROUTH, 18 sept (AFP) – Un pilote saoudien, dont le nom figure  sur la liste des 19 pirates de l’air présumés dans les attentats du  11 septembre aux Etats-Unis, est vivant et se trouve en Tunisie,  rapporte mardi le quotidien arabe Asharq al-Awsat, basé à Londres.
 Saïd Hussein Gharamallah al-Ghamdi vit depuis neuf mois à Tunis,  où il suit une session de formation avec huit autres pilotes  saoudiens pour le compte de la compagnie d’aviation nationale Saudi  Airlines, indique le journal.
 Son nom figure sur la liste des 19 personnes que le FBI  soupçonne d’avoir détourné quatre avions le 11 septembre aux  Etats-Unis.
 Selon cette liste, Saïd al-Ghamdi est l’un des auteurs présumés  du détournement du vol 93 de la United Airlines, qui s’est écrasé en  Pennsylvanie.
 Le pilote saoudien, surpris de voir sa photo diffusée sur CNN, a  informé l’ambassade de son pays à Tunis lundi, à son retour de  Paris, indique le journal.
 Selon le FBI, la photo a été obtenue auprès de l’école  d’aviation où il étudiait en Floride, à Vero Beach.
 Selon Asharq al-Awsat, Saïd al-Ghamdi s’est rendu à deux  reprises aux Etats-Unis: la première fois en octobre 1998, pour  poursuivre des études pendant un an, et la seconde en août 2000,  pour une session de fin d’études de 40 jours.
 Le journal avait publié lundi une interview avec un autre pirate  de l’air présumé, le Saoudien Abdelaziz al-Omari, présent à son  travail à Ryad, à la Compagnie saoudienne de télécommunication  (étatique), lorsque les quatre avions ont été détournés.
 Son nom figure sur la liste des auteurs présumés du détournement  du Boeing 767 assurant le vol Boston-Los Angeles d’American  Airlines, qui s’est écrasé sur la tour nord du World Trade Center à  New York.

 

La communauté tunisienne aux Etats Unis d’Amérique saine et sauve

15/9/2001Le ministère des Affaires étrangères annonce, dans un communiqué, que suite aux événements tragiques qu’ont connus les Etats Unis d’Amérique, la colonie tunisienne en Amérique est saine et sauve, selon les informations disponibles, et que notre ambassade à Washington suit avec l’attention requise la situation de nos ressortissants.
 

L’ambassadeur des USA à Tunis exprime sa gratitude à la Tunisie


« Nous sommes confiants que nous pouvons compter sur un soutien étroit de la Tunisie pour vaincre la menace terroriste contre l’humanité » déclare l’ambassadeur
14/09/2001– L’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique à Tunis, M. Ruth Macpherson Demings, a, dans un communiqué de presse, exprimé, au nom des USA et de la mission américaine en Tunisie, sa sincère gratitude au President Zine El Abidine Ben Ali, aux membres du gouvernement et à tous ceux, nombreux, qui en Tunisie, à travers des messages de sympathie et de condoléances, ont fait part de leur compassion et de leur soutien aux Etats-Unis d’Amérique, à la suite des attaques terroristes dont ils ont été la cible.

« C’est une preuve des liens forts qui unissent les Etats-Unis et la Tunisie et un soutien important en ces douloureuses circonstances », déclare l’ambassadeur, ajoutant : « Nous sommes confiants que nous pouvons compter sur un soutien étroit de la Tunisie au moment où nous collaborons avec d’autres membres de la communauté internationale afin de vaincre la menace terroriste contre l’humanité.

 

LES RELATIONS AVEC L’UE SE POURSUIVENT MAIS ELLES SERONT … « EVALUEES » !!!

Consultation nationale pour l’évaluation des résultats de la mise en oeuvre de l’accord d’association avec l’Union Européenne

17/09/2001– Le Président Zine El Abidine Ben Ali a porté son intérêt, en conférant avec M. Mohamed Ghannouchi, Premier ministre, sur l’état d’avancement des préparatifs de la conférence nationale dont il avait ordonné la tenue à l’effet de procéder à l’évaluation de la période écoulée dans la mise en oeuvre de l’accord d’association avec l’Union Européenne et d’entreprendre une action de sensibilisation aux enjeux et défis que comporte la prochaine étape.

Le Chef de l’Etat a, dans ce contexte, pris connaissance des conclusions de la commission technique chargée d’établir un premier bilan de cet accord. Dans le souci d’associer le plus grand nombre possible de compétences et de partenaires nationaux, à l’évaluation approfondie des résultats et à l’examen des moyens permettant de mettre à profit la prochaine étape pour accélérer le rythme du développement, le Président de la République a ordonné d’organiser une consultation régionale à cet effet, au cours du mois d’octobre, qui sera suivie par une consultation nationale avec la participation des partis politiques, des organisations nationales et des différentes parties concernées.

ET VOICI L’EURO…

Téléséminaire sur « Le passage à l’euro fiduciaire »

17/09/2001Dans le cadre du partenariat avec la Banque de France, la Banque Centrale de Tunisie (BCT) a participé, lundi, à un téléséminaire sur « L’euro fiduciaire » organisé par la
Banque de France (BF) et le Centre de Formation à Distance de la Banque Mondiale.

L’objectif de cette visio-conférence à laquelle ont participé quatre pays (la Tunisie, le Niger, la Mauritanie et le Sénégal), est de fournir d’amples informations sur des questions et procédures relatives au passage, au 1er janvier 2002, à l’euro fiduciaire et d’approfondir la connaissance du cadre institutionnel et juridique de la mise en circulation des billets et des pièces libelles en euros.

Les représentants de la Banque de France ont souligné que le passage définitif à l’euro fudiciaire se fera en 3 étapes : l’étape d’information et de préparation des institutions financières, banques et public au passage à l’Euro (de septembre à fin 2001), l’étape de
double circulation euro-franc (de début janvier au 17 février 2002) et la troisième étape d’achèvement de la reprise des francs par les établissements de crédits et assimilés (du 17 février jusqu’au 30 juin 2002).

Ils ont affirmé que la Banque de France a mis à la disposition des banques les pièces en euro, depuis début septembre 2001, et pour les billets, la distribution est prévue pour le 1er décembre 2001. pour les banques centrales situées en dehors de la zone euro et qui désirent s’approvisionner en pièces et billets euros, la Banque de France peut les préalimenter, à partir du 1er décembre 2001, à la faveur de conventions en cours de préparation. Dans cette optique, la BCT s’approvisionnera en billets euros, en quantités suffisantes et dans les délais convenus, pour faire face à la demande des banques
tunsiennes.

A l’ordre du jour de ce séminaire auquel ont assisté des représentants des banques, de la douane et de la poste, des interventions sur « les grands principes du passage à l’Euro », « Les modalités pratiques du passage à l’euro-fiduciares », les services rendus par la Banque de France » et « les enjeux de l’euro pour les pays d’Afrique francophone ».

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ÞÇá ÇáÑÆíÓ ÇáÇãíÑßí ÌæÑÌ ÈæÔ ÇãÓ Çä ÇãíÑßÇ ÊÑíÏ ÇÓÇãÉ Èä áÇÏä «ÍíÇ Çæ ãíÊÇ». æÍÐÑ ÍÑßÉ ØÇáÈÇä ãä ÇäåÇ ÓÊÚÊÈÑ ãÓÄæáÉ Úä ÊæÝíÑ ãáÇÐ Âãä áå. æÓÆá ÈæÔ ÚãÇ ÇÐÇ ßÇä ÓíæÇÝÞ Úáì ÞÊá Èä áÇÏä¡ ÝÃÌÇÈ «ÇäÇ ÇÑíÏ ÇáÚÏÇáÉ.. æåäÇß ãáÕÞ ÞÏíã Ýí ÇáÛÑÈ íÞæá: «ãØáæÈ.. ÍíÇ Çæ ãíÊÇ». æÞÇá ááÕÍÇÝííä ÎáÇá ÒíÇÑÊå áæÒÇÑÉ ÇáÏÝÇÚ ÇáÇãíÑßíÉ (ÇáÈäÊÇÛæä) Çä ØÇáÈÇä ÓÊÚÊÈÑ ãÓÄæáÉ Úä ãÓÇÚÏÉ Èä áÇÏä. æÇÖÇÝ «ÓäÌÏ ÇáÇÔÑÇÑ æÇáåãÌ ÇáÐíä åÇÌãæÇ ÈáÇÏäÇ æÓäÍãáåã ÇáãÓÄæáíÉ æÓäÍãá ãä íÄææäåã ÇáãÓÄæáíÉ.. ÇáÇäÇÓ ÇáÐíä íÚÊÞÏæä Çä ÈãÞÏæÑåã ÊæÝíÑ ãáÇÐ Çãä ÓíÍãáæä ÇáãÓÄæáíÉ.. æÚáì ØÇáÈÇä Çä ÊÃÎÐ ÊÕÑíÍÇÊí ãÃÎÐ ÇáÌÏ».
æíÑÇÌÚ ÇáÑÆíÓ ÈæÔ æíÈÍË ãÚ ÝÑíÞå ááÃãä ÇáÞæãí áÇÆÍÉ ÈÇáÚÏíÏ ãä ÇáÎíÇÑÇÊ ÇáÊí ÞÏãåÇ áå ÇáÞÇÏÉ ÇáÚÓßÑíæä Ýí æÒÇÑÉ ÇáÏÝÇÚ (ÇáÈäÊÇÛæä). æáã íÓÊÈÚÏ ÇáÞÇÏÉ ÇáÚÓßÑíæä ÇÓÊÎÏÇã ÇáÓáÇÍ Çáäææí Ýí åÐå ÇáÍÑÈ¡ ÇÐ ÌÚáæÇ Ðáß æÇÍÏÇð ãä ÇáÎíÇÑÇÊ¡ ÇÖÇÝÉ Çáì ÚÏÉ ÎíÇÑÇÊ ÇÎÑì.
æÝí ÇØÇÑ ÇáÌåæÏ ÇáÊí íÞæã ÈåÇ ÇáÑÆíÓ ÈæÔ æÇÑßÇä ÇÏÇÑÊå áãäÚ æÞæÚ ÇÚãÇá ÚäÝ ÖÏ ÇáÚÑÈ æÇáãÓáãíä ÒÇÑ ÇáÑÆíÓ ÇáÇãíÑßí ÇãÓ ÇáãÑßÒ ÇáÇÓáÇãí ÇáÑÆíÓí Ýí æÇÔäØä æÇáÊÞì ÒÚãÇÁ ÇáãÓáãíä ÇáÇãíÑßííä.
Çáì Ðáß ÃÚÑÈ ÎÇÏã ÇáÍÑãíä ÇáÔÑíÝíä Çáãáß ÝåÏ Èä ÚÈÏ ÇáÚÒíÒ ÃãÓ¡ Úä ÊÚÇÒíå æãæÇÓÇÉ ÇáÓÚæÏíÉ ÍßæãÉ æÔÚÈÇ áÑÆíÓ ÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ æÔÚÈåÇ æáÇÓÑ ÖÍÇíÇ ÇáåÌæã ÇáÅÑåÇÈí ÇáÐí ÊÚÑÖÊ áå äíæíæÑß ææÇÔäØä.
ÌÇÁ Ðáß ÎáÇá ÊÑÄÓ Çáãáß ÝåÏ ÌáÓÉ ãÌáÓ ÇáæÒÑÇÁ ÇáÓÚæÏí¡ ÍíË ÌÏÏ æÞæÝ ÈáÇÏå ãÚ ÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ æãÓÇäÏÊåÇ æÊÚÇæäåÇ ãä ÃÌá ãßÇÝÍÉ ÇáÇÑåÇÈ¡ ÃíÇ ßÇä æãÍÇÑÈÊå ÈÌãíÚ ÕæÑå æÃÔßÇáå. æÔÏÏ ÎÇÏã ÇáÍÑãíä ÇáÔÑíÝíä Úáì Ãä ÇáÓÚæÏíÉ ÊÑÝÖ Ãä íäÊãí ÇáíåÇ Ãí ÔÎÕ íÑÊÈØ ÇÓãå ÈÇáÇÑåÇÈ¡ æäÇÔÏ ÌãíÚ æÓÇÆá ÇáÇÚáÇã ÇäØáÇÞÇ ãä ãÓÄæáíÊåÇ Ýí äÞá ÇáÍÞÇÆÞ ÈÃä áÇ ÊáÞí ÇáÊåã ÌÒÇÝÇ Úáì ÇáÇÓáÇã æÇáãÓáãíä áÇä ÇáÇÓáÇã ÇáÍÞíÞí æÇáãÓáãíä áÇ íÞæãæä ÈÃÚãÇá ÊÊäÇÝì æãÈÇÏÆå.
æÝí åÐÇ ÇáÇÊÌÇå ÇßÏ ÇáØíÇÑ ÇáÓÚæÏí ÓÚíÏ ÍÓíä ÛÑã Çááå ÇáÛÇãÏí¡ ÇáÐí äÔÑÊ ÔÈßÉ ÇáÊáÝÒíæä ÇáÇãíÑßíÉ «Óí.Çä.Çä» Çæá ãä ÇãÓ ÕæÑÊå Öãä ÇáãÊåãíä Ýí ÊÝÌíÑ ÇáØÇÆÑÉ ÇáËÇáËÉ ÇáÊí ÓÞØÊ Ýí ÈäÓáÝÇäíÇ Ýí ÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ¡ Çäå ãæÌæÏ ÇáÂä Ýí ÊæäÓ Ýí ÏæÑÉ ÊÏÑíÈíÉ ãäÐ ÊÓÚÉ ÇÔåÑ ãÚ ËãÇäíÉ ØíÇÑíä ÓÚæÏííä Úáì ÍÓÇÈ ÔÑßÉ ÇáÎØæØ ÇáÌæíÉ ÇáÚÑÈíÉ ÇáÓÚæÏíÉ. æÞÇá ÇáÛÇãÏí Ýí ÍÏíË áÜ «ÇáÔÑÞ ÇáÇæÓØ» Çäå ÝæÌÆ ÈäÔÑ ÕæÑÊå¡ ÇáÊí íÄßÏ ãßÊÈ ÇáÊÍÞíÞÇÊ ÇáÝíÏÑÇáí ÇáÇãíÑßí (ÇÝ.Èí.Çí) Çäå ÍÕá ÚáíåÇ ãä ãÏÑÓÉ ÇáØíÑÇä ÇáÊí ßÇä íÏÑÓ ÝíåÇ ÈæáÇíÉ ÝáæÑíÏÇ Ýí ãÏíäÉ ÝíÑæ ÈíÊÔ.
æÇæÖÍ ÇáÛÇãÏí Çäå ÒÇÑ ÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ ãÑÊíä¡ ÇáÃæáì Ýí ÇßÊæÈÑ (ÊÔÑíä ÇáÃæá) 1998 ÍíË ÏÑÓ áãÏÉ ÚÇã¡ Ëã ÚÇÏ Çáì ÃãíÑßÇ Ýí ÇÛÓØÓ (ÂÈ) 2000 áãÏÉ ÇÑÈÚíä íæãÇ Ýí ÇáÏæÑÉ ÇáäåÇÆíÉ. æÞÇá Çäå ÇÈáÛ ÇáÓÝÇÑÉ ÇáÓÚæÏíÉ ÝæÑ æÕæáå ãä ÈÇÑíÓ ÇãÓ ÍíË ÔÇåÏ ÕæÑÊå Úáì ÇáÊáÝÒíæä.
Ýí ÛÖæä Ðáß¡ æÕá äÍæ 50 ÎÈíÑÇ ÇãíÑßíÇ Èíäåã ÚÏÏ íäÊãí Çáì ÇáÞæÇÊ ÇáÎÇÕÉ Çáì ÇÓáÇã ÇÈÇÏ áíáÉ Çæá ãä ÇãÓ ÎáÇá ÝÊÑÉ ÇÞÝÇá ÇáãØÇÑ åäÇß 5 ÓÇÚÇÊ æÇÑÓá ÇáÚÏíÏ ãäåã Çáì ßíÊÇ ÔãÇá ÛÑÈí ÈÇßÓÊÇä Úáì ÇáÍÏæÏ ãÚ ÇÝÛÇäÓÊÇä Úáì ÈÚÏ 200 ßíáæãÊÑ ãä ÞäÏåÇÑ¡ ÈíäãÇ ÇÑÓáÊ ãÌãæÚÉ ÇÎÑì Çáì ÈíÔÇæÑ.
æÈÏà ÓßÇä ÞäÏåÇÑ ãÚÞá ÍÑßÉ ØÇáÈÇä Ýí ÇáåÑæÈ æÛÇÏÑ äÕÝ ÓßÇä ÇáãÏíäÉ ÈíäãÇ ÇÛáÞÊ ØÇáÈÇä ÇáãÌÇá ÇáÌæí. æÔåÏÊ ÇáÍÏæÏ ÇáÈÇßÓÊÇäíÉ Ü ÇáÇÝÛÇäíÉ ÍÔæÏÇ. æÞÇá ÖÇÈØ Ýí ÇáÌíÔ ÇáÈÇßÓÊÇäí Çä ØÇáÈÇä äÞáÊ ÕæÇÑíÎ ÓßæÏ ÞÑÈ ÇáÍÏæÏ ÇáÈÇßÓÊÇäíÉ. æÇÝÇÏÊ æßÇáÉ ÇáÇäÈÇÁ ÇáÇÓáÇãíÉ ÇáÇÝÛÇäíÉ Çä ÞíÇÏÉ ØÇáÈÇä ÞÇáÊ ÇãÓ Çä ãÌáÓÇ ãä ßÈÇÑ ÚáãÇÁ ÇáÏíä ÓíÈÍËæä Çáíæã ãÕíÑ ÇÓÇãÉ Èä áÇÏä. ãä ÌåÉ ÇÎÑì ßÔÝÊ ãÕÇÏÑ ÇíÑÇäíÉ ãØáÚÉ Çä ÇáÞíÇÏÉ ÇáÇíÑÇäíÉ ÇÊÎÐÊ ÇÌÑÇÁÇÊ ÃãäíÉ æÚÓßÑíÉ ÛíÑ ÚÇÏíÉ áãæÇÌåÉ ÇáÊÏÇÚíÇÊ ÇáãÍÊãáÉ áÇÒãÉ ÇáåÌãÇÊ ÇáÇÑåÇÈíÉ Ýí äíæíæÑß ææÇÔäØä ÞÈá ÇÓÈæÚ¡ ÈãÇ Ýí Ðáß ÇÍÊãÇá äÔæÈ ÍÑÈ ÚäÏ ÇáÍÏæÏ ÇáÔÑÞíÉ áÇíÑÇä. Çáì Ðáß ÑÝÚÊ ÓæÞ «áæíÏÒ» ááÊÃãíä ÃãÓ ÇÓÚÇÑ ÇáÊÃãíä ÖÏ ãÎÇØÑ ÇáÍÑÈ ááÓÝä ÇáÊí ÊÞæã ÈÚãáíÇÊ ÇáÔÍä ãä ÇáÔÑÞ ÇáÇæÓØ æÈÚÖ ãäÇØÞ ÇáÈÍÑ ÇáãÊæÓØ. æÞÇá ãÏíÑ ÔÍä ÈÔãÇá ÇäÌáÊÑÇ áÑæíÊÑÒ «ÊÓáãäÇ ÞÇÆãÉ ÈÇáÏæá ÇáÊí ÔãáåÇ ÇáÑÓã ÇáÇÖÇÝí æÊÖãäÊ ÌãíÚ Ïæá ÇáÎáíÌ ÔãÇá ÎØ ÚÑÖ 24 ÏÑÌÉ ÔãÇá ÎØ ÇáÇÓÊæÇÁ Çáì ÇáÔãÇá ãä ãÓÞØ Çáì ÌÇäÈ ÚãÇä æÇÓÑÇÆíá æáÈäÇä æáíÈíÇ æÇÑíÊÑíÇ æÇáÕæãÇá æÇáíãä æÈÇßÓÊÇä æÓæÑíÉ æÇáÌÒÇÆÑ æãÕÑ æãäØÞÉ ÎáíÌ ÚÏä æÇáÈÍÑ ÇáÇÍãÑ.

http://www.asharqalawsat.com/pcdaily/18-09-2001/front/front.html

 

ßíåÇä ÇáÅíÑÇäíÉ: ãäÝÐæ ÇáåÌãÇÊ ÖÈÇØ ÃãíÑßíæä ÓÇÈÞæä

ÇáÇËäíä 28/6/1422åÜ ÇáãæÇÝÞ 17/9/2001ã¡ (ÊæÞíÊ ÇáäÔÑ) ÇáÓÇÚÉ: 17:44(ãßÉ ÇáãßÑãÉ)¡14:44(ÛÑíäíÊÔ)
ßíåÇä ÇáÅíÑÇäíÉ: ãäÝÐæ ÇáåÌãÇÊ ÖÈÇØ ÃãíÑßíæä ÓÇÈÞæä

ÍØÇã ãÈäì ÇáÈäÊÇÛæä

ÞÇáÊ ÕÍíÝÉ ßíåÇä ÇáÅíÑÇäíÉ ÇáãÓÇÆíÉ Åä ãäÝÐí ÇáåÌæã ÇáÐí ÊÚÑÖÊ áå äíæíæÑß ææÇÔäØä ÇáÃÓÈæÚ ÇáãÇÖí äÝÐå ÖÈÇØ ÓÇÈÞæä Ýí ÇáÌíÔ ÇáÃãíÑßí¡ æÃÖÇÝÊ Ãä ÇáÇÎÊØÇÝ áã íßä ÍÞíÞÉ æÃäå ÇÓÊåÏÝ ÇáÊÛØíÉ Úáì ÇáÓíäÇÑíæ ÇáÍÞíÞí ááÃÍÏÇË. 

æäÞáÊ ßíåÇä Úä ÊÞÇÑíÑ ÃãíÑßíÉ ÇáÞæá Åäå ÇÓÊäÇÏÇ Åáì ãÇ äÔÑÊå ÇáÕÍíÝÉ ÝÅä ÇáÍÇÏË ÞÖíÉ ÏÇÎáíÉ.

æÎáÕÊ ÕÍíÝÉ ßíåÇä -ÇáÊí äÔÑÊ ÇáÊÞÑíÑ ÇáÎÇÕ ÊÍÊ ÚäæÇä « ãÇ æÑÇÁ ßæÇáíÓ ÇáåÌãÇÊ ÇáÇäÊÍÇÑíÉ ÖÏ ÃãíÑßÇ »- Åáì Ãä ÚÏã ÇÓÊÎÏÇã ØíÇÑí ÇáØÇÆÑÇÊ ÇáÃÑÈÚ áÃÒÑÇÑ ÅÚáÇä ÍÇáÉ ÇáÎØÑ Ãæ ÇáØíÑÇä ÇáÂáí ãÇÒÇá íÚÏ ÃÍÏ Ãåã ÇáÃãæÑ ÇáÊí ÈáÛåÇ ÇáÛãæÖ Ýí åÐå ÇáÞÖíÉ æåæ ãÇ íÏá Úáì Ãä ÇáØíÇÑíä ÇáÃÑÈÚÉ ÃÞÏãæÇ Úáì ÊäÝíÐ ÇáÚãáíÇÊ ÇáÇäÊÍÇÑíÉ ÈßÇãá ÅÑÇÏÊåã æÃä ãæÖæÚ ÇáÇÎÊØÇÝ áíÓ ÕÍíÍÇ.

æÓáØÊ ÇáÕÍíÝÉ Ýí ÊÞÑíÑåÇ ÇáÖæÁ Úáì ÇáÊäÇÞÖ ÇáÐí ÍÏË Ýí ÇáãÚáæãÇÊ ÈÔÃä ÇáØíÇÑíä Èíä Êáß ÇáÊí äÔÑÊåÇ ÔÑßÊÇ ÇáØíÑÇä ÇáÃãíÑßíÊÇä ÇááÊÇä ÇÓÊÚãáÊ ØÇÆÑÇÊåãÇ Ýí ÇáåÌæã æåãÇ « ÃãíÑßÇä ÅíÑáÇíäÒ » æ »íæäÇíÊÏ ÅíÑáÇíäÒ » æÈíä ÇáãÚáæãÇÊ ÇáÊí äÔÑÊåÇ ÇáÔÑØÉ ÇáÝÏÑÇáíÉ ÇáÃãíÑßíÉ.

æÌÇÁ Ýí ÊÞÑíÑ ÇáÕÍíÝÉ Ãä ËáÇËÉ ãä ÇáØíÇÑíä ßÇäæÇ ãä ÇáÐíä ÔÇÑßæÇ Ýí ÇáÍÑÈ ÇáÝíÊäÇãíÉ¡ ÃãÇ ÇáØíÇÑ ÇáÑÇÈÚ ÝÅäå ßÇä ÞÏ ÝÞÏ ÔÞíÞå Ýí Êáß ÇáÍÑÈ¡ ßãÇ Ãä ÌãíÚ ÇáØíÇÑíä ßÇäæÇ ÞÏ ÚãáæÇ Ýí ÇáÓÇÈÞ Ýí ÓáÇÍ ÇáÌæ ÇáÃãíÑßí ßÖÇÈØ æÇáØíÇÑæä åã:

– ÊÔÇÑáÒ ÈÑáíäÛíã: ØíÇÑ ÇáÑÍáÉ ÑÞã 77 ÇáÊÇÈÚÉ áÔÑßÉ ÃãíÑßÇä ÅíÑáÇíäÒ ÇáÊí ÇÕØÏãÊ ØÇÆÑÊåÇ ÈãÈäì ÇáÈäÊÇÛæä¡ æÞÏ Úãá åÐÇ ÇáØíÇÑ ÓÇÈÞÇ Ýí ÇáÞæÉ ÇáÌæíÉ ÇáÃãíÑßíÉ æÔÇÑß Ýí ÍÑÈ ÝíÊäÇã æÚãá áÚÏÉ ÓäæÇÊ Ýí ÇáÈäÊÇÛæä.

– ÌíÓæä ÏÇåá: ØíÇÑ ÇáÑÍáÉ ÑÞã 93 áÔÑßÉ íæäÇíÊÏ ÅíÑáÇíäÒ æÇáÊí ÓÞØÊ ØÇÆÑÊåÇ Ýí æáÇíÉ ÈäÓáÝÇäíÇ æåæ ÖÇÈØ ÓÇÈÞ Ýí ÓáÇÍ ÇáÌæ ÇáÃãíÑßí¡ æáã íÔÇÑß Ýí ÍÑÈ ÝíÊäÇã áßä ÔÞíÞå (ßíäÊ) ÞÊá ÚÇã 1971 Ýí ÍÑÈ ÝíÊäÇã Úä ÚãÑ äÇåÒ ÇáÚÔÑíä ÚÇãÇ.

– Ìæ ÃÛæÊÇæÓßí: ØíÇÑ ÇáÑÍáÉ ÑÞã 11 áÔÑßÉ ÃãíÑßÇä ÅíÑáÇíäÒ ÇáÊí ÇÑÊØãÊ ØÇÆÑÊåÇ ÈãÈäì ãÑßÒ ÇáÊÌÇÑÉ ÇáÚÇáãí Ýí äíæíæÑß¡ æåæ ÖÇÈØ ÓÇÈÞ ÃíÖÇ Ýí ÓáÇÍ ÇáÌæ ÇáÃãíÑßí æÔÇÑß Ýí ÍÑÈ ÝíÊäÇã.

– ÝíßÊæÑ ÓÇÑÇÓíäí: ØíÇÑ ÇáÑÍáÉ ÑÞã 175 ÇáÊÇÈÚÉ áÔÑßÉ íæäÇíÊÏ ÅíÑáÇíäÒ ÇáÊí ÇÑÊØãÊ ØÇÆÑÊåÇ ÇáËÇäíÉ ÈãÈäì ãÑßÒ ÇáÊÌÇÑÉ ÇáÚÇáãí (ÇáÈÑÌ ÇáËÇäí) æåæ ÖÇÈØ ÓÇÈÞ Ýí ÓáÇÍ ÇáÌæ ÇáÃãíÑßí æÔÇÑß Ýí ÍÑÈ ÝíÊäÇã.

ßíåÇä


ÇááÇÝÊ Ýí ÇáÃãÑ Ãä ÇáÑßÇÈ ÇáÚÑÈ áã íÑÏ áåã Ãí ÐßÑ Ýí ÞÇÆãÉ ÃÓãÇÁ ÇáÑßÇÈ ÇáÊí äÔÑÊåÇ ÔÑßÊÇ ÇáÎØæØ ÇáÌæíÉ ÇáÃãíÑßíÊÇä¡ æíÈÏæ ãä ÎáÇá åÐå ÇáÔæÇåÏ ßãÇ ÃÔÇÑÊ Åáì Ðáß ÕÍíÝÉ äíæíæÑß ÊÇíãÒ Ãä ãæÖæÚ ÇáÇÎÊØÇÝ áã íßä Óæì ÓíäÇÑíæ ÛíÑ ÍÞíÞí íåÏÝ Åáì ÇÎÝÇÁ ÍÞíÞÉ ßæä ÇáÍÇÏË ÞÖíÉ ÏÇÎáíÉ

æÐßÑÊ ÕÍíÝÉ ßíåÇä Ýí ÊÞÑíÑåÇ « Ãäå æÈÚÏ íæã æÇÍÏ ãä ÊÝÌíÑÇÊ äíæíæÑß ææÇÔäØä äÔÑÊ ÔÑßÊÇ ÇáØíÑÇä ÇáÃãíÑßíÊÇä íæäÇíÊÏ æÃãíÑßÇä ÞæÇÆã ÈÃÓãÇÁ ÑßÇÈ ÇáØÇÆÑÇÊ ÇáÃÑÈÚ ÇáÊí ÏãÑÊ Ýí ÇáÊÝÌíÑÇÊ¡ æÈÚÏ Ðáß ÈËáÇËÉ ÃíÇã äÔÑÊ ÇáÔÑØÉ ÇáÝÏÑÇáíÉ ÇáÃãíÑßíÉ ÃÓãÇÁ 19 ÑÇßÈÇ ãä ÃÕæá ÚÑÈíÉ ÞÇáÊ Åäåã ãÎÊØÝæ ÇáØÇÆÑÇÊ ÇáÃÑÈÚ¡ ßãÇ ÐßÑÊ ÃÑÞÇã ãÞÇÚÏåã Ýí åÐå ÇáØÇÆÑÇÊ ».

æÞÇáÊ ßíåÇä Åä « ÇááÇÝÊ Ýí ÇáÃãÑ åæ Ãä ÇáÑßÇÈ ÇáÚÑÈ áã íÑÏ áåã Ãí ÐßÑ Ýí ÞÇÆãÉ ÃÓãÇÁ ÇáÑßÇÈ ÇáÊí äÔÑÊåÇ ÔÑßÊÇ ÇáÎØæØ ÇáÌæíÉ ÇáÃãíÑßíÊÇä¡ æíÈÏæ ãä ÎáÇá åÐå ÇáÔæÇåÏ ßãÇ ÃÔÇÑÊ Åáì Ðáß ÕÍíÝÉ äíæíæÑß ÊÇíãÒ Ãä ãæÖæÚ ÇáÇÎÊØÇÝ áã íßä Óæì ÓíäÇÑíæ ÛíÑ ÍÞíÞí íåÏÝ Åáì ÅÎÝÇÁ ÍÞíÞÉ ßæä ÇáÍÇÏË ÞÖíÉ ÏÇÎáíÉ ».

æÈÔÃä ÇáØÇÆÑÉ ÇáÊí ÓÞØÊ Ýí ãÈäì ÇáÈäÊÇÛæä ÈíäÊ ÕÍíÝÉ ßíåÇä « Ãäå æÈÚÏ ÊÝÌíÑ ãÈäì ÇáÈäÊÇÛæä ÐßÑ ÕÍÝíæä Ãäå áÇ íæÌÏ Ãí ÃËÑ áÍØÇã ØÇÆÑÉ Ýí ÇáãæÞÚ¡ æÔßßæÇ Ýí ßæä ÇáÇäÝÌÇÑ äÇÌã Úä ÇÑÊØÇã ØÇÆÑÉ¡ ÎÇÕÉ æÃä ÔÈßÇÊ ÇáÊáÝÒÉ ÇáÃãíÑßíÉ áã ÊæÝÑ ÍÊì ÇáÂä Ãí ÕæÑÉ áÍØÇã ÇáØÇÆÑÉ Ýí ãÈäì ÇáÈäÊÇÛæä ßãÇ åæ ÇáÍÇá Ýí äíæíæÑß. áÐáß ÊÒÏÇÏ Ôßæß ÇáÑÃí ÇáÚÇã ÇáÃãíÑßí íæãÇ ÈÚÏ ÂÎÑ ÈÕÍÉ ãÇ äÔÑÊå æÓÇÆá ÇáÅÚáÇã ÇáÃãíÑßíÉ ãä ÃÎÈÇÑ Úä åÐå ÇáÞÖíÉ ».

ÃãÇ ÇáØÇÆÑÉ ÇáÑÇÈÚÉ ÝÃÔÇÑÊ ßíåÇä Ýí ÊÞÑíÑåÇ Åáì Ãäå ßÇä ÞÏ ÃÚáä ÓÇÈÞÇ ÈÃä ÇáØÇÆÑÉ ÇáÑÇÈÚÉ ÞÏ ÓÞØÊ ÞÑÈ ÈäÓáÝÇäíÇ ÅËÑ ÑÝÖ ÇáØíÇÑ ÇáÇÓÊÌÇÈÉ áØáÈ ÇáãÎÊØÝíä ÈÇÓÊÎÏÇãåÇ áÖÑÈ ãäÇØÞ ãÃåæáÉ ÈÇáÓßÇä¡ ÝÃáÞì ÈåÇ ÇáØíÇÑ ÈÚíÏÇ Úä ÇáãÏíäÉ¡ ÈíäãÇ ÐßÑÊ æßÇáÉ ÇáÃäÈÇÁ ÇáÝÑäÓíÉ Ýí ÍíäåÇ Ãä ÇáØÇÆÑÉ ÇáãÐßæÑÉ ÞÏ ÃÓÞØÊåÇ ãÞÇÊáÇÊ ÃãíÑßíÉ. áßä ÞäÇÉ (TN) æÖÚÊ ÍÏÇ áåÐÇ ÇáÊäÇÞÖ Ýí ÇáãÚáæãÇÊ ÚäÏãÇ ÃßÏÊ Ãä ÅÍÏì ÞØÚ ÇáØÇÆÑÉ ÇáãÐßæÑÉ ÚËÑ ÚáíåÇ Úáì ãÓÇÝÉ ÃÑÈÚÉ ÃãíÇá ãä ÇáÞØÚ ÇáÃÎÑì ááØÇÆÑÉ æåÐÇ ãÇ íËÈÊ ÝÑÖíÉ ÅÓÞÇØ ÇáØÇÆÑÉ ÈÍÓÈ ßíåÇä.

ÇáãÕÏÑ : ÇáÌÒíÑÉ äÊ

 

íÇ ãÓáãíä æíÇ ãÓíÍííä ÞÏãæÇ ÇáäãæÐÌ ÇáÎíÑ ÞÈá Ãä ÊÝÑÖ Úáíßã äÙÑíÉ ÌæÑÌ ÈæÔ ßæÇÑËåÇ

 

ÈÞáã: ãíáÇÏ ÍäÇ* 

ÓíÄÑÎ áíæã ÇáËáËÇÁ 11 Çíáæá (ÓÈÊãÈÑ) ÚÇã 1002¡ ÈÃäå íæã ãÝÕáí Ýí ÊÇÑíÎ ÇãíÑßÇ æãä Ëã Ýí ÊÇÑíÎ ÇáÚÇáã¡ æäÔÚÑ – äÍä ãÌãá ÇáßõÊÇÈ ÇáæØäííä ÇáÚÑÈ – ÈÍÇá ãä ÇáÚÌÒ. ÝÃÍÏÇË ÇáÇäÝÌÇÑÇÊ ÇáÊí ÊãÊ Ýí äíæíæÑß ææÇÔäØä ÚÑÝäÇ ÊÝÇÕíáåÇ ÓÇÚÉ æáÍÙÉ æÞæÚåÇ¡ áßäåÇ ãËá ÞãÉ ÌÈá ÇáÌáíÏ¡ äÑí ãÇ ÝæÞ ÓØÍ ÇáãÇÁ ÃãÇ ãÇ ÎÝí ÊÍÊå ÝåÐÇ ÇÚÙã æÇÎØÑ¡ ÝÞÏ ÕÇÑÊ ßÊÇÈÉ ÇáãÞÇáÇÊ ÇáÊÍáíáíÉ ÇáÊí ÊÞÏã ÑÄí ÇáÝßÑ æÇáÑÃí¡ ãÍÝæÝÉ ÈãÎÇØÑ.
Çä ãÇ íßÊÈå ÇáãÝßÑ ãÈäí Úáí ãÚáæãÇÊ ÊÊÏÝÞ æÊÊÛíÑ ÓÇÚÉ ÈÚÏ ÓÇÚÉ¡ áßääÜÜÜí ÓÜÜæÝ ÃÎÇØÑ¡ æÃßÊÈ áÃÓÌá ãÔÇÚÑí æãÚáæãÇÊí áÇä ÇáãæÞÝ ÇáÚÇáãí ãÊÝÌÜÜÜÑ¡ ÇãíÑßÜÜÜÇ ÞÏ ÌÑÍÊ æÒÚãÇÄåÇ æãæÇØäæåÇ áÏíåã ÍÇá ãä ÇáÅÍÈÇØ ÝÇÞÊ Êáß ÇáÊÜÜÜí ÔÚÑäÜÜÇ ÈåÇ Ýí ÇáÚÇáã ÇáÚÑÈí íæã 5 ÍÒíÑÇä (íæäíæ) ÚÇã 7691 ãÚ ÎáÇÝ ßÈíÑ æÇÖÍ¡ åæ ÇääÇ ÇáÚÇáã ÇáÚÑÈí ßÇä ÇãÇãäÇ ÚÏæ ÙÇåÑ ãäÊÕÑ ÎØØ æÍÞÞ ÇÛÑÇÖå æÃËÈÊ ÊÝæÞå¡ ÈíäãÇ ÃãÇã ÇáÇãíÑßííä ÚÏæ ãÌåæá ÛíÑ ãÍÏÏ ÇáãÚÇáã Ýí Ôßá ÌíÔ æÏæáÉ æÞíÇÏÉ æÑÆíÓ¡ æåäÇ ãßãä ÇáÎØÑ æÇÍÊãÇáÇÊ ÇáÊÕÑÝÇÊ ÇáÑÚäÇÁ.
ÝÇáÑÆíÓ ÌæÑÌ ÈæÔ íÊÍÏË Úä ÇáÎíÑ æÇáÔÑ¡ æåí ãÝÇåíã ÇÎáÇÞíÉ ÝÖÝÇÖÉ ÛíÑ ãÍÏÏÉ¡ ÝãÇ íÑÇå ÇáÎíÑ¡ åæ ÎíÑ ÇãíÑßÇ æÑÝÇåíÉ ÇáØÈÞÉ ÇáÍÇßãÉ ÈåÇ æÇáÊí ÊæÏ Çä ÊÓæÏ ÇáÚÇáã¡ æãÇ íÊÕæÑå ÇáÔÑ åæ ãÇ ÊÌÓÏå áå ÇáåíÆÇÊ ÇáÚÇãáÉ Ýí ÇáÇãä ÇáÞæãí (Ýí ÍÇá ÇáÇÍÈÇØ æÇáÊÎÈØ ÇáÊí äÍíÇåÇ) åÇ äÍä äÚíÔ ÍÇáÇð ãä ÇáÞáÞ ÏÇÎá ÇãíÑßÇ æÎÇÑÌåÇ¡ ãäÐ Çä ÇÚáä ßæáä ÈÇæá æÒíÑ ÎÇÑÌíÉ ÇãíÑßÇ Çä ÇÓÇãÉ Èä áÇÏä åæ ÇÍÏ ÇáÔÑßÇÁ ÇáÑÆíÓííä¡ æßãÇ íÞæá ÚáãÇÁ ÇáÑíÇÖÜÜÉ Çä åÐå ÇáãÞæáÉ ÞÏ Êßæä ÕÍíÍÉ – æáßäåÇ – ãä ÇáãÄßÏ – áíÓÊ ßá ÇáÍÞíÞÉ¡ æáÐáß ÝÅä ÇáÞÓã ÇáÐí ÊÕÑ Úáíå ÇáãÍÇßÜÜÜã ÝÜÜÜí ÇáÔåÇÏÉ åæ Çä ÇáÔÇåÏ ÇáÕÇÏÞ íÞæá ÇáÍÞíÞÜÜÉ ßá ÇáÍÞíÞÉ (ÇáÊí íÚÑÝåÇ)¡ áßä ßæáÜÜÜä ÈÇæá ÑÌá ÓíÇÓÉ¡ íØáÞ ÇáÊÕÑíÜÜÜÜÍÇÊ ÇáãÓãæÍ áå ÈÃä íÞæáåÇ ÝÞØ æÝÞ ÊæÌåÇÊ æÞÑÇÑÇÊ ãÌáÓ ÇáÇãä ÇáÞæãí ÇáãÊæÇÊÑ. Ýãä ÇáãÊæÇÊÑ Ýí ÌåÇÊ áÏíåÇ ãÚáæãÇÊ¡ Çä åÐå ÇáÚãáíÉ ãä ÇáÇäÝÌÇÑÇÊ ÇáãÎØØÉ æÇáÊí ÇÓÊåÏÝÊ ÇäåíÇÑ ÈÑÌí ãÑßÒ ÇáÊÌÇÑÉ ÇáÚÇáãí Ýí äíæíæÑß ßÊÚÈíÑ Úä ÇäåíÜÜÇÑ ÇáÍÖÇÑÉ æÇáÇÞÊÕÇÏ æÇáÇäÌÇÒÇÊ ÇáÊßäæáæÌíÉ ããËáÉ Ýí ÇäÔÇÁ ÇßÈÑ (Ãæ ãä ÃßÈÑ) äÇØÍÇÊ ÇáÓÍÇÈ Ýí ÇáÚÇáã¡ ÅÐ ÊÈáÛ ÇÑÊÝÇÚåÇ 011 ÃÏæÇÑ¡ æíÍæí ÇáÈÑÌÇä äÔÇØÜÜÇÊ ÚÇáãíÉ ßËíÑÉ. Ëã ÑÛÈ ÇáãÎØØ ááÇäåíÇÑÇÊ¡ ÇÓÊåÏÇÝ ÊÝÌíÑ ÇáÈíÊ ÇáÇÈíÖ ÈÇÚÊÈÇÑå ãÑßÒ ÇáÓáØÉ ÇáÓíÇÓíÉ¡ æÚäÏãÇ ÝÔá ÇÊÌå!! Çáí ÇáÈäÊÇÛæä ãÑßÒ ÇáÞæÉ ÇáÚÓßÑíÉ.
ãä åäÇ¡ ÝÅä ÇáãÎØØ íÊÌÜÜÜÇæÒ ÝßÜÜÜÑ ÇÓÜÜÇãÉ ÈÜÜä áÇÏä¡ áÇ Ýí ÇáÊÎØíØ æáÇ Ýí ÇáÏÞÜÜÜÉ æÇáÊæÞíÊ æÇáÑÈØ æÇáÊäÓíÞ ÇáÐí ÍÏË¡ áßä ÇÕÈÚ ÇáÇÊåÇã ÊÊÌå Çáíå¡ áÃä ÇáÔíÜÜÜÎ ÚãÑ ÚÈÏÇáÑÍãä æåæ ãä ãÑíÏíå æãÜÜÜä ÇáÝÕíá ÇáÝßÑí ÇáÚÓßÑí äÝÓå¡ ßÇä ÜÜÜÞÏ ÎØØ áÊÝÌíÑ ÇáãÈäí ÐÇÊå ÚÇã 3991 æáßä áã Êßä áÏíå ÇáÎÈÑÉ ÇáÝäíÉ Ýí ÚÇáã ÇáÇäÔÜÜÇÁÇÊ¡ æÐáß Çä åÐÇ ÇáãÈäí áå ÇÓÇÓÇÊ ÞæíÉ ÚãíÞÉ ÝÃí ÇäÝÌÇÑ (ÓíÇÑÉ ãÝÎÎÉ Çæ ÛíÑåÇ Ýí ãßÇä Ýí ÇáØæÇÈÞ ÇáÓÝáí Ýí ÇáßÇÑÇÌ Ãæ ÛíÑå) áä ÊÄËÑ Úáí ßá ÇáãÈäí¡ Èá ÕÇÑ ÇãÊÕÇÕ ÇáÕÏãÉ ÈÓÑÚÉ Ýí ÇáÇÓÇÓÇÊ ÇáÞæíÉ ÝíåÇ æáÃä ÇáÇÚãÏÉ ÇáÍÏíÏ Ýí ÇáÌÒÁ ÇáÓÝáí ãä ÇáãÈäí ãä ÇáÖÎÇãÉ ÈÍíË ßÇä ÇäåíÇÑ ÛíÑ ããßä.
æÝí ÔåÇÏÉ áí ÃÏáíÊ ÈåÇ Ýí ÇÐÇÚÉ ÇáÜ Èí.Èí.Óí ÇáÈÑíØÇäÜÜÜíÉ¡ ÐßÜÜÜÜÑÊ Çä ØÑíÞÜÜÉ ãåÇÌãÉ ÇáÈÑÌíä ãä ÎáÇá ØÇÆÑÉ ßÈíÑÉ ÊÞÊÍã ÇáãÈäí Ýí ÇáÑÈÚ ÇáÇÚáí ãäÜÜÜå ßÜÜÜÇä ÇáÓÈíá ÇáÝäí åäÏÓíÇð¡ æÃäÇ ÇßÊÈ åäÇ áíÓ ßãÝßÑ æáßä ÈÇÚÊÈÇÑí ÇÓÜÜÜÊÇÐ ÇáÇäÔÜÜÜÇÁÇÊ Ýí ÌÇãÚÉ Úíä ÔãÜÜÜÓ – áãÇ íÒíÜÜÜÏ Úáí äÕÝ ÞÑä – ÇÞæá Çä ÇáãÝßÑ æÇáãÎØØ áåÐå ÇáÚãáíÉ áÏíå ÎÈÑÉ ÚáãíÉ æÚãáíÉ áÇãßÇä ÊÍÞíÞ ÇäåíÇÑ ÇáÈÑÌíä Ýí Òãä ÞíÇÓí æÞÈá Ãä ÊÊãßä Çí ÊßäæáæÌíÇ ãÊÇÍÉ ãä ÅäÞÇÐ äÇØÍÇÊ ÇáÓÍÇÈ ÇáÖÎãÉ æÇáÊí ÊÍæáÊ Çáí ßæãÉ ãä ÇáÑßÇã Ýí ÛÖæä ÓÇÚÇÊ ÞáíáÉ ÌÏÇð.
ÝÇáØÇÆÑÉ ÌÓã ÖÎã æÞÇÏãÉ ÈÓÑÚÉ ÚÇáíÉ¡ æÇáÕÏãÉ ÇáÏíäÇãíßíÉ Ýí åÐÇ ÇáãæÞÚ ÇáãÑÊÝÚ ãä ÇáãÈäí ÃÏÊ Çáí ÇåÊÒÇÒ Çáåíßá ÇáãÚÏäí ßáå (ÇÚãÏÉ æßãÏÇÊ æÌÓæÑ æÛíÑåÇ) áÇäåÇ ÈÚíÏÉ Úä ÇáÇÓÇÓÇÊ ÇáËÇÈÊÉ Ýí ÚãÞ ÇáÊÑÈÉ.
æÞÏ ÇÏí ÇäÝÌÇÑ ÇáØÇÆÑÉ ÈãÇ ÊÍãá ãä ÈäÒíä ÚÇáí ÇáÌæÏÉ Ýí ÌÓãåÇ Çáí ÇäåíÇÑ ÇÚãÏÉ ØæÇÈÞ ÚÏÉ¡ æÝí ÏÞÇÆÞ ßÇä ÇáÍÑíÞ ÞÏ ÇãÊÏ Çáí ÇÚáí æÇáí ÇÓÝá¡ æÕÇÑÊ ÇÚãÏÉ ÇáãÈäí ÝæÞ æÊÍÊ ÇáØæÇÈÞ ÇáÊí ÇÎÊÑÞÊåÇ ÇáØÇÆÑÉ¡ æßÃäåÇ ãä ãÇÏÉ áíäÉ¡ áÇä ÇáÍÏíÏ ãåãÇ ßÇäÊ ãÞÇæãÊå Ýí ÏÑÌÇÊ ÇáÍÑÇÑÉ ÇáÚÇÏíÉ ÇáØÈíÚíÉ (ãä 01 Åáí 03 ÏÑÌÉ ãÆæíÉ ãËáÇð) íÝÞÏ ÎæÇÕ ÇáãíßÇäíßíÉ ÚäÏ äÍæ 0021 ÏÑÌÉ ãÆæíÉ æíÕÈÍ ÇáÚãæÏ ãä ÇáÕáÈ¡ æßÃäå ÚãæÏ ãä ÇáãáÈä Çæ ÇáÈÇãÈæ ÝÇäåÇÑÊ ÇáÇÚãÏÉ æÇÍÏÉ Êáæ ÇáÇÎÑí¡ æÓÞØ ÇáÌÒÁ ÇáÚáæí ãä ÇáãÈäí ÏÝÚÉ æÇÍÏÉ ãÍÏËÇð ÊÃËíÑÇð ÏíäÇãíßíÇð Úáí ØæÇÈÞ ÇáãÈäí ÇáÓÝáíÉ¡ ÝÃÎÐÊ ÇáØæÇÈÞ ÊäåÇÑ æÇÍÏÉ Êáæ ÇáÇÎÑí Çáí Çä ÊÏÇÝÚÊ ÝæÞ ÈÚÖåÇ ÇáÈÚÖ ÝæÞ ÓØÍ ÇáÇÑÖ.
íÐßÑ ÇíÖÇ Ýí åÐÇ ÇáãÞÇã¡ Ãä ÇáãÈäí ãÕãã æÝÞ ÇÑÞí ÇáãæÇÕÝÇÊ ÇáÚÇáãíÉ áãÞÇæãÉ ÇáÇÍãÇá ÇáÊí íÊÚÑÖ áåÇ ØÈíÚíÇð ãËá ÇáÑíÇÍ æÇáÒáÇÒá¡ æÞÏ ÞÇæãÊ åÐå ÇáÇÍãÇá ÈßÝÇÁÉ æÇÖÍÉ ÚÈÑ ÓäæÇÊ ØæíáÉ.
æãä ÇáãÚÑæÝ Çä ãËá åÐå ÇáãÈÇäí ãÒæÏ ÈÔÈßÉ ãä ÑÔÇÔÇÊ ÇáãíÇå ÏÇÎá ßá ÛÑÝÉ ãä ÇáãÈäí¡ ÊÚãá ÈãÌÑÏ Ãä ÊÔã ÑÇÆÍÉ Çí ÏÎÇä¡ áßä åÐå ÇáÇäÙãÉ ÊæÞÝÊ Úä ÇáÚãá ÈãÌÑÏ ÊÚÑÖ ÇáãÈäí áåÐå ÇáÕÏãÉ ãä ÇáØÇÆÑÉ ÇáÊí ÊÝÌÑÊ¡ æÊÞØÚÊ ßá ÇáÇÓáÇß æÇáãæÇÓíÑ æÇáÇäÇÈíÈ ÇáÊí Êßæä ÔÈßÉ ÇáÌåÇÒ ÇáÚÕÈí ááãÈäí¡ ÝßÇä ÇáÇäåíÇÑ ãÏÑæÓÇð ÈÚäÇíÉ ãä ÎÈÑÇÁ áÇ íÊæÇÝÑæä áÃÓÇãÉ Èä áÇÏä.
æåßÐÇ íÊÖÍ Çäå ÍÊí áæ ßÇä Èä áÇÏä ÇÍÏ ÇáÔÑßÇÁ Ýí ÊæÝíÑ ÇáÇÝÑÇÏ ÇáãÌÇåÏíä ÇáãÓÊÚÏíä ááÇÞÊÍÇã ÇáÇäÊÍÇÑí æÝÞ ÚÞíÏÊåã¡ ÝÅä ÇáÝßÑÉ æÇáÊßäæáæÌíÇ æÇáÊäÙíã íÊÌÇæÒ ÈÝÑÇÓÎ ÞÏÑÇÊ æÎíÇá æÊäÙíãÇÊ ÇÓÇãÉ Èä áÇÏä.
æãä åäÇ ßÇä ãä ÇáãÝÊÑÖ áÃí ÚÞáíÉ ÚáãíÉ Çä ÊÝßÑ ÈãÌãæÚÇÊ ÔÑíÑÉ ÇÎÑí ãËá ãÌãæÚÇÊ ãÇÝíÇ ÇáãÎÏÑÇÊ – Ýí ßæáæãÈíÇ Çæ Ýí ÛíÑ ßæáæãÈíÇ – ÎÕæÕÇð æÞÏ ÇÚáä Úä ÞÈÖ ÇÍÏ ÑãæÒåÇ ÇáßÈÇÑ ÇÎíÑÇð. ßãÇ Ãä ááÌíÔ ÇáÇÍãÑ ÇáíÇÈÇäí ÞÏÑÇÊ ãæËÞÉ Úáí ÇÓÊÎÏÇã ÇáÊßäæáæÌíÇ ÇáãÊÞÏãÉ ãÇ ÃÍÓÈ Çäå ÇáÊäÙíã ÇáËÇáË¡ æÑÈãÇ Êßæä åäÇß ãäÙãÇÊ ÇÎÑí ÓæÝ íßÔÝ ÚäåÇ ÇáÒãä.
æÝí ÊÞÏíÑí Çä ÌåÇÒ ÇáÇãä ÇáÞæãí ÇáÇãíÑßí áÏíå ãÚáæãÇÊ ßËíÑÉ ÌÏÇð áã íßÔÝ ÚäåÇ¡ áßäå ãä ÇáäÇÍíÉ ÇáÓíÇÓíÉ æÌÏ Çä ÞíÇã ÇãíÑßÇ – Èßá ÚÙãåÇ – ÈãÚÇÞÈÉ ãÇÝíÇ ÇáãÎÏÑÇÊ ÓæÝ íÍØ ãä ÞÏÑ ÇãíÑßÇ¡ æãä ÛíÑ ÇáãäØÞ Çæ ÇáÚÏá ãÚÇÞÈÉ ÏæáÉ ßæáæãÈíÇ ÐÇÊåÇ áÃä ÝíåÇ ÈÚÖ ÑãæÒ ãÇÝíÇ ÇáãÎÏÑÇÊ æÈÐÇÊ ÇáÊåã¡ ßÐáß ãÚÇÞÈÉ ÇáíÇÈÇä¡ áÃä ÝíåÇ ÈÚÖ ÇÝÑÇÏ ãä ÇáãÇÝíÇ ÞÏ ßæäæÇ ÊäÙíãÇð ÇÑåÇÈíÇð¡ æÞÏ íÕÈÍ äßÊÉ ÝíãÇ áæ ÇÚáäÊ ÇãíÑßÇ ÇáÍÑÈ Úáí ÊäÙíã ÇáÌíÔ ÇáÇÍãÑ ÇáíÇÈÇäí.
æÝí åÐÇ ÇáÅØÇÑ¡ ßÇä ÇáÞÑÇÑ ÈÃä íæÌå ÇáÇÚáÇã ÇÕÈÚ ÇáÇÊåÇã Çáí ÇÓÇãÉ Èä áÇÏä¡ ÍíË íÞíã Ýí ÇÝÛÇäÓÊÇä¡ Ðáß Ãä ÇÝÛÇäÓÊÇä ÏæáÉ ãÇÑÞÉ áíÓ áåÇ ÊÞÏíÑ ßÈíÑ Ýí ßá ÇáÚÇáã ÈãÇ Ýí Ðáß ÇáÚÇáã ÇáÇÓáÇãí ÐÇÊå¡ ÝÍÑãÇä ÇáãÑÃÉ ãä ÇáÊÚáíã æÇáÚãá¡ æåÏã ÊãÇËíá ÈæÐÇ¡ æÇáÞÈÖ Úáí ÇáãÓÇáãíä ãä ÇáåíÆÇÊ ÇáÏæáíÉ ÈÏÚæí Çäåã ãÈÔÑæä ÈÇáãÓíÍíÉ æãÇ Çáí Ðáß ãä ÇãæÑ ãÚÑæÝÉ ÊÄåá ÇÝÛÇäÓÊÇä áÖÑÈÉ ÚÓßÑíÉ ÓÑíÚÉ ÊÓÊÑÏ ÈåÇ ÇãíÑßÇ ßÑÇãÊåÇ¡ æÓÊÍÕá Úáí Èä áÇÏä ÍíÇð Ãæ ãíÊÇð¡ ÝÊÎÊÝí ãÚå ÇáÇÓØæÑÉ æÊÓÊÑÏ ÇãíÑßÇ åíÈÊåÇ æßÑÇãÊåÇ ÇáÊí ÃÕÈÍÊ Ýí ÇáæÍá.

ÕÏÇã ÍÖÇÑÇÊ¿
Úáí Ãä ÇÎØÑ ãÇ Ýí åÐÇ ÇáÇãÑ¡ åæ Çäå íÊÝÞ ãÚ ÇáÇÝßÇÑ æÇáäÙÑíÇÊ ÇáÊí ÓÈÞ Çä ÇÚáäåÇ ÕãæÆíá åäÊäÛÊæä ÇÓÊÇÐ ÇáÚáæã ÇáÓíÇÓíÉ Ýí ÌÇãÚÉ åÇÑÝÑÏ æÕÇÍÈ äÙÑíÉ ÕÏÇã ÇáÍÖÇÑÇÊ . æÃæÏ Çä ÇÚíÏ ÊÐßíÑ ÇáÞÑÇÁ ÈÈÚÖ ÇáÝÞÑÇÊ ÇáæÇÑÏÉ.
äÙÑíÊå ßÇáÂÊí:
– Åä ÇáÍÑÈ ÇáãÞÈáÉ – Åä ßÇäÊ ÓÊÞÚ – ÓÊßæä ÍÑÈÇð Èíä ÇáÍÖÇÑÇÊ.
– æÕá ÇáÛÑÈ ÇáÂä Çáí ÐÑæÉ åÇÆáÉ ãä ÇáÓíØÑÉ ÊÌÇå ÇáÍÖÇÑÇÊ ÇáÇÎÑí. ÝÇáãäÇÝÓÉ Èíä ÇáÏæá ÇáÚÙãí ÇÎÊÝÊ æÇáÕÑÇÚ ÇáÚÓßÑí Èíä ÇáÏæá ÇáÛÑÈíÉ ÛíÑ æÇÑÏ¡ ßãÇ Ãä ÇáÞæÉ ÇáÚÓßÑíÉ áÇ íæÌÏ ãÇ íÖÇåíåÇ ÅáÇ ÇáíÇÈÇä.
– Åä ÇáÛÑÈ ãÓíØÑ Úáí ÇáãÄÓÓÇÊ ÇáÏæáíÉ Ýí ÇáÌæÇäÈ ÇáÓíÇÓíÉ æÇáÇãäíÉ ßãÇ íÓíØÑ ãÚ ÇáíÇÈÇä Úáí ÇáãÄÓÓÇÊ ÇáÇÞÊÕÇÏíÉ.
– ÇáÞÑÇÑÇÊ ÇáÊí ÊÊÎÐ Ýí ãÌáÓ ÇáÇãä ÇáÏæáí Ãæ ÕäÏæÞ ÇáäÞÏ ÇáÏæáí¡ æÊÚßÓ ãÕÇáÍ ÇáÛÑÈ¡ ÊÞÏã Çáí ÇáÚÇáã ÈÇÚÊÈÇÑåÇ ÑÛÈÇÊ ÇáãÌÊãÚ ÇáÏæáí Èá Åä ÚÈÇÑÉ ÇáãÌÊãÚ ÇáÏæáí ÐÇÊåÇ ÕÇÑÊ ÊÚÈíÑÇð ãáØÝÇð áãÇ ßäÇ äØáÞ Úáíå ÚÈÇÑÉ ÇáÚÇáã ÇáÍÑ ¡ íÓÊåÏÝ Ðáß ÇÎÊÝÇÁ ÕÝÉ ÇáÔÑÚíÉ ÇáÏæáíÉ Úáí ãÇ íÚÈÑ Úä ãÕÇáÍ ÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ æÇáÞæí ÇáÛÑÈíÉ ÇáÇÎÑí.
– ÑÈãÇ ßÇä ÇÎØÑ ãÇ ÓÌáå åäÊÛÊæä – ÈÕÑÇÍÉ ÊÕá Çáí ÍÏ ÇáæÞÇÍÉ – åí åÐå ÇáÚÈÇÑÉ: Çä ÕÑÇÚ ÇáÍÖÇÑÇÊ ÇáÞÇÏã íäØÈÞ ÊÍÏíÏÇð Úáí ÎØ ÍÏæÏ ÇáßÊáÉ ÇáÇÓáÇãíÉ ÇáÊí ÊÔÈå ÇáåáÇá æÊãÊÏ ãä äÊæÁ ÇÝÑíÞíÇ Çáí ÂÓíÇ ÇáæÓØí¡ ßãÇ Ãä ÍÇáÉ ÚäÝ äÇÔÆÉ Èíä ÇáãÓáãíä ãä ÌÇäÈ æÈíä ÇáÕÑÈ ÇáÇÑËæÐßÓ Ýí ÇáÈáÞÇä æãÚ ÇáíåæÏ Ýí ÇÓÑÇÆíá æãÚ ÇáåäÏæÓ Ýí ÇáåäÏ æÇáÈæÐííä Ýí ÈæÑãÇ æãÚ ÇáßÇËæáíß Ýí ÇáÝíáíÈíä. ÍÞÇð Åä ááÇÓáÇã ÍÏæÏÇð ÏãæíÉ!
áã ÇÔà ÈÃä ÇÚíÏ ááÐÇßÑÉ åÐå ÇáäÕæÕ ÇáÕÑíÍÉ áäÙÑíÉ åäÊäÛÊæä áßä ÃÜÜÜÕÈ ÇáÒíÜÜÊ Úáí ÇáäÇÑ¡ ÝÇáäÇÑ ãÔÊÚáÉ Ýí ÇãíÑßÇ ÈÇáÝÚá¡ æÇáÇÓÊÚÏÇÏ ááÞíÇã ÈÍÑÈ ÖÏ ÇÝÛÇäÓÊÇä ÓíÊã Ýí ÓÑÚÉ ãÐåáÉ (ÞÏ ÊÓÇÈÞ ÓÑÚÉ åÐå ÇáÇÓØÑ ÇáÊí ÇßÊÈåÇ ÇáÂä ÙåÑ íæã ÇáÌãÚÉ 41 Çíáæá/ ÓÈÊãÈÑ 1002)¡ ÍíË íÕíÑ ÇáÇÓÊÚÏÇÏ áÍÑÈ ÚÇáãíÉ ÌÏíÏÉ ÊÈË ÇáßÑÇåíÉ ãä ÊÍÇáÝ Þæí ßËíÑÉ Ýí ãÞÏãåÇ Çáíãíä ÇáÇãíÑßí – ÇáãÓíÍíÉ ÇáÛÑÈíÉ ÇáãÊÚÕÈÉ – ÇáíåæÏíÉ ÇáÚÇáãíÉ ÇáãÊÚÕÈÉ – ÑãæÒ Çáíãíä Ýí ÇáÚÇáã ÇáãÚÇÏíÉ ááÇÓáÇã¡ æßá Ðáß Ýí ãæÇÌåÉ ÍãáÉ ÚÏÇÁ ÓÇÝÑ ÖÏ ÇáãÓáãíä æÇáÇÓáÇã Ýí ÇáÚÇáã æåæ ÇãÑ ÎØíÑ¡ íÚáã Çááå Çíä ÓæÝ íÞÝ åÐÇ ÇáÊæÌå ÇáÛÇÖÈ æÇáÐí ÅÐÇ ÈÏà Ýãä ÛíÑ ÇáãÚÑæÝ Ãíä íÞÝ æãä ÓíæÞÝå.
áÐÇ ÝÅääí ÇßÊÈ åÐå ÇáÇÓØÑ ßãÕÑí ÚÑÈí ÇäÊãí Çáí ÇáãÓíÍíÉ ÇáÞÈØíÉ¡ áßääí ÇäÊãí ÇíÖÇð Çáí ÇáÇäÓÇäíÉ¡ æÞÏ ßÊÈÊ ßËíÑÇð Íæá ÞÈæá ÇáÂÎÑ ¡ æÇÊãäí ãä ÎáÇá åÐÇ ÇáãÞÇá Çä íÊßæä ÊÍÇáÝ ÍÞíÞí (áíÓ Èíä Þæí ÇáÎíÑ Ýí ßá ÇäÍÇÁ ÇáÚÇáã ÈÒÚÇãÉ ÇãíÑßÇ) æáßä Èíä ÇáÔÚæÈ ÇáÚÑÈíÉ ßáåÇ ãÓáãíåÇ æãÓíÍííåÇ Úáí ÍÏ ÓæÇÁ¡ ÝÞÏ ÚÇÔ ÇáãÓáãæä æÇáãÓíÍíæä Ýí ãÚÙã ÇáÈáÇÏ ÇáÚÑÈíÉ – æÝí ãÚÙã ÇáÇæÞÇÊ – Ýí ÓáÇã æãæÏÉ Ýí áÈäÇä æÓæÑíÉ æãÕÑ æÝáÓØíä æÇáÇÑÏä¡ æåÐå ÇáÌãÇÚÇÊ ÓÊÞÏã ÇáÈÏíá æåæ ÅãßÇä ÇáÊÚÇíÔ Èíä ÇáÇÏíÇä.
æßãÇ ÇÍÈ Çä ÇÑßÒ Úáí Ãä ÇáãÓáãíä áíÓæÇ ÕäÝÇð ÝßÑíÇð æÇÍÏÇð¡ ßãÇ Ãä ÇáãÓíÍííä áíÓæÇ ÎíÑíä ßáåã (ßãÇ íÊæåã ÇáÈÚÖ æíÏÚæ) ÝÇáããÇÑÓÉ ÇáãÕÑíÉ ááÇÓáÇã¡ ßãÇ Ýí ÇáÇÒåÑ Çæ ßãÇ áÏí ÚÇãÉ ÇáÔÚÈ¡ ÛíÑ Êáß ÇáÊí ÊÌÑí Ýí ÈáÇÏ ÚÑÈíÉ Ãæ ÇÓáÇãíÉ ÇÎÑí¡ æãä ÇáÕÚÈ Çæ ÇáÇäÕÇÝ ÇáÊÚãíã Ýí åÐÇ ÇáÇØÇÑ ÇáÇåæÌ ÇáÍÇáí.
ÏÚäÇ äÞÏã ÇáÈÏíá áÕÏÇã ÇáÍÖÇÑÇÊ Ýí ÚÇáãäÇ ÇáÚÑÈí ÈÇáãÚÇíÔÉ æÞÈæá ÇáÂÎÑ¡ ÝÇáäãÇÐÌ ÇáÎíøÑÉ ãæÌæÏÉ ÈÇáÝÚá¡ æÇáÍÖÇÑÉ áíÓÊ Ýí ÈäÇÁ äÇØÍÇÊ ÇáÓÍÇÈ¡ æáÇ Ýí ÇáÕæÇÑíÎ ÇáÚÇÈÑÉ ááÞÇÑÇÊ áßäåÇ Ýí ÇáÞíã ÇáÇÕíáÉ ÇáããÇÑÓÉ ÈÇáÝÚá áÏí ÛÇáÈíÉ ãä ÇáÈÔÑ¡ ãÚ ÇÏÑÇßí ÈÃä åäÇß ÞÏÑÇð ãä ÇáÊÚÕÈ ãæÌæÏ ÈÇáÝÚá Ýí ßá Ïíä¡ áßäåÇ ÞÖíÉ ËÞÇÝíÉ áä ÊÍá ÈÇáÍÑæÈ æÇÚáÇä ÇáßÑÇåíÉ ÇáÍÇáí.

*ßÇÊÈ ãÕÑí.

(äÞáÇ Úä ÇáÍíÇÉ áíæã 17-09-2001 )
 

ÊÑÞíã åÇÊÝí ÌÏíÏ Ýí ÊæäÓ

ÊæäÓ ÜÜ ÇáæØä ÇäÊåÊ ÇáÏæÇÆÑ ÇáÑÓãíÉ ÇáÊæäÓíÉ ÇáÚÇãáÉ Ýí æÒÇÑÉ ÊßäæáæÌíÇÊ ÇáÇÊÕÇá ãä ÊÑÊíÈ ÇáäÙÇã ÇáÑÞãí ÇáåÇÊÝí ÇáÌÏíÏ ÇáÐí ÓíÈÏà ÇáÚãá Èå ÇÈÊÏÇÁ ãä ÇáÃæá ãä ÔåÑ ÇßÊæÈÑ ÇáãÞÈá.æíÊßæä åÐÇ ÇáäÙÇã ÇáÌÏíÏ ÇáÐí ÓíÔãá ßÇÝÉ ÇáãÑÊÈØíä ÈÔÈßÇÊ ÇáÇÊÕÇá ÇáÞÇÑÉ ãäåÇ æÇáãÊäÞáÉ ãä ËãÇäíÉ ÇÑÞÇã ÈÏáÇ ãä ÓÊÉ ÇÑÞÇã¡ æÐáß áãæÇßÈÉ ÊØæÑ ÚÏÏ ÇáãÔÊÑßíä Ýí ãÎÊáÝ ÇáÔÈßÇÊ ÇáåÇÊÝíÉ æÝÞ ãÇ ÐßÑÊå æÒÇÑÉ ÊßäæáæÌíÇ ÇáÇÊÕÇá ÇáÊæäÓíÉ.æíÊãËá åÐÇ ÇáÊÛííÑ Ýí ÇáÇäÊÞÇá ãä ÇáÊÑÞíã ÇáãÚãæá Èå ÍÇáíÇ ÇáÐí íÊßæä ãä ãÌãæÚÉ Çæáì ãä ÓÊÉ ÇÑÞÇã ááÊÏáíá Úáì ÑÞã ÇáäÏÇÁ ÇáãÍáí æãÌãæÚÉ ËÇäíÉ ãä ÑÞãíä áÊÍÏíÏ ÇáãäØÞÉ ÇáåÇÊÝíÉ Çáì ÊÑÞíã ÌÏíÏ íÔÊãá Úáì ãÌãæÚÉ æÇÍÏÉ ãä ËãÇäíÉ ÇÑÞÇã íÞÚ ÊÑßíÈåÇ Ïæä ÇÚÊÈÇÑ ÇáãäØÞÉ ÇáåÇÊÝíÉ.áÐáß ÝÅä ÇáäÙÇã ÇáÊÑÞíãí ÇáÌÏíÏ ÓíÊßæä ãä ÓÊÉ ÇÑÞÇã ááäÏÇÁ ÇáãÍáí ÇáãÚÊãÏÉ ÍÇáíÇ ãÚ ÇÖÇÝÉ ÑÞãíä ÌÏíÏíä ÍíË ÓíÏá ÇáÑÞã ÇáÓÇÈÚ Úáì äæÚ ÇáÎÏãÉ (åÇÊÝ ÞÇÑí Çæ åÇÊÝ ÌæÇá Çæ ÎÏãÇÊ åÇÊÝíÉ.. ÇáÎ)¡ Ýí Ííä Óíßæä ÇáÑÞã ÇáËÇãä ÚÈÇÑÉ Úä ÇáÑãÒ ÇáÏÇá Úáì ãÔÛá ÇáÇÊÕÇáÇÊ ÇáãÓÊÎÏãÉ ãä ÞÈá ÇáÍÑíÝ.

(äÞáÇ Úä ÕÍíÝÉ ÇáæØä ÇáÞØÑíÉ áíæã ÇáËáÇËÇÁ 18 ÓÈÊãÈÑ 2001)

 
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