AP: Le Tunisien extradé d’Italie remis en liberté provisoire Slim Bagga: Sahbi Smara – 1200 dinars, le salaire du déshonneur Magharebia: Un possible retour à la polygamie inquiète les Tunisiens Liberation.fr: L’Algérie décale son week-end AFP: Gaza: 6 morts, 50 blessés dans des heurts entre le Hamas et des salafistes
AFP: Afghanistan: accords avec des chefs talibans locaux
Le Tunisien extradé d’Italie remis en liberté provisoire
Sahbi Smara – 1200 dinars, le salaire du déshonneur
par Slim Bagga J’avais promis à Sahbi Smara de fournir à ses commanditaires une réponse comme il se doit afin qu’ils ne prennent plus les gens pour des imbéciles et sachent que leur recrue est un “objet volant identifié”. Contrairement aux OVNI, les “OVI” tels Smara sont prévisibles et surtout maîtrisables, des coquilles vides, des mouches peu nuisibles. Je dois d’abord préciser que cet “illustre militant”, jusque-là inconnu, n’a brillé que de deux faits d’armes: trahir Sihem Ben Sedrine qui lui avait octroyé des responsabilités à “Kalima” et trahir Mustapha Ben Jaafar qui lui en a donné autant à “Mouwatinoun”. Je me suis alors demandé comment un tel intrus a-t-il pu passer par les mailles du filet et siéger avec des opposants résolus, infiltré au sein de deux équipes rédactionnelles le temps nécessaire pour donner des informations bien souvent maquillées à son commanditaire, le ministère de l’Intérieur. Mais vu l’insignifiance du personnage, je ne me suis pas outre mesure attardé sur cet “OV”I. Jusqu’à ce que ma fille eût commis le crime de publier sur Tunisnews du 13 juillet un court article dans lequel elle disait sa colère et sa honte “parfois” d’être Tunisienne à la vue, sur Youtube et dailymotion, des photos de famille d’elle, truquées. Une jeune fille qui reçoit régulièrement des courriers courageusement anonymes dans lesquels elle est traitée de “pétasse”, où l’on menace également son père en ces termes: “Le lit de ta fille sera le lit de la mort”, n’a pas le droit lorsqu’elle est en âge d’écrire et de comprendre de hurler sa colère, de dire stop, c’est honteux. Non, son devoir est de recevoir sous la signature de Smara une mise en demeure telle que “la Tunisie n’a pas besoin de toi”, des leçons de nationalisme et de patriotisme, lui rappelant que son père était à l’origine de ses malheurs d’aujourd’hui. Je ne vais pas repondre point par point à la bave fétide de Sahbi Smara, ni à son blog qui sent l’urine des geôles du ministère de l’Intérieur, là où est conçu son “Kalima-horra.net. Il y a une seule vérité à ce propos, une et pas deux. Sahbi Smara, découvert et rejeté par Sihem et Mustapha, est aujourd’hui salarié chez Tunisie-Télécom, détaché auprès du ministère de l’Intérieur (Moutafarragh lada…) pour un salaire de 1200 dinars. Autant de mots et d’articles pour si peu…Même pas le quart de son modèle Borhène Bsaies. C’est qu’il doit encore faire ses preuves, le petit nègre du ministère!!! Je lui souhaite, pour ma part, du courage. Convenons qu’ici je ne m’attarderais même pas sur cette tare congénitale au système Ben Ali qui consiste à faire payer les mercenaires de second degré non sur l’énorme Caisse noire, mais sur le budget des entreprises publiques. Je vais néanmoins répondre à ceux qui ont fait la dictée au nègre concernant “le patriotisme” et le fait “que je n’aurais jamais écrit un article constructif, qui fasse une analyse et des propositions, mais pris le parti de l’insulte et de la diffamation”. Car je crois rêver en lisant et entendant de tels propos où le non sens le dispute à la mauvaise foi. Depuis quand fait-on des propositions à un Général-policier, usurpateur du pouvoir? Ben Ali est-il démocratiquement élu? Non! A-t-il pris le pouvoir grâce à un coup d’Etat, promis monts et merveilles et menti comme toujours? Oui! A-t-il fait un putsh contre la Constitution le 26 mai 2002 pour faire établir l’impunité à vie et rétablir la présidence à vie? Oui! A-t-il permis à son clan de dévaster le pays et de le privatiser à son profit? Oui! A- t-il régné par l’institutionnalisation de la peur et la délation? Oui! A-t-il traîné dans la boue ses opposants, uniformisé la presse, vassalisé les ministres et commis de l’Etat?Oui! A-t-il baîllonné le monde associatif et anéanti la société civile? Oui! A-t-il fait violer filles et femmes d’opposants et ordonné des pillages des familles islamistes dès 1991, comme lors de “Ghazaouet” au cours desquels la police a pour butin la femme et ses bijoux? Oui! Alors, dans ce cas quelles propositions et quelles analyses constructives faire lorsque l’adversaire est un ennemi du peuple, un occupant. Le patriote chasse l’occupant, sabote son oeuvre, dénonce ses faits et méfaits; il n’en recoit pas le salaire du déshonneur et de la traîtrise sur le copte du contribuable. Ceux-là doivent être jugés pour collaboration avec l’occupant…Et pourquoi pas exposés le crâne rasé, comme dans d’autres temps. Et puis vous souvenez-vous de la fameuse affaire Hichem Jaiet en décembre 1988? Dès cette date, l’historien avait tiré la sonnette d’alarme sur les dérives du pouvoir. Qu’est-il advenu de lui et de Yadh Ben Achour et de Mohamed Charfi et de toutes ces références universitaires, fierté de la Tunisie qui pense, aujourd’hui occupée par un clan mafieux et des théoriciens médiocres et de ventriloques indignes à l’image de leur chef. 1200 dinars, 650 euros, le prix de la conscience et de l`’âme pour ceux qui en ont une bribe. Et ce devoir de gratitude que l’on ne cesse de me demander à l’egard du représentant officiel de mon pays…”Gratitude”. Mais je ne suis même pas dans mon devoir d’ingratitude tel qu’énoncé par Rousseau. Mon seul devoir c’est l’insolence. Je ne suis pas de ces victimes “qui respectent leurs bourreaux”. Et je ne laisserai jamais des vendus et autres parvenus m’entraîner dans cette course à l’euphemisme, cette dégénérescence moderne vers l’affadissement des mots. Pourquoi dire que la Tunisie est un régime fort, alors que Ben Ali est un tyran? Pourquoi parler de despotisme lorsque c’est une dictature sanglante? Pourquoi dire les affaires quand tout le monde sait que c’est une mafia sans code d’honneur en plus? Je n’ai pas choisi l’exil pour exercer la litote, mais pour vivre et dire au tyran ces quatre vérités et au monde libre qui le soutient encore ses mille erreurs d’appréciation. Oui, je me suis exilé pour dire tout haut que Ben Ali est un menteur, un imposteur qui a grimpé les échelons par la ruse et qui se maintient au pouvoir par la simulation et le mensonge! En 1994, lors d’un rendez-vous avec un responsable de l’information à Paris, il me disait: “Slim, je ne suis hélàs qu’un commis de l’Etat. En Tunisie, nous n’avancerons jamais d’un iota tant que perdurera cette crasse que l’on récompense”. La crasse dont on parlait alors concernait la signature “SB” et non “SBF” d’un aricle de Sofiène Ben Farhat sur les colonnes de “La Presse”, au lendemain de la mascarade du 20 mars 1994, l’emprisonnement de Moncef Marzouki, la confiscation du passeport de Mustapha Ben Jaafar. Déjà, l’on s’attaquait à “L’Audace” par de fausses initiales. 15 ans plus tard, Ben Ali a-t-il changé? Non, mais des bébés crasseux tels Smara sont nés et pullulent pour appuyer par la litote et les mots creux une dictature à bout de souffle… Pour 1200 dinars…
Magharebia: Un possible retour à la polygamie inquiète les Tunisiens
Un appel à légaliser la pratique interdite de la polygamie suscite la controverse en Tunisie, en particulier chez les femmes, qui craignent d’y voir un coup porté à leurs acquis sociaux. Par Jamel Arfaoui pour Magharebia à Tunis — 14/08/09 Le débat s’est ouvert en Tunisie après un appel visant à légaliser à nouveau la polygamie comme une solution aux problèmes sociaux tels que les liaisons extra-conjugales et les célibats malheureux. Dalanda Sahbi, qui a lancé son appel mardi 11 août lors d’un séminaire consacré aux acquis obtenus par les femmes de Tunisie, s’est dite favorable à la polygamie par suite de ce qu’elle décrit comme “l’augmentation du nombre de femmes non mariées et en état de dégénérescence morale et de libertinage excessif qui favorisent les affaires extra-conjugales”. “Nous devons autoriser la polygamie parce que nous ne nous en sortons pas mieux que les autres pays arabes”, a ajouté Sahbi, qui est mariée. “Plus important encore, l’Islam le permet et le Prophète Mahomet nous en fournit un bon exemple.” La Tunisie avait interdit la polygamie il y a plusieurs dizaines d’années aux termes de son Code sur le statut des personnes. Depuis 1957, cette pratique est punissable de peines de prison pouvant aller jusqu’à six mois. L’idée de Sahbi lui a valu un accueil très froid de nombreux autres participants à ce colloque, organisé par le Parti Socio-Libéral à l’occasion de la Journée nationale de la Femme, le 13 août, et pour parler des progrès des femmes en Tunisie depuis l’adoption du Code sur le statut des personnes. “Cet appel isolé n’a reçu aucun soutien des participants à ce colloque”, a déclaré Roda Al Saibi, membre du bureau politique du parti. “Au contraire, il s’est heurté à une forte opposition de nombreuses femmes, qui ont insisté sur le respect du Code sur le statut des personnes, dont les femmes tunisiennes sont fières.” L’idée de la polygamie a rencontré les sarcasmes de Nissrine, une participante à ce séminaire, qui a demandé si les Tunisiens étaient tellement capables de satisfaire une femme qu’ils étaient désormais prêts à en épouser une deuxième, puis une troisième. En fait, le célibat semble préférable pour Khadija, une femme non mariée dans la cinquantaine, qui a déclaré : “Je préfèrerais rester célibataire toute ma vie que d’être une seconde épouse.” Le journaliste Mokhtar Tlili, qui était présent à ce séminaire, a expliqué que la polygamie avait été définitivement rejetée avant même l’adoption du Code sur le statut des personnes. Toutefois, dans le contexte de la résurgence de la religion en Tunisie, la question est revenue à l’ordre du jour. “Les femmes, comme à l’accoutumée, sont transformées en un outil d’un conflit qui, s’il apparaît en surface religieux, est est réalité politique”, a affirmé Tlili, ajoutant que de nombreux Tunisiens “sont désormais obsédés par [la polygamie] pour des raisons bestiales et instinctives. Mais ils n’oseront jamais l’avouer en public.” Hors des murs de ce colloque, les opinions sur la polygamie varient, allant d’une attitude favorable à un rejet immédiat. “En dernier ressort, la polygamie est une chose permissible et autorisable, à condition que les hommes soient capables et justes”, explique Ramzi Al Badaoui. “Mais parce que la polygamie est condamnable, la situation est devenue plus complexe”, poursuit-il. “Il y a certaines situations humaines qui obligent les hommes à épouser une seconde femme — par exemple, pour avoir des enfants parce que leur première femme est stérile.” Mais Al Badaoui ajoute qu’il serait injuste “de divorcer et d’abandonner sa première femme après avoir vécu avec elle pendant longtemps, pour la seule raison d’en épouser une autre”. Samira Laouati, une femme mariée dans la trentaine, critique le Code sur le statut des personnes, y voyant une manifestation de la volonté de l’ancien Président Habib Bourguiba, opposée à celle des femmes tunisiennes. Elle estime que cette loi a aidé à répandre la décrépitude morale et à encourager au divorce. Selon les chiffres récents officiels, la Tunisie a enregistré un chiffre record de 9 127 divorces en 2008, contre 16 000 mariages. Parmi les principales causes de ces divorces se trouvent la violence domestique et les différences de niveaux culturels et sociaux ; les causes moins fréquemment citées sont la stérilité, le handicap, la perte de la virginité avant le mariage, la tromperie, le manque de confiance et la jalousie. “J’espère que les lois interdisant la polygamie en Tunisie seront abolies, afin que nous puissions lutter contre la tendance des femmes au libertinage arrogant qui ne respecte ni le mari ni aucune règle”, a affirmé Laouati. “J’espère que la polygamie les remettra sur le bon chemin.” “Je n’affirme rien de nouveau”, a ajouté Laouati. “Notre religion le permet, et il n’y a aucun doute possible à ce sujet.” Toutefois, Ahlam Bouchaouel, célibataire, s’interroge sur la pertinence de la polygamie dans la résolution des problèmes sociaux dans le monde arabe. “La polygamie dans les pays du Golfe a-t-elle mis un terme à la corruption morale et au célibat ?” Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com. (Source: “Magharebia” le 14 août 2009) Lien:http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/features/2009/08/14/feature-01
L’Algérie décale son week-end
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