13 novembre 2008

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3096 du 13.11.2008

 archives : www.tunisnews.net  

 


Reporters sans frontières: Le correspondant d’une télévision indépendante recherché par la police pour sa couverture des événements du Bassin minier de Gafsa
Luiza Toscane: Une délégation du ministère de la Santé se rend au chevet d’Abdellatif Bouhjila
AFP: Torture : un ex-diplomate tunisien jugé
RIA Novosti: Al-Qaeda in the Islamic Maghreb banned in Russia
Larbi Sadiki : Transition in Tunisia? – The Democratic Challenge in Bin Ali’s ‘last’ Presidential Term
Mohamed Ettaieb: L’appel du pied de Ghannouchi à Ben Ali
Abdo Maalaoui: Photos des prisonniers libérés le 5 novembre 2008
Le blog « Débat Tunisie: Le Mahdi redébarque à El Menzah !
Sami Ben Abdallah: Maya Jribiau fond des yeux
La Presse: Cellules d’écoute et de conseil des jeunes en matière de santé reproductive et sexuelle – Ces espaces-amis
AFP: Affaire Mecili: le diplomate algérien impliqué s’est soumis à des tests ADN
AFP: L’Allemagne en récession, Washington renonce aux actifs pourris des banques


Le site provisoire de KALIMA: http://kal.mediaturtle.com


Projet de récolte de dons en faveur des prisonniers politiques libérés

 
Après la libération des prisonniers politiques le 5 novembre 2008, Vérité-Action lance une campagne de récolte de dons en leurs faveurs, pour effectuer des contrôles médicaux. But de la campagne Récolte de dons pour la prise en charge médicale des prisonniers politiques en Tunisie. Echéances Du 6 novembre au 31 décembre 2008 Mention et coordonnées bancaires Un compte spécial est ouvert en faveur des prisonniers politiques N° de Compte CCP: 92-430942-6 Vérité-Action 1701 Fribourg IBAN (Saisie électronique): CH4509000000924309426 IBAN (Impression sur papier): CH45 0900 0000 9243 0942 6 BIC: POFICHBEXXX Adresse: Swiss Post – PostFinance Nordring 8 3030 Bern Switzerland Service des finances
Vérité-Action Mehdi Ben Hamida Tél. +41 78 715 96 35 Email: admin@verite-action.org


 
Reporters sans frontières Communiqué de presse 13 novembre 2008 TUNISIE

Le correspondant d’une télévision indépendante recherché par la police pour sa couverture des événements du Bassin minier de Gafsa

 

 
Reporters sans frontières demande l’abandon des poursuites judiciaires engagées contre le journaliste Fahem Boukadous, entré dans la clandestinité le 5 juillet 2008. Le correspondant de la télévision privée Al-Hiwar Attounsi est poursuivi pour « appartenance à une association de malfaiteurs » et « diffusion d’informations de nature à troubler l’ordre public ». Sa couverture, pour la chaine tunisienne, des manifestations populaires dans la région minière de Gafsa (350 km au sud de Tunis) en 2008, ainsi que sa collaboration avec des médias étrangers qu’il avait mis en contact avec des syndicalistes, lui valent d’être recherché par les forces de l’ordre.   Me Radhia Nasraoui, présidente de l’Association de lutte contre la torture en Tunisie (ALTT), a rencontré, le 11 novembre 2008, une délégation de Reporters sans frontières à Tunis. « Il est reproché à Fahem Boukadous, dans l’acte d’accusation, d’avoir établi des contacts avec les manifestants pour ses reportages. Chaque fois que son nom est mentionné, c’est en lien avec ses activités professionnelles de journaliste », a indiqué l’avocate.   « Les autorités tunisiennes ne peuvent continuer à rappeler leur attachement à la liberté de la presse à chaque grande commémoration nationale, alors qu’un journaliste est contraint de se cacher. La faible couverture médiatique d’un événement aussi important que le mouvement social de Gafsa illustre la faible marge de manœuvre des médias tunisiens, dès qu’il s’agit de traiter de l’actualité politique nationale », a déclaré Reporters sans frontières.   « Fahem Boukadous s’est trouvé au bon moment et au bon endroit pour témoigner de ces troubles sociaux. L’acharnement des autorités l’a poussé à abandonner son travail pour éviter une arrestation certaine. Nous demandons l’abandon des charges retenues contre le journaliste pour qu’il puisse retrouver sa famille et reprendre sa mission d’information », a ajouté l’organisation.   Fahem Boukadous, 38 ans, a rejoint les rangs des correspondants d’Al-Hiwar Attounsi en 2006. Il a été le premier journaliste de télévision en mesure de couvrir sur place les manifestations qui se sont déroulées dans la région, en proie à un taux de chômage plus élevé que la moyenne nationale. Le journaliste a filmé les marches de protestation, recueilli les témoignages de la population et rendu compte des arrestations arbitraires de dizaines d’individus, dont un grand nombre se trouvent toujours en détention, dans l’attente de leur procès. Les images filmées par Fahem Boukadous ont été reprises par d’importants médias panarabes et postées sur les sites de partages de vidéos, tels que YouTube et Dailymotion, tous deux censurés en Tunisie. Le journaliste risque jusqu’à dix ans de prison.   Le bassin minier de Gafsa, région d’exploitation du phosphate, est le théâtre, depuis le 5 janvier 2008, d’importants mouvements de protestation et rassemblements ouvriers. Les autorités ont procédé à des dizaines d’arrestations dans la rue, ainsi qu’aux domiciles des manifestants et syndicalistes. Par ailleurs, la police contrôle toujours l’accès à cette région, empêchant la presse d’y accéder librement.   Créée en 2002, Al-Hiwar Attounsi est une voix originale dans le paysage médiatique tunisien. Mettant en pratique son slogan « La parole libre est l’essence d’un Etat libre », Al-Hiwar Attounsi a pour ambition de « montrer des visages méconnus ». La chaîne, qui dispose de moyens limités, diffuse ses programmes une heure par jour sur le satellite Hotbird, avec le concours d’une télévision italienne. La fréquence de la chaîne et les horaires de diffusion sont publiés chaque semaine dans les journaux de la presse d’opposition.   Une délégation de Reporters sans frontières s’est rendue dans la capitale tunisienne du 10 au 12 novembre 2008. Un rapport de mission, faisant état des pressions subies par la presse d’opposition et les journalistes indépendants, sera prochainement publié sur le site de l’organisation (www.rsf.org ).


Une délégation du ministère de la Santé se rend au chevet d’Abdellatif Bouhjila

 
Hier mercredi 12 novembre, deux personnes se présentant comme des émissaires du ministère de la Santé se sont rendues au domicile d’Abdellatif Bouhjila et lui ont posé diverses questions relatives aux pathologies dont il souffre, à son carnet de soins et à ses revendications. Après l’avoir entendu, ils lui ont promis de s’occuper de son problème. Abdellatif Bouhjila, qui est en grève de la faim depuis le 2 octobre, et a commencé une grève de la soif le 10 novembre, a pris note de cette visite, mais attend des mesures concrètes : son admission à l’hôpital pour un bilan de santé et des traitements de ses diverses pathologies. En conséquence il poursuit son mouvement. Luiza Toscane (Pour continuer de le soutenir, lui téléphoner au 00 216 79 416 197)

Torture : un ex-diplomate tunisien jugé

 
Source : AFP 13/11/2008 | Mise à jour : 17:04 | Un ancien vice-consul de Tunisie, en poste à Strasbourg en 2001, sera jugé le 15 décembre par la cour d’assises du Bas-Rhin, à Strasbourg, pour tortures et barbarie sur une Tunisienne en Tunisie, une première en France, selon l’avocat de la victime. « Ce procès, qui durera une journée, a un caractère historique car c’est la première fois qu’un diplomate étranger devra répondre de faits de tortures commis à l’étranger devant une juridiction française », a déclaré à l’AFP Me Eric Plouvier, défenseur de la victime présumée, Zoulaikha Gharbi. Mme Gharbi, une mère de cinq enfants, accuse Khaled Ben Saïd, ancien commissaire de police et ex-vice-consul à Strasbourg, de l’avoir torturée, insultée et humiliée pendant près de 24 heures dans les locaux de la police de Jendouba (nord-ouest de la Tunisie), surnommé le « commissariat de la torture », afin de lui extorquer des renseignements sur son mari, soupçonné d’activités hostiles au président Zine El Abidine Ben Ali, selon Me Plouvier. L’ancien diplomate n’a jamais répondu jusqu’ici aux convocations de la justice française et fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Il sera défendu à l’audience par Me Olivier Salichon, du barreau de Colmar, qui a déclaré ne pas être autorisé à indiquer si son client viendrait en personne aux assises. « Mme Gharbi veut obtenir justice », a déclaré son avocat. Cette femme, qui habite aujourd’hui à Paris, avait porté plainte contre le vice-consul alors en poste à Strasbourg, en invoquant le code de procédure pénale qui prévoit que toute personne qui s’est rendue coupable de la violation de l’article premier de la Convention des Nations unies contre la torture peut être poursuivie et jugée en France, si elle se trouve en France.

Al-Qaeda in the Islamic Maghreb banned in Russia

18:09|13/ 11/ 2008 MOSCOW, November 13(RIA Novosti) – Russia’s Supreme Court has ruled to ban al-Qaeda in the Islamic Maghreb, classifying it as a terrorist organization, the General Prosecutor’s Office said on Thursday. « The Supreme Court has upheld a request by the General Prosecutor’s Office to acknowledge the international organization al-Qaeda in the Islamic Maghreb a terrorist organization and ban its activities in Russia, » the office said on its website. Based on the court’s decision, the organization will be put on the federal list of terrorist organizations. Al-Qaeda in the Islamic Maghreb, previously known as the Salafist Group for Preaching and Combat, is an Islamist militant organization aiming to overthrow the Algerian government and establish Islamist rule. The group targets Algerian, U.S. and French nationals and facilities, and has been classified a terrorist organization by the U.S. and the EU. The organization claimed responsibility for a terrorist attack in March 2007, which killed one Russian and several Algerian nationals when a roadside bomb went off 130 kilometers from the Algerian capital as gas pipeline construction workers were returning by bus to their base camp. The group said the attack was an act of retribution to those Russians waging war against Islam in Chechnya.


 

Transition in Tunisia? The Democratic Challenge in Bin Ali’s ‘last’ Presidential Term

By Larbi Sadiki Lecturer of Middle East Politics, University of Exeter Non Resident Scholar, Carnegie Middle East Center, Beirut The Fifth Congress: Setting the Stage The significance of the 5th Congress (30 July-2 August 2008) of Tunisia’s ruling Constitutional Democratic Rally (RCD) lies not in Bin Ali’s nomination for the October 2009 presidential elections, but rather in the set of challenges that could render his fifth and supposedly ‘last’ term a time of transition to a more open political system in 2014. The Congress, held under the slogan “Al-Tahaddi” or “Le Défi” (The Challenge), was seen as an extremely important event in the country. The Congress’s key deliberations and decisions fixed the country’s political agenda for Bin Ali’s fifth term and beyond: building a self-reliant, peaceful and tolerant Tunisia; deepening pluralization within the RCD; expanding gender inclusiveness; advancing further the goals of social solidarity, equal opportunity and distribution of developmental goods; accommodating youth through a national process of dialogue; investing more resources in employment; and committing Tunisia to the ideals of peaceful co-existence, anti-terrorism, and dialogue of civilizations. However, the congress’s key message? Only Bin Ali can deliver these ‘goods’. Bin Ali himself looked in charge and younger than his septuagenarian age. In front of RCD stalwarts and thousands of rank-and file, foreign diplomats, and representatives of ninety two international political parties, that included the ruling parties of France and China, and his guest of honor, the embattled Palestinian President Mahmoud Abbas, Bin Ali set out his main goals. These included, apart from announcing his candidacy, the following promises: a commitment to a thirty per cent quota for women in both houses of parliament and the RCD; increase in the membership of his party’s central committee from 250 to 343; endorsement of the year-long national dialogue with the country’s youth; and the election of a vice-president for the ruling party. Bin Ali’s nomination was virtually uncontested within the party. The RCD, which remains a mass political party, with a two-million membership (one-fifth of the country’s adult population, close to 90% of the voting population), has since 2006 been running the campaign “Bin Ali for Tomorrow’s Tunisia” and “Bin Ali 2009”. The major unions affiliated with the state – the General Tunisian Workers Union, The National Women’s Association, the National Farmers and Fishermen Association, etc. – had also come out early in support of Bin Ali. This well-orchestrated campaign was akin to a bay’ah (a tradition of popular endorsement and vow of loyalty that has tribal roots) that has become disturbingly common in Arab republican systems. Bin Ali’s supporters praise his performance: poverty alleviation through the National Solidarity Fund, stability and business confidence which draw billions in foreign direct investment, thriving tourism, increased trade with neighboring Libya and Algeria, beneficial Association with the EU, moderation in international relations, modern infrastructure, and high investment in human resources – in short, a ‘country that works’. Mahmoud Abbas praised Tunisia’s school of “waqi’iyyah” (political realism) and emphasized that it was desperately needed in the rest of the Arab World. Colonel Gaddafi, on a state visit to Tunisia a week later to open a Libyan-funded housing complex, also endorsed Bin Ali’s candidacy stating that “Libyans … feel comfortable with his leadership.” Gaddafi’s sentiments echo those of EU and US leaders for whom Bin Ali is reliable in his moderate and peaceful foreign policy as well as commitment to the ‘War on Terror’. Asian, Third World, and European dignitaries, speaking in the Congress on behalf of their political parties, noted the success story of Bin Ali’s Tunisia in terms of continuous reform of the RCD, sustainable development, inclusiveness of women, steady political transformation, and commitment to both the new Union for the Mediterranean and the Arab Maghreb Union. Bin Ali’s opponents detract from his performance, citing domination of the political landscape by the RCD, abuse of human rights by the security apparatus and police, ongoing media censorship, curbs on associational life and civil society organizations, and the exclusion of a number of political parties—both secular and Islamist—from parliamentary life. His critics also doubt his commitment to democratic transition. The RCD has not helped the situation in this regard. The law passed in parliament by the RCD majority on the 26th of July validates the opposition’s suspicions. That law regulates the right to presidential candidacy by limiting it only to the leaders of political parties, and by further stipulating that presidential contestants must have served a minimum of five years in the position of party secretary-general. Thus the law blocks independent candidates as well as leaders or members of non-legalized political parties or other civic bodies. Nejib Chebbi, the former leader of the Progressive Democratic Party for less than five years, accused the RCD of effectively blocking his candidacy for the 2009 elections. Chebbi is prominent but he would not be able to threaten Bin Ali in the presidential election. Bin Ali will have no serious contenders in the 2009 presidential contest. The 1999 and 2004 presidential elections, in which Bin Ali won respectively with 99.4% and 94.5% of the vote, were not contests amongst equals, nor will the 2009 election be very different. Towards a New Tunisian National Pact for 2014 and Beyond Both the RCD and the opposition face a major challenge that has more to do with what happens in Bin Ali’s fifth term and how the two sides can collaborate for a new national pact and subsequent democratic transition beyond 2014, than with who wins the 2009 elections. While opposition figures are correct to rail against the unfairness of the contest and the excesses of the RCD administration, Bin Ali’s fifth term can also be seen as a democratic opportunity for a transition from the RCD-dominated political system. The focus of the opposition should be directed toward what needs to be done to create a democratic opportunity in 2014. One test for Bin Ali’s intentions on this score will be whether he directs his party to create the unrealistic vote percentages of the past or whether he will win by figures in the eighty or seventy per cent range – regardless of who stands against him. This would boost his credibility and would help make him a more effective moderator if and when he steers Tunisia in his last term towards a serious negotiation of a democratic transition, based on a national pact, that brings the RCD and the opposition together. On the eve of Bin Ali’s fifth term, a number of policy recommendations can be suggested. These revolve around the roles of Bin Ali, the RCD, the Tunisian opposition, and the European and international community: With regard to President Bin Ali, he can use his last term to re-visit the 1989 National Charter in a way that enshrines the ethic of solidarity as democratic diversity within uniformity, guaranteeing broader inclusiveness, deeper democratic contestation and wider participation. To this end, a reconciliation that ends the continuous and reciprocal hostility between the state and the non-parliamentary opposition is important. An amnesty for all political prisoners and permitting all exiles to return to Tunisia would open up a new chapter in state-society relations. Bin Ali places importance on the role that could be played by Tunisian migrants and this could be one way of displaying his commitment to this principle. Bin Ali can lead as a national facilitator who stands above narrow party interests. He is well placed to attempt to reconcile state and society, the RCD and its opponents, around a renegotiated set of shared republican and democratic values that would underpin a framework for a pact of genuine transition that would include other parties in the political process above the current pro forma mechanism and quota and distribute political posts, including cabinets, more widely. Bin Ali must promote a return to his own most important constitutional reform that was amended in 2002: presidents must be limited to two elected five-year or four-year terms. Last but not least, the adoption of a proportional electoral system could be considered in order to enhance fair competition and representation. Finally, Bin Ali needs to address the question of succession. He briefly mentioned the issue in his fifth Congress speech. It certainly is a question that must be put to bed clearly, legally and constitutionally. Bin Ali knows too well – as the Arab experience amply demonstrates – that succession rules are not cast in iron. For instance, there are questions about whether Madame Leila Bin Ali is potentially a contender for the presidency after Bin Ali. That would be a re-enactment in Tunisia of the Argentinean spouse-succession of 2007. Equally, there are question marks about whether the US or France favor a particular successor from within the technocrats in the cabinet or the army. In either scenario, the constitution offers no guarantees that non-constitutional routes of succession would not be deployed from within or without. With regard to the RCD it is approaching its centenary and in doing so it needs to learn to live by virtue of its historical pedigree not by dependence on the state. Its gradual distancing from the state would create a fairer party system and would encourage other parties to play a more active role. The RCD needs to abandon its rigid monism and the reliance on personality cults. Democratic internal competition is largely absent and upward mobility for young leaders is still by way of personal cooptation. In short, the RCD is in urgent need of internal democratic reform. Most importantly, the RCD must not fall into the trap of nominating Bin Ali again in 2014 (literally president-for-life, which he opposed in 1987), but rather to start an internal democratic process that would prepare a new nominee for 2014. Moreover, the RCD has the pedigree to help build bridges with opposition parties and work towards a democratic pact beyond 2014. As regards Tunisia’s opposition, both secular and Islamist, and within and without Tunisia, it would do well to focus on realistic political agendas and marry them with effective political strategies in order to live up to the challenges that lie along the road to 2014 and beyond. Accordingly, Tunisia’s opposition could dampen its hysteria over the 2009 elections, recognize Bin Ali’s re-election as a lost battle and a fait accompli and look beyond that to mend relations with the state, the RCD and reach out to Bin Ali. A democratic exit for Bin Ali in 2014 is far more valuable than Chebbi or anyone else contesting the presidential elections of 2009. The existing parties, including the RCD, have a lot of work to do in terms of self-criticism, overcoming internal divisions and petty skirmishes, and learning how to compete together productively. As they stand now, many Tunisian political parties are ‘dakakeen siyasiyyah’ (political shops). There is much at stake in terms of democratization to be left for the RCD to solely engineer. Political parties in Tunisia need and must work towards a long-term agenda for the greater goal of national reconciliation and democratic transition beyond 2014. The parties need to acquire a sense of ownership over Tunisia’s democratization and work towards a democratic pact and a new National Charter in conjunction with the RCD and the state. For the International Community With regard to the EU and the international community, Tunisia was the first to commit to the Barcelona Process and amongst the first to back Sarkozy’s Mediterranean Union. These mechanisms can lend support to Tunisia’s democratic transition during Bin Ali’s last term in office. In concrete terms, the EU and the international community can: · Support programs that reinforce Tunisian civil society and provide guidance toward developing a healthier multi-party system. · Allow for the transfer of Barcelona member-states know-how, especially with regard to confidence-building between state and society as in the example of the Spanish democratic pact in the 1970s. · Support programs on rule of law for Tunisia’s security forces to prepare them for the task of policing legally and without resort to excessive force. · Support training programs for Tunisian journalists to develop more independent reporting and less self-censorship. · Encourage south-south and intra-Arab lessons-learned – for instance, Algeria and Morocco can transfer their know-how on national reconciliation and Lebanon on electoral reform. What will count in Tunisia between 2009 and 2014 will not be how Bin Ali came to power twenty two years ago and how he won the 2009 election, but rather, whether his last five years in office enabled a national reconciliation and a democratic transition, and whether he can commit himself to an honorable and democratic exit in 2014. Such an exit would earn him a worthy place in Tunisian political history. Tunisia: * »Tents, Trains and the Greater Mediterranean: The Growing European Orientation of the Arab Maghreb », by Larbi Sadiki, Carnegie web commentary,  March 5, 2008 * »Tunisia: Inside Bin Ali’s ‘Republic of Tomorrow’ », by Larbi Sadiki, Carnegie web commentary, October 10, 2007 (Source : le site de « Carnegie Middle East Center », le 2 novembre 2008) Lien :http://www.carnegie-mec.org/FeatureDetails.aspx?ID=922  


L’appel du pied de Ghannouchi à Ben Ali

 

 
Alors que le président-à-vie Ben Ali vient tout juste de faire libérer les derniers prisonniers du mouvement islamiste Ennahdha, dont certains croupissaient en taule depuis 18 ans, les appels du pied du leader « barbu » Rached Ghannouchi à Carthage se font de plus en plus pressants. Le 5 novembre dernier, à deux jours du 21ème anniversaire de sa prise de pouvoir, Notre ami Ben Ali a donc généreusement relâché plusieurs détenus, dont 21 militants du mouvement non reconnu Ennahdha. Pour la plupart des personnes élargies, il ne leur restait de toutes les façons que quelques mois de bagne à purger. Parallèlement, une dynamique de retour au pays de plusieurs dizaines d’exilés nahdhaouis, résidant surtout en Europe, s’est installée depuis quelques mois. En échange d’un passeport valide et de la promesse de ne pas être inquiétés, les « repentis » ont été autorisés à rentrer au bled à la condition express de ne plus s’occuper de questions aussi futiles que les élections démocratiques, la liberté d’expression ou le nécessaire respect des droits de l’homme. Il n’est pas rare de lire dans la portion arabophone de la très consultée liste de diffusion www.Tunisnews.net des messages signés d’anciens militants islamistes qui affirment ne plus être membres d’Ennahdha. Suivez mon regard… Entre temps, il semble bien que les relations entre la direction londonienne d’Ennahdha, incarnée par Rached Ghannouchi, et Carthage soient désormais au beau fixe. Le cheikh a ainsi chaleureusement salué les dernières libérations de prisonniers et a adopté un ton fort conciliant envers le pouvoir. À Tunis, la rumeur veut que Ghannouchi ait rencontré l’ambassadeur tunisien à Londres, quelques jours avant l’élargissement des derniers prisonniers d’Ennahdha. S’il devait se confirmer, ce tête-à-tête représenterait une petite bombe dans le morne paysage politique tunisien tant Ghannouchi incarne le diable en personne aux yeux des autorités. D’autres informations, non confirmées, évoquent plutôt une lettre envoyée directement par Ghannouchi à Ben Ali. La missive aurait conduit ce dernier à tourner la page des prisonniers. Des sources dans l’opposition progressiste n’excluent pas une évolution à l’algérienne ou à l’égyptienne pour le mouvement islamiste tunisien. En gros, Carthage laisserait le champ social et culturel aux « barbus modérés ». En contrepartie, ces derniers ne contesteraient plus le mainmise du régime sur les questions d’ordre politique. Les opposants laïcs, fortement occupés à leurs guerres d’ego intestines, se contenteraient de regarder le train passer. « Comme d’habitude », aurait chanté Cloclo. Mohamed Ettaieb (Source : le blog « CHAKCHOUKA TUNISIENNE, UN BLOG PARFUMÉ AU JASMIN » hébergé par « Bakchich » (Hebdomadaire satirique – France), le 13 novembre 2008)

Photos des prisonniers libérés le 5 novembre 2008

 
Bonjour Frère et Soeur, Vos photos m’ont touché. La première réaction que j’ai eu est de dire : « Ils ont volé leur jeunesse ! ». Ils ont été jeune et ils sont sortis vieux ! Aujourd’hui, il faut arrêter de les utiliser comme un zoo, ils ont besoin plus d’accompagnement psychologique. Au bout de trois mois, ils vont se rendre compte qu’ils ne sont pas en prison et que l’acceuil est fini et qu’il faut faire face à la réalité de la vie ! le choc va être terrible ! Il faut les intégrer dans la vie active ? Vous allez rire de ce que je viens de vous écrire mais j’ai travaillé comme directeur d’un hôpital psychiatrique à Montréal et nous avons traité des gens qui ont passé un long séjour en prison. Je vous ai offert ma collaboration humainement pour la mise en oeuvre d’une Polyclinique médicale, j’ai pris le temps de vous écrire mais vous n’avez même pas pris le temps de me confirmer la reception de mon courriel. Reveillez-vous, un peu de savoir vivre ne fera pas de mal ! Vous demandez aux autres mais quand quelqu’un essaye de vous offrir autre chose que de l’argent, vous ne donnez pas de signe de vie ! C’est loin de moi de vouloir la discorde, je suis aussi un opposant (je suis fière de l’être !) et ca fait presque dix (10) ans que je n’ai pas le droit de rentrer en Tunisie en 37 ans que je suis citoyen canadien aussi,  ca fait 20 ans en tout que j’ai passé en exil (10 ans à l’époque de Bourguiba et maintenant presque 10 ans). Si on est honnête et on se respecte, il faut dire les choses telles qu’elles sont ! Parce que peut-être demain si le gouvernement tunisien acceptera mon retour en Tunisie, certainement que j’aurai besoin d’accompagnement, de soutien et d’assistance ! Que le Seigneur vous bénisse ! Votre frère d’exil Abdo Maalaoui Montréal / Canada


 

Le Mahdi redébarque à El Menzah !

Posté par __z__

En Tunisie, nous assistons depuis 20 ans à un phénomène étrange qui prend de l’ampleur chaque année: A partir d’halloween, des chiens sortant de nulle part se mettent en rang et aboient à tour de rôle. Ils polluent l’espace public et étouffent par leurs cris les chants des oiseaux. Ils y vont crescendo et d’aboiement en aboiement ils infestent la totalité de la ville. Le septième jour de novembre ils se rassemblent tous pour nous annoncer en chœur l’arrivée du…Mahdi!

Cette année ça fera la 21ème fois que leur messie débarque à la coupole d’El Menzah. Toujours jeune et beau il leur refait le même numéro. Nos chiens l’accueillent toujours avec la même ferveur.

L’avis des spécialistes:

Des théologiens et des vétérinaires se sont réunies à la faculté de la Manouba pour expliquer ce phénomène paranormal. Ils ont émis plusieurs hypothèse que je rapporte ici sur ce blog:

* Selon les théologiens, à de nombreuses périodes de l’histoire, des hommes se sont auto-proclamés  messies. Ce qui s’est produit à la coupole d’El Menzah n’est donc pas un cas isolé. Par contre c’est la répétition annuelle du phénomène qui reste exceptionnelle.

* Les vétérinaires focalisent leur attention sur l’invasion canine. Ils pensent qu’une sortie massive de chiens est liée à un trouble comportemental qui atteint les chiots manquant d’affection paternelle. A l’âge adulte, unis par leur détresse, ils se fabriquent ensemble un père imaginaire qu’ils vénéreront à travers des processions rituelles.

* Les théologiens doutent de l’authenticité du Mahdi. Selon la tradition sunnite, le messie ne se présente qu’une seule fois et son âge ne dépasse pas la quarantaine. Pour eux il n’y a pas de doute, il s’agit d’un faux.

* Les vétérinaires proposent de mettre en quarantaine la meute de chiens, car si leur trouble est mental il n’en demeure pas moins contagieux pour certains sujets psychologiquement fragiles.

* Les théologiens parlent d’une usurpation d’identité et préviennent contre les risques de dérives morales qu’un faux Mehdi peut produire sur la société.

D’une seule voix, nos spécialistes évoquent une situation de crise aigüe de la société tunisienne. Pour eux les chiens nécessitent en urgence une thérapie de groupe qui leur fasse retrouver une once de dignité avant que le mal ne se propage sur toute la population. Quant au faux Mahdi il faudrait juste l’isoler. S’il aime jouer aux messies auprès des bêtes, pour sa 22ème prestation ils lui proposent la scène du Belvédère et il n’aura pas que des chiens.

Cette conférence passionnante que j’ai suivie avec grand intérêt montre que les religieux et les scientifiques sont capables de se mettre d’accord lorsque la gravité de la situation l’exige. Sinon il faut être un chien complexé ou un messie illuminé pour ne pas voir combien ce que cette mascarade devient lourde et fatigante.

Puis j’ai envie de dire merde! à ceux qui continuent à penser que c’est pour nous éviter les loups barbus que le Mahdi de Novembre a le droit de nous pendre tous pour ses chiens!

Et pour finir je vous convie à juger par vous même la gravité de la situation par ce témoignage magistral du kelb en chef Mouldi Mbrek qui à mon avis mérite d’être interné immédiatement pour carence critique d’affection paternelle et maternelle! ICI

(Source : le blog « Débat Tunisie » de _ z _, le 11 novembre 2008 àà 12h08)

Lien:http://debatunisie.canalblog.com/archives/2008/11/11/11287259.html#  


A CONTRE COURANT:

Maya Jribiau fond des yeux

 
   Sur www.samibenabdallah.com voir, Tunisie/caricatures: 1-vite des historiens en Tunisie, sinon ils vont briser la version de Moncef Marzouki 2-Contrairement aux mensonges des opposants et des traitres, le « Droit d’être bousculé » est protégé par le pouvoir en Tunisie 3-Tunisie,Caricature:Nejib Chebbi et Khemais Chammari « s’auto-rassurent » 4-Un fournisseur d’internet lutte contre la censure en Tunisie 5-Ahmed Ibrahim en noir et blanc   En 2 ou 3 ans, il m’est arrivé plusieurs fois d’avoir la chance de discuter de vive voix avec Maya Jribi, la secrétaire générale du PDP (parti démocratique progressiste, reconnu par le pouvoir, au PDP, comme dans plusieurs partis politiques tunisiens, le Secrétaire Général est le président du parti). Ce qui me choque toujours, c’est le décalage entre l’image réelle de Maya : une femme assez sincère, très communicative et qui veut changer des choses au PDP  et l’image qu’elle dégage : trop langue de bois, une femme d’appareil qui se limite à gérer son parti  sans vouloir le changer.   Son élection à la tête du PDP   Il y a deux ans, Nejib Chebbi  avait annoncé son intention de ne plus se présenter au poste de secrétaire général. Dans le temps,  plusieurs observateurs avaient prédit la montée de Maya Jribi.  Outre sa composition hétérogène (anciens islamistes, gauchistes, indépendants) qui présentait le risque d’implosion du parti si le représentant de l’une des tendances succéderait à Nejib Chebbi, le PDP connut une divergence à propos de la stratégie à adopter vis-à-vis du pouvoir, (Mohamed Goumani, Fethi Touzri et d’autres avaient soutenu une option de rapprochement avec le pouvoir quand d’autres s y sont opposés). Monji Ellouze, Mohamed Goumani, Rchid Khchena parmi tant d’autres auraient aspiraient à remplacer Nejib Chebbi, mais Maya Jribi etait la candidate idéale. Seul Mohamed Goumani a fait acte de candidature avant de se désister à la dernière minute pour sauver l’équilibre précaire au sein du parti. Maya Jribi se présentait comme étant la seule capable à assurer l’équilibre précaire entre les divers courants politiques qui composent le PDP.   Son style politique vu par ses adversaires   Ceux qui sont en désaccord avec  son style politique  existent et ils sont minoritaires. A tort ou à raison, ils la décrivent comme une femme peu politique, froide, assez distante, en somme  une femme d’appareil. A elle  tout le coté organisationnel et disciplinaire et à Nejib Chebbi toute la « politique ». Ce coté « trop discipliné » en elle a déçu tous ceux qui espéraient que le parti aurait plus de marge de manœuvre politique après le retrait de Nejib Chebbi du secrétariat général.  Mais la désignation de ce dernier comme délégué général du parti a compliqué les choses. Quel pouvoir réel a Maya Jribi?   Certes, il est assez difficile d’exister politiquement aux cotés d’un homme doté d’une intelligence politique comme Nejib Chebbi et qui a appris à se méfier de tous. Mais les formules de «cohabitation » avec Nejib Chebbi n’en manquent pas. Personne ne demande à Maya Jribi d’exister « contre » Nejib Chebbi mais d’exister politiquement « avec » lui.   Le bilan des deux ans de présidence de Maya Jribi est discutable. Jusque-là, on ne sent pas la «touche » ou «l’effet »  Maya. Aux lendemains de son élection à la tête du PDP, Maya Jribi a tenu nombre de promesses qui sont restées à ce jour lettre morte. Elle a promis de revoir l’organisation du parti, de le dynamiser, mais sa présidence jusqu’à aujourd’hui ressemble à la gestion au jour le jour. Il est vrai que depuis son élection le parti a été pris en otage par cette question de la recherche de la distance idéale du pouvoir puis de la désignation, qui de Maya Jrii ou de Nejib Chebbi le représentera aux présidentielles de 2009 ! Il est vrai aussi que le PDP comme tous les dissidents évolue dans des conditions difficiles. Mais ces arguments n’expliquent pas tout.   Les femmes en Tunisie   Les femmes politiques dissidentes n’en manquent pas en Tunisie. Om Zied (Neziha Rejiba), Sihem Bensedrine, Radia Nasraoui sont les plus médiatisées. Deux journalistes (une arabophone et une francophone) et une avocate. ces trois femmes ont en commun, un courage incontestable,  la maîtrise de l’art de la provocation et le jusqu’au boutisme. Ni Sihem ni Radia ni Om Zied ne sont le genre de femmes qui reculeraient devant quoique se soit quitte à tomber parfois dans la provocation stérile. Chacune de ses femmes peut être assimilée à un parti politique.   Autres styles politiques, celui des femmes  considérées comme féministes : Sana Benachour (membre de la commission politique d’Ettajdid), Khedija Cherif (présidente de l’ATFD), ou des électrons libres  Souheir Belhassen, Saloua Ben Youssef Charfi, Raja Benslema ou des journalistes telles Noura Borsali, ou des universitaires telles la défunte Ilhem Marzouki plus discrète et presque inconnues médiatiquement.    Durant les dernières années, une partie de ses femmes semblaient politiquement «usées ».plus d’un au microcosme n’est plus enthousiaste pour suivre la compétition légitime entre Radia Nasraoui et Sihem Bensedrine. A son élection à l’ATFD, Khedija Cherif a  promis de révolutionner le fonctionnement de son association : « c’est une nouvelle ère » avait-elle même osé dire à ses proches. Mais on ne remarque aucun changement significatif. La même remarque peut se faire à Souhayr Belhassen et s’étendre aussi à Kamal Jendoubi : la première est présidente de la FIDH, le second, président du réseau euro- méditerranéen des droits de l’homme.   Maya Jribi peut-elle arracher une place sous le soleil à coté de toutes ces « grandes gueules » ?   Plus d’un vous dira que Maya Jribi est une valeur qui monte. Elle est différente de ces femmes car elle a plus de marge de manœuvre . Elle est à la tête d’un parti reconnu qui est considéré  comme étant « le plus grand » des « petits partis d’opposition tunisiens ».     Elle doit faire preuve d’indiscipline et de folie politique   La politique c’est une recherche continuelle d’ouverture du champ des possibles et d’innovations. en politique, il ne faut jamais se lasser de tout essayer, d’improviser et de changer en continu.  Il suffit d’analyser les réussites politiques d’Obama, de Sarko, de Ségoléne Royal pour se rendre compte qu’en politique, il n y a pas de secrets : tout est une question d’innovation.  la récente réussite de Ségoléne Royal devant la coalition François Hollande, Bertrand Delanoé montre que le changement l’emporte  souvent sur l’immobilisme.   Pour une femme politique, Maya Jribi  est trop disciplinée. Exemple : quand on lit toutes ces interviews, on peut y trouver toutes les positions politiques du parti mais rien sur Maya. Son style de s’exprimer conforte cette impression : elle s’exprime rarement en dialecte tunisien, elle improvise peu, elle préfère l’arabe soutenu, elle parle avec un débit énorme. Et la seule chose qui reste, c’est cette impression qu’elle fait dans la langue de bois. On dirait que tout est appris par cœur. Et on ne sent pas de chaleur humaine.   Nejib Chebbi et les Pdpistes doivent la soutenir   En privé, Maya Jribi est trop différente de l’image qu’elle donne ou que le public perçoit. Elle est plus décontractée, souriante, assez flexible et ses réflexions montrent que du potentiel politique, elle en a. Elle répète inlassablement qu’elle veut rassembler les pdpistes, qu’elle veut innover son parti mais on ne sait pas pourquoi il y a un blocage : il y a une certaine timidité politique qui la bloque.   A un an des présidentielles et des législatives de 2009, le grand défit c’est qu’elle « explose » politiquement et que le décalage entre l’image réelle et celle que le public perçoit se rétrécit.  Ce n’est pas uniquement une question de communication, c’est une question de rééquilibrage politique entre elle, Nejib Chebbi et le parti. Entre elle et Nejib Chebbi il y a beaucoup de respect et Maya Jribi est considérée comme étant une des fidèles au candidat. Mais Nejib Chebbi a suffisamment d’intelligence politique pour comprendre que plus Maya Jribi assumera le rôle d’arbitre entre les diverses tendances au sein du PDP, plus  le parti retrouvera sa cohésion, plus Nejib Chebbi pourra s’appuyer sur un parti plus fort.   Car depuis presque 2 ans, le parti est  pris en otage par cette question qui l’a divisé en deux camps : rentrer dans les rangs  de la majorité présidentielle ou faire une rupture avec le pouvoir. Et il est vrai que l’alignement systématique de Maya Jribi sur les positions de Nejib Chebbi a réduit considérablement la marge politique de ce dernier et a fait des mécontents au PDP.   Aujourd’hui que la  candidature de Nejib Chebbi  est confirmée, il est plus opportun politiquement parlant de séparer la stratégie du candidat de celle du parti. Car la logique d’une  campagne présidentielle est différente de la logique de fonctionnement d’un parti. Le PDP gagnera en cohésion si la réconciliation entre les diverses tendances soit le nouveau mot d’ordre. Certains Pdpistes ont le droit enfin de vouloir être impliqués dans la campagne présidentielle du candidat Nejib Chebbi. Car, il faut reconnaître que jusque-là, cette dernière s’est faite en dehors du parti.   L’équation politique au PDP s’annonce certes à plisseurs inconnus mais elle est facile à résoudre si chacun y met de la bonne volonté et réalise qu‘il a besoin des autres. Les intérêts des uns et des autres sont interdépendants.   La campagne présidentielle de Nejib Chebbi déterminera en grande partie les législatives. Les présidentielles ne peuvent plus être menées en dehors du parti. Plus le parti s’impliquera dans les présidentielles, plus les pdpistes profiteront des retombées des présidentielles aux législatives. Les mécontents au PDP ne peuvent pas exister politiquement en dehors du parti. Ils ont tout interet à se constituer comme courant politique à l’intérieur du pdp plutôt que de se marginaliser à l’extérieur.   Une des clefs de cette équation est dans les mains de Maya Jribi. plus elle prendra une certaine distance politique de Nejib Chebbi, plus  sa marge de manœuvre avec le pouvoir augmentera (ainsi qu’avec les autres partis politiques). Plus elle pourra être utile au candidat aux présidentielles. Des atouts elle n’en manque pas : elle est capable de rassembler les uns et les autres et éviter ce déchirement qui causera la perte de tous. Elle est encore jeune et créditée de préjugés favorables par la majorité, car elle peut injecter une certaine dose de modernité dans ce parti et qui sait aussi, une touche de « féminité » ou une « touche de folie politique » qui donnera un nouveau souffle au parti.   www.samibenabdallah.com

Cellules d’écoute et de conseil des jeunes en matière de santé reproductive et sexuelle

Ces espaces-amis  
 
Le développement sexuel sain  commence dès l’enfance. Le comportement adéquat passe par l’instauration de la confidentialité et de la confiance. Bien entendu, c’est aussi à cette époque que certains jeunes font l’expérience d’attitudes préjudiciables à l’intégrité physique, psychologique et sexuelle. À l’adolescence, nombre de tendances comportementales s’établissent, influant sur les probabilités que l’adolescent ou l’adolescente développent des relations empreintes de maturité et de respect. Ces tendances comportementales influeront aussi sur le risque de grossesse, d’infections transmises sexuellement, d’infection au VIH et de sida. C’est pourquoi l’ONFP a mis en place des espaces multifonctionnels pour les jeunes et les adolescents notamment, âgés de 15  à 29 ans, célibataires, des deux sexes, de différents niveaux d’instruction, en particulier les non-encadrés L’intégration dans les programmes de l’enseignement secondaire de cours sur la santé de la reproduction a des effets positifs. Mais ils ne sont pas suffisants pour empêcher les maladies sexuellement transmissibles. C’est pour cette raison que l’Office National de la Famille et de la Population (ONFP) a implanté des cellules d’écoute et de conseil au profit des adolescents et des jeunes des deux sexes au niveau des 24 délégations régionales, des espaces spécifiques adaptés à cette catégorie de population. L’espace ami des jeunes est un lieu privilégié des services en santé reproductive et sexuelle. Selon des statistiques de l’ONFP effectuées en 1999, le nombre de jeunes ayant bénéficié des services des cellules d’écoute s’élevait à 2.568. En 2006, il a été de 17.051. Les jeunes feront certainement les meilleurs choix possibles en matière de santé sexuelle s’ils peuvent s’appuyer sur une base solide, liée à l’information, à l’éducation et à d’autres moyens propices à une action autonome, mature et responsable. Facteurs d’influence Le degré de communication avec les parents, les modèles proposés par ces derniers et le degré de confiance qu’ils suscitent ont une incidence sur la dépression et les comportements sexuels dangereux parmi les adolescents et adolescentes. Le contexte scolaire est une autre variable du milieu, en rapport direct avec la santé des jeunes. De même, l’habileté d’adaptation et l’hygiène personnelle sont liées à la santé sexuelle. En effet, les adolescentes et adolescents qui ont des difficultés affectives et mentales, lesquelles se traduisent par une moindre capacité d’adaptation, sont sujets à des comportements risqués comme les troubles de l’alimentation, le tabagisme, la consommation d’alcool et de drogues. Pour la plupart, les jeunes gèrent bien le passage de l’enfance à l’âge adulte. Grâce au soutien de leur famille, de l’école et de leurs pairs, ils finissent par trouver leur place dans la société. Pour une minorité, ce n’est pas le cas, certains jeunes adoptant des comportements à risque susceptibles de nuire à leur insertion sociale et à leur santé. L’objectif global est de mieux comprendre les facteurs qui contribuent à l’état de santé sexuelle des jeunes en explorant les déterminants socioculturels, socio-environnementaux et interpersonnels de l’activité sexuelle des adolescentes et des adolescents. Les espaces amis jeunes insistent particulièrement sur le contexte des comportements sexuels risqués à l’égard, notamment, de la prévention du VIH et du sida. Ces espaces assurent diverses prestations, dont les premiers soins médicaux, la prise en charge psychologique et sociale, les services d’écoute et de consultation, la formation individuelle ou en groupe, des activités de loisirs. La programmation et l’exécution incombent aux jeunes eux-mêmes. Amani Touhami, psychologue à l’espace Ariana—le plus récent, créé le 11 avril 2008—, nous parle de l’expérience de cet espace, nommé Espace ami des jeunes. Selon elle, deux concepts de base caractérisent cet espace, la confidentialité et la gratuité. En arrivant dans cet espace, le jeune est accueilli par l’éducatrice, puis il est orienté soit vers le médecin, soit vers le psychologue, à sa demande la plupart du temps. Le médecin, par la suite, peut l’orienter vers le psychologue et vice-versa. Selon A.Touhami, le jeune est accueilli sans jugement, avec objectivité et dans le respect de sa personne et surtout en le laissant parler. «La mise en confiance et la confidentialité passent avant tout», soutient-elle. Il lui arrive aussi d’entrer en contact avec des handicapés. Ce qui frappe le plus dans ce centre, c’est la dynamique du groupe travaillant au sein du centre et aussi  l’implication et la volonté de certains jeunes. «J’ai suivi le cas d’un jeune qui a  amené  avec lui, dès la deuxième séance, quatre autres jeunes, qu’il  a convaincus de suivre une thérapie. Ils étaient impliqués et francs.On observe, on oriente et on guide; ils se confient spontanément, sans que l’on intervienne parfois», précise-t-elle. Ce qui caractérise également ce centre, c’est sa proximité de deux lycées; c’est pourquoi le nombre des jeunes qui le fréquentent diminue durant les vacances. La plupart viennent la première fois, non pas pour une consultation, mais pour naviguer sur Internet, voir des projections. Ils peuvent accéder à des documents imprimés, audiovisuels et électroniques, gratuitement. Les actions ou missions consistent, d’après Amani Touhami, en l’accueil, l’orientation, la prise en charge médicale et psychique, l’éducation et le suivi si nécessaire. Elle mentionne que l’entrée est indépendante. Les jeunes ne sont pas obligés d’entrer par la même porte qu’un adulte ou une femme enceinte. Anissa Wahchi, généraliste à l’espace de l’Ariana, affirme, de son côté, que la majorité des jeunes  qui la consultent sont des filles : «Je n’ai reçu qu’un seul garçon depuis la création de cet espace. Les filles viennent en général pour les troubles de leur cycle, des IST ou MST et la contraception. Parfois, elles sont envoyées par des sages-femmes et des gynécologues privés. C’est donc le bouche à oreille qui semble marcher le plus, pour le moment.  C’est comme cela que les jeunes viennent me voir», ajoute-t-elle. Quand il est nécessaire, elle oriente le jeune vers le psychologue et l’y accompagne parfois. Mme Chérif, cadre à l’ONFP, précise que l’Office suppose l’implication des associations qui peuvent entrer en contact direct avec les jeunes et englober toutes les catégories. On a des émissions régionales, on suit tous les créneaux, on est présent partout avec des activités spécifiques: plage, institutions universitaires et scolaires, médias de masse…On a recours au théâtre interactif, aux concours de dessin, aux jeux éducatifs et aux activités estivales, pour attirer les jeunes. On allie loisirs, divertissement et sensibilisation. Selon elle, le but de ces espaces est d’aider les jeunes à assimiler les informations afin qu’ils se traduisent en termes de comportements sains et responsables. En fait, Mme Chérif précise que les jeunes de nos jours n’ont ni repère ni identité. Ils ne s’identifient pas à leurs parents. Les jeunes commencent par résister aux «traitements». Leurs visites aux centres étaient très limitées. On ne trouvait que les jeunes mariés, des couples en général, mais presque pas de jeunes et d’adolescents. Pourtant, ce sont eux qui ont exigé des espaces jeunes avec un accès indépendant, couleurs, décor et design à leur choix, un personnel jeune, formé et qualifié. Les choses sont en train de changer Mme Jedidi est également fonctionnaire à l’ONFP. Elle soutient que chaque espace assure l’accompagnement des patients. Par exemple, pour une grossesse non désirée, la patiente est orientée vers un hôpital universitaire avec un suivi continu, après l’intervention. Bien sûr, selon elle, il y a des cas où la présence d’un parent est exigée (moins de 20 ans), mais toujours gratuitement… Heureusement qu’aujourd’hui, de plus en plus de jeunes se félicitent de l’existence de tels centres de soutien. Arbia, étudiante à l’IPSI (Institut de Presse et des Sciences de l’Information), est de cet avis : «C’est vrai qu’on est dans un pays à culture arabo-musulmane, mais cela ne nous empêche pas d’avoir un minimum d’éducation sexuelle qui pourrait prévenir plusieurs complications et problèmes auxquels on ne s’attend pas généralement, quand on est mal informé». En constatant, statistiques à l’appui, le nombre de «cas» ayant entraîné des problèmes qui varient entre l’interruption des études et des délits, si ce n’est des crimes, certains jeunes affirment qu’ils n’avaient jamais pensé que la situation pouvait aller jusque-là. «La sexualité est encore un sujet tabou pour certains. Voilà le prix que les jeunes paient pour ne pas avoir été sensibilisés et formés», insiste Arbia. Souhir L. (Source : « La Presse » (Quotidien gouvernemental – Tunis), le 13 npvembre 2008)

Affaire Mecili: le diplomate algérien impliqué s’est soumis à des tests ADN

 

 
AFP, le 13 novembre 2008 à 12h46 PARIS, 13 nov 2008 (AFP) – Le diplomate algérien Mohammed Ziane Hasseni, inculpé en France pour « complicité d’assassinat » de l’opposant algérien Ali Mecili, a accepté mercredi de se soumettre à des tests ADN pour prouver son innocence, a indiqué jeudi à l’AFP un de ses avocats. Visé par un mandat d’arrêt international émis en décembre 2007 par la France, M. Hasseni avait été interpellé le 14 août à l’aéroport de Marseille (sud-est de la France), inculpé de « complicité d’assassinat » et placé sous contrôle judiciaire. Responsable du protocole au ministère des Affaires étrangères algérien, M. Hasseni clame son innocence et affirme être victime d’une homonymie. Auditionné mercredi par le juge d’instruction, M. Hasseni « s’est soumis à des tests ADN et à des prises d’écriture », a déclaré son avocat, Me Jean-Louis Pelletier. Celui-ci n’a pas pu préciser les délais d’analyse de ces tests. Le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci avait « instamment » demandé le 15 octobre à Paris à son homologue français Bernard Kouchner que les autorités françaises règlent rapidement la situation du diplomate, toujours placé sous contrôle judiciaire. Ce contrôle judiciaire interdit à M. Hasseni de quitter le territoire français et lui impose de se présenter une fois par semaine dans un commissariat. Ali Mecili, 47 ans, exilé en France en 1965, avait été assassiné par balles le 7 avril 1987 dans le hall de son immeuble à Paris. AFP  

L’Allemagne en récession, Washington renonce aux actifs pourris des banques

 

AFP, le 13 novembre 2008 à 09h48          PARIS, 13 nov 2008 (AFP) -L’Allemagne, première économie de la zone euro, est entrée en récession, et les marchés boursiers chutaient à nouveau jeudi, les investisseurs se désespérant de la volte-face de Washington qui a renoncé à son plan de rachat d’actifs invendables des banques. Dans le sillage des places asiatiques paniquées par les propos la veille du secrétaire au Trésor Henry Paulson, les marchés européens ont ouvert en baisse: Paris perdait 1,17%, Londres 1,06% et Francfort 0,46%. A Moscou, le RTS baissait de 4,22% le Micex dégringolait de 10,15%. L’annonce officielle jeudi en Allemagne d’une récession technique (définie par deux trimestres consécutifs de recul du produit intérieur brut) n’a rien fait pour rassurer les investisseurs. Le PIB de la première économie de la zone euro a reculé de 0,5% au 3e trimestre, une baisse plus grave que prévu, après une contraction de 0,4% au trimestre précédent. Ces données devraient être suivies dans la journée par des chiffres similaires en Espagne, en attendant vendredi ceux de la zone euro, de l’Italie et des Pays-Bas, puis du Japon lundi. Aux Etats-Unis, le secrétaire au Trésor américain Henry Paulson a estimé mercredi qu’il était plus simple et plus efficace d’investir directement au capital des banques plutôt que de leur racheter leurs actifs pourris. Il a indiqué que les 700 milliards de dollars débloqués par le Congrès en octobre pour sauver le système financier pourraient aussi être utilisés pour soutenir l’accès des consommateurs au crédit et pour réduire les risques de saisies immobilières. Mais il a exclu que ces aides puissent bénéficier aux constructeurs automobiles américains qui éprouvent les pires difficultés, comme le géant General Motors. Les propos de M. Paulson ont semé la panique à la Bourse de New York, où l’indice Dow Jones a dévissé mercredi de 4,73% et le Nasdaq de 5,17%. Les investisseurs sont également inquiets de la morosité des consommateurs américains à l’approche des fêtes de fin d’année. Les chiffres des ventes de détail en octobre et de la confiance des consommateurs aux Etats-Unis doivent être publiés vendredi. Le distributeur de produits d’électronique Best Buy a déjà décrit la période actuelle comme la plus difficile pour les consommateurs depuis sa fondation il y a 42 ans. Cette nouvelle série de mauvaises nouvelles a fait lourdement chuter jeudi les marchés d’Asie. La Bourse de Tokyo a dévissé de 5,25% en clôture, également déprimée par l’appréciation galopante du yen face au dollar et à l’euro. Sydney a terminé la journée sur un plongeon de 5,86%, Taipei à -3,85%, Hong Kong à -5,15%. A contre-courant, Shanghai a clôturé à +3,68% après l’annonce par Pékin de mesures fiscales en faveur des exportateurs. « Il est choquant de voir que le gouvernement américain n’utilisera rien des 700 milliards de dollars pour acheter des actifs adossés à des hypothèques, ce qui était la première raison d’être du plan de sauvetage », a écrit Dariusz Kowalczyk, stratège chez CFC Seymour à Hong Kong, dans une note à ses clients. « La chute des prix des maisons et des titres adossés aux hypothèques est la cause principale de la crise actuelle. Un abandon des tentatives pour résoudre ces problèmes de façon énergique prolongera la récession », a-t-il jugé. Les procédures de saisies de logements aux Etats-Unis sont reparties en hausse en octobre, augmentant de 5,1% par rapport au mois précédent, a indiqué jeudi un cabinet spécialisé. Sur un an, ces procédures sont en hausse de 24,6%. Les grands pays développés et émergents du G20 mettent la dernière main aux préparatifs du sommet consacré à la crise financière, samedi à Washington. Les Pays-Bas, 16ème économie mondiale et septième par son secteur financier, ont annoncé qu’ils s’y rendraient, « sur invitation » de Nicolas Sarkozy, le président en exercice de l’Union européenne. Selon le quotidien Nikkei, le Premier ministre japonais Taro Aso projette d’annoncer à cette occasion un prêt au Fonds monétaire international (FMI) qui pourrait aller jusqu’à 100 milliards de dollars, correspondant environ au dixième des énormes réserves de change nippones, pour renflouer les pays ruinés par la crise. Cette offre colossale augmenterait d’un coup de plus d’un tiers les ressources actuelles du FMI, qui a été appelé au secours ces dernières semaines par l’Islande, la Hongrie et l’Ukraine. La Maison Blanche, jusqu’ici très réservée quant à d’éventuelles avancées lors de ce sommet, a dit attendre une « discussion vigoureuse avec des résultats très concrets ». Le sommet de Washington « sera le début d’un processus, d’un travail acharné et difficile d’experts pour une régulation de cette économie de marché, que tout le monde connaît et approuve », a déclaré le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, en visite aux Etats-Unis. Les grands argentiers de 35 pays africains réunis à Tunis ont pour leur part condamné l’isolement international de l’Afrique, qui craint d’être durement frappée par la crise, et réclamé une voix au chapitre. Les cours du brut poursuivaient leur repli. Dans les échanges matinaux en Asie, le prix du baril de « light sweet crude » pour livraison en décembre reculait reculait de 92 cents à 55,24 dollars le baril, alors que le rapport mensuel de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) devrait confirmer jeudi la détérioration de la demande pétrolière. L’euro était en repli face au dollar sur les places asiatiques, cotant 1,2462 dollar à 07H00 GMT, contre 1,2490 mercredi soir. Les résultats des banques continuent d’être plombés par la crise. L’Etat néerlandais a annoncé jeudi qu’il injectait 750 millions d’euros dans le capital du bancassureur SNS Reaal. Au Japon, la deuxième banque du pays, Mizuho, envisage selon la presse de jeudi une augmentation de capital de 2,4 milliards d’euros.

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