11 septembre 2006

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2303 du 11.09.2006

 archives : www.tunisnews.net


Interdiction de la tenue d’une conférence non gouvernementale EuroMed à Tunis Tunisie Verte: Communiqué Sommaire du N°2 du « Le Maghrébin » AFP: Escale en Tunisie de l’EUROMARFOR avant un exercice en Méditérranée Le Monde: Edito du Monde:Les erreurs de Bush

 
 

Cliquez ici pour accéder au reportage exceptionnel de l’AISPP sur la catastrophe humanitaire des prisonniers politiques Tunisiens 


Interdiction de la tenue d’une conférence non gouvernementale EuroMed à Tunis

Les membres Tunisiens dela Plate-forme des organisations non gouvernementales Euromed, réunis à Tunis le samedi 9 septembre 2006, ont appris avec consternation les circonstances de l’interdiction par les autorités tunisiennes de la tenue à Tunis de la conférence non gouvernementale EuroMed sur « l’emploi, le droit au travail et le partenariat EuroMed ».

    Ils stigmatisent cette décision arbitraire et contraire aux intérêts et à l’image dela Tunisie dans la région.

    Ils y voient une manifestation supplémentaire de l’intolérance de l’Etat-Parti Tunisien fondée sur une volonté de tutelle systématique de la vie associative et d’hégémonie de l’Etat sur la société civile et ses composantes.

   Ils réitèrent à la cinquantaine de participants non Tunisiens à cette conférence l’expression de leur profonde déception et de leur indignation pour les conditions d’hébergement improvisé qui leur ont été imposées après la scandaleuse résiliation par l’hôtel « Khamsa Corinthia » de l’accord passé avecla Fondation Ebert.

    Ils réitèrent àla Fondation Ebert, aux commissions ouvrières Espagnoles, à l’Institut Espagnol pourla Paix, au Forum syndical Euromed et au REMDH l’expression de leur solidarité agissante.

   Ils appuient la proposition faite par le coordinateur de la plate-forme des ONG Euromed de consacrer un volet du prochain Forum Civil Euromed de Novembre prochain à Rabat à la présentation et à la discussion des rapports qui devaient être discutés et validés à la conférence de Tunis sur l’emploi.

    Ils attirent à nouveau l’attention sur la gravité des pratiques du gouvernement tunisien en matière d’atteinte à l’exercice des droits d’expression, d’association et de réunion.

    Ils déplorent, à cette occasion, la décision prise à « Barcelone +10 » de ne prendre en compte que les ONG agréées par les gouvernements ainsi que le grave précédent de la réunion de Rabat (juin 2006) sur « l’approche genre » et la décision d’entériner le diktat officiel tunisien relatif à la représentation de la société civile réduite à ses composantes « officielles ». Ils déplorent également la mise à l’écart des ONG y comprisla Plateforme lors de la conférence intergouvernementale Euromed organisée au Maroc sur la question de l’immigration (Juillet 2006).

    Ils demandent àla Plateforme, au REMDH àla FIDH et à l’ensemble du tissu associatif Euromed, de se mobiliser pour une présence effective des associations autonomes non gouvernementales, à tous les niveaux de la coopération bilatérale et multilatérale Euromed.


COMMUNIQUE « TUNISIE VERTE »

 

 Le parti « TUNSIE VERTE » a été invité aux journées d’été organisées par les verts français à Coutances Basse Normandie du 24 au 27 Août 2006.   Le représentant de « TUNISIE VERTE » a assisté à la séance plénière relative à l’Afrique en présence de Mme Dominique Voynet candidate des verts français à la présidence de la république Française, de Mr Patrick Farbiaz, de Madame Marie-Hélene Aubert (députée européenne), de Mr Jean-Pierre Dozon (directeur d’études à l’EHESS et à l’IRD), de Mr Abramane Lirwana (Secrétaire Général de l’association nigérienne « Droit à l’énergie ») et de Mr Guillaume Fine (Secrétaire Général de Survie).   L’Afrique est le continent où la mondialisation néo-libérale a entraîné les conséquences les plus dramatiques : famines, pandémies, guerres civiles, déforestation et désertification, atteinte aux droits humains… La France et les réseaux de la Françafrique ont conforté les dictatures, du Tchad au Togo, du Gabon à Djibouti. Mais la société civile s’est réveillée comme l’a montré le Forum social de Bamako et propose des alternatives pour l’Afrique. Sera-t-elle entendue en Europe ? Quelle politique de coopération solidaire la France et l’Europe engageront-elles pour rompre avec le pillage des ressources humaines et des matières premières ? Quel regard portent les Africains et les ONG sur les propositions de la gauche française ?   Mr Abdelkader Zitouni, représentant « TUNISIE VERTE » a présenté un état général de l’Afrique en précisant que :   1)     75% des victimes de la faim vivent dans les zones rurales et sont soumis tous les jours de l’année aux aléas de la nature pour leur survie. 2)     de 10% de la population adulte est séropositive et que l’Afrique compte les ¾ des personnes séropositives dans le monde (29 Millions d’africains séropositifs) 3)     7 millions de travailleurs agricoles dans 25 pays les plus pauvres en Afrique sont morts de SIDA depuis 1985. 4)     200 millions d’africains souffrent de famine chronique.   Toutes les solutions et remèdes préconisés par les organismes internationaux sont voués à l’échec et particulièrement les programmes des ajustements structurels imposés par la banque Mondiale et n’ont fait qu’aggraver la situation et bloquer le développement en Afrique Quant à la mondialisation, elle n’a fait que renforcer la pénétration néo-coloniale, financière des grandes firmes internationales et laminer les tissus industriels des pays africains. Des milliers de PME sont en train de fermer ce qui entraîne l’augmentation du nombre de chômeurs.   Le système de l’Organisation Mondiale du Commerce handicape les producteurs africains par des accords commerciaux et des marchés internationaux  défavorables et injustes ce qui a fait chuter pendant ces dernières années les cours mondiaux des produits agricoles africains. D’ailleurs nous sommes d’accord avec Mr Kofi Anan, le secrétaire général de l’ONU, qui affirme « qu’il faut supprimer les subventions agricoles des pays riches qui s’élèvent à 300 milliards de Dollars US pour que l’Afrique arrive à réaliser une politique agricole véritablement durable ».   A cela s’ajoute la dégradation et l’appauvrissement des sols, la pollution des fertilisants et engrais chimiques ce qui oblige les populations des zones désertifiées à se déplacer et d’après les estimations de la FAO en 1997, 60 Millions des personnes d’ici 2020 quitteront ces zones pauvres pour rejoindre l’Europe.   A l’heure actuelle, des milliers d’africains, jeunes, femmes et enfants quittent l’Afrique pour l’Europe. Chaque jour au bord d’embarcations sommaires, ils quittent les côtes africaines pour un avenir incertain et très dangereux. Par dizaines ils sont recueillis noyés ou mort de faim de l’autre côté. En Tunisie, Lampadusa « la petite île italienne » s’appelle l’île de la « mort ».   Où en sommes-nous du processus de Barcelone, appelé processus de bon voisinage et de coopération, de paix coprospérité et co-développement autour de notre Méditerranée ?   En conclusion, le représentant de « TUNISIE VERTE » a présenté des propositions concrètes à savoir :   1) Elire un comité permanent qui doit regrouper les verts africains et européens pour prendre en charge tous les problèmes de l’Afrique et discuter régulièrement des relations Euro-Africaines. 2) Agir ensemble avec tous les verts du monde, leurs amis et les forces de progrès afin d’éliminer les foyers de guerre en interdisant les marchands d’armes par tous les moyens légaux, surtout en bloquant leurs sources bancaires et financières et tout accès à l’Afrique. 3) Réfléchir ensemble pour fédérer les milliers d’ONG de part le monde pour rationaliser l’aide à l’Afrique et éviter les erreurs du passé en matière de gestion financière pour une meilleure transparence. 4) Agir pour canaliser les aides destinées à la lutte contre le SIDA vers l’Afrique en vue d’encourager les jeunes chercheurs africains et leurs amis en Europe et dans le monde à s’installer en Afrique surtout pour fabriquer en urgence les médicaments génériques et les distribuer gratuitement aux populations pauvres. 5) Agir ensemble pour la suppression des dettes des pays africains et les reconvertir en aide pour le transfert technologique et la création d’emplois pour les chômeurs.   Toutes nos propositions ont été retenues.   Le coordinateur National de « TUNISIE VERTE » Abdelkader Zitouni 08-09-2006

Sommaire du N°2 du « Le Maghrébin » Du 11 septembre 2006
 

  Editorial : les deux sites de l’AMD sont censurés  uniquement par Monsieur Ben ALI, par Omar S’habou Su : informations confidentielles Politique : Algérie : « Charte pour paix et la réconciliation nationale » : appels pour proroger l’échec ! : Par Ahmed Kaci Front social agité : par  Madjid Laribi Maroc : « le maghrébin »  ouvre le débat sur  les maux structurels du Maroc Tunisie : Rached Ghanouchi contesté : par Fatima Kabba Maghreb : La problématique de l’union du Maghreb, par Nasrédine Ben Hadid Monde : Pendant la guerre les libanais ont ri, aussi…               J’ai honte que vous soyez mon président Lu : repenser la corruption
 
 

 


Escale en Tunisie de l’EUROMARFOR avant un exercice en Méditérranée

 
AFP, le 10 septembre 2006
BIZERTE  (Tunisie), 10 sept 2006 (AFP) – La Force maritime européenne (EUROMARFOR) a effectué samedi une escale dans le port tunisien de Bizerte (Nord) avant de participer à partir de lundi à un exercice de grande ampleur en Méditerranée dans le cadre de l’OTAN, a indiqué le commandant de la force.   Réunissant des navires de quatre pays de l’UE (Espagne, France, Italie, Portugal), l’EUROMARFOR est actuellement composée d’unités particulièrement destinées à la lutte anti-mines.   Placée sous commandement espagnol elle fait jusqu’à lundi « une visite d’amitié » en Tunisie, a indiqué son chef, le capitaine de vaisseau Claudio Lago de Lanzos y Tomas.   Le commandant Lago a indiqué lors d’une conférence de presse à bord du navire de commandement, le bâtiment de soutien mobile français Loire, que la force quitterait Bizerte lundi pour participer jusqu’au 29 septembre en Méditerranée à un exercice de grande ampleur avec environ vingt-cinq autres navires de pays de l’OTAN.   Intitulé « Olive noire », cet exercice doit notamment se dérouler au large des côtes du Sud-Est de la France.   L’EUROMARFOR, qui compte 310 hommes et femmes, est actuellement composée, outre le Loire, des chasseurs de mines espagnol Duero et italien Termoli et de la corvette portugaise Joao Roby à bord duquel se trouve groupe de plongeurs de combat.   Créée en 1995, cette force non permanente, qui peut être activée sous un préavis de cinq jours peut, selon les missions assignées, disposer de capacités aéronavales et amphibies. Elle participe deux ou trois fois par an à des manœuvres de contrôle des espaces maritimes et à des misions humanitaires, de gestion de crises et de maintien de la paix.

Edito du Monde Les erreurs de Bush

 
 Le 11 septembre 2001, Al-Qaida attaquait les Etats-Unis, lançant des avions contre le World Trade Center à New York et le Pentagone à Washington. Le monde était saisi d’effroi. Il découvrait Oussama Ben Laden, trois ans après que le Saoudien eut publié, le 23 février 1998, sa déclaration de guerre la plus connue, la « Déclaration du Front islamique mondial pour le djihad contre les juifs et les croisés ».     Depuis le 11-Septembre, l’Amérique n’a, certes, pas été attaquée sur son territoire, mais le monde a changé en pire. Il est devenu plus chaotique, plus ténébreux. Le nombre de djihadistes est allé croissant. Les idées d’Al-Qaida ont rencontré un écho dans le monde arabo-musulman et, au-delà, jusqu’en Europe. Ce succès d’Al-Qaida est partiellement dû à la manière dont les Américains ont riposté.   La première guerre conduite par les Etats-Unis a bénéficié d’un soutien unanime. Washington, appuyant les combattants du commandant Massoud – qui, dans l’indifférence générale, mettait depuis des années le monde en garde contre Ben Laden et fut assassiné le 9 septembre 2001 par Al-Qaida -, a renversé les talibans au pouvoir en Afghanistan et privé le mouvement djihadiste de sa base logistique. Cette guerre a été un succès, au regard de ce qui s’est passé ensuite en Irak et en dépit des revers actuels.   Après l’Afghanistan, les Etats-Unis ont commis une erreur majeure. Ils ont attaqué l’Irak, donnant deux mauvaises raisons de faire la guerre : Bagdad aurait été lié à Al-Qaida, ce qui était faux, et aurait possédé des armes de destruction massive, ce qui s’est révélé également faux. Depuis trois ans et demi, l’aventure irakienne a tourné au cauchemar.   En Irak et ailleurs, l’administration Bush a foulé aux pieds nombre des valeurs américaines pourtant brandies a tout bout de champ par la Maison Blanche. Washington a violé le droit international, ouvert Guantanamo, autorisé la torture des prisonniers et restreint les libertés civiles aux Etats-Unis.   Après l’Afghanistan, les Etats-Unis auraient dû concentrer leurs forces contre Al-Qaida. Ils auraient dû s’occuper de pays qui, s’ils sont leurs alliés, sont minés par l’idéologie islamiste et entretiennent des réseaux de soutien au djihad, tels le Pakistan et l’Arabie saoudite. Ils auraient dû mener une politique veillant à répondre au sentiment qu’ont des musulmans d’être des victimes, notamment en incitant Israël à faciliter la création d’un Etat palestinien.   L’objectif demeure de détruire Al-Qaida et de déligitimer son idéologie. Mais la tâche est aujourd’hui nettement plus rude. En cinq ans, les Etats-Unis ont poussé le monde vers le choc des civilisations voulu par Al-Qaida.   (Source : « Le Monde » du 12.09.06)
 

Réactions des abonnés du Monde.fr à la lecture de cet article.

 
  Maurice Daniel 11.09.06 | 16h45 En 732, Charles Martel arrètait l’expansion arabe en occident, mais ce n’était qu’une demi victoire – on l’apprend aujourd’hui.-ce rêve renait – Il n’y a que les Américains qui ont la puissance de s’opposer a cette égémonie – que l’on soit des leurs ou non – et il vaut mieux être né dans un pays sous leur influence que dans un pays communiste, nazi ou totalitaire Merci mon Dieu.     pas de manip SVP 11.09.06 | 16h38 La première phrase de l’article énonce un fait qui est loin d’être certain. Al-Qaida ? Quelques heures après les attentats cette organisation était citée par les USA malgré les dénégations télévisées de Ben Laden. (On n’a jamais revu cette interview !) Je crois pour ma part que les vrais auteurs sont des fondamentalistes égyptiens et saoudiens.Mais le constat que 20 fanatiques avec des cutters aient mis à terre les USA est insupportable pour Bush, d’où la focalisation vers cette organisation..   Moïse L. 11.09.06 | 16h38 Même après le désastre Irakien, Bush ne peut être accusé de tous les maux. La lutte des civilisations n’a pas lieu en Irak vu que c’est des musulmans qui tuent des musulmans. Et Bali, c’est bien loin de l’Irak. Les Islamistes auraient bien trouvé d’autres prétextes à leur haine, pour essayer de détruire ce qui ne les ressemblent pas, ce que nous appelons notre liberté et que eux voient comme un danger pour leur existence. Ce n’est pas les armes qu’ils craignent. Mais notre vie.   garrysandison 11.09.06 | 15h54 Autre erreur énorme de Bush : d’avoir donné son feu vert au programme nucléaire de l’Inde. Ce pays n’est pas signataire du traité de non-prolifération, mais il offrirait de juteux contrats en matière nucléaire aux compagnies américaines. Après cette décision de Bush, comment peut-il rester crédible sur le dossier de l’Iran ?   Cohelet 11.09.06 | 15h51 Les erreurs des Bush sont finalement les mêmes que celles de leurs prédécesseurs du temps de la guerre froide: faire croire au monde entier que les autres (islamistes ou, auparavant communistes)sont homogènes et sont les pires ennemis de l’Amérique et par conséquent de l’Humanité. Raisonnement simpliste qui est renforcé par les actes des extrémistes (Al Quaeda ou FAR en 70) et par le suivisme mollasson des Européens.   Maurice Daniel 11.09.06 | 15h40 Tous les mouvements terroristes sont comparables – – que veulent-t’ils? – L’affaissement des USA et d’Israel, les seuls a leur tenir tête ouvertement – ces mouvements-hezbolla et autres sont liès a el kaiida -islamistes fondamentaux – La crise palestinienne est en voie de règlement et en est le prétexte- alors??- les vues de l’Iran et de el kaiida sont semblables – en premiers lieu les USA et Israel, les autres ensuite -Les chrètiens (???)…   ZAKIA R. 11.09.06 | 15h20 En faisant abstraction des islamistes-terroristes, on peut constater que l’occident traverse une grave crise de régime : la démocratie et ses valeurs ne sont plus qu’une utopie,les dirigeants mentent manipulentles foules sur fonds d’intégrisme religieux, USA en tête. Travaillons donc tous à la restauration de la démocratie…pour de vrai.   christophe d. 11.09.06 | 15h14 Le conformisme « anti-bush » primaire (relais de l’anti-américanisme français tout aussi primaire )vous aveugle sur les causes de ce « choc des civilisations » qui est déjà une réalité : la vague de fond de l’islamisme belliqueux qui voue une haine totale à la démocratie , qui se déploie partout dans le monde musulman ( et dans nos banlieues ), est bien antérieure à l’intervention US en Irak .   cdupipo 11.09.06 | 15h09 Non, l’Afghanistan, n’ a pas été un succès, ce fut une réponse politique face au désaroi d’un pays découvrant sa vulnérabilité, troublant la quiétude d’un « monde occidental » au leadership usa…. la très grande majorité des afgans n’y étaient pour rien…. l’Afghanistan n’a jamais déclaré la guerre, même si elle servait de refuge à Ben Laden, les talibans ignoraient tout de cet attentat… une vengeance aveugle dont on ne saura jamais le nombre des victimes, en dépit des conventions internati   henri w. 11.09.06 | 15h04 Constat banal et évident qui n’analyse rien et ne propose rien. 1/ Les USA se sont enfermés dans l’isolationnisme en toute matières , Kyoto, OMC, Tribunal pénal international etc. 2/ Ils ont perdu toute légitimité et crédibilité – et donc toute autorité morale. Il ne leur reste que la force brute. 3/ Ils s’entêtent dans des commémorations et le souvenir. 4/ L’Europe de la FINUL est la seule chose concrète et positive qui puisse être entreprise et n’a nul besoin des USA.   ERNEST E. 11.09.06 | 15h04 Les civilisations à forte connotation religieuse ne coexistent pas, elles se concurrencent et se combattent violemment. Certes, le président Bush a commis des erreurs de stratégie et des abus de langage mais l’essentiel se situe dans la volonté d’un Islam conquérant de reprendre sa place mondiale uniquement par la force et dans le sang. Le silence assourdissant de l’Islam modéré et populaire conduit à nous poser la question de sa réelle existence   Démocraties malades 11.09.06 | 14h50 Tout, ou presque, est dit dans cet article. Mais il reste une question de fond à se poser : que valent des démocraties qui se laissent entrainer dans la guerre et le chaos par des chefs d’Etat, élus, qui vont à l’encontre de leurs opinions publiques (citons les USA, la GB, Israel, l’Italie…) ? Que valent les parlements qui, au nom de l’Union Sacrée, soutiennent ces mêmes gouvernements dans leurs choix dangereux ?   ludovic M. 11.09.06 | 14h44 Pour moi, une des autres erreurs de Bush à été d’assimiler tous les mouvements islamiques voir islamiste à des mouvements terroristes liés à Al-Qaïda. Tel les mouvements de libération de la Palestine ou encore le Hezbollah. Car cela discrédite forcément les États-Unis aux yeux des populations qui pensent que ces mouvements sont parfois le seul moyen à leur disposition pour lutter contre ce qu’ils croient être une injustice. Exemple l’occupation par Israël des territoires palestiniens.   lisez …. 11.09.06 | 14h43 plutôt les journaux de langue arabe, du moyen orient !! Et vous découvrirez que la vague est en reflux… PS = peut-on se poser la question de l’aveuglement à propos de l’anti bushisme ? Peut-on qualifier cet aveuglement de primaire ?   Wanatoctoumi 11.09.06 | 14h39 Cette phrase de conclusion est juste: Bush a donné raison, a posteriori, à Ben Laden sagissant de la haine que ce dernier brandit, au nom de l’islam, contre la toute puissance sans partage du monde américanisé. Ce qu’on nomme la « modialisation » n’a été, en réalité, qu’une startégie perverse pour imposet des règles de conduite économique, à de nombreux peuples qui n’ont pas les moyens de les soutenir. Et, « globalement », la pauvreté s’accroît, même dans des milieux défavorisés du monde occidental.   (Source: “Lemonde.fr”, le 11 septembre 2006)

 

 

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