Noura Borsali:maya jribi, premiere tunisenne a la tete d ’un parti politique
Balha Boujadi: La femme de chez nous
Réalités: Dali Jazi : La Tunisie et la modernité, de Bourguiba à Ben Ali
Comité international de soutien à Jalel Ben Brik Zoghlami
في إجراء غير قانوني وغير مسبوق، حرم المحامي جلال بن بريك الزغلامي من حقه في ممارسة مهنة المحاماة, فبعد ترسيمه في جدول المحامين المتدربين في 25 نوفمبر 2005 من قبل الهيئة الوطنية للمحامين طعنت الوكالة العامة بمحكمة الاستئناف في قرار الترسيم في 7 يناير 2006 ولم تعين الجلسة حتى 27/3/2007, وقد اعتبر عميد المحامين في تونس القرار غير قانوني وغير مسبوق وطالب بعودة جلال لعمله. إن أعضاء اللجنة يعربون عن رفضهم لإجراءات الحرمان من العمل لأسباب سياسية ويطالبون بتمكين جلال من ممارسة المحاماة كحق أساسي من حقوقه. للانضمام إلى اللجنة يرجى إرسال الاسم والمهنة ومدينة الإقامة وعنوان بريد الكتروني إلى webmaster@haythammanna.net
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Les premières quarante signatures |
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France |
Ecrivain et membre d’ACHR |
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France |
Président d’honneur de la FIDH |
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France |
Présidente S- Commission des DH au Parlement Européen |
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France |
Editions La Découverte |
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France |
Ancien secrétaire Général de la FIDH |
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France |
Ecrivain |
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France |
Ecrivain et universitaire |
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France |
Porte Parole de la LCR |
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France |
Présidente Fondatrice de l’AVRE |
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Algérie |
Président de la LADDH |
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Egypte |
Présidente de l’AECT |
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Paraguay |
Avocat et chercheur |
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Maroc |
Directeur du journal et correspondant d’El Mundo |
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Maroc |
Directeur du journal |
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Paris |
Rédacteur en chef de la revueTawassoul |
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Maroc |
humoriste |
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Egypte |
Chercheur et universitaire |
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Algérie |
Avocat |
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Suisse |
Avocat algérien |
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Bulgarie |
Traducteur et journaliste |
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Maroc |
Ecrivain et journaliste |
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algérien, |
avocat |
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Marrakech |
Enseignant universitaire |
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Oman |
Ecrivain et membre d’ACHR |
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Bulgarie |
chercheur |
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Allemagne |
Journaliste et Président de PL |
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Arabie Saoudite |
Président of Human Rights First |
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Berlin |
Journaliste Iraqien |
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Damas |
Vice Présidente de DCHR |
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Algérie |
journaliste |
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Algérie |
Journaliste |
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Algérie |
Militant DH |
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Arabie Saoudite |
Militant de la société civile |
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Suisse |
Entrepreneur – Suisse |
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Jordanie |
Journaliste et poète |
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Maroc |
Journaliste correspondant |
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Arabie Saoudite |
Prof. D’université et membre d’ACHR |
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Syrie |
Pédiatre |
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Syrie |
Ex- Président de HRAS |
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Suède |
Président DCTCRS |
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Tunesien: Die Schraube der Repression wird weiter angezogen
U.S to release Tunisian held in Guantanamo, London-based humanitarian group says
The Associated Press Friday, March 9, 2007
TUNIS, Tunisia: The U.S. government has agreed to free a Tunisian citizen being held at Guantanamo Bay, an official for a London-based group working on behalf of prisoners said Friday. Abdullah bin Omar is among about 80 detainees who have been cleared for release or transfer from the Guantanamo Bay prison by a U.S. military review panel, said Christopher Chang, an official with the group Reprieve. Bin Omar is one of 12 Tunisian citizens held in Guantanamo, according to documents released by U.S. authorities. Reprieve represents four of them, including bin Omar. The group received word of the release in a message from Guantanamo authorities, Chang said. The message did not say bin Omar was innocent, only that he did not represent a threat, according to Chang. During his four-day visit to the North African nation, Chang and a lawyer for the organization visited the families of three other Tunisian detainees: Hisham Sliti, 40, Adel Hakeem, 41, both arrested in Afghanistan in late 2001 and held in Guantanamo Bay since early 2002, and Adel Mabrouk. The families “are convinced their children who are detained at Guantanamo didn’t do anything,” Chang told The Associated Press. “We, too, are convinced that they are innocent,” he said.
HOMMAGE A MAYA JRIBI
Par Noura BORSALI
A l’occasion de ce 8 mars 2007, je voudrais adresser à Maya JRIBI un hommage. Elle est aujourd’hui la première femme tunisienne à diriger un parti politique, et a fortiori un parti d’opposition. Au-delà des divergences qui pourraient nous séparer, cet hommage est une reconnaissance de sa valeur tant politique qu’humaine. Nous avons fait un parcours ensemble et j’ai gardé de Maya le souvenir d’une femme efficace, sincère et surtout discrète. Son élection à la tête du PDP est un événement qu’on a -hélas- cherché à passer sous silence. C’est pourquoi je lui dédie ce texte en signe d’amitié et de reconnaissance. Le chemin qui mène à la démocratie est long et plein d’embûches. Nous le ferons ensemble au-delà de nos différences d’appréciation et d’approche de nos réalités politiques. Car nos différences sont nos seules richesses. Bonne fête Maya.
MAYA JRIBI, PREMIERE TUNISENNE
A LA TETE D’UN PARTI POLITIQUE
« Je n’ai pas le sentiment d’être une exception dans un univers différent »
Par Noura BORSALI
Petite et d’apparence frêle (elle n’aime pas ce qualificatif), fraîchement jeune (46 ans) pour cette consécration de sa carrière de militante politique au sein d’un parti d’opposition, Maya Jribi est devenue, depuis le dimanche 24 décembre 2006, la première femme en Tunisie à la tête d’une formation politique et la deuxième au Maghreb à diriger un parti à majorité d’hommes, après l’Algérienne Louisa Hanoune.
Née à Bouarada de père originaire de Tataouine et de mère algérienne, et habitant depuis toujours Radès, Maya tient à cette richesse des appartenances à de multiples espaces. « J’ai une dimension maghrébine », souligne-t-elle en riant.
Biologiste de formation, ayant accompli, de 1979 à 1983, ses études supérieures à la Faculté des sciences de Sfax, elle fait partie des structures clandestines de l’UGET, de la section de Sfax de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme et collabore à l’hebdomadaire indépendant « Er-raï », puis à « el Mawkef ». Après avoir été responsable à l’UNICEF pendant cinq ans, de 1986 à 1991, du « fund rising » de la communication, elle rejoint, à partir de 1991, l’Institut Laamouri, Bureau d’études et de marketing en tant que chargée d’études pour devenir, à partir de 2001, directrice générale et spécialiste en études qualitatives.
Discrète et persévérante, elle a sillonné un long parcours de militantisme en s’engageant dans différentes associations. Du souffle, la nouvelle Secrétaire Générale du parti en a eu et en a encore.
Elle fait partie, au début des années quatre-vingt, du groupe d’études sur la condition féminine du Club culturel Tahar Haddad, fonde, avec d’autres, l’association de recherches sur les femmes et le développement (AFTURD) et s’active dans l’association de lutte contre le cancer. « J’ai une fibre sociale, nous dit-elle. J’ai participé à des activités sociales souvent informelles et à la mise en place de projets à caractère social comme celui d’aide aux femmes démunies de Mellassine ».
En 1983, elle crée avant ses camarades le Rassemblement Socialiste Progressiste dont elle devient, depuis 1986, un membre dirigeant et l’une des rares femmes à siéger à son bureau politique.
Né en 1983 « Rassemblement socialiste progressiste » dit RSP, le parti deviendra en 2002, par la force des temps qui changent, « Parti démocratique progressiste » (PDP) en épousant l’économie de marché mais sans renoncer toutefois à l’idée de progrès social.
Ce parti -vieux de vingt-trois ans- connut, à travers son parcours, des moments de gloire, des désillusions, des soubresauts, des départs et des ralliements qui l’ont aussi bien affaibli que fortifié. Disciplinée, Maya Jribi traverse cette longue trajectoire en tentant de préserver le parti devenu légal en 1988 contre les intempéries du monde et des nouvelles réalités du pays.
Avec ses camarades et surtout son « compagnon de route », comme elle le dira elle-même Néjib Chebbi, elle trace de nouvelles orientations au gré des évolutions de l’environnement qui les entoure, tantôt coopératif, tantôt hostile et de tant d’événements nationaux et internationaux qui souvent mettent à l’épreuve ses certitudes et bouleversent ses repères.
Qu’importe ! Son parti est appelé à s’y adapter en cherchant de nouvelles voies, de nouveaux discours et de nouvelles alliances. D’un parti de gauche teinté de nationalisme, il s’ouvre à d’autres tendances telles que celle dénommée « La gauche islamique ».
Maya Jribi est, selon bon nombre de ses camarades, la femme du consensus, à l’écoute des différentes composantes de son parti appelées à cohabiter grâce à une démocratie interne parfois difficile à réaliser.
L’histoire de son parti, rappelle-t-elle, est celle d’un parcours collectif basé sur la réunion des forces de gauche et, plus tard, ouvert à d’autres tendances unies autour d’une plateforme politique. L’heure est au dépassement de l’idéologique et du culturel. « Je voudrais, nous dit-elle, incarner et consolider une vision d’un parti programmatique éminemment politique, dépassant l’idéologique. Il s’agit de faire des différents courants culturels des éléments de force et non de discorde ». Des divergences ? « Il en existe, renchérit Maya, car le parti est traversé par différentes manières de voir la société. Mais, je plaide pour un pacte démocratique qui soit à la base du travail en commun ».
Ferme mais pas du tout autoritaire, Maya Jribi tient à être la représentante de tous dans ce parti en perpétuelle mutation. « Je voudrais travailler en équipe tout en préservant mon individualité et en jouant mon rôle de Secrétaire générale», dit-elle.
Responsable des structures lors du précédent mandat, elle retiendra la réflexion d’un de ses amis : « Les structures mènent toujours à la première responsabilité. Alors, la candidature est ouverte », nous rapporte-t-elle en riant.
Etre la seule femme dans une réunion d’hommes ne l’a jamais indisposée. Mais, cela la désole car « je suis féministe et je continuerai à défendre le principe de l’égalité entre les sexes », tient-elle à souligner. « J’ai longtemps été la seule femme membre du B.P. Mes camarades s’expriment toujours en employant des expressions comme « mes frères » ou le masculin pluriel. Alors, à chaque fois, je réagis en leur rappelant que je suis là », dit-elle le sourire aux lèvres. « Mais, ne vous inquiétez pas, il y aura des femmes au prochain Bureau Politique », promet Maya.
Aussi projette-t-elle de fructifier le nombre d’adhésions féminines à son parti lors de son mandat. « Je me positionne comme une femme politique et non comme une femme parmi des hommes politiques et j’agis comme une femme politique. Je n’ai pas le sentiment d’être une exception dans un univers différent. Je suis là où je dois être et, avec mes collègues, je travaillerai dans une ambiance collégiale ».
Quant à sa candidature -sans concurrent- au poste de première responsable du parti, une seule voix Ammar Hamdi (de Kasserine) a exprimé des réserves « J’ai appelé ce militant pour le remercier de la clarté de sa position et pour lui dire qu’étant maintenant la S.G. du parti, je compte travailler avec tout le monde ».
Qu’est-ce qui a plaidé en faveur de sa candidature ? Est-ce, comme certains le disent, son rapprochement de Néjib Chebbi jamais démenti depuis vingt-trois ans? « Non, je ne le pense pas. Il me semble que c’est mon caractère fédérateur qui a joué en faveur de l’adhésion à ma candidature. Je demeure très proche des militants du parti. Et aussi la ligne politique que j’ai défendue lors de ma campagne électorale. Néjib Chebbi demeure, pour moi, un compagnon de route avec lequel je partage la même vision politique ».
Cette nouvelle fonction de « responsable des relations internationales et arabes » attribuée par le congrès à l’ex-S.G. affaiblit-elle sa fonction ? « Non, être S.G., c’est être représentant du parti au niveau de toutes les instances. C’est être son porte-parole. C’est suivre de près toutes les affaires internes du parti tant sur le plan organisationnel que celui de l’élaboration des programmes et des positions. Je pense assumer pleinement ce rôle. Cette question n’est pas l’objet d’ambiguïté au sein du parti ». Cette nouvelle attribution est d’abord, renchérit-elle, « un hommage à Néjib Chebbi et aussi une manière de faire valoir ses capacités et son expérience dans la perspective de défendre les positions du parti à l’extérieur et à l’intérieur du pays. Ceci renforcera notre formation politique en ne faisant de l’ombre ni à ses structures ni à sa S.G. qui n’entend pas céder ses prérogatives à d’autres. Je prône la direction collégiale, l’élaboration collective des positions. Toutefois, j’entends exercer mes prérogatives de première responsable comme il se doit de le faire. »
LA FEMME DE CHEZ NOUS
BALHA BOUJADI
Quand le 8 mars arrive chaque année avec son lot d’espoir pour les femmes du monde qui ont tellement souffert de discrimination et d’oppression, j’observe autour de moi, dans cette terre arabe, et je ne vois rien qui peut évoquer l’espoir, je ne vois que des villes cimetières où des couples bizarres, des morts-vivants qui s’entassent dans leurs baraques comme des bestioles sans éprouver ni amour ni envie de vivre.
Toutes ces villes grisâtres succombent sous le jougs des imams qui nous bombardent avec leurs tirades de mauvais goût sur la suprématie des hommes sur les femmes, et moi, le simplet, quelqu’un qui prend la vie telle comme elle vient, je ne comprends pas comment une personne (homme ou femme) qui passe neuf mois dans les entrailles de sa mère (l’homme n’y passe pas dix ni douze), ensuite, cette personne se rend compte que sa vie n’a pas de sens si elle ne s’associe pas avec une autre personne du sexe différent, et au lieu d’harmoniser cette vie commune, voilà que l’homme terrorise et l’humilie la femme car il possède un peu plus des muscles, oubliant la règle naturelle et fondamentale de la dualité : la vie et la mort, l’ange et le diable, le paradis et l’enfer, le jour et la nuit… tout est en double, aucune exception sauf le Bon Dieu.
A partir de ce constat je ne comprends pas comment ces imams qui infectent notre existence par leurs discours haineux et qui nous matraquent par des arguments sordides sur l’hégémonie naturelle du sexe masculin, alors que sans la femme, ce sexe ne peut pas survivre très longtemps…
Tout le monde sait qu’avant l’Islam la condition des femmes était horrible, le père enterrait sa propre fille vivante pour s’en débarrasser, L’homme épousait une dizaine des femmes épouses et il a le droit sur toutes ses femmes esclaves, elles n’avaient aucun droit (même pas la moitié de la part d’héritage de son frère comme c’est le cas en Islam)… Tout le monde sait qu’après l’Islam la condition de la femme s’est amélioré par rapport à ce qu’elle était, mais elle demeurait inférieure, car dans la culture de l’époque les classes sociales, les différences raciales, l’esclavage, l’infériorité des non musulmans… toutes ces choses ont été vécues normalement, et l’apport de l’Islam, par rapport à cette situation était révolutionnaire. Cependant les reformes sont restées figées depuis la mort du prophète, car nos doctes et nos théologiens n’ont jamais osé comprendre la loi physique de la relativité et la loi sociologique du contexte.
Pourtant, même les petits gosses savent que leur époque est systématiquement différente de celle de leurs parents, l’apport du progrès scientifique et culturel est de plus en plus riche et varié, et par conséquent tout ce qui était tabou il y’a cinquante ans peut devenir une simple banalité aujourd’hui, alors que dire de 15 siècles depuis l’apparition de l’Islam.
Depuis quinze siècle les censeurs de nos consciences ont juré de faire appliquer l’Islam tel qu’il était, pure et dure, comme il a été vécu aux temps du prophète… gare à celui ou à celle qui ose critiquer une seule syllabe… gare à celui ou à celle qui pense retoucher une consigne ou interpréter une loi divine, L’Islam possède son miracle, et son miracle est le Coran, et comme les miracles sont au dessus de l’esprit humain, l’homme doit connaître ses limites et s’abstenir à penser et à interpréter, puisque tout y est dans le livre sacré, même la façon de manger, de se laver et de s’accoupler…
C’est pourquoi quand on voit ces Talibans d’Afghanistan ou ces chiites irakiens qui se cognent la tête avec des chaînes de fer, on croyait voir des personnages sortis directement d’un film historique ou d’un péplum. L’histoire a été figée dans le temps et dans l’espace et le résultat est devant nous, on voit tous les jours des gens qui vivent dans des villas superbes, qui conduisent des belles voitures et qui cajolent avec les claviers de leurs ordinateurs mais qui, au fond, pensent et agissent de la même façon que leurs aïeux d’il y’a 15 siècles… on appelle ça nos «racines» inébranlables («Assala»), notre identité historique («haouya») et notre unique trésor que les autres communs des mortels veulent, d’après nos imams, s’en approprier pour nous dépourvoir de cette richesse / misère.
Ce «trésor» divin nous interdit d’évoluer comme les autres peuples, eux ils ont réussi à s’émanciper des dogmes et des doctrines moyenâgeux, ils vivent dans des systèmes démocratiques gouvernés par des hommes avec des lois humaines qui changent en fonction du contexte et de l’évolution des mentalités, alors que chez nous on savourent des systèmes dictatoriaux gouvernés par des demi dieux qui ne commettent jamais d’erreurs et qui sont entourés des livres jaunes et des imams barbus et turbannés sortis des cavernes de Tora Bora qui font et défont la guerre et la paix, les lois et les fatwas.
Eux ils ont libéré leurs femmes, ils ont inventé le 8 mars pour évaluer chaque année ce qu’ils ont fait et ce qui reste à faire afin que cette personne, qui sans elle la vie n’a pas de sens, puisse s’épanouir et être vraiment égale à l’homme.
Eux ils volent avec deux ailes forts et libres vers la liberté et l’égalité, alors que nous on trébuche et on chancelle comme des boiteux incapables de faire cent mètre sans nous casser la gueule.
La femme de chez nous n’a pas besoin d’un 8 mars, il lui faudrait sept jours sur sept pour arriver à s’émanciper de ce « Chahrayar » et de ce « Si Essayed » et des autres esclavagistes qui habitent nos consciences…
La femme de chez nous continue à avoir honte de son corps, elle cache ses cheveux, ses jambes, ses yeux… elle est la honte de la famille et d’une société hypocrite qui ment, qui trompe, qui vole et qui dévore ses propres enfants… une société qui fabrique des esclaves au nom du sacré, et qui martyrise des assassins au nom de la foi…
La femme de chez nous, s’engouffre dans le néant pour servir des idéaux machistes enracinés dans les livres sacrés lus et inculqués hors du contexte et hors de l’histoire…
La femme de chez nous a besoin de tous ceux qui croient en l’homme plus que ceux qui croient aux anges, et tout dépend d’elle, c’est elle qui doit prendre conscience et dire ce « non » fatal en regardant aux yeux de ses despotes qui la considèrent tout juste un objet sexuel à utiliser comme des mouchoirs à papier.
BALHA BOUJADI, le 8 mars 2007
Dali Jazi : La Tunisie et la modernité, de Bourguiba à Ben Ali
Zyed Krichen