Ben Ali ferme une université
Tunisie: atténuation des effets de la crise mondiale (ministre)
Besson débouté de son action contre Bakchich
AFP 01.03.10 Le ministre de l’Immigration, Eric Besson, dont le site Bakchich Info avait écrit qu’il comptait se convertir à l’islam pour épouser une jeune Tunisienne, a perdu le procès qu’il avait intenté au site internet, selon une ordonnance de référé consultée lundi par l’AFP. Le 8 février, dans un article intitulé “Besson trébuche dans le tapis de la prière”, Bakchich avait écrit que Besson, “tombé raide amoureux, cet été d’une jeune étudiante tunisienne”, avait “promis à la belle-famille de se convertir à l’islam”, “avant les noces en juin prochain”. Le lendemain, le ministre avait démenti une telle conversion, se disant “très attaché au caractère laïque de notre République”. Il avait alors engagé une action devant le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris, au titre de l’atteinte à l’intimité de la vie privée. Il réclamait un euro de dommages et intérêts. Dans une ordonnance rendue vendredi, le juge Alain Bourla a débouté l’ancien socialiste. Il a d’abord estimé que Bakchich n’avait pas été valablement assigné. Les poursuites contre le site lui-même ont donc été déclarées nulles. Si l’assignation du directeur de publication, Xavier Monnier, est elle régulière, le tribunal a considéré qu’il n’était pas compétent. Il a estimé que seul un juge du fond a le pouvoir d’apprécier si les propos poursuivis sont ou non attentatoires à l’intimité de la vie privée. AFP
Des élus pressent Sarkozy d’agir pour deux enfants “retenus” en Tunisie par leur père
AFP PARIS le 01/03/2010 – Un sénateur communiste et un député UMP appellent Nicolas Sarkozy à soutenir “sans retard” une mère, dont les deux enfants français de trois et six ans sont “retenus” en Tunisie par leur père, ont-ils indiqué dans un courrier commun publié lundi. “Depuis plusieurs mois, les enfants de (…) Sabine Bruto, Adam et Alexandre, sont retenus en Tunisie par leur père”, écrivent le sénateur du Val-de-Marne, Jean-François Voguet, et le député du département, Patrick Beaudouin. “Il est avéré que l’équilibre psychologique des enfants se détériore sensiblement après six mois de séparation avec leur mère”, estiment les deux élus qui accusent le père d’user de “manoeuvres procédurières”. Le parquet de Créteil a ouvert le 14 janvier une information judiciaire pour “soustraction d’enfant” à l’encontre du père, a-t-on appris de source judiciaire. Le 3 février, le tribunal de grande instance de Créteil a confié la garde des deux enfants à leur mère qui vit à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Le père, ressortissant tunisien qui réside à Djerba (Tunisie), a fait appel. “Une décision de justice étant intervenue, les autorités françaises doivent pouvoir agir sans retard (…) dans l’intérêt des enfants”, estiment les édiles qui réclament l’application “sans réserve” de la convention franco-tunisienne d’entraide judiciaire de mars 1982. La mère, qui a déjà alerté les ministères des Affaires étrangères et de la Justice, a déposé plainte lundi pour “non-représentation d’enfant”, selon la source judiciaire. Contactée par l’AFP, l’avocate du père, Maître Yaël Scemama, souligne que la justice tunisienne a accordé la garde des enfants au père et assure que son client ne s’est livré “à aucune manoeuvre d’empêchement”.
Maraboutage de La Goulette
Posté par __z__ à 00:37
J’ai voulu faire de mon blog une cellule de veille sur tous les “maraboutages” et “émiratages” qui sévissent sur le territoire. Ce que j’appelle de la sorte ce sont ces grands projets immobiliers décidés “d’en haut”, émanant de marabouts locaux ou d’émirs orientaux, qui façonnent notre cadre de vie quotidien en se passant de toute concertation avec les citoyens et les autorités locales. Ce sont des projets motivés d’abord par des intérêts économiques particuliers et qui nous sont vendus comme des projets sociaux et urbains d’intérêt général. S’il est possible que certains puissent avoir un impact positif et revêtir une image moderne, leur mode de montage opaque n’en demeure pas moins archaïque et surtout anti-démocratique.
Village touristique pour croisiéristes à La Goulette
Voilà une opération très prometteuse, qui nous a été présentée en ces termes élogieux par le journal Le Temps il y a de cela une année: “Le projet permettra de créer de nouveaux emplois mais il doit contribuer, plus particulièrement, à l’embellissement et à la valorisation urbaine de la zone des bacs, restée inexploitée pour ainsi dire et constituée, à plusieurs endroits, de terrains nus, abandonnés à leur propre sort” ( voir l’intégralité de l’article ici) La rengaine de l’emploi et de l’embellissement de la ville sont les sempiternels arguments qui légitiment ce type d’opération.
Projet anti-urbain
Intervenir sur une ville aussi chargée d’histoire et de symboles comme La Goulette demande une réflexion profonde sur son urbanisme et ses composantes sociales. Et pourtant, L’architecte Tarek Ben Miled chargé de l’opération (information à confirmer) compte nous reconstituer, d’après le journal, une deuxième Médina Yesmine Hammamet. L’idée même d’un projet en “médina” annonce une contradiction flagrante avec le caractère européen et extraverti de La Goulette. On devine déjà (et la maquette ici le confirme) l’enclave de luxe fortifiée offrant aux touristes de passage toute la dose de folklore et d’exotisme nécessaire pour consommer. Tout indique qu’il n’y a pas de volonté de s’inscrire dans une continuité avec la ville mais bel et bien de s’en exclure.
Par ailleurs, ce projet, dit de valorisation urbaine, tout en ignorant le tissu existant, s’attaque au patrimoine architectural environnant. En effet, les bulldozers n’ont pas épargné un ancien immeuble du Baron d’Erlanger, dit aussi immeuble du Bratel, abritant plusieurs familles qui se sont vues toutes expulsées manu militari le 12 janvier 2010 (voir l’article du journal électronique Assabilonline). Bien entendu, Le quotidien le Temps ne pipera mot de ce “fait divers”.
Projet anti-social
Selon la loi, l’expropriation ne peut s’appliquer qu’en cas d’entrave à un projet d’utilité publique. Sans se perdre dans des considérations juridiques complexes, il y a certainement lieu de discuter de l’utilité publique d’un tel projet privé (c’est ce qu’on verra pas la suite). Puis surtout, il y a lieu de s’interroger sur le mode d’expulsion des habitants des lieux. En effet, il s’agissait d’une sorte d’oukala abritant 18 familles de condition sociale modeste. Le bâtiment était en bon état et ses résidents étaient en règle avec la loi. Il a été certes convenu des les loger ailleurs mais cela n’excuse pas l’empressement des autorités à en découdre. Leurs témoignages (ici,ici et ici) décrivent le traumatisme vécu par l’arrivée surprise des bulldozers le 12 Janviers. A se demander si cette histoire rocambolesque a bien lieu à La Goulette ou en territoires occupés de Cisjordanie?
Derrière chaque tabou se cache un marabout
Les articles de presse et les vidéos par lesquels j’ai pu recueillir ces informations sont évidement issus des médias d’opposition censurés (assabileonline et kalima). Des articles parus dans le Tariq Ejjadid abordent aussi cette affaire (ici et ici). Il est regrettable que les poignants témoignages enregistrés par nos journalistes militants soient dopés de musiques dramatiques et de pathos à la manière des feuilletons égyptiens. Je trouve qu’ils perdent de leur pertinence et qu’ils trahissent la cause qu’ils sont censés défendre. Par ailleurs, un tabou semble hanter nos reporters: Alors qu’ils nous plongent au cœur du malheur des ces pauvres gens, Ils nous laissent sur notre faim et ne nous soufflent mot des responsables de cette tragédie. Ils auraient peut-être, été plus explicites si derrière ce fracassant projet touristique ne se cachait un certain…Pierre de Mateur! (encore lui!) Vous l’avez deviné, c’est encore notre marabout national qui vient de frapper. En effet, Sa société Goulette Shipping Cruise (GSC) qui reçoit déjà les bateaux de croisière à La Goulette, compte cette fois passer à la vitesse supérieure et construire un village touristique sur les quais du port (Maghreb confidentiel n°914).
Bon j’arrête d’accabler Sidi El Materi, car bien sûr il ne doit ses réussites et ses succès qu’à son génie et sa clairvoyance n’en déplaise aux jaloux de mon espèce qui ne savent que critiquer. J’arrête et je vous invite à suivre les prochains maraboutages sur DEBATunisie!
(Source: Le blog « DEBAT Tunisie » (Censuré en Tunisie), le 27 février 2010)
Lien:http://debatunisie.canalblog.com/archives/2010/02/27/17031476.html
Libye: Hannibal Kadhafi rend visite au Suisse Max Göldi en prison
AFP / 01 mars 2010 17h35 TRIPOLI – Hannibal Kadhafi, fils du numéro un libyen dont l’arrestation en 2008 à Genève avait provoqué une crise entre Tripoli et Berne, se trouvait lundi à la prison d’Al-Jadaida à Tripoli, où il a rendu visite à l’homme d’affaires suisse Max Göldi incarcéré le 23 février. “Je suis content de cette occasion qui m’a permis de vous rencontrer et j’espère que la justice fera son travail et que les choses s’amélioreront”, a dit M. Göldi, s’adressant à Hannibal Kadhafi, en présence de son avocat et de quelques journalistes dont l’AFP. Les deux hommes ont continué par la suite leur conversation en tête à tête, dans un salon de la prison. Dans une brève déclaration, M. Göldi a espéré qu’Hannibal Kadhafi userait “de son influence” pour l’aider à régler sa situation et quitter le pays. Avant son incarcération, Max Göldi avait été retenu avec un autre Suisse, Rachid Hamdani, pendant 19 mois en Libye en représailles à l’arrestation musclée à Genève en juillet 2008 d’Hannibal Kadhafi, sur une plainte de deux domestiques l’accusant de mauvais traitements. Tripoli affirme toutefois que l’affaire des deux Suisses n’a rien à voir avec l’affaire Hannibal. M. Hamdani a pu quitter la Libye le 23 février, tandis que M. Göldi a quitté l’ambassade helvétique à Tripoli pour se rendre aux autorités libyennes et purger une peine de quatre mois de prison pour “séjour illégal” en Libye. Les relations entre Berne et Tripoli se sont détériorées depuis l’interpellation d’Hannibal Kadhafi. Interrogé par la presse sur la situation de M. Göldi, son avocat, Salah Zahaf a indiqué avoir présenté dimanche une demande de grâce pour son client auprès du Conseil supérieur des instances judiciaires, la haute cour de justice libyenne. Me Zahaf a fait état par ailleurs d’une “souplesse et une réactivité du côté libyen sur les plans administratif, politique et judiciaire”. L’avocat a en revanche dénoncé une “stagnation” et un “atermoiement” du côté suisse, notamment en ce qui concerne une “enquête sur la publication en septembre de photos d’identité d’Hannibal” par le journal La tribune de Genève. En décembre, Hannibal Kadhafi avait porté plainte et demandé des réparations au canton de Genève et au quotidien suisse pour la diffusion de ces photos prises lors de son arrestation. “Je souhaite m’enquérir auprès du gouvernement suisse des raisons de ces atermoiements”, a ajouté l’avocat, affirmant que “l’enquête a débuté il y a cinq mois, sans résultat jusqu’à maintenant”. La publication dans la presse de ces clichés, ressentie comme une humiliation par Tripoli, a fait capoter en septembre le retour des deux hommes d’affaires suisses, selon le président de la confédération helvétique, Hans-Rudolf Merz. Une manifestation a par ailleurs rassemblé lundi pendant une heure environ 300 collégiens devant l’ambassade de Suisse à Tripoli pour protester contre l’interdiction des minarets dans la confédération approuvée lors d’un référendum en novembre, selon un journaliste de l’AFP. Les adolescents, arborant des portrait de Mouammar Kadhafi, criaient “jihad, jihad”, en référence à l’appel à la guerre sainte contre la Suisse et ses intérêts lancé par le numéro un libyen le 24 février.
Réforme constitutionnelle prête fin mars en Turquie – PM
Reuters, le 28 février 2010 à 21h25 ISTANBUL, 28 février (Reuters) – Le gouvernement turc présentera au Parlement un projet de réforme de la constitution d’ici à la fin mars, a déclaré dimanche le Premier ministre Tayyip Erdogan selon des médias officiels. Le gouvernement issu de la mouvance islamiste juge nécessaire son programme de réformes constitutionnelles pour limiter le pouvoir des juges et des procureurs. Il a menacé d’organiser un référendum sur la question. Le projet s’inscrit dans le contexte d’un regain de tension avec l’armée, plus de trente officiers ayant été arrêtés récemment, dont deux généraux en retraite, pour implication dans un complot présumé contre le gouvernement. “Nous ne parlons pas de modifier la constitution de fond en comble”, a dit Erdogan, ajoutant que les changements affecteraient des domaines comme le pouvoir judiciaire et des articles relatifs aux partis politiques. La Turquie a adopté une constitution élaborée par des militaires en 1982, deux ans après un putsch des forces armées. Elle permet à la Cour constitutionnelle d’interdire les partis considérés comme une menace pour l’identité laïque du pays. Le parti AKP d’Erdogan a échappé de peu à une tentative d’interdiction en 2008. La constitution a été invoquée en décembre dernier pour interdire le seul parti kurde représenté au parlement.
Turquie: l’enquête sur un complot relance les questions sur le gouvernement
AFP, le 1er mars 2010 à 15h45 Par Sibel UTKU BILA ANKARA, 1 mars 2010 (AFP) – L’arrestation en Turquie de dizaines d’officiers accusés d’implication dans un projet de coup d’Etat a porté un coup sérieux à l’impunité dont bénéficiait l’armée, mais certains observateurs s’interrogent sur la motivation du gouvernement islamo-conservateur en matière de démocratie. Les principaux partis s’accordent sur le fait que l’armée doit se retirer de la scène politique, mais les détracteurs du Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir s’inquiètent de la porte laissée ainsi ouverte à une dérive autoritaire du gouvernement. Ils pointent notamment du doigt ses fréquentes attaques contre les médias et la justice. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a salué vendredi l’enquête sur un projet de coup d’Etat présumé remontant à 2003 comme “la trace d’une démocratie avancée” mais, dans le même discours, a aussi appelé les patrons de presse à congédier les chroniqueurs qui, selon lui, “créent des tensions” dans le pays. “Chacun doit connaître sa place (…) Ceux qui leur ont donné la plume doivent leur dire ‘Désolé, il n’y a plus de place pour vous dans cette maison'”, a déclaré M. Erdogan. Pour Can Dündar, du quotidien libéral Milliyet, la saillie du Premier ministre constitue un nouvel indice de son peu d’attachement aux valeurs démocratiques. “Le régime dans l’esprit du Premier ministre (…) est tout aussi autoritaire et oppressif que la ‘tutelle militaire’ qu’il affirme” visée par l’enquête sur le plan de coup d’Etat, écrit l’éditorialiste lundi. “Il n’essaie pas de supprimer (le régime de) tutelle mais de le monopoliser”. Trente-cinq officiers d’active ou à la retraite ont été inculpés et écroués au cours des derniers jours pour leur implication supposée dans le plan Balyoz (masse de forgeron), qui visait selon la justice à semer le chaos en Turquie et à créer ainsi les conditions favorables au renversement du gouvernement par l’armée. L’armée, qui se considère comme la protectrice du régime laïque, a renversé quatre gouvernements depuis 1960. Plusieurs dizaines de militaires ont déjà été poursuivis dans le cadre d’une autre enquête, lancée en 2007 et portant sur le réseau Ergenekon, lui aussi accusé d’avoir voulu commettre des attentats pour encourager une intervention de l’armée. Applaudie par les milieux pro-gouvernementaux et libéraux, qui y voient une avancée sans précédent dans la lutte pour l’établissement de l’Etat de droit, l’enquête Ergenekon a aussi de virulents détracteurs, qui accusent le gouvernement de vouloir faire taire l’opposition favorable à la laïcité. L’enquête a notamment été critiquée pour son recours massif aux écoutes téléphoniques, dont celles de juges, et à des témoins secrets. Le constitutionnaliste Suheyl Batum a décrit les interpellations opérées la semaine dernière comme “la phase finale d’un stratagème” visant à affaiblir les opposants à l’AKP. “Certains au sein de l’armée ont pu envisager un putsch et doivent être jugés, mais je ne peux accepter qu’autant de gens soient arrêtés”, a déclaré M. Batum. “L’objectif (de l’AKP) est évident: installer une soi-disant démocratie et un ordre légal qui dépende d’eux, ce qui pour moi est un régime autoritaire”, a-t-il dit. Sedat Laçiner, directeur du centre de réflexion USAK, ne partage pas cette opinion et déplore des efforts pour discréditer le processus en cours d’expulsion des militaires hors du champ politique. “Les transformations auxquelles nous assistons sont révolutionnaires”, estime-t-il. “Il existe en Turquie un establishment militaire qui n’est pas constitué que de soldats, mais aussi de juges et de procureurs et d’autres bureaucrates”. Contrôler l’armée est “l’affaire la plus urgente” pour la Turquie, insiste-t-il. “Quels problèmes un Etat peut-il résoudre avec la menace constante d’une masse de forgeron le visant?”
Two officers charged in Turkish coup probe -media
Reuters, le 1er mars 2010 à 11h46 * More than 30 officers face charges over alleged plot * Markets shaken by detention of senior members of military ISTANBUL, March 1 (Reuters) – Two military officers were charged at the weekend over a coup plot, Turkish media said on Monday, part of a crackdown that has caused tension between the Islamist-rooted government and the secularist military. More than 30 officers, including two retired generals, face charges in connection with an alleged plot in 2003 to overthrow Prime Minister Tayyip Erdogan’s government. A Muslim country with a secular constitution, NATO-member Turkey wants to strengthen its democratic credentials to support its bid to join the European Union. The detention of senior members of the armed forces has shaken markets in a country where the military has a long history of intervention in politics. However, the lira currency, stocks and bond prices strengthened in early trading on Monday. The state-run news agency Anatolian said Colonel Huseyin Ozcoban, commander of the paramilitary gendarmerie force in the city of Konya, and Lieutenant Colonel Yusuf Kelleli were charged late on Sunday in an Istanbul court. The two were detained in an unprecedented investigation last week that prompted an emergency meeting of political and military leaders. Erdogan held talks with the Chief of General Staff, General Ilker Basbug, in a meeting billed as an early session of their regular weekly consultations which usually take place on Thursday. Last Thursday, they and President Abdullah Gul met in an attempt to defuse tension over the coup investigation. HISTORY OF COUPS The military has overthrown four governments in Turkey in the past 50 years but its power has diminished in the face of EU-inspired reforms. Despite Turkey’s history of coups, most people believe the generals would not dare challenge the AK Party, which has a huge parliamentary majority, or jeopardise the country’s new-found confidence in democracy by intervening again. Political analysts say politics appear to be increasingly polarised between secular, conservative nationalists who represent the old guard, and the AK Party which has won over investors with market-friendly reforms despite its roots in political Islam. The possibility of a confrontation emerged last month when the government threatened to call a referendum to push through constitutional changes to shake up the judiciary, after the judicial establishment objected to the detention of a prosecutor accused of belonging to an ultra-rightist militant organisation. The AK Party will seek a third term at elections due by July next year and Erdogan has denied speculation that there are plans to call an early vote. After a deep recession last year, the ruling party hopes a nascent economic recovery will bolster its popularity before the election.
Al-Qaida growing in strength and numbers in Africa
La proclamation unilatérale d’un état palestinien? État des lieux
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