1 juillet 2008

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TUNISNEWS
 8 ème année,N° 2961 du 01.07.2008 archives : www.tunisnews.net


Liberté et Equité:La garde à vue de Zyed Fakraoui se poursuit Liberté et Equité:Nouvelles des libertés Adel Thabet:Tunisie:Harcèlement policier à l’encontre du défenseur des droits humains Me Anouar Kousri  www.solidaires.org:Tunisie : la répression contre le mouvement social du bassin de minier de Gafsa se poursuit

la Ligue française des droits de l’Homme:La LDH dénonce la répression des syndicalistes tunisiens du bassin minier de Gafsa

le site de la bourse de Tunis: BANQUE DE TUNISIE… QU’EST CE QUI SE PASSE? Tustex:Banque de Tunisie – Compte rendu de l’Assemblée Générale Ordinaire du 16 juin 2008

AFP:Le chef de l’AQMI: “nous n’hésiterons pas à frapper les Etats-Unis”

Reuters:Qaeda targets US oil interests in N.Africa – NYT

AFP:Enquête sur un réseau nationaliste en Turquie: des généraux interpellés

AFP:Turquie – Deux généraux à la retraite interpellés – agence

AFP:Turquie: plaidoyer contre le parti au pouvoir menacé d’interdiction

AFP:Turquie-La Cour constitutionnelle ouvre ses audiences sur l’AKP ANKARA, 1er juillet

AFP:Le thon rouge, gavé aux sardines et maquereaux, pour devenir chair à sushis

AFP:Euromed: les ministres du Commerce se réunissent mercredi à Marseille

AFP:Interdiction de coucher avec les bédouins dans le sud d’Israël

 


Sauvez la vie du prisonnier politique et ingénieur Ridha Boukadi Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre  Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 30 juin 2008  

La garde à vue de Zyed Fakraoui se poursuit

 
 Zyed Fakraoui, un ex prisonnier d’opinion, est toujours détenu par l’administration de la Sûreté de l’Etat au ministère de l’Intérieur dans la capitale pour le sixième jour d’affilée sans que sa famille ait été informée du lieu et des raisons de son arrestation. Zyed Fakraoui est un ex prisonnier d’opinion qui avait subi des tortures au niveau de son appareil génital et avait porté une plainte contre son tortionnaire qui n’a pas encore été examinée. Son nom est cité dans l’introduction du rapport d’Amnesty International : « Au nom de la Sécurité, des atteintes aux droits de l’homme en Tunisie » […] Pour le bureau exécutif de l’organisation Le Président Maître Mohammed Nouri traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version originale, LT)

Sauvez la vie du prisonnier politique et ingénieur Ridha Boukadi Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 1er juillet 2008

Nouvelles des libertés

 
1) Le jeune Ramzi Ben Jilani Romdhani, incarcéré actuellement à la prison de Mornaguia, continue sa grève sauvage de la faim pour le septième jour d’affilée pour exiger sa libération. Il a été condamné à plusieurs reprises et il totalise vingt et un ans d’emprisonnement. Il est dans l’attente de condamnations dans sept autres affaires pour les mêmes faits, punissables en vertu de la loi sur le terrorisme. Sa famille nous a dit mardi 1er juillet qu’il avait refusé de se présenter aujourd’hui devant la chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, pour incapacité du fait de sa grève de la faim et pour protester contre l’appel du procureur contre le jugement du TPI de Tunis qui avait prononcé un non-lieu en sa faveur;
2) L’ex prisonnier d’opinion Zyed Fakraoui est toujours détenu à l’administration de la Sûreté de l’Etat au ministère de l’Intérieur pour le septième jour d’affilée. Sa famille ignore ce qu’il est advenu de lui au moment où nous rédigeons ce communiqué. Elle nous a informé qu’elle avait déposé une demande ce matin, mardi 1er juillet, au procureur de la république du Tribunal de Première Instance de Ben Arous, mais le greffe du Tribunal a refusé de l’enregistrer parce que le terme d’administration de la Sûreté de l’Etat y était mentionné. Pour le bureau exécutif de l’organisation Le Président Maître Mohammed Nouri traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version originale, LT)
 

Tunisie Harcèlement policier à l’encontre du défenseur des droits humains Me Anouar Kousri

 
Depuis son retour à Tunis, Me Anouar Kousri, membre du comité directeur de la ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme, fait l’objet d’intimidations de la part des autorités tunisiennes. Me Kousri rentrait hier d’une tournée européenne (Paris, Madrid, Barcelone) au cours de laquelle il a participé à des manifestations organisées par Amnesty International à l’occasion de la publication le 23 juin de son dernier rapport “Au nom de la sécurité, atteintes systématiques aux droits humains en Tunisie”. A son arrivée, les agents des douanes ne se sont pas contentés de fouiller minutieusement ses bagages, ils lui ont confisqué son passeport et lui ont demandé à de se soumettre à une fouille au corps. Ayant refusé de se subir cette humiliation, Me Kousri est resté bloqué pendant deux heures. Vers 16h00, six (6) agents en civil de le police politique l’ont encerclé et violenté. Deux d’entre-eux l’ont emmené de force dans une pièce étroite (2m x 2m), où deux douaniers ont tenté sans succès de le fouiller au corps. Aujourd’hui vers 14h00, le chef du poste de police de Menzel Jémil s’est présenté au domicile de Me Kousri pour lui demander de se présenter à 16h00 au district de police de Bizerte. Me Kousri a rejeté cette convocation illégale, exigeant une convocation écrite comme l’exige la loi. Vers 17h00, le chef de poste s’est déplacé une deuxième fois chez Me Kousri pour lui demander à nouveau de se présenter au district de police de Bizerte. Me Kousri a encore refusé de donner suite à cette convocation illégale. Me Samir Dilou, membre de l’association internationale de soutien aux prisonniers politiques, qui a participé avec Me Kousri à la conférence de presse tenue par Amnesty International à Paris le 23 juin pour présenter le rapport, est aussi victime d’intimidations similaires. Par ces pratiques arbitraires, le régime de Ben Ali cherche à intimider et faire taire les défenseurs des droits humains. Il espère ainsi passer sous silence la pratique systématique de la torture et les graves atteintes aux droits humains dans sa prétendue lutte contre le terrorisme. La semaine dernière, deux rapports épinglant le recours systématique à la torture contre plusieurs centaines de citoyens tunisiens poursuivis dans le cadre de la loi dite “antiterroriste” du 10 décembre 2003. Le premier intitulé “Au nom de la sécurité, atteintes systématiques aux droits humains” a été publié le 23 juin 2008 par Amnesty International. Le deuxième “La torture en Tunisie et la loi « antiterroriste » du 10 décembre 2003, faits et témoignages afin que cesse l’impunité” est l’œuvre conjointe de l’association de lutte contre la torture en Tunisie (ALTT) et du comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT), il a été présenté le 26 juin 2008 lors d’une conférence de presse au siège de la fédération internationale des droits de l’homme (FIDH). Adel Thabet
 

Télécopie : 01 43 67 62 14 contact@solidaires.org www.solidaires.org

Tunisie : la répression contre le mouvement social du bassin de minier de Gafsa se poursuit

 
Un mouvement social important se déroule dans cette région depuis le mois de janvier : la population en a assez du chômage et de ses conséquences. Face à ces luttes sociales, le gouvernement choisit de réprimer extrêmement durement les animateurs du mouvement et toute la population. Le 6 juin dernier, la répression a tourné au drame : 1 mort et 27 blessés, de nombreuses arrestations et des personnes disparues… La semaine dernière, c’est le syndicaliste Adnane Hajji, animateur du mouvement du bassin minier, qui a été arrêté. D’autres militants sont recherchés : la police arrête des membres de leur famille quand elle ne les trouve pas à leur domicile ! La police a procédé à des dizaines d’arrestations parmi les syndicalistes, les chômeurs et les jeunes. Le pouvoir de Ben Ali s’acharne contre ce mouvement : il a peur que ce mouvement fasse tache d’huile, tant le mécontentement social est grand dans le pays. L’Union syndicale Solidaires dénonce cette répression féroce, exige la libération immédiate de Adnane Hajji et de toutes les personnes arrêtées pour leur participation au mouvement et l’arrêt immédiat de toutes les poursuites. A la veille du sommet euro-magheb organisé par Nicolas Sarkozy, l’Union syndicale Solidaires exige du gouvernement français qu’il cesse son soutien inconditionnel au président Tunisien Ben Ali, qui fait régner un régime antidémocratique et répressif contre toutes les luttes sociales.
 
L’Union syndicale Solidaires participera le samedi 5 juillet à la manifestation « Pour une méditerranée des luttes » qui partira à 14 h 30 de la Place Clichy à Paris ainsi qu’au meeting de solidarité avec les luttes sociales au Maghreb qui aura lieu à la Bourse du travail, 3 rue du Château d’eau (Paris – 10e) le jeudi 10 juillet à 18 heures.  

COMMUNIQUÉ LDH Paris, le 1er juillet 2008 La LDH dénonce la répression des syndicalistes tunisiens du bassin minier de Gafsa et en particulier de leur porte-parole Adnane Hajji
 
Le 6 juin le gouvernement tunisien a répondu par la violence d’Etat au mouvement de protestation sociale contre le chômage et les conditions de vie déplorables dans le bassin minier de Gafsa. Le bilan de cette répression est particulièrement lourd : un mort et de nombreux blessés le jour même, et depuis lors des arrestations et des disparitions quotidiennes. Et pourtant les femmes tunisiennes poursuivent le mouvement en organisant des rassemblements. Au moment où la France va assurer la présidence tournante de l’Union européenne, ce nouvel exemple de ce qu’est au quotidien la dictature tunisienne rend encore plus insupportable le satisfecit cynique délivré à Tunis par Nicolas Sarkozy à son homologue Ben Ali. La Ligue française des droits de l’Homme condamne avec la plus grande fermeté les agissements de la police tunisienne et assure de son soutien les populations du bassin qui résistent à l’oppression et luttent pour leurs droits les plus fondamentaux. Jean Pierre Dubois Président de la Ligue française des droits de l’Homme
 

BANQUE DE TUNISIE… QU’EST CE QUI SE PASSE?

 
Acte 1- Infos depuis le site de la bourse de Tunis (*) et compte rendu du portail TUSTEX (**) – Pour une première fois qu’une société fait 2 assemblées ordinaires (pour un bilan d’exercice ) en moins de 3 mois !! – J’ai bien aimé 200 millions à répartir en jetons de présence (voir 6éme résolution) !! (Yarzouk Allahou man yachaa bi ghayri hissab …… Wallahou chadid el Ikaab !) (*) BANQUE DE TUNISIE I- RESOLUTIONS ADOPTEES PAR L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DU 16 JUIN 2008 – EXERCICE 2007 – Première résolution : L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir entendu le rapport d’activité du Conseil d’Administration relatif à l’exercice 2007 et les rapports général et celui relatif aux états financiers consolidés des Commissaires aux Comptes, approuve les états financiers de l’exercice clos le 31 décembre 2007 tels qu’ils ont été présentés. En conséquence, elle donne aux membres du Conseil d’Administration quitus entier de leur gestion pour l’exercice 2007. Cette résolution est adoptée à l’unanimité Deuxième résolution : Conformément à la proposition du Conseil d’Administration, l’Assemblée Générale Ordinaire décide d’affecter le bénéfice net de l’exercice 2007 de 60.153.258 dinars, comme suit : • Bénéfice de l’exercice …………………………….60.153.258 • Report antérieur……………………………………… 773.874 ——————————- Total…….. 60.927.132 Répartition • Réserve légale……………………………………….. 467.210 • Réserve de prévoyance…………………………… 35.000.000 • Réserve à régime spécial………………………….. 2.664.280 • Dividende…………………………………………..21.750.000 • Report à nouveau………………………………….. 1.045.642 ——————————- Total………60.927.132 Cette affectation se traduit par la distribution d’un dividende de 2,900 dinars par action. Ce dividende sera mis en paiement à partir du 20 Juin 2008. Cette résolution est adoptée à l’unanimité. Troisième résolution : L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir entendu le rapport spécial des Commissaires aux Comptes, établi conformément aux dispositions de l’article 200 et suivants et de l’article 475 du Code des Sociétés Commerciales ainsi que l’article 29 de la loi n° 2001-65, relative aux établissements de crédit, approuve les conventions qui y sont citées. Cette résolution est adoptée à l’unanimité. Quatrième résolution Ayant pris acte de la démission de Messieurs Faouzi BELKAHIA, Abderrazek RASSAA, Tijani CHELLI et Elyès JOUINI, le Conseil d’Administration a coopté Madame Alia ABDALLAH et Messieurs Belhassen TRABELSI, Mohamed Ali BAKIR et Lotfi HAMROUNI pour les remplacer. L’Assemblée Générale Ordinaire ratifie leur cooptation et approuve leur désignation en qualité d’administrateurs pour une période de trois (03) ans expirant à l’issue de la réunion de l’Assemblée qui statuera sur les comptes de l’exercice 2010. Cette résolution est adoptée à l’unanimité. Cinquième résolution : L’Assemblée Générale Ordinaire renouvelle pour une période de trois (03) ans le mandat d’administrateur de Monsieur Mohamed Elyès HAYDER. Ce mandat prendra fin à l’issue de la réunion de l’Assemblée qui statuera sur les comptes de l’exercice 2010. Cette résolution est adoptée à l’unanimité. Sixième résolution : L’Assemblée Générale Ordinaire décide de fixer le montant des jetons de présence alloués aux administrateurs à Deux cent mille dinars (D.200.000) par an, incluant ceux revenant aux membres du Comité Exécutif de Crédit et aux membres du Comité Permanent d’Audit Interne prévus par les lois en vigueur. Ce montant est mis à la disposition du Conseil d’Administration qui en fixera la répartition entre ses membres. Cette résolution est adoptée à l’unanimité. Septième résolution : La réserve à régime spécial, constituée au titre de l’exercice 2000 par la plus-value de cessions en exonération d’impôt d’actions détenues en portefeuille de la Banque de Tunisie pour un montant de 2.140.566 dinars, étant devenue fiscalement libre, après la période légale de blocage, l’Assemblée Générale Ordinaire décide de l’affecter au compte de Réserve de Prévoyance. Cette résolution est adoptée à l’unanimité. Huitième résolution : L’Assemblée Générale Ordinaire confère tous les pouvoirs au représentant légal de la Société ou à son mandataire pour effectuer les dépôts et publications prévus par la loi. Cette résolution est adoptée à l’unanimité. II- Bilan Après Affectation du Résultat (unité =en 1000DT) ACTIF Notes déc-2007 déc-2006 variation AC1 Caisse et avoirs auprès de la BCT, CCP et TGT 3.1 99 084 37 745 162,51% AC2 Créances sur les étab. Bancaires et Financiers 3.2 115 425 67 989 69,77% AC3 Créances sur la clientèle 3.3 1 662 590 1 480 715 12,28% AC4 Portefeuille-titres commercial 3.4 19 811 38 063 -47,95% AC5 Portefeuille d’investissement 3.5 116 209 128 385 -9,48% AC6 Valeurs immobilisées 3.6 41 472 42 213 -1,76% AC7 Autres actifs 3.7 10 648 14 773 -27,92% TOTAL ACTIF 2 065 239 1 809 883 14,11% PASSIF Notes déc-2007 déc-2006 variation PA1 BCT 0 0 PA2 Dépôts et avoirs des Etab. Bancaires et Financiers 4.1 26 549 35 805 -25,85% PA3 Dépôts de la clientèle 4.2 1 419 783 1 217 291 16,63% PA4 Emprunts et ressources spéciales 4.3 177 882 200 833 -11,43% PA5 Autres passifs 4.4 102 721 56 054 83,26% TOTAL PASSIF 1 726 935 1 509 983 14,37% CAPITAUX PROPRES Notes déc-2007 déc-2006 variation CP1 Capital social 75 000 75 000 0,00% CP2 Réserves 5.1 212 981 174 850 21,81% CP3 Autres capitaux propres 49 277 49 277 0,00% CP5 Report à nouveau 1 046 774 35,12% CP6 Bénéfice de l’exercice 0 0 TOTAL CAPITAUX PROPRES 5.1 338 304 299 900 12,81% TOTAL PASSIF ET CAPITAUX PROPRES 2 065 239 1 809 883 14,11% III- Etat d’Evolution des Capitaux Propres Capital social Réserves Report à nouveau Autres capitaux propres Résultat de l’exercice Total Solde au 31/12/2007 75 000 174 850 774 49 277 60 153 360 054 Affectation approuvée par l’AGO du 16/06/2008 38 131 272 -38 403 0 Dividendes sur le bénéfice de 2007 -21 750 -21 750 Solde après affectation résultat 2007 75 000 212 981 1 046 49 277 0 338 304 (Source: le site de la bourse de Tunis,  le 23 juin 2008)

(**) Banque de Tunisie – Compte rendu de l’Assemblée Générale Ordinaire du 16 juin 2008 ; Hommage au travail

accompli par Belkahia ; Bonne santé de la banque ; Pas d’augmentation du capital à l’horizon

 
Avec des actionnaires qui ont fait le déplacement en masse cette année, l’AGO de la Banque de Tunisie (BT) tenue le lundi 16 juin 2008 a été l’occasion pour la nouvelle Présidente-Directrice Générale de la banque, Mme Alya Abdallah, de présenter les réalisations de la BT , mais également de répondre à des interventions nombreuses de la part de l’assistance C’est ainsi que, sous des applaudissements très nourris, l’assemblée des actionnaires a rendu à plus d’une reprise un hommage appuyé à M. Faouzi Belkahia, ancien dirigeant de la BT , pour le niveau de performance, de développement et de rigueur que la banque a atteint sous sa présidence. Mme Abdallah a expliqué la croissance remarquable de 50,8 % du bénéfice de la banque en 2007, qui a atteint 60,15 MD, contre 39,8 MD en 2006. Le PNB a ainsi enregistré une hausse de 11,5%, passant de 104 MD en 2006 à 115,9 MD en 2007. Le résultat brut d’exploitation a été en évolution de 8,4 % par rapport à l’année dernière, soit un taux moyen annuel de croissance de 11 % durant les cinq dernières années. Mais le principal élément derrière la forte progression de l’année 2007 se trouve du côté des dotations aux provisions pour créances qui ont diminué de 85 % passant de 27,8 MD en 2006 à 4,2 MD en 2007. Selon le Commissaires aux Comptes, il s’agit d’une importante reprise de provision de 21 MD sur une ancienne créance douteuse qui a été assainie en 2007. La BT dégage ainsi une rentabilité des fonds propres de 20,1% pour l’exercice 2007, niveau très appréciable dans le secteur bancaire tunisien. De même, ses ratios prudentiels justifient pleinement son classement, par diverses institutions internationales, au top des banques africaines : un ratio de couverture des risques ou ratio Cook (Fonds propres / Risques pondérés) de 19,87% contre 18,46% en 2006 et un minimum exigé par la BCT de 8% ; un ratio de liquidité de 134,46 % pour un minimum exigé de 100% ; un ratio de créances classées de 5,46% contre 6,38% en 2006, couvertes par des provisions à hauteur de 100%. Rappelons que la BCT a laissé aux banques tunisiennes jusqu’en 2009 pour atteindre l’objectif de 15% des taux de créances classées et 70% de taux de couverture des provisions. Le débat qui suivi l’exposé de Mme Abdallah, riche et franc de part et d’autre, a permis avant tout aux intervenants d’exprimer leurs interrogations et leur incompréhension relativement à l’augmentation de capital par attribution d’une action gratuite pour une action ancienne, décidée par le Conseil d’Administration et annoncée par communiqué officiel le 28 mars, puis annulée cinq jours plus tard. La Présidente-Directrice Générale a expliqué, à cet égard, que ces deux décisions ont été prises avant son arrivée à la tête de la banque, le 7 avril, et que, par conséquent, elle ne pouvait renseigner les actionnaires sur ce qui s’était passé. Elle a cependant promis de proposer au prochain Conseil d’administration de discuter de la possibilité d’une prochaine augmentation de capital par attribution gratuite et qu’une décision à ce sujet serait annoncée courant 2008, voire lors de la prochaine AGO. Mme Abdallah a également évoqué l’augmentation de capital en numéraire de 25 MD, décidée par l’AGE du 11 mai 2006, pour expliquer que la banque, dont les ratios règlementaires sont plus que suffisants, n’avait pas actuellement de projet de développement nécessitant le renforcement de ses fonds propres. Elle a insisté à ce niveau sur la nécessaire question de l’adéquation des fonds propres à laquelle la banque doit veiller. D’ailleurs, Mme Abdallah a précisé que la nouvelle direction travaillait sur un business plan de la BT . Autre élément du mécontentement des actionnaires, le dividende de 2,900DT par action à distribuer cette année, jugé insuffisant au regard de la croissance enregistrée en 2007 (31,8% de plus pour les dividendes contre 50,8% de plus pour les bénéfices), surtout que le bruit d’un dividende de 3,200 DT avait circulé un moment. Reprenant le commentaire du Commissaire aux Comptes, la PDG a expliqué que ce décalage trouvait sa justification dans le caractère exceptionnel du résultat de la BT en 2007, dans la mesure où la reprise de provision réalisée était non récurrente et ne devrait pas se répéter dans les années à venir. Selon Mme Abdallah, le bénéfice distribuable devrait ainsi se limiter à l’activité ordinaire de la banque et ne pas intégrer les profits provenant « d’évènements uniques ». Par ailleurs, certains aspects de la politique commerciale et sociale ont été abordés. La PDG a ainsi précisé que ses premières actions depuis sa prise de fonction se sont portées sur l’ensemble du réseau mais aussi sur la situation du personnel. C’est ainsi, a-t-elle ajouté, qu’en deux mois, de grands groupes et des clients qui, soit, n’ont jamais collaboré avec, soit, ont quitté la BT , seraient revenus dans le giron de la banque. De nouvelles mesures devraient également être prises quant à une plus grande visibilité de la BT en termes de communication et à une modernisation des agences. Pour ce qui est du personnel, une attention particulière de la nouvelle direction lui serait accordée, tant pour l’aménagement de l’organisation commerciale que pour des aspects sociaux et de gestion des congés. Enfin, Mme Abdallah a précisé que l’autre chantier, et non des moindres, auquel la banque devait s’atteler concernait la préparation de l’organisation et du système d’information aux dispositions de Bâle II auxquelles les banques tunisiennes devraient se conformer d’ici 2009-2010. A ce sujet, la PDG estime que la BT a encore des efforts à fournir en matière de contrôle interne et de procédures. Elle a ainsi réitéré sa ferme intention de continuer le développement de la banque et la poursuite de sa croissance. Il est ainsi prévu, en 2008, une hausse du PNB d’au moins 10% et une évolution de 15% du RBE. Le bénéfice attendu en 2008 devrait se situer au même niveau que celui de 2007. L’assemblée a adopté finalement la distribution d’un dividende de 2,900 DT par action à compter du 20 juin 2008, ainsi que la nomination des nouveaux administrateurs. (Source: “Tustex”, (portail financier – Tunis), le 23 juin 2008) Lien: http://www.tustex.com/commun.php?code_com=6338

Acte 2- L’administrateur Jouini : Rabbi Y katthar min amthalou, Rabbi yzidou, il nous honore TOUS

(http://fr.wikipedia.org/wiki/Ely%C3%A8s_Jouini)      * 1984 : Major au concours des Écoles normales supérieures de Fontenay et de Saint-Cloud      * 1987 : Major à l’agrégation de mathématiques      * 1990 : Prix Nathalie Demassieux (meilleure thèse en sciences de l’Académie de Paris) en 1989      * 1995 : Commandeur de l’Ordre du mérite (Tunisie)      * 1996 : Actuaire agréé par le ministère des finances tunisien      * 1998 : INQUIRE-Europe grant      * 2003 : Membre de l’Institut universitaire de France     * 2005 : Partage le prix du meilleur jeune économiste avec Esther Duflo, professeur au MIT (prix décerné par Le Monde de l’économie et le Cercle des économistes français) Acte 3-  mouvement suspect sur le titre BT a la bourse de Tunis !! http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?id=44128 Banque de Tunisie : des transactions de bloc portant sur 4,38% du capital Le marché a procédé au cours de la séance du 27 juin 2008, à l’enregistrement de transactions de blocs portant sur un total de 328.871 titres Banque de Tunisie à un cours de 105 Dinars, soit 4,38% du capital. L’opération a concerné 5 blocs de titres de : 66.000 – 64.000 – 71.642 – 75.729 – et 51.500 titres Au cours de la même séance, les transactions sur marché sur le titre BT ont totalisé 4.325 titres pour une valeur totale de 457.175 dinars. Le titre ayant clôturé la séance à 107 dinars Que se passe-t-il ???? (Source: Correspondance particulière à partir de Tunis)


AFP, le 1er Juillet 2008 à 13h46 Le chef de l’AQMI: “nous n’hésiterons pas à frapper les Etats-Unis”

 
PARIS, 1 juil 2008 (AFP) – La branche armée d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (BAQMI) “n’hésitera pas à frapper les Etats-Unis quand nous le pourrons et où nous le pourrons, où que ce soit dans le monde”, a affirmé dans une interview exceptionnelle au New York Times son chef, l’Algérien Abdelmalek Droukdal. Le chef de l’ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), qui a fait allégeance fin 2006 au mouvement créé par Oussama ben Laden et changé son nom, a accordé pour la première fois une interview à un journaliste occidental: il répond ainsi, via une cassette transmise par un intermédiaire, à des questions posées par écrit par un journaliste du New York Times. “Si l’administration américaine considère que sa guerre contre les Musulmans est légitime, pourquoi ne considèrerions nous pas que notre guerre sur son territoire est, elle aussi, légitime ?” s’interroge Abdelmalek Droukdal, 38 ans. “Tout le monde doit savoir que nous n’hésiterons pas à frapper les Etats-Unis quand nous le pourrons et où nous le pourrons, où que ce soit dans le monde”, a-t-il ajouté. Interrogé sur l’assassinat, en décembre, de quatre touristes français qui pique-niquaient le long d’une route en Mauritanie, Droukdal assure: “nous avons des liens avec les frères qui ont fait cela. Nous en avons entraîné certains. Nous leur offrons notre soutien pour leur permettre de mener de telles opérations”. Il explique sa colère et son désir de vengeance envers l’Amérique par le fait que “nous nous sommes retrouvés sur la liste noire de l’administration US, accusés de terrorisme. Puis nous nous sommes aperçus que l’Amérique construisait des bases militaires dans le sud de notre pays, organisait des manœuvres, s’emparait de notre pétrole et prévoyait de prendre notre gaz”. Selon des “officiels militaires américains”, cités par le New York Times, la BAQMI dispose en Algérie de 300 à 400 combattants, principalement cachés dans les montagnes à l’est d’Alger, ainsi que d’un réseau de soutien estimé à quelque 200 personnes dans le reste du pays. AFP

Reuters, le 1er Juillet 2008 à 13h21 Qaeda targets US oil interests in N.Africa – NYT

 
NEW YORK, July 1 (Reuters) – Al Qaeda’s growing north Africa network plans to attack U.S. interests seeking control of the region’s energy riches, its Algerian-based leader said in remarks published on Tuesday. The network of militants from Mauritania to Libya sees U.S. interests as legitimate targets because Washington backed the region’s “criminal” governments and stole Algerian oil, the New York Times quoted Abdelmalek Droukdel as saying. “We found America building military bases in the south of our country and conducting military exercises, and plundering our oil and planning to get our gas,” Droukdel, also known as Abou Mossab Abdelouadoud, was quoted as saying. “Therefore, it became our right and our duty to … declare clearly the American interests are legitimate targets.” OPEC member Algeria, Africa’s second largest country, denies it has foreign military bases on its soil. Asked whether his group planned attacks on U.S. soil, Droukdel replied, referring to the U.S. administration: “Everyone must know that we will not hesitate in targeting it whenever we can and wherever it is on this planet.” He said Algeria’s banking of its energy export receipts in U.S. and European financial institutions showed that the Algiers government served western interests. He added that French, Spanish and “Jewish” interests were also targets. The newspaper said Droukdel, believed to based in mountains east of Algiers, had given recorded audio replies to a list of questions submitted by the Times. His voice had been verified as genuine by a private voice expert who works for federal agencies, the newspaper said.Droukdel’s group has links with like-minded militants in the region and is the most effective armed rebel organisation in the OPEC member country of 33 million, which has been fighting an Islamist insurgency since 1992. He said his group had witnessed an awakening of jihad around the Maghreb, adding without elaborating that this included militants in sub-Saharan oil power Nigeria. Attacks on U.S. interests have been rare in Algeria. The most recent was the bombing of a bus carrying foreign oil workers near Algiers in December 2006 which killed an Algerian and a Lebanese and wounded four Britons and an American. An explosives expert, Droukdel was appointed leader of an Islamist rebel group called the Salafist Group for Preaching and Combat in 20094, six years after it was founded with the aim of toppling the government and establishing purist Islamic state. In October 2003, the group offered its support to the al Qaeda network and in January 2007 the group changed its name to Al Qaeda Organisation in the Islamic Maghreb. Since then it has set off a string of deadly car bombings in and around Algiers, including bombings of United Nations and government buildings in Algiers that killed at least 41 people. Droukdel said increasing numbers of young men around the region were joining the group out of persistent poverty and anger at what he called the West’s war on Islam. “The large proportion of our mujahedeen (holy war fighters) comes from Algeria. And there is a considerable number of Mauritanians, Libyans, Moroccans, Tunisians, Malians and Nigerians,” he said, adding his group’s efforts were linked to an attack on the Israeli embassy in Mauritania in February. He played down reports that his men included significant numbers of north African jihadists who had returned to the region from helping fight U.S. troops in Iraq. Instead, many of the recruits were people released from prison by the Algerian government since 2006 under a national reconciliation programme, he said. REUTERS

AFP, le 1er Juillet 2008 à 08h49 Enquête sur un réseau nationaliste en Turquie: des généraux interpellés

 
ANKARA, 1 juil 2008 (AFP) – Deux anciens généraux turcs et un journaliste de renom ont été interpellés mardi à Ankara dans le cadre d’une enquête sur un réseau qui est soupçonné de vouloir renverser le gouvernement islamo-conservateur au pouvoir en Turquie, ont rapporté les médias. Hursit Tolon et Sener Eruygur sont deux anciens généraux quatre étoiles qui ont servi dans les plus hauts échelons de la hiérarchie militaire. Ils sont connus pour leur farouche opposition au gouvernement du Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste). Le journaliste arrêté par la police à son domicile dans la capitale turque est Mustafa Balbay, le représentant à Ankara du journal d’opposition Cumhuriyet, qui a souvent critiqué avec virulence l’AKP, l’accusant de vouloir islamiser la Turquie. Les interpellations ont coïncidé avec le début du plaidoyer mardi devant la Cour constitutionnelle du procureur qui a lancé la procédure de dissolution de l’AKP pour activités anti-laïques. Des policiers ont fait irruption dans les locaux du quotidien Cumhuriyet à Ankara pour procéder à une saisie, a rapporté l’agence de presse Anatolie. Le président de la Chambre de commerce d’Ankara, Sinan Aygün, a également été interpellé, selon l’agence. Trois autres personnes ont été interpellés portant à sept le nombre de gens placés en garde à vue, selon la chaîne d’information NTV. Ces personnes devaient être amenées à Istanbul pour y être interrogées. L’enquête sur l’existence d’un réseau ultra-nationaliste appelé Ergenekon, a débuté en juin 2007 après la découverte d’explosifs dans une maison à Istanbul. Des militaires en retraite, un chef de parti politique, des journalistes, des avocats font partie de la quarantaine de personnes interpellées dans cette affaire. Les procureurs n’ont toujours pas dressé d’acte d’accusation dans le cadre de cette enquête qui irrite les milieux opposés au gouvernement du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan qu’ils accusent de vouloir se servir de cette action pour intimider ses détracteurs. Des médias turcs ont affirmé que ce réseau projetait d’assassiner des personnalités qu’il considérait comme anti-nationalistes. AFP

AFP, le 1er Juillet 2008 à 10h20 Turquie – Deux généraux à la retraite interpellés – agence

 
ANKARA, 1er juillet (Reuters) – La police turque a interpellé deux généraux à la retraite, un homme d’affaires et un journaliste à quelques heures de la première audience de la Cour constitutionnelle consacrée à une demande d’interdiction de l’AKP, le parti islamiste modéré au pouvoir, rapporte mardi l’agence anatolienne de presse. La police n’a confirmé qu’une détention dans l’immédiat, sans en préciser le motif. Selon les chaînes de télévision turques, ces arrestations pourraient être liées à une enquête sur le mouvement d’extrême droite Ergenekon, qui a été accusé de fomenter un coup d’Etat contre le gouvernement. Plusieurs dizaines de personnes ont déjà été arrêtées pour des liens présumés avec ce groupe ultranationaliste, dont des officiers à la retraite. L’armée, qui se pose en garant de la laïcité en Turquie, a nié toute relation avec ce mouvement. L’AKP, accusé de pratiques contraires au principe fondateur de la laïcité, joue son existence devant la Cour constitutionnelle qui pourrait prononcer sa dissolution et plonger le pays dans une grave crise politique. L’accusation demande la dissolution du parti, largement majoritaire au parlement, et l’interdiction pendant cinq ans d’adhérer à une formation politique pour 71 de ses membres, dont le président Abdullah Gül et le Premier ministre Tayyip Erdogan. La première audience sera consacrée à la lecture d’une déclaration du procureur général. AFP

AFP, le 1er Juillet 2008 à 11h51 Turquie: plaidoyer contre le parti au pouvoir menacé d’interdiction

 
Par Burak AKINCI    ANKARA, 1 juil 2008 (AFP) – La procédure d’interdiction du parti islamo-conservateur au pouvoir en Turquie est entrée dans une phase  critique mardi avec le plaidoyer, devant les juges de la Cour  constitutionnelle, du premier procureur du pays, à l’origine du  procès. Le procureur de la Cour de cassation Abdurrahman Yalçinkaya a  soutenu pendant environ une heure et demie le bien-fondé de la procédure lancée contre le Parti de la justice et du développement  (AKP, issu de la mouvance islamiste) lors d’une audience qui s’est  déroulée à huis clos. M. Yalçinkaya n’a fait aucune déclaration aux nombreux  journalistes à son arrivée ni à son départ de la Cour qu’il a quittée par une porte située sur l’arrière. Le procureur a déposé en mars un recours demandant l’interdiction pour activités “allant à l’encontre de la laïcité” de  l’AKP, qui a rejeté ces accusations. Le procureur demande aussi que 71 membres de l’AKP, dont le  Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et le président Abdullah Gül,  soient interdits d’appartenance à un parti politique pendant cinq  ans. “La République laïque est aujourd’hui plus que jamais menacée  (…) L’AKP se servira jusqu’au bout du +takiyye+ (la pratique de  dissimuler ses véritables convictions), jusqu’à ce que les objectifs  d’un Etat inspiré du modèle islamique soient atteints”, avait  affirmé le procureur dans son réquisitoire écrit. Jeudi, les représentants de l’AKP comparaîtront à leur tour  devant les onze membres du tribunal, là encore à huis clos, pour présenter la défense de leur parti. Après les auditions, le rapporteur du tribunal rédigera ses recommandations, puis un calendrier sera fixé pour les délibérations avant l’annonce du verdict, qui, selon l’AKP, ne devrait pas intervenir avant le mois d’août. Une interdiction de l’AKP, hypothèse jugée la plus probable par la plupart des analystes, pourrait plonger la Turquie dans une crise politique et provoquer des élections législatives anticipées d’ici la fin de l’année. L’AKP est au pouvoir depuis 2002 et a remporté les élections législatives tenues il y a moins d’un an.Selon un sondage publié lundi, 43,3% des électeurs voteraient pour le parti au pouvoir si un scrutin était organisé aujourd’hui.Les juges pourraient aussi préférer condamner le parti et ses dirigeants à une forte amende.Si l’AKP est dissous, ses députés devraient former un nouveau parti. Ceux qui n’auraient pas la possibilité d’intégrer cette nouvelle formation, à l’instar de M. Erdogan, pourraient néanmoins se présenter en candidats indépendants à un scrutin anticipé.Dans le passé, plusieurs partis pro-islamistes ont été fermés en Turquie. L’AKP est sur les cendres de ceux-ci mais se définit comme un parti “démocrate-conservateur” respectueux de la laïcité.La procédure contre l’AKP a été lancée après la décision du gouvernement de lever l’interdiction du port du foulard islamique dans les universités. La Cour constitutionnelle a annulé cette révision en juin, estimant qu’elle était contraire aux fondements laïques de la République turque. L’armée, l’administration judiciaire et les recteurs d’université se posent en garants de ce principe fondateur dans un pays majoritairement musulman.L’incertitude politique causée par cette procédure entretient aussi le doute dans les milieux économiques.L’Union européenne à laquelle la Turquie souhaite adhérer a critiqué l’action en justice contre l’AKP.Par ailleurs, peu avant le début du plaidoyer devant la Cour constitutionnelle, plusieurs personnalités laïques farouchement opposées à l’AKP, dont deux ex-généraux quatre étoiles et un journaliste connu, ont été arrêtés dans le cadre d’une enquête contre un réseau criminel qui, selon les médias, souhaiterait renverser le gouvernement.      AFP

AFP, le 1er Juillet 2008 à 12h07 Turquie-La Cour constitutionnelle ouvre ses audiences sur l’AKP ANKARA, 1er juillet

 
(Reuters) – Le procureur général de la Cour d’appel de Turquie a présenté mardi ses accusations à l’encontre de l’AKP devant la Cour constitutionnelle saisie d’une demande de dissolution du parti au pouvoir. Lors de cette première audience, Abdurrahman Yalcinkaya a plaidé pendant une heure et demie pour l’interdiction du parti islamiste modéré qu’il a accusé d’activités anti-laïques. Le parquet réclame également que 71 membres du parti, dont le président Abdullah Gül et le Premier ministre Tayyip Erdogan, soient empêchés pendant cinq ans d’adhérer à une formation politique. L’AKP, largement majoritaire au parlement, défendra son cas jeudi devant les juges constitutionnels. Ses représentants n’attendent pas une décision avant le mois prochain. Les observateurs tablent généralement sur une dissolution du parti et des élections législatives anticipées. REUTERS

AFP, le 1er Juillet 2008 à 10h05 Le thon rouge, gavé aux sardines et maquereaux, pour devenir chair à sushis

 
MARSAXLOKK (Malte), 1 juil 2008 (AFP) – Des milliers de tonnes de sardines, maquereaux, harengs ou calamars sont données chaque année en pâture aux thons rouge engraissés en Méditerranée pour en faire une bonne chair à sushis et satisfaire la demande asiatique, une tendance qui inquiète les écologistes. Il faut environ 9 kilos de petits poissons pour faire grossir d’un kilo un thon rouge pesant 60 kilos lors de sa capture, selon des responsables de ferme d’élevage à Malte. Pour des thons plus gros, on passe à 15, voire 20 kilos, pour les faire grossir du même kilo. A la ferme Fish and Fish, à Marsaxlokk (est de Malte), plus de 2.000 tonnes de harengs, sardines ou calamars seront importées notamment des Pays-Bas et du Maroc pour faire grossir les thons rouges en cage. Les fermes d’engraissement de thons rouges se sont multipliées en Méditerranée –Turquie, Malte, Croatie, Libye, Espagne, Tunisie, Italie notamment– depuis la fin des années 1990. Certaines utilisent aussi des crevettes pour aviver la couleur rouge du thon, des gélules vitaminées ou encore de l’ail lyophilisé pour activer la circulation sanguine. Pour des organisations comme Greenpeace et le Fonds mondial pour la nature (WWF), ce développement accroît la pression sur d’autres ressources halieutiques. Un argument rejeté par les responsables de ferme qui jugent que les thons mangent du poisson, même en liberté. A Malte, les thons rouges capturés pour être engraissés sont de plus en plus petits. “Il y quatre ou cinq ans, il était courant de prendre des poissons de 250 à 300 kilos. Aujourd’hui, la moyenne est plutôt à 190-200 kilos”, souligne Jean-Pierre Sant, inspecteur des pêches. AFP

AFP, le 1er Juillet 2008 à 13h00 Euromed: les ministres du Commerce se réunissent mercredi à Marseille

 
PARIS, 1 juil 2008 (AFP) – Les ministres du Commerce des pays de l’Euromed se réunissent mercredi à Marseille, dans le sud-est de la France, pour dresser un bilan de l’intégration économique de la zone, à quelques jours d’un sommet de l’Union pour la Méditerranée (UPM). Première réunion ministérielle de la présidence française de l’UE, cette 7e conférence Euromed Commerce sera coprésidée par la secrétaire d’Etat française au Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, et par le Commissaire européen chargé du Commerce, Peter Mandelson. Elle réunira les ministres des 27 pays de l’UE et de 13 partenaires méditerranéens: Albanie, Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Mauritanie, Syrie, Territoires palestiniens, Tunisie, Turquie, ainsi que la Libye en tant qu’observateur. La conférence s’inscrit dans la perspective du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union pour la Méditerranée (UPM) qui se réunira à Paris le 13 juillet. Pour la première fois, elle associera des grands patrons de la zone euro-méditerranée afin de faire contribuer le secteur privé au processus d’intégration économique de ces pays. Sont par exemple attendues les interventions du président de la Caisse des dépôts du Maroc, Mustapha Bakkoury, ou du vice-président du patronat turc, Pekin Baran. La conférence est d’ailleurs adossée à la rencontre “Med Business Days”, organisée par Business Europe en partenariat avec l’organisation du patronat français, Medef, et l’Union méditerranéenne des confédérations d’entreprises (UMCE) les 3 et 4 juillet à Marseille sur le thème de “l’entreprise, moteur de la Méditerranée”. AFP

AFP, le 1er Juillet 2008 à 15h30 Interdiction de coucher avec les bédouins dans le sud d’Israël

 
JERUSALEM, 1 juil 2008 (AFP) – “Interdiction de coucher avec les bédouins”: tel est en substance le contenu d’un cours dispensé aux collégiennes et lycéennes de Kyriat Gat, une localité du sud d’Israël, aux portes du désert du Néguev. “Je fais une comparaison avec les sorties en mer: quand le drapeau est noir il ne faut pas sortir. Avec les bédouins, c’est pareil, ils sont dangereux”,  explique à l’AFP Chaïm Shalom, un assistant social responsable du programme. “Ils couvrent les jeunes filles de cadeaux – bijoux, vêtements, téléphone portable – mais tout cela n’est pas gratuit”, ajoute-t-il. Comme matériel pédagogique, M. Shalom, qui dirige le programme depuis quatre ans, utilise une vidéo d’une dizaine de minutes intitulée “Coucher avec l’ennemi”, au cours de laquelle une jeune Israélienne relate ses déconvenues avec un bédouin.Le programme de “sensibilisation” n’est “pas raciste”, assure M. Shalom.”Si les filles qui sortent avec des bédouins se mariaient avec eux, je n’aurais rien à redire”, explique-t-il. “Mais ce n’est pas le cas. Quand elles tombent enceintes ils les abandonnent. Il y a eu plusieurs cas de viols et deux jeunes filles ont même été tuées et brûlées”. Plus de 185.000 bédouins vivent en Israël, la plupart dans le désert du Néguev, dans le sud du pays, selon les chiffres du gouvernement. Les bédouins qui représentent 12% de la population arabe d’Israël, ont la nationalité israélienne et servent dans l’armée.     AFP

 

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