Abdel Wahab Hani: Le nouveau Chef de la Diplomatie dégèle la carrière des diplomates et les relations avec l’Afrique Reuters: Le fils de Kadhafi se heurte aux conservateurs libyens Reuters: Le projet d’une zone de libre échange côtière adopté en Libye Reuters: Libyan lawmakers approve free trade zone AFP: Irak: l’ambassadeur américain parle d'”erreurs” dans la purge contre le Baas AFP: Données privées: mauvais temps pour Facebook et les autres géants d’internet
Le contrôle administratif, une arme aux mains du pouvoir pour écraser une partie de l’opposition
Beaucoup d’ex prisonniers politiques se plaignent du harcèlement d’agents de la police politique, c’est le cas de monsieur Hédi Ben Jemaïel Ben Béchir Jazi, détenteur de la carte nationale d’identité n°1777518 qui a effectué dans plusieurs prisons une peine de neuf ans et quatre mois en vertu d’un jugement le condamnant à onze ans. Depuis sa sortie de prison le 2 novembre 2004, il a été soumis au contrôle administratif pour une durée de cinq ans qu’il a passés à venir au poste de la garde nationale d’Elmida dans le gouvernorat de Nabeul pour émarger sur le registre afin d’attester qu’il résidait bien à l’adresse qui lui avait été assignée et qu’il ne la quittait jamais. Au terme des cinq années de contrôle administratif qui ont pris fin le 2 novembre 2009, il a été conduit de façon arbitraire au poste de la garde nationale d’Elmida pour s’entendre signifier qu’il était astreint à une nouvelle période de contrôle administratif. Lorsqu’il a demandé à se voir remettre le décret prévoyant cette prolongation, il a été menacé par le chef du poste de la garde nationale d’Elmida, le dénommé Adnane Fatnassi Azizi, d’être renvoyé en prison et ce dernier lui a dit que c’était le poste de la garde nationale qui promulguait la loi. Monsieur Hédi Jazi a été condamné à l’emprisonnement pour une durée de trois mois pour avoir enfreint les dispositions du contrôle administratif en dépit du fait qu’il avait informé le poste d’Elmida de son changement de domicile, d’Elmida à Menzel Bouzelfa, et bien que le chef du poste lui ait dit que la nouvelle adresse relevait de ses prérogatives. Il est resté au chômage pendant un an après sa sortie de prison ce qui l’a conduit à chercher à monter un projet commercial pour faire face à ses besoins. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Nouvelles des libertés en Tunisie
Arrestation d’un nouveau groupe de jeunes dans la région de Tébourba Des agents de la police politique ont arrêté dans l’après midi du 14 janvier 2010 dans la région de Dkhila, qui relève de la ville de Tebourba, dans le gouvernorat de Mannouba, les jeunes Sofiane Ben Béchir Béjaoui (devant la mosquée), Majed Ben Hédi Ben Frej (dans la rue) et Seïfeddine Mabrouki (dans l’autocar) et les ont conduits dans un lieu inconnu sans avoir présenté de mandat judiciaire. Puis les agents ont perquisitionné les domiciles des personnes arrêtées et ont saisi des livres religieux et l’ordinateur du jeune Majed Ben Frej. Leurs familles ignorent toujours ce qu’il est advenu d’eux et sont inquiètes. […] Aymen Jebali et Ali Amara : du harcèlement à l’arrestation Les jeunes Aymen Ben Ammar Ben Romdhane Jebali et Ali Ben Mustapha Ben Mohammed Amara sont en butte au harcèlement permanent de la police politique. Le 23 janvier, ils ont été interpellés et conduits vers midi au poste de police de la plage de La Marsa, soumis à un interrogatoire. Ali Amara a été agressé violemment par le chef de la brigade d’orientation. Puis ils ont été relâchés. A quatre heures de l’après midi, samedi 30 janvier 2010, ils ont été interpellés une autre fois et conduits au poste de police de la cité Rabi’i où ils ont été interrogés. Cette fois-ci, c’est Aymen Jebali qui a été agressé violemment par le chef de poste qui était dans un état d’ébriété évident. Puis ils ont été libérés après qu’une fiche de renseignement eût été remplie. Le jeune Aymen Jebali qui a déjà été condamné à trois ans d’emprisonnement et à une peine complémentaire de contrôle administratif de cinq ans est déterminé à porter plainte contre l’un des agents de la police politique après avoir obtenu du médecin qui l’a examiné un certificat attestant des tortures subies. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
AFP, le 31 janvier 2010 à 19h23
PARIS, 31 jan 2010 (AFP) -Le chef de la diplomatie Bernard Kouchner a regretté dimanche lacondamnation enappel samedi en Tunisie, à six mois d’emprisonnement, du journaliste tunisien correspondant de médias français Taoufik BenBrik.
“En dehors de regretter, ce que je fais, non”, a déclaré le ministre, interrogé par TV5Monde, RFI et Le Monde, pour savoir si la France avait un quelconque moyen de pression sur Tunis pour obtenir sa libération prochaine.
“Je suis pour la liberté de la presse, je pense qu’il faut absolument la respecter, et je m’efforce (…) de défendre cette position partout”.”Nous avons essayé au maximum de défendre cette liberté de la presse”, a-t-il ajouté, précisant: “Mais pas seulement en Tunisie”.
Taoufik BenBrik, 49 ans, a été condamné par la cour d’appel de Tunis pour violences contre une femme, à l’issue d’un procès décrit comme un affaire politique.Il soutient être la cible d’un “procès politique” dans le cadre d’une “affaire fabriquée par les services spéciaux” pour le punir de ses écrits hostiles au régime du président Zine El Abidine Ben Ali.
Auteur d’écrits satiriques ciblant le chef d’Etat tunisien dans les médias français, Taoufik BenBrik avait été arrêté le 29 octobre et condamné le 28 novembre, à la suite d’une plainte déposée contre lui par une femme d’affaires.
A Paris, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et Reporters sans frontières (RSF) avaient dès samedi dénoncé lacondamnation enappel.
AFP, le 30 janvier 2010 à 16h30
TUNIS, 30 jan 2010 (AFP) – Le journaliste tunisien Taoufik Ben Brik condamné samedi en appel à six mois de prison ferme pour “violence” sur une femme et qui se dit victime d’une machination politique, est connu comme un critique irréductible du régime du président Zine El Abidine Ben Ali.
Né il y a 49 ans à Jerissa, localité minière du nord-ouest de la Tunisie, Taoufik Ben Brik est l’un des six enfants du fondateur du premier syndicat minier du temps du protectorat français (1881-1956).
Juriste de formation et francophone spécialisé dans la culture et le cinéma, il a commencé sa carrière dans les années 1980 dans la presse locale, avant d’être renvoyé du quotidien francophone gouvernemental La Presse.
Rebelle, il s’engage avec la presse étrangère, notamment française, et entame une carrière sans frein. Avec sa plume au vitriol, il enchaîne les ouvrages et chroniques, maniant à souhait l’ironie et la satire avec toujours pour cible préféré le président Ben Ali.
Ses neuf ouvrages et ses articles ne sont pas diffusés en Tunisie, où il demeure inconnu du grand public, la presse locale n’évoquant son nom que pour dénoncer un “scélérat”, “un adepte de la violence” un “alcoolique” ou un “traître vendu à la France”.
Le 3 avril 2000, il entreprend une grève de la faim de 42 jours pour protester contre des vexations dont il se dit l’objet, ainsi que sa famille.
Cultivant l’esprit de clan avec ses neufs frères et soeurs, qui ont largement contribué à médiatiser sa grève, il réussit à impliquer la France, à commencer par l’ex-président Jacques Chirac, pour obtenir un passeport et son hospitalisation à Paris.
L’authenticité de son jeûne a pourtant été mise en doute par ses détracteurs.
Certains de ses amis ont par ailleurs regretté qu’il n’ai pas joué un rôle majeur pour fédérer l’opposition en Tunisie.
Après plusieurs allers-retours entre la France et la Tunisie, il rejoint son épouse et ses deux enfants à Tunis et reprend en août dernier ses chroniques farouchement opposées à la réélection du président Ben Ali pour un cinquième mandat.
“Mon mari n’a que sa plume pour se défendre”, répéte son épouse Azza Zarrad, qui plaidait récemment sa cause à Paris et au Parlement européen.
Tunisie:exposition et débat sur le Shoah
Tunisie: décès de Mohamed Guelbi, figure emblématique de la presse satirique
La République des imposteurs et des prévaricateurs
Une disproportion abasourdissante
Jamel HENI
Le chroniqueur Mohamed Guelbi a rendu la plume. Il s’est éteint à l’âge de 68 ans. Pleins de calembours tragi-comiques à la pointe de son crayon doux-amer. Si Mohamed Guelbi tournait des textes courts, rimés, denses et acérés. Le lecteur écorché vif tendait sa joue gauche pour recevoir l’humour noir de Lamha, littéralement “œillade” sur la société, toujours décapante, subtile, meurtrière.
Quatre ou cinq lignes, rien de plus. Mais combien au second degré. Ce qui nous paraissait extrêmement concentré, était le fruit d’un longue expérience, ramenant l’étudiant parisien en philosophie, vers l’unique métier qui l’attendait à Tunis. Rédacteur à l’Agence Tunis Afrique Presse, où il gravira les échelons jusqu’au dernier. Rédacteur en chef. Mais son crayon s’impatientait à monter le podium d’une plume. Il collabore au quotidien arabophone ASSABAH, y tient une rubrique, la fameuse lamha. “Bilingue”! il s’essaye à la caricature. Et finalement multilingue, au scénario….
Le temps est au recueillement, certes. A la colère aussi. Je ne connaissais, comme beaucoup d’autres la tronche de si Mohamed. Il fallait attendre qu’il parte, pour le voir. Aucune interview répertoriée à la presse nationale. Aucune apparition télé. Alors que des feuillistes, des journaleux, des plumes cassées, bourdonnent comme des moustiques, à l’antenne, nous servent leur banane marron pourrie à la Une des feuilles de choux!!! Alors que d’écrivailleurs à la noix courent les continents derrière le dernier prix, filent du coton opposant à toute escale et font du népotisme subversif, à défaut d’une bourse au talent!!! Alors que des petits scribouillards dispersés, montent et remontent les grands chevaux des chroniques perso trop peso, faute d’écrire leur temps….
Alors et alors, si Mohamed est resté chez lui, bien chez lui, derrière un bureau quelconque, grattant la peau à la presse nationale… Tout les matins.
Oui, je l’ai écrit, je l’écris et je l’écrirais. La presse nationale n’est pas pire que les journaux d’opposition. Le bon journalisme est partout. Le mauvais nous colle à la peau. Pour une raison simple, la mauvaise presse a les moyens de sa propagande. Si Mohamed en est une leçon de trop!!!
(Source : le blog de Jamel Heni, le 1er février 2010)
Lien :http://jamelheni.unblog.fr/2010/02/01/la-lecon-de-trop
Le nouveau Chef de la Diplomatie dégèle la carrière des diplomates et les relations avec l’Afrique
Propositions à main levée..
Par Abdel Wahab Hani
Notre nouveau Chef de la Diplomatie, son Excellence Kamel Morjane vient de dégéler la carrière des diplomates et les relations avec le continent africain, après des années de blocage durant le règne de son prédécesseur, monsieur l’ancien ministre des affaires étrangères et patriarche-responsable de la répression et du sous-développement des médias. Nous formulons des propositions à main levée, dans l’intérêt de la Nation
15 Ministres plénipotentiaires nommés par Décret:
Après un long blocage durant le règne de monsieur l’ancien ministre Abdallah, les Diplomates de carrière viennent de respirer après le dégel de leur carrière. C’est ainci que le résultat du Concours interne des Ministres plénipotentiaires vient d’être annoncé. Quinze diploates de carrière viennent d’être nommés par Décret du n° 2010-105 du 26 janvier 2010, paru au Journal Officiel de la République Tunisienne, 153e année, n°: 009 du 29/01/2010
“Sont nommés ministres plénipotentiaires au ministère des affaires étrangères, Mesdames et Messieurs : 1. Ammar Laamari, 2. Mohamed Mondher Dhraief, 3. Souad Gueblaoui, 4. Samia Ilhem Ammar 5. Fethi Belhadj Ahmed, 6. Jalel Snoussi, 7. Emna Ben Ibrahim épouse Abbes, 8. Walid Doudech, 9. Abdeljalil Berrajah, 10. Mohamed Massaoud, 11. Sabri Bachtobji, 12. Moufida Zribi épouse Ben Romdhane, 13. Tarek Ladab, 14. Ridha Zguidane, 15. Nedra Rais épouse Drij.
رائد عدد : 009 بتاريخ 29/01/2010
بمقتضى أمر عدد 105 لسنة 2010 مؤرخ في 26 جانفي 2010. سمّيالسيدات والسادة الآتي ذكرهم وزراء مفوّضين بوزارة الشؤون الخارجية : 1 ـ عمار العماري، 2 ـ محمد المنذر الظريف، 3 ـ سعادالقبلاوي، 4 ـ سامية إلهام عمار، 5 ـ فتحي بلحاج أحمد، 6 ـ جلال السنوسي، 7 ـ آمنة بن إبراهيم حرم عباس، 8 ـ وليددودش، 9 ـ عبد الجليل بالراجح، 10 ـ محمد مسعود، 11 ـ صبريباش طبجي، 12 ـ مفيدة الزريبي حرم بن رمضان، 13 ـ طارقالأدب، 14 ـ رضا زقيدان، 15 ـ نادرة رايس حرم دريج.
Nous avions appelé dans notre papier-analyse, la veille du remaniement ministériel du 14 janvier dernier, à dégeler la carrière de nos diplmates de carrière, améliorer leur condition et à leur créer une réelle perspective de gestion de carrière par leur nomination à la tête de nos missions diplomatiques et consulaires, au service des Intérêts suprêms de la Nation et de la Paix dans le monde.
Dans l’espoir que ce dégel de carrière redonne ses lettres de noblesse à notre Diplomatie, après des années de propagandisme dans laquelle notre Diplomatie s’est engluée, par une stratégie savante de descente aux tréfonds de la médiocrité et du clientélisme, orchestrés par monsieur de l’ancien ministre des affaires étrangères, si ce n’était la résistance de nos vaillants diplomates de carrière.
Les Ministres plénipotentiaires engagent la responsabilité de la Nation. Le public doit les connaîtres. Les Ministres plénipotentiaires d’aujourd’hui sont les numéros deux de nos missions diplmoatiques demain. Espérons qu’ils seront promus à la tête de nos Ambassades et de nos Consulats.
Rappelons au passage, que certains postes exigent un vrai Deputy Head of Mission, Ambassadeur adjoint, notamment auprès des Nations Unies à New York. Nous proposons au nouveau Chef de la Diplomatie d’élargir cette tradition, par la nomination d’un vrai n° 2, notamment à Genève (plus d’une centaine d’agences multilatérales, dont le Conseil des Droits de l’homme), Vienne (avec notamment l’OEA), Washington, Bruxelles (avec l’Union européenne et L’OTAN), Paris, Rome (avec la FAO, le PAM et le FIDA), Berlin, Madrid (avec l’Organisation du Tourisme), Londres 5Royaume Uni et Iire), Le Caire (avec la Ligue arabe), Le Sénégal (compétent pour 5 pays de l’Afrique de l’Ouest), L’Arabie saoudite (aussi auprès de l’Organisation de la Conférence islamique), Addia Abeba…
Ces postes de Deputy Head of Mission permettront une bonne visibilmité à nos diplomates de carrière, notamment en cas de nominations politiques à la tête de nos missions.
Dégel des relatiosn avec le Continent africain:
Le nouveau Chef de la Diplomatie tranche avec le peu d’intérêt qu’accordait son prédecesseur aux Relations avec le Continent africain.
M. Kamel Morjane, s’est adressé à la 14e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine (UA) sur le thème “Technologies de l’Information et de la Communication en Afrique : Défis et perspectives pour le Développement”.
Le nouveau Chef de la Diplomatie a eu en outre, une série de contacts de très haut niveau avec les chefs de délégations africaines. Il a eu un tête , notamment avec le Colonel Mouammar Kadhafi, qui préside aux destinés de nos voisins libyens. Il faut rappeler que le torchon brule avec le Colonel depuis les ratés de monsieur le ministre Abdallah et dont plus d’un million et demi de nos concitoyens et plus d’un demi million de nos frères libyens ont menacés directement.
Ces dégels interviennent la veille d’un mouvement imminenet et important dans le corps des Ambassadeurs.
Dans l’espoir de voir l’Afrique occpuer une place de choix dans la Dipolmatie tunisienne et dans l’espoir de voir nos vaillants diplomates de carrière occuper le maximum de postes à la tête de nos missions diplomatiques et consulaires.
Propositions liminaires au nouveau Chef de la Diplomatie:
En attendant de voir un réel tournant dans notre Diplomatie nationale, nous esquissons, à main levée, ces propositions liminaires, dans un ordre dispercé:
-Améliorer, sans délai, le portail de la Diplomatie sur Internet, par l’actualisation des informations, la mise en ligne des noms de nos chefs de missions diplomatiaues et consulaires et l’ensembe de leur personnel;
-Remettre l’étendard de la Patrie à sa place et arrêter de le présenter à l’envers, sur le portaik d ela Dipolmatie. Dès que l’on accède aux pages, arabe, française et anglaise, le drapeau national se met à l’envers, avec un croissant trordu à 180°, ouvert à gauche, laors que la Loi précise sa présentation, avec une ouverture à droite..
-Améliorer les relations entre le Ministère et les Médias, nos sur la base du clientélisme des années de l’ancien ministre Abdallah, mais sur les bases de la réelle visibilité de la Dilpomatie, de la Transparecne et du Droit à l’Information;
-Améliorer les relations entre nos concitoyens à l’étranger et nos missions diplomatiques et consulaires, par la mise en place d’un service électronique plus performant au service des tunisiennes et des tunisiens, notamment dans les opérations administratives qui peuvent être mises en ligne. Nous y reviendrons.
-Continuer le dégel de nos diplomates de carrière et rattraper les concours en retard pour la nominqtion des Ministres plénipotentiaires;
-Réformer la grille des salaires de nos diplomates et de nos fonctionnaires consulaires, en réhaussant les traitements, pour en assurer la dignité et l’égalité de traitement avec les pays similaires, notamment voisins, au service des Intérêts supérieurs de la Nation;
-Mieux utiliser l’expertise et les compétences de nos Dioplmates à la retraite, notamment à la tête de ,issions de Bons offices, de nos délégations multilatérales. Il faut que rompre avec la tradition de silence diplomatique de monsieur l’ancien ministre Abdallah et proposer nos Diplomates, y compris ceux à la retraite, au Secrétaire général des Nations Unies, au Secrétaire général d ela Ligue arabe, au Secrétaire général de l’Organisation de la Conférence islamique, au Secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe, et à l’ensemble des agences ONUSiennes et multi-latérales;
-Revoir ls priorités géographiques de la diplmoatie tunisienne. A cet effet, la présence d’une Secrétaire d’Etat aux affaires américaines et asiatiques et l’asence d’un poste similaire aux Affaires européennes et à l’Union européenne est une anomalie, à notre sens;
-Metter fin au discours et aux structures propagandistes anti-Mounawi’oun mis en place par moncieur l’ancien ministre Abdallah. Une Diplomatie digne représente la Nation toute entière. Elle a d’autres priorités que de forunir et d’entretenir une cellule aéro-portée de fausses ONG qui est nuisible, en elle même à l’image de la Nation;
-Ordonner à l’ensemble de nos Chefs de missions diplomatiques et consulaires de libérer les passeports des AÏDOUN / RETORNADOS qui veulent rompre l’asile et rentrer au pays, Illa Man Abaa;
Nous y reviendrons à l’ensemble de ces points;
Paris, le 1er février 2010
Aïd / Retornado Bi Idhni Allah Ahabba Man Ahabba Wa Kariha Man Kariha
Abdel Wahab Hani
+33617960037
Reuters, le 1er février 2010 à 14h55
par Tom PfeifferRABAT, 1er février (Reuters) – Saïf al Islam, fils du colonel Mouammar Kadhafi, connu pour ses opinions réformatrices et son ouverture en direction de l’Occident, doit faire face à une opposition des conservateurs libyens qui cherchent à
retarder son accession à la tête du gouvernement.
Au mois d’octobre, al Islam avait été désigné coordinateur général des “directions populaires”, une instance regroupant depuis les années 1980 les personnalités politiques, économiques et tribales les plus influentes du pays.
Cette nomination aurait dû faire d’al Islam le deuxième personnage le plus important de l’Etat en lui confiant “toutes les prérogatives pour bâtir la Libye du futur”.
Mais Saïf al Islam, qui a joué un rôle clé dans le réchauffement des relations entre Tripoli et l’Occident, n’a toujours pas pris ses fonctions et la question n’a pas été soulevée le mois dernier devant le Congrès général du peuple (CGP), principal organe consultatif du pays.
En décembre, deux journaux du groupe de presse Al Ghad dont al Islam avait soutenu la création ont été contraints de suspendre la publication de leur version papier.
Les journaux avaient publié des articles sur des affaires de corruption présumée. Al Ghad avait expliqué avoir été l’objet de pressions très fortes de la part de l’imprimeur, une entreprise d’Etat, et de dirigeants libyens qui lui reprochaient un article sur un remaniement ministériel à venir.
Un haut responsable libyen, s’exprimant sous le sceau de l’anonymat dans le journal Asharq al Awsat, a expliqué qu’al Islam n’était pas près d’assumer un rôle au sein du gouvernement et qu’il s’en tenait à sa décision, prise en 2008, de se retirer de la vie publique.
Des observateurs font valoir que Saïf al Islam se contente peut-être d’attendre son heure.
“Nous croyons que le Guide (Kadhafi) continue de souhaiter que Saïf al Islam devienne le coordinateur des directions populaires et qu’il prenne en charge la gestion des affaires nationales au quotidien”, estime Charles Gurdon, expert des questions libyennes au sein du cabinet de conseil Menas Associates.
IMAGE DE RÉFORMATEUR
Les analystes notent qu’al Islam doit s’assurer d’un soutien de l’opinion publique s’il veut réussir à mettre la vieille garde sur la touche et imposer son autorité à des personnalités influentes comme le ministre des Affaires étrangères, Musa Kusa, et l’ancien chef du renseignement, Abdullah Senusi.
Ses partisans affirment qu’Islam entrera au gouvernement lorsqu’auront été instaurées une certaine dose de liberté politique dans le pays et un peu plus de transparence dans les institutions.
Depuis plusieurs années, Islam cultive une image de réformateur décidé à s’attaquer au pouvoir des apparatchiks dans un pays qui est sorti de plusieurs années d’isolement diplomatique et qui a commencé à coopérer avec l’Occident sur
des questions de sécurité et d’immigration.
Des entreprises comme BP ou Exxon Mobil investissent des milliards de dollars pour exploiter les ressources pétrolières libyennes.
Mais cette ouverture et la fin des sanctions ne se sont pas traduites par une ouverture politique, les conservateurs restant déterminés à dresser des obstacles sur la route qui pourrait mener Islam à succéder à son père.
“La plupart des projets (d’Islam) ont échoué parce que… les oligarques cherchent à saper tous les projets de développement voulus par Saïf et dont les Libyens ont besoin”, écrit l’analyste politique, Tahani Darb, sur le site réformateur Jeel-Libya.
Les partisans d’une réforme institutionnelle font toutefois valoir qu’Islam a plus de chance de prendre la tête du gouvernement que ses frères, comme Mutassim Kadhafi, conseiller à la sécurité nationale, dont les apparitions publiques sont
très rares.
Reuters, le 31 janvier 2010 à 15h11
TRIPOLI, 31 janvier (Reuters) – Les Congrès populaires de base ont approuvé une loi créant une zone de libre échange sur la côte méditerranéenne de la Libye, a déclaré dimanche Saadi Kadhafi, l’un des fils du colonel Kadhafi. Dans cette zone règnera la liberté de mouvement pour les capitaux et les marchandises. Elle disposera de ses propres tribunaux et d’une Bourse, et les investisseurs seront exemptés d’impôts pendant dix ans, selon une copie de la loi consultée par Reuters. L’idée d’une zone de libre échange faisait son chemin depuis plusieurs années. Saadi Kadhafi, homme d’affaires qui a de bonnes chances de devenir le directeur du conseil d’administration de cette zone, a indiqué qu’elle était nécessaire pour stimuler les investissements en dehors des secteurs gazier et pétrolier de la Libye. La loi créant la zone de libre échange, a dit Saadi Kadhafi à Reuters, a été approuvée par son père, par son frère Saïf al-Islam, qui est le deuxième plus puissant homme politique du pays, ainsi que par les Congrès populaires de base, principaux organes législatifs de Libye. En vertu du système politique libyen, les décisions adoptées par le Congrès du peuple sont automatiquement entérinées par le Congrès général du peuple (parlement). (Ali Chouaïb et Salah Sarrar, version française Eric Faye)
REUTERS
INTERVIEW-Libyan lawmakers approve free trade zone
Irak: l’ambassadeur américain parle d'”erreurs” dans la purge contre le Baas
AFP, le 1ER Février 2010 à 14h16 Par Arthur MACMILLAN BAGDAD, 1 fév 2010 (AFP) – es conséquences “d’erreurs” commises en 2003 lors de la purge des partisans de Saddam Hussein voulue par Washington et le pouvoir chiite de Bagdad se font sentir aujourd’hui à l’approche des élections de mars, a reconnu l’ambassadeur des Etats-Unis à Bagdad. C’est la première fois qu’un haut responsable américain encore en poste reconnaît que le processus de débaassification, du nom du parti Baas de Saddam Hussein, a été mal conduit à son origine. Cette mesure très controversée, qui fut la première décision prise par la pro-consul américain Paul Bremer immédiatement après l’invasion de l’Irak, a été à l’origine du ralliement des chefs sunnites et d’anciens officiers de l’armée irakienne à l’insurrection, qui a plongé le pays dans la chaos. “Je ne pense pas que quiconque puisse dire que des erreurs n’ont pas été commises tôt dans le processus” d’exclusion des anciens baassistes de la vie publique irakienne, a affirmé à l’AFP Christopher Hill. L’ordre de débaassification a été donné le 16 mai 2003, le jour même de la formation de l’Autorité provisoire de la Coalition (CPA), qui fut en charge de conduire les affaires du pays pendant plus d’un an. Les conséquences de cette décision se font ainsi sentir pour les prochaines élections de mars, le second scrutin législatif depuis le chute de Saddam Hussein, a reconnu le diplomate. “Nous savions que la débaassification poserait un problème (pour les élections). Le processus a suscité beaucoup d’émotion parmi les Irakiens (…) et beaucoup d’inquiètude”, a-t-il dit à cinq semaines du scrutin. Paul Bremer avait ignoré le fait que tout avancement de carrière pour les fonctionnaires nécessitait une allégeance au parti officiel. M. Hill, qui est en poste à Bagdad depuis avril 2009, a également critiqué la composition en 2003 du Conseil de débaassification, dirigé par Ahmed Chalabi, un politicien chiite qui avait poussé les Etats-Unis à intervenir en Irak à partir de fausses informations. “Certaines décisions prises à cette époque par des non-Irakiens, comme les nominations des membres de cette commission, ne furent pas parmi les plus judicieuses”, a dit l’ambassadeur. Le conseil de débaassification a été dissous en 2008. Le Parlement a créé en remplacement le Comité pour l’intégrité et la justice (CIJ), dirigé aujourd’hui par Ali al-Lami, un allié d’Ahmed Chalabi, qui a passé en 2008 un an dans une prison américaine pour ses liens supposés avec des groupes extrémistes liés à l’Iran. Le comité dirigé par al-Lami a éliminé pour les élections législatives du 7 mars plus de 500 candidats soupçonnés d’avoir appartenu au Baas. Cette décision a été accueillie avec amertume par les sunnites qui avaient déjà boycotté les élections législatives de 2005. Pour l’ambassadeur, qui ne remet pas en cause la débaassification, “le problème est de savoir si le (Comité d’al-Lami) est suffisamment transparent pour s’occuper de ce problème. Je pense qu’il en est loin”, a-t-il dit. En revanche, il a estimé que le problème pouvait être solutionné par le comité composé de sept magistrats mis en place par le Parlement. L’impasse sur cette question électorale ne prouve pas pour autant une diminution de l’influence américaine en Irak avec le retrait programmé des forces d’ici la fin 2011, a-t-il ajouté. Il est “plus facile de s’exprimer comme un diplomate étranger respectueux que comme un occupant”.
Données privées: mauvais temps pour Facebook et les autres géants d’internet
AFP, le 31 janvier 2010 à 08h57 Par Sophie ESTIENNE BRUXELLES, 31 jan 2010 (AFP) -L’Europe veut mettre sa législation sur la protection des données privées à l’heure d’internet, une ambition qui constitue une menace potentielle pour les services en ligne tels Facebook où on étale sa vie sans toujours en maîtriser les conséquences. La commissaire européenne Viviane Reding, qui s’apprête à troquer le portefeuille des nouvelles technologies contre celui de la justice, a annoncé cette semaine une révision prochaine de l’actuelle directive (loi) européenne sur la protection des données. Celle-ci date de 1995, avant l’essor d’internet. Et depuis “le monde a changé”, a souligné la commissaire, évoquant notamment les réseaux sociaux tel Facebook ou le profilage des internautes à des fins publicitaires. La protection de la vie privée est particulièrement sensible pour les Européens, en conflit depuis des années avec les Etats-Unis pour obtenir davantage de contrôle des données collectées pour lutter contre le terrorisme. Ils ont ainsi obtenu que des géants de l’internet comme Google, Yahoo! ou Microsoft réduisent la durée de stockage de certaines informations. L’un des dirigeants de Microsoft, Brad Smith, vient lui-même de prôner à Bruxelles “un cadre avancé de protection des données privées et de sécurité qui soit davantage en ligne avec l’évolution de l’usage de l’informatique mais aussi des interactions entre les personnes”. Il y voit un préalable à l’essor de l’informatique de demain “dans les nuages” (“cloud computing”), un concept où logiciels et données seraient hébergés quelque part sur la Toile et non plus sur un ordinateur local. Des règles claires pourraient aussi éviter des polémiques comme celles suscitées par le programme “Street View” –pour lequel Google photographie des villes entières au grand dam de leurs habitants– ou par chaque modification des réglages de confidentialité de Facebook. Le protecteur canadien des données a encore ouvert mercredi une enquête sur le réseau social, en butte aux critiques depuis qu’il a décidé en décembre de ne plus permettre à ses utilisateurs de cacher certaines informations: photo du profil, liste d’amis, intérêts et opinions manifestés en devenant fan ou membre de certains groupes sur le réseau. Les autres paramètres par défaut, que beaucoup ne pensent pas à changer, sont aussi jugés trop laxistes. Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, s’est défendu courant janvier en invoquant une évolution de la “norme sociale” sur la vie privée. “Dans les cinq ou six dernières années, les blogs et tous les services permettant aux gens de partager des informations ont décollé. Les gens sont vraiment à l’aise pour partager non seulement plus d’informations, mais aussi de manière plus ouverte et avec plus de gens”, affirmait-il. Résultat: une recherche sur internet permet d’obtenir des informations très personnelles. Un petit magazine l’a démontré récemment avec un “portrait Google” retraçant la vie d’un parfait inconnu grâce aux traces laissées sur la toile. Au-delà de l’anecdote, les dangers sont réels. L’institut Cross-Tab vient de publier une enquête auprès de spécialistes du recrutement montrant le rôle croissant de la “réputation en ligne” dans leurs choix. En France, 14% disent avoir déjà refusé un candidat à cause d’informations trouvées sur internet, en Allemagne 16%. La proportion atteint 41% en Grande-Bretagne et même 70% aux Etats-Unis. Parmi les données déterminantes, ils citent des commentaires, photos ou vidéos “inappropriés”, ou des inquiétudes sur le style de vie du candidat. Et les recruteurs recherchent même parfois, notent les auteurs de l’étude, “des informations qu’il serait peu éthique, voire illégal de demander à un candidat de fournir”. AFP
Home – Accueil – الرئيسية