Le bureau régional de                                       l’Organisation Liberté et Equité de Nabeul
  La ligue régionale de sauvegarde                                       de la révolution de Nabeul
 
 Nabeul, le 20                                       décembre 2011  
  Communiqué
 Poursuite du calvaire des                                       habitants de Nabeul après la révolution
 
 
 Nous avons été                                       contactés par la famille de Monsieur                                       Mahrane Ben Abdelaziz Badri, qui nous a                                       informés que leur fils Mahrane avait subi                                       une agression extrêmement violente samedi                                       12 novembre 2011, perpétrée par le dénommé                                       Nabil Rouiss, dit « Rambo », de la brigade                                       judiciaire de Nabeul, au vu et au su de                                       nombre d’habitants de la ville qui                                       s’étaient rassemblés place de la                                       révolution […] pour célébrer la victoire                                       de leur équipe à la coupe du Continent.
 
 Cet agent a                                       commencé par frapper leur fils avec une                                       matraque au niveau de sa jambe droite, lui                                       occasionnant une double fracture qui lui a                                       fait perdre conscience et tomber par terre,                                       évanoui. En dépit de son état, il continué                                       de lui asséner des coups de poings, lui                                       laissant des contusions et des blessures                                       sur tout le corps […] il ne s’est arrêté                                       que lorsqu’il s’est rendu compte qu’il                                       avait perdu conscience et qu’il ne pouvait                                       se tenir debout. Il lui a alors appelé un                                       véhicule de la protection civile et l’a                                       fait transporter à l’hôpital Mohammed                                       Tahar Maamouri où il a subi deux                                       interventions chirurgicales.
 
 La famille                                       nous a informés aussi sur leur fils                                       subissait depuis lors le harcèlement et                                       les menaces pour qu’il ne porte pas                                       plainte et l’agresseur lui a envoyé un de                                       ses collègues qu’il ouvrirait une enquête                                       pour accident de voiture, ce qui lui                                       permettrait d’obtenir de l’argent couvrant                                       les soins pour sa jambe, mais la famille a                                       tenu à déposer une plainte auprès du                                       Procureur de la République de Grombalia,                                       […].
 Le bureau                                       régional de l’organisation Liberté et                                       Equité :
 
 […]
 
 Le bureau                                       régional de l’Organisation Liberté et                                       Equité de Nabeul
 La ligue                                       régionale de sauvegarde de la révolution                                       de Nabeul
 
 
 
  (Traduction d’extraits ni revue ni                                       corrigée par les auteurs de la version en                                       arabe, LT)
 Tunisie – Abdelfattah Mourou                                       claque la porte et rejette le strapontin                                       ministériel
 
 
 26/12/2011                                       10:20  
 
 Abdelfattah                                       Mourou était l’invité de Wassim Ben Larbi                                       sur Express FM lundi 26 décembre 2011 en                                       début de matinée et a été interrogé à                                       propos de son absence lorsque les membres                                       du gouvernement ont prêté serment.
 M.                                       Mourousemblait déçu, voire très déçu par                                       le comportement des dirigeants d’Ennahdha                                       qui lui ont réservé un poste bien en deçà                                       de ce qu’on lui a proposé auparavant et de                                       ses attentes.  
 Il indique                                       qu’on lui a proposé trois portefeuilles :                                       la justice, les Affaires religieuses et                                       les Affaires juridiques et qu’il a opté                                       pour le poste qui lui permet de servir au                                       mieux les intérêts du pays.  
 Au final, on                                       ne lui a accordé qu’un poste administratif                                       et non politique. « Ce qu’on m’a donné,                                       c’est le poste d’un haut fonctionnaire                                       avec rang de ministre, mais qui n’est pas                                       un poste politique. Or je ne suis pas à la                                       recherche d’un emploi pour qu’on me                                       propose un poste administratif. Non, non                                       et non, je rejette ce poste administratif                                       », a déclaré M. Mourou.  
 
 A propos de sa                                       présence jeudi dernier au siège de                                       l’Assemblée constituante, Abdelfattah                                       Mourou a indiqué : « Quand je me suis                                       déplacé à l’Assemblée constituante, j’ai                                       bien vérifié avant de descendre de la                                       voiture que j’étais ministre et que je                                       pouvais entrer à l’Assemblée en tant que                                       tel. Surprise ensuite, je ne l’étais pas !                                       C’était une offense, je suis apparu comme                                       un intrus ou quelqu’un qui fait l’aumône.                                       Je ne me suis jamais senti autant offensé.                                       Non pas parce que je n’étais pas nommé,                                       mais parce que j’étais dans une place qui                                       n’était pas la mienne. »  
 Abdelfattah                                       Mourou est revenu sur son passé pour                                       rappeler qu’il était un membre fondateur                                       d’Ennahdha et un des premiers créateurs de                                       la mouvance islamique tunisienne, avant                                       même Rached Ghannouchi.  
 
 Wassim Ben                                       Larbi lui a indiqué que c’est le CPR qui                                       se serait opposé à sa présence au sein du                                       gouvernement. En réponse, Abdelfattah                                       Mourou a indiqué qu’il ignorait les                                       tractations au sein de la Troïka, mais                                       qu’il respectait ces décisions et invite                                       Ennahdha à ne pas s’embarrasser avec lui                                       pour lui trouver un poste allant à                                       l’encontre de ses accords.  
 Constructif,                                       comme à son habitude, M. Mourou garde la                                       main tendue aux dirigeants d’Ennahdha pour                                       servir, politiquement, le pays que ce soit                                       à l’intérieur ou à l’extérieur du parti.                                       Il réitère, toutefois, son rejet de tout                                       poste administratif tout en regrettant                                       qu’il n’existe pas d’autre parti islamiste                                       en Tunisie conforme à ses orientations et                                       capable de contrer Ennahdha.  
 R.B.H.
 
  (Source: “Business News” le 26                                       decembre 2011)
  Lien: Tunisie – Abdelfattah Mourou                                       claque la porte et rejette le strapontin                                       ministériel
 
 Des experts émettent des doutes                                       sur le programme économique du                                       gouvernement Jebali
 
 
 «… Bonnes                                       intentions de ses concepteurs… et manque                                       d’objectifs quantitatifs clairs et de                                       mécanismes efficaces pour leur réalisation».                                       C’est avis des experts interrogés par la                                       TAP à propos de l’annonce du programme                                       dugouvernement Jebali.
 
 Le nouveau                                       Premier ministre estime que son                                       gouvernement serait à même de créer, au                                       cours de l’année 2012, pas moins de 20.000                                       postes d’emploi dans le secteur public                                       comme «contribution de l’Etat à l’effort                                       pour la promotion de l’emploi». Pour ce                                       faire, il compterait sur «les opportunités                                       d’emplois offertes dans les pays frères et                                       voisins, notamment la Libye, les pays du                                       Golfe et l’Europe». Démagogie ou naïveté?                                       Peut-être les deux à la fois. Car, à                                       l’analyse des relations entre les pays                                       arabes, il ne faudrait pas se leurrer: la                                       solidarité tant souhaitée entre eux n’a                                       jamais fonctionné. Et le Printemps arabe,                                       parti justement de la Tunisie, n’est pas                                       vu de bon œil dans les autres pays,                                       lesquels s’en méfient du reste. Alors M.                                       Jebali, ayez les pieds sur terre, au                                       risque de subir une très grande                                       désillusion.
 
 Ensuite, le                                       programme de Jebali compte également faire                                       bénéficier à 50.000 familles                                       supplémentaires (ce qui porterait le                                       nombre total de ces familles à 250.000) de                                       la prime mensuelle de 70 dinars. Avec la                                       situation économique actuelle du pays, on                                       se demande d’où le chef du gouvernement va                                       avoir cet argent.
 
 C’est                                       d’ailleurs la question de Mahmoud Ben                                       Romdhane, enseignant de sciences                                       économiques à l’Université de Tunis:                                       «comment financer les nouvelles mesures                                       économiques et sociale décidées par le                                       nouveau gouvernement? Et quel est leur                                       impact sur les grands équilibres                                       financiers et économiques du pays?», écrit                                       notre source. Dans cet ordre d’idées, M.                                       Ben Romdhane estime qu’il y a des «limites                                       tolérables du déficit du budget de l’Etat                                       pour le gouvernement de Jebali et sur les                                       méthodes de financement de ce déficit (endettement                                       intérieur ou extérieur)».
 
 Même critique                                       à peine voilée de l’analyste financier,                                       Moez Labidi, pour qui «ces mesures                                       annoncées demeurent de simples promesses»,                                       d’autant plus qu’elles manquent de «visibilité                                       concernant les méthodes et les mécanismes                                       de financement». L’expert craint                                       d’ailleurs une réaction négative de la                                       part des milieux avisés de financement et                                       d’affaires face à l’annonce de ces mesures.
 
 Pour Moez                                       Labidi, «l’actuelle phase transitoire                                       nécessite la transmission de signaux                                       clairs pour les investisseurs tunisiens et                                       étrangers», car le grand défi consiste en                                       «le rétablissement de la confiance des                                       Tunisiens et des hommes d’affaires et                                       l’amélioration du climat d’affaires en                                       général».
 
 Mais cet                                       expert ne s’arrête pas au stade de la                                       critique. En effet, tout en soulignant «l’impératif                                       d’engager… des débats sur le budget de                                       l’Etat et la loi des finances, pour                                       garantir une meilleure visibilité», il                                       invite le gouvernement à «créer de comités                                       de réflexion regroupant des compétences                                       indépendantes». Avec pour mission «d’identifier                                       des solutions pratiques pour promouvoir                                       l’emploi et le développement régional et                                       de réformer les systèmes de l’éducation,                                       de l’enseignement et de la formation».
 
 La guerre                                       contre la corruption suffira-t-elle?
 
 Toujours selon                                       un autre économiste cité par la TAP, le                                       nouveau gouvernement n’a pas tellement de                                       marge de manœuvre du gouvernement de                                       Jebali est très limité, «puisque le budget                                       de l’Etat pour l’année 2012, présenté par                                       le gouvernement de Béji Caïd Essebsi,                                       prévoit un déficit estimé à 6%, et ce sur                                       la base d’un ensemble de scénarios                                       difficiles à traduire dans les faits».                                       Entre autres, il faudra réaliser un taux                                       de croissance de 4,5% en 2012, prélever 4                                       jours des salaires et réajuster les prix                                       des hydrocarbures.
 
 Mais les                                       difficultés ne s’arrêtent pas là. La                                       solution qui consisterait à recourir au                                       marché financier mondial et l’endettement                                       à des coûts élevés englobe un risque                                       énorme pour la Tunisie.
 
 Ceci dit, ces                                       scénarios ne semblent pas entamer le moral                                       du nouveau chef du gouvernement tunisien                                       qui croit comme fer que si l’on arrive à                                       enrayer la corruption et à mettre en place                                       une garantie de l’indépendance des                                       institutions de contrôle financier, alors                                       dans ces conditions son équipe pourra                                       redresser la machine économique tunisienne…
 
 Mais seulement                                       voilà, il y a un “si“, et avec lui, tout                                       peut arriver. Autant dire qu’on continuera                                       à nager dans des eaux troubles.
 
  Source: “WMC” Le 26-12-2011
  Lien: http://www.webmanagercenter.com/management/article-114205-tunisie-des-experts-emettent-des-doutes-sur-le-programme-economique-du-gouvernement-jebali
 
 
  
Tunisie.                                       Jebali entre en scène, les Tunisiens                                       s’impatientent
   
 
 Les membres du                                       nouveau gouvernement conduit par Hamadi                                       Jebali devront prendre leurs fonctions                                       lundi, 48 heures après avoir prêté serment                                       devant le président de la république. Dans                                       une conjoncture plutôt difficile…
 
 Les nouveaux                                       promis, des néophytes pour la plupart et                                       sans expérience du travail gouvernemental,                                       prennent leurs fonctions dans une                                       conjoncture peu favorable. Ils sont                                       attendus sur plusieurs dossiers urgents                                       alors qu’ils ont besoin de se familiariser                                       d’abord avec les rouages et les modes de                                       fonctionnement d’une administration qui ne                                       leur est pas forcément acquise. Malgré les                                       grandes difficultés auxquelles il doit                                       faire face, avec son gouvernement, Hamadi                                       Jebali, chef du gouvernement, se montre                                       confiant. «La première réunion du                                       gouvernement aura lieu au début de la                                       semaine prochaine afin d’entamer l’examen                                       des questions urgentes économiques et                                       sociales», a-t-il annoncé dans une                                       déclaration à l’agence Tap, après avoir                                       prêté serment, samedi au palais de                                       Carthage, avec les autres membres du                                       gouvernement devant le président de la                                       République.
 
 «Le peuple                                       tunisien nous attend et il y a plusieurs                                       dossiers prioritaires dont en premier lieu                                       l’emploi des jeunes et le dossier des                                       victimes sous le régime déchu et au cours                                       de la révolution», a affirmé M. Jebali.
 
 Il faut                                       s’habituer aux critiques
 
 Répondant à                                       une question sur les critiques adressées à                                       son gouvernement, M. Jebali a indiqué que                                       «les critiques sont une donne normale dans                                       un système démocratique et qu’il faut s’y                                       habituer, ajoutant que l’opposition est                                       une composante essentielle et qu’il ne                                       peut y avoir de démocratie sans                                       opposition».
 
 «Sans les                                       critiques il n’y a pas de travail sérieux»,                                       a-t-il ajouté, formant l’espoir que «l’opposition                                       soit constructive et positive dans ces                                       conditions difficiles que traverse le pays».
 
 Les membres du                                       nouveau gouvernement ont prêté serment,                                       samedi, lors d’une cérémonie solennelle au                                       palais de Carthage, devant le président de                                       la République, Moncef Marzouki.  
 
 Le nouveau                                       gouvernement composé de 41 membres avait                                       obtenu, vendredi, la confiance de                                       l’Assemblée nationale constituante avec                                       une majorité de 154 voix sur les 217 que                                       compte l’assemblée.
 
 «Il est temps                                       de se mettre au travail, vive la Tunisie,                                       vive la révolution, vive l’Etat                                       démocratique», a dit le chef de l’Etat                                       dans une allocution devant les membres du                                       gouvernement, au terme de la cérémonie.
 
  Source: “Kapitalis” Le 25-12-2011
  Lien: http://www.kapitalis.com/fokus/62-national/7503-tunisie-jebali-entre-en-scene-les-tunisiens-simpatientent.html
 
 
 Elyes Fakhfakh est-il le ministre                                       idéal ?
 
 Le 24 décembre                                       2011, le Chef du gouvernement, Hammadi                                       Jebeli, prêtait serment devant le                                       président de la République, Moncef                                       Marzouki. M. Jebeli s’engageait de lutter                                       contre le chômage et de réaliser la                                       décentralisation, la justice sociale, le                                       rééquilibrage régional et le retour à la                                       sécurité pour engendrer un climat propice                                       à l’investissement.
 
 La situation                                       catastrophique du tourisme tunisien n’a                                       pas été citée bien que Hamadi Jebali ait                                       déclaré que le tourisme serait la priorité                                       incontournable de son nouveau gouvernement                                       et qu’il visait le nombre de 10 millions                                       de touristes d’ici 2015. C’était au début                                       du mois de décembre 2011, au Royal                                       Thalassa à Monastir lors du Congrès AS                                       Voyages, qui regroupait pas moins de 650                                       agents de voyages français.
 Cependant, la                                       nomination de M. Elyes Fakhfakh comme                                       ministre du Tourisme a fait éclater la                                       colère des professionnels du secteur.                                       Selon eux, cette personne n’a rien à voir                                       avec le tourisme. Notre tourisme a besoin                                       de quelqu’un d’opérationnel immédiatement.                                       Un technocrate ou un politique mettra                                       plusieurs mois pour identifier les vrais                                       problèmes du secteur et trouver les                                       solutions appropriées. Or, nous sommes                                       dans une situation d’urgence actuellement.                                       Le secteur ne pourra pas survivre à une                                       année 2012 s’annonçant encore difficile si                                       le ministre ne prend pas de décisions                                       urgentes et ciblées.
 M. Fakhfakh                                       considérera peut-être qu’il a reçu un                                       portefeuille empoisonné quand on sait dans                                       quel marasme se trouve le tourisme                                       tunisien fin 2011 et sans aucune                                       visibilité pour 2012.
 Le secteur du                                       tourisme est passé par la pire crise de                                       son existence. Autant dire que 1,5 million                                       d’emplois directs et indirects sont                                       aujourd’hui menacés. Le rôle du nouveau                                       ministre est de répondre aux aspirations                                       des professionnels du secteur. En cette                                       période de « vaches maigres » et pour                                       remonter la pente, les professionnels du                                       secteur veulent un ministre qui dispose de                                       compétences techniques et qui est en                                       mesure d’agir immédiatement.
 A cet effet,                                       M. Fakhfakh, nouveau patron du Tourisme,                                       est-il le ministre idéal pour répondre aux                                       exigences des agents de voyages et                                       hôteliers ?
 
  Source: “Investir en Tunisie” Le                                       26-12-2011
  Lien: http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=12668
 
 
  
Tunisie.                                       Tarak Dhiab dérape d’entrée
   
 
 Par Marouen El                                       Mehdi
 
 La nomination                                       de Tarak Dhiab, l’ex-enfant terrible du                                       football tunisien, continue de susciter                                       les réactions les plus diverses et le                                       débat ne concerne plus uniquement les                                       députés de la Constituante…
 
 Durant la                                       séance réservée au débat sur le programme                                       du nouveau gouvernement de Hammadi Jebali                                       et la présentation des ministres,                                       certaines voix se sont élevées contre la                                       présence de Tarak Dhiab au sein du                                       gouvernement.
 
 Les                                       représentants des partis d’opposition                                       n’ont pas été avares en critiques et Mme                                       Selma Baccar, du Pôle démocratique                                       moderniste (Pdm), est même allée très loin                                       en dévoilant le véritable niveau                                       d’instruction de Tarak et son manque                                       d’expérience dans le domaine politique.                                       Elle a ajouté que l’ancien joueur sang et                                       or s’est déclaré «nahdhaoui et fier de                                       l’être» et c’est ce qui explique le choix                                       de ce parti qui compte sur une star de                                       football pour diriger un ministère de                                       grande envergure.
 
 La troïka :                                       Ennahdha, Al-Jazira et l’Etat du Qatar                                       
 
 La compétence                                       de Tarak Dhiab a été mise en doute par la                                       majorité des opposants qui en ont profité                                       pour attaquer les choix d’Ennahdha. Un                                       député a même lancé que le parti au                                       pouvoir a beaucoup plus misé sur la                                       popularité de ce sportif et de son club                                       d’origine qui compte des millions de                                       supporters.
 
 D’ailleurs,                                       Tarak Dhiab a senti le coup et il n’était                                       pas présent lors de cette séance, même                                       s’il a évoqué une réunion avec la                                       direction de la société Promosport pour                                       justifier ce faux bond.
 
 Parlant de sa                                       nomination, Tarak veut faire comprendre                                       qu’il en est lui-même surpris : «J’ai eu                                       l’occasion d’en discuter avec un haut                                       responsable d’Ennahdha et je lui ai                                       conseillé de ne pas nommer une femme à ce                                       poste, du moins actuellement car cette                                       tâche exige de la force et de la ténacité.                                       Je lui ai même proposé des noms, mais au                                       bout de quelques jours, il m’a fait savoir                                       que M. Jebali comptait sur moi pour                                       diriger ce ministère. J’y ai bien réfléchi                                       avant de donner mon accord et d’accepter                                       de relever ce défi. Il est vrai que mon                                       contrat de consultant avec Al-Jazira est                                       fort attrayant avec ses grands avantages                                       matériels (près de 30.000 dollars par mois),                                       mais je n’ai pensé qu’à une seule chose :                                       servir mon pays au cours de ce mandat qui                                       exige une mobilisation totale de la part                                       de tous les Tunisiens et qui ne durera                                       qu’un an ou un an et demi». Tarak déclare                                       n’avoir connu et rencontré les hauts                                       responsables d’Ennahdha que pendant les                                       jours qui ont précédé sa nomination, mais                                       selon des sources bien informées, d’autres                                       rencontres ont eu lieu bien avant et on                                       laisse même penser qu’Al-Jazira y est pour                                       quelque chose, pour ne pas parler de                                       l’Etat du Qatar.
 
 Mme Chiboub et                                       les victimes de la révolution !
 
 Tarak Dhiab                                       est un habitué des interviews et des                                       débats télévisés, mais il ne semble pas                                       afficher, ces derniers jours, la même                                       assurance loin des terrains de football et                                       des plateaux d’analyse des matches de                                       football.
 
 Invité à une                                       émission spéciale sur la chaîne privée                                       Hannibal TV, il n’a pas trop tenu la route                                       et il a fini par déraper à plusieurs                                       reprises, ce qui donne raison à ses                                       détracteurs qui sont convaincus que le                                       morceau, celui d’un ministère qui concerne                                       des millions de jeunes et de sportifs                                       tunisiens, est trop grand pour quelqu’un                                       qui fait, là, ses premiers pas dans le                                       monde politique.
 
 Appelé à                                       répondre sur ses relations avec Slim                                       Chiboub, l’ex-président de l’Espérance de                                       Tunis et gendre de Ben Ali, il a semblé                                       vouloir le protéger ou, du moins, donner                                       une autre image, moins cruelle d’un homme                                       qui a longuement fait partie de cette                                       bande de profiteurs de l’ancien régime,                                       capables de faire régner leur loi et de                                       faire très mal à tous ceux qui essayaient                                       de se mettre en travers de leur chemin. Le                                       comble, au regard de certains, c’est qu’il                                       a pris la défense de l’épouse de Slim                                       Chiboub, qui n’est autre que la fille du                                       président déchu, allant jusqu’à parler                                       d’injustice concernant l’interdiction de                                       voyage qu’on lui impose : «Sa situation                                       est difficile et elle fait de la peine. Je                                       ne pense pas qu’elle fut mêlée à toutes                                       les affaires qui concernent les familles                                       Ben Ali et Trabelsi. Je la connais bien et                                       je regrette qu’on l’empêche d’aller voir                                       son mari. J’aimerais bien l’aider à le                                       faire, étant convaincu qu’elle est                                       innocente».
 
 Le nouveau                                       ministre du Sport et de la Jeunesse est                                       sans doute sincère. Ses sentiments à                                       l’égard de Mme Chiboub l’honorent. On peut                                       comprendre aussi qu’il ait de la                                       compassion pour une femme qui n’a jamais                                       fait de vagues et qui paye aujourd’hui                                       pour les abus de son père et de son mari.                                       Mais M. Dhiab n’est plus simplement                                       aujourd’hui une star de football. Il est                                       membre d’un gouvernement de transition.                                       A-t-il franchi le rubican en défendant,                                       avec une émotion frappante et des yeux                                       mouillés, la fille d’un tyran honni par                                       tous les Tunisiens, alors que des milliers                                       de ses victimes attendent encore que                                       l’Etat décide de leur tendre la main ?
 
 Politiquement,                                       ce fut, là, de la part de Tarak Dhiab, un                                       dérapage que peu de gens vont tolérer et                                       qui risque de faire pencher la balance du                                       côté des opposants à sa nomination. De                                       même, on suivra avec curiosité la réaction                                       des responsables d’Ennahdha qui, a priori,                                       ne devraient pas être tous d’accord avec                                       la vision de Dhiab. A moins que ce dernier                                       soit mieux informé que nous…
 
 Le parcours de                                       Tarak
 
 Né en 1954 à                                       l’Ariana, Tarak Dhiab a débuté sa carrière                                       de footballeur à l’A.S.Ariana avant                                       d’atterrir, alors qu’il jouait avec les                                       cadets, à l’Espérance de Tunis. Le                                       football l’a empêché d’aller loin dans ses                                       études et il a mis fin à sa scolarité                                       alors qu’il était au lycée de Bab El                                       Khadhra. S’en suivait alors une                                       prestigieuse carrière de footballeur,                                       aussi bien à l’Espérance qu’en Arabie                                       Saoudite.
 
 On peut                                       résumer cette carrière comme suit :
 
 – 6 titres de                                       champion de Tunisie avec l’Espérance                                       sportive de Tunis ;
 
 – 2 coupes de                                       Tunisie avec l’Espérance ;
 
 – 107 matches                                       disputés avec la sélection tunisienne,                                       dont ceux joués au Mondial 1978 en                                       Argentine ;
 
 – seul                                       Tunisien à avoir gagné le Ballon d’Or du                                       meilleur joueur africain de l’année ;
 
 – Elu meilleur                                       footballeur tunisien du siècle passé ;
 
 – A joué avec                                       Al Ahly de Djeddah ;
 
 – A été                                       président de son club d’origine,                                       l’A.S.Ariana ;
 
 – A occupé le                                       poste de directeur sportif à l’Espérance.
 
 Il était,                                       jusqu’à sa récente nomination, au poste de                                       ministre du Sport, consultant sur la                                       chaine sportive d’Al-Jazira. Son                                       franc-parler lui a souvent valu des                                       embrouilles avec l’ancien régime.
 
  Source: “Kapitalis” Le 26-12-2011
  Lien: http://www.kapitalis.com/fokus/62-national/7507-tunisie-tarak-dhiab-derape-dentree.html
 
 
 Tunisie: un observateur à                                       l’étranger critique l’ISIE… 2 mois après                                       les élections
 
 
 En dépit des                                       efforts fournis par les membres de                                       L’Instance supérieure indépendante pour                                       les élections (ISIE) dans le but de faire                                       réussir les premières élections libres et                                       transparentes en Tunisie, cette instance a                                       été beaucoup critiquée et continue à                                       l’être.
 
 Il se trouve                                       que certains observateurs des élections à                                       l’étranger continuent à critiquer l’ISIE                                       non pas à cause des dysfonctionnements qui                                       se sont produits lors des élections mais                                       plutôt pour les indemnités (per diem)                                       promis et non encore parvenus.
 
 Mehdi Dridi,                                       observateur des élections au bureau                                       d’Amman (Jordanie), membre INDEPENDANT de                                       l’ISIE, s’indigne et donne sa version                                       quant aux raisons invoqués par l’ISIE                                       quant aux retards de virement :  
 
 « Deux mois                                       après les élections, c’est malheureux de                                       se trouver dans une situation ou seuls les                                       cris servent à alerter…
 J’ai été                                       observateur des élections au bureau                                       d’Amman (Jordanie), membre INDEPENDANT de                                       l’ISIE. Ce n’est vous dire la fierté de                                       pouvoir participer, modestement, à ce                                       rendez-vous historique…Les premières                                       élections démocratiques du pays.  
 
 J’écris                                       aujourd’hui pour vous faire part d’un                                       problème qui se rapporte à la gestion                                       financière de l’ISIE. En effet, chaque                                       membre (5 au total) du bureau d’Amman, qui                                       est sous la « tutelle » de l’IRIE-Abu Dhabi,                                       a appris, à la fin du processus électoral,                                       qu’une somme de 150 dollars per diem lui                                       sera attribué pour ses responsabilités. 2                                       mois après les élections, nous attendons                                       toujours cet argent. Ce qui est d’autant                                       plus surprenant est la réponse de l’ISIE à                                       la question « Où est l’argent ? »
 
 Je vous cite                                       les différentes explications données par                                       le bureau régional d’Abu Dhabi: 1) Le                                       problème vient du ministère des affaires                                       étrangères qui ne contacte pas les                                       ambassades concernées pour le virement !                                       2) Nous attendons l’accord de la                                       constituante et du nouveau gouvernement !                                       3)Pas de réponse…les mails des                                       responsables régionaux ont été désactivés                                       !
 
 Voici mon                                       explication, preuves à l’appui:
 
 1) L’ISIE,                                       comme son nom l’indique, est une entité                                       INDEPENDANTE. De plus le responsable des                                       élections à l’étranger a clairement                                       affirmé dans une conférence de presse que                                       les ambassades et les corps consulaires                                       sont inutiles pour ces élections. FAUX,                                       étant donné que les ambassades, du moins à                                       AMMAN nous ont évité un cauchemar                                       électoral du au manque d’organisation et à                                       la mauvaise logistique (exemple: les                                       documents censés être destinés à Amman ont                                       été envoyés au sultanat d’Oman 24h avant                                       la tenue des élections, raison: « erreur »).                                       Deux: Pourquoi faire un virement à                                       l’ambassade, si celle-ci est inutile,                                       alors que l’IRIE a demandé à chaque membre                                       son RIB? Faute de réponses, nous en venons                                       à l’analyse de la deuxième explication                                       donnée par Abu Dhabi.
 
 2) La question                                       que je me pose ici est la suivante:                                       Comment le financement d’élections                                       entreprises par le gouvernement BCE                                       peut-il être approuvé par le gouvernement                                       d’après ? Supposons que mon analyse soit                                       fausse, comment alors, après la création                                       d’une ISIE permanente il y a environ 2                                       semaines, la question « Où est l’argent ?                                       » reste-t-elle sans réponse ? A moins que                                       les responsables au sein de l’instance                                       aient oublié de la soulever…
 
 3) Enfin,                                       pourquoi les mails des contacts et                                       responsables à Abu Dhabi ont-ils disparu ?                                       Je vous laisse cogiter.
 
 L’affaire                                       n’est pas négligeable, étant donné que                                       nous sommes surement dans le même cas que                                       des dizaines d’autres bureaux                                       électoraux…Je vous laisse donc compter.                                       L’affaire, quant à elle, n’est en rien                                       liée à l’argent mais au manque d’honnêteté.                                       C’est pour cela que j’ai jugé nécessaire                                       d’en informer le public. Il est malheureux,                                       et surtout décevant d’arriver là, sachant                                       que les observateurs ont donné de leur                                       temps et ont été sincères dans leur tâche.                                       »
 
  Source: “Espace Manager” Le                                       26-12-2011
 
 
 Les grèves et les sit-in plongent                                       l’industrie tunisienne dans des abîmes
 
 
 Les derniers                                       chiffres publiés par l’INS (Institut                                       National de la Statistique) montrent que                                       les nombreuses grèves, souvent                                       injustifiées, ainsi que les demandes                                       sociales renforcées par la révolution ont                                       fait chuter l’indice de productivité de la                                       Tunisie à un niveau jamais atteint                                       auparavant.
 
 L’UTICA (Union                                       Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et                                       de l’Artisanat) a recensé 360 grèves                                       illégales et sans préavis sur les dix                                       premiers mois de 2011 contre 240 en 2010.                                       Et comme une relation de cause à effet,                                       l’indicateur de productivité dans le                                       secteur des mines a accusé, durant les                                       neuf premiers mois de l’année en cours,                                       une baisse, passant de 94.1 à 39.2 points                                       durant la même période en 2010, tandis que                                       le secteur de l’énergie est passé de 127.8                                       à 120.6 points. Alors qu’il était de 8.1%                                       les trois premiers trimestres de l’année                                       précédente, l’indice de la production                                       industrielle globale est en baisse de 2.5%                                       cette année et l’indicateur global a                                       également régressé (de 132.7 à 129.4                                       points).
 De nombreuses                                       grandes entreprises et établissements                                       publics comme par exemple les sociétés du                                       ciment de Gabès et d’Enfidha ainsi que bon                                       nombre d’unités de production ont été soit                                       fortement perturbées dans leurs activités,                                       soit contraints à la fermeture définitive.
 Le dialogue et                                       la paix sociale dans les entreprises                                       deviennent une question de première                                       importance à laquelle le nouveau                                       gouvernement doit impérativement trouver                                       une réponse sous peine d’affecter encore                                       plus les investissements dans le pays.                                       Selon la commission sociale de l’UTICA,                                       120 sociétés étrangères, d’une capacité                                       d’emploi de 40 000 ouvriers, ont déjà                                       définitivement mis la clé sous la porte.
 
  Source: “Le Magazine du manager”                                       Le 26-12-2011
  Lien: http://www.lemagazinedumanager.com/actualites/2749-les-greves-et-les-sit-in-plongent-lindustrie-tunisienne-dans-des-abimes.html
 
 
 Le rappeur Karkadan clash Rached                                       Ghannouchi
 
 Sur un beat                                       très dance-floor, Karkadan signe un                                       nouveau morceau où il clash Rached                                       Ghannouchi. Le rappeur y laisse éclater sa                                       rage contre le leader du parti islamiste                                       d’Ennahdha. Paroles trash, musique                                       entrainante, l’autorisation parentale est                                       exigée aux mineurs. Âmes sensibles                                       s’abstenir.
 
 Karkadan est                                       de retour avec un nouveau morceau produit                                       par Yung-Lee Da Finest. Le rappeur                                       tunisien résident en Italie fait, encore                                       une fois, parler de lui sur les réseaux                                       sociaux. «Z** Om Ak Nhar» sa nouvelle                                       bombe scandée sur de la musique electro                                       agite la polémique sur Facebook. Tantôt                                       ardemment critiqué, tantôt partagé avec un                                       grand «loool», le nouveau son noisy de                                       Karakdan est sorti le 20 décembre sur                                       Youtube. Et pour cause, le rappeur                                       s’attaque frontalement à Rached Ghannouchi,                                       président du Mouvement Ennahdha. Dans un                                       vocabulaire trop trash, le rhino du rap                                       tunisien se lamente, avec haine, sur le                                       jour où le leader islamiste a mis les                                       pieds dans l’aéroport de Tunis. Rappelons                                       que ce dernier est rentré en Tunisie, le                                       30 janvier 2011, après avoir passé environ                                       20 ans d’exil à Londres.
 
 Dans les                                       lyrics de «Z** Om Ak Nhar», Karkadan                                       affirme que Ghannouchi a «divisé les                                       Tunisiens entre musulmans et mécréants».                                       Il est clairement insultant envers le                                       guide historique d’Ennahdha et son clan                                       politique parce qu’«ils veulent nous                                       indiquer notre religion et nos origines».                                       Le rappeur clash Ghannouchi le traitant de                                       «marchand de religion» et d’«un menteur                                       léchant les bottes des traîtres». Pour                                       Karkadan, Ghannouchi a entubé beaucoup de                                       Tunisiens en profitant de leur sensibilité                                       aux questions religieuses. Il part jusqu’à                                       défier Ghannouchi de trouver des solutions                                       pour les plus démunis. Le rappeur,                                       originaire de la Cité Tayaran, fait même                                       dans la satire en demandant au leader                                       politique comment compte-t-il récupérer                                       l’argent dépensé aux campagnes                                       publicitaires.
 
 Sur une                                       musique très dance-floor, Karkadan exprime                                       son regret d’avoir trempé son dans l’encre                                       [pour voter, NDLR]. Il laisse éclater sa                                       rage contre les partis politiques et                                       critique le côté têtu de certains                                       Tunisiens et leur amnésie. Pour lui, le                                       regain de religiosité est un phénomène de                                       mode. Karkadan revendique, à sa façon, la                                       diversité tunisienne. Bouclant son morceau,                                       le rappeur, tant controversé, s’adresse à                                       Moncef Marzouki, président de la                                       république par intérim en chantonnant à la                                       manière des supporters de foot que la                                       zetla et l’alcool sont de ses droits.
 
 «Z** Om Ak                                       Nhar» est un remake d’un morceau éponyme                                       de Karkadan sorti en 2010. A l’époque, il                                       se lamentait, dans le refrain, sur le jour                                       où la police a fait une descente chez lui                                       pour l’arrêter. A rappeler, le rappeur a                                       l’habitude de se prononcer sur la                                       situation politique en Tunisie. En 2008,                                       il a sorti « Notolob Edhrab » en featuring                                       avec Amir. Il s’agit extrait de sa mixtape                                       « Tunzi fi Shlekka » distribué en Italie.                                       Produit par Deleterio, le morceau est un                                       appel à une grève afin de protester contre                                       la dictature de Ben Ali.
 
  Source: ”Tekiano” Le 26-12-2011
  Lien: http://www.tekiano.com/component/content/article/21-n-c/4609-tunisie-le-rappeur-karkadan-clash-rached-ghannouchi.html
 Des bombes à retardement                                       dissimulées dans le Budget 2012
 
 D’habitude, à                                       partir du 1er décembre de chaque année,                                       nous avons l’habitude de savourer diverses                                       analyses sur le projet de loi de finances                                       de l’année suivante, généralement émises                                       par des Universitaires et des Experts                                       comptables, indique Mme Karima Basti,                                       membre du Comité de Réflexion sur                                       l’Economie Tunisienne (CRET) qui ajoute                                       que « à part lecommuniqué du CRET datant                                       du 26 novembre, nous sommes restés sur                                       notre faim. »
 
 Et Mme Karima                                       Basti, de continuer sur sa lancée pour                                       établir un examen rapide du BUDGET de                                       l’ÉTAT 2012 qui, selon elle, révèle que la                                       marge de manœuvre du gouvernement de                                       Jebali est minuscule, puisque le budget de                                       l’Etat pour l’année 2012, présenté par le                                       gouvernement de M. Béji Caid Essebsi (BCE),                                       prévoit un déficit estimé à 6%, et ce, sur                                       la base d’un ensemble de scénarios                                       difficiles à traduire dans les faits:
 
 1) la                                       réalisation d’un taux de croissance de                                       4,5% au cours de 2012, alors que l’UE (notre                                       principal débouché) est en décadence                                       économique et en marasme social;
 
 2) le                                       prélèvement de 4 jours des salaires (150                                       Mio dinars);
 
 3) le                                       réajustement des prix des hydrocarbures                                       (680 Mio dinars);
 
 4) le gel des                                       salaires des fonctionnaires (mais un                                       gonflement de la masse salariale de 16%;
 
 5) la vente                                       d’actifs Ben Ali pour 400 Mio dinars (sans                                       que leur situation foncière soit                                       régularisée, voilà déjà 11 mois);
 
 6)                                       augmentation considérable de l’IR (+16%),                                       particulièrement sur les salaires grâce au                                       ligotage des fonctionnaires par le                                       mécanisme de la retenue à la source
 
 7) omission                                       d’investissements urgents dans le cadre                                       des réponses requises aux objectifs de la                                       révolution (santé publique régionale,                                       enseignement supérieur, ZI régionales,                                       routes et pistes agricoles, ….)
 
 8) inflation =                                       3,6%, ce qui me parait absurde au vu des                                       dérapages observés dans presque tous les                                       produits de la ménagère.  
 
 Bref, beaucoup                                       de bombes à retardement ont été                                       dissimulées dans le Budget de l’Etat qui                                       sera proposé à l’assemblée constituante,                                       conclut Mme Basti.
 http://www.jawharafm.net/news/13467-les-economistes-tunisiens–le-programme-de-jebali-comporte-des-lacunes-tres-inquietantes.html
 
 Coté                                       Ressources Publiques, l’experte fait les                                       remarques suivantes: « j’ai vu que les                                       douanes ne nous rapporteront que 2,5% du                                       budget (23 Milliards dinars), soit 580                                       Millions de Dinars, alors que les Impôts/salaires                                       = 14% et les Impôts sur les sociétés                                       rapportent 12%, mais les professionnels                                       forfaitaires ne contribueront qu’à 1%, ce                                       qui est scandaleux. Le potentiel est là.
 
 En outre, la                                       TVA continue à ne pas couvrir certains                                       secteurs (intérêts bancaires, produits                                       d’assurance, loyer de particulier,                                       formation TIC, …..). Et voilà un 2ème                                       potentiel. »
 
 Enfin Pour ce                                       qui est du fonds Zakat prôné par le                                       Mouvement Ennahdha, Mme Basti déplore le                                       fait que « plusieurs tunisiens balancent                                       leur « flous » dans les mosquées ou au                                       profit de faux-mendiants, alors que                                       d’autres priorités sont évidentes: malades,                                       handicapés, miséreux, SDF, …. Ce fonds                                       servira à optimiser l’utilisation de cet « argent                                       sacré » et à contribuer dans l’allègement                                       du fardeau de la rubrique (Intervention                                       publique = 1.118 Mio). »
 
  Source: “Espace Manager” Le                                       26-12-2011
  Lien: http://www.espacemanager.com/finance/tunisie-des-bombes-a-retardement-dissimulees-dans-le-budget-2012.html_