AISPP: La police politique exige d’Abdelkarim Harouni un émargement quotidien !
Committee to Protect Journalists: Tunisie: le gouvernement refuse de délivrer un passeport à un représentant du CPJ
Committee to Protect Journalists: Tunisia: Government denies passport to CPJ representative
Reuters: L’attentat de Naciria revendiqué par Al Qaïda au Maghreb
L’ Expression: LE GSPC ET LE GIA S’AFFRONTENT – Une guerre de leadership
La Provence: Six mois de prison ferme pour un violeur de jument
La police politique exige d’Abdelkarim Harouni un émargement quotidien !
Committee to Protect Journalists: Tunisie: le gouvernement refuse de délivrer un passeport à un représentant du CPJ
Tunisia: Government denies passport to CPJ representative
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L’attentat de Naciria revendiqué par Al Qaïda au Maghreb
LE GSPC ET LE GIA S’AFFRONTENT
Une guerre de leadership
La nouvelle donne vise à élire une nouvelle direction et à désigner de nouveaux chefs.
Sur les conseils avisés d’Oussama Ben Laden, numéro un d’Al Qaîda, Hassen Hattab, prenant la relève après la neutralisation de son aîné Abd El Kader Hattab, crée en 1998 le Gspc. Son objectif: unifier les maquis sous sa bannière. Cependant, le fondateur du Gspc, désormais Al Qaîda au Maghreb Islamique, n’y parviendra pas. D’abord, les opérations de ratissage menées régulièrement par l’ANP ont progressivement réduit les capacités du mouvement du Gspc. Ensuite une dissidence interne, introduite à l’époque par Abd Errezzak El Para et enfin, Hattab avant sa rupture en 2003 avec le terrorisme, n’était pas en mesure de fédérer les desperados des GIA. Mais là où Hattab semble avoir échoué, Abd El Malek Droukdel, alias Abou Massaâb Abd El Ouadoud, ayant pris les rênes du Gspc après la neutralisation de Sahraoui Nabil à Béjaïa, paraît le chef séditieux qui aurait le mieux réussi à intégrer le salafisme aux GIA. Ayant déjà activé au sein de cette organisation du temps de Antar Zouabri, Droukdel a, selon des sources bien informées, fait appel à d’anciens vétérans des GIA à l’image dudit Djabari alias «le chimiste», nommé conseiller militaire en remplacement de Yahia Djamdi, alias Abou Amar, devenu émir de la zone 9 à la tête de katibat el moulathamoun. On croit savoir, selon les mêmes sources, que le numéro un du Gspc procède à la restructuration de son organisation, d’autant plus que cet émir, issu d’un syndicat du crime, n’a pas cessé de comptabiliser des pertes, notamment après la neutralisation de ses principaux collaborateurs et chefs terroristes. La dernière perte remonte à quelques jours faisant état de l’arrestation par les services de l’Armée nationale populaire de Maârouf Khaled, alias Abderrahmane, âgé de 28 ans, un des cerveaux de l’attentat contre le Palais du gouvernement. Les GIA ont été plus d’une fois discrédités par la multiplication des massacres collectifs de civils. Cela n’a pas empêché Droukdel, qui prétend ne pas verser dans la dérive des GIA, de solliciter ses ex-opposants. Cette nouvelle donne vise, à ne pas en douter, selon la lecture faite par les services de sécurité, à élire une nouvelle direction et à procéder à la désignation de nouveaux chefs. En fait, prétendant au même statut que Abou Mossaâb Al Zarquaoui, l’ex-chef d’Al Qaîda en Irak, abattu par l’armée américaine, Abd El Malek Droukdel aspire à devenir «l’icône du djihadisme international au Maghreb». Les mêmes sources ont eu à élaborer une autre lecture: Droukdel, pourchassé par les forces de sécurité et assiégé aux fins fonds des maquis de la Kabylie, a vu son champ de manoeuvres se réduire. «Cette faiblesse» pourrait constituer pour les desperados des GIA une opportunité pour désavouer l’actuel numéro un du Gspc au profit des GIA et des réseaux dormants de cette organisation. Les mêmes sources n’écartent pas dans ce cas l’hypothèse de voir des guerres intestines éclater pour le leadership. L’autre information en possession de nos sources fait état de l’éventuel recours des «Gspcites» aux petits délinquants pour constituer des milices islamistes et obtenir le maximum de renseignements.
(Source: Le journal “L’ Expression” (Quotidien – Algerie) le 03 Janvier 2008 – Page : 3)
Six mois de prison ferme pour un violeur de jument
Un homme a été jugé à Aix après l’agression sexuelle d’un animal
On dit que le cheval est la plus noble conquête de l’homme. Lundi, rien de très valeureux dans cette affaire jugée au tribunal correctionnel d’Aix, présidé par Annie Blin. Sliman Ouerhani, 50 ans, absent à l’audience, était poursuivi pour sévices sexuels commis en février et en octobre dernier sur une jument. L’affaire s’est déroulée à Grans, dans l’écurie du maire Yves Vidal. Il se serait faufilé dans le box à deux reprises A deux reprises, le suspect se serait, selon l’accusation, introduit dans le box d’une jument en pleine nuit. En février, le système de vidéosurveillance installé dans les écuries avait établi qu’il y était resté plus de 20 minutes avant de prendre la fuite. Après examen vétérinaire, les propriétaires de l’animal avaient déploré des lésions indiquant que la jument avait été agressée sexuellement. Huit mois plus tard, le scénario se reproduit. “En octobre, a raconté au tribunal le propriétaire de la jument, j’ai vu sur un écran de vidéosurveillance le même homme qu’en février entrer dans un box ! Je suis immédiatement sorti, armé d’un fusil, pour l’empêcher de s’en prendre à la jument.” L’individu avait prétexté être en panne et chercher de l’essence. De quoi monter sur leurs grands chevaux pour les propriétaires de l’écurie, qui contactaient les gendarmes pour faire arrêter le suspect. “Mais il est écrit dans sa déposition qu’il rentrerait dans son pays, en Tunisie, le 15 décembre, souligne le tribunal. Il aurait été étonnant qu’il soit là aujourd’hui.” “Cet homme est atteint d’une perversion qui a créé un vrai danger”, a souligné Me Portolano, avocat de la partie civile. Il a poursuivi : “Se retrouver armé en face d’un homme dont on ne connaît pas les intentions, en pleine nuit, c’est terrifiant. Le prévenu doit être suffisamment condamné pour n’avoir plus envie de revenir sur le territoire.” Mes Aurientis et Venzoni sont intervenus pour la SPA, la fondation Brigitte Bardot et la fondation des animaux, pour souligner le caractère lamentable des faits. Même tonalité pour le procureur Guinot: “On est en droit d’être excédé. Il a déjà été condamné et il ne prend même pas la peine de venir.” Il a requis 4 à 6 mois de prison ferme à l’encontre du prévenu. L’individu a été reconnu coupable d’entrée et séjour irréguliers en France, de violation de domicile et de sévices de nature sexuelle envers un animal domestique. La justice n’a pas été à cheval sur la loi: l’homme a été condamné par le tribunal à 6 mois de prison ferme, interdiction de séjourner en France et un euro de dommages et intérêts.
Par Sèverine Pardini ( spardini@laprovence-presse.fr )
(Source: laprovence-presse.fr le 2 janvier 2008)