18 novembre 2008

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3101 du 18.11.2008

 archives : www.tunisnews.net  

 


APN: Tahar Labidi « Le régime tunisien a militarisé les nouvelles technologies »
Tunisia responds to critical CPJ report
AFP: 60 ans après, la grève dans les mines du Nord revient devant la justice
AFP: Tunisie: la présidente argentine entame une visite officielle à Tunis
AFP: Le patron du FMI donne un satisfecit à la Tunisie
Abdel Wahab Hani: Notre avance énergétique propre menacée
AFP: Afrique: développer les réseaux de transport pour endiguer l’immigration (Tajani)
AFP: Le patron du FMI loue les « réformes ambitieuses » de l’économie libyenne
AFP: La finance islamique laisse l’Allemagne sceptique
AFP: Le syndrome de la guerre du Golfe est bien réel

Le site provisoire de KALIMA: http://kal.mediaturtle.com


Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour :

http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html

Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative :

manfiyoun@gmail.com


 ACAT Conférence-débat Jeudi 4 décembre 2008 à 19H30

La Force de l’obéissance : Économie politique de la répression en Tunisie

avec Béatrice Hibou Directrice de recherche, CERI/CNRS

 
Présentation de la conférence : Les violations des droits de l’homme et l’absence d’opposition politique dans les dictatures font régulièrement l’objet de critiques. Ce que l’on connaît moins, c’est le fonctionnement intime de ces régimes, les mécanismes par lesquels des populations entières se trouvent durablement assujetties. C’est ce travail de dévoilement qu’a entrepris Béatrice Hibou. A la croisée de deux traditions intellectuelles, l’économie politique wébérienne et l’analyse foucaldienne, elle analyse, à partir du cas de la Tunisie, les modes de gouvernement et les dispositifs de l’exercice concret du pouvoir. à la Maison fraternelle, 37, rue Tournefort 75005-Paris Métro : Place Monge (ligne 7) Participation libre aux frais d’organisation organisée par l’ACAT de Paris V en association avec l’ERF Quartier Latin-Port Royal Tél. 06 79 19 34 21 courriel : acatparis5@voila.fr visiosite http://acatparis5.free.fr Publications de l’intervenante Ouvrages La Force de l’obéissance. Economie politique de la répression en Tunisie , Paris, La Découverte, 2006, 363 p. . La Criminalisation de l’Etat en Afrique (en collaboration avec Jean-François Bayart et Stephen Ellis), Bruxelles, Editions Complexe, Coll. « Espace international » du CERI, 1997. L’Afrique est-elle protectionniste ? Les chemins buissonniers de la libéralisation extérieure , Paris, Karthala, collection « Les Afriques », 1996.

 

« Le régime tunisien a militarisé les nouvelles technologies »

Considéré comme l’un des rares journalistes tunisiens indépendants, Tahar Labidi, qui vit actuellement exilé en France, estime que le régime de Ben Ali a « militarisé les nouvelles technologies » en vue de mieux les contrôler. Convaincu que la situation de son pays ne diffère pas des autres pays arabes, le journaliste tunisien juge que les informations répandues par le biais des nouvelles technologies ne menacent pas la presse écrite en Tunisie. Ce qui la menace, c’est surtout son contenu rétrograde, sans intérêt, et qui ne prend jamais en considération les besoins des citoyens et leurs revendications. Par Samuel Henry APN: On dit que la Tunisie est un pays relativement développé dans le domaine des nouvelles technologies de communication. Trouve-t-on alors une véritable communauté de bloggeurs ? Tahar Labidi : La Tunisie ne diffère pas des autres pays arabes. Les médias, tous genres confondus, demeurent sous le contrôle  du régime en place. Il est vrai que la Tunisie a consenti beaucoup d’efforts dans le multimédia et les nouvelles technologies de l’information, ce qui a favorisé la mise en place d’une communauté de bloggeurs et d’internautes, mais cela ne veut pas forcément dire que nous jouissons d’une véritable liberté d’expression et de communication. En Tunisie, le monde virtuel de l’Internet est soumis au contrôle strict des services de sécurité. C’est une surveillance  presque militaire. Pour garder la mainmise sur tout ce qui se fait ou se dit dans la toile, l’état tunisien s’est équipé des dernières technologies et formé de nombreux ingénieurs et spécialistes dans le multimédia. Les objectifs sont de pirater et détruire tout site ou blog critiquant le pouvoir du président Ben Ali ou sa politique. Même les sites implantés en Europe ou aux Etats-Unis n’échappent pas à ce piratage et font l’objet de destruction systématique par le biais des virus. Je peux citer entre autres les sites « Tunis news », « Tunis On-line » et « Hiwar Net » ainsi que le site du docteur Mouncef Merzouki et le site « Kalima » (Parole). Toutefois, malgré la surveillance et le contrôle quasi-quotidien, quelques expériences ont réussies, à l’image du site du défunt Zahir Yahiaoui  intitulé « Tunis-zine » qui a attiré beaucoup de monde avant qu’il soit arrêté puis emprisonné de 2001 à 2003. Beaucoup d’autres bloggeurs et internautes ont également investi la toile tunisienne avec des pseudonymes, de peur d’être arrêtés et torturés. Mais toujours est-il, on ne peut pas parler d’une véritable communauté de bloggeurs à l’heure de la « militarisation de la technologie ».  APN: En Europe et aux USA, les nouvelles technologies de l’information concurrencent sérieusement les moyens d’informations traditionnels comme les journaux et les radios. Qu’en est-il exactement de la Tunisie ?
Tahar Labidi: A mon avis, on ne peut faire une comparaison entre deux réalités différentes. En Europe, la presse traditionnelle et les sites Internet sont libres et possèdent des marges de liberté. C’est pour cela d’ailleurs qu’ils rivalisent en imagination et en sujets  pour pouvoir attirer le maximum de personnes. Chez nous en Tunisie, le monde des médias est dominé par la pensée unique et subit le contrôle des services de sécurité. C’est ce qui fait qu’il n’existe pas de concurrence entre les médias eux-mêmes. En conséquence, les tunisiens préfèrent lire d’autres journaux et regarder d’autres télévisions, comme « EL Jazzera » ou « El Arabia » ainsi que les quotidiens arabes paraissant à Londres come « El Hayat » ou « Shark al Awsat ».Quant aux quelques blogs qui existent, ils sont loin de constituer une véritable avancée en terme d’information et de liberté d’expression. APN: Est-ce que les nouvelles technologies de l’information menacent-elles la presse écrite en Tunisie ?
Tahar Labidi: Non. Les nouvelles technologies ne menacent pas la presse écrite en Tunisie. Ce qui la menace, c’est surtout son contenu rétrograde, sans intérêt et qui ne prend jamais en considération les besoins des citoyens et leurs revendications. Que peut-on attendre d’une presse qui consacre des pages entière à l’artisanat, au football, aux menus que mangent les stars de la musique ou encore aux réalisations du régime de Ben Ali. Mais en Tunisie ils subsistent grâce aux subventions de l’état et des gens qui sont au pouvoir. Contrairement au nombre infime de journaux de l’opposition qui ne reçoivent aucune aide. APN: Pensez vous que la presse écrite a évolué au temps du règne de Ben Ali ?
Tahar Labidi: Je ne pense pas. Je tiens comme preuve le nombre de journalistes tunisiens jetés en prison et les journaux suspendus. Pour votre information, deux collègues Mohamed Al Harouni et Samir Saci ont été agressés alors qu’ils se rendaient au siège de leur journal « Al Mawkif ». Ce quotidien a d’ailleurs été suspendu plusieurs fois par l’état et retiré des kiosques. (Tu peux ajouter quand ceci s’est produit ?) Le dernier numéro du journal « Al Mouatinoun » (Les citoyens) a été également saisi par la police et son directeur Mustapha Ben Jaafar convoqué par la justice. La police a aussi détruit le site de Sihem Ben Sirine « Kalima » ainsi que celui du parti démocratique et progressiste. Par ailleurs, le correspondant de la chaîne Al Jazzera à Tunis Lotfi Hadji n’a pas pu se faire délivrer la carte de presse. Il se bat depuis cinq pour cela, sans succès. Un correspondant du site Internet du parti démocratique et progressiste a été, pour sa part, agressé dans la rue. Il est actuellement sous contrôle policier. Idem aussi pour le journaliste Abdallah Zaoui, qui après avoir passé 12 ans de prison, vit contraint depuis 5 ans dans le sud de la Tunisie. Il n’a pas le droit de venir voir sa famille à Tunis. La liste est encore longue… APN: Devant cette absence flagrante de la liberté d’expression, quel est donc selon vous l’avenir de la presse (écrite et audiovisuelle) en Tunisie ? Tahar Labidi: Je pense que le développement de la presse dans un pays ne dépend pas uniquement des nouvelles technologies et des moyens techniques. La presse écrite ne peut évoluer et se développer  que dans un espace de liberté  d’expression et de tolérance. A ce titre permettez moi de citer un dicton anglais qui dit « Il vaut mieux mourir de faim, mais libre que de vivre esclave, mais en prison ». Hélas, aujourd’hui, la presse écrite et audiovisuelle est considérée comme un relais du discours officiel. Son avenir est intimement lié à l’avenir du régime politique lui-même. APN: Existe-t-il en Tunisie des journaux privés ? Si non, pourquoi ?
Tahar Labidi: Dans mon pays, la presse est nationalisée par l’état. Et le simple fait de parler d’une presse privée s’apparente à une anecdote médiatique. De toute façon, même si la presse est privatisée, elle se transformera sans aucun doute à une caisse de résonance du pouvoir en place et en tribunes politiques du système. Et gare au journal ou journaliste qui s’éloignera de cette ligne ! Il se retrouvera derrière les barreaux.
 
(Source: Le Réseau de la Presse Arabe (APN) le 17 novembre 2008)

Tunisia responds to critical CPJ report

By Mariwan Hama-Saeed/Middle East Research Associate

We received a large package from the Tunisian Embassy in Washington on Friday. The package contained an official response to our September special report, « The Smiling Oppressor » and a hefty collection of Tunisian newspapers and individual articles that the government says demonstrates a « liberal and pluralistic media landscape » under President Zine El Abidine’s 21-year rule. Our report was highly critical of the Tunisian government’s repressive press policies. 

« I would like to seize this opportunity, at a moment coinciding with Tunisia celebrating 21 years of continuous, steady, and comprehensive reforms in all fields, to highlight the firm and irreversible commitment of my country to further anchor democracy, political pluralism and expand the scope of participation of all stakeholders at the national level, » wrote Tarek Ben Youssef, chargé d’affaires at the Tunisian embassy.

Joel Simon, our executive director, wrote back on Monday, saying that we found nothing in the response to change our findings. We regretted Tunisian officials would not agree to meet with us when we were conducting our fact-finding mission in late June and early July.

Our research shows that President Ben Ali, who celebrated his regime’s 21st anniversary this month, has employed some of the most restrictive press tactics in the Arab world, including harassment, censorship, and imprisonment of journalists.

Those tactics continue to be used. This passage comes from our most recent alert, issued November 7:

In September, plainclothes security agents abducted Slim Boukhdhir, an online writer and critic of Ben Ali. Agents held him for two hours, threatened him, and directed him to stop his work. Boukhdhir had just written an online piece urging Ben Ali to follow the advice of U.S. Secretary of State Condoleezza Rice and loosen the state’s grip on civil society.  Authorities had harassed Boukhdhir in the past, jailing him for several months earlier in the year.

In October, the public prosecutor issued a court summons to Neziha Rejiba, editor of the online magazine Kalima and one of the country’s most critical journalists. In a piece for the weekly Mouatinoun, Rejiba accused the government of being behind the recent destruction of her Web site. The summons could be a precursor to criminal charges. Authorities also seized the entire issue of Mouatinoun.

Although the situation in Tunisia remains very poor, Simon noted that CPJ remains receptive to a meeting with government officials to discuss our concerns about press freedom.

(Source: « Committee to Protect Journalists »  November 18, 2008 1:39 PM ET


 A propos de « Délai de prescription »…

Pour nous tous, citoyens et citoyennes tunisien(nE)s victimes de la répression et de la discrimination  depuis des décennies, cette nouvelle (de France) est bonne à savoir :

Le délai de prescription pour crime de « Discrimination » est de 30 ans en droit français… Est-il possible d’envisager les mêmes recours en Tunisie, aujourd’hui ou un autre jour après le rétablissement de la Démocratie ?? Il ne faut jamais lâcher prise.

60 ans après, la grève dans les mines du Nord revient devant la justice

AFP, le 18 novembre 2008 à 08h48

Le conseil des prud’hommes de Nanterre se penche mercredi sur la requête atypique d’anciens mineurs des houillères du Nord-Pas-de-Calais, qui veulent voir leur préjudice reconnu soixante ans après leur licenciement à la suite d’un mouvement de grève durement réprimé en 1948.

Dans ce dossier, les dix-sept requérants, dont certains, décédés, sont représentés par leur famille, demandent à la justice de reconnaître le caractère discriminatoire ou abusif du licenciement, intervenu à une époque où le droit de grève était déjà inscrit dans la Constitution.

A l’automne 1948, la grève, lancée par la CGT pour lutter contre une modification du statut des mineurs, allait durer deux mois et faire l’objet d’une dure répression, le gouvernement d’Henri Queuille y voyant un mouvement insurrectionnel dans le climat tendu de la Guerre Froide.

Au-delà des interventions de l’armée et des CRS, autorisés à tirer sur les grévistes, les licenciements massifs eurent pour conséquence de priver les mineurs concernés de leurs indemnités de logement et de chauffage prévues par leur statut. Certains requérants furent licenciés à la suite d’un autre mouvement de contestation, en 1952.

Les mineurs et leurs familles ont dû attendre jusqu’en 1981 et l’arrivée de la gauche au pouvoir pour qu’une loi d’amnistie couvre les faits. La loi de finances de 2005 a ensuite prévu une indemnisation pour les prestations de chauffage et de logement, mais pas pour les salaires non versés à la suite des licenciements.

Les requérants, qui demandent pour chacun 60.000 euros de dommages et intérêts, s’en étaient remis à la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde).L’autorité n’avait pu trouver une médiation avec l’entreprise publique Charbonnages de France, aujourd’hui dissoute. La première audience devant les prud’hommes, en janvier dernier, n’avait là non plus débouché sur aucune conciliation entre les parties.

 Les anciens mineurs, défendus par un collectif d’avocats spécialisés dans les affaires de discrimination, réclament que leur préjudice soit dédommagé par l’Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM), l’établissement public créé en 2004 pour prendre en charge les droits sociaux des mineurs lorsque l’activité de leur entreprise a cessé.

 Interrogé par l’AFP, son directeur général, Stéphane Layani, indique que l’Agence a « déjà régularisé la situation de ceux qui devaient être indemnisés » pour les indemnités de chauffage et de logement.

 « Et nous ne nous estimons pas concernés par un procès en responsabilité sur ces licenciements. Nous ne sommes pas leur employeur », ajoute-t-il

Devant la justice, se posera également la question de la prescription, en théorie 30 ans pour les affaires de discrimination.

Pour les avocats des anciens mineurs, la loi d’amnistie de 1981 et d’autres textes, intervenus depuis, font renaître le droit à agir.

 L’audience est prévue mercredi à 13H30.

 


 

Tunisie: la présidente argentine entame une visite officielle à Tunis

TUNIS – La présidente argentine Cristina Kirchner est arrivée lundi soir à Tunis pour une visite officielle de 48 heures en Tunisie consacrée à la promotion de la coopération et du commerce, selon l’AFP. Elle est arrivée en provenance d’Alger peu après 23H50 locales (22H50 GMT) à l’aéroport de Tunis-Carthage, où elle a été accueillie par Abdelaziz Ben Dhia, ministre d’Etat, conseiller du président Zine El Abidine Ben Ali. Une cérémonie officielle d’accueil lui sera réservée mardi par le président Ben Ali, dont elle sera l’hôte à dîner au palais de Carthage, près de Tunis. La présidente argentine est accompagnée d’une délégation composée notamment du ministre des relations extérieures Jorge Taiana et de plusieurs responsables économiques et hommes d’Affaires. Durant son séjour, elle aura des entretiens avec le Premier ministre Mohamed Ghannouchi et rencontrera les présidents des deux chambres du parlement tunisien. Mercredi, elle assistera à un séminaire à l’initiative du patronat tunisien sur le thème « opportunités de commerce, d’affaires et d’investissements entre l’Argentine et la Tunisie ». Des accords de coopération seront signés entre les deux pays, déjà liés par un accord commercial dit de « la nation la plus favorisée », un deuxième accord régissant les liens entre le Centre tunisien de promotion des exportations (Cepex) et son homologue argentin « Export-Ar ». Plus de vingt conventions couvrent la coopération en matière de culture, sport, tourisme et recherche scientifique. Le président tunisien s’était rendu en visite d’Etat en Argentine en mars 1997 et avait reçu deux fois l’ancien président argentin Carlos Menem. La balance commerciale est favorable à l’Agentine pour une valeur d’échanges estimée à 177 millions de dinars (129 millions US dollars) dont 17 millions de dinars d’exportations tunisiennes. La Tunisie achète des huiles, du sucre, des céréales et viande à l’Argentine et lui vend essentiellement des engrais et des produits textiles. Tunis est, après Alger, la deuxième étape d’une tournée de Mme Kirchner en Afrique du Nord, qui la conduira également en Egypte et en Libye. Sa visite en Algérie s’est conclue par la signature de trois accords de coopération, dont l’un sur le développement de l’énergie nucléaire. (©AFP / 18 novembre 2008 00h20)

Le patron du FMI donne un satisfecit à la Tunisie

AP Mardi 18 novembre, 20h37 Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Khan, a décerné mardi un satisfecit à la Tunisie pour « la politique économique saine » adoptée par les autorités. Lire la suite l’article A l’issue d’une entrevue avec le président Zine El Abidine Ben Ali, il a fait part d’une « opinion très positive du FMI » sur cette politique qui, à ses yeux, constitue « le meilleur modèle à suivre pour de nombreux pays émergents ». « L’économie se modernise et il y a des progrès réels », a-t-il noté. « Je m’attends à une forte croissance économique en Tunisie et nous n’avons pas de craintes pour l’année prochaine même si à l’échelle de la planète cela ne va pas être facile », a-t-il déclaré à l’agence de presse tunisienne TAP. Lors d’une conférence de presse au siège de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Dominique Strauss-Kahn a néanmoins fait état de « prévisions pas formidables » quant aux perspectives concernant les retombées de la crise financière internationale sur la Tunisie et les pays du Maghreb. « L’année 2009 sera difficile et aucun pays n’est à l’abri même si les pays du Maghreb ne sont pas énormément intégrés dans la finance internationale », a-t-il prédit. Selon lui, le taux de croissance fixé par le gouvernement à 6,3% pour l’an prochain pourrait être réduit d’un point à un point et demi, des conséquences qu’il a qualifiées de « moins graves » que ce qui est prévu en Europe et en Chine. « Grâce à leur bonne gestion, des pays comme la Tunisie et le Maroc devraient pouvoir traverser la crise avec moins de dégâts que d’autres », a-t-il estimé. Le patron du FMI a été décoré par le président tunisien des insignes de Grand Officier de la République « pour ses qualités intellectuelles et ses contributions au renforcement du développement économique à l’échelle mondiale et notamment celles appelant à une meilleure intégration dans le bassin méditerranéen ». AP
 

Notre avance énergétique propre menacée

Abdel Wahab Hani Les faits remontent à quelques mois… Alors que le Général du bunker de Carthage offre à Sarko un contrat inespéré de quelques milliards pour la construction d’une centrale nucléaire, française, inutile, dans le sud tunisien, la France amorce, dans le secret, sa transition énergétique vers le solaire et l’énergie verte, alors que sa grisaille dispose de beaucoup moins de ressources en jours ensoleillés par an que la Tunisie ensoleillée… C’est cela avoir une « belle » famille pourrie de ripoux qui font accepter tout à l’actuel « Chef » de l' »Etat », y compris la capitulation… énergétique… Sarko s’assure une production polluée chez nous pour une consommation propre chez lui et nous fourgue ses centaines d’ingénieurs et de techniciens menacés de chômage et surtout ses déchets pour des billions d’années, en échange d’une clémence judiciaire française dans le dossier du voleur récidiviste de yachts et autres gros objets de luxe et garçon-neveu-chéri de la Première Drame de Tunisie… Alors que Sarko vendait sa centrale nucléaire à son ami le Général, la Chancelière Angela Merkel vendait un accord de coopération stratégique avec l’Algérie pour la production de l’énergie solaire, dans le Sahara algérien, pour les besoins de la production des piles des voitures électriques allemandes qui verront le jour dans moins de deux décennies. Le problème est que l’Algérie est loin de l’Europe et n’y est pas connectée énergétiquement, contrairement à la Tunisie. Notre pays est plus proche des côtes européennes et dispose d’une richesse d’ensoleillement comparable à celle de l’Algérie.  En terme de compétences scientifiques et techniques, la Tunisie compte une bonne longueur d’avance par rapport à l’Algérie et à l’ensemble des pays arabes qui venaient se formaient dans nos Universités et nos centres de recherche avant la déliquescence de l’Etat et la déresponsabilisation du Management national au profit du bunker de Carthage. Nos compétences du secteur de l’Energie, comme l’ensemble de la matière grise tunisienne, sont choyés dans les pays du golfe depuis plus d’un quart de siècle, alors qu’elles sont méconnues dans leur propre patrie. On ne compte plus le nombre de travaux de recherche sur « Les énergies renouvelables » qui moisissent dans les raisons de nos chères bibliothèques universitaires et dans les tiroirs de la STEG.  L’Algérie gagne sur un second plan, celui de s’arrimer à une technologie germanique, réputée des plus fiables, dans le secteur des cellules phozovoltaïques. Les Allemands sont les quatrièmes producteurs mondiaux, pas trop loin derrière le leader chinois, mais leur technologie est plus sérieuse. Un autre atout que l’Algérie n’a certainement pas a été sacrifié à l’autel des intérêts trabelso-sarkozistes, les dizaines de milliers de nos brillants ingénieurs formés à la rigueur germanique et qui auraient pu tant apporter dans cette alliance stratégique avec l’Allemagne que les extravagances du garçon-neveu-chérie de la Première Drame nous a fait perdre.  La Tunisie a perdu non seulement un marché énergétique propre du futur, une alliance scientifique, technique et énergétique, voir politique avec une économie exemplaire, une Démocratie et une grande tradition philosophique et intellectuelle que feu Khair-Eddine ne manquait pas de souligner dans son magistral essai « Aqwam al-masalik fi ma’rifat ahwal al mamalik » (Relation de voyage, de 1853 à 1856, parue sous son titre arabe puis français: La plus sûre direction pour connaître l’état des nations). Notre pays a établi des relations diplomatiques avec l’Allemagne en 1221 et la Diplomatie tunisienne ne manquerait le jour du retour de la Démocratie et du départ du ministre de la propagande de renouer avec son passé, à l’époque où un autre Général, Khair-Eddine, multipliait les voyages, au 19e siècle non en propagandiste mais en explorateur de la grandeur des Nations. Pour faire profiter la patrie de la richesse de la civilisation humaine et non pour rabâcher les oreilles de la propagande tabbou-stayyachiste insipide, au profit de la maffia tripolitaine. Aujourd’hui que le juge d’instruction français est parti, que Imed Trabelsi n’est plus inquiet, que la Tunisie est liée par un lourd contrat du nucléaire français, Sarko peu respirer pour les emplois nucléaires sauvés en métropole et pour les milliards que les contribuables tunisiens sont invités à sortir de leur poche pour sauver la filière nucléaire française et que des centaines de milliers de générations de tunisiennes et des tunisiens vont payer pendant des millions d’années, de leur propre santé, les erreurs d’une affaire de gestion d’une affaire de Cour, Sarko peut respirer et s’offrir le luxe de suivre son Ministre écolo Borloo…
PS: Ce commentaire à main levée fut commis, d’un trait, dans la colère, à la lecture de la dépêche suivante de l’AFP, au sujet de la nouvelle stratégie française de diversification énergétique au profit du solaire. Abdel Wahab Hani Genève, le 18 novembre 2008 awhani@yahoo.fr AFP, le 18 novembre 2008 à 09h55

Energies renouvelables: cap sur le solaire

Jérôme CARTILLIER L’énergie solaire est au cœur du plan de développement des énergies renouvelables présenté lundi par le gouvernement, qui prévoit la construction d’au moins une centrale photovoltaïque par région d’ici 2011.  « Le gros, c’est le solaire. En termes industriels, et d’effondrement des coûts industriels, c’est probablement là qu’on a la capacité la plus importante », a expliqué le ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo, en présentant une série de 50 mesures pour « réussir la transition énergétique ».  L’objectif affiché du gouvernement est que les énergies renouvelables représentent 23% de la consommation finale d’ici 2020, soit plus qu’un doublement par rapport à 2005 (10,3%, grâce essentiellement aux barrages hydro-électriques).  « La bataille mondiale des filières professionnelles pour les énergies renouvelables est évidemment lancée », a expliqué M. Borloo, soulignant que la France avait « pris du retard » et devait viser un développement « soutenu » de l’ensemble des filières (hydraulique, éolien, solaire, biomasse, géothermie…). « Ce plan, c’est green business dans toute sa réalité technique et financière », a-t-il ajouté, reconnaissant que le principal défi serait celui de « la simplification administrative, réglementaire ».  Selon l’Agence pour le développement et la maîtrise de l’énergie (Ademe), les énergies renouvelables pourraient représenter en 2012 un marché annuel de 24 milliards d’euros et 120.000 emplois.  Les appels d’offre pour les centrales solaires photovoltaïques seront lancés « dans les semaines qui viennent », a précisé M. Borloo. D’une puissance cumulée d’environ 300 MW, elles seront réparties en fonction du potentiel solaire de chaque région. Afin de favoriser le développement du photovoltaïque sur les supermarchés et les bâtiments industriels et agricoles de grande tailles (usines, hangars etc…), un tarif spécifique de 45 centimes/kWh est créé. Ces mesures devraient permettre de multiplier par 400 la production d’électricité d’origine photovoltaïque pour atteindre 5.400 MW en 2020. Si la marge de progression envisagée est très forte, la base de départ est très faible: à fin juin 2008, la puissance installée du parc photovoltaïque français raccordé au réseau était de 18 MW en métropole, 13 MW fin 2007 et 6 MW fin 2006. La France se place au quatrième rang européen, derrière l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie. L’énergie solaire pourrait s’avérer compétitive avec le prix du marché de l’électricité « à l’horizon 2020 », considère le ministère. Un « Fonds chaleur renouvelable », sera mis en place en 2009 afin de soutenir la production de chaleur à partir de sources renouvelables: biomasse, solaire, pompes à chaleur, géothermie et biogaz. Conformément au projet de loi de finances, il sera doté d’environ 1 milliard d’euros pour les trois prochaines années. En ce qui concerne l’énergie éolienne, l’objectif reste de multiplier par dix le parc à 25.000 MW de puissance installée en 2020 contre 2.500 MW en 2007, mais une nouvelle réglementation, dont les contours restent à définir, est annoncée. Pour France nature environnement (FNE, 3.000 associations), l’annonce de ce plan « montre que le gouvernement continue à mettre en œuvre les objectifs du Grenelle et prend le virage de l’énergie verte ».  Cependant, estime Arnaud Gossement, son porte-parole, « il ne suffit pas de dire que les énergies renouvelables sont une bonne chose, il faut garantir leur acceptabilité sociale ». « Si on décide depuis Paris, sans concertation, qu’il faut des champs d’éoliennes et des fermes solaires, il y aura des crispations », a-t-il mis en garde.  


Afrique: développer les réseaux de transport pour endiguer l’immigration (Tajani)

 

 
AFP, le 17 novembre 2008 à 22h44     TUNIS, 17 nov 2008 (AFP) – L’Union européenne va aider l’Afrique  à réaliser son réseau trans-africain de transport pour aider à la  stabilité et freiner l’immmigration vers le nord, a indiqué lundi  Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne chargé  des Transports.     « L’Europe a intérêt à travailler à la stabilité de l’Afrique »,  a-t-il déclaré à la presse à Tunis, faisant état de pourparlers en  vue d’un accord avec la Commission de l’Union africaine (UA).     M. Tajani, qui parlait en marge d’une réunion ministérielle  euro-maghrébine sur le transport en Méditerranée occidentale, a  annoncé le départ d’une première mission d’experts européens jeudi  prochain à Addis Abeba.     « Nous ne pourrons pas résoudre la question de l’immigration  seulement par la police, mais aussi par le développement et la  stabilité de l’Afrique », a-t-il déclaré, attribuant un rôle  important à la Banque européenne d’investissement (BEI) et à la Banque africaine de développement (BAD).     « Il y a des millions de personnes qui poussent vers le nord, et même les pays d’Afrique du nord ont intérêt à résoudre ce problème », a-t-il poursuivi, parlant d’un « engagement politique » de la Commission européenne.     Cet engagement se traduira, selon lui, par un plan en trois phases commençant par un transfert de connaissances à la demande l’UA, suivi par une assistance technique et la mobilisation de fonds pour des projets concrets.     Pour M. Tajani, il s’agira de connecter les réseaux européens et ceux qui existent dans le Maghreb, avant d’élargir la connexion à l’Afrique, dans le cadre l’intégration des marchés.     « Les réseaux trans-européens doivent, à travers l’Afrique du nord, continuer davantage vers le sud, en Afrique » a-t-il déclaré.     La mission européenne discutera à Addis Abeba d’un « cadre de planification et d’identification de projets prioritaires », dont une route entre Nouakchott et la ville de Rosso en Mauritanie, jusque la frontière du Sénégal, a-t-on indiqué par ailleurs dans l’entourage de M. Tajani.     S’agissant des fonds, la même source a rappelé que des fonds de « un à deux milliards » d’euros étaient prévus pour 2007-2013 dans le cadre des accords de partenariat entre l’UE et le groupe Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP).      

Le patron du FMI loue les « réformes ambitieuses » de l’économie libyenne

 

AFP, le 19 novembre 2008 à 11h28 TRIPOLI, 18 nov 2008 (AFP) – Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn a loué mardi les « réformes ambitieuses » de l’économie libyenne, à l’issue d’une visite à Tripoli au cours de laquelle il a rencontré le numéro un libyen Mouammar Kadhafi. « Les réformes ambitieuses des dernières années ont produit une croissance forte (5,6% en 2007) et qui commence à se diversifier ainsi que la stabilité macroéconomique », s’est-il félicité. Il a également rencontré le ministre des finances, Mohamed Ali Huweij, et le gouverneur de la banque centrale Hafedh Guidara. « Les entretiens que nous avons eu ont témoigné de notre unité de vues sur les réussites de la Libye et sur les principaux défis auxquelles elle est confrontée », a-t-il dit. Selon M. Strauss-Kahn, « le défi principal est de maintenir le rythme des réformes en cours visant entre autres à réduire la taille de l’Etat ». Concernant la décision du numéro un libyen de distribuer les revenus du pétrole directement à la population et de supprimer les administrations, le patron du FMI a estimé que ce programme « comporte à la fois une bonne occasion et certains risques ». « S’il est structuré et mis sur pied convenablement, ce programme pourrait promouvoir le secteur privé tout en minimisant les risques posés pour l’offre de services publics essentiels », a-t-il estimé. Le colonel Kadhafi a confirmé récemment une décision de distribuer les revenus pétroliers directement à la population et de supprimer les ministères en dénonçant la corruption qui y règne. « Nos entretiens m’ont convaincu que le programme de réformes en Libye continuera à un rythme soutenu dans le but d’avoir une croissance encore élevée et d’améliorer le niveau de vie de la population », a conclu M. Strauss-Kahn. Le patron du FMI a participé lundi et mardi à une conférence sur l’intégration régionale au Maghreb. Il devait ensuite se rendre à Tunis pour rencontrer le président Zine Al-Abidine Ben Ali.  

La finance islamique laisse l’Allemagne sceptique

 

 
AFP, le 18 novembre 2008 à 09h35 Par Etienne BALMER FRANCFORT (Allemagne), 18 nov 2008 (AFP) – Malgré une clientèle potentielle de plusieurs millions de musulmans, l’Allemagne rechigne à adapter son système fiscal et juridique à la finance islamique qui fait florès en Grande-Bretagne. Avec quelque 3,5 millions de musulmans, d’origine turque pour la plupart, l’Allemagne offrirait une vaste clientèle pour une banque de détail islamique, estime Zaid el-Mogaddedi, président de l’Institut de la banque et de la finance islamique (Ifibaf) à Francfort. Cependant « le cadre juridique et financier allemand ne s’est pas encore adapté au développement de la finance islamique, les politiques sont très prudents », regrette M. el-Mogaddedi dans un entretien avec l’AFP. La finance islamique se caractérise par une interdiction des prêts à intérêt (« riba »), assimilés à de l’usure, condamnée par l’islam. Les risques et les profits sont partagés entre la banque et le client, et l’endettement est strictement encadré. Ce système connaît une croissance exponentielle ces dernières années au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est et en Grande-Bretagne. Ses actifs dans le monde avoisinent 500 milliards de dollars en 2008, contre 260 milliards en 2004, selon le cabinet d’études Booz & Company. Les banques allemandes proposent certes déjà des produits financiers conformes à la charia… mais à l’étranger. Deutsche Bank participe depuis 2005 à l’émission de +sukuks+ (obligations sans taux d’intérêt) en collaboration avec des banques saoudiennes. Dresdner Kleinwort, filiale de Dresdner Bank, a coorganisé à Bahrein une émission similaire pour un milliard de dollars en 2007, rapporte Simon Grieser, avocat d’affaires du cabinet Mayer Brown à Francfort. Sur le marché allemand, l’échec commercial du fonds d’investissements en actions Al-Sukoor de Commerzbank sert de repoussoir. Lors de sa liquidation en 2005 après cinq ans d’existence, il ne drainait que 4 millions d’euros, loin de son seuil de rentabilité. « Contrairement à la Grande-Bretagne, peu de riches familles du Golfe sont implantées en Allemagne, et la communauté turque place son argent dans les caisses d’épargne comme tout le monde », explique Volker Nienhaus, président de l’université de Marburg (ouest) et chercheur en finance islamique. A l’inverse, des investisseurs islamiques commencent timidement à pénétrer le marché immobilier allemand. Ainsi Arab Investments, basé à Londres, a déjà acquis des centres commerciaux à Berlin, Dresde (est) et Karlsruhe (ouest) pour 400 millions d’euros et prévoit d’investir 300 millions supplémentaires en 2009, affirme Lars-Oliver Breuer, de l’agence de conseil en immobilier Savills à Hambourg (nord). Il n’empêche que sur le marché immobilier allemand, qui représente entre « 20 et 60 milliards d’euros d’investissements par an », le poids des fonds islamiques est « limité pour l’instant ». « Il y a assez d’investisseurs allemands sur le marché » et l’euro fort –même s’il a beaucoup baissé ces derniers temps– dissuade les investisseurs islamiques, remarque M. Breuer. La retenue des autorités allemandes tient aussi à la fragilité supposée de certains fonds islamiques, et parfois à leur opacité, ce qui n’arrange pas leur réputation, de l’avis même d’un autre spécialiste. Une étude interne de Deutsche Bank de 2007 estime que « le marché monétaire islamique repose surtout sur des transactions de matières premières via des courtiers peu fiables dans certains cas » et entrevoit le risque d’une crise de liquidités. AFP  

Le syndrome de la guerre du Golfe est bien réel (rapport)

AFP, le 18 novembre 2008 à 15h27 WASHINGTON, 18 nov 2008 (AFP) –  – Le syndrome de la guerre du Golfe est bien réel et plus d’un quart des 700.000 anciens combattants du conflit de 1991 en souffrent, selon un rapport demandé par le Congrès américain. Ce rapport de 450 pages, le plus complet jamais établi sur cette maladie et publié lundi, a été rédigé par le Comité consultatif de recherche sur les maladies des anciens combattants de la guerre du Golfe, composé de scientifiques et de vétérans. Il a été présenté au secrétaire aux Anciens combattants James Peake. Le document conclut que le syndrome est dû a une exposition à des substances chimiques toxiques dont des pesticides –utilisés notamment contre les mouches des sables– et à un médicament prescrit pour protéger les soldats contre des gaz neurotoxiques. Il indique « que le syndrome de la guerre du Golfe est réel, qu’il est la conséquence d’une exposition neurotoxique durant la guerre du Golfe et qu’avec le temps peu d’anciens combattants en sont guéris ou sont en voie de guérison ». « Les vétérans de la guerre du Golfe de 1990-1991 ont eu le mérite de servir leur pays au cours d’une opération militaire qui a été un immense succès, accomplie rapidement. Mais beaucoup ont eu le malheur de présenter des séquelles durables sur leur santé qui ont été peu comprises et qui ont été niées ou minimisées pendant trop longtemps », indique le rapport. La directrice du Comité à l’origine du rapport, Roberta White, doyenne de l’Ecole de santé publique de l’Université de Boston, estime que les conclusions de l’étude « corroborent clairement les convictions des vétérans selon lesquelles leurs problèmes de santé sont liés à des expositions (à ces produits nocifs) » durant la guerre du Golfe. Selon elle, « bien que les preuves de ce phénomène de santé soient accablantes, les vétérans ont à plusieurs reprises souligné que leurs plaintes étaient appréhendées avec cynisme et avec une mentalité consistant à rendre les victimes responsables et à attribuer leurs problèmes de santé à des maladies mentales ou à des facteurs non-physiques ». Le syndrome de la guerre du Golfe se manifeste par des problèmes de mémoire et de concentration, des maux de tête persistants, une fatigue inexpliquée et des douleurs généralisées, mais parfois aussi par des symptômes respiratoires, des problèmes de digestion et une irritation de la peau, précise le rapport. Le document souligne que les fonds fédéraux destinés à la recherche sur la guerre du Golfe ont baissé de façon significative au cours des dernières années et demande 60 millions de dollars annuels. Le syndrome de la guerre du Golfe est un terme générique pour désigner une série de maladies qui ont affecté les soldats à leur retour de l’opération Tempête du désert lancée en 1991 pour libérer le Koweït et repousser les troupes irakiennes. (©AFP / 18 novembre 2008 16h28)

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