Liberté et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie TTU Monde Arabe: Nouvelles frictions entre Tripoli et Tunis Businessnews: Tunisie : les victimes collatérales de la grippe porcine Khaled Traouli: La Finance Islamique en France et les intermédiaires… Quelques recommandations… Jeune Afrique: Syhem Belkhodja.. Créatrice de talents Libération: Saïd Bouziri, la mémoire et l’espoir AFP: La star du raï Cheb Mami condamnée à 5 ans de prison de ferme Reuters: Turkish TV gameshow looks to convert atheists Reuters: Turkey urged to name ombudsman on police brutality
Nouvelles des libertés en Tunisie
NOUVELLES FRICTIONS ENTRE TRIPOLI ET TUNIS
Parallèlement à l’apparition de la grippe porcine dans le sud de la Tunisie, les autorités libyennes ont décidé d’imposer une taxe de 150 dinars (près de 100 euros) à chaque voiture arrivant en Libye par la Tunisie. Ce qui représente un nouveau coup pour l’économie de l’est tunisien, déjà fortement affectée par la crise économique. La décision libyenne a entraîné un net recul de la circulation de voitures vers la Libye (qui revenaient par ailleurs chargées, à leur retour en Tunisie, de produits libyens), et donc une baisse des marchandises proposées sur les marchés des villes tunisiennes. Ce qui pénalise des milliers de familles qui vivent de ce commerce frontalier. Les autorités tunisiennes n’ont pas réagi à la décision libyenne, ce qui laisse penser qu’elle est mue par des considérations politiques. Elle serait, en effet, une réponse à l’absence du Président Ben Ali lors du dernier Sommet de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (Cen-Sad), à Tripoli. Le numéro un tunisien s’est néanmoins rendu, cette semaine, au Sommet africain de Syrte, cédant sans doute aux pressions libyennes. Par ailleurs, un ressortissant tunisien aurait été atteint de la grippe porcine dans la province de Gabès, ce qui a conduit à une quasi paralysie de cette région durant deux jours, avec la fermeture provisoire des commerces et de certaines usines. Les autorités tunisiennes ont pris des mesures prophylactiques pour endiguer le mal, craignant pour la saison touristique, surtout après que cinq autres cas furent déclarés dans la région de Tunis. A noter que des détecteurs thermiques ont été installés, à cet effet, dans les aéroports tunisiens.
(Source: TTU Monde Arabe – Lettre hebdomadaire d’informations stratégiques (France), N° 610 du 2 juillet 2009)
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La grippe porcine n’a pas vraiment atteint la Tunisie et on ne recense que trois cas sans réelle gravité. N’empêche. Les victimes collatérales sont nombreuses ! Les victimes sont les agences de voyage tunisiennes qui, d’habitude en pareille période, assurent le déplacement vers la Mecque de quelque 30.000 personnes pour le petit pèlerinage (Omra).
Selon des sources proches de la Fédération tunisienne des agences de voyages, le manque à gagner en termes de chiffre d’affaires avoisinerait les 150 millions de dinars pour l’ensemble des agences. Calcul basé sur le fait que chaque pèlerin verse généralement cinq mille dinars à son voyage pour le billet d’avion, le séjour, les taxes etc.
Certaines agences subissent cette grippe porcine plus que d’autres puisque l’essentiel de leur chiffre d’affaires se réalise avec les voyages vers l’Arabie Saoudite pour le petit et le grand pèlerinage (Omra et hajj). Le nombre de ces agences « spécialisées » dans ce type de voyage serait très important.
N.B.
(Source : « Businessnews » (portail d’information électronique – Tunis), le 2 juillet 2009)
Lien : http://www.businessnews.com.tn/BN/BN-lirearticle.asp?id=1087311
La Finance Islamique en France et les intermédiaires…
Syhem Belkhodja.. Créatrice de talents
Par: Fawzia Zouari, envoyée spéciale à Tunis
La chorégraphe Syhem Belkhodja a lancé le 10 juin dernier le premier festival de design de Tunisie.
Elle arrive comme une tornade, un projet en tête, à réaliser coûte que coûte. On peut lui claquer la porte au nez, elle s’en fiche. D’aucuns le savent, en effet : quand Syhem Belkhodja veut, elle obtient. On la croit privilégiée, on insinue qu’elle a carte blanche au palais de Carthage ; elle corrige qu’elle y va au culot, tout simplement. Que son travail est reconnu à l’international. À preuve, chacune de ses manifestations est parrainée par des personnalités : Frédéric Mitterrand, Olivier Poivre d’Arvor, ou encore François Fillon. Et elle est la seule Tunisienne membre du Conseil culturel de l’Union pour la Méditerranée.
Son association Ness El Fen compte de nombreux bienfaiteurs, dont Culturesfrance, ou Caroline de Monaco, qui vient de lui offrir le parquet de sa salle de danse pour une somme de 50 000 euros. Nul doute, donc, que Syhem est devenue un acteur incontournable de la scène culturelle tunisienne. Avec, à son actif, trois rendez-vous emblématiques : Doc à Tunis, les Rencontres chorégraphiques de Carthage, et Design et mode, qu’elle a lancé le 10 juin (voir encadré). En attendant la « fashion week » et un festival des saveurs qu’elle est en train de concocter.
Qu’est-ce qui la fait tant courir ? La soif du pouvoir et de la notoriété, jurent ses détracteurs. Une revanche à prendre contre ceux qui n’ont pas cru en elle, imaginent les plus amènes à son égard. Syhem, elle, se dit d’une énergie débordante. Et de raconter comment, enfant, elle se frappait les joues le soir pour s’empêcher de dormir. À 6 ans, elle prend simultanément des cours de danse, de violon, de natation et de gymnastique. Après des études au Centre d’art vivant du Belvédère (Tunis), elle part aux États-Unis pour s’initier à la chorégraphie avant de continuer en Europe. Puis rentre au pays, fonde sa compagnie, Sybel, en 1985, anime une émission de bien-être corporel à la télévision nationale. En 2002, elle crée l’association Ness El Fen, qui devient le siège de l’École des arts et du cinéma, et enchaîne avec la création du Centre méditerranéen de la danse contemporaine.
Mais, plus que tout, Syhem veut livrer bataille contre l’intégrisme. « Il y a quelques années, raconte-t-elle, sur une plage de Bizerte, j’ai découvert le spectacle le plus affligeant de ma vie : des femmes se baignaient en voile noir dans ces tenues islamistes surnommées Ninja. J’en ai pleuré. Je me disais : “Demain, il se peut que ma fille s’habille comme ça, ils auront alors gagné.” Seul l’art peut nous sauver. »
Certes son caractère déconcerte, ses méthodes de travail frôlent la tyrannie, et son langage l’encanaillement. Mais, à 45 ans, ce « voyou de la culture », comme elle aime se désigner, aura au moins eu le mérite de faire sauter les frontières entre les arts et de transgresser les tabous qui pèsent sur les mentalités. À sa manière, elle fait émerger l’individu dans des sociétés encore portées sur le formatage des corps et des esprits.
(Source : « Jeune Afrique », (Magazine hebdomadaire – France), N°2528 du 21 au 27 juin 2009)
Saïd Bouziri, la mémoire et l’espoir
Elisabeth Allès Cercle Migrations et libertés, Mohieddine Cherbib Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives, Jean-Pierre Dubois Ligue des droits de l’homme, Gus Massiah Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale et Emmanuel Terray Troisième collectif de sans-papiers.
Le 23 juin Saïd Bouziri nous a quittés. Ce n’était pas une icône de la «diversité» familière des ors de la République. Simplement un militant des droits de l’homme, un citoyen engagé de notre histoire. Quand, en 1972, le gouvernement restreint des droits des immigrés avec la circulaire Fontanet, Saïd Bouziri a du retard pour ses papiers. On lui signifie, ainsi qu’à sa femme Faouzia, un avis d’expulsion ! En fait on lui reproche son engagement pour le peuple palestinien et sa protestation contre le meurtre du petit Djillali le 25 octobre 1971 à la Goutte-d’Or. Saïd entame une grève de la faim soutenue par l’union locale CFDT, les églises du quartier Barbès, et de nombreux militants et intellectuels. Les autorités accorderont à Saïd des papiers renouvelables par quinzaine jusqu’en 1982 ! Cette grève de la faim est fondatrice des luttes des sans-papiers en France ; elles se développent notamment avec le Mouvement des travailleurs arabes (MTA) et de nouvelles grèves de la faim, qui déboucheront sur une circulaire du ministre Georges Gorse prévoyant des régularisations «humanitaires» puis l’annulation par le Conseil d’Etat d’une partie des mesures administratives.
Pourtant les expulsions vont continuer, frappant notamment des jeunes qui sont nés ou ont grandi en France, bannis après des condamnations mineures, victimes de la double peine. Tandis que le racisme s’étend avec la montée du chômage, les enfants des travailleurs immigrés subissent de plein fouet les discriminations. Les combats de Saïd débouchent après 1981 sur des mesures positives : régularisations de sans-papiers, droit de libre association pour les étrangers (supprimé en 1939), carte de séjour de dix ans. Pour Saïd, les mouvements des immigrés sont parties prenantes de l’histoire sociale de la France. Il sait l’importance de la solidarité avec les pays d’origine de l’autre rive de la Méditerranée. Les avancées de 1981 sont remises en cause (lois Pasqua de 1993), les espérances des grandes marches des jeunes pour l’égalité de 1983 et 1984 s’évanouissent dans la grisaille des cités et les discriminations, tandis que le racisme se nourrit de la peur de l’autre et de la «guerre des civilisations».
Saïd était en première ligne contre cette nouvelle politique mortifère menée au nom de «l’identité nationale». S’engageant dans la Ligue des droits de l’homme (LDH), Saïd y poursuit son combat pour l’égalité, celui des collectifs de sans-papiers ou des jeunes des cités, de la votation citoyenne et pour la démocratie et la justice dans le monde arabe, dans sa chère Tunisie. Il participe à l’association Génériques, lieu de mémoire des immigrations, démonstration de l’enracinement de ceux que certains imaginent toujours comme «autres». On ne remplacera pas Saïd, le militant, le compagnon joyeux et attentif, le juriste compétent et le pédagogue patient. Mais nombreux seront ceux qui continueront dans la voie qu’il a tracée, dans l’action et par la mémoire, pour l’espoir que les hommes soient effectivement libres et égaux en droit.
(Source : «Libération », (Quotidien – France), le 2 juillet 2009)
La star du raï Cheb Mami condamnée à 5 ans de prison de ferme
AFP, le 3 juillet 2009 à 17h14
BOBIGNY (France), 3 juil 2009 (AFP) – La star franco-algérienne du raï Cheb Mami, 42 ans, a été condamnée à 5 ans de prison ferme vendredi en France pour tentative d’avortement forcé sur son ex-compagne en 2005.
Ecroué depuis son retour en France lundi, à la prison de la Santé à Paris, après deux ans de fuite en Algérie, Cheb Mami, de son vrai nom Mohamed Khelifati, reste en prison, les juges ayant décidé son maintien en détention.
Cette peine est moins sévère que les sept ans requis la veille par la procureure et en dessous de la peine maximale – dix ans- encourue.
Son ex-manager Michel Lecorre (Michel Lévy), qualifié d'”organisateur et instigateur” de ces actes de violences par le tribunal correctionnel de Bobigny, au nord de Paris, a écopé de 4 ans de prison. Les juges ont lancé un mandat de détention contre lui.
Vêtu d’une chemisette blanche, le chanteur est resté le visage fermé après l’énoncé du jugement. Il a ensuite été emmené sous escorte policière.
La veille Cheb Mami avait reconnu sa responsabilité mais avait soutenu avoir été “piégé” par son ex-manager.
Hicham Lazaar, homme de confiance de Michel Lévy et Abdelkader Lallali, soupçonné d’être l’homme de main de Cheb Mami, ont été condamnés par contumace à respectivement à trois ans et six ans de prison. Présentés par le procureur comme des “exécutants”, les juges ont lancé des mandats d’arrêt contre eux.
Hicham Lazaar réside en France et Adelkader Lallali en Algérie.
Les parties ont dix jours pour faire appel de ces décisions.
“Nous allons y réfléchir”, a réagi maître Claire Doubliez, l’un des conseils du chanteur. D’après elle, “Cheb Mami a accueilli son emprisonnement avec “soulagement parce que tout ça est fini mais aussi avec angoisse parce qu’il va devoir passer 5 ans en prison”.
Jeudi, l’artiste avait demandé pardon à la victime. “Je regrette tout ce qui s’est passé. Je lui demande pardon, je regrette”, avait-il lancé après les plaidoiries de ses conseils.
S’il avait reconnu sa responsabilité, Cheb Mami avait néanmoins soutenu avoir été “piégé” par son manager qui, selon lui, a suggéré le scénario de l’avortement forcé, sous le couvert d’un voyage
professionnel en Algérie pour la victime, photographe de presse de 43 ans.
“Ma cliente est soulagée de voir qu’à travers ces peines d’emprisonnement, le tribunal a compris les violences qu’elle a vécues”, a réagi maître Marie Dosé, le conseil de la victime, identifiée uniquement comme Camille à sa demande.
Il était notamment reproché à Cheb Mami des “violences” avec des circonstances aggravantes en 2005 à l’encontre de la photographe attitrée de Michel Lévy, avec laquelle il entretenait une liaison.
En août 2005, Camille a fait l’objet d’une tentative d’avortement forcée dans une villa du chanteur à Alger qui ne désirait pas cette grossesse. La tentative n’a pas abouti malgré d’abondantes hémorragies et la victime a finalement donné naissance à une fillette aujourd’hui âgée de trois ans.
Vendredi Camille était absente lors du jugement “parce qu’elle voulait être avec sa fille”, laquelle dit espérer qu’elle “pourra pardonner à son père”, a expliqué son conseil.
Turkish TV gameshow looks to convert atheists
Reuters, le 3 juillet 2009 à 14h06
By Daren Butler
ISTANBUL, July 3 (Reuters) – What happens when you put a Muslim imam, a Christian priest, a rabbi and a Buddhist monk in a room with 10 atheists?
Turkish television station Kanal T hopes the answer is a ratings success as it prepares to launch a gameshow where spiritual guides from the four faiths will seek to convert a group of non-believers.
The prize for converts will be a pilgrimage to a holy site of their chosen religion — Mecca for Muslims, the Vatican for Christians, Jerusalem for Jews and Tibet for Buddhists.
But religious authorities in Muslim but secular Turkey are not amused by the twist on the popular reality game show format and the Religious Affairs Directorate is refusing to provide an imam for the show.
“Doing something like this for the sake of ratings is disrespectful to all religions. Religion should not be a subject for entertainment programmes,” High Board of Religious Affairs Chairman Hamza Aktan told state news agency Anatolian after news of the planned programme emerged.
The makers of “Penitents Compete” are unrepentant and reject claims that the show, scheduled to begin broadcasting in September, will cheapen religion.
“We are giving the biggest prize in the world, the gift of belief in God,” Kanal T chief executive Seyhan Soylu told Reuters.
“We don’t approve of anyone being an atheist. God is great and it doesn’t matter which religion you believe in. The important thing is to believe,” Soylu said.
The project focuses attention on the issue of religious identity in European Union-candidate Turkey, where rights groups have raised concerns over freedom of religion for non-Muslim minorities.
Detractors of the ruling AK Party government, which is rooted in political Islam but officially secular, accuse it of having a hidden Islamist agenda, a charge it denies. Some 200 people have so far applied to take part in the show and the 10 contestants will be chosen next month.
A team of theologians will ensure that the atheists are truly non-believers and are not just seeking fame or a free holiday.
REUTERS
Turkey urged to name ombudsman on police brutality
Reuters, le 3 juillet 2009 à 16h49
By Selcuk Gokoluk
ANKARA, July 3 (Reuters) – NGOs report that police brutality is on the rise in Turkey, and an independent ombudsman should be appointed to tackle the problem, the Council of Europe’s top human rights official said on Friday.
Council of Europe Human Rights Commissioner Thomas Hammerberg also told Reuters in an interview during a visit to the country that Turkey’s Roma community needs better protection and support from the government.
Cases of torture in Turkey have fallen since accession talks with the European Union began in 2005, but inhumane treatment by police remains widespread and many cases go unreported, Hammerberg quoted non-governmental organisations as saying.
“In all cities we had conversations with NGOs and that was one of the issues that they raised… they report an increase of cases of police brutality,” he said.
Secular but mainly Muslim Turkey has made slow progress in its EU membership talks, held back by opposition to its bid among some EU states and its own failure to step up the speed of reforms, including respect for human rights.
The Council of Europe, the continent’s leading rights body, wants Turkey to have a special ombudsman to deal with complaints of mistreatment by the police, Hammerberg said.
“I said there must be some mechanism which is credible to investigate such allegations because if the police is doing it itself it will not be credible,” he said.
“If there is not an independent system of investigation, many people will not dare to go and report what happened because they fear they would be beaten up again,” he added.
Turkish authorities do not deny that the country has a problem with police brutality and have consulted British police over the issue, he said.
Another problem is that Turkish courts still see “honour crimes” carried out by family members as lesser crimes that require reduced sentences, though this is no longer legal.
“… there is a need to ensure that the new law, new formulation in the law, is understood by the judges,” he said.
The European Court of Human Rights ruled last month that Turkey had failed to prevent a woman’s murder by her son-in-law and ordered it to pay damages. Prime Minister Tayyip Erdogan criticised the court, saying
the ruling unfairly singled out Turkey and was “shameful” for the court.
The Roma community needs more government help, Hammerberg said.”We were in Sulukule in Istanbul and looked at the consequences of the city planning there. I think the way it was done was disrespectful to the Roma, leaving many families in a very difficult situation,” he said.