OIET:Rassemblement devant le consulat de Tunisie à Pantin
TAP: Précisions du ministre des Affaires étrangères au sujet des fuites diffusées sur «Wikileaks»
The Guardian: Wikileaks – US embassy cables: The ‘OTT’ lifestyle of Tunisian president’s son-in-law, including pet tiger
MoroccoBoard: Tunisia – The First Family a “Quasi Mafia”, Wikileaks
ANSA: Wikileaks – Tunisi corrotta, famiglia Ben Ali quasi-mafia
AFP: La torture, pratique “endémique et régulière” dans le monde
AFP: Nobel de la Paix: les pays absents et les présents
Ali Ben Arfa: Hechmi Ben Taleb se rend aux services de sécurité
Le Post: En Tunisie, enrôlé de force dans l’armée… à 14 ans !
Taoufik Ben Brik: “Contes de la folie ordinaire”, par Taoufik Ben Brik
AFP: Performances éducatives 2000-2009: les pays qui s’améliorent ou régressent
Kapitalis: Les élèves Tunisiens s’améliorent mais restent mal classés
AFP: Arabie saoudite: WikiLeaks décrit une fête arrosée à Jeddah
Reuters: Washington reconnaît l’effet de WikiLeaks sur sa diplomatie
AFP: De plus en plus d’étudiants américains apprennent l’arabe (étude)
Rassemblement devant le consulat de Tunisie à Pantin
“Consulats de Tunisie .. Arrêtez le Chantage .. le Passeport est un droit”.
Rassemblement devant le consulat de Tunisie à Pantin 1 Avenue Jean Lolive – Pantin Metro Porte de Pantin ou Metro Hoche (Ligne 5) Samedi 11 décembre 2010 à partir de 11h30
C.R.L.D.H.Tunisie
Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie
Membre du Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme
21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS – Tel/Fax : 00.33.(0)1.43.72.97.34 / Presse : 00 33 6 83 44 77 71 crldht@gmail.com / www.crldht.org
Rencontre avec Dr. Moncef MARZOUKI, président du CPR
(Congrès Pour la République)
Inscription obligatoire
Cher (e)s ami(e)s,
Nous avons le plaisir de vous inviter à
Une rencontre avec leDr. Moncef MARZOUKI,
Présidente du C.P.R (Congrès Pour la République)
le jeudi 16 décembre 2010 de 19h à 22h
au siège de l’association, 21 ter rue Voltaire 75011 Paris
Dr. Moncef Marzouki, traitera de la situation politique en Tunisie, de l’état de l’opposition et des défis actuels.
La rencontre se faisant sur invitation, il vous est demandé de vous inscrire et de vous munir de la présente pour pouvoir accéder à la salle.
Nous comptons vivement sur votre présence. Amitiés.
Kamel Jendoubi
Président
Pour vous inscrire, veuillez nous écrire à l’adresse émail crldht@gmail.com
ou appeler Mohieddinne au 0615577914
ou Iyed au 0626837826
Les autorités tunisiennes réagissent aux câbles de WikiLeaks
Précisions du ministre des Affaires étrangères au sujet des fuites diffusées sur «Wikileaks»
TAP le 9 décembre 2010 M. Kamel Morjane, ministre des Affaires étrangères, a affirmé, au sujet des fuites diffusées sur le site «Wikileaks» et des éventuelles incidences qu’elles pourraient avoir sur les relations tuniso-américaines, que «ces fuites n’auront pas de conséquences sur les relations entre les deux pays». Répondant, jeudi, au Bardo, à une question de l’un des Conseillers, lors de la discussion du projet de budget du ministère pour l’exercice 2011 à ce sujet, le ministre a indiqué que ces conséquences ont été, également, démenties par la Secrétaire d’Etat américaine qui a affirmé, récemment, lors d’une conférence de presse et dans un entretien téléphonique qu’elle a eu, lundi dernier, avec lui, que «ces fuites sont des appréciations personnelles des ambassadeurs des Etats Unis d’Amériques et n’expriment aucunement les positions de Washington ou ses relations diplomatiques avec les différents pays». Et M. Morjane d’ajouter: «Le contenu de certains rapports qui traiteraient des affaires internes d’un pays n’est autre qu’une reproduction de mensonges et de calomnies de certains détracteurs qui s’acharnent obstinément à nuire à la Tunisie», précisant que «ces allégations sont infondées et ne reflètent nullement la réalité de la Tunisie». D’autre part, M. Kamel Morjane a expliqué que «ces fuites concernent des rapports qui suscitent la confusion sur les positions de la Tunisie et ses relations avec ses frères dans le Maghreb Arabe et avec certains autres pays arabes». Il a, dans ce contexte, affirmé que «les relations et les positions de la Tunisie ne peuvent pas être contestées», précisant que «ces fuites sont dénuées de toute crédibilité et ne peuvent être admises». M. Kamel Morjane a attiré l’attention sur le fait que ces rapports prennent acte, «même dans les comptes rendus des rencontres officielles, des présomptions, des idées et des préjugés du rapporteur» qu’il impute à la partie tunisienne lors d’une rencontre. L’exemple type de ce fait, a-t-il soutenu, est le rapport sur la rencontre avec l’émissaire américain Welch qui comporte des appréciations affectant les relations de la Tunisie avec ses frères. Ce rapport signale que la Tunisie ne participerait pas au Sommet de Damas, alors qu’elle a pris part à ses assises au plus haut niveau, a-t-il précisé. Le ministre des Affaires étrangères a déclaré que «les positions de la Tunisie sont connues et déclarées publiquement dans les différentes instances internationales. La Tunisie a toujours, soutenu les causes de justice et de paix dans le monde et rejeté l’ingérence dans les affaires d’autrui, tout comme elle réfute toute immixtion dans ses affaires».
Le clan Ben Ali, qui contrôle avec poigne la Tunisie, est décrit par les diplomates américains basés à Tunis comme une «quasi-maffia», dans un pays où la corruption et les abus en tout genre tendent à se banaliser.
«Que ce soit du cash, des services, des terres, des propriétés ou, oui, même votre yacht, la famille du président Ben Ali a la réputation de les convoiter et d’obtenir ce qu’elle veut», affirme-t-on dans le câble de l’ambassade daté du 23 juin 2008. Mais au-delà des «magouilles» de la première famille, le pays fait face à une corruption «bas de gamme» aussi bien au sein de la police, des douanes et de divers ministères. Ces pratiques sont telles que les investisseurs, «craignant les bras longs de la famille», renoncent à leurs activités. «Nos contacts ont été clairs à ce sujet : les choses vont de mal en pis ! D’ailleurs, l’un d’eux s’est amusé que l’inflation en Tunisie concerne aussi les pots-de-vin qui ont connu une augmentation !» rapporte le diplomate. Puis ce sont les connexions et les liens «de la famille» qui sont passés en revue. L’on apprend ainsi que la belle-famille de Ben Ali, les proches de son épouse Leïla, les Trabelsi, provoquent, de par leurs frasques et leurs passe-droits, l’ire des Tunisiens. Ces «nouveaux riches, qui manquent d’éducation, de basse condition sociale, affichent ostentatoirement leur richesse», sont voués aux gémonies par les citoyens. Et ce sont ainsi plus d’une dizaine d’exemples de ces abus qui sont cités par l’ambassade américaine. Leïla, connue pour «son influence et son avidité», aurait ainsi obtenu des terrains gratuitement pour les revendre par la suite. Son frère n’est pas en reste, puisqu’il est accusé de tremper dans une vaste trame de fraude et de corruption bancaire. De même, l’un des gendres du dirigeant aurait récupéré «un immense manoir criard» construit sur un terrain exproprié par l’Etat, officiellement pour les besoins de l’Agence de l’eau. Tout cela, rapporte le câble, sous les menaces et les pressions. Et la liste est encore longue. Seulement, objecte l’un des «contacts» de l’ambassade, «ce n’est pas Ben Ali le problème, mais plutôt la famille, inconscient qu’il est de tout ce qui se trame autour de lui». Avis qui n’est pas du tout partagé par le rédacteur du mémo, qui estime que cela «reste difficile à croire». D’autant plus que la corruption semble s’être «démocratisée», puisque, aujourd’hui, «les excès de vitesse peuvent être ignorés, l’établissement des passeports peut être accéléré et les coutumes peuvent être contournées. Il suffit seulement d’y mettre le juste prix», énumère-t-on dans le document. De même pour le népotisme et le copinage.
«Que faire ?» Tout cet environnement n’est pas fait pour encourager de plus profondes relations entre le pays et les Etats-Unis. Ainsi, dans un autre câble daté de juillet 2009, l’ambassadeur s’interroge : «Que pouvons-nous faire?» «La Tunisie a de gros problèmes. Le président Ben Ali est vieillissant, son régime est sclérosé et il n’y a pas de successeur évident. De nombreux Tunisiens sont frustrés par le manque de liberté politique. Ils sont en colère contre la famille dirigeante, contre la corruption, le chômage élevé et les inégalités régionales. L’extrémisme fait peser une menace permanente. Pour aggraver les problèmes, les pouvoirs publics tunisiens ne souffrent pas les conseils ou les critiques, qu’ils soient nationaux ou internationaux. Au lieu de cela, le gouvernement cherche à imposer un contrôle grandissant, le plus souvent en faisant appel aux forces de l’ordre», énumère-t-on dans le document. Résultat : «La Tunisie est en difficulté et nos relations le sont aussi de ce fait.» Pour les diplomates, travailler en Tunisie devient de plus en plus ardu. Les contrôles «mis en place par le ministre des Affaires étrangères» les obligent à demander une permission écrite avant tout contact avec un quelconque official.
Source: “El Watan” (Quotidien – Algerie) Le 09-12-2010)
Lien: http://www.elwatan.com/dossier/ce-qui-est-a-toi-est-a-moi-09-12-2010-102254_151.php
US embassy cables: The ‘OTT’ lifestyle of Tunisian president’s son-in-law, including pet tiger
Monday, 27 July 2009, 16:09 S E C R E T TUNIS 000516 SIPDIS NEA/MAG; INR/B EO 12958 DECL: 02/28/2017 TAGS PREL, PTER, PGOV, PINR, ENRG, EAID, TS SUBJECT:TUNISIA: DINNER WITH SAKHER EL MATERI REF: TUNIS 338 Classified By: Ambassador Robert F. Godec for reasons 1.4 (b) and (d)
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Summary
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1. (S) The Ambassador and his wife had dinner with Mohammad Sakher El Materi and his wife, Nesrine Ben Ali El Materi, at their Hammamet home July 17. During the lavish dinner Al Materi raised the question of the American Cooperative School of Tunis and said he would seek to “fix the problem prior to the Ambassador’s departure” as a gesture to a “friend.” He praised President Obama’s policies and advocated a two-state solution for Israel and the Palestinians. He also expressed interest in opening a McDonald’s franchise and complained about the government’s delay in passing a franchise law. He expressed pride in his Islamic Zaitouna radio and in the interviews with opposition party leaders published in his newly purchased newspaper publishing group. During the evening, El Materi was alternately difficult and kind. He seemed, on occasion, to be seeking approval. He was living, however, in the midst of great wealth and excess, illustrating one reason resentment of President Ben Ali’s in-laws is increasing. End Summary.
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The ACST Situation
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2. (S) Presidential son-in-law and wealthy businessman Mohamed Sakher El Materi, and his wife, Nesrine Ben Ali El Materi hosted the Ambassador and his wife for dinner at their Hammamet beach residence July 17. El Materi raised the American Cooperative School of Tunis (ACST), asking what was happening. The Ambassador explained the situation and emphasized that there is anger and concern in Washington and the English-speaking American/international community in Tunis. He said if the school is closed, there would be serious consequences in our relations. El Materi said he could help and would seek to resolve the situation immediately, i.e., prior to the Ambassador’s departure. He wished, he said, to do so for a “friend.” He noted that he had helped the UK Ambassador secure several appointments (including a lunch with the Prime Minister) for UK Prince Andrew during his recent visit. Before his intervention, El Materi said, the Prince had only one appointment with a single Minister.
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Freedom of Expression
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3. (S) Ambassador raised the need for more freedom of expression and association in Tunisia. El Materi agreed. He complained that, as the new owner of Dar Assaba, the largest private newspaper group in the country, he has been getting calls from the Minister of Communications complaining about articles he has been running (Comment: This is doubtful). He laughed and suggested that sometimes he wants to “give Dar Assaba back.” El Materi noted the interviews his newspapers have been running with opposition leaders (he mentioned FDTL Secretary General Mustapha Ben Jaafar). He was clearly proud of the interviews.
4. (S) El Materi said it was important to help others, noting that was one reason he had adopted a son. The Ambassador mentioned the Embassy’s humanitarian assistance projects, noting they could not get media coverage. El Materi said forcefully they should be covered, that it was important the Embassy seek such coverage. He said it would counteract some of the negative US image. The Ambassador asked if El Materi would send reporters to do stories on the US assistance projects. El Materi said yes, absolutely.
5. (S) El Materi complained at length about Tunisian bureaucracy, saying it is difficult to get things done. He said communication inside the bureaucracy is terrible. He said people often “bring wrong information” to the President implying he had to get involved sometimes to get things corrected.
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On Exterior Politics and Economics
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6. (S) El Materi praised President Barack Obama’s new policies. He said the invasion of Iraq was a very serious US mistake that had strengthened Iran and bred hatred of the United States in the Arab world. He pressed for a two state solution to resolve the Israeli-Palestinian dispute and indicated Tunisia needs to accelerate convertibility of the dinar. In general, however, El Materi’s knowledge of and interest in international political and economic issues seemed limited.
7. (S) The Ambassador raised economic liberalization, noting the importance of opening up to franchising. El Materi agreed, noting that he would be pleased to assist McDonald’s to enter Tunisia, suggesting they begin at the new cruise port in La Goulette. He complained about the unhealthy food served by McDonald’s, however, adding it is making Americans fat. He also complained about the GOT’s delay in passing a franchising law.
8. (S) The Ambassador noted he has been asking Tunisians what ideas they have for the new US President and Administration. El Materi commented that Nesrine would like more done on the environment. The Ambassador responded by explaining some of the Administration’s policies on the environment. El Materi said Nesrine is focused on organic products and wants everything (even the paint and varnish) in their new house in Sidi Bou Said (next to the Ambassador’s residence) to be organic.
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Islam
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9. (S) El Materi said he had begun to practice Islam seriously at 17. He repeatedly said he was practicing, and had a strong faith. (NB. He went off to pray at the sunset call to prayer.) He suggested that if you have faith and pray to God, he will help. He emphasized that his religion is personal, and he does not believe it is appropriate to impose his views on others. (Comment. During the evening, El Materi seemed at his most passionate when describing the Koran, his belief in one God, and the importance of Mohamed as the final prophet of God.)
10. (S) El Materi said he was proud of Zeitouna radio, the first and only Tunisian Koranic radio station, and discussed how Zeitouna bank would be opening. He hopes to create a regional version of Zeitouna radio to spread the Malakite school of Islam. He expressed the view that Islamists and extremists pose a great threat to Islam and modernity. He said he follows Islam, but modern Islam.
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El-Materi Unplugged: Home/Personal Life
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11. (S) El-Materi’s house is spacious, and directly above and along the Hammamet public beach. The compound is large and well guarded by government security. It is close to the center of Hammamet, with a view of the fort and the southern part of the town. The house was recently renovated and includes an infinity pool and a terrace of perhaps 50 meters. While the house is done in a modern style (and largely white), there are ancient artifacts everywhere: Roman columns, frescoes and even a lion’s head from which water pours into the pool. El Materi insisted the pieces are real. He hopes to move into his new (and palatial) house in Sidi Bou Said in eight to ten months.
12. (S) The dinner included perhaps a dozen dishes, including fish, steak, turkey, octopus, fish couscous and much more. The quantity was sufficient for a very large number of guests. Before dinner a wide array of small dishes were served, along with three different juices (including Kiwi juice, not normally available here). After dinner, he served ice cream and frozen yoghurt he brought in by plane from Saint Tropez, along with blueberries and raspberries and fresh fruit and chocolate cake. (NB. El Materi and Nesrine had just returned from Saint Tropez on their private jet after two weeks vacation. El Materi was concerned about his American pilot finding a community here. The Ambassador said he would be pleased to invite the pilot to appropriate American community events.)
13. (S) El Materi has a large tiger (“Pasha”) on his compound, living in a cage. He acquired it when it was a few weeks old. The tiger consumes four chickens a day. (Comment: The situation reminded the Ambassador of Uday Hussein’s lion cage in Baghdad.) El Materi had staff everywhere. There were at least a dozen people, including a butler from Bangladesh and a nanny from South Africa. (NB. This is extraordinarily rare in Tunisia, and very expensive.)
14. (S) They have three children, two girls and a boy. Leila is four and another daughter that is about 10 months. Their boy is adopted and is two years old. The youngest daughter is a Canadian citizen, by virtue of birth in Canada. The family’s favorite vacation destination spot is the Maldives Islands.
15. (S) El Materi said he has begun an exercise and diet regime. He has, he said, recently lost weight (it was visibly true). El Materi said he eats in a “balanced” way. He had just spent an hour on a bike, he claimed. Nesrine said she gets no exercise.
16. (S) Both El Materi and Nesrine speak English, although their vocabulary and grammar are limited. They are clearly eager to strengthen their English. Nesrine said she loves Disney World, but had put off a trip this year because of H1N1 flu. Nesrine has, for sometime, had Tamiflu nearby (even taking it on trips). Originally it was out of fear of bird flu. She packs it for El Materi too when he travels. Nesrine said she has visited several US cities. El Materi had only been to Illinois recently in connection with the purchase of a plane.
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Comment
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17. (S) Throughout the evening, El Materi often struck the Ambassador as demanding, vain and difficult. He is clearly aware of his wealth and power, and his actions reflected little finesse. He repeatedly pointed out the lovely view from his home and frequently corrected his staff, issued orders and barked reprimands. Despite this, El Materi was aware of his affect on the people around him and he showed periodic kindness. He was unusually solicitous and helpful to the Ambassador’s wife, who is disabled. Occasionally, he seemed to be seeking approval. One western Ambassador in Tunis, who knows El Materi, has commented that he has western-style political skills in his willingness to engage with ordinary citizens. It is an uncommon trait here.
18. (S) El Materi, in recent months, has been ever more visible in the local diplomatic community. He has clearly decided (or been told) to serve as a point of contact between the regime and key ambassadors. Nesrine, at age 23, appeared friendly and interested, but nave and clueless. She reflected the very sheltered, privileged and wealthy life she has led. As for the dinner itself, it was similar to what one might experience in a Gulf country, and out of the ordinary for Tunisia.
19. (S) Most striking of all, however, was the opulence with which El Materi and Nesrine live. Their home in Hammamet was impressive, with the tiger adding to the impression of “over the top.” Even more extravagant is their home still under construction in Sidi Bou Said. That residence, from its outward appearance, will be closer to a palace. It dominates the Sidi Bou Said skyline from some vantage points and has been the occasion of many private, critical comments. The opulence with which El Materi and Nesrine live and their behavior make clear why they and other members of Ben Ali’s family are disliked and even hated by some Tunisians. The excesses of the Ben Ali family are growing.
Please visit Embassy Tunis’ Classified Website at: http://www.state.sgov.gov/p/nea/tunis/index.c fm Godec
(Source: guardian.co.uk, Tuesday 7 December 2010 21.29 GMT )
Lien: http://www.guardian.co.uk/world/us-embassy-cables-documents/218324
Tunisia: The First Family a “Quasi Mafia”, Wikileaks
La torture, pratique “endémique et régulière” dans le monde
Nobel de la Paix: les pays absents et les présents
Hechmi Ben Taleb se rend aux services de sécurité
En Tunisie, enrôlé de force dans l’armée… à 14 ans !
09/12/2010 à 13h48 – mis à jour le 09/12/2010 à 18h20 | 2465 vues
Un gamin de 14 ans enrôlé de force dans l’armée, dans certains pays, cela n’a rien d’original. Mais lorsque la scène se passe en Tunisie et que l’enfant est le fils de Taoufik Ben Brik, poète, écrivain, journaliste, et incidemment opposant au régime, si c’était une fiction, ce serait digne de la plus mauvaise parodie d’Ubu.
Malheureusement, ce n’est pas une fiction. Mercredi 8 décembre, le fils de Taoufik Ben Brik a été interpelé sur le chemin de l’école par des policiers d’élite qui lui ont ordonné de se présenter au même endroit le lendemain, pour l’envoyer au service militaire.
Pour rappel, le journaliste avait été condamné l’an dernier par la “justice” tunisienne à six mois de prison ferme pour “faits de violence, outrage public aux bonnes mœurs et dégradation volontaire des biens d’autrui”, à la suite d’une accusation particulièrement douteuse. Entre autres soutiens, il avait reçu celui de Reporters sans frontières.
“Avec ce verdict, la Tunisie entre à nouveau dans le club peu fréquentable des pays qui emprisonnent les journalistes pour délit d’opinion. La seule issue honorable à cette parodie de justice aurait été l’acquittement. Il faut le rappeler haut et fort : Taoufik Ben Brik n’a rien fait d’autre que son métier de journaliste. Avec ce verdict, il paie le prix de son engagement et de sa liberté de ton. La justice tunisienne vient d’adresser un signal inquiétant aux journalistes tunisiens. Tous ceux qui critiquent le président Ben Ali peuvent se retrouver à la prison de Mornaguia, aux côtés de Taoufik Ben Brik”, avait alors déclaré Jean-François Julliard, secrétaire général deReporters sans frontières.
Le journaliste avait été libéré le 27 avril 2010, après avoir purgé l’intégralité de sa peine.
Lire le récit de cette affaire dans leNouvel Obs. Et la suite sur le site deRSF.
(Source: Lepost.fr le 9 decembre 2010)
Wikileaks: Tunisi corrotta, famiglia Ben Ali quasi-mafia
Ansa, le 8 décembre 2010 à 09h18 TUNISI (ansa) I cable sono datati 23 giugno 2008 e 17 luglio 2009, entrambi dall’ambasciatore Usa a Tunisi, Robert F. Godec. Nel primo, si osserva che nel Paese “anche se brucia la piccola corruzione, sono gli eccessi della famiglia del presidente che oltraggiano i tunisini”. Si cita poi il rapporto Transparency International del 2007: per la Tunisia si parla di “corruzione in peggioramento”. “Tutto in famiglia”, si intitola poi il capitolo dedicato al presidente: “È spesso citata come il nexus (connessione) della corruzione tunisina. Spesso citata come una quasi-mafia, dire “La Famiglia basta per intendere a chi ti riferisci”, dice l’ambasciatore americano, che prosegue poi a dettagliare i legami economici della “Famiglia”, tra i quali è la moglie di Ben Ali “a creare le maggiori ire”. “La corruzione qui è l’elefante nella stanza: nessuno può dirlo pubblicamente, ma tutti sanno che questo è il problema”. Stessa linea nel secondo dispaccio, del luglio 2009: “Il problema: un regime sclerotico e una corruzione crescente”, titola un paragrafo dell’analisi del diplomatico americano. In quello titolato invece “Come sviluppare la democrazia e i diritti umani”, si precisano le nuove direttive della politica dell’amministrazione Obama, “un approccio più pragmatico, faccia a faccia duri ma meno critiche pubbliche”, e si precisa che serve dedicare maggiore impegno “per persuadere i partner europei a intensificare i propri sforzi per accelerare le riforme da parte del governo di Tunisi. Mentre alcuni europei (GB e Germania) sono d’accordo con noi, Paesi chiave come Francia e Italia hanno evitato pressioni su Tunisi. Dovremmo impegnarci per fargliele fare”. In altri cable, i diplomatici statunitensi e canadesi denunciano “maltrattamenti e torture” nei confronti dei detenuti nelle carceri del Paese, in particolare quelli accusati di terrorismo, anche da parte dei funzionari del ministero dell’Interno.
“Contes de la folie ordinaire”, par Taoufik Ben Brik
Mercredi 8 décembre, le fils de Taoufik Ben Brik, a été interpellé sur le chemin de l’école. Les policiers d’élite lui ont ordonné de se présenter au même endroit ce jeudi, pour l’envoyer au service militaire. Il a 14 ans.
Pour l’enfant, c’est un écran géant, où il se délecte des pièges de la rue et de la bêtise des automobilistes, comme si c’était un jeu de Nintendo. Il doit déjouer avec sa manette virtuelle, un à un, les épreuves, pour passer au stade supérieur. Avec ses espadrilles Converse blanches et étoilées, sa surchemise avec capuchon, il se croyait un chevalier Jedi, Obiwan Kenobe, la cape sur le dos et son sabre laser brandi, chassant les seigneurs Sith. En plein God of War. En bas, tout près du collège, il ralentit et passe au mode écolier. Il pense qu’il n’est qu’un collégien (fini la récréation des martiens) et que son sac à dos est empli de 20kg de fournitures scolaires. Aujourd’hui, il a un examen de maths. Il aime ça. Ça lui rappelle le Sodoku. Il ne va pas s’en priver pour arracher son 20/20. Comme toujours. Il tient ça de la famille. Tous des Algébristes. Et, philosophes. Mais, le voilà bloqué dans son jeu. Subitement. Il n’a pas prévu la matérialisation de l’ennemi. Du méchant. D Dark Vador, l’apprenti de Palpatine. A vingt mètres de l’arrivée au collège, au cœur de la cité, ici la mosquée, là le poste de police, non loin le marché municipal, quelque part le fleuriste, et deux policiers en uniformes d’élites sur un gros motocross, les aigles noirs surgissent comme par jeu d’une lucarne réelle et le braquent : -“holà…genre qui-va-là, où halte ! L’enfant s’arrête et laisse son pied gauche en suspend pour ne pas le mettre dans une flaque dégueulasse. Un chien vient de marquer son territoire. – Tes papiers… – Je n’ai que 14 ans. Ce n’est pas obligatoire à mon âge. – Comment tu t’appelles ? – Ali. – Ton père ? – Taoufik Ben Brik. – Qu’est-ce qu’il fait dans la vie ? – Poète. – Et quoi encore ? – Ecrivain. – Et encore ? – Journaliste. – Journaliste, hein… Tu viens avec nous à la caserne, on va te tondre le crane et tu vas passer ton service militaire. – Je suis encore jeune… – Et alors… L’ennemi se met à l’écart et crachote des grognements dans son Talkie-walkie puis se retourne vers le gosse : – Demain, tu viendras ici, à la même place, près du marchand des quatre saisons et tu nous suivras à la caserne. D’accord. (On se croirait en Chine). – D’accord, dit l’enfant. Il pensait avoir déjoué le traquenard. Or, il ne sait pas qu’il est dedans jusqu’au cou. Dedans la menace. De retour, il raconte son aventure (mésaventure). On sait que rien ne sera comme avant. Ben Ali passe au stade fatidique : nous faire choisir entre l’ouled (les enfants) et le bled (le pays) ? Mais, il ne sait pas que nous n’avons d’autre pays, patrie que nos enfants. Ma femme, la mère d’Ali, hors d’elle, comme une mère-gorille téléphone au 71742911 – Allo, la présidence ? passez-moi Ezzine. Dites à Ben Ali que ses enfants à lui sont épargnés, les miens doivent passer le service militaire à quatorze ans. Mais l’histoire retiendra qui de nos enfants survivra à l’ignominie et qui sera marqué par la honte au front. Taoufik Ben Brik NB : La femme de Taoufik Ben Brik s’est rendue mercredi à la poste pour envoyer un télégramme à la présidence de la République tunisienne et au ministère de l’Intérieur. Sur place, le réseau était en panne… Du jamais vu selon le postier. Un peu plus tard, elle s’est rendue au commissariat local pour déposer une plainte. Le policier a tout d’abord semblé accepter qu’elle porte plainte, tout en arguant que les policiers d’élite devaient rester sur une place fixe, non loin du commissariat. Mais une fois ses supérieurs contactés, il a tout bonnement refusé de prendre la plainte, arguant cette fois que les aigles noirs n’existent tout simplement plus. (Source:”Nouvelobs.com” le 9 decembre 2010) Lien:http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20101209.OBS4394/tribune-contes-de-la-folie-ordinaire-par-taoufik-ben-brik.html
Les résultats de l’étude PISA 2009 mettent à nu (pour la 3éme fois en 9 ans) les graves défaillances du système scolaire et éducatif en vigueur en Tunisie.
Pire: L’émirat de Dubai et la Jordanie devancent notre pays.
Sommaire des résultats (en anglais) : http://www.oecd.org/dataoecd/54/12/46643496.pdf
Synthése des résultats (en français): http://www.oecd.org/dataoecd/33/5/46624382.pdf
Le responsable en Tunisie pour le projet PISA :
Mohamed Kameleddine Gaha
Centre National d’Innovation Pédagogique et de Recherches en Education 130, Boulevard du 9 avril 1938 1006 Tunis Tunisia Tel: (216) 715 67 077, (216) 715 69 530 Fax: (216) 71 56 1284 Email:minedu085@edunet.tn
Performances éducatives 2000-2009: les pays qui s’améliorent ou régressent
C’est ce qui ressort du dernier classementPisa («Programme international pour le suivi des acquis des élèves») publié mardi par l’Organisation de coopération et de développement économique (Ocde). Des notes inférieures à la moyenne de l’Ocde Les élèves tunisiens sont crédités de 404 points sur «l’échelle combinée de la compréhension de l’écrit», note très inférieure à la moyenne des pays de l’Ocde (493 points). Leur note sur «l’échelle de culture mathématique» ne dépasse guère 371 points, contre une moyenne Ocde établie à 496 points. Avec 401 points sur « l’échelle de culture scientifique», contre une moyenne Ocde de 501, nos élèves ne font pas mieux. Ce qui explique leur classement parmi les dix plus mauvais élèves de cette classe statistique. Les auteurs du rapport estiment cependant qu’en culture mathématique, les élèves de Tunisie ont considérablement amélioré leur performance entre 2006 et 2009. Notre pays a également vu sa proportion d’élèves sous le niveau 2 de compétence en culture scientifique diminuer d’au moins 5% en trois ans.
Selon la même enquête, la Tunisie fait partie des pays où l’écart de score entre les élèves selon qu’ils sont scolarisés dans un établissement urbain ou dans un établissement rural représente plus 45 points après contrôle du milieu socioéconomique, soit l’équivalent de plus d’une année d’études, en moyenne, dans les pays de l’Ocde. Dans le précédent classement de Pisa, publié en 2006, les élèves tunisiens se classaient 39e sur 40 avec une note de 359 pour la culture mathématique (contre 550 points pour les premiers du classement, les élèves de Hong Kong, en Chine). Pour la compréhension de l’écrit, ils étaient classés 40e sur 40 avec une note de 375 (contre 543 pour les premiers de la classe, les élèves finlandais). Si, en trois ans, l’amélioration semble évidente, nos élèves ont encore du chemin à faire pour atteindre la moyenne inférieure des pays de l’Ocde. Ce qui serait considéré comme une performance honorable. Compétences requises pour réussir dans la vie quotidienne Le classement Pisa est publié tous les trois ans depuis l’an 2000. Il évalue le niveau des élèves âgés de 15 ans dans le monde, aussi bien dans les 34 pays de l’Ocde que chez des partenaires qui souhaitent y participer. Pisa compare les performances de différents systèmes éducatifs en évaluant les compétences acquises par les élèves en fin d’obligation scolaire. Ces compétences sont définies comme celles dont tout citoyen européen moyen peut avoir besoin pour réussir dans sa vie quotidienne… L’enquête est thématique: la première a porté sur la compréhension de l’écrit (en 2000), puis les mathématiques (2003) et les sciences (2006). Le cycle reprend cette année avec une nouvelle évaluation de l’écrit (2009). Près de 500.000 élèves ont été inclus dans cette enquête, qui comprenait pour la première fois des questions sur la lecture sur Internet.
Source : « Kapitalis » Le 09-12-2010
Arabie saoudite: WikiLeaks décrit une fête arrosée à Jeddah
Washington reconnaît l’effet de WikiLeaks sur sa diplomatie
Reuters, le 8 décembre 2010 Washington (Reuters) Certaines chancelleries se montrent moins coopératives avec les Etats-Unis depuis les révélations de WikiLeaks, a-t-on reconnu mardi à Washington. Les fuites de câbles diplomatiques pourraient avoir un effet durable sur la diplomatie américaine. La secrétaire d’Etat Hillary Clinton a assuré à plusieurs reprises que la divulgation de 250’000 notes de son ministère n’affecterait pas les relations extérieures des Etats-Unis, malgré leur caractère parfois embarrassant. Au Pentagone comme au département d’Etat, cet avis ne semble toutefois plus d’actualité. “Nous avons des indications qui montrent au moins des changements dans la manière dont les individus et les gouvernements coopèrent avec nous et partagent leurs informations”, a reconnu le colonel Dave Lapan, porte-parole du département de la Défense. “Difficile de quantifier, mais, une fois de plus, nous avons le sentiment d’une certaine réticence du fait de ces révélations”, a-t- il poursuivi. Philip Crowley, porte-parole du département d’Etat, a quant à lui démenti tout projet de remaniement d’envergure du corps diplomatique pour remplacer le personnel affecté par les révélations de WikiLeaks, mais a reconnu lui aussi une espèce de scepticisme de la part des gouvernements étrangers, dans certains cas. “Nous l’admettons, il pourrait y a voir certaines conséquences dans les rapports bilatéraux”, a-t-il regretté lors d’un point de presse. “Nous avons des indications selon lesquelles des réunions qui se déroulent d’ordinaire en présence de plusieurs diplomates en réunissent moins maintenant. Nous savons que, pour une réunion au moins, il a été demandé de laisser les carnets à l’extérieur de la salle”. Interrogé sur le placement en détention, mardi à Londres, du fondateur de WikiLeaks, le porte-parole du département d’Etat a nié l’existence d’un “vaste complot international centré sur les Etats- Unis”. Julian Assange s’est livré mardi matin à la police britannique et a été écroué sur la base d’un mandat d’arrêt délivré par la justice suédoise, qui le soupçonne de viol.
De plus en plus d’étudiants américains apprennent l’arabe (étude)
AFP, le 8 décembre 2010 à 06h12 Washington – L’arabe est la langue qui a vu son apprentissage progresser le plus vite l’an dernier dans les universités américaines par rapport à 2006, avec un bond de 46%, selon une étude publiée mercredi. Le nombre d’inscriptions s’est élevé à 35’000. Les inscriptions à des cours d’arabe dans les universités américaines ont dépassé celles à des cours de russe et de latin pour s’installer à la huitième place, selon la Modern Language Association (MLA), qui a publié des données sur la question à 22 reprises depuis 1958. Parmi les autres langues qui ont enregistré une progression à deux chiffres figurent le coréen (+19%), le chinois (+18,2%), le langage des signes américain (+16,4%) et le portugais (+11%). L’espagnol reste de loin la langue étrangère la plus étudiée dans les universités américaines avec 865’000 inscriptions l’an dernier (+5% depuis 2006). Viennent ensuite le français (216’000 inscriptions, +5%) et l’allemand (96.’000 inscriptions, +2%). Le nombre d’inscriptions à des cours d’arabe est passé de 5500 en 1998 à 10’584 en 2002, après les attentats du 11-Septembre, et 35’000 l’an dernier. L’étude s’appuie sur les nouvelles inscriptions, et non sur le nombre total d’étudiants suivant des cours de langue, et couvre 99% des établissements américains d’enseignement supérieur. AFP
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