8 mai 2010

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TUNISNEWS
10 ème année, N° 3637 du 08.05.2010
 archives : www.tunisnews.net 


Liberté et Equité:Cri d’alarme La vie de l’ingénieur Rafik Ali, prisonnier d’opinion, est en danger

AISPP:Procès du 8 mai

JDD:”En Tunisie, il n’y a plus de journalistes”

Le Monde.fr: A Tunis, le drôle de dîner du bâtonnier et la fête de la “famille de l’infor

leKapitalis:D’où sort l’argent du sport en Tunisie

leKapitalis:Tunisie. Nouvelles pistes pour financer le sport


Liberté pour Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 7 mai 2010

Cri d’alarme La vie de l’ingénieur Rafik Ali, prisonnier d’opinion, est en danger

 


Le prisonnier d’opinion Rafik Ben Mohammed Tahar Ali, incarcéré actuellement à la prison de Mornaguia, mène une grève de la faim sauvage pour le onzième jour d’affilée pour protester contre son arrestation par la police politique, indépendamment de toute faute ou crime, et hors de la légalité, et pour exiger sa libération. Sa famille, qui lui a rendu visite le 4 mai 2010 a dit qu’il était dans un état critique suite à la détérioration de son état de santé en raison de la grève de la faim et elle lance un appel à tous les êtres libres de par le monde, à toutes les organisations de droits de l’homme en Tunisie et à l’étranger pour faire pression sur les autorités tunisiennes afin qu’il soit libéré. L’ingénieur Rafik Ali avait été arrêté par des agents de la police politique au début du mois de mars sur son lieu de travail au Lac de Tunis dans le cadre de la vague d’arrestations des jeunes pratiquants. [ …] Organisation Liberté et Equité (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT°  

Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis Aispp.free@gmail.com Tunis, le 08 mai 2010  
 Procès du 8 mai

 
Le mercredi 8 mai 2010, Ameur Ben Mohammed Ben Boubaker Sdiri, né le 22 avril 1982, en état d’arrestation, Bilel Ben Mustapha Ben Abderrahmane Beldi, né le 24 juin 1979, en fuite, Radhouane Ben Rguig Ben Jilani Mchergui, né le 1er novembre 1987, Ramzi Ben Ayachi Ben Omar Gasmi, né le 27 juin 1983, Chekib Ben Hafnaoui Ben Lifa Mahouachi, né le 7 mai 1983, Kaïs Ben Hassen Ben Tayeb Aouissi, né le 13 février 1983, Mahjoub Ben Néji Ben Mahjoub Douzani, né le 6 octobre 1983, Mohammed Riyadh Ben Salah Ben Chrit Gasmi, né le 3 avril 1981, Marouane Ben Oussama Ben Brahim Ben Radhia, né le 14 décembre 1982, Mounir Ben Ammar Ben Aïssa Jami’i, né le 4 février 1984 et Noomane Ben Salah Ben Chrit Gasmi, né le 5 novembre 1982, en liberté, ont été déférés devant la quatrième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Mehrez Hammami, dans l’affaire n°20171, pour y répondre des accusations d’incitation à la commission d’infractions terroristes, d’utilisation du territoire de la République pour recruter des personnes en vue de commettre un acte terroriste sur le territoire de la République, d’utilisation du territoire de la République pour se livrer aux préparatifs des infractions terroristes, et de tenue de réunions non autorisées. Le tribunal a décidé de reporter l’affaire au 19 mai 2010 à la demande de la commission de la défense composée de Maîtres Anouar Kousri, Mahmoud Farah, Mohsen Sahbani, Saïda Samer, Riadh Ben Messaoud et Fethi Maalaoui. ·        La quatrième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Mehrez Hammami, a également examiné l’affaire n°20218 dans laquelle est déférée un groupe d’étudiants : Abderraouf Aïdi et Fakheur Aïdi, en état d’arrestation, Mahmoud Farah et Youssef Mahmoudi, en liberté, ainsi que Anis Araari, en fuite, déférés pour adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, d’incitation à adhérer à une organisation en relation avec les infractions terroristes, de tenue de réunions non autorisées, et pour n’avoir pas révélé immédiatement aux autorités concernées les informations leur étant parvenues sur la commission d’infractions terroristes. Après l’appel de l’affaire, les accusés ont été interrogés. Ils ont nié les accusations portées à leur encontre. Puis ce fut le tour de la plaidoirie de la commission de la défense, composée de Maîtres Khaled Krichi, Sabiha Belhajj Salem qui ont demandé que leurs clients soient innocentés. Après les délibérations, le Tribunal a conclu à la culpabilité des accusés et les a condamnés à des peines allant de 6 à 12 ans d’emprisonnement.  
Pour la commission de suivi des procès politiques Le Secrétaire général Maître Samir Ben Amor (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


“En Tunisie, il n’y a plus de journalistes”


“Si dans d’autres coins de la planète, on tue des journalistes, en Tunisie, on a carrément tué le métier, il n’y a plus de journalistes, il n’y a que des personnes qui s’expriment, qui essayent d’informer peut-être. Mais des journalistes, il n’y en a plus”, a estimé le journaliste tunisien Taoufik Ben Brik, dans un entretien à Rue 89 ce samedi. L’opposant au président tunisien Ben Ali est sorti de prison le 27 avril. Il avait été condamné à six mois ferme à l’issue d’un procès qualifié de “manipulation politique” par des organisations de défense des droits de l’Homme.  
(Source: « leJDD.fr le 08 mai 2010)‏
 


Le Monde.fr: A Tunis, le drôle de dîner du bâtonnier et la fête de la “famille de l’infor  


Christian Charrière-Bournazel, l’ancien bâtonnier de Paris, n’en revient toujours pas. Samedi 24 avril, à Tunis, il doit retrouver pour dîner dans un restaurant du centre de la capitale tunisienne une dizaine de convives. Un magistrat, des avocats, des journalistes, des militants de droits de l’homme. “Je ne dis pas leur nom”, s’excuse-t-il.  

C’est un rendez-vous amical destiné à clore un bref passage. La veille, M. Charrière-Bournazel était invité à intervenir à l’école du barreau de Tunis sur les questions de déontologie. Et, ce soir-là, tous les invités sont arrivés. Sauf un : le journalisteZouhair Makhlouf, membre du Parti démocrate progressiste (PDP). L’avocat Bassem Trifi, présent autour de la table, vient d’être averti qu’il a été interpellé à son domicile par la police.

On l’attend, sans trop s’émouvoir. Ce sont des choses qui arrivent et Zouhair Makhlouf en sait quelque chose, qui vient de purger quatre mois de prison après un reportage économique. Figure aussi, parmi les convives, le journaliste Fahem Boukadous, condamné à quatre ans de prison après avoir couvert l’agitation sociale dans le bassin minier de Gafsa, et dont le procès en appel est prévu le 18 mai.

Mais, à 23 h 30, inquiets, l’ancien bâtonnier de Paris et M. Trifi décident de se rendre au poste de police de Borj-El-Ouzir, proche du domicile de M. Makhlouf. “Le chef nous a assuré qu’il n’était au courant de rien, que Zouhair n’était pas là, ni dans un autre commissariat”, affirme M. Trifi. Bredouilles, les avocats repartent vers l’hôtel de M. Charrière-Bournazel lorsque leurs téléphones sonnent. Le journaliste, sorti du poste auquel se sont vainement rendus les deux hommes, est de retour chez lui.

“Aucune forme de censure”

“Nous y sommes allés. Il nous a ouvert, sa veste était maculée de taches de sang, son nez portait des traces de coups”, raconte M. Charrière-Bournazel. Interloqué, le bâtonnier prend des photos avec son téléphone portable. “Ce pays qui a une vitrine agréable, qui fait des progrès, et frappe à la porte de l’Europe (pour obtenir le statut de partenaire privilégié) ne peut pas méconnaître la liberté d’expression !”, s’insurge-t-il. Le jour même, il écrit une lettre au président de la République tunisienne, Zine El-Abidine Ben Ali, restée sans réponse.

Le 3 mai, la Journée mondiale pour la liberté de la presse a été célébrée à Tunis. Dans un message au Syndicat national des journalistes et à l’Association des directeurs de journaux – après la sortie de prison, le 27 avril, du plus médiatique journaliste et opposantTaoufik Ben Brik -, le président Ben Ali a tenu à rendre hommage “aux travailleurs et aux travailleuses de ce secteur”. “Nous réaffirmons aujourd’hui, ajoute-t-il, qu’il n’existe en Tunisie aucun tabou ni interdit et que les médias tunisiens peuvent traiter tous les dossiers et toutes les questions sans aucune forme de censure autre que celle que leur impose leur conscience…”

Le message présidentiel s’achève en souhaitant une “bonne fête à la famille de l’information”.

Isabelle Mandraud
Article paru dans l’édition du 07.05.10  
 
— Envoyé par Journaliste Tunisien Republicain dansJournaliste Tunisien صحفي تونسي 30/59 le 5/07/2010 11:09:00 AM


D’où sort l’argent du sport en Tunisie


Vendredi, 07 Mai 2010 08:00 C’est désormais indiscutable. Et urgent. Le sport tunisien a besoin d’une refonte totale de son système de financement. C’est le sujet d’actualité par excellence et tout le monde en parle: des sphères de la décision politique et sportive aux instances et structures (fédérations, clubs…) ainsi que les médias et l’opinion publique. Des projets de lois pourraient être incessamment introduits à la Chambre des députés. A l’occasion des dernières élections présidentielles et législatives, le Chef de l’Etat a ordonné d’approfondir l’examen des mécanismes de financement du sport à travers une Commission nationale sur le Financement du Sport. Celle-ci va collaborer avec toutes les parties concernées pour étudier les moyens de développer le sport et pour mettre en place le meilleur cadre pour promouvoir ce secteur et améliorer les résultats de nos sportifs. Les objectifs de la commission sont officiellement définis comme suit: – l’élaboration d’un diagnostic et la proposition de mesures stratégiques et opérationnelles visant à développer les ressources financières actuelles du sport tunisien et en explorer de nouvelles. – la proposition d’un plan de mise à niveau des associations sportives pour une rationalisation de leur gestion et un meilleur usage des ressources financières disponibles ainsi qu’un environnement juridique et organisationnel adapté à la nouvelle donne. – œuvrer pour faire passer les budgets des clubs de 80 à 167 millions de dinars tunisiens (MDT, de 40 à 83 millions d’€) à l’horizon de 2012 ; – la mise à niveau des structures sportives, seul moyen d’offrir un dispositif de financement durable ; – la limite du financement public à la vulgarisation de la pratique sportive et à la promotion des disciplines sportives au niveau amateurs et à l’appui à la formation et la prise en charge de l’élite sportive. Le cadre législatif en question Sur le plan organisationnel et juridique, deux textes de loi fondamentaux régissent les structures sportives: le n°11 de 1995 et le n°78 de 2004. La loi sur les associations, les règlements de la FTF, les règlements des fédérations, la norme comptable NCT 40, autres notes administratives… Il n’existe pas de lois régissant proprement le fonctionnement des associations sportives. De plus, les obligations sont applicables à toutes les associations sans discernement (peu importe la taille, budget…). Il est à constater l’absence d’une législation spécifique régissant le fonctionnement des associations sportives. Par ailleurs, lesdits textes sont applicables à toutes les associations sans discernement (peu importe la taille, budget, le secteur d’activité…). La législation existante n’est donc plus adaptée au nouvel environnement économique des clubs, surtout professionnels. Le cas le plus frappant en matière juridique est la défaillance de la capacité de contrôle de la FTF et la difficulté d’appliquer la loi aux clubs sportifs, lesquels sont souvent accusés d’être «plus forts que la loi». D’où provient l’argent ? Les ressources financières actuelles du sport tunisien atteignent actuellement 120 MDT (60 M €), et se répartissent comme suit : – ressources publiques: 50 MDT (25 M€). Elles proviennent de: 1- La contribution du ministère de la Jeunesse, des Sports et de l’Education physique (MJSEP) au fonctionnement des fédérations sportives et au financement des activités de l’élite sportive nationale. 2- des subventions des municipalités en dehors de l’entretien des infrastructures sportives. 3- du Fonds national de la jeunesse et des sports (FNJS), alimenté actuellement exclusivement par 50% des recettes de la société Promosport, ainsi que d’autres ressources publiques provenant d’entreprises nationales contribuent au financement des associations sportives (les ressources issues des droits TV prévues dans le contrat liant la Fédération tunisienne de football (FTF) et l’Etablissement de la Radio-Télévision Tunisienne (ERTT) ; – ressources privées des associations sportives: 50 MDT (25 M€). Il s’agit de ressources générées par la billetterie et les abonnements, les subventions privées, la cession de joueurs, la publicité et le sponsoring, les compétitions internationales, les droits TV privées, et autres ressources (galas et fêtes, SMS, produits dérivés…) ; – recettes propres des fédérations sportives : 10 MDT (5 M€) ; – dettes globales des structures sportives : 10 MDT (5 M€). M.T. Article suivant : Tunisie. Nouvelles pistes pour financer les sports d’élite (Source: « leKapitalis. Le portail d’informations sur la Tunisie et le Maghreb Arabe. , le 07 mai 2010)‏  

Tunisie. Nouvelles pistes pour financer le sport

 


Samedi, 08 Mai 2010 07:51 Nous avons présenté dans le précédent article le cadre juridique du sport tunisien et les ressources publiques et privées dont il dispose aujourd’hui et qui, de l’avis de tous les experts, ne permettent pas à nos élites sportives de briller sur le plan international. Nous donnons aujourd’hui la parole à certains de ces experts que nous avons invités à explorer de nouvelles pistes pour assurer un financement plus pérenne du sport tunisien. «Malgré un réservoir extraordinaire de compétences sportives et managériales, malgré un intérêt manifeste des pouvoirs publics et un fort engouement du public sportif tunisien, le sport tunisien demeure en deçà de ce à quoi il pourrait aspirer légitimement», pense Hassen Zargouni, Statisticien économiste, directeur général de Sigma Conseil. Et de préciser: «un diagnostic rapide de la situation permet de pointer le doigt sur deux insuffisances essentielles: sources et niveaux de financement du sport relativement faibles d’une part, et d’autre part, organisation parfois chaotique des différentes structures sportives, clubs et fédérations confondus». Organisme indépendant de régulation et de contrôle Par ailleurs vice-président et président de la Commission ‘‘Communication et Réflexion’’ au du Stade Tunisien, M. Zargouni estime que «l’impact prévisionnel sur une plus grande pratique organisée du sport dans le pays est évident avec l’augmentation des ressources financières grâce notamment à l’augmentation des droits TV, le développement des activités de la société Promosport et un plus grand professionnalisme dans la gestion des clubs». Selon M. Zargouni, «un organisme de régulation et de contrôle indépendant (du ministère de tutelle, des fédérations, …) à l’instar de l’Instance nationales des télécoms (Int) ou du Conseil du marché financier (Cmf) constitue le meilleur garant pour atteindre le développement du financement sain et durable des structure sportives en Tunisie dans les meilleures conditions de bonne gouvernance, le mot dont le sport tunisien a le plus besoin». Fouad Bouslama, président du Rugby Club Ettahrir, appelle pour sa part à «trouver les moyens adéquats pour obliger les clubs à rationaliser leur gestion». Ceci invoque, «la revue des salaires des joueurs à des seuils plus réalistes et abordables, la limitation du recrutement des techniciens étrangers qui sont moins et beaucoup plus chers que les Tunisiens». «Et pour ne plus rester tributaire de l’aide de l’Etat, les clubs doivent entre autres être autorisés à des activités commerciales telles le marchandising», pense M. Bouslama, qui est également président de la Fédération tunisienne des activités subaquatiques (Ftas). «Pour éviter qu’ils les fassent de manières illégales, comme il est le cas actuellement, il vaut mieux officialiser ces pratiques lucratives, c’est-à-dire leur donner une assise légale». Quant aux fédérations, «elles sont désormais appelées à rendre des comptes, périodiquement, à la tutelle. Ces nouveaux rapports ne doivent cependant tourner à aucune forme de tutorat, les fédérations devant garder une certaine indépendance». De l’association à l’entreprise Baisser la part des financements publics Pour Akil Sadkaoui, vice-président chargé du Programme d’Avenir au Club athlétique bizertin (Cab), l’enjeu du football tunisien se situe dans «sa capacité à se doter des moyens pour structurer son financement». «Le premier spectacle du pays ne peut plus aujourd’hui être dirigé par des bénévoles », nous confie-t-il. «Bien que ses ‘‘amateurs’’ investissent des sommes énormes et investissent des fortunes personnelles, ils évoluent dans un cadre juridique différent de celui d’une entreprise qui réalise des bénéfices. «La particularité de ce spectacle trouve très souvent ses consommateurs en dehors de l’enceinte du terrain. Il s’appuie sur les médias et notamment sur la TV pour enrôler de  nouveaux téléspectateurs. Légitimement, les autorités du foot se sont tournées vers la TV pour vendre leurs spectacles et répartir le produit de leurs ventes entre les acteurs pour leur permettre de financer leur spectacle. En Tunisie, le montant de la vente ne rencontre pas encore les attentes des Clubs. Le déblocage de cette situation donnerait un réel coup de fouet à la qualité du spectacle donné. Elle dotera les clubs d’une source nouvelle qui viserait à faire baisser la part des financements publics dans les budgets des clubs». M. Sadkaoui pense que «le passage d’un statut d’association à une entreprise mixte pourrait être un levier pour drainer de nouvelles opportunités de financement avec à la clé une nouvelle mentalité de managers des clubs. Il est clair, ajoute-t-il, que le foot aujourd’hui représente, au-delà de son apport sportif, une dimension business évidente. Pour le développer, les structures juridiques des clubs devraient être adaptées pour encourager les investisseurs. Les centres de formation constituent les viviers des clubs. Les transformations juridiques devraient encourager les initiatives privées pour structurer ces centres de formation en centres de profit et non plus comme c’est vécu aujourd’hui comme un centre de coût». M. T. (Source: « leKapitalis. Le portail d’informations sur la Tunisie et le Maghreb Arabe. , le 07 mai 2010)‏  

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