Imprisoned journalist’s health deteriorating, family launches hunger strike
TUNIS : REMOUS AU SEIN DU PARTI AU POUVOIR
Plus de deux mois après la réélection du président Ben Ali, ce dernier n’a pas encore choisi de nouveau Premier ministre, dans un contexte de lutte d’influences au sein de son entourage (voir TTU n° 627).
Compte tenu du mauvais état de santé du chef de l’Etat, le nomination d’un vice-président
apparaît d’ailleurs plus urgente. Mais l’immobilisme actuel provoque des remous au sein du parti au pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD).
Ainsi, 300 députés et cadres de ce parti auraient signé une lettre confidentielle adressée à l’Union du Maghreb arabe, au département d’Etat américain et à l’Union européenne, stigmatisant les manœuvres entreprises par l’entourage du Président pour nommer à la tête du gouvernement l’actuel ministre de la Santé, Mondher Zenaidi.
Réputé proche de la première dame, Leïla Ben Ali, et de sa famille, les Trabelsi, Zenaidi est originaire de Kasserine (centre-ouest tunisien). Ce qui hérisse les cadres du RCD, qui tiennent à ce que le pouvoir reste aux mains d’hommes originaires du Sahel (côte), comme le sont Ben Ali (et jadis Bourguiba) ainsi que la majorité des ministres.
Egalement hostiles au choix comme vice-président du ministre des Affaires étrangères, Abdelwaheb Abdallah (qui serait le candidat de Leïla Ben Ali), les signataires de la lettre soutiennent la nomination du diplomate Kamel Morjane.
Pour sa part, Ben Ali aurait appris l’initiative des cadres du RCD durant ses dernières vacances à l’étranger. On estime que le récent limogeage du ministre du Transport, Abderrahim Zouari, pourrait être le prélude d’un plus large remaniement ministériel, qui calmerait en même temps les remous au sein du parti au pouvoir.
(Source : TTU Monde Arabe (Lettre hebdomadaire d’informations stratégiques – France), N° 630 du 7 janvier 2010)
Remarque de TUNISNEWS :
Après simple vérification, il s’avère que M. Abderrahim Zouari, ministre du transport n’a pas été limogé de son poste. Il est encore membre du gouvernement selon son site officiel consulté ce vendredi 8 janvier 2010 en fin de soirée.
Lien :http://www.tunisie.gov.tn/index.php?option=com_content&task=view&id=145&Itemid=183&lang=french
Rectification (avec nos excuses pour le retard dû à une faute d’inattention)
Tunisie: un religieux tué et des milliers d’ouvrages brûlés dans un incendie
Séguin: tristesse du président tunisien
07/01/2010 | Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a exprimé sa “profonde tristesse” après le décès de Philippe Séguin, “un ami personnel et un fidèle ami de la Tunisie”, son pays natal, a indiqué l’agence gouvernementale TAP. Exprimant son “immense regret” pour la perte d’un “illustre homme politique et intellectuel”, Ben Ali a fait part de ses “vives condoléances et de ses sincères sentiments de compassion à la famille du défunt, ainsi qu’à sa famille politique élargie, avec laquelle il partage la douleur”, a ajouté l’agence. La nouvelle du décès du président de la Cour des Comptes et ancien président de l’Assemblée nationale françaises figurait en tête l’actualité internationale sur le site de l’agence gouvernementale. Un livre de condoléances devait être ouvert à l’ambassade de France à Tunis, ville natale de Philippe Séguin, où sa maison parentale est devenue le siège de l’association d’amitié franco-tunisienne. Né en avril 1943 à Tunis, Philippe Séguin était attaché à la Tunisie et s’y rendait régulièrement en vacances
Grève de la faim de la famille de Ben Brik
Tunisie
La santé du journaliste Ben Brik se détériore
La dégradation de la santé du journaliste tunisien Tawfik Ben Brik, dans la prison de Siliana à 130 km de Tunis, a poussé les membres de sa famille a une grève de la faim illimitée. Le journaliste souffre d’une maladie chronique, le syndrome de Cushing, qui lui ôte la la défense immunitaires. Ce qui lui nécessite un suivi médical régulier, qui ne peut se réaliser dans la prison où il a été incarcéré. Ben Brik a été condamné le 26 novembre à sept mois de prison pour l’agression d’une femme, affaire montée de toutes pièces par le régime, afin de le taire dans ses critiques du président Ben Ali. La santé du journaliste n’a cessé de se détériorer depuis, selon ses proches qui lui rendent des visites régulières.
« On l’a trouvé très affaibli, sa santé s’est trop détériorée. On craint sérieusement pour sa vie. On peut le laisser périr lentement dans les prisons de Ben Ali » déclare son frère Jalel à la sortie de la prison, dans la fin de l’après-midi de mercredi dernier. La femme du journaliste, ses deux sœurs et ses cinq frères ont donc entamé le soir du mercredi une grève de la faim pour que le prisonnier soit libéré. « Une grève de la faim illimitée contre le crime de mort de Ben Ali et pour la vie et la liberté de Tawfik » ajoute son frère, dans une déclaration rendue publique.
Par ailleurs, le Collectif de protection des journalistes tunisiens a organisé une journée de protestation, le 5 janvier, afin d’attirer l’attention sur la situation de la liberté d’expression sous le régime de Ben Ali, mais aussi en solidarité avec les deux journalistes emprisonnés, Tawfik Ben Brik et Zoheir Mekhlouf. Plusieurs membres de ce collectif ont donc entamé une grève de la faim. Ils appellent aussi à étendre l’action aux journalistes en Tunisie et à l’étranger et aux militants politiques et des droits de l’Homme.
Mohammed Yefsah
Tunisie : Le projet Bizerte «Marina Cap 3000 » va-t-il succomber à l’affaire du Réseau de trafic de pièces archéologiques ?
Deux sujets ont fait largement la première des médias au cours des deux derniers mois de l’année écoulée. Le premier concerne le lancement en grande pompe du projet Marina Bizerte Cap 3000.
«Bizerte s’apprête à prendre son envol. Dans quelques années, elle ne sera plus reléguée au rang de zone touristique de second plan. Elle s’imposera en tant que destination touristique non seulement à part entière mais aussi de qualité grâce à la réalisation du projet « Marina Cap 3000 »… Grâce à ce nouveau projet, Bizerte s’inscrira dans la cour des grands. Elle sera une des destinations touristiques les plus prisées par une clientèle de qualité, notamment les plaisanciers. Elle sera, suite à l’extension du port de plaisance et la réalisation de toutes les composantes du projet « Cap 3000 », une des plus grandes métropoles méditerranéennes en matière de plaisance. » Peut-on lire sur le journal Réalité.
Mais ces promesses semblent aujourd’hui sérieusement compromise des suites de l’affaire du Réseau de trafic de pièces archéologiques révélée dernièrement et largement médiatisée. « Un fils d’un ancien ministre dans une bande de vol et de trafic de pièces archéologiques » peut-on lire le 25 décembre dernier en manchette de première page du journal Assarih (Voir photo) etle journal Assabah du 27.
L’insistance à mettre l’accent sur le lien de l’un des prévenus avec un ancien ministre tout en prenant la précaution de préciser qu’il s’agit d’un ministre de « l’ère de Bourguiba » semble louche quand on connaît la marge de liberté qu’on nos médias quand il s’agit d’affaires touchant la sphère du pouvoir.
Le fils en question dont aucun journal ne révèle l’identité n’est autre que le promoteur du projet « Cap 3000 » du marina de Bizerte et que l’état tunisien lui a donné en concession ce site au cœur de Bizerte pour les 50 ans prochains.
K. Guiga (fils de Driss Guiga, qui fut ministre de l’intérieur sous Bourguiba) en partenariat avec Moez Ben Zid comptaient débourser 100 millions d’Euros dans le projet en participation avec Le groupe Belge CFE qui a pris une participation de 25% cédée au cours du mois de décembre dernier. C’est une première pour une entreprise tunisienne dans un projet de cette envergure alors que les mégaprojets lancés en grande pompe par les groupes immobiliers émiratis vacillent
Le programme du projet prévoit trois composantes principales. La première est le port de plaisance. Il s’agit d’agrandir le bassin du port actuel afin de renforcer sa capacité. Avec une capacité de 900 anneaux, la nouvelle marina de Bizerte sera en passe de devenir l’un des plus grands ports de plaisance de la Méditerranée.
La deuxième grande composante du projet est la croisette qui longe l’avenue de la ville H. Bougatfa. Elle s’étend sur une surface de 6 Ha environ gagnés sur la mer (une longueur de 650 m et une largeur de 60 m). Le programme de la croisette prévoit, outre les espaces de commerces, un club de voile, un musée océanographique, des espaces culturels et d’artisanat…
La troisième composante du projet est la partie immobilière qui comprend une résidence de très haut standing, surface : 50 000m², sur 8 niveaux. La résidence Marina de Bizerte ont été proposés à 2500 dinars le mètre carré pour les 240 appartements de l’immeuble « paquebot » et 3500 dinars pour les commerces ! D’après les promoteurs du projet, une bonne partie des appartements a été vendue sur plan.
Présenté au Salon de l’Immobilier Tunisien à Paris (SITAP, 12-14 juin 2009) le projet «Marina Bizerte Cap 3000» à constitué le point d’attraction de l’exposition et augurait d’un début prometteur. Avec ce nouvel imbroglio politico-judiciaire qui vient secouer les milieux des affaires tunisien avec cette étrange coïncidence entre le démarrage du projet et la révélation de l’affaire que certains observe avec suspicion vu la nature du combat prédateur qui gère ce métier.
Une Grosse affaire de trafic de pièces archéologiques
Le trafic de pièces archéologiques n’est pas une nouveauté ou un sujet anodin en Tunisie. Chercheurs de trésors et pilleurs de sites archéologiques peuvent être rencontrés partout dans le pays donnant l’impression d’agir en toute impunité au point que certains ont recours aux gros engins de TP pour parvenir à leur fin. Ce phénomène a fait souvent un sujet de prédilection pour les journaux à sensation avec multi détails et indications sans que cela interpelle le laxisme et le laissé faire prévalant au point qu’un sentiment de connivence s’est installé pour expliquer l’impunité dans jouit les principaux acteurs dans ce métier.
Le 7 décembre 2009 une laconique dépêche de l’agence officielle TAP nous apprend que:
« Un réseau international de trafic d’objets archéologiques, avec la complicité de tunisiens et d’étrangers, vient d’être découvert, selon une source judiciaire. Le juge d’instruction auprès du tribunal de première instance à Tunis a été saisi de l’affaire. Il a engagé une enquête en collaboration avec les agents de la police judiciaire relevant de la brigade centrale des investigations et des recherches de la Garde nationale. Ces recherches menées dans des locaux à travers plusieurs régions du pays ont abouti à la saisie d’un nombre important de pièces archéologiques rares. 21 personnes, de nationalité tunisienne et étrangère ont été jusque là arrêtées. L’enquête se poursuit à la recherche d’autres complices. »
Quelques jours plus tard les quotidiens apportent plus de détail
«Vingt-six personnes ont été arrêtées dont deux Tunisiens. Notre consœur Assabah a appris de source informée que sur commission rogatoire délivrée par le juge d’instruction, les agents de la brigade centrale des enquêtes de la garde nationale ont saisi, suite à leur enquête menée à travers plusieurs régions de la République, autour de 7000 pièces archéologiques, dont des objets d’art et des manuscrits rares et précieux, datant des ères romaine, byzantine, ou islamique… Il ressort d’après les éléments de l’enquête, que ces pièces ont été volées de musées tunisiens ou de dépôts du patrimoine national. D’autres pièces ont été trouvées dans plusieurs maisons situées dans la région de Hammamet.
Rappelons que cette affaire a éclaté suite à une première information concernant des Tunisiens mêlés à ce trafic avec des étrangers dont des Italiens et des Britanniques, s’adonnant à ce trafic ainsi qu’à celui de blanchiment d’argent. » Rapportele journal Le Temps du 18 décembre 2009.
Ainsi l’affaire prend une autre tournure, il ne s’agit plus de vols d’objet de produits de fouilles illicites mais aussi de dépôt de musées nationaux et de blanchiment d’argent. Aucune indication sur la connexion entre les parties dans les deux affaires n’a été donnée jusqu’à présent ni sur les véritables identités des inculpés.
Le journal Assarih qui titrait le 25 décembre sur le sujet rapporte que
«le fils d’un ancien ministre du gouvernement d’avant le changement a fait l’objet d’un mandat et aurait été arrêté le jour précédant et que cette personne s’est trompé dans une affaire semblable il y a trois ans. » (Voir l’article)
En réalité il ne s’agit pas du fils du ministre qui a fait l’objet de mesure d’arrestation mais de son neveu qui s’est présenté de son propre gré après avoir reçu une convocation du juge d’instruction. Son père convoqué à son tour dans le cadre de la même affaire n’a pu se présenter vu qu’il se trouvait alors à l’étranger. L’insistance avec la quelle les médiats ont mit l’accent sur la personne et la campagne médiatique orchestrée autour de cette affaire ne donne pas l’impression de procéder d’un esprit de devoir d’information des citoyens et il suffit de consulterles commentaires sur certains sites qui l’ont reproduit pour sentir le dégout des lecteurs de ces méthodes de désinformation et de manipulation.
Je ne pense pas qu’on va attendre longtemps pour que cette affaire soit oublié et les accusations classés sans que personne ne fera attention que le projet de Bizerte avait en même temps changé de main. Dans les affaires en Tunisie, c’est comme pour les chemin de fer, il faut toujours faire attention car un train peut en cacher un autre le plus souvent.
Yahyaoui Mokhtar jeudi 07 Janvier 2010
(Source : Le blog « Tunisia Watch » (censuré en Tunisie), le 7 janvier 2010)
Lien :http://www.tunisiawatch.com/?p=1837
Le calvaire de Aïd Retornado Mahfoudh Baldi, l’Intimidation et l’Intox des anti-AÏDOUN et leur diffamation n’auront pas raison de notre détermination
Par: Abdel Wahab Hani
Syndrome de la place rouge II
De la kleptocratie
Le Canard de cette semaine, très en verve, qualifie d’”aimable kleptocratie” le régime politique d’une plaisante contrée baignée par la Méditerranée. Ladite contrée est en effet dirigée par une famille kleptocrate qui ne cesse d’étendre ses tentacules et la met, comme qui dirait, en coupe réglée. Nous n’en dirons pas plus car son potentat est un ami (nous allions dire un pote) de notre président, du maire de Paris et de feu le premier président de la Cour des comptes. On pourrait définir la kleptocratie comme un “régime dont l’objet principal des dirigeants est de se remplir les fouilles aux dépens de leurs administrés”. Une si longue définition montre l’efficacité du mot (qui ne se trouve pas dans les dictionnaires). Il est formé avec le suffixe grec -cratie, bien connu et très productif, adjoint au non moins grec kleptès (voleur), sur lequel a aussi été formé kleptomane (ou cleptomane), pour “voleur par maniaquerie”*. Cela nous rappelle ce que nous enseignait jadis un prof de lettres pour bien marquer la différence entre voleur etkleptomane : “Quand un fils de famille subtilise un objet dans un magasin, c’est un kleptomane. Quand un fils de prolo se rend coupable du même délit, c’est un voleur.” —
* Notons, en passant, qu’il existe aussi en français klephte, “bandit de grand chemin grec luttant contre les Turcs”, dont nous avons déjà parlé (Pallicare et icoglan).
Tomi Ungerer,Voleurs. (Qui ressemblent un peu à des klephtes ou des haïdoucs.)
Lien :http://correcteurs.blog.lemonde.fr/2010/01/08/de-la-kleptocratie/
Le dépôt des livres de la bibliothèque de l’IBLA, l’Institut des Belles Lettres arabes, fondé à Tunis en 1931, vient de subir un incendie qui a coûté la vie à un missionnaire italien, « Père Blanc », le P. Père Gian Battista Maffi (54 ans), apprend Leaders.
L’incendie s’est déclaré mardi 5 janvier vers 14h. « Le père José Maria Cantal, provincial des Pères Blancs, descendu de sa chambre est entré dans la bibliothèque muni d’un extincteur. En arrivant sur le lieu des flammes, il a trouvé le corps allongé et inerte par terre. José María est convaincu qu’il était déjà mort. Il est retourné quelques instants plus tard avec John MacWilliam pour essayer de sortir le corps. C’était déjà impossible à cause des flammes et de la fumée », précise une source proche des P. José Cantal, Provincial du Maghreb et Giovanni Marchetti Provincial d’Italie. Pompiers et secouristes ont été prompts à se rendre sur les lieux ainsi que les autorités concernées et se sont déployés pour circonscrire le feu et procéder aux investigations.
Le P. Gianbattista Maffi (26 ans de vie missionnaire) travaillait à la bibliothèque de l’IBLA depuis le 1er octobre 2007.
Un fond bibiothécaire et documentaire précieux
L’histoire d’IBLA commence en 1926 avec la décision des Pères Blancs de créer une maison d’études et de recherche au Maghreb pour ceux qui y travaillent. Installée d’abord la ferme de Boukhris près de La Marsa, elle se déplace à la rue des où elle prend officiellement le nom d’Institut des Belles Lettres Arabes (IBLA) et occupe effectivement son siège actuel à la rue Jamaa al-Haoua le 15 février 1932. Déjà en 1928, le centre d’études publie “Les Cahiers Tunisiens et Documents Tunisiens”. En 1937 naît la revue “Ibla”.
IBLA comprend aujourd’hui deux bibliothèques, une pour les jeunes lycéens du quartier et une autre pour des professeurs d’université, chercheurs et étudiants à partir du troisième cycle..
La bibliothèque compte environ 34000 monographies, dont la moitié en langue arabe et le reste dans les principales langues européennes. Les revues (dont 150 en échange) sont dépouillées systématiquement. Tous les fichiers, auteurs et matières, ont été informatisés. Toutefois, les fichiers auteurs manuels continuent d’être tenus au jour. Dans le fichier matières, la « Tunisie » a droit a un fichier propre.
Si aucune indication précise n’a pu être obtenue sur l’ampleur des dégâts subis par les fonds bibliothécaires d’IBLA et le nombre d’ouvrages et de documents carbonisés, les chercheurs tunisiens, attristés par la nouvelle, sont unanimes à regretter à cette perte qualifiée par certains de « catastrophe incommensurable ». Ils espèrent que tous les efforts se déploient pour sauver le plus grand nombre de publications et de les restaurer, recommandant de procéder sans tarder à la numérisation des fonds documentaires et bibliothécaires de Tunisie.
(Source: « Leaders.com.tn », le 8 janvier 2010)
Lien:http://www.leaders.com.tn/article/incendie-au-dpt-des-livres-de-la-bibliothque-d-ibla
Traduction en Français de mon article en arabe du 05.01.2010 :
(Le 7 Janvier, 2010)
C’est par La Défence de Nos Lieux Saints que Nous Garantissons la Souveraineté de Notre Nation
Hend Harouni – Tunisie
Date : 19 Mouharam 1431- 5 Janvier 2010
Au nom d’Allah Le Clément, Le Tout Puissant et que la Prière et la Paix Soient sur notre Sincère et Loyal Prophète Mohamed
Les médias Israéliens ont averti la destruction de la Mosquée d’Al-Aqsa le 16 Mars, 2010 …??
Après un long parcours de tunnels environ depuis l’année 1968 Les Sionistes ont creusé pour détourner
Al-Aqsa est en danger, qui protège sa sécurité et empêche sa destruction?
Le Saint Coran : Sourate 17 : Le voyage nocturne (Al-Isra) 1. Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Muhammad], de la Mosquée Al-Haram à la Mosquée Al-Aqsa dont Nous avons béni l’alentours, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C’est Lui, vraiment, qui est l’Audient, le Clairvoyant. 2. Et Nous avions donné à Moïse le Livre dont Nous avions fait un guide pour les Enfants d’Israël : “Ne prenez pas de protecteur en dehors de Moi”. 3. [Ô vous], les descendants de ceux que Nous avons transportés dans l’arche avec Noé. Celui-ci était vraiment un serviteur fort reconnaissant. 4. Nous avions décrété pour les Enfants d’Israël, (et annoncé) dans le Livre : “Par deux fois vous sèmerez la corruption sur terre et vous allez transgresser d’une façon excessive”. 5. Lorsque vint l’accomplissement de la première de ces deux [prédictions,] Nous envoyâmes contre vous certains de Nos serviteurs doués d’une force terrible, qui pénétrèrent à l’intérieur des demeures. Et la prédiction fut accomplie. 6. Ensuite, Nous vous donnâmes la revanche sur eux; et Nous vous renforçâmes en biens et en enfants. Et Nous vous fîmes [un peuple] plus nombreux : 7. “Si vous faites le bien, vous le faites à vous-mêmes; et si vous faites le mal, vous le faites à vous [aussi]”. Puis, quand vint la dernière [prédiction,] ce fut pour qu’ils affligent vos visages et entrent dans la Mosquée comme ils y étaient entrés la première fois, et pour qu’ils détruisent complètement ce dont ils se sont emparés.
Le Saint Coran : Sourate 61 : Le rang (As-Saff) :
6. Et quand Jésus fils de Marie dit : “Ô Enfants d’Israël, je suis vraiment le Messager de Dieu [envoyé] à vous, confirmateur de ce qui, dans la Thora, est antérieur à moi, et annonciateur d’un Messager à venir après moi, dont le nom sera “Ahmad”. Puis quand celui-ci vint à eux avec des preuves évidentes, ils dirent : “C’est là une magie manifeste”. 7. Et qui est plus injuste que celui qui invente un mensonge contre Dieu, alors qu’il est appelé à l’Islam ? Et Dieu ne guide pas les gens injustes.
La mosquée d’Al Aqsa pour les Musulmans étant la première des deux Qiblas et la troisième des deux Saintes Mosquées et le lieu d’ascension de notre Prophète Mohamed et de la prière des Messagers que la paix soit sur eux. Elle est illuminée par le dôme doré, où pendant son ascension, notre prophète Mohamed a vu l’Ange Gabriel qui lui venait avant et qu’en ce temps précis il se présentait à Lui dans son état original soit il a clôturé l’horizon du ciel tel qu’expliqué par notre Chère Mère Aicha l’épouse de notre Prophète Mohamed que la satisfaction d’Allah soit sur Elle et tel que rapporté par Mouslim concernant :
Le Saint Coran Sourate 53 : L’étoile (An-Najm)
8. Puis il se rapprocha et descendit encore plus bas, 9. et fut à deux portées d’arc, ou plus près
La diffusion par plusieurs réseaux d’informations de l’information sur l’un des plus grands crimes des sionistes contre les Palestiniens, les Musulmans et les Arabes et toute l’ humanité insensibles à ce qu’on appelle la chose sacrée, la religion , les valeurs humaines, les conventions internationales, la souveraineté, la sécurité, ou même les sites archéologiques et parlent de paix:
Haaretz: la destruction de la Mosquée d’Al-Aqsa sera le 16/3/2010 Le journal Hébreu “Haaretz” prédit que “Tel Aviv” procède à la construction du temple présumé, et la destruction de la Mosquée d’Al Aqsa le 16 Mars prochain.
Selon le journal – dans son rapport – il a indiqué qu’il ya une prophétie relative à l’un des rabbins du 18 ème siècle connu sous le nom Vilna Ga’on, où il a fixé la date de la première journée de construction du Temple le 16 Mars, 2010 , expliquant que la prophétie portait des signes aux juifs qu’ils commenceront à construire le temple, avec l’inauguration du «synagogue Hourba” qui se trouve dans le quartier Juif à Jérusalem. Il a rajouté que le gouvernement Israélien aura déjà terminé la reconstruction du temple le 15 Mars, qui représente l’un des temples les plus importants du culte Juif à Jérusalem et ayant été détruit pendant la guerre de 1948.
Il a de même fait référence à ce que le synagogue Hébreu Hourba signifiant -le synagogue de la ruine- a été construit au début du 18 e siècle par les élèves du rabbin Yahoudah Hahacid (prononciation littérale arabe) qui est l’ un des plus grands rabbins Juifs de ce siècle, ajoutant qu ‘ il a été détruit peu après par les Musulmans, puis reconstruit au mi-19 ème siècle pour qu’il devienne l’un des plus grands temples de l’époque et puis de nouveau détruit en 1948 par l’un des corps d’armée Jordanienne pendant la guerre de 1948, soulignant que depuis plusieurs années, précisément en 2001, le gouvernement Israélien a brusquement décidé de reconstruire le temple. Et le rapport de “Haaretz” parvient simultanément avec les tentatives répétées d’attaque de la Mosquée d’Al Aqsa par les colons juifs, et la pose d’ une image descriptive présumée du Temple de Salomon, et leur agression sur les Palestiniens faisant la prière sous le nez de la police et des forces de sécurité israéliennes, mais il coïncide aussi avec la croissance du nombre de groupes juifs qui œuvrent pour le projet de construction de la structure et de détruire la mosquée d’Al -Aqsa et qui sont connus comme étant «fiduciaires de la structure” et parmi les organismes les plus influents aujourd’hui et qui organisent des visites pour les juifs à la Mosquée sacrée d’El Quds et préparent en pratique le projet de la construction: “Les Partisans du Temple” et “le Mouvement pour la Construction du Temple” et “l’Institut du Temple” et “Hai Wikiam (traduction littérale de l’arabe)” et ” Femmes pour le Temple» et «Gardiens du temple” et autres : (Merci de vous référer à la source des noms de ces organisations citées dans le texte en arabe : cette traduction reste un essai modeste à titre explicatif).
L’intention derrière la volonté de détruire la Mosquée d’Al-Aqsa est de « briser l’épine » des Arabes et des Musulmans en tant que symbole des Musulmans, la première Qibla et la troisième des Deux Saintes Mosquées , qui est leur fierté et leur orgueil, mais Allah Le Tout-Puissant dans Son Livre Saint, le Coran, dont il dit :
Sourate 41 : Les versets détaillés (Fossilat) :
42. Le faux ne l’atteint [d’aucune part], ni par devant ni par derrière : c’est une révélation émanant d’un Sage, Digne de louange.
Parle de la gloire et dit :
Le Saint Coran : Sourate 10 : Jonas (Yunus)
65. Que ce qu’ils disent ne t’afflige pas. La puissance toute entière appartient à Dieu. C’est Lui qui est l’Audient, l’Omniscient.
Sourate 63 : Les hypocrites (Al-Mounafiquoun) :
8. Ils disent : “Si nous retournons à Médine, le plus puissant en fera assurément sortir le plus humble”. Or c’est à Dieu qu’est la puissance ainsi qu’à Son messager et aux croyants. Mais les hypocrites ne le savent pas.
La présidente argentine ordonne la déclassification de tous les documents de l’armée sur la “sale guerre”
Polémique sur le mot “Allah” en Malaisie: trois églises attaquées
Autriche: deux policiers limogés pour avoir maltraité un Gambien
Home – Accueil – الرئيسية