28 juin 2008

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TUNISNEWS
 8 ème année, N° 2958 du 28.06.2008 archives : www.tunisnews.net


Liberté et Equité:Urgent: Arrestation d’Abdelkarim Harouni

Association internationale de soutien aux prisonniers politiques et Vérité-Action:Campagne pour sauver la  vie des prisonniers des deux décennies

L’Association des Tunisiens en France:COMMUNIQUE

Abou Oussama:Mouvement social du Bassin minier : Les dessous des cartes

FACE À LA DIRECTIVE DE LA HONTE, LE MUTISME COUPABLE DES DIRIGEANTS MAGHREBINS !

Nidhal CHERIF:SNJT : bas les masques, arrêtons la comédie !!

Le Temps:Le coordinateur du CPJ visite Dar Assabah

REUTERS:L’aide à l’agriculture africaine doit être repensée

AFP:Tunisie: musées gratuits un jour par an, Kairouan capitale islamique en 2009

 


 
Sauvez la vie du prisonnier politique et ingénieur Ridha Boukadi Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre   Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : liberte.equite@gmail.com   Le 28 juin 2008

Urgent   Arrestation d’Abdelkarim Harouni

 

Abdelkarim Harouni, militant des droits de l’homme, membre du bureau exécutif de l’organisation Liberté et Equité, a été arrêté aujourd’hui, samedi 28 juin 2008 à dix heures du matin par la police politique alors qu’il se rendait sur la tombe de sa mère en compagnie de son père, un homme âgé. Liberté et Equité appelle toutes les organisations et militants des droits de l’homme en Tunisie comme à l’étranger à exiger fortement la fin des brimades à l’encontre du militant des droits de l’homme Abdelkarim Harouni et sa libération immédiatte. […] Pour le bureau exécutif de l’organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version originale, LT)


Association internationale de soutien aux prisonniers politiques
43, Rue Al-Jazeera TunisEmail: aispptunisie@yahoo.fr    Vérité-Action
Case postale 1569  CH – 1701  Fribourg, Suisse    Tél: ++41 79 703 26 11   Fax: ++41 21 625 77 20   Email. info@verite-action.org           

Campagne pour sauver la  vie des prisonniers des deux décennies: Pour mettre fin à la politique de la mort lente Pour mettre fin à la politique de la mort lente: 5ème jour de la campagne

 
5- Mohammed Nejib Louati   Nom et prénom  : Mohamed Nejib ben Mohamed Ben Ahmed Louati   Date et lieu de naissance: 25/10/1952 à Sfax   Niveau scolaire : universitaire   Profession : ancien capitaine dans l’armée tunisienne   Situation sociale : marié et père de deux enfants (l’un étudiant âgé de 24 ans) et une fille âgée de 27 ans, maîtrisard en traduction de la faculté des lettres et actuellement au chômage.   Date d’emprisonnement : arrêté en 1987 puis libéré une année après sans jugement ou chefs d’accusation. Il a été licencié de son poste à l’armée nationale puis réincarcéré en 1990.   Etat de santé : la direction de la prison de Sfax où il réside actuellement, insiste à le priver de ses droits les plus élémentaires en le laissant souffrir de ses maladies sans médicaments ni soins appropriés. Cela oblige sa famille à prendre en charge ces dépenses au dépend de ses besoins. La direction de la prison fait exprès de l’obliger à être dans une chambre pour les prisonniers de droit commun et de l’isoler du reste des prisonniers politiques. Pendant toute la durée de son incarcération, M. Mohamed Nejib Louati n’a pas bénéficié d’un traitement approprié qui met fin à ses souffrances qui durent depuis 1991, suite à la torture qu’il a subi dans les geôles du ministère de l’intérieur. Il souffre de douleurs dorsales suite aux coups qu’il a reçus avec des barres en fer au niveau de sa colonne vertébrale. Il souffre, également, de faiblesse auditive causée par les gifles et les coups violents qui ont percé le tympan de son oreille gauche, d’ulcère, de rhumatisme, et d’évanouissements répétés.   Peine : Les associations indépendantes de droits de l’homme et tous les observateurs sont unanimes que M. Mohamed Néjib Louati n’a pas bénéficié d’un procès équitable et que le jugement à perpétuité dont il a fait l’objet s’est basé sur un faux dossier dont le contenu a été arraché sous la torture atroce. M. Louati a passé 18 ans en prison (le tiers de sa vie) se déplaçant entre les chambres de l’isolement qui détruisent les nerfs et toutes les capacités mentales et physiques. La majorité de ses séjours se sont fait dans le couloir de la mort à la prison 9 avril, puis entre les prisons de Borj Erroumi, Nadhour à Bizerte, de Mahdia, de Gabès, de Borj Amri, de Mornaguia et de Sfax.   Adresse : Quartier Zeitouna, appartement 4, escalier 9 Sfax Tél de la famille. +21620121739   Appel à tous ceux qui sont touchés par la souffrance des « prisonniers des deux décennies »: Faites connaitre la souffrance de ces prisonniers … Envoyez des lettres, des mots, publiez des articles … Ecrivez aux autorités tunisiennes … Appelez les familles des prisonniers pour les soutenir … Aidez leurs femmes et enfants … Pour qu’on ne dise pas qu’on ne le savait pas.

L’Association des Tunisiens en France COMMUNIQUE

 

Nous avons appris que Monsieur Amor GOUIDER, syndicaliste, membre du bureau de la Ligue Tunisiennes des Droits de l’Homme de Tozeur et du Mouvement ETTAJDID et correspondant du journal de l’opposition démocratique et progressiste  «Attariq Aljadid» a été agressé, le 26/06/2008,  par deux policiers qui l’ont menacé de mort à Nefta, ville où il réside et travaille.   Militant actif, Monsieur GOUIDER soutient, depuis son déclenchement, le mouvement social du bassin minier de la région de Gafsa et en particulier à Redeyef, et son agression n’est sans doute pas étrangère à son engagement. En effet cette agression est un nouvel élément de tout un processus qui vise toutes celles et tous ceux qui militent pour leurs revendications légitimes de travailler et vivre dignement dans sa région et toutes celles et tous ceux qui organisent la solidarité avec les familles, les chômeurs et les jeunes du bassin minier de Gafsa.   L’escalade dans l’intimidation des militantes et des militants du mouvement social du bassin minier et du mouvement de solidarité dont M. Gouider est un des dirigeants démontre l’échec de la politique répressive dont étaient victimes l mort et 27 blessés par balles, un électrocuté et un écrasé par la voiture de la garde nationale.   L’Association des Tunisiens en France exprime sa solidarité avec Monsieur Amor GOUIDER et avec tous les militants de la société civile qui soutiennent le mouvement social du bassin minier dans ses revendications légitimes et à leur tête Adnan Hajji arrêté depuis plus de 6 jours et déféré devant le procureur de la République de Gafsa ainsi qu’avec tous les jeunes victimes de procès iniques.   L’ATF condamne avec la plus grande fermeté cette agression ainsi que la menace de mort proférée à l’encontre de M. Gouider et dénonce le climat de  terreur que le pouvoir cherche à imposer dans la région  et à la population locale.   L’ATF tient le gouvernement et les autorités locales pour responsables de la dégradation dramatique de la situation dans ces villes frappées par le chômage et la précarité et de toute atteinte à l’intégrité physique et morale des militants de la solidarité avec les populations du bassin minier de Gafsa.   L’ATF appelle le gouvernement à répondre positivement aux revendications de la population et la jeunesse des villes minières et à trouver une issue pacifique et négociée  à cette crise grave avec les représentants de la population     Paris le 27 juin 2008 Le Bureau National de l’ATF 
 

Mouvement social du Bassin minier : Les dessous des cartes

 
Par : Abou Oussama   Comment un vulgaire concours de recrutement peut-il comduire à la situation qui perdure depuis bientôt six mois? Six mois au cours desquels on a eu droit à des moments d’abattement et de désespoir entrecoupés de zones vertes où les autorités semblaient avoir pris les choses en main, afin d’amorcer des solutions, à la faveur des accalmies qui s’instalaient d’un moment à l’autre. Une constante cependant: Chaque fois qu’une lueur d’accalmie défile sous le soleil caniculaire du Bassin  minier,il y avait toujours des mains, qui, agissant sous une impunité et une protection illusoires auxquelles eux seuls croient encore, pour tenter de brouiller les cartes: Actes de vandalismes, assauts contre les symboles de la souverainté de l’Etat ( On est d’ailleurs en droit de leur demander la définition qu’il donnent au vocable de souverainté), sabotages de tous genres, bref, tout ce que la Justice repproche de nos jours aux membres du comité de négociations de Redeyef. En fait qui a la force et le cran de tenter de tels actes dans une ville sous siège policier et militaire? Un début de réponse peut imputer cette témérité hors du temps à la position combien anachronique que l’UGTT a pris en désavouant dès leur début le mouvement de protestation déclenché spontanémment par une populatiàon de jeunes humiliée par ce fameux concours où furent admis des élèves de troisième année secondaire et recalés des maîrisards toutesspécialités confondues… à la barbe et au nez de toutes les bonnes âmes de la région confinées dans un silence et une pusillanimité déconcertantes… Qui sont donc les fauteurs de troubles qui agissent… Et pour le compte de qui? Les langues commencent à se délier dans le Bassin minier, pour affirmer que les habitants se sont trouvé otages de responsables régionaux dont les intérêts personnels et familiaux ne coincident plus avec la masse de chômeurs diplômés résolus à faire entendre leurs voix aux autorités centrales. Les « coqs » de la région ne l’ont pas entendu de cette oreille. Pour ce défendre, ils n’ont trouvé mieux que de jouer le pire, ce qui donne une idée assez pointue sur leur niveau réel de conscience nationale ou patriotique, ces termes qu’ils ne cessent de claironner sur tous les toits et qui ne persuadent plus personne. Ces hordes de chômeurs à qui l’on a fait miroiter travail et impunité, et de repris de justices promus casseurs dans les rues de Rédeyef, nous avons fini, à force d’investigations laborieuses, à en identifier le chef quin est en fait trois chefs en un. Il s’agit de Amara Abassi, un énergumène d’un autre temps, aux frasques tellement énigmatiques que seul son parcours peut expliquer. Autant le noter tout de suite: Amara Abassi n’est nullement le supermanque d’aucuns auraient tendance à imaginer. Il est encore moins le redoutable négociateur syndicaliste aux positions bien tranchées. C’est, au contraire, l’anti- héros par excellence. Moins encore le représentant d’une quelconque littérature politique digne de ce nom. Le système républicain, il n’en a que de vagues formules en contre-plaqué. Durant les années 60, Amara Abbassi, se prévalant de la troisième année secondaire pour toute arme, était surveillant dans un internat de solidarité de Gafsa. Les locaires des lieux à qui il se frottait quotidiennement n’étaient autres que les plus démunis de la région. Il déambulait à Gafsa avec une vieille motobécane qui puait l’huile et l’essence de tous les orifices. Au début des années 1990, et sans crier gare, Amara Abbassi devient secrétaire général de l’Union Régionale du travail de Gafsa. Une telle promotion providentielle lui a donné droit à un poste de « haut cadre » (s’il vous plait!) au sein de la Compagine des Phosphates de Gafsa. Dans le cadre de la mise à niveau de cette dernière,laquelle s’apprêtait alors à un dégraissage substantiel de ses effectifs (des milliers de licenciements, le carnage du siècle), Amara Abbassi, alors syndicaliste de pointe obtient, es-qualité, un contrat de soustraitance avec comme maitre d’oeuvre son emloyeur et son conterpart social! En peu de temps, Amara Abbassi, son fils et l’un de ses proches parents, Brahim Houchati régnaient sans partage sur une holding de trois sociétés de « gardiennage » et de « maintenance » malaxant au moins 800 ouvriers. Dans les registres de la CPG, un ouvrier coûte 900 dinars.Le meilleur de sujets de Amara Abbassi ne touche guère plus de trois cents dannous.Où va le reste, soit 400 mille dinars par mois? Seul Amara Abbassi peut y répondre. Et les cotisations à la CNSS? Amara Abbassi connait bien les rouages. Il ne règle que trois trimestres. Histoire de ne titulariser aucun cousin. Les comptes du fisc, un autre gouffre insondable chez ces coquins d’Abbassi!  En langage plus terre à terre, bon mois mauvais mois, Amara Abbassi et ses disciples perçoivent la bagatelle rondelette d’un demi milliard de nos millimes. Indûment. Cette manne s’ajoute à ses honraires et gratifications multiples aux différents titres qu’il n’a cessé d’engranger, comme si la région de Gafsa était à défaut de cadres. Il détient en effet plusieurs postes des plus juteux: En tant que député RCD, secrétaire général de l’Union régionale de Travail de Gafsa, membre de la Commission Administrative Nationale de l’UGTT et membre du Bureau exécutif élargi de cette dernière. Pour chacun de ces titres, Amara Abassi perçoit chaque mois au mois deux mille dinars. Vous voulez faire les comptes les plus proches de la réalité? Ces opstes, Amara Abassi les occupait pour quatre mandats successifs, soit en moyenne dix-huit ans X 12 =… Comment un responsable du niveau d’instruction de Amara Abbassi peut-il s’accomoder à des mouvements sociaux, fussent-ils dans sa propre région. Des mouvement qui visent vraisemblablement ses intérêts accumulés par la prévarication, la corruption et autres larcins de bandits de quartier?  Comment croire l’analyse tribale que Amara Abbassi donne au mouvement social du Bassin minier quand on sait que le jeune Aleymi, mort éléctrocuté à Tabeddit n’est autre que l’un des cousins germains de Amara Abbasi. Que la plupart des jeunes arrêtés et traduits en justice à Gafsa ne sont autres, pour la plupart que ses proches parents. Un charlatan qui malmène les siens de la sorte, est-il digne de ses statuts? Est-il digne tout court?   Redeyef le 26 juin 2008
 

      

FACE À LA DIRECTIVE DE LA HONTE, LE MUTISME COUPABLE DES DIRIGEANTS MAGHREBINS !

 
Au moment où presque tous les Etats d’Amérique Latine, les leaders de la gauche anti-libérale en tête (Morales, Chavez, Correa), s’insurgent à l’unisson contre la directive de la honte, votée par le Parlement européen le 18 juin 2008, exprimant ainsi leur soutien à leurs compatriotes installés en Europe, et leur attachement aux droits humains, on est atterrés par le silence assourdissant des dirigeants des pays d’Afrique et du Maghreb !  Ni l’Algérie, ni la Tunisie, ni le Maroc, n’ont exprimé la moindre critique à l’égard de la directive « relative aux normes et procédures communes applicables dans les États membres au retour des ressortissants de pays tiers en séjour irrégulier », dite « directive retour », et qualifiée à très fort juste titre de directive de la honte, tant elle renie les droits fondamentaux de la personne humaine, en criminalisant les sans-papiers et en généralisant (à l’échelle européenne) une véritable politique d’internement à leur encontre. Au moment où les dirigeants latino-américains, notamment Vénézuélien et Péruvien, menacent de bloquer les négociations économiques entre la CAN (Communauté Andine des Nations) et l’Union Européenne, d’exiger réciproquement des visas des ressortissants européens qui souhaitent se rendre dans leurs pays, et de ne plus livrer de pétrole aux 27 Etats européens qui ont voté cette directive infâme, les Etats maghrébins brillent de manière on ne peut plus pitoyable par leur désintérêt complice quant au sort de leurs compatriotes qui subissent (et subiront encore davantage à partir de 2010) les traitements les plus inhumains, en Europe. Pis encore, ils se font les instruments dociles de « la politique européenne d’externalisation de l’immigration et de l’asile » et les suppôts de la répression barbare et esclavagiste des candidats à l’immigration qu’ils soient locaux ou transitaires… Ils signent des « accords commerciaux » avec la France qui ne s’encombre même plus de respecter les règles humanitaires minimums de « rétention » des sans-papiers (voir le cas du tunisien de 41 ans décédé de manière suspecte au CRA de Vincennes le 21/06/08) Cette directive ignominieuse est doublement honteuse : elle l’est en regard tout d’abord de ceux qui l’ont votée en reniant les fondements mêmes de l’Europe d’après-guerre (l’humanisme, la paix, la générosité, la solidarité, la dignité, etc.) ; elle l’est en second lieu en regard du mutisme complice des dirigeants du sud de la méditerranée qui s’abstiennent lâchement de défendre leurs concitoyens contre la discrimination et les traitements inhumains et dégradants dont ils sont régulièrement victimes et qui, désormais, sont institutionnalisés à l’échelle européenne. Nos associations s’insurgent contre cette dérive sécuritaire gravissime ; ·Elles dénoncent vigoureusement la criminalisation des sans-papiers et l’institutionnalisation européenne de la discrimination dont ils sont victimes ; ·Elles réaffirment leur attachement aux droits à la libre-circulation et installation des personnes ; ·Elles dénoncent l’atteinte gravissime aux droits de l’enfant tels que garantis par le Convention de l’ONU de 1989 ; ·Elles réitèrent, une fois de plus, leur condamnation de la double peine prévue par la directive de la honte quant à « l’éloignement » assorti systématiquement de cinq ans d’« interdiction du territoire » ; ·Elles exigent la ratification sans délais par la France et tous les pays membres de l’Union Européenne, de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille (résolution 45/158) du 18 décembre 1990. ·Elles somment les dirigeants maghrébins de prendre exemple sur leurs homologues latino-américains, en exprimant leur soutien à leurs concitoyens et en dénonçant la directive de la honte.     A.T.F (Association des Tunisiens en France) – A.M.F (Association des Marocains en France)  – S.A.E (Solidarité Algérienne en Europe ) – A.T.M.F (Association des Travailleurs Marocains en France)    -F.T.C.R (Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives)

SNJT : bas les masques, arrêtons la comédie !!

 
 Curieux paradoxe, l’adjectif « lâche »  a aussi un sens….propre ! Il signifie : méprisable, abject, infâme. Mais il a, aussi, un sens figuré qui veut dire : flasque, mou, inconsistant.   Les journalistes tunisiens, présents à la réunion qui a eu lieu, mercredi 25 juin 2008, au siège de leur nouveau syndicat, s’interrogent encore : lequel des deux niveaux sémantiques faut-il attribuer à l’action entreprise, la veille, par une poignée de confrères dont certains ne sont même pas encore adhérents au nouveau syndicat, et réclamant la réunion d’urgence du bureau exécutif élargi, instance qui, statutairement, est encore en gestation ?    S’agit-il, comme le soutiennent certains, d’une manœuvre planifiée, orchestrée, d’une machination téléguidée dont les auteurs ont été…lâchés (avec accent) à la dernière minute par leurs commanditaires ? Ou s’agit-il, plutôt, comme d’autres l’ont affirmé au cours de la réunion, d’un acte isolé, individuel, désespéré, mené par un quarteron d’aventuriers, de mauvais perdants et de revanchards qui n’ont pas encore digéré leur défaite électorale ?   Quels que soient le contenu et le niveau sémantiques et quels que soient les objectifs inavoués du parrain de cette action, un « re-traité » qui, apparemment, a encore besoin d’être « traité » et qui n’a même pas eu le courage d’assister à une réunion qu’il a lui-même réclamée, c’est à un échec cuisant  – de ses auteurs, bien sûr – que cette initiative malheureuse a abouti. Formons donc l’espoir que ces comploteurs invétérés et leurs donneurs d’ordre auront enfin compris la leçon et tiré les enseignements qui s’imposent. Il n’est pas interdit de rêver !!!   Venons-en, maintenant, aux faits ! En lisant le texte de la lettre adressée au bureau exécutif du syndicat, on se croirait face à des enfants de chœur, des âmes charitables, des bénévoles désintéressés, des philanthropes, des personnes fortement bouleversées par le triste sort de leur syndicat qu’ils ont à cœur de sortir de la « grave situation de crise » qu’il traverse.   Les auteurs de la lettre réclament la réunion d’une instance, le bureau exécutif élargi, qui est  en cours de constitution et qui regroupe, en plus du bureau exécutif, les présidents des commissions permanentes, lesquelles ne seront, statutairement, renouvelées qu’à partir du 1er juillet 2008, les présidents des sections d’entreprises, non encore constituées, et les présidents des sections régionales, les seules qui soient en situation régulière.   Les signataires de la lettre ont poussé l’outrecuidance jusqu’à « consentir » à ce que « les membres du bureau exécutif élus » puissent, « s’ils le souhaitent » assister à la réunion et « autant que possible »  que le président du syndicat lui-même en dirige les travaux. Lui, qui, statutairement, incarne l’unique instance dirigeante  habilitée à convoquer ce genre de réunion !! Ils ont, par ailleurs, été si « magnanimes » qu’ils n’ont pas voulu imposer un ordre du jour bien précis !!!      Le comble est que c’est le parrain de cette action, en personne, qui est en train de mobiliser tous les moyens pour empêcher la constitution de ce bureau exécutif élargi dont il réclame la réunion. Quelques jours auparavant, il avait, en effet, exercé des pressions, poussant l’audace jusqu’à parler au nom du président du syndicat, pour empêcher les responsables des sections régionales d’assister à une réunion convoquée par le bureau exécutif pour débattre, précisément, du sujet de la structuration.   Le comble du comble est que cette instance dirigeante dont on réclame aujourd’hui urgemment la réunion, et qui s’appelait « comité directeur élargi », sous la défunte AJT, n’a tenu qu’une seule assemblée en l’espace de quatre ans. Ce fut alors pour discuter de la suspension de trois adhérents.   Pour ce qui est des commissions permanentes dont les signataires s’estiment être encore des membres de plein droit, elles sont toutes au point mort depuis quatre ans. Sauf une qui a tenu une petite réunion à la veille du congrès constitutif du SNJT. Beaucoup de membres de ces commissions ne font plus partie de la profession. Beaucoup d’autres ne sont plus adhérents du syndicat.   Bref, personne n’est dupe. Les ficelles sont de plus en plus grosses et les artifices de plus en plus grossiers. Alors, bas les masques et arrêtons de jouer la comédie ! Ceux qui sont réellement préoccupés et inquiets de l’avenir de cette profession, ceux qui veulent réellement défendre leur métier, notamment les jeunes qui ont élu ce bureau, ceux qui veulent, concrètement, aider ce syndicat n’ont qu’à mettre la main à la pâte. Sans attendre une quelconque échéance, sans faire de calculs de quelque nature que ce soit, sans s’accrocher aux oripeaux. Ce ne sont vraiment pas les dossiers ni les chantiers qui manquent.      Pour les autres, les combinards, les magouilleurs et les « Bob Dinars », ils peuvent toujours continuer leurs sales besognes. Mais rien ne sera plus comme avant.     Ces propos peuvent sembler excessifs. Ils sont pourtant, et malheureusement, très en deçà de la réalité. Car les intrigues, les manœuvres et les complots qui se trament, de toutes parts, contre le nouveau syndicat des journalistes vont se poursuivre et ne s’arrêteront pas de sitôt. Ce sont les journalistes eux-mêmes, et eux-seuls, qui en assumeront la responsabilité et les conséquences. Par leur démission, leur désertion, leur insouciance, leur manque d’engagement et leur inconséquence, pour certains. Par leur duplicité, leur hypocrisie, leurs compromissions et leur connivence, pour d’autres.   Mais ce sont aussi les journalistes eux-mêmes, et eux seuls, qui sont capables de déjouer toutes ces conspirations. Par leur honnêteté, leur solidarité, leur professionnalisme et leur indépendance.    Nidhal CHERIF 

 


Le coordinateur du CPJ visite Dar Assabah

 
M. Joel Campagna, le coordinateur des programmes du Comité de la Protection des Journalistes « CPJ » pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord a visité, hier, Dar Assabah. Il a été reçu par le Directeur Général, M. Raouf Cheikhrouhou, et M. Noureddine Achour, le rédacteur en chef d’ « Assabah ». Notre Directeur Général a présenté au responsable de cette Organisation Non Gouvernementale dont le siège se trouve aux Etats-Unis, un aperçu historique sur « Dar Assabah » et ses différents journaux et, notamment,  « Assabah » qui a joué un rôle dans le mouvement national et contribué à l’instauration des institutions de l’Etat moderne depuis l’indépendance. M. Raouf Cheikhrouhou a, aussi, réaffirmé les principes  et les constantes mis en place par le fondateur de Dar Assabah, feu Habib Cheikhrouhou. Par ailleurs, le Directeur Général a insisté sur le rôle joué par les journaux de Dar Assabah dans l’enrichissement et le développement du paysage médiatique dans une démarche professionnelle et en prenant en considération les intérêts de la nation tout en aspirant à une meilleure qualité du produit journalistique. Il a précisé que nos journaux traitent des affaires des citoyens et du pays dans le cadre de la loi et ne ménagent aucun effort pour développer le paysage médiatique reflétant ainsi les acquis réalisés par le pays dans plusieurs domaines. En réponse à une question touchant aux « contraintes que subiraient » des opposants et des journalistes, le Directeur Général a insisté sur le fait qu’ils commettent une erreur monumentale en traitant des problématiques nationales sur des tribunes étrangères. Ceci ne dénote pas de nationalisme et cette méthode est rejetée même aux Etats-Unis, ce qu’a confirmé M. Campagna. Le Directeur Général a signalé, aussi, que les journaux de l’opposition possèdent une marge de liberté comme le démontre la parution d’articles audacieux. Il a précisé que les journaux de « Dar Assabah » bénéficient de cette même marge, ce qui les conforte dans leur crédibilité et leur honnêteté intellectuelle. (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 28 juin 2008)

L’aide à l’agriculture africaine doit être repensée

 
par Sonia Ounissi TUNIS, 27 juin (Reuters) – Les donateurs étrangers devraient faire davantage pour stimuler les investissements privés afin d’améliorer l’agriculture africaine et de surmonter la crise alimentaire, ont souligné vendredi des délégués à une conférence sur l’agriculture organisée à Tunis. L’Afrique a du mal à nourrir une population en augmentation alors que, pendant des années de nombreux pays ont privilégié les cultures exportables, augmentant leur dépendance par rapport aux importations de produits alimentaires.En 2005, la consommation de blé en Afrique a augmenté trois fois plus vite que la production, selon l’Agence japonaise de coopération internationale. Le doublement des prix des matières premières ces deux dernières années a provoqué des émeutes dans plusieurs pays. La Banque africaine de Développement, seule instance de développement multilatéral consacrée uniquement à l’Afrique, a augmenté ses prêts à l’agriculture de un milliard de dollars, les portant à 4,8 milliards de dollars depuis le 3 mai. Mais la crise alimentaire contraint aussi les donateurs internationaux à repenser leur approche, ont noté des délégués à la conférence qui réunissait des responsables africains de l’agricultures et des partenaires pour le développement. Des responsables de la BAD ont relevé que l’aide à l’agriculture africaine avait diminué ces dernières années. Pour Zeinab El Bakri, vice-présidente de al BAD, il faut mettre l’accent sur le partenariat avec le secteur privé ainsi que sur certains produits alimentaires de base. QUADRUPLER LES RECOLTES « Le riz est l’un d’entre eux, et nous nous employons à améliorer ce nouveau riz pour l’Afrique », a-t-elle dit à Reuters. Les bénéfices de réformes sont potentiellement énormes – les experts des Nations unies disent que l’Afrique pourrait tripler ou quadrupler les récoltes en deux saisons grâces à des modifications simples des techniques agricoles. Et même avec les récoltes actuelles, davantage d’Africains pourraient obtenir la nourriture dont ils ont besoin si les pays d’une même région coopéraient pour évaluer les besoins et améliorer l’accès au marché, souligne la BAD. Des pays d’Afrique de l’Ouest tels que le Liberia, la Guinée et la Côte d’Ivoire sont particulièrement exposés à la crise alimentaire parce qu’ils dépendent fortement des importations de vivres. La Côte d’Ivoire produit 600.000 tonnes de riz par an mais il lui en faut 1,5 million de tonnes pour nourrir sa population, d’après des chiffres officiels présentés à la conférence de Tunis. Le cours mondial du riz a doublé cette année, passant à 760 dollars la tonne. Des paysans de nombreux pays d’Afrique ont du mal à augmenter la production confrontés qu’ils sont à une flambée du coût des semences, des engrais et des carburants. Certains prêteurs internationaux, habituellement chantres du libéralisme, ont commencé à plaider pour des subventions provisoires de l’Etat. Bakri souligne  que le Malawi a réalisé des récoltes records en subventionnant les semences et les engrais qu’il était passé ainsi d’un déficit alimentaire à un excédent. REUTERS

AFP, le 28 juin 2008 à 19h20 Tunisie: musées gratuits un jour par an, Kairouan capitale islamique en 2009

 
TUNIS, 28 juin 2008 (AFP) – Les musées de Tunisie ouvriront gratuitement leurs portes aux visiteurs un jour par an, le 18 mai, suivant une décision annoncée samedi par le président Zine El Abidine Ben Ali. Cette mesure annoncée par M. Ben Ali dans un discours à l’occasion de la journée de la Culture en Tunisie, vise à encourager les Tunisiens à connaître la richesse de leur patrimoine. Outre ses nombreux sites archéologiques romains, puniques et islamiques, la Tunisie compte une trentaine de musées, dont le Musée national du Bardo (ouest de Tunis) qui conserve la collection de mosaïques romaines le plus riche au monde. Au rang des mesures visant à promouvoir la culture, M. Ben Ali aévoqué la célébration de la ville de Kairouan désignée « capitale de la culture islamique » en 2009, à l’initiative de l’Organisation islamique de l’éducation, des sciences et de la culture (Isesco). Fondée en 670, cette ville du centre tunisien fut la capitale de la Tunisie sous le règne de la dynastie Aghlabite (IXe siècle) avant le transfert de l’administration politique à Tunis au XIIe siècle. Considérée comme la première ville sainte en Afrique, Kairouan a vu sa médina inscrite par l’Unesco au patrimoine de l’humanité, sa grande mosquée étant répertoriée comme un chef-d’œuvre de l’architecture universelle. Le musée de Rakkada qui renferme des trésors de l’art islamique reste cependant méconnu, hors des circuits touristiques et guides de voyages. AFP


 

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