7 septembre 2005

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TUNISNEWS
6 ème année, N° 1936 du 07.09.2005

 archives : www.tunisnews.net


نقابة الصحفيين التونسيين: رسالة إلى الزملاء

المنظمة العربية لحرية الصحافة: تونس: صحفيو الخارج يساندون زملاء الداخل ضد محاولات تقويض نقابتهم

الشبكة الأورو-متوسطية لحقوق الإنسان: ضربة جديدة ضد الرابطة التونسية لحقوق الإنسان

أ.ف.ب: القضاء يمنع الرابطة التونسية لحقوق الإنسان من عقد مؤتمرها

الشروق: بمقتضى قرار استعجالي: تعليق انعقاد مؤتمر الرابطة وقضية ثانية في الأفق

الوحدة: الرابطة :هل تنتهي الطريق الى مأزق آخر؟

سويس إنفو: الجمعيات « المتمردة » في مرمى النيران

الشرق الأوسط: وفد إسرائيلي في تونس للإعداد لزيارة شالوم

إبراهيم الجويني: بيـــان توضيحي

محمود دربال:واقع المخترعين التونسيين بين الموجود والمنشود

د. أحمد القديدي: لماذا تهب العواصف على اليورو ؟

عادل الحامدي:  حتي لا يتحول العراق إلي بلد انتحاري

د. خالد شوكات: ليـبـيـا الطـرزانية

د. عزالدين عناية: مجتمعات متحولة ونخب دينية ثابتة


AP: L’autorité italienne de l’aviation civile interdit la compagnie tunisienne Tuninter Reuters: L’Italie suspend tous les vols de Tuninter du fait de l’accident AFP: ATR-72 tunisien: une mauvaise jauge de carburant responsable du drame
Syndicat des Journalistes Tunisiens: Lettre Ouverte à tous les journalistes tunisiens
AFP: Syndicat des journalistes tunisiens dans l’incapacité de tenir son congrès
REMDH: Coups sur coups portés à la LTDH
FIDH: Communiqué FTCR: Communiqué

Solidarité Tunisiènne: Communiqué AP: Les organisations de défense des droits de l’homme interpellent Jacques Chirac sur la situation en Tunisie Lettre au Président  Jacques Chirac: demande d’audience au sujet de la situation des droits de l’Homme et des libertés en Tunisie AFP: Le président du PE « inquiet » de la suspension du congrès de la LTDH ATS: Tunisie: mesures contre la Ligue des droits de l’homme Protestation de plusieurs ONG AP: Tunisie: la Ligue des droits de l’Homme s’enlise dans la crise La Presse: Suspension de la tenue du congrès de la LTDH- Des présidents de sections expriment leur profonde satisfaction AFP: Italie : nouveau débarquement d’immigrés sur l’île de Lampedusa Libération: En Tunisie, Ben Ali étouffe tout souffle de liberté
RFI: Avant le sommet de Tunis, le pouvoir serre la vis l’Humanité: Vendredi à 20 heures –  Solidarité avec les journalistes algériens et maghrébins JA/L’Intelligent: Le sens d’un remaniement JA/L’Intelligent: Ennifar à la rescousse Le Monde: Le tiers-monde en Louisiane

 

L’autorité italienne de l’aviation civile interdit la compagnie tunisienne Tuninter

                     

Associated Press, le 07.09.2005 à 16h03                       ROME (AP) — L’autorité italienne de l’aviation civile (ENAC) a annoncé mercredi l’interdiction, provisoire, sur le territoire italien de la compagnie tunisienne Tininter, dont un ATR-72 s’était abîmé en mer le 6 août au large de la Sicile, faisait 16 morts.                         L’ENAC précise agir sur recommandation de l’agence nationale de la sécurité aérienne (ANSV), chargée de l’enquête technique. D’après l’ANSV, l’accident de l’ATR-72, un biturbopropulseurs de transport régional, a été provoqué par une panne sèche de carburant, consécutive à l’installation d’un mauvais type de jauge.   L’instrument a indiqué par erreur que les réservoirs étaient pleins, alors qu’ils étaient vides.                         Les rescapés de l’accident avaient fait état de l’arrêt des deux moteurs peu avant le crash. L’avion de Tuninter, une filiale de Tunisair, effectuait la liaison entre Bari, dans le sud de l’Italie, et Djerba en Tunisie avec 39 occupants à bord, lorsqu’il a dû faire un amerrissage forcé au large de Palerme.                         Vingt-trois personnes ont survécu, dont le pilote. La jauge indiquait que les réservoirs étaient pleins, a-t-il indiqué aux enquêteurs. L’interdiction de Tuninter sur le territoire italien prend effet immédiatement, a précisé l’ENAC.   

L’Italie suspend tous les vols de Tuninter du fait de l’accident

 

Reuters, le 07.09.2005 à 15h22     ROME, 7 septembre (Reuters) – L’aviation civile italienne (Enac) a annoncé qu’elle avait suspendu tous les vols de la compagnie aérienne tunisienne Tuninter du fait de l’accident d’un ATR 72 qui avait fait 16 morts le mois dernier au large de la Sicile.                       L’agence de sécurité aérienne italienne (ANSV) a précisé mercredi que les premiers résultats de l’enquête sur cet accident montraient que la jauge à carburant de l’appareil était inadaptée à ce type d’avion.                       La jauge défaillante pourrait avoir fait croire aux pilotes qu’ils avaient suffisamment de carburant pour rallier Djerba, en Tunisie, en toute sécurité. Mais l’avion avait été contraint d’effectuer un amerrisage forcé au large de la Sicile.                       « La quantité de carburant disponible était surestimée par la jauge », a dit un porte-parole de l’ANSV.                       L’Enac a de son côté demandé aux compagnies aériennes de vérifier les jauges à carburant de tous les ATR opérant en Italie.                       Le constructeur, Avions de transport régional (ATR), a de son côté rappelé à toutes les compagnies aériennes qu’elles devaient s’en tenir aux manuels d’entretien fournis avec chaque appareil.                       ATR est une filiale d’EADS  et d’Alenia Aeronautica, qui dépend de la société italienne Finmeccanica . Tuninter est une filiale de Tunisair. 


Accident ATR-72 : Tuninter interdit de vol en Italie (aviation civile)

 

AFP, le 07.09.2005 à 09h35                       ROME, 7 sept 2005 (AFP) – L’autorité civile italienne (Enac) a  annoncé mercredi l’interdiction de vol en Italie à l’encontre de la  compagnie aérienne tunisienne Tuninter, dont un avion ATR-72 s’était  abîmé en mer le 6 août au large de la Sicile, provoquant la mort de  16 personnes.                         L’interdiction provisoire intervient au lendemain de la  diffusion d’analyses de l’Agence nationale pour la sécurité aérienne  (ANSV), révélant que la jauge de carburant installée à bord de  l’avion était compatible avec les appareils ATR-42, mais pas avec  les ATR-72.                         Ce dysfonctionnement aurait pu tromper le pilote de l’appareil  en lui indiquant un réservoir plein alors qu’il était vide.                         Faute d’essence, les deux moteurs se sont arrêtés à peu près en  même temps, empêchant l’avion de faire un atterrissage d’urgence à  Palerme et le forçant à un amerrissage au large de la Sicile.                        


ATR-72 tunisien: une mauvaise jauge de carburant responsable du drame

Par Jean-François Le MOUNIER                        AFP, le 07.09.2005 à 11h14                       ROME, 7 sept 2005 (AFP) – Une erreur d’installation d’une jauge  de carburant sur l’ATR-72 de la Tuninter est à l’origine de  l’accident qui a fait 16 morts et 23 blessés le 6 août au large de  la Sicile, a révélé mercredi l’enquête qui a conduit les autorités  italiennes à interdire de vol en Italie la compagnie tunisienne.                       L’Agence nationale pour la sécurité des vols (ANSV) a annoncé  avoir adressé mercredi aux autorités aériennes internationales deux  recommandations urgentes, pour une vérification immédiate de toutes  les jauges des ATR et pour rendre impossible le montage d’une jauge  non adaptée sur les ATR-72.                       Selon un communiqué de l’ANSV, la jauge installée sur l’ATR-72  tunisien était prévue pour un ATR-42 qui a des réservoirs plus  petits. La jauge inadaptée indiquait donc au pilote de l’appareil  accidenté qu’il disposait encore de beaucoup de carburant alors que  ses réservoirs étaient vides.                       Les deux jauges ont « un aspect identique quant à leur dimension  et à leur montage, et ne se distinguent que par un petit chiffre  blanc indiquant la quantité maximale de carburant possible », précise  le communiqué.                       La mauvaise jauge avait été installée en Tunisie sur l’ATR-72 la  veille du drame, ont rapporté les quotidiens Il Messaggero et La  Reppublica, citant les milieux proches de l’enquète.                       L’autorité de l’aéronautique civile italienne (Enac) a décrété  mercredi l’interdiction temporaire des vols en Italie des appareils  de la Tuninter. « S’il est prouvé que l’indicateur de carburant  n’était pas celui prévu pour l’avion, cela veut dire que la  compagnie n’a pas respecté les normes de qualité », a souligné le  président de l’Enac, Vito Riggio.                       Il a précisé qu’il avait demandé à tous les directeurs  techniques des compagnies utilisant des ATR en Italie de mesurer le  niveau de carburant de façon classique, avec une jauge à main.                       Trente-et-un avions de type ATR sont en service en Italie et  près de 700 au total dans le monde, selon l’Enac.                       La firme ATR est un partenariat à parts égales entre le groupe  européen EADS et Alenia, filiale du groupe italien Finmeccanica.  Elle est leader mondial sur le marché des turbopropulseurs de 40 à  70 places.                       Le 6 août, l’équipage de l’ATR-72 de la Tuninter croyait avoir  3.000 litres de kérosène dans ses réservoirs au moment où l’avion  s’est ravitaillé à Bari, dans le sud de l’Italie. Pour retourner à  Djerba, il n’a donc demandé que 240 litres supplémentaires de  carburant.                       Faute d’essence, les deux moteurs se sont arrêtés à peu près en  même temps, empêchant l’avion de faire un atterrissage d’urgence à  Palerme et le forçant à un amerrissage au large de la Sicile.                       Les passagers étaient des vacanciers italiens et l’équipage  tunisien était composé de quatre personnes et d’un technicien de la  compagnie Tunintair voyageant dans la cabine et qui figure au nombre  des morts.                       L’enquète technique n’en est encore qu’au stade préliminaire et  « va se poursuivre pour déterminer toutes les facteurs qui à titre  divers ont contribnué à l’accident », précise l’ANSV.                       Une enquête judiciaire a été ouverte en Italie qui vise pour  l’instant cinq personnes: le commandant de bord et le pilote, le  directeur technique de la société italienne responsable de la  manutention des moteurs, le gérant du dépôt d’essence de l’aéroport  de Bari et le chauffeur du camion-citerne ayant fourni du carburant  à l’ATR-72 à Bari.                       Dès le début de l’enquète, un problème de carburant avait été  considéré comme la piste la plus probable par les enquêteurs. Les  chances d’une panne simultanée des deux moteurs sont « d’une sur un  milliard », selon Silvano Manera, directeur général de l’Enac.                                  

Italia: ATR in mare, Enac sospende Tuninter

Ansa, le 07.09.2005 à 11h47 PALERMO, 7 set (ansa) L’Ente Nazionale italiano per  l’Aviazione Civile (Enac) rende noto che, all’esito della  ricostruzione emersa dall’inchiesta condotta dall’Agenzia Nazionale  per la Sicurezza del Volo, sull’incidente aereo del 6 agosto scorso  nel mare di Palermo che ha coinvolto un velivolo ATR 72 della  compagnia Tuninter, è stata disposta in via cautelativa la  sospensione immediata dell’autorizzazione ad operare rilasciata  alla compagnia tunisina.   Della decisione è stata data informazione all’autorità per  l’aviazione civile della Tunisia che in base alle convenzioni  internazionali dell’ICAO (International Civil Aviation  Organization) ha la responsabilità della sorveglianza del vettore.  

Italia: ATR in mare, ipotesi mancanza di carburante

Adnkronos, le 7.09.2005 à 11h06 PALERMO, 7 set (adnkronos) Gli esperti dell’Agenzia   italiana per la sicurezza del volo si recheranno a Tunisi, dopo gli  sviluppi investigativi relativi all’Atr 72, della Tuninter,  precipitato nel mare di Palermo il 6 agosto scorso (16 morti).   La  causa della sciagura sembra essere proprio la mancanza di  carburante e un falso indicatori che ha ingannato i piloti. A  Tunisi sarebbe stato montato un indicatore per un velivolo Atr 42  invece che per un 72.   I serbatoi dell’Atr 72 ammarato contenevano pochissimi chili di  cherosene, una quantità che non avrebbe consentito ai motori di  funzionare. I serbatoi sono stati subito recuperati dai  soccorritori e non erano bucati. Tutto ciò ha fatto intuire ai  magistrati della procura di Palermo che una delle cause del  disastro sarebbe stata la mancanza di carburante. E su questo punto  hanno avviato le indagini che hanno portato i consulenti ad  accertare che era stato installato un indicatore non conforme  all’Atr 72 e quindi avrebbe fornito ai piloti un dato sul  carburante che in realtà era falso.   Non vi era traccia nel giorno dell’incidente di cherosene   caduto in acqua, e i passeggeri sopravvissuti non avevano   avvertito alcuna presenza in mare del carburante. Anche questo   particolare ha fatto pensare che il cherosene non sia stato   rovesciato in acqua al momento dell’ammaraggio. Il pilota, in una  delle sue ultime conversazioni con la torre  di controllo di  Palermo, aveva detto chiaramente che l’indicatore del carburante  segnava la presenza di 1800 chili di cherosene, sufficienti per  proseguire il volo. Ma all’esame dei periti questo quantitativo non  è stato trovato nei serbatoi.   Da ciò si è reso necessario recuperare in fondo al mare,  fra i  relitti dell’Atr 72, il pannello dei comandi in cui è installato  l’indicatore, che è risultato non conforme al modello dell’aereo.   (Source : l’agence privée italienne Adnkronos, le 7 septembre 2005)  

Accident de l’ATR-72: la panne de carburant due à une jauge inadaptée

AFP, le 07.09.2005 à 08h34                       ROME, 7 sept 2005 (AFP) – Une jauge de carburant inadaptée, indiquant un réservoir plein alors qu’il était vide, est la cause de  l’accident de l’ATR-72 tunisien contraint d’amerrir le 6 août au  large de la Sicile, rapporte mercredi la presse italienne en citant  les premiers résultats des enquêtes menées après le drame qui a fait  16 morts et 23 blessés.                         Selon les enquêteurs, le pilote a été trompé par une jauge de  carburant installée la veille en Tunisie par un mécanicien de la  société Tunintair, filliale de la compagnie Tunisair. La jauge était  d’un modèle correspondant à un ATR-42 et non à un ATR-72, qui peut  contenir plus de carburant.                         De ce fait, le pilote croyait avoir 3.000 litres de kérosène  dans ses réservoirs au moment où l’avion s’est ravitaillé à Bari,  dans le sud de l’Italie. Pour retourner à Djerba, il n’a donc  demandé que 240 litres supplémentaires de carburant.                         Faute d’essence, les deux moteurs se sont arrêtés à peu près en  même temps, empêchant l’avion de faire un atterrissage d’urgence à  Palerme et le forçant à un amerrissage au large de la Sicile.                         Les passagers étaient des vacanciers italiens et l’équipage  tunisien était composé de quatre personnes et d’un technicien de la  compagnie Tunintair voyageant dans la cabine et qui figure au nombre  des morts.                         Deux enquêtes ont été ouvertes par les autorités de la sécurité  aérienne et la justice italienne. Les premières conclusions des  enquêteurs un mois après l’accident sont les mêmes: l’avion a connu  une panne de carburant et une erreur grave de manutention, la jauge  de carburant étant inadaptée au type d’appareil.   

Une mauvaise jauge de carburant peut-être à l’origine de l’accident de l’ATR de Tuninter en Sicile

                     

Associated Press, le 7.09.2005 à 03h20                       ROME (AP) — L’avion tunisien qui s’est abîmé en mer le 6 août au large de la Sicile aurait été victime d’une panne sèche en raison d’une erreur dans l’installation d’une jauge de carburant: l’instrument aurait indiqué par erreur que les réservoirs étaient pleins alors qu’ils étaient vides, a rapporté l’agence italienne Ansa mardi.                       Une panne de carburant est une cause « possible » de l’accident del’ATR72 de Tuninter, une filiale de Tunisair, qui avait 16 morts, selon Ansa qui cite une note envoyée par du constructeur franco-italien ATR à des compagnies aériennes.                       La jauge de carburant installée sur l’appareil la veille de l’accident était prévue pour un autre modèle d’avion, précise l’agence italienne.                       Vingt-trois personnes ont survécu à l’accident dont le pilote qui a assuré que la jauge indiquait que les réservoirs étaient pleins au moment de l’accident.                       L’agence nationale de la sécurité aérienne (ANSV) a publié de nouvelles recommandations, expliquant qu’une défaillance de l’instrument pouvait induire en erreur sur le contenu des réservoirs.   Associated Press


.. وكانت صحيفة الشروق قد كتبت في عددها الصادر صبيحة هذا الأربعاء 7 سبتمبر 2005  

بكل فرح وغبطة وسرور وحُبور..

 

كـفـاءة

 

أصدرت هيئة الطيران المدني الفرنسي على موقعها بشبكة الانترنات قائمة شركات الطيران الممنوعة من النزول بالمطارات الفرنسية لفقدان مقتضيات السلامة.

 

ولم تتضمن القائمة أسماء الشركات الجوية التونسية المعروفة باحترامها للسلامة الجوية.

 

وكانت الصحف الايطالية قبل أسبوع نوّهت بكفاءة الطيار التونسي في حادثة سقوط الطائرة التونسية ببلارمو والتقطت صورة للطائرة بعد سقوطها بقليل وكانت كاملة وبلا أضرار.

 

………………………..!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

.. يا خسارة فرحة ومادامتش.


 

 

نقابة الصحفيين التونسيين

المقر المؤقت:

 مكتب الأستاذ شوقي الطبيب

11 شارع الدكتور الحبيب ثامر

    تونس 1000 

                                                                            

الفاكس: 71336539             

 

رسالة إلى الزملاء

 

 

كان من المقرر أن يشهد يوم الأربعاء 7 سبتمبر 2005 انعقاد المؤتمر الأول لنقابتنا ، نقابة الصحفيين التونسيين . وكنا نسابق الساعة باذلين قصارى جهدنا متحدّين المصاعب وضعف الإمكانات من أجل إنجاز هذه المهمة التاريخية، لما دعي زميلنا لطفي حجي ، يوم الأربعاء 24 أوت ، إلى إقليم الأمن العمومي ببوشوشة وأبلغه مسؤول أمني شفويا، قرار منع انعقاد مؤتمر نقابتنا « في كل الأحوال وفي أي مكان  » دون أن يسلمه أية وثيقة مكتوبة ودون الإستناد إلى أي مرجع قانوني أوتعليل منطقي .

 وما لبثت إدارة الفندق ، الذي تعاقدنا معه على احتضان مؤتمرنا  والندوة التي قررنا تنظيمها بهذه المناسبة حول « العمل النقابي الصحفي في المغرب العربي « ، أن أبلغتنا ، بتاريخ 30 أوت أنه « تبعا لإجراء أشغال فجئية في النزل ، يؤسفنا عدم تلبية طلبكم بتنظيم ندوتكم يوم 7 سبتمبر 2005 »  .

وقد جاء هذا  » الإعتذار » الذي اعتادت على مثله منظمات المجتمع المدني التونسية المستقلة ، بنفس العبارات المألوفة في مثل هذه المناسبة ، هذا على الرغم من الإتفاق الكتابي الذي يربط بيننا وبين الفندق الذي اخترناه منذ يوم 19 أوت وسلمنا مصلحته التجارية تسبقة مالية تأكيدا لهذا الإتفاق.

 

لقد تلقينا باستياء شديد هذا القرار الذي اتخذته السلطة بمنعنا من إنجاز هذه الخطوة الحاسمة في تاريخ نقابتنا التي تأسست في السنة الماضية ، خاصة ونحن في بلد كان للشغالين فيه فضل الريادة في العمل النقابي عربيا وإفريقيا ، وإذا كان لزملائنا الصحافيين في مختلف أنحاء العالم ، حتى في البلدان حديثة العهد بالممارسة النقابية ، تنظيماتهم النقابية المستقلة ،فإن استثناء الصحافيين التونسيين من هذا الحق يصبح مدعاة للحيرة والإنشغال .

 

 لقد أعلنا منذ تأسيس نقابتنا تشبثنا بالشرعية وتعلقنا باحترام القانون وإيماننا بتوخي سبل الحوار والتفاوض نهجا التزمنا به وآلينا على أنفسنا ألا نحيد عنه مهما كانت المصاعب والعراقيل التي تعترضنا .

 

  إننا نعتبر عقد المؤتمر التأسيسي لنقابتنا جزءا لا يتجزأ من حق تضمنه المواثيق والاتفاقيات الدولية ودستور البلاد وقانون الشغل التونسي الذي لا يضع أي قيد على التنظيم النقابي ولا يلزم مؤسسيه سوى بإعلام السلط المعنية.

 

  وإزاء إصرار السلطة على منعنا من إنجاز مؤتمرنا ، وهو قرار لا يستند إلى أي مبرر قانوني بل إلى منطق القوة وحدها ، فإننا نعلن إصرارنا المبدئي على عدم التنازل عن حقنا المشروع في إنجاز مؤتمر نقابتنا التي جاء تأسيسها استجابة لمطمح  أجيال من الصحافيين التونسيين باعتبارها الإطار الذي يجمع شتاتهم ويوحد صفوفهم ويقود نضالاتهم في الذود عن حقوقهم المنتهكة والدفاع عن كرامتهم المستباحة وصون كرامة مهنتهم الممتهنة .

 

  وإننا نجد أنفسنا اليوم ، عمليا ، أمام إشكال خطير ، فقد غدا عقد مؤتمر نقابتنا في موعده المحدد ، أي يوم 7 سبتمبر الحالي ، أمرا مستحيلا بسبب قرار المنع التعسفي وما انجر عنه من تعطيل لمسار إنجاز المؤتمر الذي كان على قدم وساق آنئذ .ولكننا ، ورغم كل ما حدث فإننا نجدد تمسكنا بحقنا في عقد مؤتمرنا ، ومواصلة تحمل الرسالة المنوطة بعهدتنا . وفي هذا المجال نتوجه إلى زملائنا طالبين منهم مواصلة تعبئة طاقاتهم ورص صفوفهم للنضال من أجل حماية حقوقهم المهنية والإلتفاف حول نقابتهم التي تشكل مكسبا في حاجة إلى حمايتهم اليوم حتى يكون قادرا على تحقيق مطالبهم غدا ، وأن يرفعوا صوتهم عاليا لمطالبة السلطة بالتراجع عن قرارها غير القانوني والقاضي بمنع انعقاد مؤتمر نقابتهم  . ونقابة الصحفيين التونسيين إذ تتوجه إلى كافة الزملاء ومنظمات المجتمع المدني التونسية والهيئات الدولية التي وقفت إلى جانبها ومن بينها الإتحاد الدولي للصحفيين ولجنة حماية الصحفيين ومراسلون بلا حدود، بجزيل الشكر، فإنها تأمل أن تفضي كل تلك المساعي إلى إقناع السلطة التونسية بالتخلي عن قرارها الذي لايستند إلى أي أساس قانوني والمنافي لالتزاماتها الدولية في مجال ضمان الحق النقابي ، كما تدعو النقابة إلى رفع القيود التي تمنعها من إنجاز مؤتمرها وتحمل دورها في الدفاع عن حقوق الصحفيين التونسيين.

 

لنواصل المسار من أجل إنجاز المؤتمر الأول لنقابتنا

لنوحد صفوفنا من أجل الدفاع عن كرامتنا             

عاشت نقابة الصحفيين التونسيين مستقلة ومناضلة وممثلة

 

عن الهيئة التأسيسية

مسؤول النظام الداخلي

محمد معالي


تونس: صحفيو الخارج يساندون زملاء الداخل ضد محاولات تقويض نقابتهم

باريس-07-09-2005- أعرب صحفيون تونسيون في الخارج عن دعمهم ومساندتهم دون تحفظ عن تضامنهم مع زملائهم في نقابة الصحفيين التونسيين في جهود بعثها, مطالبين بعدم التدخل في شئونهم والسماح لهم ببمارسة الحق النقابي كما يضمنه دستور البلاد وقوانينها طبقا للقانون الدوليللشغل.

وقد تلقت المنظمة العربية لحرية الصحافة نص العريضة التالية من الزميل الطاهر العبيدي الصحفي التونسي عضو المنظمة المقيم في باريس:

نحن الصحفيون التونسيين المشتغلون بالخارج الموقعين على هذه العريضة، نؤكد دعمنا ومساندتنا دون تحفظ ولا تردد، من أجل بعث نقابة للصحفيين التونسيين.

*

نعرب عن تضامننا الفعّال مع زملائنا في اللجنة الوقتية، والاستنفار من أجل إنجاز هذا الهدف، الذي حملته أجيال متعاقبة كي يصبح واقعا.

*

نغتنم هذه الفرصة للتأكيد على الحق المشروع، في بعث منظمة نقابية صحفية مستقلة. هذا الحق المنصوص عليه في البند الثامن من دستور الجمهورية التونسية، من قانون مجلة الشغل الصادر في غرّة ماي  سنة  6196 ( الكتاب السابع) (الباب الأول) (الفصول 242 إلى 257) طبقا لاتفاقيات الدولية عدد 87 لسنة 1948 و98 لسنة 1949 التي صادقت عليها تونس منذ سنة 1957، والإعلان الدولي لسنة 1998 المتضمن  للحقوق الأساسية للشغل، وفي مقدمتها الحق النقابي.

*

نعبر عن رفضنا المطلق لتعويق هذا المسعى، ومحاولات تقويض الجهود من أجل بعث نقابة للصحفيين التونسيين، ونطالب بعدم التدخل في شؤونهم، وممارسة الحق النقابي كما يضمنه دستور البلاد وقوانينها طبقا للقانون الدولي للشغل.

الصحفيون الموقعون:

(1)

محمد كريشان / قطر

(2)

آمال وناس الزين / قطر

(3 )

جلول بن حميدة / فرنسا

(4)

نبيل الريحاني / قطر

(5)

الطيب معلى / كندا

(7)

الهادي يحمد / فرنسا

(8)

عبد اللطيف بن سالم / فرنسا

(9)

محمد بوريقة / كندا

(10)

خالد شوكات / هولندا

(11)

بسام بونني / فرنسا

(12)

الطاهر العبيدي / فرنسا

(15)

صفوة عيسى / سويسرا

(13)

علي بوراوي / فرنسا

(14)

سامي بن غربية / هولندا

(15)

جمال الهاني / فرنسا

(16)

شهاب بالريش / سويسرا

(17)

جلال الورغي / بريطانيا

(18)

فرجاني سعداني / فرنسا

(19)

عبد الوهاب الهاني / فرنسا

لمن يود من الزملاء الالتحاق بقائمة الموقعين على عريضة المساندة الرجاء إرسال مساندته إلى البريد الالكتروني التالي: sjt_diapsora@yahoo.fr

 

(المصدر: موقع « المنظمة العربية لحرية الصحافة » بتاريخ 7 سبتمبر 2005)
وصلة الموضوع:                   http://www.apfw.org/indexarabic.asp?fname=news\arabic\14115.htm

السلطات التونسية تمنع انعقاد مؤتمر للصحفيين

منعت السلطات التونسية اليوم الأربعاء انعقاد المؤتمر الأول لنقابة الصحفيين التي لا تحظى باعتراف رسمي من قبل السلطة, بعد أن ألغت حجز إحدى القاعات المخصصة للمؤتمر. ووصفت النقابة إجراءات السلطة ضدها بأنها « تعسفية وغير قانونية » تجاه إيقاف التحضيرات لعقد المؤتمر الذي كان مقررا اليوم. وأضافت النقابة في رسالة وجهتها إلى أعضائها أن الشرطة أبلغت رئيس النقابة لطفي حجي بأنها ستمنع انعقاد المؤتمر »أيا كانت ظروفه ومكانه ». كما شددت على أنها تعتزم تنظيم مؤتمرها, وبأنها ستتمسك بالشرعية والحوار مهما كانت الصعاب والحواجز التي ستواجهها على حد قولها. وقرر فندق تونس حيث كان سينعقد المؤتمر إضافة إلى ندوة بعنوان » النقابية والصحافة » التراجع عن استقبال المؤتمر بالرغم من التوقيع على عقد الحجز قبل عشرة أيام. وتعتبر الحكومة أن نقابة الصحفيين التونسيين لا تحمل أي صفة قانونية, في حين تؤكد النقابة أنها استوفت شروط التأسيس القانونية. يذكر أن النقابة تأسست في مايو/أيار 2004 من قبل 150 صحفيا واتخذت لنفسها مهمة الدفاع عن حرية الصحافة والدفاع عن ظروف عمل الصحفيين وأخلاقيات المهنة. (المصدر: موقع الجزيرة.نت بتاريخ 7 سبتمبر 2005)


 

Syndicat des Journalistes Tunisiens

Siège provisoire :

Etude de Me Chouki Tabib

11 avenue Habib Thameur

1000 Tunis

Fax : 71 336 539

 

Lettre Ouverte à tous les journalistes tunisiens

 

 

                      Aujourd’hui, mercredi 7 septembre 2005, devait se tenir le congrès de notre Syndicat, le Syndicat des Journalistes Tunisiens (SJT). Nous avons déployés des efforts intenses et soutenus, défiant tous les obstacles et le manque de moyens, pour mener à bien cette mission historique.

 

                      C’est au moment où les préparatifs du congrès étaient presque terminés que notre confrère Lotfi Hajji, Président du Syndicat, a été convoqué, mercredi 24 août, au district de la sûreté de Bouchoucha (Nord-ouest de la capitale) où un officier de la sécurité lui a signifié verbalement la décision des autorités tunisiennes d’empêcher la tenue du congrès, « quelles que soient les circonstances et quel que soit le lieu ». Aucun document écrit n’a été remis à notre confrère, aucun argument juridique n’a été invoqué et aucune justification rationnelle et logique n’a été avancée.

 

                      Le 30 août, c’est au tour de la direction de l’hôtel qui devait abriter les travaux du congrès et du séminaire programmé à cette occasion sur le thème « syndicalisme et journalisme au Maghreb » de se rétracter.

                      Dans un courrier adressé au secrétaire général du Syndicat, la direction de l’hôtel exprime son regret de ne pouvoir honorer son contrat, prétextant des travaux urgents et imprévus dans la salle où devaient se dérouler, le 7 septembre 2005, les travaux du congrès et du séminaire.

                      Il s’agit, en réalité, d’une pratique courante, devenue rituelle. Toutes les organisations indépendantes, de la société civile tunisienne, ont désormais l’habitude de recevoir ce genre de courrier en pareille circonstance. Pourtant, un contrat en bonne et due forme avait été conclu, le 19 août 2005, entre le Syndicat et la direction de l’hôtel et une avance a été perçue par le service commercial de l’établissement.

 

                      Le Syndicat des Journalistes Tunisiens a accueilli avec une profonde indignation la décision des autorités tunisiennes d’empêcher la tenue de ce congrès qui constitue une étape décisive et une date marquante de l’histoire de ce jeune syndicat, créé en 2004. Surtout que nous sommes dans un pays, la Tunisie, où les travailleurs ont toujours été des précurseurs et des pionniers en matière d’action syndicale, aux plans arabe et africain.

 

                      A l’heure où, de par le monde, y compris dans les pays où l’expérience syndicale est encore balbutiante, tous les journalistes ont leurs organisations syndicales indépendantes, il est réellement préoccupant et consternant que les journalistes tunisiens soient exclus et privés de ce droit élémentaire.

 

                      Depuis l’annonce de la création de notre Syndicat, nous n’avons cessé de clamer notre attachement à la légalité et notre engagement au respect de la loi. Nous avons fait du dialogue et de la négociation un credo et avons décidé de ne pas dévier de cette voie quelles que soient les difficultés et les obstacles auxquels nous serions confrontés.

 

                      Nous considérons que la tenue du congrès constitutif de notre syndicat est une partie intégrante d’un droit que  garantissent les conventions et les pactes internationaux ratifiés par la Tunisie,  la constitution de notre pays et  le code tunisien du travail. Ce code ne prévoit aucune condition contraignante pour la constitution d’un  syndicat, les membres fondateurs étant uniquement tenus d’informer les autorités compétentes.

 

                      Face à l’obstination des autorités tunisiennes à empêcher la tenue de notre congrès, une décision tout à fait illégale, sans fondement juridique et qui n’obéit qu’à une seule logique, celle de la force, nous tenons à réaffirmer notre position de principe de ne pas abdiquer notre droit légitime de tenir le congrès de notre syndicat. Ce syndicat qui est venu répondre à l’aspiration de générations successives de journalistes à créer un cadre qui puisse unifier leurs rangs et canaliser leurs luttes pour défendre leurs droits confisqués et leur dignité bafouée et pour recouvrer l’honneur perdu de leur profession.

 

                      Nous nous trouvons aujourd’hui face une situation inextricable. A cause de la décision abusive et illégitime des autorités tunisiennes, nous sommes désormais dans l’incapacité totale de tenir notre congrès à la date fixée, c’est-à-dire le 7 septembre 2005, en dépit des préparatifs très avancés que nous avons engagés.

 

                      Nous réaffirmons, toutefois, haut et fort, notre détermination à tenir ce congrès et à assumer jusqu’à la fin  la mission qui nous a été confiée.

 

                      Nous nous adressons à toutes nos consoeurs et à tous nos confrères  pour les exhorter à poursuivre la mobilisation des efforts et des énergies,  à unifier leurs rangs pour défendre leurs intérêts professionnels et  à se ranger derrière leur syndicat qui, aujourd’hui, a besoin de leur protection pour qu’il puisse, demain, faire aboutir leurs revendications. Nous les exhortons à réclamer haut et fort des autorités tunisiennes de revenir sur leur décision abusive et illégale d’interdire la tenue du congrès de leur syndicat.

 

                      Tout en exprimant ses vifs remerciements à toutes les consoeurs et à tous les confrères, aux différentes organisations de la société civile tunisienne et à toutes les institutions internationales qui l’ont soutenu et appuyé, dont en particulier la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), la Commission de protection des journalistes (CPJ), et Reporters Sans Frontières (RSF), le SJT forme l’espoir que toutes les initiatives qui ont été ou qui seront entreprises parviendront à convaincre les autorités tunisiennes de la nécessité de revenir sur leur décision qui n’a aucun fondement juridique et qui est contraire aux  engagements internationaux pris par la Tunisie en matière de garantie du droit syndical.

 

                      Le SJT appelle  les autorités tunisiennes à lever tous les obstacles qui l’empêchent de réunir son congrès et d’assumer pleinement sa mission qui consiste à défendre les droits et les intérêts des journalistes tunisiens.

 

Poursuivons l’action pour tenir le premier congrès de notre syndicat                                                       

Unifions nos rangs pour défendre notre dignité

Vive le Syndicat des Journalistes Tunisiens, indépendant, militant et représentatif

 

 

Pour le comité constitutif,

Le responsable du règlement intérieur

Mohamed MAALI.


Syndicat des journalistes tunisiens dans l’incapacité de tenir son congrès
AFP, le 07.09.2005 à 13h31

                      TUNIS, 7 sept 2005 – Le Syndicat des journalistes tunisiens  (SJT, non reconnu par le pouvoir) a affirmé mercredi avoir été placé  dans l’incapacité de tenir son premier congrès en raison de  l’annulation de sa réservation d’une salle dans la capitale, dont il  a accusé les autorités d’être responsables.

                      « A cause de la décision abusive et illégitime des autorités,  nous sommes dans l’incapacité totale de tenir notre congrès à la  date fixée au 7 septembre, en dépit des préparatifs très avancés », a  indiqué le SJT dans une lettre ouverte à ses adhérents.

                      Se disant « profondément indigné », il rappelle que son président,  Lotfi Hajji, s’était vu notifier par la police l’interdiction de la  tenue du congrès « quels que soient les circonstances et le lieu ».

                      Le 30 août, la direction d’un hôtel de Tunis devant abriter le  congrès ainsi qu’un séminaire sur le thème « syndicalisme et  journalisme » s’est rétracté, malgré un contrat signé dix jours  aupravant, affirme le SJT fustigeant une « pratique courante » en  Tunisie.

                      Soulignant son « attachement à la légalité » et au dialogue, le  SJT a décidé « de ne pas dévier de cette voie quels que soient les  difficultés et les obstacles auxquels nous serons confrontés ».

                      Il a cependant tenu à affirmer sa détermination à organiser son  congrès.

                      « Ce syndicat est venu répondre à l’aspiration de générations  successives de journalistes à créer un cadre qui puisse unifier  leurs rangs et canaliser leurs luttes pour défendre leurs droits  confisqués et leur dignité bafouée et recouvrer l’honneur perdu de  leur profession », dit le SJT.

                      Plusieurs syndicats et organisations non gouvernementales  internationales, dont la Fédération internationale des journalistes  (FIJ), Article 19 et Reporters sans frontières (RSF) ont mandaté des  délégués au congrès annulé.

                      Pour les autorités, le SJT est une « organisation juridiquement  inconnue » et ne « peut de ce fait prétendre à l’organisation d’une  quelconque activité dans le pays ». Elles affirment avoir « attiré, à  plusieurs reprises, l’attention de M. Hajji sur la nécessité de  respecter les lois du pays lesquelles prévoient la procédure à  suivre pour la création d’associations ».

                      Contrairement à la création d’association, la loi ne soumet pas  la création de syndicat à un accord préalable des autorités et  prévoit seulement une notification avec dépôt des statuts  constitutifs, une procédure « correctement accomplie » selon le comité  fondateur du SJT.

                      Fondé en mai 2004 par quelque 150 journalistes, le SJT s’est  donné pour vocation de défendre la liberté de la presse, les  conditions de travail et l’éthique professionnelle.

 


ملف الرابطة: .. متابعة إعلامية وردود فعل ومواقف.. من الداخل والخارج..

 

الرابطة التونسية للدفاع عن حقوق الإنسان

 

عـاجـل

تحاصر قوات كبيرة من أعوان الأمن بالزيّ المدني والزيّ النظامي مقر الرابطة التونسية للدفاع عن حقوق الإنسان منذ الصباح الباكر اليوم الأربعاء 7 سبتمبر 2005 وهي تمنع أي شخص من الاقتراب من المقر أو الدخول إليه عدا أعضاء الهيئة المديرة.

كما حضر عدل تنفيذ إلى مقر الرابطة للمعاينة للبحث عن تعلّة لغلق مقر الرابطة بدعوى القيام بأعمال تمهيدية أو تحضيرية للمؤتمر السادس.

 

(المصدر: موقع pdpinfo.org بتاريخ 7 سبتمبر 2005)


Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme

 

Urgent

 

Tunis, le 7 septembre 2005

 

D’importantes forces de police en tenues civiles et en uniformes assiègent depuis les premières heures de la matinée (Mercredi 7 septembre 2005) le siège de la LTDH empêchant toute personne autre que les membres du comité directeur d’y accéder.

 

Plusieurs barrages ont été mis en place à cet effet. Un huissier notaire c’est présenté à 9hn45 à la demande des auteurs de la plainte déposée à l’encontre de la LTDH dans ce qui semble être un prétexte pour prétendre que contrairement au jugement prononcé les préparatifs du Congrès se poursuivent au siège de la LTDH et en exiger la mise sous scellés.

 

(Source : le site pdpinfo.org , le 7.9.2005)


 

TUNISIE

Libertés bafouées

Défenseurs des droits de l’Homme, journalistes, universitaires persécutés

Associations indépendantes réprimées

Ligue tunisienne des droits de l’Homme interdite de congrès

 

A l’appel de

la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH),

la Ligue française des droits de l’Homme (LDH),

le Comité pour le Respect des Libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT),

Reporters sans Frontières (RSF),

le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH),

le Syndicat de la magistrature (SM),

le Syndicat des avocats de France (SAF),

l’Association des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT),

la Fondation France Libertés,

le Parti communiste français (PCF),

les Verts.

 

 

 Rassemblement *

place du Président Mithouard, Métro Saint-François Xavier

près de l’ambassade de Tunisie

 

vendredi 9 septembre à 18h30

 

Pour le respect des droits fondamentaux

Pour l’indépendance de la justice

Pour le retour à la démocratie

En Tunisie

 

* sous réserve de l’accord de la préfecture de police


FIDH (Communiqués de presse)

5 septembre 2005, mise en ligne: 5/09/2005

Menace de mort/ Agression/ Abus de pouvoir

L’Observatoire a été informé par le Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT) de graves menaces et de l’agression dont a été victime M. Abdelkader Ben Khémiss, secrétaire général du CNLT, ainsi que de nouvelles entraves à la liberté de réunion des membres de l’organisation.

TUN 004 / 0905 / OBS 079

L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, programme conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), vous prie d’intervenir de toute urgence sur la situation suivante en Tunisie.

Description des faits :

Selon les informations reçues, le 1er septembre 2005, M. Ben Khémiss se trouvait au marché du Kef, au nord est du pays, lorsqu’il a été injurié, agressé et menacé de mort par plusieurs délinquants, connus pour agir sous les ordres de personnes influentes de l’économie parallèle de la ville.

M. Ben Khémiss s’est ensuite rendu au poste de police le plus proche pour porter plainte. Dès son arrivée au poste de police, six policiers l’ont insulté et violemment poussé sur un banc, faisant référence à son rôle au sein du CNLT et à son statut d’universitaire. M. Ben Khémiss a ensuite été placé en garde à vue pendant deux heures, sans qu’aucune charge officielle ne soit retenue contre lui. Les agents de police l’ont ensuite brutalement reconduit dans la rue.

A la suite de ces faits, M. Ben Khémiss s’est adressé au parquet du Kef, auprès duquel il a porté plainte pour violence et abus de pouvoir.

Tout porte à croire que ces actes s’inscrivent en réaction aux activités de M. Ben Khémiss en faveur du respect de l’Etat de droit et des droits de l’Homme en Tunisie. M. Ben Khémiss a notamment été l’auteur de deux articles dénonçant les pratiques illégales de certains groupes et la protection dont ils bénéficient de la part des autorités locales, parus dans le quotidien El Maoukes en juillet 2004 et août 2005.

L’Observatoire condamne avec vigueur les agissements dont M. Ben Khémiss a fait l’objet, tant de la part du groupe d’hommes qui l’ont injurié que de la part des services de police.

Par ailleurs, l’Observatoire a été informé que le 3 septembre 2005, les autorités ont déployé de nombreux policiers devant le siège du CNLT à Tunis, afin d’en interdire l’accès aux membres du comité de liaison. Le bâtiment est resté barricadé jusqu’au lendemain dans la soirée. L’Observatoire dénonce cette entrave supplémentaire à la liberté de réunion visant les membres du CNLT, et plus généralement, l’ensemble des associations indépendantes de défense des droits de l’Homme en Tunisie.

L’Observatoire souligne que ces faits s’inscrivent en violation flagrante des dispositions de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 9 décembre 1998, notamment son article 12.2 qui dispose que : « l’Etat prend toutes les mesures nécessaires pour assurer que les autorités compétentes protègent toute personne, individuellement ou en association avec d’autres, de toute violence, menace, représailles, discrimination de facto ou de jure, pression ou autre action arbitraire dans le cadre de l’exercice légitime des droits visés dans la présente Déclaration ».

Actions demandées :

Merci d’écrire aux autorités tunisiennes et de leur demander de :

i. Garantir l’intégrité physique et psychologique de M. Ben Khémiss ;

ii. Mettre un terme à toute forme d’intimidation à son encontre et plus généralement contre tous les défenseurs des droits de l’Homme en Tunisie ;

iii. Mener une enquête indépendante et impartiale sur l’agression et les menaces décrites ci-dessus afin que leurs auteurs soient dûment identifiés et sanctionnés ;

iv. Se conformer aux dispositions de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 9 décembre 1998 et plus particulièrement à son article 1 qui dispose que “chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de promouvoir la protection et la réalisation des droits de l’Homme et des libertés fondamentales aux niveaux national et international”, ainsi qu’à son article 5(a) qui stipule que « Afin de promouvoir et protéger les droits de l’Homme (…) chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres (…) de se réunir et de se rassembler pacifiquement » et son article 12.2, mentionné ci-dessus ;

v. Plus généralement, se conformer aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par la Tunisie.

Adresses :

M. Zine el-Abidine Ben Ali, Président de la République, Palais de Carthage, 2016 Carthage, Tunisie, Fax : +216 71 744 721 ou +216 71 731 009

M. Mohamed Ghannouchi, Premier Ministre, Secrétariat Général du Gouvernement, Rue de la Kasbah, 1008 Tunis, Tunisie, Fax : +216 71 562 378

M. Rafik Belhaj Kacem, Ministère de l’Intérieur et du Développement local, Avenue Habib Bourguiba, 1001 Tunis, Tunisie, Fax : ++ 216 71 340 888 ; Email : mint@ministeres.tn

M. Kamel Morjane, Ministère de la Défense Nationale, Avenue Bab Mnara, La Kasbah, 1008 Tunis, Tunisie, Fax : +216 71 561 804

M. Bechir Tekkari, Ministère de la Justice et des Droits de l’homme, 57, Boulevard Bab Benat, 1006 Tunis, Tunisie, Fax : +216 71 568 106 ; Email : mju@ministeres.tn

Ambassadeur, S.E M. Samir Labidi, Mission permanente de la Tunisie auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, 58 Rue Moillebeau, Case postale 272, 1211 Genève 19, Suisse, Fax : +41 22 734 06 63 ; Email : mission.tunisia@ties.itu.int

*** Genève – Paris, le 5 septembre 2005

Merci de bien vouloir informer l’Observatoire de toutes actions entreprises en indiquant le code de cet appel.

L’Observatoire, programme de la FIDH et de l’OMCT, a vocation à protéger les défenseurs des droits de l’Homme victimes de violations et à leur apporter une aide aussi concrète que possible.

L’Observatoire a été lauréat 1998 du prix des Droits de l’Homme de la République Française.

Pour contacter l’Observatoire, appeler La Ligne d’Urgence :

E-mail : observatoire@iprolink.ch

Tel et fax FIDH : 33 (0) 1 43 55 20 11 / (0)1 43 55 18 80

Tel et fax OMCT : + 41 22 809 49 39 / 41 22 809 49 29


Le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme
Copenhague, le 07/09/05

Coups sur coups portés à la LTDH

Le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) condamne avec fermeté l’attitude des autorités tunisiennes à l’égard de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LTDH). Ce matin, d’importantes forces de police ont été déployées pour assiéger les bureaux de la LTDH à Tunis et en restreindre ainsi l’accès. Cette intervention fait suite au jugement prononcé à son encontre par le Tribunal de première instance de Tunis qui décidait le 5 septembre 2005 de « (…) suspendre la tenue du Congrès de la LTDH prévu les 9, 10 et 11 septembre 2005 et (de) l’arrêt de toutes actions et travaux préparatoires et préliminaires en vue de la tenue à cette date ou à toute autre date jusqu’à ce qu’un jugement définitif soit rendu dans l’affaire au fond (…)». Cette décision étant exécutoire immédiatement, la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme, organisation pionnière de défense des droits de l’homme dans le monde arabe et rare organisation indépendante en Tunisie, se retrouve à nouveau confrontée au harcèlement incessant des autorités remettant en cause tous les engagements internationaux conclus par l’Etat tunisien en matière de droits de l’Homme. Cette ultime manœuvre fait suite à de nombreuses actions déjà entreprises par les autorités du pays visant à faire échec à la promotion et à la défense des droits humains en Tunisie. La détention de Maître Abbou depuis déjà plusieurs mois dans les geôles tunisiennes, les agressions et menaces dont ont été victimes récemment les membres du Conseil National pour les Libertés en Tunisie (CNLT) sont eux aussi des exemples alarmants de la dégradation de la situation des droits de l’Homme en Tunisie. Le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme s’indigne et dénonce activement de tels agissements. Le REMDH réaffirme en outre son profond soutien à l’organisation du Congrès de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme prévu les 9-10 et 11 septembre 2005 et à l’ensemble des défenseurs des droits de l’Homme en Tunisie. Le REMDH appelle instamment les autorités tunisiennes à : Restaurer immédiatement le droit fondamental de la LTDH de tenir son 6ème Congrès national à Tunis en toute autonomie, De mettre un terme au harcèlement continu, aux menaces et aux violations des libertés d’association, de réunion et d’_expression dont sont victimes les défenseurs des droits de l’Homme en Tunisie, Respecter leurs engagements internationaux tels que ceux exprimés dans la Déclaration de Barcelone adoptée par la Tunisie ainsi que l’article 2 de l’accord d’association entre l’UE et la Tunisie. Le REMDH demande également aux Ministres des affaires étrangères des 25 Etats membres de l’Union européenne ainsi que au Parlement européen d’intervenir auprès des autorités tunisiennes afin que celles-ci se conforment sans conditions aux dispositions des instruments internationaux dont la Tunisie est partie et de permettre à la LTDH de réunir son Congrès en toute autonomie. 
Pour de plus amples informations, veuillez contacter: Marit Floe Jorgensen, responsable de l’information, REMDH : mfj@euromedrights.net Sandrine Grenier,  Coordinatrice à Bruxelles, REMDH: sgr@euromedrights.net

La Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des Deux Rives

 

*Communiqué*

 

*La Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des Deux Rives  condamne sans appel la suspension du congrès de la Ligue tunisienne des  droits de l’homme par les autorités tunisiennes;*

 

*Alors que la Tunisie s’apprête à accueillir le Sommet mondial de  l’information en novembre prochain, il pouvait être espéré une  libéralisation de la vie politique dans ce pays, muselée depuis des  années.*

 

*Il n’en est rien. Après les intimidations et poursuites contre les  journalistes, les agressions contre les étudiants, les attaques contre  l’association des magistrats tunisiens, le pouvoir vient de franchir un  nouveau pas : le tribunal de première instance de Tunis vient en effet  d’ordonner la suspension de la tenue du congrès de la LTDH, prévu du 9  au 11 septembre.*

 

*La FTCR exprime son indignation face à de tels agissements qui  illustrent une fois de plus l’instrumentalisation de l’institution  judiciaire par le parti au pouvoir. *

 

*Elle constate que ce n’est pas la première fois que les autorités  tunisiennes s’en prennent au mouvement associatif, et en particulier à  la LTDH, au mépris de leurs engagements internationaux *

 

*Après avoir adopté une législation qui porte atteinte à l’indépendance  des associations les dites autorités ont d’abord tenté d’asphyxier la LTDH en lui interdisant de recevoir des concours financiers. Elles ont provoqué sa mise sous administration judiciaire. Plusieurs de ses dirigeants font par ailleurs l’objet de harcèlement quotidien.*

 

*Cette nouvelle décision ne vise en fait qu’à faire obstacle au libre exercice des libertés fondamentales. Elle fait suite à un recours abusif à l’institution judiciaire, introduit par des personnes affiliées au RCD, parti au pouvoir. *

 

*La FTCR qui se bat pour le respect des Droits de l’Homme en France et en Tunisie condamne avec la plus grande fermeté ce mauvais coup porté aux libertés fondamentales. Elle réaffirme son soutien à la LTDH et assure les militantes et les militants de la plus ancienne organisation de défense des droits de l’Homme dans le monde arabe et en Afrique de sa solidarité militante. Elle se tient prête à participer à toute initiative permettant à la LTDH de poursuivre ses travaux et de continuer son combat pour une cause qu’elle partage.*

 

*Paris le 6 septembre 2005

 

Pour la FTCR

Bahija OUEZINI

ftcr2@wanadoo.fr


 

SOLIDARITE TUNISIENNE

40 rue du Landy 93300 Aubervilliers

Tél/ Fax: 01 43 52 09 86

         soltunis@hotmail.com   

                       

Aubervilliers le 07 septembre2005

 

A Deux mois de la « SMSI »

Les Autorités Tunisiennes continuent le plan de mise à pas des institutions de la société civile et la situation des prisonniers politiques se dégrade d’une manière inquiétante.

 

Après les menaces et la campagne médiatique acharnée, les autorités tunisiennes font appel à une justice au ordre  pour suspendre la tenue du 6ème congrès de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH), prévu les 9, 10,11 septembre 2005. le lundi 05 septembre et comme prévu, le tribunal de première instance de Tunis a prit cette décision.

 

t deux mois Avant le sommée mondiale pour la société de l’information « SMSI » qui va se dérouler à Tunis du 16 au 18 novembre prochain, et contrairement aux attentes,  Les autorité tunisiennes  font tout pour répandre un climat de terreur sur l’ensemble de la société.

On course contre la montre le régime tunisien tente de verrouiller tous les espaces de liberté et d’éventuel contestation si limité soit elle. L e régime tunisien montre le peu d’égard et l’absence totale d’intérêt qu’il porte au sollicitation des différente ONG qui espéraient une amorce d’ouverture à l’occasion de ce sommée.

 

En mépris total de ses engagement envers ses partenaires occidentaux, le régime tunisien vient de tué dans l’œuf la première tentative des journalistes tunisiens de créer un syndicat libre. L police politique a empêché en dehors de tout cadre légal la tenue du premier congrès et ne cessent d’intimidés son président monsieur Lotfi Hajji.

 

Dans le même  processus mais d’une manière plus sordide  les autorités tunisiennes ont orchestré  un « coup d’état », contre l’association des magistratures des avec l’aide de quelques juge membre du parti au pouvoir. Les positions audacieuses prisent par cette dernière concernant la mascarade policière déroulée dans le palais de justice l’or de jugement de l’avocat maître ABBOU lui ont valu cette acte de vengeance.      

 

D’autre part les prisonniers politiques continuent de subir la terrible politique de mort lente exercé depuis plus de 15 ans. Démunis de tous moyen de défense, les grèves de la faim constituent leur seul moyen d’appel au secours.

 

Au courant de cet été les conditions de détentions des prisonniers politiques une dégradation inquiétante aggravée par la canicule. Des cellules déjà sur chargée ont vu arriver des nouveaux venus réduisant un ci l’espace vital des détenus et multipliant leur souffrances, la température dans les cellules excédant quotidiennement les 40°.  

 

Imaginant cette « cocotte minute » surtout pour les prisonniers à longe duré dont la plus part soufre de grave  maladies respiratoire (asthme surtout).

Par ailleurs les prisonniers politique sont soumis à des restrictions draconiennes:Parloir très surveillés, interdiction de parler pendant la période de repos qui ne dépasse pas les 15 mn par jours dans certaine prison….)

L’isolement en petits groupes pour les dirigent de mouvement Ennahdha (la plus part en deux ou en trois) continu toujours malgré les engagement des plus hautes autorités tunisienne de mettre fin à cette pratique.

Devant cette situation alarmante la plus part des prisonniers politiques lancent un cri d’alarme pour protester en entamant une grève de la faim illimité, nous signalons les cas suivants: Mabrouk Chniter à la prison de 9 avril actuellement, a entamé une grève de la faim depuis le 21 juillet. Hospitalisé à plusieurs reprises, il a été contraint d’arrêter sa grève de la faim début septembre.

Mohamed Ali Berjab, détenu depuis 1996 condamné à 13ans et 4 mois de prison, a lancé un appel** de sa prison de Gabes(400km sud de Tunis) déclarant qu’i va entamer une grève de la faim illimitée comme seul moyen  pour réclamer sa libération.

 Mohamed Ali Chennaoui,purge une peine de 20 ans pour appartenance au mouvement Ennahda (a purgé 14 ans) actuellement dans la prison de bourj Al amri (Bizert 60 km nord de Tunis) a entamé une grève de la faim le 26 juillet 2005 pour protester contre les condition  carcérale inhumaine.

Mouhamed Akrout, actuellement en isolement avec deux autres détenus à la prison de sfax a entamé une grève de la faim depuis le 25 août 2005….

 

Il évidant que le régime tunisien fait une fuite en avant à la veille de ce sommée international, et tente d’évité toute brèche dans la chape de plomb qui oppresse la société tunisienne depuis presque deux  décennies.

Il est légitime de se demander dans quel but un sommée international d’une telle envergure se tient-il dans un pays gouverné par un régime digne des ancienne dictature de l’Europe de l’est.

 

Nous exprimons toute notre solidarité avec la ligue tunisienne de défense de droit de l’homme LTDH contre se « jugement » que nous considérons comme une décision politique ni plus ni moins et nous saluons le courage du comité directeur et tous les membres fidèles à une ligue indépendante pour maintenir la tenue du congrès.

 

Nous appelons les autorités tunisiennes à mettre fin à l’intimidation contre monsieur haji et à enlevées tous les obstacle devant le maintient du congrès du syndicat des journalistes. Nous exprimons notre total soutient à l’association des magistrats devant l’attaque sauvage qu’elle subit par le régime tunisien.

 

Nous rappelons que l’amnistie général est plus que jamais une exigence de l’ensemble de la société tunisienne et devienne une nécessite vitale devant l’état de santé miné par plus de 15 ans de détention da,s des les horribles condition connus par tous.

     

Le secrétaire général

Fathi Ennaes

 


COUP DE FORCE CONTRE LE SIÈGE DE LA LTDH

 

Après la péripétie « judiciaire » engagées par le pouvoir contre la ligue tunisienne des droits de l’homme pour empêcher la tenue de 6eme Congrès prévu les 9,&à et 11 septembre, la police tunisienne assiège depuis ce matin le siège de la LTDH.

 

En effet le siège de la ltdh est assiégé pars d’imposantes forces de police en tenues civiles et en uniformes dès les premières heures de la matinée (Mercredi 7 septembre 2005),empêchant toute personne autre que les membres du  comité directeur  d’y accéder.

 

Plusieurs barrages ont été mis en place à cet effet.

 

Un huissier de justice c’est présenté à 9h45 à la demande des auteurs de la plainte déposée à l’encontre de la LTDH qui prétendent que contrairement au jugement prononcé les préparatifs du Congrès se poursuivent au siège de la LTDH et en exigent la mise sous scellés des locaux.

 

Le jugement prononcé enjoint la Ligue à « suspendre la tenue de son congrès prévu les 9,10 et 11 septembre 2005 ainsi que « tous les travaux préparatoires qui visent à en faciliter la tenue, à cette date ou à tout autre date, et ce jusqu’à ce qu’un jugement définitif ne soit rendu dans l’affaire au fond enrôlée auprès du tribunal de première instance de Tunis(…) avec exécution immédiate».

 

L’assignation qui a été signifiée le 1er septembre 2005, résulte d’une initiative de 22 personnes alléguant de leur appartenance à la LTDH mais connues pour être affiliées au Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD, parti au pouvoir).

 

Cette nouvelle décision de justice qui ne vise qu’à sanctionner les activités menées avec détermination pour la défense des droits de l’Homme  s’inscrit dans la continuité de multiples actions

entreprises par les autorités tunisiennes afin de museler ceux qui osent leur rappeler leurs devoirs envers le peuple tunisien.

 

Manifestez votre soutien à la LTDH en envoyant vos protestations à l’Ambassade de Tunisie

 

Fax: 0145560264

Mailat.paris@amb-tunisie.fr

 

(Source : le site « L’autre Tunisie », le 7 septembre 2005)


Les organisations de défense des droits de l’homme interpellent Jacques Chirac sur la situation en Tunisie

                     

Associated Press, le 07.09.2005 à 16h38

                      PARIS (AP) — Plusieurs organisations de défense des droits del’homme ont écrit au président français Jacques Chirac pour êtrereçues au sujet de la situation des libertés en Tunisie, qui, « déjà préoccupante », vient de « s’aggraver encore » et lui « demander d’user de (son) influence » sur Tunis.

                      Lundi, la justice tunisienne a en effet décidé de suspendre la tenue du Congrès de la Ligue tunisienne des Droits de l’homme, prévu les 9, 10 et 11 septembre. La LTDH est « encore une fois aujourd’hui la cible d’une campagne de mesures » visant à la discréditer, précise cette lettre ouverte signée par la Fédération

internationale des Ligues des droits de l’homme (FIDH), Reporters sans Frontières (RSF), le Réseau Euro-méditerranéen des droits de l’homme (REMDH), le syndicat de la magistrature, le syndicat des avocats de France, l’Association des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) et la Fondation France-Libertés.

                      Elles réclament que Jacques Chirac intervienne auprès de Zine el Abidine Ben Ali pour que puisse se tenir ce Congrès de la LTDH, que puisse se créer un syndicat des journalistes tunisiens et que cesse la menace de dissolution de l’Association des magistrats tunisiens.

                      Notant que « depuis longtemps en Tunisie », les atteintes à la liberté d’expression et d’association, et les persécutions des journalistes, universitaires, avocats, magistrats « sont d’une extrême gravité », le groupe d’associations note leur récente aggravation.

                      Et de souligner également que « les avocats connaissent depuis quelques mois une répression sans précédent », que des lycéens internautes ont été poursuivis pour « activités subversives par le biais d’Internet ».

                      Situation « d’autant plus inquiétante que les sévices et la torture continuent d’être systématiquement pratiqués au cours des interrogatoires et de la détention des personnes interpellées », poursuit le communiqué, notant aussi « l’instrumentalisation de la justice tunisienne à des fins de répression de toute voix

discordante ».

 


Monsieur Jacques Chirac

Président de la République

Palais de l’Elysée

Rue du faubourg Saint-Honoré

75008 Paris

 

Objet : demande d’audience au sujet de la situation des droits de l’Homme et des libertés en Tunisie

 

 

Paris, le 6 septembre 2005

 

Monsieur le Président de la République,

 

Nous souhaitons que vous puissiez recevoir, très vite, les représentants des

organisations françaises et internationales qui soutiennent la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH) : la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), la Ligue française des droits de l’Homme (LDH), Reporters sans Frontières (RSF), le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH), le Syndicat de la magistrature (SM), le Syndicat des avocats de France (SAF), l’Association des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) et la Fondation France Libertés.

 

En effet, la situation des droits de l’Homme en Tunisie, déjà très préoccupante, s’aggrave encore par la décision du tribunal de première instance de Tunis, hier lundi 5 septembre, de suspendre la tenue du congrès de la Ligue tunisienne des droits le l’Homme, prévu les 9, 10 et 11 septembre prochains.

 

Comme vous le savez, depuis longtemps en Tunisie, les atteintes à la liberté d’association, à l’exercice de la liberté d’expression, ainsi que la persécution des défenseurs des droits de l’Homme, – journalistes, universitaires, avocats, magistrats… – sont d’une extrême gravité.

 

La liberté d’association reste entravée par des mesures politico-bureaucratiques. Outre le fait que diverses demandes d’autorisation ne sont jamais accordées dès qu’il s’agit d’une association indépendante, les associations reconnues, telle que la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH), sont constamment l’objet de harcèlements et de mesures répressives de tout ordre.

 

La LTDH, prestigieuse organisation indépendante, est encore une fois, aujourd’hui, la cible d’une campagne et de mesures visant à empêcher la tenue de son 6ème congrès national jetant la suspicion sur sa légitimité à travers des procédures judiciaires et des campagnes de désinformation politique. Ainsi le gouvernement tunisien a-t-il entravé le bon déroulement des projets de la LTDH financés par « l’Initiative européenne pour la démocratie et les droits de l’Homme » (IEDDH), dont l’objet, précisément, est la restructuration et la professionnalisation de la première organisation non partisane de défense des droits de l’Homme du monde arabe.

 

Les autorités tunisiennes ont déjà interdit la tenue du congrès constitutif du Syndicat des journalistes tunisiens. De même, l’Association des magistrats tunisiensest menacée de dissolution. Et les avocats connaissent depuis quelques mois, une répression sans précédent : condamnation et emprisonnement de Maître Mohamed Abbou, plusieurs procédures judiciaires contre des avocats connus pour leur activité associative, attaques contre le Conseil de l’ordre de Tunisie et son bâtonnier…

 

Nos organisations rappellent que la liberté d’expression a subi des atteintes notables ces derniers mois avec les procès de jeunes internautes, la plupart lycéens. Il leur serait reproché d’avoir mené des activités subversives par le biais d’Internet. Ces faits s’ajoutent à des atteintes récurrentes à la liberté d’expression et d’information. Ils s’inscrivent dans le cadre général de censure, de persécution et de harcèlement des personnes osant dénoncer les violations des droits de l’Homme en Tunisie et émettre un avis critique à l’encontre du pouvoir. Cette situation est d’autant plus inquiétante que les sévices et la torture continuent d’être systématiquement pratiqués au cours des interrogatoires et de la détention des personnes interpellées.

 

En outre, tous les observateurs internationaux, présents lors des récentes audiences de procès contre l’Ordre des avocats et contre la LTDH, ainsi que de procès politiques, ont constaté l’instrumentalisation de la justice tunisienne à des fins de répression de toute voix discordante.

 

Il convient de vous rappeler, Monsieur le Président, que l’Accord d’association, signé le 17 juillet 1995 par l’Union européenne et la République tunisienne, entré en vigueur le 1er mars 1998, comprend une clause concernant les droits de l’Homme qui lie juridiquement les parties (article 2). Cet accord stipule formellement que l’ensemble de ses dispositions ainsi que les relations entre les parties, sont fondées sur le respect des droits de l’Homme et des principes démocratiques, qui inspire leur politique interne et internationale, et constitue un élément essentiel de l’Accord .

 

L’importance de cette clause a été réitérée, à plusieurs reprises, par la Commission, comme par le Conseil et par le Parlement européens. Cela ne semble avoir eu aucun effet sur la réalité de la situation en Tunisie, nonobstant les déclarations des autorités tunisiennes quant aux prétendues avancées réalisées par la Tunisie dans ce domaine.

 

Nous sommes donc particulièrement inquiets de la volonté des autorités tunisiennes de faire échec à la tenue du 6ème congrès de la LTDH voire d’interdire cette organisation.

 

Plusieurs organisations françaises et internationales, accompagnées par le Secrétaire général de la LTDH, veulent vous demander d’user de votre influence auprès du Président Zine Albidine Ben Ali pour qu’il permette la tenue du congrès de la LTDH, la création du Syndicat des journalistes tunisiens et qu’il fasse cesser la menace de dissolution de l’Association des magistrats tunisiens, conformément aux obligations de l’Etat tunisien, incluant ses engagements au titre de l’Accord d’association, en matière de droits de l’Homme .

 

Il s’agit notamment :

– de mettre fin à toute forme de harcèlement à l’encontre des défenseurs des droits de l’Homme en autorisant les organisations indépendantes de droits de l’Homme à agir librement, conformément à la Déclaration des Nations unies sur les défenseurs des droits de l’Homme, et de s’engager à ne pas bloquer les fonds accordés par la Commission dans le cadre de projets financés par l’IEDDH ;

 

– de renforcer les garanties de l’indépendance de la justice et la réforme du système judiciaire, conformément aux normes internationales sur les conditions d’un procès équitable, en favorisant une justice sereine et en mettant fin aux atteintes aux droits de la défense (jugements prononcés sans avoir entendu la défense ni les prévenus ; obstruction aux plaintes civiles ; déni du principe de l’autorité de la chose jugée ; refus d’enrôler certaines plaintes déposées par les opposants…) ainsi qu’à la persécution du corps des avocats (harcèlement judiciaire du barreau, agression des membres du conseil de l’ordre et du bâtonnier, sièges policiers établis autour de leurs études, cambriolage de leurs études par la police politique…) et d’autoriser les visites des rapporteurs spéciaux des Nations unies, chargés d’enquêter sur l´indépendance de la justice ou sur la torture ;

 

– de lever toutes les restrictions imposées aux libertés d’expression, de communication, d’information, et à la libre diffusion des périodiques étrangers et tunisiens; de faire cesser toute forme de censure, directe ou indirecte, ou de pressions bloquant la liberté des journalistes et celle d’éditer librement des journaux ; d’abroger les lois qui autorisent l’interception du courrier électronique et la censure sur Internet ; d’abroger la loi du 26 juin 2003 étendant le musellement des medias audiovisuels étrangers et toutes les dispositions du code pénal sanctionnant le délit d’opinion ; de mettre fin à la détention des personnes condamnées pour avoir exercé leur droit à la liberté d’opinion et d’expression ;

 

– de mettre un terme à l’incarcération de plus de 500 détenus politiques, qui dure pour la majorité d’entre eux, depuis plus de 15 ans, par la libération immédiate et sans condition et la promulgation d’une amnistie générale en faveur de toutes les victimes de la répression et de les rétablir dans leurs droits civiques et politiques ;

 

– de garantir la liberté de circulation à tous ceux qui sont privés arbitrairement de leur passeport ou à qui il est interdit de voyager librement, notamment les défenseurs des droits de l’Homme.

 

En vous remerciant de bien vouloir prêter attention à notre demande d’audience dans l’urgence, nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, à l’expression de notre très haute considération.

 

Jean-Pierre Dubois ; Président de la Ligue des droits de l’Homme

 


 

Tunisie: mesures contre la Ligue des droits de l’homme Protestation de plusieurs ONG

 

ATS, le 07.09.2005 à 11h07

Genève (ats) Plusieurs organisations ont protesté mercredi  contre l’annulation par la justice tunisienne du congrès de la  Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH). Elles  estiment que cette décision est arbitraire.

 

La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme  (FIDH) et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) ont  exprimé leur plus vive préoccupation quant au verdict, rendu lundi,  par le tribunal de première instance de Tunis contre la Ligue  tunisienne.

 

En effet, le tribunal a ordonné à l’organisation de «suspendre  son congrès aux dates prévues des 9, 10 et 11 septembre 2005» ainsi  que «tous les travaux préparatoires qui visent à en faciliter la  tenue, à cette date ou à tout autre date, et ce jusqu’à ce qu’un  jugement définitif ne soit rendu dans l’affaire sur le fond».

 

A deux mois du SMSI

 

Ce jugement fait suite à une initiative de 22 personnes  alléguant de leur appartenance à la LTDH, mais connues pour être  affiliées au Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD, parti  au pouvoir). Elles avaient invoqué une violation des statuts et du  règlement intérieur de la LTDH.

 

Les ONG de défense des droits de l’homme considèrent que cette  décision sanctionne la liberté d’association, de réunion et  d’expression de la Ligue tunisienne. Elle est d’autant plus grave  que la Tunisie s’apprête à accueillir le Sommet mondial de la  société de l’information (SMSI) en novembre, soulignent les ONG.

 

Elle constitue «une flagrante illustration de la croissante  instrumentalisation de la justice, en vue de museler la société  civile tunisienne», affirme le communiqué.

 

(Source : www.romandie.com, le 7 septembre 2005)


 

Tunisie: la Ligue des droits de l’Homme s’enlise dans la crise

par Bouazza ben Bouazza

                     

Associated Press, le 06.09.2005 à 18h52

                      TUNIS (AP) — La crise dans laquelle est plongée la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) continue de défrayer la chronique.

 

                      Au lendemain de la décision du tribunal de première instance de Tunis de suspendre la tenue du congrès de la LTDH prévu du 9 au 11 septembre, les membres contestataires de la Ligue ont annoncé mardi leur intention d’engager un nouveau recours en justice destiné à décharger l’actuel comité directeur de l’organisation des assises de l’association.

 

                      Le comité directeur s’est vu confier la tâche de préparer ces assises à l’issue d’un marathon judiciaire qui avait suivi le dernier congrès de la LTDH organisé en décembre 2000 et dont la

légalité avait été contestée par plusieurs de ses membres proches du parti au pouvoir.

 

                      « Nous n’avons plus confiance dans ce comité », a déclaré mardi le président de la section de Montfleury, à Tunis, Me Chédli Ben Younès lors d’une conférence de presse aux côtés de six autres

présidents de section. Ils suggèrent de faire appel à d’autres personnes dont d’anciens dirigeants de la Ligue pour l’organisation du congrès.

 

                      Les plaignants accusent les dirigeants actuels de « détourner la Ligue de ses nobles objectifs, de désinformer l’opinion publique nationale et internationale et d’induire en erreur les

organisations et instances étrangères ». Ils exhortent ces organisations à « faire preuve de discernement et à ne pas se contenter d’entendre un seul son de cloche ».

 

                      « Nous sommes à leur disposition pour leur montrer preuves à l’appui les abus et violations qui entachent l’action du comité directeur », a souligné le sénateur Ridha Mellouli.

 

                      « Nous sommes résolus à continuer le combat car notre position est une question de principe dictée par notre conscience sans autre motivation que de faire prévaloir le droit », a renchéri l’avocat

Ben Younès, en démentant que « le pouvoir soit derrière la démarche » empruntée par les « liguards » contestataires.

 

                      Ces derniers se disent « victimes d’injustice » pour avoir été exclus « arbitrairement » de la LTDH par les membres de l’actuel comité directeur, pour la simple raison qu’ils « ne sont pas de leur

camp et ne partagent pas les points de vue ».

 

                      Les plaignants entendent « user de tous les moyens légaux, y compris l’intervention de la force publique, pour que ce jugement soit exécuté et ne reste pas lettre morte », en attendant l’examen

au fond de l’affaire, prévu le 1er octobre.

 

                      De son côté, le comité directeur rejette les assertions dont il est l’objet, accusant le pouvoir de vouloir « mettre à genoux » la LTDH, alors que les autorités assurent n’avoir « rien à voir avec les affaires intérieures de la Ligue ».


LTDH — Après le jugement en procédure d’urgence en faveur de la suspension de la tenue du congrès de la Ligue

 

Des présidents de sections expriment leur profonde satisfaction

 

La Presse — Sept présidents de sections régionales de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme (LTDH) ont tenu, hier matin, dans un hôtel à Tunis, une conférence de presse dans laquelle ils se sont félicités du jugement prononcé, lundi, en procédure d’urgence et portant suspension du congrès national de la LTDH, prévu du 9 au 11 septembre, et de l’interdiction de toutes activités préliminaires ou préparatoires visant à organiser ces assises, jusqu’au règlement du litige de fond existant entre les sections et le comité directeur.

 

Les sept présidents des sections, à savoir M. Ridha Mellouli, président de la section de Tunis-La Médina, Me Chédly Ben Younès, président de la section de Montfleury, Dr Abderraouf Jemel, président de la section de Séjoumi, M. Fathi Attia, président de la section d’Hammamet, M. Mohamed Zine Dhouilaâ, président de la section de Tataouine, M. Kamel Laâbidi, président de la section du Kef et Dr Salah Kachbouri, président de la section de Kasserine, ont affirmé qu’ils ont une confiance totale en la justice, ses décisions et ses jugements tout en précisant qu’en Tunisie la loi est au-dessus de tous.

 

C’est dans cet esprit que M. Ridha Mellouli a «sévèrement critiqué, dénoncé et condamné les abus répétés du comité directeur actuel qui a transformé la Ligue en une sorte de secte et restreint son audience tout en l’instrumentalisant à des fins politiques et partisanes». Aussi, a-t-il regretté que : «La LTDH, dont la mission vise essentiellement la diffusion de la culture du respect des droits de l’homme, la promotion du dialogue au sein de la société et la consécration de la tolérance, ait été détournée de ses nobles principes pour devenir aujourd’hui un cercle fermé où l’on prône l’exclusion, le fanatisme et l’anarchie».

 

Et M. Ridha Mellouli d’ajouter : «La LTDH est un acquis national qui appartient à tous les Tunisiens sans exception. Elle est la voix de la tolérance et de la modération. Toutefois, l’actuel comité directeur de la Ligue est en train de diviser la société entre bons et méchants, pro-pouvoir et anti-pouvoir comme si la Ligue était une organisation radicale vouée à excommunier tous ceux qui ne partagent pas ses options».

 

De son côté, Me Chédly Ben Younès a regretté que l’actuel comité directeur, sous le prétexte de défense des droits de l’homme, abuse de ces nobles causes pour exclure de la Ligue tous ceux qui ne partagent pas nécessairement son point de vue. Le rôle de la Ligue étant de défendre toute violation des droits de l’homme en respectant l’Etat de droit et des institutions, en prônant toujours le dialogue : «Ces gens-là croient qu’ils sont au-dessus de la loi. Ils se trompent énormément. Nous allons lancer une grande campagne pour dénoncer leurs abus car la coupe est pleine», a-t-il déclaré.

 

Pour Me Chédly Ben Younès l’actuelle crise de la LTDH est un conflit interne entre deux tendances : l’une visant à couper et à marginaliser la Ligue et l’autre à la réhabiliter pour que cette organisation nationale retrouve la voie de la raison, de la sagesse, de la tolérance et du dialogue.

 

«Face à cette poignée de gens qui croit pouvoir tenir en otage notre organisation, nous ne céderons pas», a-t-il expliqué.

 

En effet, les sept présidents des sections ont décidé de défendre l’indépendance de la LTDH en tant qu’acquis fondamental au service du peuple tunisien.

 

Ils forment l’espoir de voir la procédure d’urgence s’appliquer conformément aux lois en vigueur.

 

Ils comptent faire appel à l’opinion publique nationale et internationale en vue de montrer, preuves à l’appui, les abus de l’actuel comité directeur.

 

Ensuite, en attendant le jugement sur le fond de l’affaire initiale soumise à la justice et opposant le comité directeur à des sections régionales, ils envisagent de mener leur action jusqu’au bout afin de pouvoir tenir les congrès de toutes les sections régionales, conformément aux principes et règlement interne de la LTDH, de manière à ce que la Ligue retrouve son indépendance, son rayonnement et sa crédibilité à l’échelle nationale, régionale et internationale.

 

Les sept présidents des sections ont réaffirmé leur indépendance, leur attachement au règlement intérieur de la Ligue et au respect de la loi et n’excluent pas la nomination d’une commission nationale composée de personnalités nationales indépendantes et d’anciens militants de la Ligue en vue d’arbitrer le conflit interne qui oppose actuellement l’actuel comité directeur à plusieurs militants qui souhaitent que la LTDH retrouve ses principes fondamentaux originels basés essentiellement sur l’indépendance, la modération, le dialogue, la tolérance et la promotion de la culture des droits de l’homme ainsi que la consécration de ses valeurs.

 

Mouldi M’BAREK

 

(Source : La Presse du 7 septembre 2005)


Suspension du 6ème congrès de la L.T.D.H :

Les plaignants s’attachent à l’exécution du jugement…

 

• Eventuel recours à la justice pour le remplacement de l’équipe chargée des préparatifs du 6ème congrès

 

Sept présidents des sections de la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme (LTDH) s’attachent à l’exécution du jugement prononcé lundi dernier par le tribunal de première instance de Tunis relatif à la suspension du congrès de la Ligue prévu pour les 9, 10 et 11 septembre…

 

Tunis-Le Quotidien

 

Les présidents des sept sections de la LTDH dissoutes par le Comité directeur “dans le cadre du renouvellement des sections” ont tenu, de nouveau, une conférence de presse hier dans un hôtel de la place pour faire le point sur les derniers rebondissements du “bras de fer” qui les oppose au Comité directeur de la Ligue.

 

Les responsables des sections dissoutes ont exprimé leur “satisfaction” quant au jugement rendu par le tribunal de première instance de Tunis siégeant en référé le 5 septembre portant sur la suspension de la tenue du congrès de la Ligue suite à une plainte qu’ils ont déposée auprès des tribunaux pour l’annulation des “fusions illégales” des sections et de la tenue du 6ème congrès.

 

MM. Ridha Mellouli, Chedly Ben Younès, El Kamel Laâbidi, Abderraouf Jemel, Fathi Attia, Mohamed Zine Dhouilaâ et Salah Kachbouri ont également déclaré qu’ils ne ménageront aucun effort pour que les autorités compétentes exécutent le jugement relatif à la suspension du congrès en attendant que les tribunaux rendent leur jugement sur l’affaire de fond. “On veillera sur l’exécution du jugement prononcé lundi dernier par le biais d’un huissier-notaire”, fait remarquer Me. Chedly Ben Younès, président de la section Montfleury. Et d’ajouter: “Nous envisageons de recourir à la justice pour le remplacement du groupe chargé par les tribunaux de restructurer les sections et de préparer le 6ème congrès de la Ligue, lequel groupe ne s’est pas convenablement acquitté de sa tâche”.

 

Indépendance

 

Au cours de son intervention, Me. Ben Younès n’a pas manqué de souligner que les présidents des sections plaignants sont “indépendants vis-à-vis de tous les partis et les courants politiques même si une majorité relative des sections dissoutes appartient au RCD”.

 

Dans ce même registre, Me. Ben Younès a précisé que les sept président des sections dissoutes “ne jouissent d’aucune protection à l’intérieur du pays et à l’étranger contrairement au comité directeur”.

M. Ridha Mellouli, président de la section Tunis Médina, a adressé un appel à toutes les composantes de la société civile tunisienne et aux ONG internationales “pour vérifier toutes les données relatives à l’affaire afin qu’elles ne soient pas induites en erreur”.

 

Le président de la section de Tunis Médina a également rappelé que “les plaignants n’ont fait appel aux tribunaux qu’après épuisement de toutes les voies de dialogue” en indiquant que l’action menée par les sept présidents des sections dissoutes est “un combat pour la sauvegarde de la Ligue prise en otage par un clan sectaire”.

 

Il importe de souligner, par ailleurs, que le jugement sur le fond de cette affaire sera prononcé le 1er octobre prochain…

 

W.K.

 

(Source : Le Quotidien du 7 septembre 2005)

 


Après le verdict annulant la tenue du 6ème congrès de la LTDH
Néjib SASSI

 

Après le jugement rendu, lundi dernier, par le tribunal de 1ère instance de Tunis suspendant la tenue du 6ème congrès de la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme (LTDH) prévu pour les 9, 10 et 11 septembre 2005 et l’arrêt des préparatifs pour ce congrès, les plaignants ont tenu hier une conférence de presse au cours de laquelle ils ont déclaré « nous, responsables des sections arbitrairement exclus par le Comité directeur de la LTDH tenons à marquer notre satisfaction quant au jugement rendu et espérons que l’examen de l’affaire quant au fond par le tribunal de 1ère instance le 1er octobre prochain, nous donnera raison et mettra fin aux violations répétées des statuts et du règlement intérieur de la Ligue par l’instance dirigeante pourtant chargée de les protéger et de les défendre ».

 

M. Chedli Ben Younès l’un des plaignants et président de la section de Montfleury a souligné qu’il tient à ce que ce jugement soit exécuté. « Nous allons faire appel aux forces de l’ordre pour l’appliquer. Ce jugement rendu en procédure d’urgence et avec exécution immédiate exige aussi l’arrêt de toutes activités préliminaires ou préparatoires du congrès », dit-il.

 

Me Ben Younès a adressé aussi un appel aux organisations chargées de la défense des Droits de l’Homme à écouter les deux parties en conflit. Il a annoncé aussi qu’il compte saisir la justice pour dénoncer le comportement du Comité directeur qui n’a pas agi en conformité avec le jugement rendu en 2001 par la Cour d’appel de Tunis lequel stipule que la mission de ce comité directeur issu du 5ème congrès de la LTDH consiste uniquement à préparer dans un délai d’un an le 6ème  congrès de la Ligue. Il a ajouté qu’il va « demander au tribunal de remplacer le comité directeur par une commission représentative qui se chargera de refaire les congrès des sections et de préparer le 6ème congrès ».

 

Tendances

 

De son côté Ridha Mellouli, président de la section Tunis/La Médina a précisé qu’il est indépendant et n’appartient à aucun courant politique : « Notre combat est un combat pour la sauvegarde notre Ligue prise en otage par un clan sectaire et démagogique et le recours à la justice est un droit », dit-il.

 

Pour la direction de la Ligue il s’agit « d’assertions tendancieuses qui ne résistent pas à un examen objectif de la réalité. Le comité directeur a fusionné des sections et en a créé d’autres et ceci entre dans le cadre de ses prérogatives. Le Conseil national de la Ligue a approuvé la restructuration recommandée par le 5ème congrès ».

 

Dans un communiqué rendu public, tout de suie après l’annonce du jugement le Comité directeur déclare « s’engager à tenir son 6ème congrès à la date prévue ».

 

(Source : Le Temps du 7 septembre 2005)


 

كوبنهاغن، 7/9/2005

ضربة جديدة ضد الرابطة التونسية لحقوق الإنسان

 

الشبكة الأورو-متوسطية لحقوق الإنسان (EMHRN) تشجب بشدة تصرفات السلطات التونسية ضد الرابطة التونسية لحقوق الإنسان (LTDH).

هذا الصباح، 7 أيلول/سبتمبر، جرى إرسال عدد كبير من عناصر الشرطة لسد المنافذ المؤدية إلى مقر الرابطة التونسية لحقوق الإنسان. وكان هذا بعد صدور حكم مؤقت من محكمة المنطقة في 5 أيلول/سبتمبر يقضي « بتعليق عقد اجتماع الجمعية العامة للرابطة التونسية لحقوق الإنسان الذي من المخطط عقده خلال الفترة 9-11 أيلول/سبتمبر، وإيقاف أي أعمال أو تصرفات تحضيرية لعقد الاجتماع في ذلك الموعد أو أي موعد آخر، حتى صدور حكم نهائي في هذا الشأن ».

هذا الحكم القضائي الواجب التنفيذ فوراً ضد الرابطة التونسية لحقوق الإنسان، هو عمل آخر من أعمال المضايقة التي تقوم بها السلطات التونسية والتي تتناقض مع التزاماتها الدولية باحترام حقوق الإنسان. لا سيما وأن الرابطة التونسية هي أحدى أولى منظمات حقوق الإنسان في العالم العربي، ومن المنظمات المستقلة القليلة في تونس.

وما هذا العمل سوى آخر تصرفات عديدة قامت بها السلطات التونسية ضد حماية حقوق الإنسان وإشاعتها في تونس. فخلال الفترة السابقة، احتجزت السلطات التونسية المحامي عبو لعدة أشهر في سجن تونسي، كما اعتدت السلطات مؤخراً على أعضاء المجلس الوطني للحريات في تونس وقامت بمضايقتهم. وهذه أمثلة تنذر بخطر تفاقم وضع حقوق الإنسان في تونس.

تعبر الشبكة الأورو-متوسطية لحقوق الإنسان عن غضبها الشديد جراء هذه التصرفات من قبل السلطات التونسية. وتؤكد على دعمها القوي للرابطة التونسية لحقوق الإنسان ولعقد الجمعية العامة المخطط عقدة خلال الفترة 9-11 أيلول/سبتمبر 2005، ودعمها لكافة المدافعين عن حقوق الإنسان في تونس.

 

تطالب الشبكة الأورو-متوسطية لحقوق الإنسان السلطات التونسية القيام، فوراً، بما يلي:

·   إعادة الحق الأساسي للرابطة التونسية لحقوق الإنسان لعقد جمعيتها العامة السادسة في تونس دون أي تدخل من السلطات

·   إيقاف المضايقات المتواصلة والتهديدات والتخويف ضد المدافعين عن حقوق الإنسان، وإيقاف انتهاك الحق بالتجمع والانضمام إلى الجمعيات والحق في التعبير

·   احترام التزاماتها الدولية كما ترد في اتفاقيات حقوق الإنسان وفي إعلان برشلونة، وفي المادة 2 من اتفاقية الشراكة بين الاتحاد الأوروبي وتونس.

وعلاوة على ذلك، تطالب الشبكة الأورو-متوسطية وزراء خارجية دول الاتحاد الأوروبي الـ 25 إضافة إلى البرلمان الأوروبي، بأن يستنكروا صراحة هذه التصرفات من قبل الحكومة التونسية، ومطالبة السلطات التونسية بأن تعمل وفقاً لاتفاقيات حقوق الإنسان الدولية، التي هي من الأطراف الموقعة عليها، ومطالبتها بالسماح للرابطة التونسية لحقوق الإنسان لأن تعقد جمعيتها العامة دون أي تدخل.

 

لمزيد من المعلومات، يرجى الاتصال بـِ:

ماريت فلوي جورغينسين، مسؤولة الاتصال: الشبكة الأورو-متوسطية لحقوق الإنسان: mfj@euromedrights.net

ساندرين غرينيه، منسقة مكتب بروكسل، الشبكة الأورو-متوسطية لحقوق الإنسان: sgr@euromedrights.net


القضاء يمنع الرابطة التونسية لحقوق الإنسان من عقد مؤتمرها

 

تونس ـ اف ب: اعلنت مصادر متطابقة ان القضاء التونسي علق الاثنين انعقاد المؤتمر الوطني للرابطة التونسية لحقوق الانسان الذي كان مقررا من التاسع الي الحادي عشر من ايلول/سبتمبر ومنع كل النشاطات التحضيرية له.

وصدر القرار عن المحكمة الابتدائية في تونس في اجراء عاجل بعد شكوي تقدم بها ناشطو التجمع الديمقراطي الدستوري (الحاكم) ضد اللجنة الادارية للرابطة.

وطالب هؤلاء الناشطون بتعليق المؤتمر نظرا لمخالفته الانظمة الداخلية للرابطة .

واوضح مصدر رسمي ان الحكم يطلب ايضا وقف كل النشاطات التمهيدية او التحضيرية للمؤتمر (…) ووقف كل موعد مقبل لعقده حتي اعلان حكم نهائي في قضية ثانية جارية حول هذه القضية.

وانتقد رئيس الرابطة التونسية لحقوق الانسان مختار الطريفي هذا الحكم ووصف الغاء المؤتمر بانه قرار سياسي بغطاء قضائي .

وقال الطريفي لوكالة فرانس برس نواصل الاعداد لمؤتمرنا وندين الظلم ، مدينا اللجوء التعسفي الي هيئة قضائية لاجهاض المؤتمر.

واضاف ان السلطة تعزز قبضتها بينما كان الجميع ينتظرون تحريرا للحياة السياسية طبقا للتعهدات التي قطعتها تونس تمهيدا للقمة العالمية لمجتمع المعلوماتية .

ووجه الطريفي نداء للتضامن مع الرابطة التي تتعرض لهجوم مباشر في الوقت ذاته مع ممثلي المجتمع المدني الديمقراطي .

ومن جهته، اعرب المحامي الشاذلي بن يونس وهو احد ابرز مقدمي الشكوي، عن ارتياحه لصدور الحكم وقال في حديث لوكالة فرانس برس انا مرتاح وسيزيد ارتياحي بعد تنفيذ الحكم .

واضاف بن يونس سوف يبلغ مسؤولي الرابطة بالحكم وسوف تمنع القوي الامنية انعقاد المؤتمر .

واعتبر ان المؤتمر سينعقد فقط عندما يتم تنفيذ القرارات القضائية التي تلغي الهيكلية الداخليـــة للرابطة وهي مسألة يتم البحث فيها في دعوي قضائية اخري جارية حاليا.

واتهم بن يونس مجددا مسؤولي الرابطة بالقيام بعمليات حل ودمج لبعض فروعها لاقصاء الاعضاء المنتسبين او القريبين من التجمع الدستوري الديمقراطي وقال انها مؤامرة .

وقال احد المدعين، وهو عضو مجلس المستشارين التونسي رضا الملولي، ان الرابطة قامت باقصاء معمد لاعضاء التجمع الدستوري الديموقراطي واعتبر ان المنظمة خرجت عن مهمتها لتنضم الي صفوف المعارضة .

وتتهم ادارة الرابطة التونسية لحقوق الانسان السلطة بافتعال حركة الاحتجاج داخل صفوفها لكن السلطات تؤكد ان لا علاقة لها بالشؤون الداخلية للرابطة .

والرابطة التونسية لحقوق الانسان التي اسست عام 1977 هي اقدم منظمة من نوعها في العالم العربي وافريقيا وهي تلعب دورا مواجها للسلطة الي جانب المعارضة.

 

(المصدر: صحيفة القدس العربي الصادرة يوم 7 سبتمبر 2005)


بمقتضى قرار استعجالي: تعليق انعقاد مؤتمر الرابطة وقضية ثانية في الأفق

 

* تونس ـ الشروق :

قضت الدائرة المدنية الاستعجالية بالمحكمة الابتدائية بتونس أول أمس بتعليق انعقاد مؤتمر الرابطة التونسية للدفاع عن حقوق الانسان المقرر لأيام 9 و10 و11 سبتمبر الحالي وبإيقاف اي اعمال تمهيدية تحضيرية ترمي الى انعقاده في ذلك التاريخ او بأي تاريخ لاحق الى حين فصل النزاع الاصلي القائم بين الشقين المتنازعين.

 

وعبّر رؤساء الفروع السبعة الذين قدموا القضية صباح أمس في ندوة صحفية في أحد نزل العاصمة أمس عن ابتهاجهم بصدور القرار القضائي «الذي وضع حدا للتجاوزات المتكررة والخرق الصارخ للأنظمة الداخلية للرابطة».

 

 

وقال السيد رضا الملولي رئيس فرع تونس المدينة للرابطة في مستهل الندوة ان القرار جاء لينصفنا بعد ايماننا الجازم بعدالة القضاء ومشروعية الحجج التي تقدمن بها.

 

وأوضح الملولي ان المجموعة لا تحرّكها الا ضمائرها والوازع الرابطي وأضاف ان ليس لها مشكلة سياسية بل قانونية وان حق التقاضي حق تدافع عنه الرابطة منذ نشأتها وان القضاء هو الملاذ عندما تهضم الحقوق.

 

وأكد الملولي : «إننا نرفض رابطة جعلت للواجهات الخارجية وللمزايدات لأن الرابطة جعلت منذ بعثتها لتكون معنية بالشأن التونسي».

 

وقالت المجموعة خلال الندوة الصحفية وضمن البيان الصادر عنها انها «تناشد الرأي العام الوطني والدولي وكل مكونات المجتمع المدني والمنظمات الدولية المعنية للوقوف على حقيقة الممارسات اللاقانونية واللامشروطة للهيئة المديرة الحالية والرامية الى الاستحواذ على الرابطة بإقصاء كل من لا يشاطرها التوجه..»

 

ومن جهته قال السيد الشاذلي بن يونس رئيس فرع منفلوري منذ 1989 ان المجموعة حاولت بكل الطرق المؤسساتية والتوفيقية لايجاد حل ولتتراجع الهيئة المديرة عن فروقاتها وعندما عجزت اتجهت للقضاء فتم نعت افرادها بنعوت شتى وصلت حد التشكيك في انخراطهم في الرابطة.

 

وأضاف الاستاذ بن يونس قائلا ألح على السلطات لتنفيذ هذا القرار القضائي في انتظار صدور الحكم في أصل القضية التي هي قضية رابطية ـ رابطية.

 

وقال السيد الشاذلي بن يونس ان المجموعة بصدد التفكير في رفع قضية ثانية لتعويض من كلفهم القضاء سنة 2000 بإعداد المؤتمر وتجديد الفروع لأنهم خانوا الأمانة ولم يقوموا بالواجب.

 

واعتبر بن يونس ان الهيئة الحالية للرابطة هي المستفيدة من هذه الازمة ومن عدم انعقاد المؤتمر لأنها عملت على افشال مؤتمرات الفروع وبنتها على غايات اقصائية وسياسيوية وأبعدت الرابطيين الحقيقيين.

 

* نجم الدين العكّاري

 

(المصدر: صحيفة الشروق التونسية الصادرة يوم 7 سبتمبر 2005)


الرابطة :هل تنتهي الطريق الى مأزق آخر؟

غازي بن مصطفى

 

تشير كل المؤشرات والتوقعات الى ان ما تعيشه الرابطة في الوقت الحاضر ليس بالامر الهين وان الازمة التي تمتد جذورها الى السنوات العديدة الفارطة في سياق خلافات تراوحت بين القانوني والسياسي والاعلامي لن تكون تداعياتها خالية من انعكاسات أي مأزق جديد وقد تكون التخوفات هذه المرة أشد وقعا.

التخوفات تعبر عنها وترصدها حتى شخصيات رابطية ظلت صامتة لوقت طويل ولم تحركها أطوار الازمة وفصولها في ابانها والتي رأت في مجمل التطورات اعاقة لدور الرابطة في النهاية. فالوضع الذي آلت اليه الرابطة لم يكن بالهين في حياة جمعية توحدت ضمنها تيارات وايديولوجيات لم يكن بالامكان استيعابها في فضاءات أخرى. وربما طرجت الازمة الحالية التي تدور رحاها باسم المؤتمر حضور وجوه خلال الندوة الصحفية التي انعقدت بمقر الرابطة يوم الثلاثاء الفارط حضور عديد الوجوه التي غابت عن حضيرة الرابطة مع حضور وجوه يفهم من حضورها دعم رئيس الرباطة ومجموعته. ومهما كانت دلالات الحضور ومغزاه فان الحيرة استبدت بالمتابعين لمجمل تلك التطورات واختلط عليهم من المتسبب حقيقة في الوضع واختلط عليهم من المتسبب حقيقة في الوضع الحالي الذي تشهده الرابطة، خاصة وانهم يعلنون غيرتهم على هذه الجمعية ويعلنون شرعيتهم وقانونية هيئاتهم.

وازاء التخوفات والتوقعات الكبيرة بامكانية عدم انعقاد المؤتمر تأكد مرة أخرى وعلى غرار الندوة الصحفية الأخيرة مضى الطريفي ومجموعته في عقد المؤتمر في موعده دون اهتمام بالطعونات القانونية والأحكام التي قضت ببطلان عدة مؤتمرات فروع.

يبدو أن تصميم الأعضاء الحاليين للهيئة المديرة للرابطة على رأسهم الطريفي في عقد المؤتمر ولو في المقر الرئيسي للرابطة مقابل تصميم الخصوم على عدم عقده بتلك الطريقة قد يقود إلى تصادم قد يخرج عن كل الحسابات خاصة أمام ضيوف أجانب تم اختيارهم لحضور موعد المؤتمر بطريقة تشتم منها رائحة إرباك أولئك الخصوم وحتى السلطة.

ان هذه الأمور التي تقفز على كل ما هو مؤمل من رابطة رسالتها أسمى من كل المزايدات والحسابات، لن تخدم الرابطة ولا أهدافها التي تلتقي مع أهداف مكونات المجتمع المدني. لذا فان تطويق الخلاف وإنجاز الوفاق يظلان مبتغى نحرص عليه بعيدا عن منطق لي الذراع.

إن الدور الذي يمكن أن يلعبه الحزام الرابطي الصادق في دعم الرابطة وتكريس نهجها الصحيح أمر محمود، ومرة أخرى نشدد على أهمية الحوار في مثل هذه القضايا وغيرها لأن الحسابات المتعنتة والعاقدة لأهدافها النبيلة التي بعثت من أجلها الرابطة لن تزيد الأجواء إلا سوءا.

فهل يتوفق الرابطيون مهما كانت انتماءاتهم وحساسياتهم إلى الدفع بحل يذيب المشاحنات ويلغي الصراعات؟ مجرد أسئلة لآمال كبيرة في انعقاد مؤتمر قادم بلا إقصاء وبلا معوقات حتى لا يكون آخر المطاف بمأزق آخر أشد خطورة على رابطة هي في الأصل للجميع.

 

(المصدر: صحيفة « الوحدة » الأسبوعية، العدد 468 بتاريخ 3 سبتمبر 2005)


الجمعيات « المتمردة » في مرمى النيران

 

أصدرت المحكمـة الابتدائيـة بتونس حكما يقضي بـ « تعليق انعقاد مؤتمر الرابطة التونسية للدفاع عن حقوق الإنسان المعين لأيام 9 و 10 و11 سبتمبر الجاري ». كما منعت المحكمة أيضا « أي أعمال تمهيدية أو تحضيرية ترمي إلى عقد المؤتمر في أي تاريخ لاحق إلى حين فض النزاع الأصلي ».. وهو ما أثار الإستغراب والتساؤل.. والقلق.

 

السؤال الذي يطرحه اليوم الكثير من المراقبين للشأن التونسي: لماذا قررت السلطة اتخاذ مثل هذا الإجراء المثير قبل أسابيع قليلة من قمة مجتمع المعلومات التي ستحتضنها تونس ابتداء من يوم 16 نوفمبر القادم؟.

 

وفي واقع الأمر فإن التنازع بين السلطة ورابطة حقوق الإنسان ليس أمرا جديدا، حيث كانت الاشتباكات بينهما تتجدد منذ عهد الرئيس السابق الحبيب بورقيبة، وتكاد اليوم أن تتحول إلى معركة ثأرية.

 

فلم يكن من تقاليد الدولة التونسية الحديثة قبول منظمات مستقلة عن الحكم، تعمل من أجل قيام نوع من السلطة المعنوية الموازية أو المضادة. ولولا المناخ الدولي الذي بدأ يتغير منذ الثمانينات فيما يتعلق بحقوق الإنسان، لتمسكت الحكومات العربية – إلى اليوم – برفض الاعتراف بجمعيات حقوقية تراقب سلوكها تجاه مواطنيها.

 

أسباب الإشتباك

 

أما عن الأسباب المباشرة التي تقف وراء الاشتباك الأخير بين السلطة والرابطة، فهي تعود إلى رفض عدد من الأعضاء والمسؤولين السابقين في بعض فروع الرابطة لبعض القرارات التنظيمية التي اتخذتها الهيئة المديرة الحالية للمنظمة.

 

هذه الهيئة بررت تلك القرارات في نص وزعته تحت عنوان « دفاع عن الرابطة: الفصل الثالث « ، تضمن استعراضا لما اعتبرته « محاصرة وتعتيما »، وأشــارت إلى أن دمـج عدد من الفروع وحــل أخرى أو تجميدها جــاء استنــادا على « توصية صادرة من المؤتمر الأخير تتعلق بإعادة هيكلة الرابطة » وتنشيطها.

 

أما المعترضون الذين ينتمون إلى الحزب الحاكم فقد فسروا الأمر في مؤتمر صحفي عقدوه لهذا الغرض، وحظي بتغطية إعلامية واسعة، بأن القيادة الحالية للرابطة « أقصت عددا كبيرا من نشطاء الرابطة لدوافع سياسية، بهدف تحجيم أنصار الحزب الحاكم ». وعلى هذا الأساس تقدموا بطعون قانونية إلى القضاء الذي استجاب بسرعة لجميع مطالبهم.

 

أما الخطوة التالية التي ينوي المعترضون الإقدام عليها مستقبلا فتتمثل في رفع قضية عدلية أخرى من أجل استصدار حكم قضائي يُـنهي الصلاحيات القانونية الممنوحة للهيئة المديرة الحالية واستبدالها بـ « لجنة مؤقتة تتولى حسب اعتقادهم إنجاز المؤتمر بعد إعادة انتخابات هيئات الفروع ».

 

وهذا يعني أن القيادة الحالية للرابطة قد تجد نفسها في فترة قريبة بدون مقر مثلما حصل لها بعد المؤتمر الخامس (الذي عقد في شهر أكتوبر 2000) مما يفتح المجال لجولة أخرى من الصراع السياسي والقانوني للدفاع عن شرعيتها.

 

ذهول واستغراب .. وقلق

 

إن صدور هذا الحكم تلقته الأوساط الديمقراطية المعارضة للحكم بالإدانة من جهة، ولكن بذهول واستغراب من جهة أخرى. فمنع انعقاد مؤتمر الرابطة سبقه قراران هامان يصبان في نفس الاتجاه.

 

القرار الأول يخص منع المؤتمر الأول الذي كانت نقابة الصحافيين الوليدة تتهيأ لعقده يوم 8 سبتمبر مع ندوة حول « العمل النقابي الصحفي في المغرب العربي » دعيت إليها هيئات عربية ودولية إعلامية هامة. أما الإجراء الثاني الذي لا يقل دلالة فيخص جمعية القضاة التونسيين، حيث تم « افتكاك مقرها »، وتشتيت أعضاء هيئتها بتعيين بعضهم في وظائف ومناطق نائية جدا عن العاصمة، وأخيرا تعيين « لجنة مؤقتة » كلفت بتسيير شؤون الجمعية في انتظار عقد مؤتمر يفترض أن تنبثق عنه هيئة جديدة تكون « غير مشاكسة ».

 

هذا التواتر في اتخاذ إجراءات ذات طابع زجري ضد عدد من الجمعيات التي تجمع بينها صفة « شق عصى الطاعة » أمام السلطة هو الذي جعل البعض يتحدث في تونس عن « معركة مفتوحة ضد الجمعيات المستقلة ». أما السلطة فهي ترفض مثل هذا التحليل أو « التأويل »، وتعتبر أن ما حصل له مبرراته القانونية والهيكلية. فنقابة الصحافيين حسب اعتقاد السلطة « وضعها غير قانوني ». أما بالنسبة للرابطة وجمعية القضاة فما حل بهما سببه « خلافات داخلية بين الأعضاء لا علاقة للسلطة بها ».

 

ويعود استغراب الأوساط الحقوقية والسياسية والديبلوماسية تجاه ما حدث في تونس، إلى اعتقاد الكثيرين بأن مصلحة النظام كانت تقتضي التعامل مع بعض منظمات المجتمع المدني « المشاكسة لها » بشكل مغاير، على الأقل في انتظار تجاوز موعد انعقاد قمة المعلومات.

 

فالقرارات ذات الطابع الزجري الذي استهدفت هذه الجمعيات الثلاثة، دفعت منظمات دولية من الوزن الثقيل إلى الاستعداد لتجديد حملاتها ضد النظام التونسي، تلك الحملات المستمرة منذ مطلع التسعينات، خاصة وأن الاجتماع التحضيري الأخير للقمة سيعقد في جنيف بعد أيام قليلة.

 

كما يجري حديث حول ردود فعل محتملة من قبل الاتحاد الأوروبي برئاسته البريطانية الحالية. أما بالنسبة لواشنطن فلا يعرف إن كانت الخارجية الأمريكية ستعلق على ما حدث أم أنها ستترك الأمر للاتصالات الدبلوماسية البعيدة عن الأضواء. ومهما كانت طبيعة ردود الفعل، فالمطلعون على خبايا الأمور يتحدثون عن وجود « قلق » وعدم فهم لدى أصدقاء تونس، بمن فيهم الذين تربطهم بالسلطة « علاقات حميمة ».

 

ثقة مفرطة ومتاعب محتملة

 

في المقابل ، يعتقد العارفون بخبايا السلطة أن ما يبدو غير مفهوم للبعض، هو عند القريبين من المطبخ السياسي الداخلي له « منطقـه الخاص الذي قد لا يستسيغه الآخرون ».

 

فالسلطة واثقة من أن قمة مجتمع المعلومات، التي لم تجرأ بقية الدول العربية على احتضانها، ستلتئم في موعدها وبمشاركة دولية واسعة أو على الأقل هامة. وإذا كانت بعض المنظمات غير الحكومية قد سعت في السابق إلى مقاطعتها (وقد تجدد الدعوة إلى ذلك في اجتماع جنيف المقبل)، غير أن مثل هذا الاحتمال أصبح ضعيفا جدا. وبناء عليه فالنظام في تونس يعتقد بأنه قادر اليوم على أن يحتضن القمة وفق شروطه وبدون أن يقدم »تنازلات » ذات أهمية لمنظمات حقوق الإنسان التي التزمت بمخاصمته أكثر من خمسة عشر عاما، وهي مدة كافية ليختبرها ويعرف حدودها.

 

أما على الصعيد الداخلي، وبعد أن تأكد ما سبق أن أشارت إليه « سويس أنفو » من احتمال عدم مشاركة رئيس الوزراء الإسرائيلي أرئيل شارون في القمة، فإن أجهزة السلطة تعتقد بأن التحكم في ردود الشارع التونسي المعارض للمشاركة الإسرائيلية أصبح عملية ممكنة بدون اللجوء إلى الوسائل الاستثنائية.

 

لكن هذه الثقة المفرطة في النفس، لا يمكن أن تستمر بدون متاعب سياسية محتملة، خاصة وأن ما يجري في مصر ولبنان وفي دول عربية كثيرة يؤكد على أن حركة التاريخ تسير في اتجاه مغاير.

 

مراسلة خاصة بسويس إنفو – تونس

 

(المصدر: موقع سويس إنفو بتاريخ 7 سبتمبر 2005)


 

وفد إسرائيلي في تونس للإعداد لزيارة شالوم

تل أبيب ـ «الشرق الأوسط»:

 

يقوم وفد رسمي من وزارة الخارجية الاسرائيلية بزيارة تونس هذه الأيام لكي يعد للزيارة التي سيقوم بها لاحقا وزير الخارجية سلفان شالوم ووزيرة الاتصالات داليا ايتسيا.

 

ويضم الوفد الاسرائيلي سبعة من كبار موظفي وزارتي الخارجية والاتصالات برئاسة يغئال بلمور، رئيس دائرة المغرب العربي في وزارة الخارجية.

 

واشاد بلمور بالاستقبال التونسي الحار والتجاوب السريع مع الطلبات الاسرائيلية لشروط الزيارة والاجراءات الأمنية حول الوزيرين. وستتم زيارة الوزيرين في نوفمبر (تشرين الثاني) المقبل، حيث سيشاركان في المؤتمر الدولي للاتصالات.

 

وكان الرئيس زين العابدين بن علي قد دعا رئيس الوزراء الاسرائيلي أرييل شارون، لكي يترأس الوفد الاسرائيلي الى المؤتمر. الا ان شارون اعتذر وقرر أن يرسل الوزيرين المذكورين بدلا منه.

 

(المصدر:صحيفة الشرق الأوسط الصادرة يوم 7 سبتمبر 2005)

 

 

الرئيس زين العابدين بن علي يستقبل مبعوثة خاصة للرئيس جورج بوش

تأكيد حرص تونس على مزيد دعم أواصر التعاون الثنائي في كل المجالات

 

استقبل الرئيس زين العابدين بن على السيدة فرانسس تاونسند المبعوثة الخاصة للرئيس الأمريكي جورج وولكر بوش إلى سيادة الرئيس.

 

وأفاد الناطق الرسمي باسم رئاسة الجمهورية أن هذه المقابلة تندرج في إطار علاقات الصداقة العريقة والتعاون المثمر القائمة بين تونس والولايات المتحدة الأمريكية والتشاور المستمر بين الرئيسين والبلدين الصديقين حول المسائل ذات الاهتمام المشترك ثنائيا وإقليميا ودوليا.

 

وحمل رئيس الدولة المبعوثة الأمريكية تحياته ومشاعر تقديره للرئيس الأمريكي جورج وولكر بوش وتجديد تضامن تونس ومشاعر تعاطفها مع الشعب الأمريكي الصديق.

 

كما أكد حرص تونس على مزيد دعم أواصر التعاون الثنائي في كل المجالات بما يخدم المصالح المتبادلة وقضايا السلام والأمن والاستقرار في العالم.

 

(المصدر: موقع « أخبار تونس » الرسمي بتاريخ 7 سبتمبر 2005)

 


 

مـــــــــأســـــــاة فـــــي سيـــــدي بورويس:

3 غرقى ومفقودة على اثر فيضان وادي تاسة

إنقاذ ركاب إحدى السيارتين اللتـين جرفتهمـا الميـاه

 

شهدت منطقة سيدي بورويس من ولاية سليانة اول امس تهاطل كميات كبيرة من الامطار تسببت في فيضان وادي تاسة في مرحلة اولى ثم في وقوع مأســــــاة تمثلت في جرف مياه الوادي لسيارتين على متنهما عدد من الاشخاص.

 

ولئن تمكنت الجهات المختصة من حماية مدنية وامن من انقاذ مستقلي احدى العربتين من موت محقق فان ركاب العربة الثانية ظلوا في عداد المفقودين الى ان تم صباح امس انتشال جثث ثلاثة اشخاص فيما تتواصل المجهودات للعثور على فتاة عمرها 18 سنة ظلت مفقودة الى حد كتابة هذه الاسطر.

 

وذكر شهود عيان لـ«الصباح» ان الامطار تهاطلت اول امس بغزارة على مدينة سيدي بورويس وهو ما ادى الى ارتفاع منسوب وادي تاسة ثم الى فيضانه وصادف حينها مرور سيارتين يبدو ان سائقيهما ـ حسب شهود العيان ـ لم يأخذا الاحتياطات اللازمة فجرفت التيارات المائية العربتين.

 

وقد اتصل بعض الحاضرين بالجهات المعنية التي سجلت حضورها في وقت وجيز للغاية وبفضل سرعة التدخل امكن انقاذ ركاب السيارة الاولى من الغرق وبالتالي من الموت وقد تم اسعافهم والاحاطة بهم فيما تواصل فقدان اربعة اشخاص الى ان تم صباح امس بفضل المجهودات الكبيرة للجهات المتدخلة (حرس وطني، حماية مدنية، مصالح الفلاحة ومتطوعون) انتشال جثث ثلاثة اشخاص وهم سائق العربة (30 سنة) ومرافقه (50 سنة) اللذين عثر عليهما بالقرب من قنطرة برج المسعودي بأحواز الكريب على بعد 25 كلم من موقع الحادثة الى جانب طفلة عمرها خمس سنوات فقط عثر عليها على بعد نحو ثمانية كيلومترات من موطن الواقعة.

 

علمنا ان المجهودات مازالت متواصلة الى غاية مساء امس بحثا عن المفقودة الرابعة التي تبين ان والدها وشقيقتها الصغرى ماتا في الحادثة (اصيلو منطقة الرويسين).

 

وتجدر الاشارة الى ان السلط المحلية والجهوية حضرت على عين المكان وفي مقدمتها والي سليانة ومعتمد بورويس للاحاطة بالمتضررين والتخفيف من وطأة المأساة التي حلت بعائلتي الضحايا الاربع.

 

صابر المكشر

 

(المصدر: جريدة الصباح التونسية الصادرة يوم 7 سبتمبر 2005)

 


غرق ثلاثة وفقد فتاة في سيول بشمال تونس

 

تونس (رويترز) – قالت مصادر أمنية يوم الاربعاء إن سيولا اجتاحت وادي بجهة سيدي بورويس بشمال غرب تونس وتسببت في غرق ثلاثة وفقد فتاة بعد ان جرفت المياه سيارتين.

 

واضافت المصادر ان وحدات الانقاذ المدني انتشلت يوم الثلاثاء جثث ثلاثة اشخاص غرقوا نتيجة سيول (وادي تاسة) بعد هطول كميات كبيرة من الامطار على سيدي بورويس التي تبعد نحو 110 كيلومترات شمالي العاصمة تونس.

 

وتابعت ان البحث لا يزال جاريا عن فتاة كانت في نفس السيارة التي جرفتها المياه وتسببت في غرق اقاربها الثلاثة.

 

وتمكنت وحدات الطواريء من انقاذ ركاب سيارة ثانية جرفتها المياه.

 

وقال شهود عيان ان مرور السيارتين صادف ارتفاع منسوب مياه وادي تاسة نتيجة هطول الامطار الغزيرة.

 

(المصدر: موقع سويس إنفو بتاريخ 7 سبتمبر 2005 نقلا عن وكالة رويترز للأنباء)


 

La répression s’intensifie contre militants des droits de l’homme, magistrats et journalistes.

En Tunisie, Ben Ali étouffe tout souffle de liberté

Par José GARÇON

 

Rien n’aura réussi à troubler la détermination du président Zine Ben Ali. La justice de son pays a «suspendu», lundi, la tenue du sixième congrès de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), prévu du 9 au 11 septembre, lui interdisant aussi toute activité préparatoire. Une «décision politique dans un habillage judiciaire», selon le président de la Ligue, Me Mokhtar Trifi.

 

La LTDH, implantée dans tout le pays, est une organisation indépendante et pionnière en Afrique et dans le monde arabe. Elle ne peut que susciter le courroux d’un chef de l’Etat obsédé par la sécurité. Dans le désert politique tunisien, elle est devenue un point de ralliement et le passage obligé de toutes les initiatives afférent aux droits de l’homme et aux libertés.

 

Ni les assauts de la police ni les tracasseries judiciaires ­ auxquelles la Ligue est soumise depuis des années, et plus encore ces derniers mois ­ n’ont réussi à émouvoir les «partenaires étrangers» de la Tunisie et à convaincre leurs chancelleries d’intervenir en sa faveur. «On a laissé Ben Ali préparer à sa manière le sommet mondial sur la société d’information (placé sous l’égide de l’ONU et prévu en novembre à Tunis)», s’insurge-t-on à la Ligue.

 

Infiltrés. Un vieux bras de fer oppose le pouvoir à la LTDH : tentative de créer une ligue concurrente en 1987, gel de ses activités en 1992, campagne virulente contre sa direction en 2000, asphyxie financière, black-out médiatique, interventions policières pour empêcher des congrès locaux, harcèlement judiciaire… «Neuf procédures sont en cours, sans compter celles annoncées dans les médias officiels avant même d’être introduites en justice», dit un militant. Lundi, la dernière en date aura abouti à interdire le fameux congrès. «Un jeu d’enfant pour les autorités, selon ce militant. Des membres du RCD (Rassemblement constitutionnel démocratique, au pouvoir, ndlr), présents dans la Ligue, contestent systématiquement les décisions de son comité directeur et se voient, comme par hasard, ouvrir les colonnes de la presse pourtant soumise à un contrôle tatillon.»

 

Dès l’annonce de la date du congrès, ces contestataires, soucieux d’en suspendre les préparatifs, ont ainsi assigné le comité directeur à comparaître en référé. «La Ligue a rejoint l’opposition», accuse l’un d’entre eux, cité par l’AFP. De son côté, le pouvoir jure «n’avoir rien à faire avec les affaires intérieures» de la LTDH. Le refoulement du tribunal de Me Sidhem Poulain, avocate française mandatée par la Fédération internationale des droits de l’homme, semble le contredire.

 

Museler. Cette énième offensive à l’encontre de la Ligue s’inscrit dans une volonté de museler toutes les associations autonomes de la société.

«Onpouvait espérer que Ben Ali tenterait de donner le change à la veille du sommet sur l’information. Il fait exactement le contraire en ajoutant du verrouillage au verrouillage», remarque un diplomate.

 

L’Association des magistrats tunisiens dénonce des mesures visant à la dissoudre : mutations-sanctions de plusieurs de ses membres, intensification de la surveillance policière et changement des serrures de son local au palais de justice.

 

L’association paye ses prises de position sur un projet de réforme du statut des magistrats et les élections au Conseil supérieur de la magistrature.

Mêmes tracas contre le nouveau Syndicat des journalistes tunisien : son congrès constitutif a été interdit. «A Tunis, résume un juge français, les rues sont propres, ça construit partout, les touristes sont là mais personne ne doit lever la tête.»

 

Carte d’identité

 

Population : 10,5 millions d’habitants dont 2 millions à Tunis, la capitale.

 

Histoire :

soumise aux beys ottomans, la Tunisie devient un protectorat français en 1881. Le 20 mars 1956, elle devient indépendante. Habib Bourguiba, premier président de la République, est écarté du pouvoir pour «sénilité» le 7 novembre 1987 par Zine el Abidine Ben Ali. Ce dernier a été réélu pour la quatrième fois en 2004 avec 96 % des voix.

 

Institutions politiques :

république de type présidentiel avec un parlement uni caméral (1 seule chambre), la Tunisie est vivement critiquée par les organisations de droits de l’homme pour son régime autoritaire et l’absence de libertés publiques.

 

(Source : Libération, le 7 septembre 2005)


Avant le sommet de Tunis, le pouvoir serre la vis

Monique Mas

 

A la veille du premier Sommet mondial de la société d’information prévu à Tunis sous l’égide de l’ONU, en novembre prochain, les autorités font un brin de ménage pour museler les voix discordantes de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), de la magistrature et de la presse. La pensée unique du régime Ben Ali s’impose, dans un silence international assourdissant. Il est vrai que ses armes sont équipées de silencieux en forme de diffamation, de noyautage, de harcèlement, de provocation et d’habillage judiciaire, explique la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), marraine de la LTDH. Née en 1977, celle-ci a été la première organisation indépendante du genre en Afrique et dans le monde arabe.

 

Dès son avènement, il y a quelque trois décennies, grâce au coup d’Etat «médical» du 7 novembre 1987 qui lui avait permis de déposer Habib Bourguiba pour sénilité, le président Ben Ali a voulu réduire la LTDH au silence sur sa répression anti-syndicale, anti-communiste et surtout ant-islamiste. Cette dernière lui vaut en effet une immense considération occidentale qu’il s’agit de ne pas prendre en défaut, par ses opinions publiques par exemple, en laissant certaines voix sortir trop bruyamment du silence.

 

Après avoir tenté en vain de créer une contre Ligue pour effacer la remuante LTDH, après des décennies d’une politique de terre brûlée financière, médiatique ou juridique (30 actions à ce jour), l’objectif paraît désormais de faire imploser la Ligue par l’entremise d’un petit groupe d’adhérents, issus pour la plupart du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) du président Ben Ali et conduits par l’avocat, Chedly Ben Younès.

 

Après avoir dénoncé dans une lettre ouverte une réforme de la Ligue destinée, selon eux, à les écarter en raison de leur obédience politique, les contestataires ont saisi la justice, accusant le comité directeur de la LTDH de «violation des statuts et du règlement intérieur de la LTDH». Ce faisant, ils ont demandé l’annulation de ses «décisions illégales» et en particulier celle du Congrès national prévu du 9 au 11 septembre. Lundi, les contestataires ont remporté une première bataille devant le tribunal de première instance de Tunis. En procédure d’urgence, la Cour a prononcé la suspension du congrès de la Ligue et l’interdiction de toutes activités préparatoires à ce conclave. La Ligue paralysée, une deuxième bataille juridique s’annonce pour la décapiter.

 

«Habillage judiciaire»

 

Dirigé par l’avocat Mokhtar Trifi, le comité directeur de la Ligue est accusé par les partisans du RCD d’avoir «dévié de sa mission pour rejoindre les rangs de l’opposition». En retour, Mokhtar Trifi dénonce le verdict de la cour comme une «décision politique dans un habillage judiciaire». «Le pouvoir serre encore la vis, au moment où tout le monde s’attendait à une libéralisation de la vie politique, conformément aux engagements pris par la Tunisie dans la perspective du Sommet mondial de la société de l’information», dit-il. L’affaire doit être jugée au fond le 1er octobre prochain, les autorités tunisiennes clamant leur non-ingérence puisque, bien sûr, elles n’ont «rien à voir avec les affaires intérieures» de la Ligue.

 

La FIDH dénonce «cette nouvelle condamnation de la liberté d’association» qui, selon elle, «illustre une fois de plus l’instrumentalisation du système judiciaire en vue de faire obstacle au libre exercice des libertés fondamentales en Tunisie». Dès juillet, elle s’était déjà inquiétée de «la campagne de diffamation menée par différents journaux tunisiens à l’encontre de Khemais Ksila, secrétaire général de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) et membre du Conseil d’administration de l’Institut arabe des droits de l’Homme (IADH) [après]. le gel de tous les avoirs bancaires de l’IADH provenant de financements étrangers par les autorités tunisiennes en vertu de la loi dite de lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent». L’épouvantail islamiste fait généralement ses preuves à l’extérieur. A l’intérieur les gens de robe sont parfois plus regardants sur ce sujet comme sur d’autres.

 

«Mutations sanctions»

 

Fin août, l’association qui regroupe 1 700 magistrats tunisiens, l’AMT, dénonçait comme des «mesures visant à vider ses structures», des «mutations sanctions» à l’écart de la capitale, une étroite surveillance policière, la coupure régulière des moyens de communications de ses membres et même la fermeture de son local au Palais de justice, après la remise obligée de ses clés au procureur de la République. Selon l’’AMT ces pressions sont des représailles à ses positions sur un projet de réforme du statut des magistrats, sur les élections au Conseil supérieur de la magistrature et sur sa défense de l’intégrité morale des tribunaux. Comme la Ligue, l’AMT est en proie à une fracture, une majorité d’adhérents ayant retiré sa confiance à la direction actuelle, au profit d’un comité provisoire chargé de gérer les affaires courantes jusqu’à un congrès prévu en décembre.

 

«L’indépendance de la magistrature est un principe fondamental garanti par la constitution» se défendent les autorités tunisiennes. Et c’est encore la légalité qu’elle invoquent pour justifier l’interdiction notifiée le 25 août dernier au tout nouveau Syndicat des journalistes tunisiens (SJT) qui projetait pour le 7 septembre un congrès constitutif et une réflexion sur le thème «syndicalisme et journalisme au Maghreb». Il est vrai que, fondé en mai 2004 par quelque 150 journalistes, le SJT affiche comme objectif la défense de la liberté de la presse et d’une éthique professionnelle.

 

Le président de son comité fondateur, Lotfi Hajji, correspondant de la chaîne arabe Al Jazira, a été longuement interrogé par les policiers de la Direction de la sûreté. «Les autorités ont à plusieurs reprises attiré l’attention de M. Hajji sur la nécessité de respecter les lois du pays lesquelles prévoient la procédure à suivre pour la création d’associations», disent-elles. Lotfi Hadjii répond qu’il a notifié la création du SDJ, conformément à la loi qui ne prévoit pas d’accord préalable. Légale ou pas, la procédure d’agrément menace d’être longue.

 

L’ordre règne à Tunis que l’ONU va honorer de la présence d’un parterre mondial, invité à se pencher en novembre sur les heurs et les malheurs de la «société d’information». En la matière, les Tunisiens ne manquent pas d’expérience.

 

(Source : le site de Radio France Internationale, le 07/09/2005 à 17h25 (heure de Paris))

Lien web : http://www.rfi.fr/actufr/articles/069/article_38390.asp

 


 

Vendredi à 20 heures

Solidarité avec les journalistes algériens et maghrébins

Meriem Djebari

 

Alors que le pouvoir algérien s’apprête à gracier des milliers d’islamistes condamnés pour terrorisme, des journalistes algériens risquent la prison ferme en raison de leurs idées.

 

Le 19 avril, cinq journalistes du Matin, qui a cessé de paraître en juillet 2004, dont Hassane Zerrouky également journaliste à l’Humanité, sont condamnés en premier appel à la prison ferme par le tribunal d’Alger. Abla Chérif et Hassane Zerrouky, ont été condamnés à deux mois de prison ferme sur plainte du milliardaire émirati, Mohamed Ali Chorafa, suite à la publication en 2002 d’articles le mettant en cause dans des malversations lors de l’attribution de marchés publics de la téléphonie mobile. Youcef Rezzoug et Yasmine Ferroukhi, sont condamnés à trois mois de prison ferme, pour un article sur l’achat d’appartements de haut standing pour des proches du pouvoir financé par la compagnie publique pétrolière Sonatrach. Quant au directeur du Matin, Mohamed Benchicou, également condamné dans ces deux affaires, il purge une peine de deux ans de prison depuis le 14 juin 2004, pour un délit fictif. En fait, le pouvoir ne lui a pas pardonné la publication d’un livre très critique sur le chef d’État algérien, Bouteflika, une imposture algérienne. Le directeur du Matin est l’objet de vingt-sept plaintes en diffamation. D’autres journalistes, comme le directeur du Soir d’Algérie et le chroniqueur du journal Hakim Laâlam se sont vus infliger un an de prison ferme et des amendes d’un montant de 300 000 euros. Quant au caricaturiste Ali Dilem, il a été condamné à six mois de prison ferme. Ce mercredi, ces journalistes risquent de voir leurs condamnations confirmées en appel, alors que par ailleurs le pouvoir algérien s’apprête, grâce à l’adoption de la loi de « réconciliation nationale », à gracier les islamistes condamnés à mort ou à de lourdes peines de prison pour terrorisme durant les années quatre-vingt-dix, années pendant lesquelles plus de 60 journalistes ont été assassinés par les islamistes.

 

Au Maroc et, particulièrement, en Tunisie , la liberté de la presse et les droits de l’homme sont également malmenés. Ali Lmrabet, journaliste marocain, a été condamné à dix ans d’interdiction d’écriture après avoir passé deux ans de prison. En Tunisie, où la presse est totalement muselée, le pouvoir s’apprête à interdire la tenue du Congrès des journalistes, après avoir tenté d’interdire celui de la Ligue des droits de l’homme.

 

Pour faire cesser les atteintes à la liberté de la presse, exiger la libération de Mohamed Benchicou et la relaxe des journalistes condamnés, l’Humanité a lancé une pétition recueillant des milliers de signatures dont celles des personnalités politiques, intellectuelles et artistiques, et a organisé deux rassemblements les 11 avril et 14 juin devant l’ambassade d’Algérie.

 

En solidarité envers la presse en Algérie et au Maghreb, un débat sur la liberté de la presse en Algérie et au Maghreb, animé par Jean-François Téaldi, responsable du SNJ-CGT, aura lieu vendredi à 20 heures à l’agora de l’Humanité en présence de Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité, Pierre Laurent directeur de la rédaction, avec la participation de Fatiah Benchicou, épouse du directeur du Matin, de la Voie démocratique du Maroc, les journalistes Pierre Barbancey, qui a couvert les procès de ses confrères algériens, Hassane Zerrouky, Patrick Kamenka, de retour de Bagdad, membre du SNJ-CGT et la participation de Marcel Trillat, journaliste à France 2, ainsi que d’un journaliste tunisien. La soirée sera animée par les chanteurs Ferhat et Boudji.

 

(Source : le journal français « l’Humanité », le 7 septembre 2005, p. 15)

 

Italie : nouveau débarquement d’immigrés sur l’île de Lampedusa

 

AFP, le 7.09.2005 à 10h24                       ROME, 7 sept 2005 (AFP) – Quelque 170 immigrés illégaux ont été  interceptés mercredi matin au large de la petite île de Lampedusa,  située à environ 200 km au sud de la Sicile, ont annoncé les  autorités locales.                       Les clandestins étaient à bord d’une embarcation de douze mètres  qui a été escortée jusqu’au port par une unité navale de la police  italienne. Ils avaient été signalés aux autorités locales par des  pêcheurs qui les avaient croisé au large de l’île.                       Des soins ont été dispensés pour la plupart de ces personnes,  épuisées par leur périple. AFP

 

Clandestini, altri due sbarchi in Sicilia

 

POZZALLO (RAGUSA) – Un’ imbarcazione in legno in avaria con 22 immigrati a bordo è stata avvistata a largo delle coste di Ragusa. La barca è stata intercettata a circa otto miglia a sud est di Pozzallo da una motovedetta della capitaneria di Porto. I clandestini sono tutti uomini adulti. Non si conosce la loro nazionalità. Gli extracomunitari sono stati trasbordati sulla motovedetta con la quale hanno raggiunto il porto di Pozzallo. Gli immigrati sono stati ricoverati nel centro di accoglienza.

 

Ventuno extracomunitari, a bordo di un gommone in pessime condizioni, sono stati soccorsi oggi da una motovedetta delle Capitanerie di Porto, al largo di Linosa. L’imbarcazione è stata avvistata intorno alle 8 da un peschereccio, 16 miglia a nord, nord-est di Linosa. E’ stato avvisato il Comando generale delle Capitanerie di Porto, che da Lampedusa ha subito mandato sul posto una motovedetta. L’unità della Guardia costiera ha già raggiunto il gommone, che stava per affondare (nonostante le condizioni meteo discrete), e soccorso gli extracomunitari: 13 uomini, 7 donne e un bambino, la cui nazionalità è ancora sconosciuta. L’arrivo nel porto di Lampedusa è previsto intorno alle 2.

 

Un cittadino etiope ha segnalato, con due diverse telefonate satellitari, di trovarsi a bordo di un barcone di extracomunitari in difficoltà: sono state subito avviate le ricerche, che finora hanno dato esito negativo. Il primo a dare l’allarme, riferisce il Comando generale delle Capitanerie di Porto, è stato un etiope residente in Italia, il quale ha detto di aver ricevuto da un suo connazionale una telefonata con un cellulare satellitare: l’uomo chiedeva aiuto, poichè il barcone su cui si trovava con altri «al largo di Malta» era in difficoltà.

 

Dallo stesso satellitare, successivamente, è partita un’altra telefonata al centro medico di Lampedusa: l’etiope ribadiva la richiesta di soccorso, dicendo però di trovarsi al largo di Lampedusa, non più di Malta. Ancora non è stato possibile riscontrare la veridicità della notizia, ma il comando generale delle Capitanerie di Porto ha comunque subito avviato la macchina dei soccorsi, allertando anche le autorità maltesi. Le ricerche, finora, hanno dato esito negativo.

 

(Source : www.lasicilia.it , le 6 Septembre 2005)

 

Le rendez-vous de Tunis

 

À la fin du mois d’août, vingt-six chefs d’État avaient confirmé leur participation au second volet du Sommet mondial de la société de l’information (SMSI), à Tunis, du 16 au 18 novembre, sous l’égide des Nations unies. Trente-deux autres s’y feront représenter.

 

Lors du premier volet de ce sommet, à Genève, une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement avaient fait le déplacement. Les autorités tunisiennes espèrent faire au moins aussi bien.

 

(Source : JA/L’Intelligent N° 2330 du 4 au 10 septembre 2005)


Le sens d’un remaniement

Six ministères et trois secrétariats d’État ont changé de patron le 17 août. Pour des raisons très différentes.

 

par RIDHA KÉFI, CORRESPONDANT À TUNIS

 

Jeu de chaises musicales ou mini révolution de palais ? Le remaniement ministériel du 17 août a certes mis fin à un certain nombre de rumeurs, souvent fantaisistes, attisées par la nomination, le 19 juillet, de Raouf Najar, le ministre de l’Éducation et de la Formation, à la tête de l’ambassade de Tunisie en France. Mais il continue de susciter des interrogations dans les milieux politiques.

 

Le précédent ne datait en effet que de neuf mois (le 10 novembre 2004, deux semaines après la réélection du président Ben Ali). Pourquoi donc ces changements ? Et pourquoi maintenant ?

 

Recevant Abdelwaheb Abdallah, le nouveau ministre des Affaires étrangères, le 29 août, au palais de Carthage, le président Ben Ali lui a, selon l’agence officielle TAP, recommandé de « parfaire la préparation des prochaines échéances internationales ». Celle, en particulier, du Sommet mondial de la société de l’information (SMSI), qui devrait se tenir à Tunis, à la mi-novembre. C’est l’un des dossiers délicats dont le nouveau ministre, qui est un homme de confiance de Ben Ali, devra s’occuper en priorité.

 

Juriste formé en France, Abdelwaheb Abdallah (65 ans) est une figure de proue du paysage médiatique. Dans les années 1980, il a notamment dirigé le quotidien progouvernemental La Presse, avant de se voir confier la direction de l’agence TAP, puis le ministère de l’Information. Après un bref passage à la tête de l’ambassade de Tunisie à Londres (1988-1990), il a fait son entrée au palais de Carthage, qu’il n’a plus quitté jusqu’à sa récente nomination. Porte-parole et ministre conseiller à la présidence, il se targuait d’être le seul proche collaborateur du chef de l’État à n’avoir jamais changé de numéro de téléphone, près de quinze ans durant. Outre le SMSI, à la préparation duquel il a été associé dès le départ, le nouveau chef de la diplomatie aura pour mission d’imprimer une nouvelle dynamique aux relations de la Tunisie avec l’Union européenne, après l’entrée en vigueur d’un Plan d’action proposé par Bruxelles.

 

La nomination de Kamel Morjane à la Défense, où il a remplacé Hedi Mhenni, nommé secrétaire général du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti au pouvoir, n’était pas vraiment attendue. Certains l’auraient bien vu aux Affaires étrangères… C’est en effet un diplomate confirmé, qui fut successivement ambassadeur en Suisse, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la RD Congo, numéro trois du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), puis candidat malheureux à la direction de cette agence onusienne (voir J.A.I. n° 2316). Au total, il aura passé vingt-huit ans dans les organisations internationales, avant d’entamer, à 57 ans, une carrière politique dans son propre pays. Originaire d’Hammam-Sousse, le village natal de Ben Ali, il est le fils de Kantaoui Morjane, qui fut gouverneur de Sousse au temps de Bourguiba. Certains n’excluent pas qu’après s’être familiarisé avec le travail gouvernemental dans un département, la Défense, réputé sans problème, il puisse se voir confier des missions plus conformes à ses aptitudes.

 

Reste à savoir qui, après la nomination d’Abdallah aux Affaires étrangères, aura la responsabilité du secteur de l’Information. S’agira-t-il de Rafaâ Dékhil, le nouveau ministre de la Communication et des Relations avec la Chambre des députés et la Chambre des conseillers ? Ce dernier, qui a installé ses bureaux dans le bâtiment abritant la Direction de l’information, aura-t-il sous son autorité l’Agence tunisienne de communication extérieure (ATCE) ? Si tel est bien le cas, comment exercera-t-il cette autorité au quotidien ? Les professionnels du secteur, qui espèrent un desserrement du contrôle exercé par l’État sur les médias, ne tarderont pas à être fixés.

 

La nomination d’Ali Chaouch aux Affaires sociales, à la Solidarité et aux Tunisiens à l’étranger, est également importante. Le nouveau ministre va en effet devoir relancer la très délicate réforme de l’assurance-maladie, actuellement dans l’impasse en raison de l’intransigeance des partenaires sociaux. Sa réputation d’homme à poigne (il fut ministre de l’Intérieur) pourrait l’y aider.

 

Les arrivées de Taieb Hadhri (Recherche scientifique, Technologie et Développement des compétences) et de Sadok Korbi (Éducation et Formation) n’ont sans doute pas de signification politique particulière. Pas plus que celles des nouveaux secrétaires d’État Slim Talatli (Mise à niveau du tourisme), Abderrazak Daaloul (Ressources hydrauliques et Pêche) et Omar el-Abed (Formation professionnelle). Ni même le come-back de Dali Jazi, qui remplace Abdallah Kallel, élu récemment président de la nouvelle Chambre des conseillers, à la tête du Conseil économique et social.

 

Ces technocrates à la compétence reconnue ont tout simplement pour mission de redynamiser les secteurs – stratégiques pour la relance de l’économie – de l’éducation, de la formation professionnelle, du développement technologique et de la mise à niveau touristique.

 

(Source : JA/L’Intelligent N° 2330 du 4 au 10 septembre 2005)

 


Ennifar à la rescousse
Un diplomate tunisien nommé à la Mission des Nations unies en Éthiopie et en Érythrée (Minuee).

 

par ABDELAZIZ BARROUHI

Diplomate chevronné, le Tunisien Azouz Ennifar a été nommé représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’ONU et prend la tête de la Mission des Nations unies en Éthiopie et en Érythrée (Minuee). Forte de 3 300 hommes, cette mission assure le maintien de la paix entre les deux pays depuis la fin du conflit frontalier qui les a opposés entre 1998 et 2000, provoquant la mort de plus de 70 000 personnes.

 

Cette nomination intervient alors que, dans son dernier rapport au Conseil de sécurité daté du 28 juin 2005, Kofi Annan a fait état d’une « impasse dangereuse et prolongée » et se déclare « profondément préoccupé par les échanges de coups de feu qui viennent de se produire dans la zone de sécurité temporaire ».

 

Selon lui, c’est « l’absence de dialogue politique entre les parties » qui entrave les «efforts accomplis pour trouver une solution au conflit ». En juin 2000, un accord de cessation des hostilités patronné par l’Algérie et l’Union africaine avait prévu un retrait des forces aux positions antérieures à 1998 et une renégociation des frontières. Mais les armées traînent les pieds et les deux protagonistes se refusent à tout compromis, continuant à consacrer une part importante de leur budget à l’armement.

 

Arrivé le 15 août à Addis-Abeba, où se trouve le siège de la Minuee, Azouz Ennifar succède à la Norvégienne Sissel Ekaas, décédée en juin. Une action diplomatique du Conseil de sécurité en direction des deux gouvernements devrait, dans les semaines à venir, soutenir les efforts qu’il compte entreprendre pour mener à son terme la mission de la force de paix onusienne.

 

Né à Tunis en 1945 et diplômé de l’Institut d’études internationales de Paris, le nouveau chef de la Minuee a commencé sa carrière dans la diplomatie en 1967. Parlant couramment le français, l’anglais et l’italien en plus de l’arabe, il a été notamment chargé d’affaires à Paris dans les années 1980. Azouz Ennifar a également été ambassadeur en Indonésie, au Brésil, puis aux États-Unis (1994-1997), en Italie (1998-2001) et en République démocratique du Congo (2002-2005). Il a également représenté le gouvernement tunisien auprès de la Banque mondiale et du FMI.

 

(Source : JA/L’Intelligent N° 2330 du 4 au 10 septembre 2005)


 

Les chaînes privées tunisiennes ont le vent en poupe.

Jawhara : un bijou de radio

par SAMY GHORBAL

 

Un mois après son lancement, la chaîne de radio privée tunisienne Jawhara FM, qui diffuse dans la région du Sahel, connaît un taux d’écoute moyen de 27 %, avec des pointes à 35,5 % dans la ville de Sousse, selon une enquête mensuelle du bureau d’études marketing Sigma conseil. Elle est en passe de devenir la première radio de la région. Un résultat qui dépasse les attentes de ses promoteurs et illustre l’appétit grandissant des auditeurs tunisiens pour les programmes de proximité. De quoi conforter les avocats d’une « ouverture contrôlée » de l’espace médiatique tunisien.

 

À l’échelle nationale, Mosaïque FM (MFM), la première radio privée du pays, lancée en novembre 2003, continue de caracoler en tête, avec des audiences moyennes supérieures à 60 %, contre 12,8 % pour radio Tunis et 7,2 % pour RTCI (Radio Tunis chaîne internationale), qui émet principalement en langue française. MFM, dont le ton et la programmation, qui repose sur la variété populaire arabe (la chanson occupe 80 % du temps d’antenne), tranchent avec ceux des stations étatiques, draine désormais l’essentiel de l’investissement publicitaire radiophonique (94 % de parts de marché). L’arrivée de MFM a permis au média radio de reconquérir l’auditoire jeune, qui avait tendance à bouder les médias nationaux, et qui constituait, par conséquent, une cible très difficile à atteindre pour les annonceurs.

 

(Source : JA/L’Intelligent N° 2330 du 4 au 10 septembre 2005)


 

Le tiers-monde en Louisiane

par Dominique Dhombres

 

Une équipe de la BBC est en Louisiane depuis une semaine, et ce qu’elle découvre jour après jour à La Nouvelle-Orléans suscite la stupéfaction de ses journalistes, pourtant entraînés à garder un ton égal quel que soit leur sujet et à ne pas faire état de leurs sentiments personnels. Cette distance reste toujours de mise, mais le commentaire est parfois redoutable.

 

Un reportage montrait, lundi 5 septembre, l’entrée des parachutistes de la 82e division aéroportée dans la ville dévastée par le cyclone Katrina. « C’est l’aube à La Nouvelle-Orléans. Ce pourrait tout aussi bien être Bagdad » , affirme tranquillement un envoyé spécial, tandis qu’on aperçoit des hélicoptères de combat, des véhicules blindés et des patrouilles à pied d’hommes lourdement armés.!

 

Le spectacle est particulièrement incongru dans le quartier français de La Nouvelle-Orléans, reconnaissable à ses élégants balcons en fer forgé. « Ces soldats sont censés faire fuir les pillards, mais le quartier français a été totalement calme depuis notre arrivée ici » , poursuit le journaliste. « Il y a désormais 60 000 soldats et gardes nationaux déployés à La Nouvelle-Orléans, mais nous n’avons vu jusqu’ici qu’un seul médecin » , affirme-t-il encore.

 

La situation sanitaire est précisément ce qui choque le plus les envoyés spéciaux de la BBC. Un secouriste britannique qui vient d’arriver avec tout son équipement leur fait part de sa surprise. Il a davantage affaire à des pathologies qui lui rappellent le tiers-monde qu’à des traumatismes résultant d’une catastrophe naturelle. « Il y a beaucoup d’infections intestinales chroniques et aussi de nombreux enfants et adolescents psychotiques » , explique-t-il. Ces derniers ont été abandonnés à eux-! mêmes quand la ville a été évacuée. Ce sont presque tous des A! fro-Américains.

 

Les témoignages des réfugiés qui avaient été invités à se mettre à l’abri dans l’immense stade couvert de La Nouvelle-Orléans sont également accablants. Très vite, l’eau et les vivres ont manqué. Des gens sont morts sur place, faute de soins.

 

Un des envoyés spéciaux de la BBC remarque que, dans les catastrophes de ce genre qu’il a pu voir ailleurs, il y avait toujours, précédant les journalistes, des membres d’organisations humanitaires telles que Médecins sans frontières ou Oxfam. Pas là. Ces organisations avaient jugé que les Etats-Unis étaient capables de se débrouiller tout seuls.

 

En fait, il n’y avait personne.

 

(Source : « Le Monde » du 07.09.05)


 

إعادة نشر

نظرا لاشتمال المراسلة السابقة التي وصلتنا من السيد إبراهيم الجويني (ونشرت في عدد الأمس) على خطأ طفيف، نعيد نشر التوضيح المنقّح في عدد اليوم بطلب من القارئ الكريم. 

 

باريس في 07/09/2005

 

بيــــــان توضيحي

 

 

 فوجئت مؤخرا بصدور حكم قضائي ضدي في بلدي تونس التي غادرتها منذ خمسة عشرة سنة بأني متهم بإعانة السيد عادل بن محمد الرحالي للحصول على اللجوء السياسي بإرلندا وذلك بتدخلي لدى قيادة النهضة لتسليمه شهادة في هذا المعنى.

 

فحسب حيثيات الحكم فقد قمت بتكليف السيد سيد الفرجاني المقيم بلندن بتسليم السّيد عادل الرحالي شهادة تثبت انه مطارد ويخشى على حياته في حال عودته إلى تونس.

 

وكذلك حسب حيثيات الحكم فإني حاولت استقطاب هذا الشاب في نهاية الثمانينات لينتظم في حركة النهضة التي حوكمت بإنتمائي لها في بداية التسعينات, وللملاحظة إن عمره انذاك لم يتجاوز سن العاشرة!!!!

 

ولعلم الجميع وبسبب هذه التهم صدر الحكم حسب قانون الإرهاب الجديد بمحكمة تونس الإبتدائية قضية رقم 8551

ب 56 سنة سجنا وبغرامة مالية قدرها150 ألف دينار تونسي(حوالي 100 ألف يورو)!!!!, وأمام هذه المحاكمة الجائرة التي سلطت علي أتوجه إلى الراي العام الوطني والدّولي بالتوضيح التالي:

 

– لم يسبق للسيّد عادل الرحالي المتهم الرئيسي في هذه القضية والسجين حاليا بتونس الإتصال بي لا هاتفيا ولا مباشرة وكل ما في الأمر أننا نقطن نفس الجهة، مدينة قعفور في الشمال الغربي بتونس.

 

– إنني لم أتصل بالسيد سيّد الفرجاني بلندن البتّة،  فضلا عن تكليفه بتسليم عادل الرحالي شهادة لدعم ملفه في طلب اللجوء.

 

في نهاية هذا التوضيح أتوجه الى السلط القضائية بتونس بنقض هذا الحكم الجائر ورفع هذه المظلمة التي سلطت علي وإنني بصدد الإتصال ببعض المحامين للقيام بالإجراءات اللازمة للإعتراض على هذا الحكم.

 

و حسبي الله ونعم الوكيل.

 

إبراهيم الجويني

مقيم بباريس


واقع المخترعين التونسيين بين الموجود والمنشود

محمود دربال

 

ليس من قبيل المبالغة في شيء حين نقول أو نؤكد بأن بلادنا تزخر بطاقات بشرية وعقول كبيرة جدا من حيث الأهمية والنبوغ في مجالات احتكرتها لردح من الزمن دول لها سبقها التاريخي في التحكم بهذه المجالات، ومن ثم منعها أو حجبها على ما يسمى ويطلق عليه دول – الأطراف – أو – الهامش – أو الدول – العالم ثالثية – بوصفها ملاحق للدول المتقدمة الآخذة والمتملّكة بناصية العلم والتكنولوجيا الحديثة، هذه التكنولوجيا التي تؤبّد البون الشاسع بين من يمتلكها ـ المتحضّر – وبين من يفتقدها ويفتقر إليها – المتخلّف – لتكون هي المعيار بين عالمين تباعد بينهما هوة سحيقة تختزل في مصطلحين – متحضر/متخلّف.

 

ولعل ما يقلق الدول المتقدمة وفق هذا التصور هو بعض المحاولات الجادة لعديد الدول النامية أو التي هي في طريق النمو حين تسعى عبر عقول أبنائها رغم محدودية امكاناتها المادية خاصة إلى تحقيق قفزة نوعية أو طفرة في أي مجال من المجالات العلمية والبحثية، وهو ما يفسر لجوء الدول الغنية المتقدمة إلى استعمال أساليب الإغراء والتهديد في آن معا لهذه العقول المستوطنة في العالم الثالث قصد تهريبها وجلبها إليها للاستفادة من نبوغها ولو بالقوة أو التصفية إن تعذّر عليها تهجريها إليها عبر العروض المادية الضخمة والمغربية والتي غالبا لا تقاوم….

 

غير أن هذا الواقع لا يخفي حقيقة مفادها أن بلادنا مثلا لم تستفد لحد اللحظة من طاقات أبنائها من المخترعين أو الباحثين في عديد الاختصاصات النادرة إلا في النزر القليل ليبقى العديد من هؤلاء يشتكون مرارة الأوضاع التي تردّت إليها أحوالهم وأحوال مشاريعهم المنتظرة لحلول جذرية رغم صدور حوافز وقرارات لصالحهم.

 

وحتى نكون على بيّنة مما نقول كان لا بد من الاقتراب أكثر من واقع هذه الشريحة من التونسيين للوقوف على مشاكلهم وعلى الأسباب المباشرة وراء تعطيل الإجراءات والقرارات القاضية بتسهيل تنفيذ اختراعاتهم؟

 

ولعل هذا ما جعلنا نتساءل حول طبيعة الهياكل الخاصة بهؤلاء لنأتي على بعض نقائصها مع ذكر أمثلة عن اختراعات تنتظر الإفراج عنها ومتابعتها لترى النور بالنظر لأهمتيتها في إنماء الاقتصاد الوطني..فسؤالنا حول طبيعة هذه الهياكل إذن لا يعني البتة التشكيك في أهميتها بالقدر الذي نعني به افتراض أن تكون الهياكل المعنية هي الوعاء الحقيقي الحاضن للعقول التونسية، وهو ما يستوجب ضرورة مراجعتها لسير عملها من جهة وحثّها على استحداث أساليب أكثر نجاعة في التعاطي مع مشاريع المخترعين من جهة ثانية بعيدا عن المحسوبية وضيق الأفق…

 

*المعهد الوطني للمواصفات والملكية الصناعية:

هو معهد يقوم بتقديم خدمات للحرفاء – الشركات الخاصة وبدرجة أقل القطاع العمومي – وتتمثل هذه الخدمات في شراء المواصفات التونسية والـISO أي المواصفات العالمية مع خدمات موازية متمثلة في منح شهادات مطابقة للمواصفات بطلب من الحريف وهو – الشركات الجديدة أو المستحدثة -.

وما يحسب على هذا المعهد هو عدم متابعته عن كثب للمواصفات التي يمنحها للشركات المختلفة في مراحل الانتاج.

 

*الجمعية التونسية للمخترعين: ويتمثل دورها في تنظيم المناظرات الوطنية والملتقيات العلمية أو البحثية الخاصة بالاختراع والبحوث العلمية…

 

ورغم أنها تقوم بعدة أعمال لفائدة المخترعين في تونس إلا أنها تشكو هي الأخرى عديد النقائص التي يمكن حصرها في النقاط التالية:

– الصدقية في التعامل مع كل المخترعين على قدم المساواة، إذ ليس من الصواب مثلا أن يستثنى البعض في مستوى المشاركة بالحضور في الصالونات العالمية سواء داخل الوطن أو خارجه..

– عدم متابعة المشاريع الموافق عليها وعدم حث البنوك على تمويلها والوقوف على هذا التمويل في حالة التمتع به…

فواقع الحال يفرض أن تكون هنالك صلة بين المخترع والجمعية التي ينتمي إليها علما وأن مسألة الانتماء بحدّ ذاته يعدّ مشكلا مضاعفا بالنسبة للمخترعين إذ أن معظمهم ليس لديه انخراط بها يؤكد صفته كمخترع ويظهر انتمائه للجمعية. وهو ما يطرح الإشكاليات القانونية والإجرائية الخاصة بهذه الشريحة لتمييزها عن غيرها في علاقة بتمويل مشاريعها عن طريق مختلف البنوك…

– اشكالية التمويل الذاتي والرهنية: إذ من الضروري أن توجد الجمعية صبغة ما تشجّع بها البنوك على تمويل مشاريع المخترعين. فهؤلاء يعتبرون مشاريعهم بحد ذاتها ضمانة للبنك المموّل الذي يطنب في الطلبات ويعقّد اجراءات التمويل مما جعل معظم هذه الاختراعات لا ترى النور أو لا تخرج من الرفوف وبالتالي توضع في – الثلاجة – في انتظار مموّل ربما يأتي وأغلب الظن لا ..لنشهد بعد ذلك تسريب أو تهريب عدة مشاريع إلى خارج الوطن ومن ثم تعود لتدخل بلادنا وتدخل أسواقنا عبر استيرادها بالعملة الصعبة التي كان من الممكن استغلالها في ضرورات أهم خاصة وأن البضاعة بضاعتنا….

 

* أمثلة ونماذج من مخترعينا:

السيد هشام ابراهيم: مخترع تونسي شارك منذ سنة 1987 في المناظرات الوطنية للمخترعين وتحصّل على شهادات تقديرية وميداليات ومنح من كتابة الدولة للبحث العلمي…وقام منذ 1996 بإيداع ملف ببراءة اختراع.

السيد هشام إلى اليوم ينتظر كغيره – وهم كثر – الإفراج عن مشروعه المتمثل في –معالجة الورق 80 غ – علما وأن هذه النوعية من الورق تستعمل وتستخدم في كل المؤسسات وفي كامل تراب الجمهورية…وتوفّر حسب صاحب المشروع أموالا طائلة تصرف على قطع غيار آلات النسخ المستوردة..كما يقلّل اختراعه من الاستهلاك المفرط للورق إذ يقوم بمعالجته من الرطوبة وكل الشوائب العالقة به FIBRE

– مخترع ثان وهو خبير في التسخين والتبريد معتمد من طرف IFIA وهي جمعية تشرف على جمعيات المخترعين في العالم.

ويتمثل اختراعه في اقتصاد 75./. من الماء المستعمل في الصرف الصحي –WC – ولديه فيه براءة اختراع…..

– مخترع ثالث: يتمثل مشروعه في آلة لتبريد وتحلية الماء الصالح للشرب بأقل كلفة سواء في الغاز المستعمل أو الكهرباء…علما وأن هذا المخترع تحصّل على جائزة من OMPI المنظمة العالمية للملكية الفكرية على اختراعه وقد سلّمت له من طرف رئيس المنظمة ولديه براءة اختراع وطنية في هذا الإنجاز…

إن ما يمكن قوله بالمحصلة، أن هذا الوطن فيه من الإمكانات والطاقات ما يسمح بتحقيق طفرة نوعية في برامج الإنماء متعدد الأوجه…فقط وبشرط أن يقع استغلال هذه الإمكانات وتوجيهها التوجيه الصحيح ورعايتها حتى لا تضمحل أو يفتر نبوغها…ولن يكون ذلك بغير الدعم وإخراج المشاريع والأفكار من الرفوف وافتكاكها من براثن البيروقراطية المقيتة./.

 

(المصدر: صحيفة « الوحدة » الأسبوعية، العدد 468 بتاريخ 3 سبتمبر 2005)


لماذا تهب العواصف على اليورو ؟

د. أحمد القديدي (*)

 

في آخر تقرير نقدي صدر عن أكبر مصرف أوروبي ( بنك هنج كونغ وشنجهاي ) المعروف في عواصمنا العربية بحروفه الأولى HSBC والتي ترمز الى Hong Kong and Shangai Banking Corporation نقرأ تحليلا اقتصاديا يشكك في مواصلة اليورو عملة الاتحاد الأوروبي القيام بدوره كعملة موحدة وكمحرك للاقتصاد الأوروبي، ويقول التقرير : لو تغادر كل من ألمانيا وايطاليا وهولندا منطقة اليورو وتعود لعملاتها الأصلية، المارك والليرة والكرونا لكان ذلك أفضل لها ولانتعشت اقتصادياتها بصورة كبيرة وسريعة. ويضيف التقرير أن هذه البلدان تجر وراءها سلبيات البلدان الأضعف وتتحمل مصائب الاقتصاديات الأكثر هشاشة في الاتحاد الأوروبي مع توقع مضاعفة هذه السلبيات أثناء العشرية القادمة.

 

والمعروف في الأوساط النقدية العالمية أن تقارير هذا المصرف تعتبر دراسات اقتصادية ومالية متخصصة وتنقل هموم رجال الأعمال والمال في الاتحاد الأوروبي. ومن جهة أخرى صدر عدد صحيفة «فينانشل تايمز دوتشلاند» ليوم 19 أغسطس 2005 يحمل افتتاحية بقلم رئيس التحرير «لوكاس زايس» الخبير النقدي الشهير، بعنوان: « سيناريوهات للخروج من اليورو » قال فيها: إنه الى اليوم كان الانفصاليون الايطاليون والألمان هم وحدهم المطالبون بفك الوحدة النقدية الأوروبية، ولكن اليوم نشاهد عددا متزايدا من رجال الاقتصاد والبنوك يضعون موضع الشك قوة اليورو وتأثيراته الايجابية وبالتالي مستقبل بقائه.

 

وفي برلين ويوم 20 يوليو بمناسبة انعقاد مؤتمر اقتصادي أوروبي تكلم رئيس الفريق الاقتصادي لمؤسسة (مورغن ستانلاي يوروب) السيد جواكيم فيلس فقال: من المتوقع أن تشهد السنوات الخمس القادمة مغادرة البلدان القوية اقتصاديا لليورو مثل ألمانيا وايطاليا لتفكر في تأسيس مجموعة نقدية تضمها هي، حتى لا تدفع هذه البلدان وحدها ضريبة عجز الموازين التجارية الأوروبية وتقوم وحدها باتخاذ إجراءات هيكلية قاسية تحرمها من النمو الطبيعي الذي اعتادت عليه.

 

ومن جهتها تقول نشرة «ستراتيجيك ألرت الأمريكية» في عدد 28 يوليو 2005: إن التناقض الغريب في الوحدة الاقتصادية لدول أوروبا هو أن البلدان ذات الأداء الاقتصادي العالي مثل ألمانيا وايطاليا وبلجيكا هي المدعوة من قبل البنك المركزي الأوروبي إلى إجراء تعديلات هيكلية في اقتصادها وقوانينها الاجتماعية مثل التخفيض من أجور ورواتب عمالها وكوادرها عوض العكس، أي إن التطور سيكون معاقبا عليه والتخلف مشكورا عنه! وهو عين الغبن كما ترى النشرة الأمريكية .

 

وتورد النشرة كذلك حديثا للسيد كريستيان نواييه محافظ البنك المركزي الفرنسي الذي قال: « إن اليورو ليس قدرا محتوما ومفروضا على دولنا وكل دولة تقرر الخروج منه لها ذلك… » بل إن النشرة أشارت إلى مفاوضات سرية بين البنوك المركزية في باريس وبرلين وروما وبروكسل القصد منها إثناء ألمانيا عن مشروعها للخروج من منطقة اليورو والعودة للمارك، وتسعى الدول الأخرى إلى إقناع برلين بفكرة إنشاء نواة صلبة لليورو يضم هذه الدول ولا يرتبط بشروط الاتحاد المعيقة للتنمية والانطلاق الاقتصادي.

 

هذه المعلومات حول العاصفة التي تهب على اليورو ليست الوحيدة والأخطر منها أن إحدى المرشحات لمنصب المستشارية في ألمانيا السيدة هلغا زياب لاروش والتي تربطني بها شخصيا صداقة عريقة، تركز أغلب حملتها الانتخابية على ضرورة العودة للمارك، وتقول في بيانها الانتخابي ليوم 20 يوليو: إن اليورو المفروض على ألمانيا مخالف للدستور الألماني وللمصالح الألمانية وإن اتفاقية ماستريخ أعادت ألمانيا إلى مرحلة التقسيم حين كانت ألمانيا الغربية المتقدمة تجر وراءها عبء ألمانيا الشرقية الخارجة من جحيم الشيوعية.

 

وتعتقد السيدة هلغا بأن الأسوأ قادم حين ينفتح باب الاتحاد الأوروبي لعشر دول من أوروبا الشرقية لتلتحق بمنطقة اليورو، ويصبح الاتحاد يضم خمسة وعشرين دولة ! ولن تفلح هذه البلدان في الحد من التضخم العملاق ولا في ضمان الشغل لمواطنيها ولا في الحفاظ على عملة قوية. وتتهم السيدة هلغا أصحاب رؤوس الأموال والشركات متعددة الجنسيات بأنها هي الوحيدة المستفيدة من اليورو حيث تنقل رساميلها بلا ضوابط وتستغل انهيار المؤسسات المتوسطة والكبرى لتصطادها وتحقق بالمضاربات أرباحا أسطورية. وتختم هذه السيدة بيانها بالقول: إن ألمانيا لا يمكن أن تسن سياسة وطنية إلا بعملة وطنية.

 

وإني أستعيد اليوم ذكرى الأحاديث المنعشة التي كانت لي مع السيدة هلغا زياب لاروش حين كنت ألقي محاضراتي حول التحولات الحضارية الكبرى التي تهز العالم على منبر المعهد الألماني شيلر للعلاقات الدولية خلال الثمانينيات وكنت أتردد ضيفا على بيتها بمدينة فيزبادن الألمانية ، وهي العدوة اللدودة لنظام بريتن وودس المالي العالمي والمقاومة الشرسة لألعاب العنف الأمريكية واليابانية التي تهدد الشباب الألماني والأوروبي وصديقة القضايا العربية والمنددة بالصلف الصهيوني والإرهاب الذي يفرخه التطرف… كانت تقول لي منذ ذلك العهد : لو تتخلى كل أمة عن هويتها وأصولها وعملتها لفائدة مشروع وهمي اسمه الاتحاد فستكون نهاية الشعوب وبداية هيمنة رأس المال المتوحش تحت ستار العولمة! وهو كلام قيل من عشرين عاما وله اليوم وقع استشراف المستقبل.

 

(*) كاتب وجامعي من تونس

 

(المصدر: صحيفة الشرق القطرية الصادرة يوم 7 سبتمبر 2005)


ليـبـيـا الطـرزانية 

د. خالد شوكات (*)

 

ذكر محمد حسنين هيكل في أحد كتبه، أنه التقى معمر القذافي على هامش قمة عربية عقدت في المغرب أوائل السبعينيات، وكان حينها لم يمض على تسلمه مقاليد السلطة في بلاده إلا فترة وجيزة، وأن الزعيم الليبي بادره حين رآه بالتذمر من « كمشة العملاء والخونة » – يقصد الرؤساء والملوك العرب- الذين قدم مجبرا للجلوس معهم، متسائلا عن معنى وجوده إلى جانبهم، و عن الفائدة التي يمكن أن تجنيها « القومية العربية » من التواصل معهم. وأضاف هيكل أن القذافي سأله عن سبب مجيئه إلى القمة، وما إذا كان سيكتب عنها، وماذا سيكتب عن هؤلاء الخونة والعملاء، فأجابه الكاتب القومي العربي الكبير أنه لن يكتب عن الرؤساء العرب، إنما سيكتب عنه هو – أي عن القذافي-، وهي إجابة تفاجأ لها الزعيم الليبي الشاب، اضطرته إلى استفسار هيكل عما سيكتبه عنه، فكانت إجابة الأخير كالآتي: » سأكتب مقالا بعنوان طرزان في قصر ملك المغرب »، والحق أنني لم أجد شخصيا وصفا أبلغ وأوضح وأشمل للقائد الليبي العتيد من تعبير هيكل هذا، إنه فعلا طرزان جعل بلاده لمدة ستة وثلاثين عاما غابة « طرزانية » بامتياز.

 

أوجه الشبه التي تجمع بين العقيد القذافي وطرزان كثيرة بحيث يصعب حصرها بدقة، لكن أوجه الاختلاف موجودة أيضا، من أهمها أن طرزان كان رؤوفا بالحيوانات التي تقاسمه العيش في الغابة، ولم يعتبر نفسه – حسب ما تشير القصة المعروفة- كائنا متفوقا عليها، ولهذا نجده قد نال عطفها وتضامنها الصادق أوقات الشدة، وذلك خلافا للزعيم الليبي الذي مارس جرائم ضد الليبيين والإنسانية منذ اليوم الأول لوصوله إلى السلطة، وزعم باستمرار – زعما يكبر كل يوم – أنه نبي ملهم صاحب نظريات خارقة في جميع العلوم والمعارف والأشياء، بما في ذلك صناعة السيارات وتأليف الروايات وتصميم الأزياء.

 

في الغابة كان طرزان مضطرا إلى ترديد كلمات غير مفهومة التقفها من الطبيعة، تماما كما كانت الحيوانات مشغولة أغلب وقتها بالصراخ وإطلاق الأصوات وتقليد بعضها والقيام بحركات خاصة، والذين خبروا ليبيا القذافي يعلمون أن القائد الفذ قد ألقى خطبا أكثر مما ألقى أي زعيم آخر في كل الأزمنة والأماكن، والأنكى أنها خطب غير مفهومة في غالبيتها، وأن الليبيين قد سخروا عقيرتهم بترديد الشعارات الفارغة تمجيدا وتهليلا وتكبيرا للأخ القائد، أكثر مما فعل أي شعب آخر على امتداد التاريخ والجغرافيا، تماما كما أن قائدهم قد شغلهم ما يقارب أربعة عقود، بالغناء ورفع أيدي الموالاة بغباء، في حالة فريدة من نوعها في العالم، وذلك بدل شغلهم بالإنجاز في مسارات التقدم والبناء.

 

في الغابة كان طرزان مجبرا على أن يبدأ مسيرة البشرية من الصفر، لأنه ترك وحيدا وأرضعته ذئبة ولم يلتق إلا لاحقا بشرا سويا، وفي ليبيا بدا القذافي وكأنه قد بدأ التاريخ من أوله، فأعاد الليبيين من خلال النظام الجماهيري العجيب، إلى حالة الإنسان ما قبل ظهور الدولة والمؤسسات والقوانين، فالذين زاروا ليبيا يعلمون أنها بلاد تسودها الفوضى، الثابت الوحيد فيها ميليشيات المخابرات واللجان الثورية ومسميات أخرى مخترعة، تحدد للناس حسب الأمزجة ما يجب عليهم فعله وما لا يجب.

في الغابة كان طرزان بحكم أنه مفرد في جنسه، غير قابل للمحاسبة أو المراقبة، وكذلك في ليبيا فإن الأخ القائد لأنه مفرد في عبقريته ونبوءته وعظمته، غير قابل للمحاسبة أو المراقبة، فهو بكل بساطة – وكما ظل يزعم ويؤكد منذ ثلاثين عاما- ليس رئيس دولة كسائر الرؤساء، وهو لا يسود أو يحكم، و الحق يقال أنه ليس رئيس دولة كسائر الرؤساء فعلا، إنما هو إله عظيم لا تحرك شعرة أو حجرة من مكانها إلا بأمر منه أو موافقة.

في الغابة الطرزانية كانت ثروات الطبيعة مشاعا لا تستغل وفق مخططات معينة تستهدف حسن تنميتها واستغلالها، وفي ليبيا الطرزانية كانت ثروات النفط الكبيرة مشاعا أيضا، لجماعات ثورية وإرهابية معروفة وغير معروفة، ابتداء من أدغال الفلبين، مرورا بأدغال الكاريبي وأمريكا اللاتينية وانتهاء بأدغال أفريقيا، فالكل يقبض حسب مزاج الأخ القائد وتقديراته الثورية التي لا محدد لها، هذا دون أن يكف الليبيون عن إبداء الفخر والإعجاب والولاء لقائدهم الأممي الثائر صاحب الاكتشافات التي لا حد لها.

 

في الغابة الطرزانية الجميع شركاء في المأكل والسعي إلى إشباع الحاجة، وفي ليبيا الطرزانية رفع القائد ومن ورائه الأتباع شعار « شركاء لا أجراء، والبيت لساكنه »، غير أن كل من خبر الشأن الليبي يعلم أن ستة وثلاثين عاما من حكم الطرزان الأعظم قد حول الجميع عبيدا، لا شركاء ولا أجراء، وأن البيت عاد للأجيال الشابة حلما، ناهيك عن أن يسكنوه، رغم أن بلدهم يشكو نقصا ديمغرافيا ويعوم فوق بحيرة من الذهب الأسود.

 

في الغابة الطرزانية أيضا، لا وجود لأزمة ماء، فالحيوانات لديها ما تشربه لقرون طويلة دون تفكير أو عناء، وفي ليبيا الطرزانية قال الأخ القائد أنه اكتشف ما يجعل العطش بالنسبة لليبيين سكان الصحراء آخر ما يمكن أن يزعج بالهم، فالنهر الصناعي العظيم الذي سخرت لأجل بنائه مئات المليارات من الدولارات على امتداد سنين، سيوفر الماء والكلأ والتنمية، غير أن النهر العظيم لم يمنع العطش حتى عن طرابلس العاصمة التي يضطر أهلها إلى قطع عشرات الكيلومترات يوميا لملئ أوعيتهم البلاستكية الفارغة، ولم يمنح زبائن فنادق الحاضرة الطرزانية الفخمة، القدرة على الاستحمام بغير ماء يزودهم بطبقة جلدية جديدة مالحة، يسلخونها بصعوبة شديدة عند مغادرتهم الغابة السعيدة.

 

في الغابة الطرزانية، تتفاجأ الحيوانات كل يوم باكتشافات طرزان الغريبة، باعتباره غير معروف لديها كإنسان تقوده الفطرة، لكنها لا تملك إلا أن تقبل بها، وفي ليبيا الطرزانية، يتفاجأ الليبيون كل يوم باكتشافات قائدهم العظيمة، فقد قال لهم يوم تسلم مقاليد حكمهم أنهم عرب أقحاح عليهم التضحية من أجل وحدة أمتهم وقوميتهم ودحر الأعداء المتكالبين عليها، وفي يوم آخر قال لهم شيئا مختلفا – دون أن يكذب نفسه في السابقة الأولى- أنهم أفارقة سود زنوج من تلك السلالة التي كان البيض ينصبون لها الفخاخ لأسرها، وما عليهم أيضا إلا أن يضحوا من أجل الوحدة الأفريقية ويصبروا جلدا على العقبات المبثوثة في وجهها.

 

في الغابة الطرزانية، يعطي طرزان لنفسه حق التجربة التي ستقوده إلى اكتشاف حقيقته الإنسانية محملا الحيوانات من حوله ضريبة تجاربه المتكررة، وفي ليبيا الطرزانية يمنح الأخ القائد الملهم نفسه حق التجربة أيضا، لكنه لا يحمل ذاته أبدا نتيجة التجربة، فالنجاح من نصيبه حتما – وهو من حسن الحظ قليل- لكن الفشل مسؤولية الليبيين، الذين لا يستوعبون – مثلما يقرعهم الطرزان الأعظم بين الفينة والأخرى- الأفكار العظيمة، ولا يتمكنون من تطبيق النظريات العالمية الثالثة والرابعة والعاشرة مثل الشعوب المتحضرة.

 

في الغابة الطرزانية، لا يتطلع طرزان إلى ملكية شخصية، وفي ليبيا لا يتطلع الأخ القائد إلى ملكية خاصة، بل إن عينه كلها على أعمال البر والتقوى، ولا ضير في أن تصرف مؤسسة الطرزان الخيرية الملايين في إثبات حسن النوايا وتحرير الرهائن ودفع تعويضات العمليات الإرهابية، غير أنه لا أحد من الليبيين يملك حقا في إبداء السؤال حول أصول المؤسسة الخيرية، وما إذا كانت نتاج ما تدره قطعان الإبل التي ورثها الوالد من القبيلة البدوية.

 

مصاب ليبيا الطرزانية – ويا للمفارقة- أكبر من مصاب أي بلد آخر في العالم الراهن، ذلك أن القوة الإنسانية الأعظم قد قررت فيما يبدو تحويلها إلى محمية للحفاظ على « الطرزان » العجيب من الانقراض، بدلا من مساعدة من اضطرهم إلى التحول إلى « طرزانات » لاستعادة طبيعتهم الانسانية، وتقديم العون لهم للتواصل مع بيئاتهم بشرية والتخلص من نزوات وشطحات ومغامرات قائدهم المفتون.

 

طرزان الذي رقص في قصر ملك المغرب وأطلق صيحاته الغريبة العجيبة، ما يزال يواصل الرقص في كافة القصور الملكية والرئاسية العربية والأفريقية، ويستمر في إطلاق الصيحات الغريبة العجيبة ذاتها، مع فارق كبير أنه لم يعد بمقدور هيكل – ولا غيره- مصارحته بالحقيقة المؤلمة.

 

(*) كاتب تونسي، مدير مركز دعم الديمقراطية في العالم العربي – لاهاي.

 

(المصدر: موقع إيلاف بتاريخ 5 سبتمبر 2005)


حتي لا يتحول العراق إلي بلد انتحاري

عادل الحامدي (*)

 

هل فقد زمن العراق صوابه وأصبح بإمكان أي طرف من أطراف العهد الجديد أن يطرح أي مبادرة لإنقاذ ما تبقي من مصداقية قادة قوات التحالف وحلفائهم من العراقيين؟

الدماء تسيل علي كل شبر من أرض العراق، وصفوف السيارات المزدحمة اللاهثة وراء ليترات بنزين في بلد عائم في بركة من البترول تملأ الشوارع والأزقة.. الموت بالجملة، والموت لا يستثني أحدا حتي لو كان أمريكيا، واليتم والترمل بالجملة أيضا.. والحكومة المؤقتة لا أمناً أدركت ولا تنمية حققت إلا من احتمي منها بالمنطقة الخضراء التي يحرسها العسس الأمريكي.

وبينما يتصارع قسم من الشيعة والأكراد من أجل افتكاك أكثر مكاسب العراق المريض وتمزيق وحدته شمالا ووسطا وجنوبا، تنقل لنا عدسات التلفزيون العراقية والعربية والدولية جلسات لمحاكمة الرئيس العراقي المخلوع صدام حسين، فيما أصبحت بعض الأطراف السياسية ترفع صورته في شوارع بغداد.

مشهد هوليودي بامتياز، صدام بالمرصاد إذا لم ينجز حلفاء العراق الحديث مهمة الدستور وما بعد الدستور. لا شيء تحت الأرض ولا سيناريوهات في الرف، الكل يدافع عن خياراته تحت الشمس لا خلفها فاللعبة أصبحت مكشوفة للجميع، في صورة فانتازيا تعيد زمن العراق إلي النقطة الصفر.

العراق محمل بطبعه بكل ما هو حضاري ثقيل، فالدين مقوم أساسي من مقومات الشخصية العراقية منذ آلاف السنين. ولئن اعتبرت النظرية الماركسية البائدة الدين أفيونا مخدرا ومقعدا للشعوب فقد عده آخرون الطريق إلي الخلاص من ذل وهوان غرائز الإنسان وتعطشه إلي الاستبداد والدكتاتورية. ولهذا كان لكل أمة من الأمم خصائص قيمية تعيش من أجلها، بعضها ارتقي إلي درجة القداسة وظل بعضها الآخر اجتهادات فكرية تتجدد كلما أظلمت دروب بغداد. فالإنسان الذي ميزه الله بالعقل والحكمة وأسجد له الملائكة لا يعيش ليأكل ويشرب بل ليبني ويشيد.

وإذا كان الإنسان يضرب في الأرض ويجوب الأصقاع تعقبا لمواطن الحياة، فإن التاريخ الانساني عموما والعراقي منه علي وجه الخصوص زاخر بنوع آخر ممن يتعقبون مواطن الحضارة والفعل بعيدا عن سلاسل سجون الاستبداد وأغلال نظرية الميتة.

تعلمت في مدارج الجامعة أن الحاجة أم الاختراع، لكن الواقع ينبئنا بأن الاختراع أم الحاجة أيضا، لهذا كانت الصدفة العجيبة كما لو أنها علي ميعاد حتمي مع قرار الإطاحة بصدام حسين وصياغة نظام جديد يضمن حق الجميع في وجه عولمة قادمة متغولة مترامية الأطراف بدون حدود، فلم تستطع اشتراكية الاتحاد السوفييتي المقبور ولا مشاعية ملكية وسائل الانتاج فيه أن تصمد أمام هجماتها، فقد هوت التماثيل الواحد تلو الآخر من تشاوشيسكو إلي صدام مرورا بميلوسوفيتش.

يجمع الأب الروحي لعلماء الاجتماع وتلامذته علي أن ظاهرة زوال الدول واندثارها محكومة بقوانين صارمة، فالدولة فرد يسري عليه ما يسري علي كل الكائنات الحية، ينمو ويمتد ثم يصفر فتراه حطاما تتداعي علي قصعته الأمم من كل جانب، فهذا قصر الحمراء وهذه بغداد الرشيد مرورا بالعاصمة الأموية انتهاء بمدينة الخلافة ومحمد الفاتح… وذاك المنطوق الخلدوني.

في التاسع من نيسان من العام ألفين وثلاثة يوم تربع الجندي الأمريكي الأشقر علي عرش الرشيد البائد بعد أن أطاح بتمثال الزعيم الأسير الذي سقط ذليلا مستسلما، كانت جميع عدسات وسائل الاعلام العالمية تصور المشهد الدرامي في الساحة الخضراء التي اختلطت بلون الدماء من كل جانب، ترقب الحدث وتنقل بالصوت والصورة نهاية عهد ديكتاتوري كمم الأفواه وخاض الحرب تلو الحرب من دون رادع ولم يستطع أخيرا منع دوسه بالأقدام.

منذ زوال الاحتلال الفرنسي في العام اثنين وستين وتسع مائة وألف عن الجزائر، لم نعد نحن العرب نتحدث عن الاحتلال المباشر إلا في الأراضي الفلسطينية. وطيلة عقود الاستقلال الماضية صور لنا الغرب نفسه أو هكذا فهمناه في العالم العربي بأنه عالم الأنوار والحريات حتي بات الواحد منا يتطلع إليه كأنموذج وكطريقة في الحياة تهفو إليها كل النفوس. واستمرت حالنا حتي صبيحة التاسع من نيسان التي اهتزت لوقائعها كل أقاليم الامبراطورية البائدة وأفسدت حلم كثير من النخب العربية التي تري في الغرب نموذجا يجب البناء علي منواله.

لقد أسست الحرب علي العراق وقبلها علي أفغانستان بداية لمرحلة جديدة من العمليات العسكرية التي قادتها الولايات المتحدة الأمريكية، أسست لمرحلة طغت عليها شعارات مكافحة الإرهاب. منطق القوة يفرض نواميسه ويستهل الحرب ـ وهي علي أية حال نوع من الإرهاب ـ بالضد علي مؤسسة الأمم المتحدة ويدك المدن العراقية في حرب خاطفة لم تتجاوز رسميا ثلاثة أسابيع لكنها أغرقت جيوش التحالف في وحل يصعب التكهن بمآلاته في المدي المنظور.

هي الفوضي البناءة أرادها التحالف علي العالم المتحضر أن يقطعها بتصميم وإرادة حتي وإن كلفته خسائر مادية فادحة وأبادت ألافا مؤلفة من شعوب العالم الثالث عربونا لمشروع ديمقراطي آمن ينتهي فيه التاريخ إلي حياة خالية من مفاجآت الفقراء والمظلومين المغبونين.

وبينما يصارع جنود التحالف هجمات العصابات التي باتت منظمة مع طول المدة، انكب زعماء العراق الجدد وأغلبهم من الشيعة والأكراد في تدبيج دستور لعراق جديد مفكك يعمل علي التخلص من عصور التخلف والاستبداد واستغلال المركز للأطراف حسب زعمهم.

خلت الساحة العراقية من كل الطروحات السياسية الجادة التي تضع العراق فوق كل اعتبار طائفي أو عرقي، واستيقظ المغيبون من العراقيين علي وجوه سياسية جديدة بعضها لم ير العراق أصلا إلا علي الخارطة أو علي شاشات التلفاز، جاؤوا ليقرروا مصير العراق.

منطقة خضراء اتخذها الجيش الأمريكي مقرا رسميا لقيادة جيش التحالف، سماؤها صافية وصبحها كمسائها، نسيم بغداد وهدوؤها يوحي كأن البلاد لا تعيش حربا، بينما يمزق أصقاع العراق وميض أصفر لماع لا يدرك شره إلا المكتوون بناره أو من هم قريبون منه أثناء الحدث. أغلب شوارع المدن والطرق الرابطة بين المحافظات غائمة بسحب من ذرات الرمال الصفراء المتصاعد فوق ما تبقي من ركام المباني وجثث الأطفال والنساء والعجز، حتي لكأن سماء العراق صبغت بالسواد كما الغسق.

يتطلع كل الغزاة من جيوش التحالف كما يتشوف العراقيون لأنوار الحرية والديمقراطية وهم يغرقون في وحل الحرب ومعهم يغرق الحلم في التحرر والاشعاع والنموذج. عندما وضعت الحرب الأمريكية أوزارها علي العراق كان شعار التحرر من استبداد صدام حسين يتردد في كافة الفضاءات، حتي كدنا نصدق أننا فعلا علي أعتاب عصر جديد لا يظلم فيه أحد بعدما أثخنتنا تجارب دولة الاستقلال تعذيبا وقتلا وسجونا ومنافي وحروبا، دون أن ننسي أن من حرر كوبا عام 1898 جاء ليبقي لا ليخرج، وأن من غير الأوضاع في اليابان وفي ألمانيا جاء ليبقي لا ليخرج، لكن العراق ظل مختلفا ولون دمه ورائحته علي غير ما يجري تصويره.

العراق يغرق في الدماء والسياط تنهال عليه من كل حدب وصوب، وهنا تمتد يد الجار بسلاسل اللطم وأكياس الأفيون التي تنسي العراقيين همومهم وتحيلهم إلي أجساد لتعمق مأساتهم وتصرفهم عن مخطط التقسيم وما يستلزمه من استسلام وخنوع.

رهان الحرية الذي كنا نحن العرب نأمل أن تبزغ شمسه من العراق بعد أن سقط الصنم يتهاوي هو الآخر، مع انقشاع غيوم المرحلة الأولي للسقوط وانكشاف أطروحات التقسيم وإضعاف العراق والمنطقة. والمسؤولية ملقاة بالدرجة الأولي علي الولايات المتحدة الأمريكية والمملكة المتحدة اللذين لم يلتزما بعهودهما لبناء شرق أوسط ديمقراطي جديد والحؤول دون كل قوي التطرف من كافة الاتجاهات الحاقدة من أن تصومل المنطقة تحت مبررات دينية. فالديكتاتورية تظل ديكتاتورية سواء تزينت بلبوس الدين أو بربطة عنق العلمانية.

ومع أن الأمريكيين والبريطانيين مدركون لهذه الأبعاد وحريصون علي الامساك بالعصا من الوسط، إلا أن واقع العراق كما الرمال المتحركة يصعب الإمساك به والتحكم في اتجاهاته إذا لم تعالج المسألة بالسرعة التي يتطلبها الواقع. أما نحن العرب الذين تشرئب أعناقنا مع كل طلعة شمس إلي أخبار الحرية واتساع مجالاتها فإننا نألم كثيرا لهذا التعثر الذي تحول إلي مأزق يؤرق الجميع ويحيل أبناء المنطقة علي المزيد من الإحباط واليأس.

عمان ودمشق والقاهرة والرباط، عواصم عربية عريقة، الغرب وحكومة العراق المؤقتة يتهم بعضها بالضلوع في تدهور الوضع الأمني في العراق، بينما يئن عشرات الأبرياء من أبناء العرب في زنزانات هذه الدول بعيدا عن الأضواء وفي خلوة عن تقارير منظمات حقوق الإنسان العربية والإقليمية والدولية، وباتفاق مباشر مع قادة العالم الجدد ورسل الحرية ونشر قيم الديمقراطية وحقوق الإنسان. هذه الممارسات الخاطئة والمعايير المزدوجة هي المسؤولة عن تخصيب الإرهاب وإشاعة العنف والفوضي في العالم، فإذا اقترن الجوع بالظلم فلا تظنن أن الكائن الإنساني سيظل مكتوف الأيدي حتي الموت.

وبعيدا عن كل سوداوية فإن أوضاع العراق بلغت مرحلة خطيرة تنذر بأن هذا البلد العربي الكبير يسير بخطي العملاق نحو التحول إلي بلد انتحاري يجر المنطقة برمتها إلي حرب دينية بين السنة والشيعة وليس ضرورة إلي حكم ديمقراطي نموذجي وعد به التحالف وربما حكم به الكثير من شعوب المنطقة، إلا أن طوائف الحاكمية الثلاثة: السنة، الشيعة والأكراد أقاموا البرهان علي أن ثقافة المشاركة السياسية والتوافق والمراضاة ليست إلا مفردات لا تليق بغير المعاجم وعلي كل حال لا تصلح لأن تكون حلا للعراق حتي وإن كانت وحدها الحل…

إن بقاء الجندي الأمريكي الراعي بات غير مضمون فكل يوم دموي في العراق يمر إلا ويزيد من حدة التوتر ويذكي الخلاف بين الشارع الأمريكي وإدارته وترتفع مع مطلع شمسه الأطلسية أصوات مناهضة لفيتنام جديدة ما حدا بالرئيس الأمريكي إلي قطع إجازته في مناسبتين فقط من أجل العراق المؤرق حقا.

أقول هذا لقناعتي بأن خروج التحالف من العراق وهو علي هذه الحال من الفوضي السياسية والأمنية هو شر مطلق علي الجميع: التحالف ومعه خارطة الديمقراطية العربية، والعراق وهو بيت النشيد الحزين الذي لم يعزف منه بيت ومنطقة النار برمتها، وهي علي أبواب شتاء عالمي جديد علما بأن هذا السيناريو المرعب الذي يؤسس له ملوك الطوائف باستمساك كل منهم بما يحلو له من منافع حتي وإن كانت علي حساب كل العراق، هذا العراق الجديد الذي لا نريده ملبننا ولا مجزأ الأوصال يلعن جنوبه شماله، عراق يحكمه دستور يجمع بين الأصالة وروح العصر، يسهر علي تطبيقه ساسة مقتدرون بتفويض من الشعب العراقي الذي عاني الكثير ولن يتسني ذلك أبدا ما لم ييأس كافة الفرقاء من عمل البندقية ويستعيضوا عنها بالتوافق الذي يفرض علي أبناء العراق خفض سقف مطالب كل فريق وبالتالي تقسيم التركة بأكبر قدر ممكن من القسطاس المستقيم وعلي بينة من العالم ومن كل أبناء عراقنا الحبيب.

ولأنني لا أكتب لأحلم فإنه لا معني لما كتبت إذا لم تلتزم قوات التحالف بالحياد المطلق خاصة إزاء الطرف السني الأقل عددا والذي استفرد طويلا بقيادة العراق.

 

(*) إعلامي من تونس يقيم في بريطانيا

 

(المصدر: صحيفة القدس العربي الصادرة يوم 7 سبتمبر 2005)


مجتمعات متحولة ونخب دينية ثابتة

د. عزالدين عناية (*)

 

يمتد عمر النخبة الفكرية الحالية في البلاد العربية علي فترة ما بعد الاستقلالات، أو بصفة أوضح وأشمل علي مدي النصف الثاني من القرن العشرين وحتي الراهن، صاغت خلالها، علي تنوعاتها، رؤي نظر شتي بين جماهير عريضة، تميز أغلبها بالتضارب وافتقاد الإجماع. فخُذْ مثلا مقولة العلمانية وما يصحبها من جدل بيزنطي وسفسطة عن فصل الدين عن الدولة في بلاد العرب، وهي مقولات تكشف عن تدني الوعي السوسيولوجي بالظواهر الدينية والاجتماعية وفاعليتها وحضورها، لدي المتدين واللامتدين علي حد سواء. فالاعتداد العقلي وادعاء الصوابية في تقدير المسائل الدينية، من السمات التي تستحوذ علي المفكرين لدينا، وغالبا ما منعتهم تلك الادعاءات من مراجعة مقولاتهم أو تصحيحها. ولكن برغم ذلك تبقي لدي لجماهير مقدُرة كامنة في إدراك مسارات تحولاتها المعيشية والروحية، أعمق مما لدي من يدعون الوصاية الفكرية عليها.

وفي ظل غياب المتابعة العلمية للتحولات الدينية في البلاد العربية تبقي المعاينة الظواهرية المنفذ المتيسر للاقتراب من رصد أنواع التبدلات، لذلك لا نزعم أن ما سنشير إليه مبني علي إحصائيات ومتابعات بل هو مستمد بالأساس من معاينة مرئية مباشرة أراد الكاتب الإشارة إليها.

فمع توالي المحن التي عاشتها شعوب المنطقة، والتي تصاعدت بضراوة حتي كارثة احتلال العراق، حضت تلك الأمور قطاعات واسعة من الجماهير علي إعادة النظر في الخطاب الديني واللاديني السائدين والمستهلكين، تلخص في التساؤل: قد تكون علتنا في وعينا البائس بالديني الذي جر علينا تلك الويلات الكارثية؟ خلف الأمر حالة من النسبية في الذاكرة الجمعية، كانت وراء إذكاء ظاهرة التدين المستجد، الخارج عن الضوابط المعهودة.

وبرغم قمع جل السلطات وحصارها لكل نفس ديني ديمقراطي، يطل المتدينون الجدد بحضورهم متجاوزين عسف السلطات، وحجاجية الحركات الإسلامية، ونقيضاتها المسماة بالعلمانية، وتنظيرات أوصياء الوعي ذوي التعامل السجالي لا العلمي. فأزمة الواقع العربي الحالي من الطبيعي أن تدفع الفرد لمساءلة مخزونه الديني وتأمل الناطقين باسمه، خاصة وأن ثقافة العربي الوجودية مسكونة ومستبطنة للرموز والمعايير والتفسيرات الدينية بكثافة، بيد أنه نادرا ما تسعفه الإجابات المروجة بما يشفي الغليل، خاصة وان استثمار تلك الثقافة، يحكمه ويوجهه وكلاء دينيون متنوعون حالفوا السلطان والشيطان وغالبا ما تنكروا للإنسان.

فجراء تلك النخبة المتعالية، بقي التفكير الديني الحر يرزح محاصرا بإكليروس، ديني، يدعي التأصيل، وحداثي، يدعي التقدمية. ولذا تري الحوارات بين مجمل تلك الأطراف مشادات كلامية أكثر منها مساءلة وتفحصاً وتدبراً. فتنفض المهاترات بتقسيم المشاهدين والمتابعين، وبترسيخ الفرقة والتعصب بينهم، في حين ما تتطلع إليه الجماهير هو البحث عن إجابة واقعية لتساؤلاتها ومشاغلها.

فلازال خطاب الفقيه و المفكر ، المشتركين في الطابع الدغمائي، متعاليا ووصائيا، أنت تسأل والشريعة والحكمة تجيبان، ونادرا ما تجده ينظر في واقعه ومعيشه عندما يفتي أو يفكر، بل يلتفت إلي الخلف أو يقفز فوق واقعه، ويسعي ليبث بين العامة معرفة إملائية حشوية بالأساس، ليست وليدة بحث وقراءة وتدبر بل مسقطة معبرة عن محتكري الوعي الصائب ومسوقيه، وما يجود به توظيفهم للأقوال والمواقف والفتاوي. والحال أنه ينبغي أن يتنازل المتعالم عن عليائه ليفكر مع الناس في مشاغلهم، ويلزم نفسه بالوعي العلمي، النفسي والسوسيولوجي والإناسي والابستيمولوجي، ويهجر اللامعقول والتفكير الاسقاطي في تقدير الأمور.

إذ ان إصلاح النظر والعمل في إخراج خطاب الدين مما هو قسري وإلزامي إلي دائرة الحواري، وربما بناء التربية الدينية ضمن هذا الأساس هو ما من شأنه أن يقلب التعامل الخاطئ والمتراكم عبر القرون، والجاثم علي العقل سالبا إياه قدرات التفكير وفرص الحرية. فالأسلوب الذي يعلَم به الدين خاطئ في عمومه، ولذلك تري قيم الدين الخلقية والتربوية مثلا، ينأي عنها الفرد كل البعد، كلما تخطي عتبة منزله أو عتبة المسجد. في حين الوعي الديني الصائب لما يستحوذ علي الذات يتحول إلي قوة فعلية، وبخلافه الوعي الخاطئ حين يعوضه فهو يتحول إلي شحنة فساد وإفساد للذات وللغير، ولعل هذا الصنف ما صار شائعا في أيامنا.

فتلك الأساليب البالية أنهكت الوعي الديني الذاتي، وحتي الحركات الإسلامية التي ادعت التأصيل، ما انتبهت لأثرها، وغرقت هي أيضا في تقييد كينونة الفرد من حيث لا تدري، بما كبلته من حصر لسلوكه واعتقاده وولائه وموقفه، ضمن مرْضي عنه وغير مرْضي، ومقبول ومرفوض، لذلك شاعت المواقف الجاهزة بين الأتباع وبدون تفكير، من التطورية ومن العلمانية، من الغرب ومن الديمقراطية، من البنوك ومن الفن… وهي عملية خنق للوعي الذاتي لدي الجماهير، تحالَف فيها الإسلام الأصولي مع الإسلام الرسمي، الذي غالبا ما عبرت عنه المجلات الدينية التابعة لوزارات الشؤون الدينية ومؤسسات الدولة، والتي افتراضا ينبغي أن تعبر عن مسارات الإشكاليات الدينية الاجتماعية المستحدثة داخل تلك البلدان، بيد أنها تبدو الأكثر عرضا لفكر مستقيل لا تربطه بالجماهير أية صلة، ناهيك عن بعض الأئمة الذين يحتكرون الصفحات الدينية في الصحف الرسمية والمنابر الدينية علي شاشات التلفزيون، وأسلوبهم وفكرهم قد صار من الأوابد.

ولكن تلك السلبية ليس لها أن تستمر إلي ما لا نهاية، فتداول الأيام جار، فكانت تترافق في الآن مع اهتزازات تعصف بالوجود العربي، كانت مدعاة لإفراز زعزعة لعديد الثوابت والمسلمات والثقة، في السلطات الحاكمة، وأشباه الأوطان، والجيوش الجرارة العاجزة، والإيديولوجيات الجوفاء، والتدين الخاوي. فدفعت الأمور نحو حالة من الانسياب الصوفي المتطلعة لاقتباس نور الحقيقة بعيدا عن حجب الزيف الكثيفة التي تلف عقل العربي وفكره. فانبري البحث عن حل الإشكاليات داخل الوعي الذاتي والجدل المباشر مع الواقع. وبالقدر الذي تجاوز فيه المتدينون الجدد التعبير الرسمي عن الإسلام، تجاوزوا كذلك تعبير الحركات الإسلامية وتضييقات محنة تسييس الدين، الذي جر لخنق وجود المسلم وحصره ورهنه بالمدخل السياسي فحسب، والحال أن وجوده أوسع من ضيق المدخل السياسي، الذي أنسي الفرد العلم والفن والأدب والأنترنيت وأغرقه في وعثاء السياسة، التي أخذته إلي ضلالات بعيدة عجز عن إدراكها أو فهمها.

فالناظر في حالات التدين الجديدة التي تزحف علي البلاد العربية يلحظ خروجها عن النمط الكلاسيكي الذي عرفته العقود السالفة مع التيارات الإسلامية، والتي كان أغلبها يبحث عن التعالي علي المجتمع بدعوي البحث عن إبراز النقاوة والتطهر وعرض النفس نموذجا، فإذا بالمجتمع يدحرها وينفر من أساليبها الاستعلائية. وكان أبرز ما يميز ظاهرة التدين الجديدة التي بدأت تطل، خروجها وتجاوزها لضيق رؤية تلك التيارات وسعيها لبناء وعي تدين ذاتي جدلي مع الواقع ومع الذات.

واللافت في التحول الجديد أنه غير خاضع للضوابط الفقهية السلفية، أو لتحديدات الحركات الأصولية الإسلامية. فهو متمرد في ذهنه ووعيه في التعامل مع شؤون الحياة، وربما ما يميزه عدم التزامه بمدرسة دينية أو فقهية أو إمام أو فقيه محدد. وربما تفتيت المرجعية الذاكرية لدي المتدينين الجدد، إحدي لوامع سبل التحرر الديني التي تتطلع إليها الذات الجماعية، ويبدو أن فترة ما قاله حسن البنا، أو سيد قطب، أو باقر الصدر، أو يوسف القرضاوي، أو سعيد حوي، أو حسن الترابي، أو راشد الغنوشي، والذي كان بمثابة قدس الأقداس، آيل للزوال أمام هذا التحول اللامنتمي. فالعقلية المستجدة لدي المتدينين الجدد مهمومة بالتعامل المباشر مع الأمور ومع الوقائع، والتساؤل فيها رأسا مع شروطها الحياتية، أكثر مما تنصت فيه إلي أقوال الشيوخ وأرثوذكسيتهم المطلقة.

لذلك يلاحظ أن المتدينين الجدد لا يبالون بإتيان سلوكيات كانت في عداد الموبقات سابقا، فتري بين الإناث تقليعات شتي للحجاب الإسلامي غير خاضعة لنمطية معينة، سعت فيها الحركات الإسلامية سابقا لتوحيدها. إلي جانب حضور الأنثي كما تريد إلي جانب الرجل وعدم تحرجها من إسقاط عوائد كانت تحصرها في الخلف وتعزلها بعيدا، مثل استقباح جلوس الفتيات المحجبات في المقاهي أو ارتيادهن أماكن اللهو والترويح أو سياقتهن الدراجة أو السيارة، مثل الذكور المسموح لهم عرفا، أو تجوالها مع خطيبها أو صديقها في الطريق العام وتبادل الحديث معه وهي محجبة وعلي سحنتها شيء من المساحيق. هذه الأمور ومثيلاتها ما كانت تسمح بها ضوابط التيارات الإسلامية الذكورية سابقا. لذلك يبدو هذا التدين متمردا في سلوكه ومظهره، وهي سلوكيات تنم في شكل منها علي تحطيم الحاجز الذكوري الذي كان يحتكر صبغة التدين في البلاد العربية.

 

يبدو إسلام الحركات الإسلامية أمام تحدي تحول من داخل نفس البنية الدينية الاجتماعية، تجلو فيه لوامع لفترة ما بعد الأصولية، فالواقع الديني الحالي محكوم بالتحول شئنا أم أبينا.

 

(*) أستاذ بجامعة نابولي

tanayait@yahoo.it

 

(المصدر: صحيفة القدس العربي الصادرة يوم 7 سبتمبر 2005)


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