7 mars 2008

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TUNISNEWS
 8 Úme année, N°  2844 du 07.03.2008

 archives : www.tunisnews.net

 


l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme: CommuniquĂ© LibertĂ© et EquitĂ©: Hassen Nasri puni et mis au cachot AISPP: La police politique dĂ©fie le tribunal administratif Deux touristes autrichiens portĂ©s disparus en Tunisie AP: Austrian gov’t says 2 Austrians missing in Tunisia since mid-February Reuters: HIV and gay in Tunisia: A twin taboo L’Expression: Le chĂŽmage des diplĂŽmĂ©s ? The Scotsman: Great olive oil swindle uncovered Le Monde: La Fondation pour les oeuvres de l’islam est paralysĂ©e par les querelles entre la MosquĂ©e de Paris et l’UOIF Le Monde: Le Hamas revendique l’attentat de JĂ©rusalem


l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme (UIDH)
COMMUNIQUE
 
 C’est avec une profonde consternation que l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme (UIDH) a appris l’agression dont ont Ă©tĂ© victimes Mme Sihem Bensedrine, porte-parole du Conseil national pour les libertĂ©s en Tunisie (CNLT) et M. Omar Mestiri, directeur de la rĂ©daction du journal Kalima.   En effet, selon les informations reçues, de retour d’un sĂ©jour en Europe, les bagages de M. Omar Mestiri et Mme Sihem Bensedrine, et plus particuliĂšrement les livres et documents personnels ont Ă©tĂ© minutieusement fouillĂ©s par un agent des services des douanes. Un groupe d’agents de la sĂ»retĂ© de l’Etat est arrivĂ© et a exigĂ© de voir le contenu de leurs ordinateurs portables. Face Ă  leur refus, les agents prĂ©textant une formalitĂ© administrative les ont invitĂ©s Ă  les suivre. AprĂšs les avoir enfermĂ©s Ă  clĂ© dans un bureau, ils ont Ă©tĂ© molestĂ©s et leurs ordinateurs ont Ă©tĂ© confisquĂ©s.   Lorsque Mme Bensedrine a tentĂ© d’appeler son avocat Ă  l’aide de son tĂ©lĂ©phone portable, l’un des agents s’est jetĂ© sur elle et lui a tordu le bras afin de lui arracher le cellulaire. Le contenu des ordinateurs et des diskettes a Ă©tĂ© recopiĂ©, une soixantaine de documents numĂ©riques (DVD, CDROM, cassettes de musique, etc.) ont Ă©tĂ© saisis.   Cet acharnement contre Mme Bensedrine et M. Mestiri constitue une suite logique de la campagne de dĂ©nigrement savamment orchestrĂ© par le rĂ©gime tunisien contre les dĂ©fenseurs des droits de l’homme. Ainsi, courant fĂ©vrier, des articles abjects ont Ă©tĂ© publiĂ©s par le journal pro-gouvernemental Al-Hadath contre Me Mokhtar Trifi, prĂ©sident de la Ligue tunisienne des droits humains (LTDH), Mme Souhayr Belhassen, prĂ©sidente de la FIDH, Mme Sihem Bensedrine, Me Radhia Nasraoui, prĂ©sidente de l’Association tunisienne de lutte contre la torture (ATLT), etc.   L’UIDH dĂ©nonce ces brutalitĂ©s et ces campagnes diffamatoires qui loin d’honorer le pouvoir tunisien le discrĂ©dite fortement. Elle exige :   – la garantie en toutes circonstances de l’intĂ©gritĂ© physique et psychologique de Mme Sihem Bensedrine et de M. Omar Mestiri ; – la conduite d’une enquĂȘte indĂ©pendante sur les faits dĂ©crits ci-dessus, afin que leurs auteurs soient identifiĂ©s et dĂ»ment jugĂ©s et sanctionnĂ©s conformĂ©ment Ă  la loi en vigueur ; – l’arrĂȘt de toute forme de menaces, de harcĂšlement Ă  l’encontre de tous les dĂ©fenseurs des droits de l’Homme en Tunisie, afin qu’ils puissent exercer leur profession et mener leur activitĂ© de dĂ©fense des droits de l’Homme librement et sans entrave ; – le strict respect des dispositions de la DĂ©claration sur les dĂ©fenseurs des droits de l’homme et des instruments rĂ©gionaux et internationaux ratifiĂ©s par la Tunisie.   Ouagadougou le 06 mars 2008   Le PrĂ©sident  Me Brahima KONE


Sauvez la vie du prisonnier politique et ingĂ©nieur Ridha Boukadi LibertĂ© pour Slim Boukhdhir, la plume libre LibertĂ© et EquitĂ© Organisation de droits de l’homme indĂ©pendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : Liberte_Ă©quite@yahoo.fr Tunis, le 5 mars 2008

Hassen Nasri puni et mis au cachot

 

L’administration de la prison d’El Haouareb ont infligĂ© une sanction Ă  Hassen Nasri, prisonnier d’opinion ĂągĂ© de 19 ans et l’ont mis au cachot oĂč il est depuis le 29 fĂ©vrier. Son pĂšre lui a rendu visite le mardi 4 mars 2008 et son fils l’a informĂ© qu’il ferait une grĂšve de la faim illimitĂ©e si l’administration de la prison continuait de le harceler, de le menacer et de lui infliger des sanctions injustifiĂ©es, notamment le gardien Fayçal Dhaflaoui Pour le bureau exĂ©cutif de l’organisation MaĂźtre Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version en arabe, LT)


Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays Association Internationale de Soutien aux prisonniers politiques 43 rue Eldjazira, tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 5 mars 2008

La police politique défie le tribunal administratif

 

 
Houssine Jelassi, ex prisonnier politique, est toujours privĂ© de son passeport, et ce en dĂ©pit d’un jugement dĂ©finitif du tribunal administratif rendu en sa faveur. Il avait passĂ© neuf annĂ©es en prison, entre 1995 et 2003 ; il avait prĂ©sentĂ© sa premiĂšre demande le 16 mars 2004 et sa deuxiĂšme demande Ă  la fin de l’annĂ©e 2004. Il avait portĂ© plainte devant le tribunal administratif contre un refus implicite de lui dĂ©livrer un passeport. Le 3 mai 2006, la deuxiĂšme chambre de premiĂšre instance avait prononcĂ© son jugement dans l’affaire n°1/1487, jugeant recevable la plainte dĂ©posĂ© par monsieur Houssine Jelassi, sur le fond et la forme, et avait annulĂ© le refus implicite. La premiĂšre chambre d’appel du Tribunal administratif, prĂ©sidĂ©e par la juge Nabiha ChaĂŻbi Maktouf avait refusĂ© le 11 dĂ©cembre 2007 l’appel interjetĂ© par le ministre de l’IntĂ©rieur, lui avait fait supporter les frais et confirmĂ© le jugement en premiĂšre instance. [
] Pour la commission de suivi des personnes libĂ©rĂ©es Le vice prĂ©sident de l’Association MaĂźtre Abdelwahab Maatar (traduction d’extraits ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version en arabe, LT)  


ournée internationale des femmes 8 mars à Tunis : 8 ans sans passeport

Les femmes Ă  l’honneur des brimades : Hadda Abdelli

 

L’ex prisonniĂšre Hadda Abdelli est privĂ©e de passeport depuis sa sortie de prison le 7 novembre 1999. Militante du mouvement interdit En Nahdha, Hadda Abdelli avait menĂ© un combat notoire pour les familles des prisonniers politiques, en terme de solidaritĂ© et d’assistance, et c’est ce qui lui avait valu arrestation, procĂšs et emprisonnement. Initialement condamnĂ©e Ă  quinze ans et deux mois d’emprisonnement, elle avait bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une libĂ©ration conditionnelle en 1999 aprĂšs avoir passĂ© cinq ans et cinq mois en prison, pour se retrouver dans une nouvelle prison, celle de son pays d’oĂč il lui est interdit de sortir. Madame Abdelli a dĂ©posĂ© une premiĂšre demande de passeport en 2000 et une seconde en 2006 au poste de police de Hayy En Nour (El Ouardia 6). Au poste de Gorjani, oĂč elle a Ă©tĂ© envoyĂ©e, on lui a rĂ©torquĂ© que son dossier Ă©tait ” Ă  l’Ă©tude” au ministĂšre de l’IntĂ©rieur. Ses courriers Ă  ce dernier ministĂšre sont toujours restĂ©s sans rĂ©ponse. Ce document de voyage, qui est un droit, lui fait cruellement dĂ©faut. Madame Abdelli souhaite pouvoir se soigner Ă  l’Ă©tranger et aussi s’acquitter du pĂ©lerinage. Luiza Toscane


MAGHREB CONFIDENTIEL N° 824 du 06/03/2008

TUNISIE

Belhassen Trabelsi

Selon nos sources, le frÚre de Leila Ben Ali se serait séparé de sa femme, Nefissa. Cette derniÚre est la fille du président de la centrale patronale, Hédi Djilani. Son autre fille est mariée à Soufiane Ben Ali, fils du défunt Moncef Ben Ali, frÚre du président Ben Ali.

Tunis

Assainissement : Tunis fait appel Ă  l’expertise Ă©trangĂšre

Jusqu’Ă  prĂ©sent considĂ©rĂ© comme un secteur de quasi souverainetĂ© nationale, le traitement de l’eau s’ouvre aux Ă©trangers en Tunisie. Pour la premiĂšre fois, les autoritĂ©s ont lancĂ© un appel d’offres pour un contrat de “BOT” pour l’assainissement de Tunis (usine d’El Alles). Selon nos informations, trois groupements ont d’ores et dĂ©jĂ  Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s pour la prĂ©-qualification technique. Il s’agit de Veolia Water, Acqualia (Espagne)/Inima/Kuwait Privatisation Project Holding Co., ainsi que Cobra (Turquie)/Agbar (Espagne), contrĂŽlĂ© depuis peu par Suez.

ALGERIE

Liamine Zeroual

L’ex-prĂ©sident algĂ©rien a refusĂ© le vĂ©hicule Audi toutes options comprises, y compris le blindage, que vient de lui offrir en cadeau le chef de l’Etat
 Magnanime, le prĂ©sident Bouteflika vient en effet de faire livrer Ă  chacun de ses prĂ©dĂ©cesseurs encore vivants l’un de ces modĂšles Ă  150 000 € l’unitĂ© !

 


Désapprobation

Le Syndicat des journalistes national / s’est fortement indignĂ© du bas niveau d’un journal, Il lui reproche d’atteindre Ă  la rĂ©putation des gens / par la vulgaritĂ©, l’insulte et la diffamation, Je me suis Ă©tonnĂ© devant ce point de vue exprimĂ©, plutĂŽt hors-sujet / le journal Ă©tant loin d’ĂȘtre un cas unique dans nos contrĂ©es, Je trouve le communiquĂ© du Syndicat bien faible quant au fond / le blĂąme devant d’abord s’adresser Ă  ceux chargĂ©s d’appliquer la lĂ©gislation. Mohamed Guelbi Traduit de l’arabe par : TaĂŻeb Moalla, tmoalla@yahoo.com Assabah, 7 mars 2008


Deux touristes autrichiens portés disparus en

Tunisie

 
  AFP, jeudi 6 mars 2008
 
VIENNE – Un couple de touristes autrichiens est portĂ© disparu depuis la mi-fĂ©vrier dans le sud de la Tunisie, a annoncĂ© jeudi le ministĂšre autrichien des Affaires Ă©trangĂšres.

L’homme de 51 ans et la femme d’une quarantaine d’annĂ©es, originaires de Salzbourg, ont donnĂ© signe de vie pour la derniĂšre fois mi-fĂ©vrier depuis le village de Matmata situĂ© dans le sud de la Tunisie.

Les deux Autrichiens, circulant dans un 4×4 immatriculĂ© en Autriche, ont tĂ©lĂ©phonĂ© de cette localitĂ© Ă  un spĂ©cialiste allemand du Sahara, Werner Nöther.

Le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, en contact depuis lundi avec la famille du couple, a activĂ© son rĂ©seau diplomatique en Tunisie, Libye et AlgĂ©rie et pris contact avec les autoritĂ©s locales ainsi qu’avec des organisateurs de voyages.

Les deux touristes pourraient se trouver dans la zone frontaliĂšre avec l’AlgĂ©rie, selon le ministĂšre.

M. Nöther, qui se trouvait en octobre dans cette rĂ©gion, n’exclut pas que le couple ait franchi par erreur la frontiĂšre algĂ©rienne.

“Par le passĂ©, il est arrivĂ© que des gens ayant passĂ© la frontiĂšre soient retenus deux semaines en AlgĂ©rie sans avoir le droit de tĂ©lĂ©phoner”, a-t-il indiquĂ© Ă  l’agence de presse autrichienne APA.

 
 
 


 

Austrian gov’t says 2 Austrians missing in Tunisia since mid-February

 

Associated Press, le 7 mars 2008 Ă  10h47

 

VIENNA, Austria (AP) – The Austrian government says two Austrian tourists have been missing in Tunisia since mid-February.

 

Austria’s Foreign Ministry says both are from Salzburg, and describes them only as a 51-year-old man and a 40- to 45-year-old woman. Officials say they haven’t been heard from since they placed a phone call from the Matmata area in southern Tunisia.

 

Austria said Thursday (6 mars 2008, NDLR) it has alerted its embassies in Tunisia, Algeria and Libya in hopes of tracking down the pair. Authorities say the missing couple was driving a Jeep with Austrian license plates when they disappeared in the North African country.

 

Associated Press

 

(Source : le site www.pr-inside.com , le 7 mars 2008)

Lien : http://www.pr-inside.com/austrian-gov-t-says-2-austrians-missing-r474310.htm


 

 

HIV and gay in Tunisia: A twin taboo

Reuters, le 7 mars 2008 Ă  04h23am EST

 

By Sonia Ounissi

 

TUNIS (Reuters Life!) – Homosexual men living with HIV/AIDS In the Arab world face a twin taboo, but Karim doesn’t look like someone burdened by stigma.

 

Smiling and self-assured, the healthy looking Tunisian says his peace of mind comes from accepting what he cannot change, living in the moment and taking care to present a normal face to the world.

 

The 34-year-old draws the menace from his infection by seeing it as his offspring.

 

“Personally, I accept the illness. I consider the virus my little baby. Together, we make up the same person,” he said.

 

Dressed in jeans and a V-neck pullover, Karim sounds matter-of-act about his condition, but acknowledges that it wasn’t always so easy.

 

Karim first learned he had HIV when he returned to his native country from France in 2005. He was infected during an eight-year relationship with a French man.

 

“First, I thought I had flu. But my health kept worsening and analysis showed I had AIDS. A person who was so important to me had infected me,” he said.

 

“I WAS FURIOUS”

 

“At the beginning, I was furious. I hated everything. But afterwards, I thought that it’s better to be hopeful than crying.”

 

He decided to face up to the illness, sensing that a positive mental attitude would translate into stronger physical health. Also, he is on anti-retroviral medication.

 

“I’m quite good. My health situation is stable. HIV-positives who can’t move or even walk are people who refuse the fact that they’re infected with HIV. They suffer because they’re in very low spirits and not because of the virus.”

 

“I have a principle in my life which says we must make the most of life while we still have its advantages. So, I still enjoy my life. I consider AIDS a flu.”

 

He lives with his Tunisian boyfriend, who is uninfected. They have protected sex.

 

“I was sincere. I told him the truth and he accepted. His attitude really moved me,” said Karim.

 

“ENJOY THE MOMENT”

 

Unlike most Tunisians, Karim refuses to draw up plans for his future, even in the short-term, as he doesn’t know when AIDS will bring his life to an end.

 

“I can’t do long-term projects. I can’t even plan for the summer holidays. I think just about what I can do in the next week and enjoy the moment.”

 

HIV/AIDS is a common topic of conversation widely discussed in many Western countries. But it is still an invisible disease in north Africa and many other parts of the world.

 

Karim, one of 1,428 Tunisians who live with HIV, has learnt to keep his status a tightly guarded secret in a society where fear, prejudice and ignorance about the disease prevail.

 

Seventy new cases are declared per year in the North African country, according to official figures.

 

HIV-positive people who become known as such are shunned by society.

 

“To live in Tunisia, people infected with HIV have to lie and never say they suffer from AIDS,” he said.

 

“I told my boss, because he’s French. If I told a Tunisian about that he’d have a cardiac arrest”, said Karim.

 

“I hate the Tunisian way of thinking. They present themselves as open-mind people and cultured. But it’s just a mask,” he said.

 

“In reality, they still think they can be infected via the air.”

 

(Reporting by Sonia Ounissi, editing by William Maclean and Paul Casciato)

 

REUTERS


 

 

Autrement dit

Le chÎmage des diplÎmés ?

 
Ridha KEFI Dans notre pays, le chĂŽmage des diplĂŽmĂ©s du supĂ©rieur est passĂ© de 2,3% en 1984 Ă  plus de 16% aujourd’hui, contre un taux de chĂŽmage global de 14%. Autre chiffre rĂ©vĂ©lateur de cette Ă©volution du marchĂ© du travail dans notre pays: 42,5% de la masse des chĂŽmeurs sont diplĂŽmĂ©s du supĂ©rieur, contre 37,8% en AlgĂ©rie et «seulement» 29,6% au Maroc. Seuls trois pays arabes font pire que la Tunisie : la Jordanie (43,6%), BahreĂŻn (59%) et l’Egypte (80%). TirĂ© d’un rapport de la Banque mondiale (BM) intitulĂ© «Les rĂ©formes de l’éducation Ă  la croisĂ©e des chemins dans la rĂ©gion du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA)», publiĂ© le 4 fĂ©vrier dernier, ce dernier chiffre, surprenant Ă  plus d’un titre, ne doit pas passer inaperçu. Il appelle de notre part quelques remarques. Notre pays a fait le choix, dĂšs le lendemain de l’indĂ©pendance en 1956, de gĂ©nĂ©raliser l’enseignement, aussi bien aux garçons qu’aux filles, et de consacrer quelque 20% du budget de l’Etat Ă  l’éducation, soit l’équivalent de 5% de son PIB. Ce taux s’élĂšverait Ă  7,5% si l’on inclue les secteurs de l’éducation, de la formation, de l’enseignement supĂ©rieur et de la recherche scientifique. Peu de pays arabes, en dehors des monarchies pĂ©troliĂšres du Golfe, peuvent se targuer d’avoir fait autant pour le dĂ©veloppement de leur capital humain. Ce choix est louable, et a souvent Ă©tĂ© louĂ© par les bailleurs de fonds internationaux. Il a longtemps permis aussi Ă  notre pays de s’enorgueillir d’un taux de scolarisation parmi les plus Ă©levĂ©s au sud de la MĂ©diterranĂ©e et de se faire prĂ©valoir, aux yeux des investisseurs Ă©trangers, de la qualitĂ© de ses ressources humaines. En effet, plus que la proximitĂ© gĂ©ographique, les incitations institutionnelles, le cadre de vie agrĂ©able ou le potentiel du marchĂ© intĂ©rieur, ce qui attire le plus les investisseurs europĂ©ens vers notre pays c’est plutĂŽt la disponibilitĂ© d’une main d’Ɠuvre abondante, qualifiĂ©e et relativement bon marchĂ©. Ce choix n’en a pas moins son revers : la quantitĂ© n’a pas toujours Ă©tĂ© synonyme de qualitĂ©. En tĂ©moigne la baisse du niveau gĂ©nĂ©ral de l’enseignement que nous observons chez la plupart des candidats au recrutement. Cette baisse s’explique par plusieurs facteurs : l’explosion des effectifs universitaires, consĂ©quence du baby boom des annĂ©es 1980, l’insuffisance (quantitative et qualitative) du cadre enseignant, les ratĂ©s des rĂ©formes consĂ©cutives de l’enseignement – la Ă©niĂšme, actuellement en cours, est trĂšs contestĂ©e par les enseignants. Elle s’explique aussi par la hausse des taux de rĂ©ussite au baccalaurĂ©at, passĂ©, on ne sait comment, de 33,6 % en 1986 Ă  66,25 en 2005. Cette hausse, qui s’apparente Ă  une forme de dumping acadĂ©mique, ne s’est pas accompagnĂ©e d’une Ă©lĂ©vation du niveau gĂ©nĂ©ral des Ă©tudiants. Au contraire, les diplĂŽmes nationaux ont beaucoup perdu de leur prestige et les entrepreneurs ne cessent de se plaindre de l’inadĂ©quation entre les formations dispensĂ©es et les besoins du marchĂ© de l’emploi. Ce reproche est souvent d’ailleurs justifiĂ©, mĂȘme si ces derniers l’utilisent souvent pour expliquer leur manque d’empressement Ă  recruter. Manque d’empressement qu’ils justifient aussi par l’augmentation du coĂ»t du travail et des charges sociales, dans un marchĂ© Ă©troit et une conjoncture locale et internationale difficile. Cependant, et quoi qu’on dise Ă  propos de l’inadĂ©quation entre l’offre et la demande dans un marchĂ© du travail de plus en plus Ă©troit, la situation est lĂ , et elle appelle des solutions urgentes, puisque prĂšs d’un chĂŽmeur sur deux est diplĂŽmĂ© du supĂ©rieur et croit pouvoir exiger son droit Ă  un travail en adĂ©quation avec ses compĂ©tences, rĂ©elles ou prĂ©sumĂ©es. Que faire donc ? Le secteur public, dont les effectifs sont dĂ©jĂ  plĂ©thoriques, recrute annuellement 12 000 agents dont les deux tiers sont diplĂŽmĂ©s du supĂ©rieur. Mais la demande en la matiĂšre est 7 Ă  8 fois plus importante. Les instruments mis en route par l’Etat pour absorber le chĂŽmage des diplĂŽmĂ©s (BTS, 21-21, etc.) aident certes Ă  attĂ©nuer la crise, mais ils sont loin de rĂ©pondre Ă  l’ampleur de la demande. La solution est donc dans la dynamisation de l’investissement privĂ©, intĂ©rieur et extĂ©rieur, qui reste malheureusement encore Ă  la traĂźne, malgrĂ© les incitations et facilitations de toutes sortes accordĂ©es aux promoteurs, particuliĂšrement ceux qui consentent de s’implanter dans les rĂ©gions de dĂ©veloppement prioritaires, comme le Sud-Ouest, ou plus prĂ©cisĂ©ment le bassin minier de Gafsa, théùtre rĂ©cemment de mouvements sociaux sur fond de chĂŽmage endĂ©mique. Les investisseurs ont aussi besoin d’ĂȘtre rassurĂ©s par l’instauration d’une plus grande transparence dans les affaires et par une lutte plus efficace contre le marchĂ© parallĂšle et la contrefaçon. 
 

(Source: Editorial de Ridha KĂ©fi L’Expression n° 21 du 7 mars 2008 )


 

 

Great olive oil swindle uncovered

By NICK PISA

IN ROME

 

A ÂŁ35 MILLION racket in which shoppers in countries, including Britain, unwittingly bought fake Italian olive oil has been smashed by police.

More than 400 officers were involved in a series of dawn raids at farms and olive presses across the south of Italy, as part of operation “Golden Oil”.

 

Police said the criminals involved had falsely obtained European Union funds to produce the fake olive oil, which was marketed as “Made in Italy”.

 

Twenty-three people were arrested in the raids in Bari, Lecce, Brindisi and Cosenza. Police seized 85 farms, 23 oil processing plants, three distribution firms and dozens of bank accounts.

 

Officials said lower-quality olives from Tunisia, Greece and Spain had been imported and then crushed and sold off as olive oil made in Italy – some bottles ended up in British supermarkets. It is not known which UK stores or brand names were involved.

 

During the raids, police found invoices to the EU for regional subsidies totalling more than ÂŁ4.6 million and receipts for fake olive sales, which came to more than ÂŁ35 million.

 

A spokesman for Coldiretti, the Italian farmers’ union, said: “This operation confirms the need to check labels and confirm the origin of olive oil sold in Italy and across Europe.

 

“In the last year alone, there has been an increase of 25 per cent in fake olive oil – in many cases, inferior olives are used and the product is labelled as ‘Made in Italy’ when, in reality, it has come from abroad.

 

“Olives are imported from elsewhere within the Mediterranean basin, such as Spain, Greece and Tunisia, and then pressed and passed off as Italian olive oil when, quite clearly, it is not.”

 

Paolo De Castro, Italy’s agriculture minister, said: “The aim of the operation was to control the production and origin of the olive oil and guarantee consumers. Olive oil is a national product of Italy and is a crucial part of the classic Mediterranean diet.

 

“We cannot have the image ruined by fake olive oil.

 

“Proper and genuine labelling of products is the honest way to fight this problem, and checks such as this ensure proper controls and show how alert and attentive we are.”

 

Mr De Castro recently revealed that the Italian government had investigated 787 olive oil producers and found 205 were guilty of adulterating their products with low-grade oils, or falsely labelling their bottles.

 

In the worst cases of fraud, cheaper colza oil, with colouring and artificial flavouring, is labelled and sold as olive oil.

 

Earlier this year, the Belgian authorities destroyed a shipment of more than 3,000 bottles of Californian-made sparkling wine as part of a crackdown on illegally labelled champagne. The destruction of the bubbly highlighted a global battle by European food and drink producers to protect their brands by enforcing laws that say only products made in their original regions can carry names such as champagne, Parma ham or Danish blue cheese.

 

In EU members states and those non-EU nations that recognise label-of-origin rules, champagne can come only from the region of the same name in northern France. Despite strenuous lobbying from Italy, olive oil from there does not enjoy such “geographical indications” (GIs); other examples include Scotch whisky, Parma ham and Roquefort cheese.

 

‘IT’S LIKE SELLING A GUCCI THAT ISN’T A GUCCI’

 

THE discovery of the fake olive oil racket is a setback for Italy in its campaign to force all European manufacturers to declare the source of their oil.

 

Much of it comes from places such as Spain and Tunisia despite having a brand name or a label design which implies it is Italian.

 

“It’s like selling Gucci that isn’t Gucci, or a Rolex that isn’t a Rolex,” according to Massimo Gargano, head of Unaprol, the Italian olive producers’ association.

 

Italy’s olive farmers have convinced the Italian government to change previous rules which allow oil to be labelled as Italian as lo

ng as it is blended in Italy even if, as is often the case, it has been trucked in from overseas.

 

Italy is both the biggest exporter and importer of olive oil, but its annual production of about 650,000 tonnes is not enough to satisfy even domestic demand for the ingredient at the heart of the Mediterranean diet.

 

Unaprol estimates that only some 20 per cent of “Italian” olive oil is made from olives grown in Italy.

 

The changes have heartened Italy’s olive producers, who hope to be able to charge a premium for genuinely Italian produce, but have not impressed the companies that use the image of Italy to help sell olive oil blended, but not necessarily grown there.

 

Mr Gargano said: “If a consumer comes across a bottle which has on it Tuscan hills and cypress trees you can’t then sell Moroccan oil.

 

“A consumer should be able to buy Moroccan oil, if it says Moroccan oil.”

 

(Source: “The Scotsman” (Quotidien –  Edinburgh – Ecosse), le 6 mars 2008)

Lien: http://news.scotsman.com/latestnews/Great-olive-oil-swindle-uncovered.3854373.jp


 

 

La Fondation pour les oeuvres de l’islam est paralysĂ©e par les querelles entre la MosquĂ©e de Paris et l’UOIF

 

Les dissensions liĂ©es aux Ă©lections prĂ©vues en juin pour renouveler les instances reprĂ©sentatives musulmanes ont fait une premiĂšre victime : la Fondation pour les oeuvres de l’islam.

 

InstallĂ©e en octobre 2007, cette structure devait rationaliser le financement de l’islam de France. IdĂ©alement, l’argent collectĂ© auprĂšs des fidĂšles et des mĂ©cĂšnes français et Ă©trangers devait, en toute transparence, financer le fonctionnement des institutions musulmanes, la construction de mosquĂ©es, la formation des imams… Le ministĂšre de l’intĂ©rieur y voyait un moyen de parvenir Ă  un meilleur maillage du territoire en termes de constructions de lieux de culte. Quatre mois aprĂšs, le bilan est maigre : la Fondation, dotĂ©e Ă  l’origine d’1 million d’euros de fonds privĂ©s, s’est contentĂ©e de verser 150 000 euros au Conseil français du culte musulman (CFCM) pour son fonctionnement.

 

Les antagonismes traditionnels entre les reprĂ©sentants officiels de l’islam paralysent son dĂ©marrage. PrĂ©sidĂ©e par le prĂ©sident du CFCM, Dalil Boubakeur, reprĂ©sentant de la FĂ©dĂ©ration de la MosquĂ©e de Paris, elle doit, selon des accords entre les diffĂ©rentes parties et le ministĂšre de l’intĂ©rieur, passer aux mains de Fouad Alaoui, vice-prĂ©sident de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) dans deux ans. Les hommes, tous deux candidats Ă  la prĂ©sidence du CFCM, sont concentrĂ©s sur la bataille en cours et n’ont pas pris la peine d’avancer sur les chantiers dĂ©volus Ă  la Fondation. Le directeur gĂ©nĂ©ral, promis par le ministĂšre de l’intĂ©rieur pour gĂ©rer la Fondation, n’a pu ĂȘtre nommĂ©, faute d’accord sur un nom.

 

MÉCÉNAT DES GRANDES ENTREPRISES

 

Au-delĂ  des querelles de personnes, qui minent les institutions musulmanes, d’autres obstacles empĂȘchent le bon fonctionnement de la Fondation. Les musulmans, unanimes, estiment qu’il revient Ă  l’Etat et non pas Ă  la Fondation de procĂ©der Ă  la collecte de fonds Ă  l’Ă©tranger, en activant les rĂ©seaux diplomatiques dans les pays arabes. “L’Etat doit y mettre du sien, au nom d’une “laĂŻcitĂ© flexible et ouverte””, plaide M. Boubakeur. La ministre de l’intĂ©rieur, MichĂšle Alliot-Marie, en visite en Arabie saoudite en fĂ©vrier, a prĂ©sentĂ© la Fondation Ă  son homologue.

 

Le principe de la Fondation, censĂ©e mutualiser les fonds, paraĂźt en outre assez peu partagĂ©. Chaque fĂ©dĂ©ration dispose de ses propres rĂ©seaux de financement, dĂ©pendant de la nationalitĂ© ou des courants incarnĂ©s par ses reprĂ©sentants. Et il y a peu de chances qu’une association affiliĂ©e Ă  une grande fĂ©dĂ©ration choisisse de compromettre ses propres projets pour le bien commun. “Les fidĂšles font leurs dons Ă  l’association musulmane qu’ils connaissent et les seules personnes susceptibles d’ĂȘtre intĂ©ressĂ©es par la Fondation sont les non-pratiquants qui veulent aider mais ne savent pas Ă  qui donner”, estime Haydar Demiryurek, responsable turc au CFCM.

 

S’ils ne souhaitent pas s’y impliquer personnellement, les reprĂ©sentants des musulmans Ă©voquent aussi la possibilitĂ© de faire appel au mĂ©cĂ©nat des grandes entreprises privĂ©es françaises, en quĂȘte de contrats commerciaux dans les pays musulmans.

 

Aujourd’hui, les mosquĂ©es se crĂ©ent au rythme des dons de fidĂšles vivant en France ou venant de l’Ă©tranger. Les cadres de l’islam, imams, aumĂŽniers, formateurs, sont rĂ©munĂ©rĂ©s inĂ©galement selon les secteurs. Chaque annĂ©e, l’AlgĂ©rie et la Turquie envoient des dizaines d’imams, rĂ©munĂ©rĂ©s par leur pays d’origine.

 

Stéphanie Le Bars

 

(Source : « Le Monde » (Quotidien – France), le 8 mars 2008)


 

Le Hamas revendique l’attentat de JĂ©rusalem

LEMONDE.FR avec AFP, AP et Reuters | 06.03.08 | 21h02  ‱  Mis à jour le 07.03.08 | 15h51

 

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a revendiquĂ©, vendredi 7 mars, l’attentat qui a fait huit morts israĂ©liens la veille dans un sĂ©minaire talmudique Ă  JĂ©rusalem. “Le mouvement annonce son entiĂšre responsabilitĂ© dans l’opĂ©ration de JĂ©rusalem, a dĂ©clarĂ© un des responsable du Hamas,  sous couvert d’anonymat. L’attaque avait d’abord Ă©tĂ© revendiquĂ©e par un groupe jusqu’alors inconnu, les “KataĂ«b Ahrar el-Jalil [Brigades des hommes libres de la GalilĂ©e]- Groupe du Martyr Imad Moughnieh et les martyrs de Gaza”, selon la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision du Hezbollah libanais.

 

Au lendemain de l’attentat meurtrier, les forces de l’ordre israĂ©liennes ont Ă©tĂ© placĂ©es en Ă©tat d’alerte. L’armĂ©e israĂ©lienne a notamment imposĂ© un bouclage total de la Cisjordanie jusqu’Ă  samedi soir, tandis que la police interdisait aux fidĂšles palestiniens de sexe masculin ĂągĂ©s de moins de 45 ans d’accĂ©der Ă  l’esplanade des MosquĂ©es de JĂ©rusalem, troisiĂšme lieu saint de l’islam, officiellement pour les protĂ©ger d’Ă©ventuelles reprĂ©sailles.

 

Avant l’aube, selon des tĂ©moins, la police a menĂ© une perquisition au domicile d’Alaa Hicham Abou Dheim, 25 ans, l’auteur prĂ©sumĂ© de l’attentat. Plus de dix Palestiniens, des proches du terroriste, ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s dans son immeuble, situĂ© Ă  JĂ©rusalem-Est. La police israĂ©lienne s’est refusĂ©e Ă  confirmer ces arrestations.

 

Jeudi soir, un jeune Palestinien avait fait irruption dans une Ă©cole talmudique de JĂ©rusalem-Ouest et ouvert le feu Ă  l’arme automatique, tuant huit personnes et blessant une dizaine d’autres, dont trois griĂšvement. L’agresseur, qui avait cachĂ© son arme dans un carton, est entrĂ© dans l’Ă©cole Ă  une heure oĂč elle connaissait une grande affluence et il a ouvert le feu contre des Ă©tudiants dans la bibliothĂšque, ont rapportĂ© la police et des tĂ©moins. Selon la police, la majeure partie des victimes ont entre 20 et 30 ans.

 

Le tireur a agi seul et a Ă©tĂ© abattu par un officier de l’armĂ©e israĂ©lienne qui vit dans le quartier et a couru vers l’Ă©cole aprĂšs avoir entendu les tirs. La police avait parlĂ© initialement de deux agresseurs dans cet attentat.

 

Il s’agit de l’attaque la plus meurtriĂšre commise en territoire israĂ©lien depuis l’attentat-suicide qui avait fait 11 morts et une soixantaine de blessĂ©s lors de la PĂąque juive Ă  Tel-Aviv, le 17 avril 2006. A JĂ©rusalem, c’est le bilan le plus lourd dans un attentat depuis 2004.

 

MANIFESTATIONS DE JOIE À GAZA

 

L’attentat a Ă©tĂ© saluĂ© par des manifestations de joie dans la bande de Gaza, contrĂŽlĂ©e par le Hamas, oĂč une rĂ©cente offensive israĂ©lienne a fait plus de 120 morts, dont la moitiĂ© Ă©taient des civils.

 

Cette attaque risque de compliquer encore les efforts dĂ©ployĂ©s par la communautĂ© internationale pour tenter de parvenir Ă  un accord sur la crĂ©ation d’un Etat palestinien.

 

Cependant, les discussions de paix avec le prĂ©sident palestinien, Mahmoud Abbas, qui a dĂ©noncĂ© l’attentat, se poursuivront, a fait savoir le ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres israĂ©lien.

 

RÉUNION D’URGENCE DU CONSEIL DE SÉCURITÉ

 

Aux Nations unies, le Conseil de sĂ©curitĂ© a tenu une rĂ©union d’urgence. Les Etats-Unis ont tentĂ© de faire adopter une rĂ©solution disant que les membres du Conseil de sĂ©curitĂ© “condamnent dans les termes les plus fermes l’attentat terroriste intervenu le 6 mars 2008 Ă  Jerusalem qui a tuĂ© ou blessĂ© des dizaines de civils israĂ©liens”.

 

Mais la Libye, soutenue par plusieurs autres membres du Conseil de sĂ©curitĂ©, a bloquĂ© l’adoption du texte. Les Libyens voulaient inclure dans la rĂ©solution un passage condamnant la rĂ©cente incursion israĂ©lienne dans la bande de Gaza. Le reprĂ©sentant permanent des Etats-Unis, Zalmay Khalilzad, s’y est opposĂ© en disant que tuer des Ă©tudiants dans une Ă©cole est diffĂ©rent de tuer des civils sans intention de le faire, comme c’Ă©tait le cas Ă  Gaza. Le reprĂ©sentant permanent de la Russie, Vitaly Tchourkine, a approuvĂ©.

 

“ATTENTAT BARBARE ET MALFAISANT”

 

L’attaque a soulevĂ© une large et forte rĂ©probation dans la communautĂ© internationale et une profonde inquiĂ©tude pour des discussions de paix dĂ©jĂ  mal en point. Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’ONU, Ban Ki-moon, qui a “condamnĂ© dans les termes les plus forts” un “attentat sauvage”, s’est dit “profondĂ©ment prĂ©occupĂ© par la menace potentielle que reprĂ©sente la poursuite des actes de violence et de terrorisme pour le processus politique”, selon un communiquĂ©.

 

Le prĂ©sident amĂ©ricain, George W. Bush, a condamnĂ© lui aussi “dans les termes les plus forts possibles” un “attentat barbare et malfaisant”. Il a indiquĂ© dans un communiquĂ© s’ĂȘtre entretenu avec le premier ministre israĂ©lien, Ehoud Olmert : “Je lui ai dit que les Etats-Unis se tenaient fermement au cĂŽtĂ© d’IsraĂ«l face Ă  ce terrible attentat.”

 

Londres, Madrid, Paris ont aussi condamnĂ© “avec la plus grande fermetĂ©”, selon les mots français. Paris, “malgrĂ© ces violences, qui sont aussi un attentat contre la paix, appelle Ă  la poursuite de la nĂ©gociation”, a dĂ©clarĂ© le ministre des affaires Ă©trangĂšres français, Bernard Kouchner, dans un communiquĂ©.

 

(Source : « LeMonde.fr » (Site du Quotidien – France), le 7 mars 2008)

 

 

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