7 juillet 2009

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TUNISNEWS

9 Úme année,N° 3332 du 07.07.2009

 archives :www.tunisnews.net  


Slim BAGGA: Mafia au pouvoir – Deux ou trois choses que lÂŽon sait dÂŽeux.. AFP: Tunisie: un parti dĂ©nonce une agression dĂ©libĂ©rĂ©e, le pouvoir dĂ©ment AFP: Tunisie: 4e cas de grippe porcine, sur un bĂ©bĂ© arrivĂ© du Canada Webmanagercenter: Tunisie – Environnement: Les coĂ»ts de la pollution industrielle ! Reuters: Le secret dĂ©fense sera levĂ© sur les moines de TibĂ©hirine AP: Moines de Tibehirine: Nicolas Sarkozy prĂȘt Ă  lever le secret dĂ©fense AFP: Le Mali mĂšne “une lutte totale contre Al-QaĂŻda”, selon le prĂ©sident TourĂ© Reuters: Appel Ă  une interdiction de la Ligue de dĂ©fense juive AFP: Three killed in Afghanistan helicopter crash: Canada


Mafia au pouvoir: Deux ou trois choses que lÂŽon sait dÂŽeux..

 
.7 juillet Ă  14h04 Les Tunisiens connaissaient la journĂ©e du 8 dĂ©cembre oĂč leurs salaires sont ponctionnĂ©s pour l’équivalent d’une journĂ©e de travail au profit du Fonds 26-26. Ils connaissent Ă  prĂ©sent, et pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, la journĂ©e de proclamation des rĂ©sultats du baccalaurĂ©at oĂč les parents des candidats, sinon ces derniers eux-mĂȘmes doivent mettre la main Ă  la poche au profit de l’opĂ©rateur de tĂ©lĂ©phonie mobile Tunisiana, c’est Ă  dire l’inĂ©narrable LeĂŻla.
Leila fait mieux que Zidane et Ronaldo rĂ©unis Le procĂ©dĂ© est aussi simple qu’abject, que dire
mafieux. Par un simple clic Ă©manant de chaque candidat ou de son parent, en une minute Ă  peine, LeĂŻla Ben Ali s’envoie 500 000 dinars en poche (300 000 euros). Pas nĂ©gligeable comme argent de poche. MĂȘme Zidane et Ronaldo rĂ©unis ne peuvent gagner autant. En effet, chaque candidat a la possibilitĂ© d’obtenir sur son portable son rĂ©sultat, ses notes dĂ©taillĂ©es et sa moyenne dĂšs la veille de l’affichage des rĂ©sultats dans les lyçées. On peut se demander pourquoi ceux-ci ne sont pas consultables gratuitement sur un site internet ou carrĂ©ment affichĂ©s la veille s’ils sont disponibles. Et bien non : les rĂ©sultats de chacun valent bien une messe pour LeĂŻla, puisque c’est Tunisiana, sa propriĂ©tĂ©, qui organise cette opĂ©ration plus que juteuse.
A 2,70 euros le SMS, ça en fait des sous Pour cela, on ne vous demande rien : Ă  peine de dĂ©poser un numĂ©ro de portable prĂ©alablement auprĂšs de l’administration du lyçée. Un sms surtaxĂ© viendra ensuite vous libĂ©rer de vos angoisses de pĂšre, de mĂšre, de candidat. ll y a eu 145 000 candidats environ cette annĂ©e, Ă  5DT le sms (2,70 euros) : faites les comptes. Pour un service d’à peine une minute, cela donne carrĂ©ment le tournis
 Il faut dire qu’avec l’avĂšnement de la mafia au pouvoir, l’enseignement est devenu Ă©galement otage des pratiques malsaines qui ont portĂ© un coup bas aux diplĂŽmes tunisiens et Ă  leur valeur scientifique. Ainsi, les Trabelsi ont-ils pris l’habitude de “vendre” des sujets d’examens universitaires, des enseignants Ă  trouver recrutement moyennant une annĂ©e de salaire par avance au profit de cette respectable famille.
Maxime prĂ©sidentielle Avant de mourir, l’ancien ministre de l’Enseignement de Ben Ali, et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit de Mohamed Charfi, a confiĂ© des trĂ©sors d’anecdotes pour le moins embarrassantes mais qui en disent long sur la conception de l’éducation chez ces incultes qui nous gouvernent. Un soir qu’il se trouvait chez lui, en robe de chambre, en 1995, Moncef Ben Ali s’invita sans prĂ©venir. Le parrain de “la Couscous connection” voulait ni plus ni moins que l’une de ses connaissances obtienne son diplĂŽme universitaire. Le ministre a beau expliquer que cela ne s’était jamais fait, que ce n’était pas possible, en vain. Moncef devenait de plus en plus menaçant, allant jusqu’à Ă©trangler le ministre. Pour mettre un terme Ă  cet entretien, il promit Ă  Moncef d’obtenir le feu vert de son PrĂ©sident de frĂšre. A la fin du conseil des ministres qui suivit cette affaire, Mohamed Charfi prit en apartĂ© le GĂ©nĂ©ral Ben Ali, lui raconta l’histoire et se plaignit de l’agression dont il fut l’objet chez lui. Et la rĂ©ponse prĂ©sidentielle fut : « C’est pas grave ; dans la vie l’homme est un jour battu et un autre triomphant ; la prochaine fois agresse-le Ă  ton tour » (« Oueld el mra, marra ghaleb, marra maghloub ; el marra ejjaya, adhrabou »). A enregistrer dans les annales comme maxime prĂ©sidentielle !!!
3/20 en droit pour la fille du ministre de la Justice Quant Ă  celui qui se fait appeler ministre de la Justice et des droits de l’homme, BĂ©chir Tekkari, et qui n’est autre que le ministre de l’impunitĂ© des mafieux, il n’a pas fait mieux. Il n’y a pas si longtemps, il fit mener la vie dure Ă  un avocat, professeur de droit bancaire Ă  l’UniversitĂ©, Noureddine Besrour pour le citer. Son crime Ă©tait de coller un 3/20 Ă  la fille du ministre dans cette matiĂšre.Et pour cause, le droit bancaire aux yeux des mafieux au pouvoir, cela consiste en quoi dĂ©jĂ  ???
Slim BAGGA (Source : le blog « CHAKCHOUKA TUNISIENNE, UN BLOG PARFUMÉ AU JASMIN » hĂ©bergĂ© par « Bakchich » (Hebdomadaire satirique – France), le 7 juillet 2009) Lien:http://www.bakchich.info/Mafia-au-pouvoir-deux-ou-trois,08228.html

Tunisie: un parti dénonce une agression délibérée, le pouvoir dément

 
AFP / 07 juillet 2009 22h22
TUNIS – Un parti d’opposition tunisien a dĂ©noncĂ© mardi une agression contre certains de ses dirigeants “attaquĂ©s Ă  coup de bĂątons et de pierres sous le regard de la police” lors d’une visite dans la rĂ©gion de Sidi Bouzid (283 km au sud de Tunis). “Nous avons Ă©tĂ© dĂ©libĂ©rĂ©ment attaquĂ©s Ă  coup de bĂątons et de pierres, sous les yeux de la police dont le chef local a suivi l’attaque depuis une voiture en stationnement sur les lieux”, a indiquĂ© Ă  la presse Maya Jribi, prĂ©sidente du Parti dĂ©mocratique progressiste (PDP, lĂ©gal). Les autoritĂ©s ont dĂ©menti cette version et accusĂ© le PDP de se livrer Ă  “une provocation gratuite” dans le seul but de “tromper l’opinion publique”. Mme Jribi faisait elle-mĂȘme partie d’une dĂ©lĂ©gation qui a rendu visite lundi Ă  un militant de son parti dans la localitĂ© de Hichria, prĂ©s de Sidi Bouzid, Ă  l’occasion de sa rĂ©cente libĂ©ration de prison. “LĂ , nous avons Ă©tĂ© surpris par un groupe d’individus qui nous ont rouĂ©s de coups et fracassĂ© les vitres et pare-brise de nos voitures”, a-t-elle racontĂ©, exigeant une enquĂȘte sur ce qu’elle considĂšre comme “une action criminelle organisĂ©e”. Mme Jribi a mis en cause le ministre de l’IntĂ©rieur, le parti au pouvoir du prĂ©sident Zine El Abidine Ben Ali et la police locale, demandant des sanctions contre les auteurs de l’attaque. “Le ministre de l’intĂ©rieur s’est rendu responsable lorsqu’il a ignorĂ© nos tentatives de le joindre par tĂ©lĂ©phone au moment de l’agression”, a-t-elle lancĂ©e. Le PDP a dĂ©noncĂ© une dĂ©rive violente et des pratiques rĂ©trogrades Ă  l’approche des Ă©lections prĂ©sidentielle et lĂ©gislatives” prĂ©vues en octobre, a ajoutĂ© Mme Jribi, s’exprimant en prĂ©sence de trois opposants candidats Ă  la prĂ©sidentielle, dont celui de son parti, l’avocat Ahmed Nejib Chebbi. Pour les autoritĂ©s tunisiennes, ce sont les militants du PDP qui “ont provoquĂ© la bagarre en lançant des insultes et des pierres sur certains habitants de Hichria, qui ont ripostĂ©”. “Les agents de sĂ©curitĂ© sont intervenus pour sĂ©parer les deux camps, aucune plainte n’a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e et aucun blessĂ© n’a Ă©tĂ© admis Ă  l’hĂŽpital”, a indiquĂ© Ă  l’AFP une source gouvernementale. DĂ©plorant “le comportement des militants du PDP et les propos de sa direction qui ne visent qu’Ă  tromper l’opinion publique”, la mĂȘme source assure que ce parti “s’active sans restriction et ses membres jouissent d’une totale libertĂ© de mouvement dans toutes les rĂ©gions du pays”.  

Tunisie: 4e cas de grippe porcine, sur un bébé arrivé du Canada

AFP / 07 juillet 2009
 
TUNIS – Un quatriĂšme cas de grippe porcine A(H1N1) a Ă©tĂ© diagnostiquĂ© en Tunisie, Ă  Sfax (250 km au sud de Tunis), chez un bĂ©bĂ© arrivĂ© avec ses parents du Canada, a-t-on appris mardi auprĂšs de l’Observatoire national des maladies nouvelles et Ă©mergentes. Pris de fiĂšvre trois jours aprĂšs son retour dĂ©but juillet en Tunisie, le bĂ©bĂ© de dix mois a Ă©tĂ© admis samedi dernier Ă  l’hĂŽpital central de Sfax, oĂč la prĂ©sence du virus A(H1N1) a Ă©tĂ© confirmĂ©e, a indiquĂ© Ă  l’AFP un mĂ©decin membre de l’Observatoire relevant du ministĂšre de la SantĂ©. “L’enfant a Ă©tĂ© soumis Ă  un traitement antiviral et se porte bien”, a ajoutĂ© le docteur Hedi Elbaz, prĂ©cisant que des analyses pratiquĂ©es sur ses parents se sont rĂ©vĂ©lĂ©es nĂ©gatives. “Les mesures de prĂ©caution ont Ă©tĂ© scrupuleusement appliquĂ©es pour prĂ©venir la contamination dans l’entourage familial, ainsi que dans le milieu mĂ©dical”, a-t-il soulignĂ©. L’enfant, dont on ne sait comment il a Ă©tĂ© contaminĂ©, a quittĂ© l’hĂŽpital pour ĂȘtre suivi au domicile de ses parents, des Tunisiens originaires de Sfax et rĂ©sidant au Canada. Il s’agit d’une premiĂšre apparition du virus dans les rĂ©gions en Tunisie, ce premier cas a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© mardi par le quotidien privĂ© Assabah (Le Matin). Trois cas de grippe A(H1N1) ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s en Tunisie, les deux premiers annoncĂ©s le 22 juin concernaient deux Ă©tudiantes arrivĂ©es des Etats-Unis, le 3e ayant Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© chez une hĂŽtesse au retour d’une mission en Arabie Saoudite. Pays touristique, la Tunisie a rapidement activĂ© un “dispositif de veille et de surveillance Ă©pidĂ©miologiques” et applique un plan national contre la grippe porcine, prĂ©sente dans 136 pays et territoires (429 dĂ©cĂšs), selon l’Organisation mondiale de la santĂ©. Le ministĂšre des Affaires religieuses a provisoirement suspendu les voyages Ă  La Mecque, en Arabie Saoudite, en attendant de se prononcer sur le pĂšlerinage du Haj, rassemblement annuel des musulmans prĂ©vu fin novembre.  


Tunisie – Environnement: Les coĂ»ts de la pollution industrielle !

 
Par Abou SARRA 07 Juillet 2009   Les risques d’intoxication au chlore relance plus que jamais le dĂ©bat sur les industries polluantes dans le pays et leurs consĂ©quences sur la santĂ©. La sociĂ©tĂ© de cellulose de Kasserine, notamment, est rĂ©putĂ©e pour ses rejets polluants que ce soit dans l’air ou dans l’oued Andloun. Il y a une vingtaine d’annĂ©es, l’usine Ă©tait Ă©pinglĂ©e pour ses rejets de mercure, matiĂšre trĂšs nocive pour la santĂ© des gens.   L’humanitĂ© se rappelle encore l’empoisonnement au mercure des pĂȘcheurs de la baie de Minamata, au Japon. Cet empoisonnement, dĂ» au rejet en mer d’une petite quantitĂ© de mercure, a marquĂ© les esprits par le nombre de morts (1.200 en 20 ans). L’industrie polluante du papier de Kasserine n’est, en fait, qu’une composante d’un tissu industriel local fort polluant. Les stratĂšges des annĂ©es soixante, pressĂ©s de doter le pays d’industries lourdes gĂ©nĂ©ratrices d’emplois, ont Ă©tĂ© peu regardants sur l’écologie –il faut dire que ce concept n’avait pas la cote dans les annĂ©es 60- et les incidences des rejets industriels sur le cadre de vie des gens. Les rejets d’autres usines mastodontes Ă©nergivores telles que la sociĂ©tĂ© de sidĂ©rurgie El Fouledh Ă  Menzel Bourguiba, l’industrie cimentiĂšre (7 cimenteries), les tanneries, les huileries (rejet de la margine) ont tous contribuĂ© Ă  cette pollution industrielle. Aujourd’hui, le contribuable paie trĂšs cher la facture de la dĂ©pollution. Des milliards de dinars sont dĂ©pensĂ©s, non pas pour crĂ©er de nouveaux projets, mais pour corriger ces erreurs industrielles. C’est connu, la dĂ©pollution coĂ»te plus cher que le lancement de projets polluants. La Tunisie a Ă©tĂ© amenĂ©e Ă  contracter des prĂȘts pour financer la rĂ©paration des dĂ©gĂąts. A titre simplement indicatif -car la liste est longue-, la Banque europĂ©enne d’investissement (BEI) a accordĂ© Ă  la Tunisie, par le biais de la FacilitĂ© Euro-MĂ©diterranĂ©enne d’Investissement et de Partenariat (FEMIP), deux crĂ©dits dĂ©diĂ©s au financement de projets d’isolement du phosphogypse. Le premier, d’un montant de 34 millions d’euros (environ 52 millions de dinars tunisiens), est destinĂ© Ă  rĂ©habiliter la zone polluĂ©e de Taparura. Cette zone cĂŽtiĂšre souffrait, par l’effet des rejets de phosphogypse de l’usine NPK, d’un grave problĂšme de pollution. Le second crĂ©dit Ă  taux bonifiĂ©, d’un montant de 45 millions d’euros, est dĂ©diĂ© au financement du projet de dĂ©pollution du golfe de GabĂšs. Ce projet concerne l’Ă©vacuation et la mise en terril contrĂŽlĂ© des dĂ©chets du phosphogypse produit par les usines du Groupe chimique tunisien (GCT). Par de lĂ  ces exemples d’industries polluantes et des corrections apportĂ©es, l’heure est dĂ©sormais Ă  de nouvelles stratĂ©gies industrielles. L’essentiel ici est de tirer les enseignements, dans les meilleurs dĂ©lais, et de migrer sans tarder vers la production propre et le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables. C’est propre et c’est moins cher. (Source: “webmanagercenter.com” le 07 juillet 09) Lien:http://www.webmanagercenter.com/management/article-77688-tunisie-environnement-les-co%FBts-de-la-pollution-industrielle

Le secret défense sera levé sur les moines de Tibéhirine

 
07 juillet 09   Le secret dĂ©fense sera levĂ© sur tous les documents que demandera la justice concernant la mort de sept moines français en AlgĂ©rie en 1996, pour lesquels l’armĂ©e algĂ©rienne est suspectĂ©e, promet le prĂ©sident Nicolas Sarkozy.   “Naturellement, je lĂšverai le secret dĂ©fense sur tous les documents que me demandera la justice”, a-t-il dit lors d’une confĂ©rence de presse Ă  l’ElysĂ©e avec le prĂ©sident brĂ©silien Luis Inacio Lula da Silva. Le gĂ©nĂ©ral François Buchwalter, attachĂ© militaire Ă  l’ambassade d’Alger Ă  l’Ă©poque des faits, a dĂ©clarĂ© le 25 juin dernier Ă  un juge que, selon ses informations, les moines de TibĂ©hirine n’avaient pas Ă©tĂ© tuĂ©s par des islamistes mais par l’armĂ©e algĂ©rienne lors de l’assaut d’un bivouac des insurgĂ©s. Les autoritĂ©s algĂ©riennes, soutenues par Paris au plus fort de la guerre civile contre les islamistes, ont toujours dĂ©signĂ© le groupe islamique armĂ© (GIA) comme responsable du crime. “La justice doit avoir tous les documents. On ne peut pas dire que l’amitiĂ© entre les peuples et les pays peut rĂ©sister au mensonge. Je suis vraiment dĂ©terminĂ© Ă  ce que la lumiĂšre soit faite”, a encore dit le prĂ©sident français. Le juge d’instruction Marc TrĂ©vidic n’a engagĂ© aucune procĂ©dure mais il est probable qu’il le fera Ă  la rentrĂ©e prochaine, dit-on de source judiciaire. Ce n’est pas l’ElysĂ©e qui tranchera directement, mais le ministĂšre de la DĂ©fense, aprĂšs avis d’une commission consultative spĂ©cialisĂ©e. JUPPÉ ET CHIRAC INFORMÉS ? Le magistrat devrait logiquement demander la transmission des rapports que François Buchwalter dit avoir remis au ministĂšre de la DĂ©fense et Ă  l’Ă©tat-major Ă  l’Ă©poque des faits, une affirmation qui laisse penser que le gouvernement et l’ElysĂ©e Ă©taient informĂ©s du scĂ©nario qu’il avance. Les sept moines français avaient Ă©tĂ© enlevĂ©s dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans leur monastĂšre de TibĂ©hirine, situĂ© prĂšs de MĂ©dĂ©a, Ă  100 km d’Alger, dans les montagnes de l’Atlas. Leur mort avait Ă©tĂ© annoncĂ©e par un communiquĂ© du GIA le 21 mai. Dix jours plus tard, les mĂ©dias algĂ©riens avaient fait Ă©tat de la dĂ©couverte de leurs dĂ©pouilles. A cette Ă©poque, Jacques Chirac Ă©tait Ă  l’ElysĂ©e et Alain JuppĂ© Ă  Matignon. Nicolas Sarkozy n’occupait aucune fonction officielle dans l’appareil d’Etat dont il avait Ă©tĂ© Ă©cartĂ© aprĂšs la dĂ©faite d’Edouard Balladur Ă  la prĂ©sidentielle de 1995. François Buchwalter a dit au juge TrĂ©vidic avoir obtenu ses informations Ă  l’Ă©poque d’un gradĂ© algĂ©rien, qui expliquait que son frĂšre avait participĂ© Ă  un raid aĂ©rien contre un campement des islamistes. Les moines auraient Ă©tĂ© tuĂ©s par erreur. L’ambassade de France avait ordonnĂ© un “black-out” sur ces informations, a ajoutĂ© le gĂ©nĂ©ral sur procĂšs-verbal. Alain JuppĂ©, interrogĂ© mardi sur France Info, a dit ne pas avoir d’information sur cette affaire. “Je n’en sais pas plus que ce que lis dans la presse. Il faut faire confiance Ă  la justice pour faire toute la lumiĂšre sur cette dramatique affaire”, a-t-il dĂ©clarĂ©. Le dossier pourrait avoir d’autres dĂ©veloppements, car les familles des moines et leur avocat, Me Patrick Baudoin, disent s’interroger sur un autre Ă©lĂ©ment, l’identitĂ© des auteurs de l’enlĂšvement des moines. Alger accuse lĂ  aussi les islamistes mais un ancien officier du renseignement algĂ©rien, Abdelkader Tigha, a affirmĂ© de longue date dans la presse que l’armĂ©e algĂ©rienne l’avait organisĂ©. Abdelkader Tigha n’a jamais Ă©tĂ© entendu par la justice. Enfin, le gĂ©nĂ©ral a aussi dit au juge TrĂ©vidic qu’il soupçonnait le pouvoir algĂ©rien dans l’assassinat le 1er aoĂ»t 1996 de l’Ă©vĂȘque d’Oran Mgr Pierre Claverie, attribuĂ© aussi officiellement au GIA. Thierry LĂ©vĂȘque et ClĂ©ment Guillou, Ă©ditĂ© par Yves Clarisse

Moines de Tibehirine: Nicolas Sarkozy prĂȘt Ă  lever le secret dĂ©fense

 
AP | 07.07.2009 | Nicolas Sarkozy veut “la vĂ©ritĂ©” sur la mort des moines de Tibehirine. Au lendemain des rĂ©vĂ©lations sur une Ă©ventuelle bavure de l’armĂ©e algĂ©rienne, 13 ans aprĂšs le massacre, le prĂ©sident français a promis mardi de lever le secret dĂ©fense “sur tout document que nous demandera la justice”. Le chef de l’Etat s’exprimait au lendemain de la publication du tĂ©moignage d’un ancien attachĂ© militaire de l’ambassade de France, en poste Ă  Alger entre 1995 et 1998. Entendu le 25 juin dernier par le juge d’instruction antiterroriste Marc TrĂ©vidic, le gĂ©nĂ©ral François Buchwalter affirme que les sept religieux français enlevĂ©s en mars 1996 en AlgĂ©rie sont morts lors d’une opĂ©ration anti-islamiste de l’armĂ©e algĂ©rienne. Selon lui, les autoritĂ©s françaises auraient Ă©tĂ© informĂ©es de cette “bavure” Ă  l’Ă©poque mais auraient dĂ©cidĂ© de garder le silence. “Je veux la vĂ©ritĂ©”, a dĂ©clarĂ© mardi Nicolas Sarkozy devant la presse, en se disant “vraiment dĂ©terminĂ© Ă  ce que la lumiĂšre soit faite”. Selon lui, “il n’y a rien Ă  cacher”. “Naturellement, je lĂšverai le secret dĂ©fense sur tout document que nous demandera la justice”, a promis le prĂ©sident de la RĂ©publique. “Il n’y a pas d’autre façon de faire la vĂ©ritĂ©”, a-t-il soulignĂ©. “Les relations entre les grands pays, elles s’Ă©tablissent sur la vĂ©ritĂ©, pas sur le mensonge”, a considĂ©rĂ© le chef de l’Etat. Lundi, Nicolas Sarkozy avait simplement souhaitĂ© que “la justice fasse son travail”, disant n’avoir “pas d’autre commentaire”. Mardi matin, Alain JuppĂ©, qui Ă©tait Premier ministre en 1996, a dit n’en savoir “pas plus” que ce qui est Ă©crit dans la presse. A l’Ă©poque, tout avait Ă©tĂ© mis en oeuvre pour obtenir la libĂ©ration des moines enlevĂ©s par le GIA, a-t-il assurĂ© sur France-Info. “Malheureusement, ces nĂ©gociations ont Ă©chouĂ©”, a dĂ©plorĂ© le maire de Bordeaux. “Depuis lors, des rumeurs circulent sur l’origine de ce massacre”. HervĂ© de Charette, Ă  la tĂȘte de la diplomatie française en 1996, a de son cĂŽtĂ© rejetĂ© l’idĂ©e d’une commission d’enquĂȘte parlementaire sur la mort des sept moines. “Il n’y a pas d’affaire d’Etat en France”, a jugĂ© l’ancien ministre des Affaires Ă©trangĂšres sur LCI, en soulignant que le gĂ©nĂ©ral Buchwalter avait fourni un tĂ©moignage indirect. “C’est l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a tuĂ© l’ours”, a-t-il notĂ©. “Personnellement, je suis portĂ© Ă  m’en tenir Ă  la version la plus pratique, celle qui s’appuie sur des faits: le GIA a revendiquĂ© ces Ă©vĂ©nements”. A Alger, aucun responsable officiel, militaire ou civil, n’avait encore commentĂ© mardi le tĂ©moignage du gĂ©nĂ©ral Buchwalter, qui faisait les gros titres de la presse algĂ©rienne. “Les dĂ©lires d’un gĂ©nĂ©ral français”, proclamait la “une” du quotidien francophone “El Watan”. Le quotidien “LibertĂ©” pointait de supposĂ©es incohĂ©rences dans ses dĂ©clarations, Le gĂ©nĂ©ral François Buchwalter dit avoir recueilli les confidences d’un ami algĂ©rien, saint-cyrien comme lui et dont le frĂšre commandait une escadrille d’hĂ©licoptĂšres. D’aprĂšs lui, les militaires algĂ©riens ont tirĂ© sur un bivouac du GIA et “une fois posĂ©s, ils ont dĂ©couvert qu’ils avaient tirĂ© notamment sur les moines”. “La libertĂ©” cite des sources militaires anonymes selon lesquelles les hĂ©licoptĂšres ne se posent jamais ainsi lors d’opĂ©rations commando. Dans le mĂȘme temps, la presse algĂ©rienne relĂšve que ce tĂ©moignage semble Ă©carter l’hypothĂšse dĂ©fendue par certaines ONG et des observateurs: cette opĂ©ration aurait Ă©tĂ© organisĂ©e par les services de sĂ©curitĂ© algĂ©riens qui auraient voulu ainsi obtenir davantage de soutien dans leur lutte contre les islamistes du GIA. Les sept moines avaient Ă©tĂ© enlevĂ©s dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 par un groupe armĂ© d’une vingtaine d’hommes. L’action avait Ă©tĂ© revendiquĂ©e deux mois plus tard, le 21 mai, par le Groupe islamique armĂ© (GIA) de Djamel Zitouni qui avait annoncĂ© l’exĂ©cution des moines. Dix jours plus tard, les autoritĂ©s algĂ©riennes annonçaient la dĂ©couverte des dĂ©pouilles. En rĂ©alitĂ©, seules les tĂȘtes des religieux ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es. AP

Le Mali mĂšne “une lutte totale contre Al-QaĂŻda”, selon le prĂ©sident TourĂ©

07 juillet 09 BAMAKO (AFP) — Le Mali mĂšne une “lutte totale contre Al-QaĂŻda”, a affirmĂ© le prĂ©sident malien Amadou Toumani TourĂ©, aprĂšs l’annonce d’accrochages “trĂšs meurtriers” entre l’armĂ©e et des Ă©lĂ©ments de la branche maghrĂ©bine d’Al-QaĂŻda dans le nord-ouest du pays. “C’est une lutte totale contre Al-QaĂŻda que nous menons actuellement. Je dis bien totale. Sur le terrain, dans la bande sahĂ©lo-saharienne, les salafistes et leurs complices qui sont auteurs de multiples trafics, sont nos ennemis”, a-t-il indiquĂ© lors d’un bref entretien avec l’AFP lundi soir Ă  Bamako. “Nos troupes ont le moral. Mais il ne faut pas se voiler la face. Pour gagner, nous sommes condamnĂ©s Ă  travailler, avec nos voisins, avec nos partenaires de toute la bande sahĂ©lo-saharienne”, a-t-il poursuivi, sans donner plus de dĂ©tail. Selon lui, le sommet des chefs d’Etat de la bande sahĂ©lo-saharienne, plusieurs fois reportĂ©, qu’il entend organiser Ă  Bamako, donnera un “signal trĂšs fort” dans la lutte contre toutes les bandes armĂ©es du Sahel. “Mais pour ĂȘtre efficace contre les bandes armĂ©es, il faut assurer le dĂ©veloppement de la zone” a-t-il reconnu. Une opĂ©ration d’envergure de plusieurs pays contre les Ă©lĂ©ments d’Al-QaĂŻda au Maghreb islamique (Aqmi) dans la bande sahĂ©lo-saharienne, est par ailleurs en prĂ©paration, selon une source sĂ©curitaire Ă  Bamako. “Avec des pays comme l’AlgĂ©rie, et d’autres, nous prĂ©parons une opĂ©ration d’envergure contre les salafistes dans la bande sahĂ©lo-saharienne”, a dĂ©clarĂ© mardi Ă  l’AFP un haut responsable de la sĂ©curitĂ© au Mali, s’exprimant sous couvert d’anonymat. “Nous allons engager les moyens nĂ©cessaires”, a ajoutĂ© la mĂȘme source. L’AlgĂ©rie a de son cĂŽtĂ© rĂ©cemment fourni au Mali de l’Ă©quipement militaire, selon des sources militaires. Lundi, le ministĂšre malien de la DĂ©fense avait indiquĂ© dans un communiquĂ© qu’une “patrouille” avait eu des “accrochages trĂšs meurtriers avec des groupes armĂ©es salafistes les 3 et les 4 juillet, dans le secteur du nord-ouest”, dans la rĂ©gion de Tombouctou. “AprĂšs des combats trĂšs violents, des pertes ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es de part et d’autres”, a prĂ©cisĂ© le texte sans toutefois donner de bilan prĂ©cis.

Appel à une interdiction de la Ligue de défense juive

 Le 07 juillet 09   Des associations et des partis politiques demandent au gouvernement français d’interdire la Ligue de dĂ©fense juive, qu’ils accusent d’avoir menĂ© une sĂ©rie d’actions violentes ces derniĂšres annĂ©es.   Ce collectif, qui rassemble des associations de dĂ©fense des droits de l’homme ou de soutien aux Palestiniens, les Verts et le Nouveau parti anticapitaliste, appelle Ă  manifester mercredi devant une librairie parisienne, qui, dit-il, a Ă©tĂ© attaquĂ©e par des membres de cette organisation vendredi dernier. Dans un communiquĂ©, il accuse la LDJ d’avoir perpĂ©trĂ© des violences rĂ©pĂ©tĂ©es et “demande fermement l’interdiction de la Ligue de dĂ©fense juive et la traduction en justice de ses nervis”. La LDJ, ajoute-t-il, est interdite en IsraĂ«l et aux Etats-Unis. Dans un prĂ©cĂ©dent communiquĂ©, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitiĂ© entre les peuples (Mrap) avait dĂ©taillĂ© ces accusations, Ă©crivant que la LDJ avait attaquĂ© des lycĂ©ens le 8 janvier Ă  Paris et plus rĂ©cemment des militants du Centre international de culture populaire (CICP) et la mairie de Vitry. “Le Mrap rĂ©itĂšre donc au gouvernement français sa demande pressante du 8 avril 2002 de dissoudre la dite Ligue de dĂ©fense juive, Ă  la suite de quatre agressions du siĂšge national du Mrap, de ceux de la Fondation Danielle Mitterrand, de la Cimade et du CICP, de violences Ă  Orly contre des militants pacifistes et de menaces de mort contre le prĂ©sident de l’Union des juifs français pour la paix”, poursuit le texte. Chez les Verts, on prĂ©cise que la dĂ©cision de demander la dissolution de la LDJ n’a pas encore Ă©tĂ© prise en conseil exĂ©cutif. “Mais Ă©tant donnĂ© que cette association est condamnĂ©e en IsraĂ«l et aux Etats-Unis, qu’elle est reconnue pour ĂȘtre un groupuscule paramilitaire et fascisant, nous n’avons aucun Ă©tat d’Ăąme Ă  appuyer ceux qui demandent sa dissolution”, a dĂ©clarĂ© Djamila Sonzogni, porte-parole nationale du parti Ă©cologiste. Jean-Baptiste Vey, Ă©ditĂ© par Gilles Trequesser


Three killed in Afghanistan helicopter crash: Canada

2009-07-07 OTTAWA (AFP) — Two Canadian troops and a British soldier were killed in Afghanistan when the CH-146 Griffon helicopter they were travelling in crashed during takeoff, officials in Ottawa said Tuesday. Military officials said Monday’s crash likely was caused by mechanical failure, not enemy fire. The accident northeast of Kandahar also injured three people on the ground, officials said. The deaths bring the number of Canadian troops killed in Afghanistan since 2002 to 124. Violence has reached record highs in recent weeks and Western military commanders fear that the trend will continue as insurgents try to target presidential elections due in August. Canada’s mission, set to conclude in 2011, includes some 2,800 soldiers deployed in southeastern Kandahar province.  2009 AFP.  

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