29 décembre 2009

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3507 du 29.12.2009

 archives : www.tunisnews.net  


Mépris des autorités françaises pour les décisions du juge européen  – Communiqué commun AFP: Un Tunisien expulsé par Paris vers Dakar veut retourner en France APS: Yassine Ferchichi n’est pas retenu contre son gré au Sénégal (officiel) AFP: Entretiens de Frédéric Mitterrand à Tunis Naziha Réjiba et Kamel Labidi: Quand Ben Ali s’acharne contre la presse Abdel Wahab Hani : AIDOUN / Retornados Nouri obtient son passeport et Sayem saisi le Médiateur administratif de la République  Gulf News: The elderly leaders of Libya, Egypt, Tunisia and Algeria seem likely to try and keep power in the family

CPI: Un écrivain israélien : « Ainsi Obama finance le terrorisme juif »


COMMUNIQUE

 

De Maître William Bourdon, l’ACAT France (Action des Chrétiens pour l’abolition de la torture), AMNESTY INTERNATIONAL et la LIGUE DES DROITS DE L’HOMME

 

Mépris des autorités françaises pour les décisions du juge européen

 

Les signataires du présent communiqué dénoncent avec la plus grande fermeté le fait que les autorités françaises, le 24 décembre 2009 dans l’après midi, soient passées outre la décision prise par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) qui avait décidé qu’il convenait de ne pas expulser Monsieur FERCHICHI, de nationalité tunisienne, vers le Sénégal jusqu’à ce que le gouvernement français informe la Cour des garanties concernant le non renvoi du requérant du Sénégal vers la Tunisie.

 

Les signataires rappellent que l’examen d’une deuxième requête par Maître William BOURDON à la CEDH en urgence absolue, jeudi 24 décembre en début d’après-midi, pour demander au gouvernement français de ne pas expulser Monsieur FERCHICHI vers le Sénégal, avait conduit les autorités françaises à retarder le départ de l’avion d’Air France de 40 minutes.

 

Pour autant, Monsieur FERCHICHI n’a pas été extrait de l’avion comme il aurait dû l’être alors que la décision de la CEDH est intervenue avant le décollage.

 

Le mépris des autorités françaises pour la juridiction européenne est à bien des égards inédit et scandaleux.

 

En effet, la décision du gouvernement français d’expulser Monsieur FERCHICHI vers Dakar semble être intervenue dans le seul souci de contourner une première décision de la CEDH lui faisant injonction de ne pas l’envoyer vers la Tunisie, pays dans lequel il a déjà subi des tortures et autres mauvais traitements. A cet égard, il convient de relever que les autorités tunisiennes ont été condamnées à de nombreuses reprises par les Nations Unies.

 

Toutefois, il était totalement absurde et injustifié d’expulser Monsieur FERCHICHI, dans la précipitation le soir de Noël, vers le Sénégal, pays où il n’a strictement aucune espèce d’attache.  

 

Aucune garantie écrite n’a été fournie à ce jour par les autorités sénégalaises s’agissant du non renvoi de Monsieur FERCHICHI vers la Tunisie.

 

L’avocat de Monsieur FERCHICHI, Maître William BOURDON, va entreprendre immédiatement des démarches aux fins de rapatriement immédiat de son client, sans préjudice d’autres recours contre l’Etat français.

 

Les signataires du présent communiqué exhortent par ailleurs les autorités sénégalaises à ne pas reconduire Monsieur FERCHICHI vers la Tunisie.

 

 

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Informations complémentaires

Yassine Ferchichi, citoyen tunisien, était incarcéré à la prison de Fresnes. Il a été arrêté à Paris en juillet 2005 puis condamné par une juridiction française, le 11 octobre 2008, à une peine d’emprisonnement de six ans et six mois assortie d’une interdiction définitive du territoire français, pour association de malfaiteurs en association avec une entreprise terroriste. Dans le même temps, il a fait l’objet de deux condamnations par contumace en Tunisie, l’une prononcée le 11 novembre 2006 et la seconde, le 29 mars 2008, toutes deux sur le fondement de la loi antiterroriste du 10 décembre 2003. Les deux peines totalisent 32 ans d’emprisonnement et 15 ans de contrôle administratif.

 

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Contacts Presse :

Me William Bourdon : 01.42.60.32.60

ACAT France : Mme Hélène Legeay 01 40 40 02 10

AMNESTY INTERNATIONAL : Mmes Aurélie Chatelard / Laure Delattre 01 53 38 65 77 – 65 41 / 06 76 94 37 05

LDH : Mme Anna Garacoits – 01.56.55.51.07


 

 

Un Tunisien expulsé par Paris vers Dakar veut retourner en France

AFP – le 26 decembre 2009 DAKAR — Le Tunisien Yassine Ferchichi, expulsé par Paris vers Dakar le 24 décembre plutôt que vers Tunis, veut « retourner en France », a annoncé mardi le ministère sénégalais des Affaires étrangères, soulignant que M. Ferchichi n’est « pas retenu au Sénégal contre son gré ». « En dépit de la possibilité qui lui est donnée de se rendre dans un pays de son choix autre que la Tunisie, son pays d’origine vers lequel il ne peut être refoulé pour des raisons particulières et humanitaires, Yassine Ferchichi persiste à vouloir retourner en France », a indiqué le ministère dans un communiqué tansmis mardi à l’AFP. Yassine Ferchichi « n’est pas retenu au Sénégal contre son gré et il lui est loisible de choisir une autre destination », précise le ministère. Ce Tunisien avait été expulsé le 24 décembre vers le Sénégal à l’issue de son incarcération en France où il est frappé d’une interdiction de territoire. Son avocat, Me William Bourdon, et diverses associations, avaient exhorté la France à ne pas l’expulser en Tunisie en raison de menaces de tortures. Les autorités judiciaires tunisiennes avaient ensuite démenti l’existence de tortures en Tunisie et dénoncé la décision de Paris. Le Sénégal a accueilli M. Ferchichi pour « des raisons humanitaires » et « marqué son accord pour (lui) donner un statut de réfugié », fait remarquer le ministère. A son arrivée à Dakar, M. Ferchichi « a refusé de répondre » aux questions de la police et il « poursuit la grève de la faim pour réclamer la présence de son avocat », a ajouté le ministère, sans plus de précision. Une source proche du ministère sénégalais de l’Intérieur avait affirmé lundi à l’AFP que M. Ferchichi avait cessé dimanche une grève de la faim entamée deux jours plus tôt. Arrêté à Paris en 2005, M. Ferchichi avait été condamné en 2008 à 6 ans et 6 mois d’emprisonnement pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, peine assortie d’une interdiction définitive du territoire français. Selon l’un de ses avocats, Me Joseph Breham, M. Ferchichi avait été arrêté et torturé en 2004 par la police politique tunisienne et a été condamné à deux reprises en Tunisie par contumace, sur le fondement de la loi antiterroriste de 2003, pour un total de 32 ans d’emprisonnement.


Yassine Ferchichi n’est pas retenu contre son gré au Sénégal (officiel)

L’Agence de Presse Sénégalaise 29/12/2009 11:42 GMT Dakar, 29 déc (APS) – Le Tunisien Yassine Ferchichi arrivé jeudi au Sénégal sur demande de la France en vue d’un asile n’est pas retenu contre ’’son gré’’ à Dakar, indique le ministre des Affaires étrangères non sans souligner qu’’’il est loisible’’ à ce dernier de se ‘’choisir une autre destination (…) comme il lui a été signifié à son arrivée’’ dans la capitale sénégalaise. Dans un communiqué reçu mardi à l’APS, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères souligne que c’est en vertu d’une interdiction de séjour et de la demande d’asile formulée par les autorités françaises que M. Ferchichi a été accueilli au Sénégal. ’’Notre pays (le Sénégal) a été choisi pour des raisons liées à la liberté et à la sécurité de l’intéressé’’, ajoute le communiqué avant de relever que c’est pour des raisons purement humanitaires’’ que Dakar a accepté sur son sol Yassine Ferchichi pour lui ‘’donner un statut de réfugié’’. Toutefois, aux questions de la police sénégalaise sur son souhait de rester au Sénégal ou de se rendre ailleurs, le Tunisien, indique le communiqué, ‘’a non seulement refusé de répondre, mais, en plus, a entamé une grève de la faim pour réclamer la présence de son avocat’’. En application de la législation sénégalaise, il lui a été signifié que cela était possible, mais l’avocat qui réside en France, ‘’n’a, pour l’heure, pas fait le déplacement, comme le souhaite son client qui poursuit la grève de la faim qu’il a entamée depuis lors’’, note la même source. Elle ajoute que Yassine Ferchichi ‘’persiste à vouloir retourner en France’’, même s’il lui a été clairement signifié la possibilité de se rendre dans un pays de son choix, sauf ‘’la Tunisie, son pays d’origine vers lequel il ne peut être refoulé pour des raisons particulières et humanitaires’’.

Entretiens de Frédéric Mitterrand à Tunis

AFP 29.12.09 | 18h26 Le ministre français de la Culture, Frédéric Mitterrand a eu mardi des entretiens avec ses homologues tunisiens des Affaires étrangères, de la Culture et de la Communication, a constaté un journaliste de l’AFP. Aucune indication n’a été fournie de source officielle sur le contenu de ces entretiens. M. Mitterrand, arrivé vendredi en Tunisie pour des vacances, a effectué une visite de travail lundi et mardi, la première d’un ministre français depuis la réélection en octobre dernier du président Zine El Abidine Ben Ali pour un 5è mandat. Cette visite intervient quelques semaines après les tensions entre Tunis et Paris concernant le respect des droits de l’Homme suite à l’arrestation fin octobre du journaliste opposant Taoufik Ben Brik. Taoufik Ben Brik a été condamné fin novembre pour violence alors que des organisations françaises de défense de la presse et des droits de l’Homme affirment qu’il est victime de ses écrits dans la presse française contre le régime du président Ben Ali.  

Quand Ben Ali s’acharne contre la presse

 Par Naziha Réjiba et Kamel Labidi  *      L’acharnement du président Zine el-Abidine ben Ali contre les journalistes est un fait sans précédent depuis la parution du premier périodique tunisien ,Arra’id Attounissi, en 1860. Aucun bey ou résident général français – et encore moins son prestigieux prédécesseur, Habib Bourguiba, dont la passion pour le journalisme de combat était reconnue – n’avait autant sévi contre la presse. Jamais on n’avait vu autant de journalistes tunisiens harcelés, détenus ou contraints à l’exil.      Le refoulement mesquin à l’aéroport de Tunis de Florence Beaugé – en pleine mascarade électorale qui s’est soldée comme prévu, le 25 octobre, par la réélection de M. Ben Ali à un cinquième mandat de cinq ans avec un score digne des régimes totalitaires -, la condamnation vindicative, le 26 novembre, de Taoufik ben Brik à six mois de prison et celle, non moins vengeresse et politique, de Zouhair Makhlouf, du journal en ligne Assabilonline, à trois mois de prison, surviennent à un moment où l’hostilité du pouvoir à la liberté de la presse est à son paroxysme.      L’une des premières victimes de cette hostilité qui ne connaît guère de répit depuis vingt-deux ans fut le journal indépendant Errai.Créé sous Bourguiba en 1977, tout comme la Ligue de défense des droits de l’homme – la première du genre en Afrique et dans le monde arabe -, ce journal de combat pour la démocratie fut contraint de fermer quelques semaines seulement après le coup d’Etat qui porta au pouvoir M. Ben Ali en 1987. L’arrêt de mort de ce journal émana du palais de Carthage à cause d’une chronique mettant en garde les Tunisiens contre les risques de donner un chèque en blanc au tombeur de Bourguiba, en raison de son parcours obscur qui ne le prédisposait guère à gouverner un pays longtemps considéré comme le mieux outillé dans le monde arabe pour réussir le passage à la démocratie.      D’autres journaux comme Le Maghreb, Al Fajr et Al Badil connurent ensuite le même sort. Des journalistes, dont Abdallah Zouari, et des dizaines de blogueurs, dont Zouhair Yahyaoui, le premier internaute arabe jeté en prison, subirent les affres des centres de police où une quarantaine de dissidents trouvèrent la mort sous la torture. Une centaine de journalistes prirent le chemin de l’exil pour échapper au « miracle tunisien » tant vanté par le président Chirac et d’autres hommes politiques français qui continuent à s’abriter derrière le label de l' »amitié franco-tunisienne » pour fermer les yeux sur des violations atroces des droits humains.      L’hostilité maladive à la liberté de la presse commença à s’intensifier cette année à mesure que la parodie électorale approchait et que la contestation du pouvoir personnel de Ben Ali et de l’influence grandissante de sa famille – surtout de sa femme, Leila Trabelsi – sur la vie politique et économique gagnait du terrain dans le pays. Elle n’épargna ni les blogueurs, ni les animateurs des radios libres diffusées sur Internet et des stations de télévision satellitaire, notamment Al-Jezira, ni le syndicat des journalistes mis au pas en août. Le pouvoir n’arrêta pas de harceler même la presse d’opposition reconnue qui avait coutume de ne pas franchir certaines lignes rouges. Après de multiples entraves à la distribution des hebdomadaires Al Maoukif, Tariq al-Jedid et Mouatinoun, la police politique empêcha, le 19 novembre, la plupart de leurs journalistes d’accéder à leurs bureaux sans fournir aucune explication.      Cette hostilité continue à susciter l’inquiétude des organisations de défense de la liberté de la presse et d’intriguer les alliés de la Tunisie. Une délégation parlementaire canadienne a fait état, après avoir visité l’Algérie et la Tunisie en février, de son étonnement. »En Algérie, les médias semblent relativement libres. En revanche, en Tunisie, les médias faisaient l’objet d’une surveillance étroite »,conclut un rapport de l’Association parlementaire Canada-Afrique. Les diplomates américains sont paradoxalement presque les seuls à rendre visite à des journalistes et dissidents en grève de la faim, en procès ou en résidence surveillée. George W. Bush n’avait pas hésité à critiquer publiquement, en mars 2004, le musellement de la presse en Tunisie en recevant M. Ben Ali à Washington. Ni le président tunisien ni les médias aux ordres, d’habitude prompts à rejeter toute critique, aussi timide soit-elle, venant d’un responsible français, voire à insulter son auteur, ne lui ont répondu.      L’influence abusive de la famille Ben Ali, parents et alliés, sur les principaux secteurs de l’économie et les médias, et la volonté manifeste de garder le pouvoir dans la famille, à l’instar de ce qui se passe dans la Libye du colonel Kadhafi, dont les relations avec Tunis n’ont jamais été aussi étroites, semblent derrière cette stratégie d’acharnement sans bornes contre les journalistes.    * Journalistes tunisiens. (Source: « Libération » (Quotidien – France) le 29 decembre 2009)


AIDOUN / Retornados Nouri obtient son passeport et Sayem saisi le Médiateur administratif de la République

 

 Par: Abdel Wahab Hani

Aïd / Retornado Si Mohamed Nouri a reçu son passeport aujourd’hui. Aïd / Retornado Si Boubaker Sayem saisi le Médiateur administratif au sujet de son passeport.

Précisions du terme AIDOUN / RETORNADOS

 
 
Aïd / Retornado Si Mohamed Nouri a reçu son passeport:
 
Aïd / Retornado Si Mohamed Nouri a été appelé ce jour par les services du Consulat général de Tunisie à Paris , ce mardi 29 décembre 2009, pour se voir délivrer son passeport tunisien, sans aucune contre-partie, après de très longs mois d’attente.
 
Homme d’affaires et praticien de la Finance islamique, Expert économique ayant fait ses débuts au siège tunisois de la Ligue arabe, avant son déménagement au Caire, Mohamed Nouri est Président fondateur du tout jeune Conseil Français de la Finance Islamique (COFFIS).
 
Aïd / Retornado Si Mohamed Nouri est connu pour ses positions modérés dans les rangs de la communauté musulmane en France et son versant tunisien. Avec ses amis Aïd / Retornado Si Ridha Driss, Aïd / Retornado Habib Mokni et Aïd / Retornado le Docteur Réformateur musulman Si Abdelmajid Najjar, il a toujours apporté une remarquable dimension modérée dans les débats tunisiens.
 
Nos félicitations au Aïd / Retornado Si Mohamed Nouri et à toute sa famille et nos souhaits d’un prompt Retour à la Mère Patrie.
 
 
Aïd / Retornado Si Boubaker Sayem saisi le Médiateur administratif de la République tunisienne:
 
Après plus de deux longues annnées d’attente, Aïd / Retornado Si Boubaker Sayem a saisi le Médiateur Administratif de la République tunisienne (الموفق الإداري).
 
Instance de médiation entre le citoyen et les services de l’Etat et élément fondamental du dispositif national de protection des droits de l’homme, l’équivalent de l’Ombudsman dans la vieille tradition anglosaxone et du légendaire Diwan Al-Madhalim dans la tradition islamique ou du Médiateur de la République dans la récente tradition francophone, le Médiateur administratif reçoit les requêtes et les doléances des citoyens, en conflit avec l’Administration, par voie directe, postale, par fax ou par simple courrier électronique.
 
Le Médiateur administratif de la République est une institution souveraine qui dépend de la Présidence de la République. L’actuel Médiateur est Madame Alifa Farouk, qui a donné une grande impulsion au service et son autonomie, malgré son appartenance au Bureau politique du parti au pouvoir qui contrôle l’Administration.
 
Les serivces du Médiateur admnistratif de la République interviennent auprès de l’Administration qui se doit de leurs répondre, avec motivation de la décision, dans des délais imparties relativement courts. Ils interviennent à ce sujet, entre autres administrations, auprès des Ministères des Affaires étrangères et de l’Intérieur (et du Développement local) où persistent encore des blocages dans la facilitation du Retour des Aïdoun Retornados et notamment dans l’octroi des passeports.
 
Site internet, tri-lingue arabe, français, anglais:http://www.ombudsman.tn
Formulaire, en ligne, de requête pour les citoyens en litige avec l’Administration
Tél: +216 71 792 655
Fax: +216 71 780 292
Adresse: 85, Av. de la Liberté, 1002 Tunis; des représentations régionales sont ouvertes àSousse (Av. Ennakhil-Khézama), Sfax (rue Houcine Bellaaj), Kasserine (rue Abbas Mahmoud Al-Akkad) et le Kéf (rue Tahar Sfar)
 
Cette saisine du Médiateur administratif de la République dénote de l’esprit lagaliste des Aïdoun / Retornados et devrait permettre de localiser les causes et les sources du locage au sein de l’Administration et de débloquer la délivrance des passeports aux Aïdoun / Retornados.
 
Nota Bene: Précisions du terme AIDOUN / RETORNADOS:
 
Nous utilisons le terme AÏDOUN / RETORNADOS pour désigner les Exilés qui veulent rompre l’asile et rentrer à la Mère Patrie, que se soit d’une manière définitive ou temporaire tout en gardant le statut de résident à l’étranger.
 
 
Paris, le 29 décembre 2009
Abdel Wahab Hani
+33(0)6 17 96 00 37
 
FaceBook: Abdel Wahab Hani, groupe: AIDOUN ILA TOUNES


Passing the baton

The elderly leaders of Libya, Egypt, Tunisia and Algeria seem likely to try and keep power in the family

 
By Wolfram Lacher, Special to Gulf News The role played by Libyan ruler Muammar Gaddafi’s son, Saif Al Islam, in gaining the release of the Lockerbie bomber Abdul Baset Ali Al Megrahi, and Egyptian President Hosni Mubarak’s state visit to Washington accompanied by his son, Jamal, suggest that dynastic successions are underway in both countries. They are not alone. Mubarak and Gaddafi, along with Tunisia’s Zine Al Abidine Ben Ali and Abdul Aziz Bouteflika of Algeria, are among the world’s oldest and longest-serving heads of state. All four face the ticklish problem of succession, and speculation has been mounting for some time of possible attempts to keep power in the family. That solution is becoming pretty commonplace, from the Aliyevs of Azerbaijan to the Kims of North Korea to the Assads in Syria. Dynastic succession safeguards the immediate and frequently extensive interests of the ruling family as well as those of the wider political and business elite. But the possibility of near simultaneous successions in North Africa is striking nonetheless. All four North African rulers have, to greater or lesser degrees, made themselves the centre of highly opaque power structures. Everything in their countries depends on the person and family rather than the office. Yet, despite these authoritarian leaders’ apparently solid grip on power, ensuring that a relative takes over is not as simple as it seems. The problem boils down to overcoming possible resistance — from both the elite and the public — that could derail the handover or undermine the successor’s authority. Dealing with elite interests requires ingenuity. Lucrative business opportunities can be allocated to soothe the successor’s political adversaries, while renegades can be targeted to discourage others — for example, by being stripped of property or dismissed from positions of influence. Commercial interests Where members of the ruling family hold direct commercial interests — as in Libya and Tunisia — the political transition is certain to cause collateral economic damage. For example, if Gaddafi’s fourth son, Muatasim, emerges as the successor, he could take away Saif Al Islam’s business holdings and ability to profit from foreign contracts. In Tunisia, a successor from the Trabelsi branch of the Ben Ali clan — linked to the president through his second wife, Leila Trabelsi — could target the extensive interests of families related to Ben Ali’s daughters from a previous marriage. Securing popular legitimacy requires equal dexterity, which has played an important role in preventing North African leaders and family members from openly admitting their preparations for dynastic successions. In Egypt, where such preparations are the most obvious, Jamal and other senior figures have stubbornly denied his presidential ambitions. At the same time, room has been made for Jamal to build a public profile of his own through his senior role in the ruling party, and a constitutional framework has been put in place that will allow him to be elected in multi-candidate elections, thus establishing a façade of republican legitimacy. The legitimacy question is particularly problematic if the ruler’s biography or charisma is closely tied to the legitimacy of the regime. In Libya, the regime’s founding myth is inextricably linked to Gaddafi’s 1969 coup and his eclectic political theories. His departure would expose the anachronistic nature of the state’s ideological foundation; family ties will do nothing to protect his successor from the resulting shock to the system. The Algerian situation is similar. The regime’s legitimacy is based on the war of independence, with all presidents to date having played important roles in it. But Bouteflika’s most likely successors, including his brother, almost certainly will not have this tie. The four rulers have deliberately played their succession cards close to their chests. Keeping everyone in suspense helps prevent the emergence of organised opposition to a dynastic succession. Moreover, they may worry that heirs apparent will seek to force them out of office prematurely. — Project Syndicate, 2009 – Wolfram Lacher is a senior analyst covering North Africa at Control Risks, a global business risk consultancy.
(Source: Gulf News le 26 decembre 2009)


Un écrivain israélien : « Ainsi Obama finance le terrorisme juif »

Au moment où le président américain Barack Obama montre son opposition et sa réserve à la continuation de la colonisation israélienne en Cisjordanie et dans la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem), il s’avère que son administration, l’administration des États-Unis, contribue non seulement à cette continuation, mais également à sa croissance. De plus, elle soutient les organisations extrémistes qui supervisent les projets de colonisation. Elle permet aussi le financement des institutions religieuses dont les rabbins  préconisent explicitement l’assassinat des nourrissons palestiniens. L’écrivain israélien Akiva Al-Dar a écrit un article dans le journal hébreu Haaretz expliquant, chiffres à l’appui, la contribution des Etats-Unis au  financement des organisations terroristes sionistes qui appellent explicitement à tuer des Palestiniens. Et voici l’article d’Akiva Al-Dar : Aucune raison d’être surpris du silence de l’administration d’Obama face au plan de Netanyahou visant à annexer un grand nombre de colonies aux zones dites de préférence nationale adoptée récemment par le gouvernement israélien. Cela signifie plus de budgets pour ces grandes colonies. L’administration (d’Obama) ne s’est pas précipitée pour le condamner en le considérant comme une violation de l’annonce préalable de Netanyahou de geler la colonisation pour une période de dix mois. Mais une question se pose : Est-ce que le président Obama pourrait contester le système éducatif en place dans les colonies israéliennes, telle que la colonie de Yitsahar, près de Naplouse ? C’est dans cette colonie que se trouve l’école religieuse «Youssef Hay » dont Rabbi Yitzhak Shapira, le directeur, a donné une sentence ordonnant l’assassinat des nourrissons palestiniens. Il les considère comme une future menace. « Ces enfants deviendront des malfaiteurs comme leurs parents lorsqu’ils grandiront », dit-il. Le 17 novembre dernier, on a pris connaissance qu’en 2006 et 2007, la division des institutions de la Torah au sein du ministère de l’éducation a transféré plus d’un million de shekels (300 dollars) à cette école en particulier. Pour sa part, le ministère des affaires sociales y a transféré 150 mille shekels. Mais le rapport présenté par l’école au registre des sociétés montre que le public américain est impliqué dans la croissance de cette école. Il montre que, durant les années 2007 et 2008, le fonds américain a fourni environ 103.000 mille shekels à cette école. Selon le chercheur américain Velev Weiss, les autorités des États-Unis ont exempté le fonds de tout impôt, en considérant que c’est de la charité. En 2006, le fonds a transféré 8 millions à des organisations, des établissements religieux, des synagogues et des écoles religieuses, et pour les exigences urgentes de la sécurité en Israël. Il est à savoir que le siège de la caisse est à Manhattan aux États-Unis. L’ironie du sort veut aussi que celui qui dirige le fonds soit Guy Marcus, un colon vivant dans la colonie d’Offerath, près de Bethléem. Sa mère Hadas, elle, préside son conseil d’administration, tandis que son père Arthur, lui, occupe le poste de vice-président du conseil. La mère et le père vivent tous deux à New York. David Ignchieus a révélé, dans le journal Washington Post, que selon les déclarations faites récemment par le département fiscal américain, des fonds et des associations dont les activités sont aux Etats-Unis ont transféré, pendant la période de 2004 à 2007, 33,4 millions de dollars à des institutions travaillant dans les colonies israéliennes de la Cisjordanie. Ils sont exemptés de tout impôt. Comment l’administration Obama se permet-elle de soutenir la colonie de Yitsahar dont les rabbins interdisent aux contrôleurs du gouvernement de surveiller la construction dans cette colonie ? Il se vante : « Personne n’ose entrer dans la colonie, depuis le gel déclaré par le gouvernement. L’expérience et le climat chaleureux de la colonie rendent difficile toute tentative d’entrée faite par toute personne hostile. Ils auront besoin de grandes forces pour la mettre en exécution. Les tentatives se termineront par d’importants dommages à l’équipement militaire et policier. Les Arabes et leurs équipements auront, eux, des dommages encore plus importants. La zone sera en feu de toutes les directions et pendant plusieurs jours. » La Maison Blanche dénonce l’incendie de la mosquée dans le village Yasouf, près de Naplouse. Il faut alors qu’un journaliste demande au porte-parole de la Maison Blanche pourquoi cette Maison Blanche permet aux citoyens américains de faire des dons à une école qui appelle à l’assassinat de nourrissons palestiniens. Quelques organisations des droits de l’homme et des militants pacifistes juifs travaillent pour recueillir des informations sur les activités des fonds collectés pour des colonies et des organisations d’extrême droite en Israël. Ils se demandent pourquoi l’administration américaine ne fait rien pour fermer ces institutions tandis qu’elle ferme les institutions apportant un quelconque soutien au mouvement du Hamas. Comment l’administration américaine pourrait expliquer sa condamnation de la colonisation dans la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem) et des projets de judaïsation, au moment où elle exempte de tout impôt les institutions et les citoyens américains qui fournissent un appui financier aux associations juives, qui supervisent essentiellement les opérations de judaïsation et de colonisation dans la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem) comme l’association Attiyrat Kohnim et Ilad ? Ces associations travaillent en particulier pour permettre l’infiltration de sympathisants de l’extrême droite au coeur de quartiers palestiniens de la ville d’Al-Quds. Article paru dans le journal hébreu Haaretz Traduit par le Centre Palestinien d’Information (CPI)

 

 

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