7 juillet 2009

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TUNISNEWS

9 ème année,N° 3332 du 07.07.2009

 archives :www.tunisnews.net  


Slim BAGGA: Mafia au pouvoir – Deux ou trois choses que l´on sait d´eux.. AFP: Tunisie: un parti dénonce une agression délibérée, le pouvoir dément AFP: Tunisie: 4e cas de grippe porcine, sur un bébé arrivé du Canada Webmanagercenter: Tunisie – Environnement: Les coûts de la pollution industrielle ! Reuters: Le secret défense sera levé sur les moines de Tibéhirine AP: Moines de Tibehirine: Nicolas Sarkozy prêt à lever le secret défense AFP: Le Mali mène « une lutte totale contre Al-Qaïda », selon le président Touré Reuters: Appel à une interdiction de la Ligue de défense juive AFP: Three killed in Afghanistan helicopter crash: Canada


Mafia au pouvoir: Deux ou trois choses que l´on sait d´eux..

 
.7 juillet à 14h04 Les Tunisiens connaissaient la journée du 8 décembre où leurs salaires sont ponctionnés pour l’équivalent d’une journée de travail au profit du Fonds 26-26. Ils connaissent à présent, et pour la deuxième année consécutive, la journée de proclamation des résultats du baccalauréat où les parents des candidats, sinon ces derniers eux-mêmes doivent mettre la main à la poche au profit de l’opérateur de téléphonie mobile Tunisiana, c’est à dire l’inénarrable Leïla.
Leila fait mieux que Zidane et Ronaldo réunis Le procédé est aussi simple qu’abject, que dire…mafieux. Par un simple clic émanant de chaque candidat ou de son parent, en une minute à peine, Leïla Ben Ali s’envoie 500 000 dinars en poche (300 000 euros). Pas négligeable comme argent de poche. Même Zidane et Ronaldo réunis ne peuvent gagner autant. En effet, chaque candidat a la possibilité d’obtenir sur son portable son résultat, ses notes détaillées et sa moyenne dès la veille de l’affichage des résultats dans les lyçées. On peut se demander pourquoi ceux-ci ne sont pas consultables gratuitement sur un site internet ou carrément affichés la veille s’ils sont disponibles. Et bien non : les résultats de chacun valent bien une messe pour Leïla, puisque c’est Tunisiana, sa propriété, qui organise cette opération plus que juteuse.
A 2,70 euros le SMS, ça en fait des sous Pour cela, on ne vous demande rien : à peine de déposer un numéro de portable préalablement auprès de l’administration du lyçée. Un sms surtaxé viendra ensuite vous libérer de vos angoisses de père, de mère, de candidat. ll y a eu 145 000 candidats environ cette année, à 5DT le sms (2,70 euros) : faites les comptes. Pour un service d’à peine une minute, cela donne carrément le tournis… Il faut dire qu’avec l’avènement de la mafia au pouvoir, l’enseignement est devenu également otage des pratiques malsaines qui ont porté un coup bas aux diplômes tunisiens et à leur valeur scientifique. Ainsi, les Trabelsi ont-ils pris l’habitude de « vendre » des sujets d’examens universitaires, des enseignants à trouver recrutement moyennant une année de salaire par avance au profit de cette respectable famille.
Maxime présidentielle Avant de mourir, l’ancien ministre de l’Enseignement de Ben Ali, et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit de Mohamed Charfi, a confié des trésors d’anecdotes pour le moins embarrassantes mais qui en disent long sur la conception de l’éducation chez ces incultes qui nous gouvernent. Un soir qu’il se trouvait chez lui, en robe de chambre, en 1995, Moncef Ben Ali s’invita sans prévenir. Le parrain de « la Couscous connection » voulait ni plus ni moins que l’une de ses connaissances obtienne son diplôme universitaire. Le ministre a beau expliquer que cela ne s’était jamais fait, que ce n’était pas possible, en vain. Moncef devenait de plus en plus menaçant, allant jusqu’à étrangler le ministre. Pour mettre un terme à cet entretien, il promit à Moncef d’obtenir le feu vert de son Président de frère. A la fin du conseil des ministres qui suivit cette affaire, Mohamed Charfi prit en aparté le Général Ben Ali, lui raconta l’histoire et se plaignit de l’agression dont il fut l’objet chez lui. Et la réponse présidentielle fut : « C’est pas grave ; dans la vie l’homme est un jour battu et un autre triomphant ; la prochaine fois agresse-le à ton tour » (« Oueld el mra, marra ghaleb, marra maghloub ; el marra ejjaya, adhrabou »). A enregistrer dans les annales comme maxime présidentielle !!!
3/20 en droit pour la fille du ministre de la Justice Quant à celui qui se fait appeler ministre de la Justice et des droits de l’homme, Béchir Tekkari, et qui n’est autre que le ministre de l’impunité des mafieux, il n’a pas fait mieux. Il n’y a pas si longtemps, il fit mener la vie dure à un avocat, professeur de droit bancaire à l’Université, Noureddine Besrour pour le citer. Son crime était de coller un 3/20 à la fille du ministre dans cette matière.Et pour cause, le droit bancaire aux yeux des mafieux au pouvoir, cela consiste en quoi déjà ???
Slim BAGGA (Source : le blog « CHAKCHOUKA TUNISIENNE, UN BLOG PARFUMÉ AU JASMIN » hébergé par « Bakchich » (Hebdomadaire satirique – France), le 7 juillet 2009) Lien:http://www.bakchich.info/Mafia-au-pouvoir-deux-ou-trois,08228.html

Tunisie: un parti dénonce une agression délibérée, le pouvoir dément

 
AFP / 07 juillet 2009 22h22
TUNIS – Un parti d’opposition tunisien a dénoncé mardi une agression contre certains de ses dirigeants « attaqués à coup de bâtons et de pierres sous le regard de la police » lors d’une visite dans la région de Sidi Bouzid (283 km au sud de Tunis). « Nous avons été délibérément attaqués à coup de bâtons et de pierres, sous les yeux de la police dont le chef local a suivi l’attaque depuis une voiture en stationnement sur les lieux », a indiqué à la presse Maya Jribi, présidente du Parti démocratique progressiste (PDP, légal). Les autorités ont démenti cette version et accusé le PDP de se livrer à « une provocation gratuite » dans le seul but de « tromper l’opinion publique ». Mme Jribi faisait elle-même partie d’une délégation qui a rendu visite lundi à un militant de son parti dans la localité de Hichria, prés de Sidi Bouzid, à l’occasion de sa récente libération de prison. « Là, nous avons été surpris par un groupe d’individus qui nous ont roués de coups et fracassé les vitres et pare-brise de nos voitures », a-t-elle raconté, exigeant une enquête sur ce qu’elle considère comme « une action criminelle organisée ». Mme Jribi a mis en cause le ministre de l’Intérieur, le parti au pouvoir du président Zine El Abidine Ben Ali et la police locale, demandant des sanctions contre les auteurs de l’attaque. « Le ministre de l’intérieur s’est rendu responsable lorsqu’il a ignoré nos tentatives de le joindre par téléphone au moment de l’agression », a-t-elle lancée. Le PDP a dénoncé une dérive violente et des pratiques rétrogrades à l’approche des élections présidentielle et législatives » prévues en octobre, a ajouté Mme Jribi, s’exprimant en présence de trois opposants candidats à la présidentielle, dont celui de son parti, l’avocat Ahmed Nejib Chebbi. Pour les autorités tunisiennes, ce sont les militants du PDP qui « ont provoqué la bagarre en lançant des insultes et des pierres sur certains habitants de Hichria, qui ont riposté ». « Les agents de sécurité sont intervenus pour séparer les deux camps, aucune plainte n’a été déposée et aucun blessé n’a été admis à l’hôpital », a indiqué à l’AFP une source gouvernementale. Déplorant « le comportement des militants du PDP et les propos de sa direction qui ne visent qu’à tromper l’opinion publique », la même source assure que ce parti « s’active sans restriction et ses membres jouissent d’une totale liberté de mouvement dans toutes les régions du pays ».  

Tunisie: 4e cas de grippe porcine, sur un bébé arrivé du Canada

AFP / 07 juillet 2009
 
TUNIS – Un quatrième cas de grippe porcine A(H1N1) a été diagnostiqué en Tunisie, à Sfax (250 km au sud de Tunis), chez un bébé arrivé avec ses parents du Canada, a-t-on appris mardi auprès de l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes. Pris de fièvre trois jours après son retour début juillet en Tunisie, le bébé de dix mois a été admis samedi dernier à l’hôpital central de Sfax, où la présence du virus A(H1N1) a été confirmée, a indiqué à l’AFP un médecin membre de l’Observatoire relevant du ministère de la Santé. « L’enfant a été soumis à un traitement antiviral et se porte bien », a ajouté le docteur Hedi Elbaz, précisant que des analyses pratiquées sur ses parents se sont révélées négatives. « Les mesures de précaution ont été scrupuleusement appliquées pour prévenir la contamination dans l’entourage familial, ainsi que dans le milieu médical », a-t-il souligné. L’enfant, dont on ne sait comment il a été contaminé, a quitté l’hôpital pour être suivi au domicile de ses parents, des Tunisiens originaires de Sfax et résidant au Canada. Il s’agit d’une première apparition du virus dans les régions en Tunisie, ce premier cas a été révélé mardi par le quotidien privé Assabah (Le Matin). Trois cas de grippe A(H1N1) ont été enregistrés en Tunisie, les deux premiers annoncés le 22 juin concernaient deux étudiantes arrivées des Etats-Unis, le 3e ayant été détecté chez une hôtesse au retour d’une mission en Arabie Saoudite. Pays touristique, la Tunisie a rapidement activé un « dispositif de veille et de surveillance épidémiologiques » et applique un plan national contre la grippe porcine, présente dans 136 pays et territoires (429 décès), selon l’Organisation mondiale de la santé. Le ministère des Affaires religieuses a provisoirement suspendu les voyages à La Mecque, en Arabie Saoudite, en attendant de se prononcer sur le pèlerinage du Haj, rassemblement annuel des musulmans prévu fin novembre.  


Tunisie – Environnement: Les coûts de la pollution industrielle !

 
Par Abou SARRA 07 Juillet 2009   Les risques d’intoxication au chlore relance plus que jamais le débat sur les industries polluantes dans le pays et leurs conséquences sur la santé. La société de cellulose de Kasserine, notamment, est réputée pour ses rejets polluants que ce soit dans l’air ou dans l’oued Andloun. Il y a une vingtaine d’années, l’usine était épinglée pour ses rejets de mercure, matière très nocive pour la santé des gens.   L’humanité se rappelle encore l’empoisonnement au mercure des pêcheurs de la baie de Minamata, au Japon. Cet empoisonnement, dû au rejet en mer d’une petite quantité de mercure, a marqué les esprits par le nombre de morts (1.200 en 20 ans). L’industrie polluante du papier de Kasserine n’est, en fait, qu’une composante d’un tissu industriel local fort polluant. Les stratèges des années soixante, pressés de doter le pays d’industries lourdes génératrices d’emplois, ont été peu regardants sur l’écologie –il faut dire que ce concept n’avait pas la cote dans les années 60- et les incidences des rejets industriels sur le cadre de vie des gens. Les rejets d’autres usines mastodontes énergivores telles que la société de sidérurgie El Fouledh à Menzel Bourguiba, l’industrie cimentière (7 cimenteries), les tanneries, les huileries (rejet de la margine) ont tous contribué à cette pollution industrielle. Aujourd’hui, le contribuable paie très cher la facture de la dépollution. Des milliards de dinars sont dépensés, non pas pour créer de nouveaux projets, mais pour corriger ces erreurs industrielles. C’est connu, la dépollution coûte plus cher que le lancement de projets polluants. La Tunisie a été amenée à contracter des prêts pour financer la réparation des dégâts. A titre simplement indicatif -car la liste est longue-, la Banque européenne d’investissement (BEI) a accordé à la Tunisie, par le biais de la Facilité Euro-Méditerranéenne d’Investissement et de Partenariat (FEMIP), deux crédits dédiés au financement de projets d’isolement du phosphogypse. Le premier, d’un montant de 34 millions d’euros (environ 52 millions de dinars tunisiens), est destiné à réhabiliter la zone polluée de Taparura. Cette zone côtière souffrait, par l’effet des rejets de phosphogypse de l’usine NPK, d’un grave problème de pollution. Le second crédit à taux bonifié, d’un montant de 45 millions d’euros, est dédié au financement du projet de dépollution du golfe de Gabès. Ce projet concerne l’évacuation et la mise en terril contrôlé des déchets du phosphogypse produit par les usines du Groupe chimique tunisien (GCT). Par de là ces exemples d’industries polluantes et des corrections apportées, l’heure est désormais à de nouvelles stratégies industrielles. L’essentiel ici est de tirer les enseignements, dans les meilleurs délais, et de migrer sans tarder vers la production propre et le développement des énergies renouvelables. C’est propre et c’est moins cher. (Source: « webmanagercenter.com » le 07 juillet 09) Lien:http://www.webmanagercenter.com/management/article-77688-tunisie-environnement-les-co%FBts-de-la-pollution-industrielle

Le secret défense sera levé sur les moines de Tibéhirine

 
07 juillet 09   Le secret défense sera levé sur tous les documents que demandera la justice concernant la mort de sept moines français en Algérie en 1996, pour lesquels l’armée algérienne est suspectée, promet le président Nicolas Sarkozy.   « Naturellement, je lèverai le secret défense sur tous les documents que me demandera la justice », a-t-il dit lors d’une conférence de presse à l’Elysée avec le président brésilien Luis Inacio Lula da Silva. Le général François Buchwalter, attaché militaire à l’ambassade d’Alger à l’époque des faits, a déclaré le 25 juin dernier à un juge que, selon ses informations, les moines de Tibéhirine n’avaient pas été tués par des islamistes mais par l’armée algérienne lors de l’assaut d’un bivouac des insurgés. Les autorités algériennes, soutenues par Paris au plus fort de la guerre civile contre les islamistes, ont toujours désigné le groupe islamique armé (GIA) comme responsable du crime. « La justice doit avoir tous les documents. On ne peut pas dire que l’amitié entre les peuples et les pays peut résister au mensonge. Je suis vraiment déterminé à ce que la lumière soit faite », a encore dit le président français. Le juge d’instruction Marc Trévidic n’a engagé aucune procédure mais il est probable qu’il le fera à la rentrée prochaine, dit-on de source judiciaire. Ce n’est pas l’Elysée qui tranchera directement, mais le ministère de la Défense, après avis d’une commission consultative spécialisée. JUPPÉ ET CHIRAC INFORMÉS ? Le magistrat devrait logiquement demander la transmission des rapports que François Buchwalter dit avoir remis au ministère de la Défense et à l’état-major à l’époque des faits, une affirmation qui laisse penser que le gouvernement et l’Elysée étaient informés du scénario qu’il avance. Les sept moines français avaient été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans leur monastère de Tibéhirine, situé près de Médéa, à 100 km d’Alger, dans les montagnes de l’Atlas. Leur mort avait été annoncée par un communiqué du GIA le 21 mai. Dix jours plus tard, les médias algériens avaient fait état de la découverte de leurs dépouilles. A cette époque, Jacques Chirac était à l’Elysée et Alain Juppé à Matignon. Nicolas Sarkozy n’occupait aucune fonction officielle dans l’appareil d’Etat dont il avait été écarté après la défaite d’Edouard Balladur à la présidentielle de 1995. François Buchwalter a dit au juge Trévidic avoir obtenu ses informations à l’époque d’un gradé algérien, qui expliquait que son frère avait participé à un raid aérien contre un campement des islamistes. Les moines auraient été tués par erreur. L’ambassade de France avait ordonné un « black-out » sur ces informations, a ajouté le général sur procès-verbal. Alain Juppé, interrogé mardi sur France Info, a dit ne pas avoir d’information sur cette affaire. « Je n’en sais pas plus que ce que lis dans la presse. Il faut faire confiance à la justice pour faire toute la lumière sur cette dramatique affaire », a-t-il déclaré. Le dossier pourrait avoir d’autres développements, car les familles des moines et leur avocat, Me Patrick Baudoin, disent s’interroger sur un autre élément, l’identité des auteurs de l’enlèvement des moines. Alger accuse là aussi les islamistes mais un ancien officier du renseignement algérien, Abdelkader Tigha, a affirmé de longue date dans la presse que l’armée algérienne l’avait organisé. Abdelkader Tigha n’a jamais été entendu par la justice. Enfin, le général a aussi dit au juge Trévidic qu’il soupçonnait le pouvoir algérien dans l’assassinat le 1er août 1996 de l’évêque d’Oran Mgr Pierre Claverie, attribué aussi officiellement au GIA. Thierry Lévêque et Clément Guillou, édité par Yves Clarisse

Moines de Tibehirine: Nicolas Sarkozy prêt à lever le secret défense

 
AP | 07.07.2009 | Nicolas Sarkozy veut « la vérité » sur la mort des moines de Tibehirine. Au lendemain des révélations sur une éventuelle bavure de l’armée algérienne, 13 ans après le massacre, le président français a promis mardi de lever le secret défense « sur tout document que nous demandera la justice ». Le chef de l’Etat s’exprimait au lendemain de la publication du témoignage d’un ancien attaché militaire de l’ambassade de France, en poste à Alger entre 1995 et 1998. Entendu le 25 juin dernier par le juge d’instruction antiterroriste Marc Trévidic, le général François Buchwalter affirme que les sept religieux français enlevés en mars 1996 en Algérie sont morts lors d’une opération anti-islamiste de l’armée algérienne. Selon lui, les autorités françaises auraient été informées de cette « bavure » à l’époque mais auraient décidé de garder le silence. « Je veux la vérité », a déclaré mardi Nicolas Sarkozy devant la presse, en se disant « vraiment déterminé à ce que la lumière soit faite ». Selon lui, « il n’y a rien à cacher ». « Naturellement, je lèverai le secret défense sur tout document que nous demandera la justice », a promis le président de la République. « Il n’y a pas d’autre façon de faire la vérité », a-t-il souligné. « Les relations entre les grands pays, elles s’établissent sur la vérité, pas sur le mensonge », a considéré le chef de l’Etat. Lundi, Nicolas Sarkozy avait simplement souhaité que « la justice fasse son travail », disant n’avoir « pas d’autre commentaire ». Mardi matin, Alain Juppé, qui était Premier ministre en 1996, a dit n’en savoir « pas plus » que ce qui est écrit dans la presse. A l’époque, tout avait été mis en oeuvre pour obtenir la libération des moines enlevés par le GIA, a-t-il assuré sur France-Info. « Malheureusement, ces négociations ont échoué », a déploré le maire de Bordeaux. « Depuis lors, des rumeurs circulent sur l’origine de ce massacre ». Hervé de Charette, à la tête de la diplomatie française en 1996, a de son côté rejeté l’idée d’une commission d’enquête parlementaire sur la mort des sept moines. « Il n’y a pas d’affaire d’Etat en France », a jugé l’ancien ministre des Affaires étrangères sur LCI, en soulignant que le général Buchwalter avait fourni un témoignage indirect. « C’est l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a tué l’ours », a-t-il noté. « Personnellement, je suis porté à m’en tenir à la version la plus pratique, celle qui s’appuie sur des faits: le GIA a revendiqué ces événements ». A Alger, aucun responsable officiel, militaire ou civil, n’avait encore commenté mardi le témoignage du général Buchwalter, qui faisait les gros titres de la presse algérienne. « Les délires d’un général français », proclamait la « une » du quotidien francophone « El Watan ». Le quotidien « Liberté » pointait de supposées incohérences dans ses déclarations, Le général François Buchwalter dit avoir recueilli les confidences d’un ami algérien, saint-cyrien comme lui et dont le frère commandait une escadrille d’hélicoptères. D’après lui, les militaires algériens ont tiré sur un bivouac du GIA et « une fois posés, ils ont découvert qu’ils avaient tiré notamment sur les moines ». « La liberté » cite des sources militaires anonymes selon lesquelles les hélicoptères ne se posent jamais ainsi lors d’opérations commando. Dans le même temps, la presse algérienne relève que ce témoignage semble écarter l’hypothèse défendue par certaines ONG et des observateurs: cette opération aurait été organisée par les services de sécurité algériens qui auraient voulu ainsi obtenir davantage de soutien dans leur lutte contre les islamistes du GIA. Les sept moines avaient été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 par un groupe armé d’une vingtaine d’hommes. L’action avait été revendiquée deux mois plus tard, le 21 mai, par le Groupe islamique armé (GIA) de Djamel Zitouni qui avait annoncé l’exécution des moines. Dix jours plus tard, les autorités algériennes annonçaient la découverte des dépouilles. En réalité, seules les têtes des religieux ont été retrouvées. AP

Le Mali mène « une lutte totale contre Al-Qaïda », selon le président Touré

07 juillet 09 BAMAKO (AFP) — Le Mali mène une « lutte totale contre Al-Qaïda », a affirmé le président malien Amadou Toumani Touré, après l’annonce d’accrochages « très meurtriers » entre l’armée et des éléments de la branche maghrébine d’Al-Qaïda dans le nord-ouest du pays. « C’est une lutte totale contre Al-Qaïda que nous menons actuellement. Je dis bien totale. Sur le terrain, dans la bande sahélo-saharienne, les salafistes et leurs complices qui sont auteurs de multiples trafics, sont nos ennemis », a-t-il indiqué lors d’un bref entretien avec l’AFP lundi soir à Bamako. « Nos troupes ont le moral. Mais il ne faut pas se voiler la face. Pour gagner, nous sommes condamnés à travailler, avec nos voisins, avec nos partenaires de toute la bande sahélo-saharienne », a-t-il poursuivi, sans donner plus de détail. Selon lui, le sommet des chefs d’Etat de la bande sahélo-saharienne, plusieurs fois reporté, qu’il entend organiser à Bamako, donnera un « signal très fort » dans la lutte contre toutes les bandes armées du Sahel. « Mais pour être efficace contre les bandes armées, il faut assurer le développement de la zone » a-t-il reconnu. Une opération d’envergure de plusieurs pays contre les éléments d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans la bande sahélo-saharienne, est par ailleurs en préparation, selon une source sécuritaire à Bamako. « Avec des pays comme l’Algérie, et d’autres, nous préparons une opération d’envergure contre les salafistes dans la bande sahélo-saharienne », a déclaré mardi à l’AFP un haut responsable de la sécurité au Mali, s’exprimant sous couvert d’anonymat. « Nous allons engager les moyens nécessaires », a ajouté la même source. L’Algérie a de son côté récemment fourni au Mali de l’équipement militaire, selon des sources militaires. Lundi, le ministère malien de la Défense avait indiqué dans un communiqué qu’une « patrouille » avait eu des « accrochages très meurtriers avec des groupes armées salafistes les 3 et les 4 juillet, dans le secteur du nord-ouest », dans la région de Tombouctou. « Après des combats très violents, des pertes ont été enregistrées de part et d’autres », a précisé le texte sans toutefois donner de bilan précis.

Appel à une interdiction de la Ligue de défense juive

 Le 07 juillet 09   Des associations et des partis politiques demandent au gouvernement français d’interdire la Ligue de défense juive, qu’ils accusent d’avoir mené une série d’actions violentes ces dernières années.   Ce collectif, qui rassemble des associations de défense des droits de l’homme ou de soutien aux Palestiniens, les Verts et le Nouveau parti anticapitaliste, appelle à manifester mercredi devant une librairie parisienne, qui, dit-il, a été attaquée par des membres de cette organisation vendredi dernier. Dans un communiqué, il accuse la LDJ d’avoir perpétré des violences répétées et « demande fermement l’interdiction de la Ligue de défense juive et la traduction en justice de ses nervis ». La LDJ, ajoute-t-il, est interdite en Israël et aux Etats-Unis. Dans un précédent communiqué, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) avait détaillé ces accusations, écrivant que la LDJ avait attaqué des lycéens le 8 janvier à Paris et plus récemment des militants du Centre international de culture populaire (CICP) et la mairie de Vitry. « Le Mrap réitère donc au gouvernement français sa demande pressante du 8 avril 2002 de dissoudre la dite Ligue de défense juive, à la suite de quatre agressions du siège national du Mrap, de ceux de la Fondation Danielle Mitterrand, de la Cimade et du CICP, de violences à Orly contre des militants pacifistes et de menaces de mort contre le président de l’Union des juifs français pour la paix », poursuit le texte. Chez les Verts, on précise que la décision de demander la dissolution de la LDJ n’a pas encore été prise en conseil exécutif. « Mais étant donné que cette association est condamnée en Israël et aux Etats-Unis, qu’elle est reconnue pour être un groupuscule paramilitaire et fascisant, nous n’avons aucun état d’âme à appuyer ceux qui demandent sa dissolution », a déclaré Djamila Sonzogni, porte-parole nationale du parti écologiste. Jean-Baptiste Vey, édité par Gilles Trequesser


Three killed in Afghanistan helicopter crash: Canada

2009-07-07 OTTAWA (AFP) — Two Canadian troops and a British soldier were killed in Afghanistan when the CH-146 Griffon helicopter they were travelling in crashed during takeoff, officials in Ottawa said Tuesday. Military officials said Monday’s crash likely was caused by mechanical failure, not enemy fire. The accident northeast of Kandahar also injured three people on the ground, officials said. The deaths bring the number of Canadian troops killed in Afghanistan since 2002 to 124. Violence has reached record highs in recent weeks and Western military commanders fear that the trend will continue as insurgents try to target presidential elections due in August. Canada’s mission, set to conclude in 2011, includes some 2,800 soldiers deployed in southeastern Kandahar province.  2009 AFP.  

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