7 février 2007

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2452 du 07.02.2007

 archives : www.tunisnews.net


Nawaat: Kabil, le quatrième fils de la famille Nasri, à nouveau arrêté

AFP: Terrorisme: ouverture à Dakar d’une conférence USA/Maghreb-Sahel

Zizou  From Djerba: Révolution dans la lutte contre le sida en Tunisie: Les préservatifs prennent l’air

Mouwatentounsi: « Nicolas Sarkozy face aux français » vue par un tunisien Reuters: North African olive farmers press European giants

Le Temps: Vie des partis et des organisations
Le Quotidien: Maison de la culture Ibn Rachiq : Quand l’Iran fait son cinéma

Le Temps: Enseignement: La fausse copie – s’institutionnalise –

Le Temps: L’idéologie comme argument de vente


 

Kabil, le quatrième fils de la famille Nasri, à nouveau arrêté.

 

Le terrible drame d’une famille persécutée.

 

 

Nous avons appris l’arrestation aujourd’hui de l’ancien prisonnier politique Kabil Nasri et ce en violation des règles les plus élémentaires du code de procédure pénale. Cette arrestation sauvage a eu lieu suite à la violation du domicile de ses parents à Menzel Bourguiba. Des policiers ont sauté par-dessus le mur d’enceinte du domicile en effrayant et maltraitant ses parents. Kabil Nasri a déjà purgé une peine d’emprisonnement de deux ans et huit mois dans l’affaire connue des jeunes de l’Ariana et ce pour la simple intention de d’avoir voulu se joindre à la résistance irakienne. Au début du mois de novembre 2005, Kabil Nasri a été libéré et assigné à un contrôle administratif pour une durée de cinq années. Cette libération a eu lieu suite une grève de la faim précédant de peu le SMSI.

 

 

Après sa libération, M. Nasri a fait l’objet de harcèlements constants de la part de la police politique exigeant de lui de se présenter régulièrement au poste de police sous le prétexte des mesures du contrôle administratif auquel il était soumis. Face à ce harcèlement constant, Monsieur Nasri a fini par refuser de se soumettre aux injonctions des services de police. Ce refus lui a valu une condamnation par le Tribunal d’instance de Menzel Bourguiba à une peine d’emprisonnement de trois mois. Pour protester contre ce harcèlement policier, tant à son égard qu’à l’égard de sa famille, K. Nasri est à nouveau entré en grève de la faim le 30 janvier 2007.

 

Par ailleurs, les trois frères de K. Nasri, Hassen Okba et Hosni ont été arrêtés à l’appui de la loi antiterroriste de 2003. Hassen, le plus jeune, à peine 20 ans, a été condamné à une peine de 8 ans d’emprisonnement. Quant à Hosni et Okba, ils sont toujours en détention en attente de leur procès. En outre, leur beau-frère Monsieur Béchir Fethi a également purgé une peine d’emprisonnement.

 

Tous ces harcèlements tant policiers que judiciaires ont conduit la famille Nasri à mener plusieurs grèves de la faim pour protester et faire desserrer l’étau autour de tous les membres de la famille.

 

 

Et s’agissant de la dernière grève de la faim de K. Nasri entamée le 30 janvier 2007, de nombreux militants de la région (AISPP, Section de Bizerte de la LTDH et du PDP) se sont présentés à son chevet pour qu’il cesse sa grève de la faim. Et à peine les a-t-il écouté en cessant cette grève, que le lendemain les services de police l’on arrêté.

 

 

nawaat.org

 

06 février 2007

 

(Source : le site www.nawaat.org, le 6 février 2007)

 

Terrorisme: ouverture à Dakar d’une conférence USA/Maghreb-Sahel

 
AFP, le 7 février 2007 à 11h42 DAKAR, 7 fév 2007 (AFP) – Une conférence réunissant les chefs d’état-major des armées américaine et de neuf pays du Maghreb et du Sahel s’est ouverte mercredi à Dakar pour renforcer la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahara, a indiqué l’armée sénégalaise. « La conférence a commencé et a pour objet la mise en place de mécanismes de lutte contre la menace terroriste », a déclaré à l’AFP le chef de la Direction des relations publiques des armées (Dirpa) du Sénégal, le colonel Antoine Wardini. Cette conférence d’une journée est placée sous l’égide du Partenariat trans-saharien de lutte contre le terrorisme (TSCTP), une structure réunissant les Etats-Unis et neuf pays du Maghreb et du Sahel afin « d’empêcher le terrorisme de s’implanter dans les zones transfrontalières du Sahara ». La principale menace terroriste dans la région est le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), mouvement algérien affilié à al-Qaïda et soupçonné à Washington de chercher à créer un « Al-Qaïda du Maghreb et du Sahel ». Les chefs d’Etat-major des armées du Sénégal, d’Algérie, de Tunisie, du Maroc, du Niger, du Nigeria, du Tchad, du Mali, de la Mauritanie sont présents à cette conférence ainsi que le commandant-adjoint des forces américaines en Europe, a indiqué l’armée sénégalaise. Cette conférence se tient au lendemain de l’annonce par le secrétaire américain à la Défense Robert Gates de la création d’un commandement régional spécifique pour l’Afrique afin de superviser les opérations et les relations américaines avec ce continent.  


Révolution dans la lutte contre le sida en Tunisie:

Les préservatifs prennent l’air

 
L’info vient de tomber !!! Trois modèles sont en vente AU MONOPRIX, et tenez vous bien … Le tube de lubrifiant est également disponible !! Quelle bonne nouvelle ! je suis heureux et cette semaine ne pouvait pas mieux commencer… Apres des années de plaidoyer, de bureaucratie, de bavardages, de débats byzantins, les préservatifs sont libérés !! Libérés du joug des pharmacies, disponibles a la vente dans les grandes surfaces et Inchallah bientôt chez les tabac-journaux, cafés et boites… partout quoi !! Apres l’introduction de marques telles que Manix ou le préservatif devient un plaisir et synonyme de jeu avec ses versions, extrafine, cramponné, parfumé etc… La libération de la vente des préservatifs constitue une enorme avancée dans la lutte contre le SIDA et les IST en Tunisie. Cette mesure a été longtemps revendiqué par l’association tunisienne de lutte contre le sida et le Réseau Associatif National contre le Sida (RANCS) depuis le début des années 90 et vous pouvez vous en rendre compte vous même du temps que prennent les choses pour changer en Tunisie ( je suis quand même content que ca change dans le bon sens). El hamdoullah ya rabbi ! nos jeunes n’auront plus a se faire dévisager par le pharmacien du coin, n’auront plus a avoir peur d’être repérés… Dorénavant, le préservatif sera disponibles quand on a vraiment besoin et ou on en a vraiment besoin. Plus de pharmacie de nuit dans l’urgence, plus de rapport à risques pour des raisons stupides ! Vive le safe sex !!! Vive la liberté ! (Source: le blog de Zizou  From Djerba, le 6 février 2007) Lien :  http://zizoufromdjerba.blogspot.com/


« Nicolas Sarkozy face aux français » vue par un tunisien

 
Ce soir j’ai regardé l’émission durant laquelle Nicolas Sarkozy a répondu aux questions de 100 citoyens français. Je vous dis tout de suite que je n’adhère pas à toutes ses idées. Ce qui m’a poussé à commencer à écrire avant la fin de l’émission c’est plutôt le rêve que j’ai eu en la regardant. Je suis de plus en plus persuadé que le plus beau cadeau que les Tunisiens « responsables » puissent laisser aux prochaines générations c’est la liberté d’expression. En ce moments même PPDA parle des « frustrés » qui n’ont pas eu l’opportunité de poser leurs questions, qu’ils soient parmi les présents sur le plateau ou devant leurs écrans de télévision. Je me sens parmi ces frustrés, ce n’est pas parce que je n’ai pas pu posé ma question à Nicolas Sarkozy mais parce que je ne peux pas m’adresser correctement et librement à nos responsables politiques. Même si depuis la création de ce blog ma frustration est moins forte. Pourquoi les tunisiens ne peuvent pas avoir cette liberté d’expression. Je pense profondément qu’on a beaucoup à apprendre avant de réclamer cette liberté. Regardez ce qui se passe sur l’échantillon de la société tunisienne que représente la tunisphère. On n’est même pas capable de respecter la liberté d’autrui à s’exprimer, on a du mal à s’exprimer poliment sans agressivité et le tendance à monopoliser la parole. J’avoue que c’est une tendance naturelle à vouloir se faire entendre même si c’est au dépend de la liberté des autres. Mais sur la tunisphère les bloggueurs qui abusent ne le comprennent pas même lorsqu’ils se font corriger par les autres bloggueurs. Alors que les participants à l’émission de ce soir finissent pas arrêter de parler lorsqu’ils se font corriger par le journaliste animateur de l’émission. J’ai beaucoup apprécié le passage où Sarkozy a répondu en toute transparence à la question des privilèges en donnant son salaire et les différents avantages des ministres. Qui oserait chez nous reprocher à nos dirigeants ou leurs familles l’abus de pourvoir. Peut-on en Tunisie se comporter comme le citoyen qui a parlé du privilège dont a bénéficié le fils de Sarkozy pour arrêter le voleur de son scooteur. Même s’il n’a pas répondu à la question. Mais son silence va jouer certainement contre lui. Beaucoup de bloggueurs tunisiens ont parlé de la fuite des cerveaux de notre pays. Sarkozy a répondu à la question posée sur le même problème en France en disant qu’il n’est pas gêné par la mobilité des jeunes français mais il ne souhaite pas qu’ils quittent la France parce qu’ils ne peuvent pas réussir en restant dans leur pays. On est plusieurs dans ce cas là. Je crois que plusieurs tunisiens souhaitent revenir chez eux mais ils n’osent pas franchir le cap parce qu’ils ont peur de ne pas pouvoir s’y épanouir et apporter ce qu’ils souhaitent à leur pays. Sarkozy oblige les gens qui souhaitent rester en France de la respecter. Il a raison. Et il peut se le permettre parce que je crois que si on respecte les lois en France on est en général respecté. Mais moi personnellement, je me sens pas respecté chez moi comme je le suis à l’étranger, même si je n’ai pas été victime d’injustice en Tunisie, mais j’ai été témoin de quelques unes. Donc si les tunisiens souhaitent être respectés en Tunisie, il faut qu’ils respectent les autres. Et c’est autant valable pour le citoyen que pour le plus haut sommet de l’état. Sarkozy souhaite limiter le nombre de mandats présidentiels à deux. Parce que la présidence est une responsabilité lourde et épuisante et si on ne limite pas le nombre de mandats, on mettrait son énergie à les cumuler plutôt qu’à servir les citoyens. Et je suis assez d’accord. Certains diraient qu’on n’a pas de leçons à apprendre des français. Et je crois que le système français est perfectible. Mais c’est un système qui fonctionne bien. Et les français apprennent aussi des expériences de leurs voisins. Donc pourquoi ne pas s’en inspirer. Il suffit de donner aux citoyens tunisiens la liberté de fixer leurs propres règles et de les respecter. (Source : le blog « Mouwatentounsi », le 5 février 2007) Lien : http://mouwatentounsi.blogspot.com/index.html


North African olive farmers press European giants

 
Reuters, le 7 février 2007 à 08h04 By Tarek Amara and Zakia Abdennebi TUNIS/RABAT, Feb 7 (Reuters) – The world’s growing taste for olive oil is pouring new life into parts of rural North Africa, where the golden liquid has been a staple since ancient times. However, drought, archaic production methods and poor marketing are a challenge for local producers facing growing competition as more countries slip into the olive oil market. Tunisia and Morocco lack the big energy reserves of their OPEC-member neighbours Algeria and Libya and their dry, hot climates make olive oil a promising alternative export. All but 5 percent of the world’s olive trees grow around the Mediterranean. Spain dominates the industry from its power base in Martos, followed by Italy and Greece. After heavy investment in modern machinery, the quality of Tunisian olive oil has improved and industry officials in Spain say it now fetches prices similar to their own. Attempts by North Africa to narrow the gap have been welcomed by European producers unable to press enough olive oil to meet world demand as growing middle classes from Brazil to Russia acquire a taste. More expensive than other cooking oils, it contains more healthier mono-unsaturated fat and polyphenols. Tunisians, rich or poor, have honed their expertise over centuries, smothering their food in olive oil and using it in medicines, beauty products and soaps or rubbed in as a moisturiser. « I’ve kept my health as I drink a glass of olive oil every morning and my wife uses it for every meal, » said 90-year-old Hamed, a sprightly former night security guard from Tunis. MEN SHAKE THE TREES More than 500,000 families rely on the olive oil business in the country of 10 million, where 56 million olive trees grow on 1.6 million hectares (4 million acres). The olive harvest between November and February sets the rhythm of the rural year and many Tunisians return to their native towns and villages to help gather the crop. Women sing traditional songs and exchange jokes as they pick up the olives shaken to the ground by the men. « My whole family is better off when we have a bumper olive harvest like this year, » said Haj Smida, a farmer near the eastern Tunisian town of el-Jem. Salem Rhaim, a 68-year-old olive oil producer, postponed his son’s wedding last year because of a poor crop. « I think we’ll have a good harvest this season, » said Rhaim. « If it’s as good as we hope, I’ll be ready to face the expensive wedding preparations. » For all the local know-how, Tunisian producers say a lot of good oil is still sold off cheaply on the local market because they lack the technology to make it export grade. Some complain businessmen have moved into olive oil just to benefit from tax breaks but what they produce is poor, threatening the industry’s brand image. Abdelmajid Mahjoub, who owns a century-old olive press in Tbourba, said poor packaging is also holding back exports. « We need to try harder on this so our products can compete with the Spanish, Greeks and Italians, » he said. MOROCCO In Morocco, the government is offering financial incentives to increase the area under olive cultivation to 1 million hectares (2.5 million acres) by 2010, from just 1,000 hectares (2,500 acres) in 1999. Part of the production will go to satisfy local demand in a country that imports 300,000 tonnes of vegetable oils a year. Mohamed, 42, grows just enough olives for his family in Ain Balidan on the edge of the Rif mountains in northern Morocco. He has just planted dozens more trees donated by the government. « I’d love to have more land to plant olive trees — prices have been shooting up, » he said. The grey-green trees have come to symbolise hope for many Moroccans threatened by drought or desertification, and are a potential alternative to lucrative but illegal cannabis growing. « The weather changed in Morocco in the last 10 years and we’ve been thinking about plants that can save nature and be adapted to it, » said Mohamed Badraoui, who heads Morocco’s anti-desertification programme. Morocco, like neighbouring Algeria, has a long way to go to bring up to date technology that has changed little since the time of the Phoenicians. Some presses still use a donkey that walks in a circle dragging a stone or wooden mortar. SOARING DEMAND « The world market has plenty of potential to grow because olive oil at the moment represents only 2.8 percent of the fat we consume, » said Jose Ramon Diez, olive expert at Spanish farm union ASAJA in Madrid. Spain’s olive harvest fell last year and some farmers in northern Morocco said Spanish traders had come to their villages asking to buy olives. Italy, the number-two olive oil producer, buys some oil for re-export under the label « Imported From Italy » and has been helping the Tunisian industry upgrade its machinery. Italian oil buyers say they want more consistent quality standards from North African producers. They also voice frustration at not being able to contact them directly, often having to go through intermediaries. Mauro Miloni, director of Italian olive oil industry group Unaprol’s economic observatory, said increasing exports from North Africa would help balance a market dominated by Spain. « It is important to be able to buy olive oil of different origins, » he said. « I think in coming years, with the liberalisation of trade, we can have even closer relations with the North African producers. » (Additional reporting by Julia Hayley in Madrid and Svetlana Kovalyova in Milan)
REUTERS  

Vie des partis et des organisations

 
Règlement intérieur des avocats
L’Assemblée générale extraordinaire  du Conseil de l’Ordre des Avocats se tiendra samedi et dimanche prochains  à l’hôtel  l’Oriental Palace de Tunis. Le premier jour sera consacré à l’examen du projet du règlement intérieur de la profession. Le deuxième jour, le projet sera soumis au vote. Un vote qui sera secret et serré. En effet,  plusieurs avocats pour des raisons électorales et pour d’autres professionnelles, selon une source proche du barreau,  auraient l’intention  de voter contre le projet.  35ème anniversaire   du 5 février 1972
A l’occasion du 35ème anniversaire des événements du 5 février 1972, la commission des étudiants du Parti de l’Unité Populaire (PUP) a organisé lundi dernier un colloque sur le thème : « L’itinéraire du mouvement  estudiantin  du 5 février 1972 au 5 février 2007. Réalités et perspectives ». Des représentants  des différentes générations d’étudiants ont pris part au débat. Une commission  pour « La Rencontre Démocratique »
Les secrétaires généraux des quatre partis qui forment « La Rencontre Démocratique », Mohamed Bouchiha du Parti de l’Unité Populaire (PUP), Ahmed Inoubli de l’Union Démocratique Unioniste (UDU), Mondher Thabet du Parti Social Libéral (PSL) et Mongi Khammassi du Parti des Verts pour le Progrès (PVP) se sont réunis mercredi 31 janvier 2007 au siège de l’UDU à Tunis et ont décidé de constituer une commission composée  de trois membres  de chaque parti. Cette commission sera chargée du suivi  des décisions prises au sein de « La Rencontre Démocratique » qui, rappelons-le est un forum de réflexions et de propositions visant l’approfondissement  de la réforme politique dans le pays et  l’accélération de son rythme. Un colloque sur le système éducatif
Le Parti de l’Unité Populaire a organisé, dimanche 4 janvier 2007, un colloque sur le thème « Le système éducatif  et sa réforme ». Les travaux du colloque ont été axés  sur le développement du sens critique et de la rationalité chez les jeunes. « Oufok », prochainement dans les kiosques On croit savoir que l’organe de presse  du Parti Social Libéral « L’Horizon » « Oufok » serait dans les kiosques dans deux ou trois semaines. Le journal qui  paraîtra mensuellement sera, dans un premier temps en arabe. « Mais  dans trois mois s’y ajouterait une partie en langue française, outre les activités  du parti « Oufok » sera un mensuel d’informations générales avec  des enquêtes et des reportages », selon une source proche  de la rédaction. Néjib SASSI (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 7 février 2007)

Maison de la culture Ibn Rachiq : Quand l’Iran fait son cinéma

 
Avant l’inauguration officielle de son centre culturel, l’Ambassade de la République Islamique d’Iran est entrée dans le vif du sujet, lançant la semaine du cinéma. Rendez-vous à partir de ce soir et jusqu’au 13 du mois courant, à la Maison de la culture Ibn Rachiq. Durant une semaine, les cinéphiles sont invités à mieux découvrir le cinéma iranien et les sujets de prédilection de ses cinéastes. Sept films et sept regards différents sont proposés au public de la maison de la culture Ibn Rachiq qui vient d’ouvrir ses portes après des années de fermeture. Jouissant d’une bonne réputation artistique, le cinéma iranien a réussi ces dernières années à s’imposer sur la scène internationale, attirant l’attention des critiques et du public. La semaine du cinéma iranien constitue une fenêtre pour les cinéphiles tunisiens pour découvrir cette expérience prometteuse et les approches d’un bon nombre de cinéastes comme Abrej Qadri, Hamid Jabali, Naceur Taquaiî, Ali Hatimi, Kamel Tabrizi, Mehdi Fakhim Zadah etc. Le coup d’envoi de cette semaine du cinéma sera donné ce soir, avec le film «Sam et Narjès», en présence de son Excellence Mohamed Taqi Moayed, ambassadeur de la République Islamique d’Iran et le ministre tunisien de la Culture et de la sauvegarde du patrimoine. Cette soirée d’ouverture, prévue à 18h30, sera l’occasion pour l’ambassadeur iranien, qui vient de débarquer chez nous, de savourer les ambiances tunisiennes. «L’enfant de Mariam», «Une page sans écriture», «La perfection d’un roi», «Le tapis volant», «L’épouse» et «La nuit de Yelda», sont sept films qui permettront au public d’aller loin dans cette plongée cinématographique iranienne. Diverses histoires et visions artistiques seront présentées tout au long de cette semaine. Une chance à saisir, surtout qu’il s’agit de l’unique occasion pour voir des films iraniens, bien sûr en attendant l’ouverture du Centre Culturel Iranien et l’annonce de sa programmation. «Le démarrage des activités de notre centre sera pour bientôt», nous ont confié les responsables iraniens. Imen ABDERRAHMANI (Source : « Le Quotidien» (Quotidien – Tunis), le 7 février 2007)

Enseignement La fausse copie – s’institutionnalise –

 
Notre enseignement vise à aider l’élève à bien mener ses études et à exceller. Or l’importance de la charge de travail pousse certains élèves à la paresse et au manque de travail. La seule alternative pour eux c’est de tricher à l’examen. Est -ce la bonne solution pour compenser une mauvaise préparation?  La tricherie ou la fausse copie est devenue un phénomène répandu dans nos classes. Désorientés et mal préparés, certains  élèves ne savent quelle attitude adopter pour un sujet d’examen. Ils passent à l’acte bien que le règlement interdit cette tricherie voire la sanctionne. Ce phénomène tend malheureusement à proliférer surtout lors des examens trimestriels. Des élèves en difficultés et souvent bloqués trichent par manque de confiance en leurs capacités ou encore pour compenser une mauvaise préparation. Cette tricherie porte préjudice à ces élèves qui conçoivent cette pratique comme nécessaire pour avoir une bonne note. Défiant toute règle de bonne conduite, surveillant attentivement le mouvement du prof, ils se permettent d’utiliser une fausse copie ou un cahier ou simplement regarder la copie de son ami. Nabil élève en 3 ème lettres nous dit:  » Il m’arrive de tricher car la veille de l’examen, je n’ai pas préparé mes cours. Mais cela se passe sans que  mon prof m’attrape en flagrant délit. Est-ce la bonne solution? Je pense cette alternative pousse à la paresse plutôt qu’à former un bon élève. La réussite passe par une bonne révision de ses cours car la note se mérite » Jamil élève en 4ème économie affirme  » Je sais que la tricherie est interdite mais il m’arrive d’aider mes amis en leur soufflant un mot ou en leur envoyant un papier. Je trouve ça très malhonnête surtout que cette procédure n’aide pas l’élève à progresser et à améliorer son niveau. Au contraire, cela ne peut qu’encourager les fraudeurs à aller dans un mauvais chemin » Un phénomène menaçant dans le privé!  Si la tricherie est maîtrisée dans le public, elle commence à être répandue dans les écoles privées. Tous les moyens sont bons pour améliorer ses performances et avoir de très bonnes notes. Saloua élève en 3 ème sciences ne mâche pas ses mots  » Je ne comprends pas pourquoi mes amis trichent à chaque devoir. Ils ne se gênent pas d’utiliser de fausses copies,de déchirer les feuilles de livres pour en faire usage au moment propice. Certains nous forcent à montrer la solution dans une épreuve de maths ou de physiques. Sont-ils conscients de leurs actes? Certes, ils finiront par avoir une note qu’ils ne méritent pas et le jour du bac, on est tout simplement refusé! » Senda qui refait son bac lettres n’est pas prête à refaire l’expérience de l’année écoulée  » Je l’ai essayée et je trouve que la tricherie est une procédure néfaste. Ca rassure certes l’élève durant l’examen. Mais finalement ça ne reflète pas sa vraie valeur. On doit travailler et bûcher si on veut avoir son bac. Ce fléau est à déplorer surtout dans les classes terminales » Nombreux d’enseignants qui dénoncent cette pratique surtout que la fraude et les tentatives de tricherie sont passibles de sanctions allant jusqu’au renvoi définitif  comme le précise la circulaire du 16 septembre 1991.  Je ne tolère pas cette pratique nous dit Jamel enseignant de français. C’est vrai  que cela concerne les élèves mal préparés à l’examen. Personnellement j’essaie de  sensibiliser mes élèves pour éviter ce genre d’alternative qui ne les aide pas à  progresser. La réussite exige des sacrifices et surtout un travail continu et soutenu surtout que notre enseignement tend vers l’excellence et je pense que les fraudeurs n’ont pas de place dans notre système éducatif. »  Kamel  BOUAOUINA    (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 7 février 2007)

L’idéologie comme argument de vente

 
Par : Jameleddine EL HAJJI  Nous avons assisté ces derniers temps à des campagnes de communication que certains de nos cinéastes avaient organisées afin de garantir de meilleur conditions de sortie  à leurs nouveaux nés respectifs. Dans leurs interviews et déclarations, certains ne rebutent plus à mettre en avant non pas leur engagement politique, mais leur appartenance à des idéologies et des étiquettes qui avaient animé bien des débats depuis les années 1970. « Je suis marxiste ou marxisant » a dit l’un de ceux-ci. « Je suis marxiste, mais je considère que la religion est une affaire personnelle » martela un autre. Leur volonté à tous étant de dire, sans le dire vraiment, qu’ils avaient prophétisé sur ce qui fait actuellement débat dans les cercles intellectuels tunisiens, à savoir l’inquiétude et la mise en question suscitées par les récents événements ayant impliqué de jeunes Tunisiens dans des actes de violence à fond salafiste. Pourtant, tout le monde sait que ces films avaient été entamés depuis plus de deux ans pour certains. Le thème de la violence à fond religieux n’y revient que comme un catalyseur ou déclencheur d’une dramaturgie mettant en jeu des thèmes et des personnages dont l’architecture remonte bien aux « Seventies ». Ainsi, faire allusion ou plaquer une production à une actualité qui lui est postérieure semble nourrir en nous une certaine gêne, pour ne pas dire inquiétude quant à la portée et aux finalités « propres » de ces productions. On a eu l’impression d’avoir à faire à une surenchère où chacun de nos cinéastes se targue d’avoir été le premier à soulever la question de la violence à fond religieux, d’avoir consacré ou à tout le moins dédié son film à cette question. Quand ce couloir ne suffit pas, chacun force la porte de son parcours personnel pour afficher son étiquette politique. La surenchère porte en fait sur trois points au moins : 1. Que le réalisateur veuille se targuer de son marxisme pour dire que ce dernier et ses disciples sont les meilleurs défenseurs de la société contre le fléau du terrorisme, mais sans dire le degré de son adhésion au modèle social, économique et politique au sein duquel il a pu mener à bien sa production. Cette recrudescence d’un discours idéologique biaisé à dessein, donc démagogique, est de nature à inquiéter… 2. Que cette surenchère ne cache pas la mauvaise connaissance par ces cinéastes de l’islam tout court, de l’islam modéré, ni de l’intégrisme religieux en tant que phénomène de dérapage aussi dangereux et sournois que les pandémies que la médecine ne cesse de traquer. Se confiner dans « Le respect de la religion de chacun », en tant qu’athée, est en soi un progrès idéologique de taille chez « les marxistes ». Mais si c’est pour éviter d’avouer sa méconnaissance  de la religion en tant qu’élément de la « culture générale » ne laisse aucune crédibilité à ces thèses montantes selon lesquelles le marxisme est le meilleur rempart contre l’intégrisme religieux. 3. Prendre l’aspect comportemental de l’intégrisme religieux (la violence physique) comme expression d’une prise de conscience du phénomène  réduit celui-ci à son aspect purement folklorique, et ce quelques soient les tentatives que l’on consacre à décortiquer la psychologie du personnage… pour finir par la classique conclusion : « C’est la faute à la société ». Ce qui donne un discours d’apparence rationnel, mais qui évolue au gré d’une idéologie préétablie à laquelle le cheminement des faits et des personnages doit obéir. Une façon bizarre de promouvoir des productions artistiques, qui rappelle trop le monde d’avant la chute du mur de Berlin. Idéologie pour idéologie, « Vive mon pays » ! Travaillons plutôt sur ça… (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 7 février 2007)

 

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