7 avril 2007

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2511 du 07.04.2007

 archives : www.tunisnews.net


AISPP: Communiqué CNLT: Encore des condamnations lors de procès politiques entachés de nullité Halte à la censure de Dailymotion en Tunisie Le Temps : Point de presse de Murilo Portugal, Directeur Général Adjoint du FMI:« La Tunisie ne doit pas dormir sur ses lauriers » Le Temps : Violences en milieu scolaire:Le voyant rouge ! Tunis Hebdo: Le pont Rades-La Goulette Le projet fin prêt pour l’été 2008 Tunisie Foot :Tunisie Foot plagié encore une fois … sure de Dailymotion en Tunisie Le Temps : Point de presse de Murilo Portugal, Directeur Général Adjoint du FMI:« La Tunisie ne doit pas dormir sur ses lauriers » Le Temps : Violences en milieu scolaire:Le voyant rouge ! Tunis Hebdo: Le pont Rades-La Goulette Le projet fin prêt pour l’été 2008 Tunisie Foot :Tunisie Foot plagié encore une fois …


 

Liberté pour Maître Mohammed Abbou

Liberté pour tous les prisonniers politiques

Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques

33 rue Mokhtar Atya 1001 Tunis

Tel : 71 354 984

aispptunisie@yahoo.fr

Tunis, le 6 avril 2007

 

Communiqué

 L’AISPP a appris avec une profonde consternation que le prisonnier politique Oualid Layouni avait perdu ses facultés mentales après avoir été soumis à toutes formes de torture sauvage depuis son arrestation le 11 décembre 2006. Il a été détenu depuis le 16 janvier 2007 dans des conditions terribles à la prison de Mornaguia : il a été relégué dans des toilettes d’une surface de deux mètres carrés, sans aération ni lumière naturelle. Il s’était plaint à sa famille, lors des visites précédentes, de n’avoir pu trouver le sommeil pendant des semaines et d’être obligé de se mettre dans une position inconfortable à cause de l’exiguïté de la pièce. Aujourd’hui, vendredi 6 avril, sa mère nous a informés d’une voix entrecoupée de sanglots, tant elle était désespérée, qu’elle avait été choquée le jour même, lors de la visite qu’elle avait rendue à son fils à la prison de Mornaguia, de constater qu’il avait perdu ses facultés mentales. Il ne l’avait pas reconnue et il délirait. Il avait le visage enflé et les yeux gonflés. Il la regardait de travers et lui dit qu’il ne la connaissait pas et qu’elle n’était pas sa mère comme elle le prétendait. Elle avait patienté toute la journée pour voir son fils et l’après midi, elle avait appris par des agents pénitentiaires qu’on venait de l’amener de l’hôpital psychiatrique Razi. L’AISPP n’a cessé d’exprimer ses préoccupations faces aux conditions pénibles, aux mauvais traitements et à toutes les sortes de torture auxquels sont soumis les prisonniers d’opinion dans la dernière période : l’un d’entre eux avait tenté de se suicider en février dernier en se jetant d’une fenêtre du bureau d’instruction à l’étage, et maintenant un autre, Oualid Layouni, perd ses facultés mentales. L’AISPP exige :

L’ouverture d’une enquête sur les conditions dans lesquelles sont maintenus les prisonniers d’opinion,

Le jugement de leurs tortionnaires

La libération de tous les prisonniers politiques

 

Le président de l’Association

Maître Mohammed Nouri

(traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


 

Conseil National pour les Libertés en Tunisie

Encore des condamnations lors de procès politiques entachés de nullité

 
La onzième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Farouk Gharbi, a prononcé son jugement le 3 avril dans l’affaire 8900, dans laquelle ont été déférés Mohammed Fakhfakh et Sami Rbi’i, en état d’arrestation, ainsi que Abdallah Jrad, en fuite, en vertu de la loi relative au soutien à l’effort international de lutte contre le terrorisme. La jugement rendu à leur encontre en première instance a été confirmé, qui condamnait Mohammed Fakhfakh à onze années d’emprisonnement, Sami Rbi’i à douze ans d’emprisonnement et Abdallah Jrad à trente-sept ans d’emprisonnement. Ils étaient également condamnés à une peine de contrôle administratif de cinq ans en fin de peine.

 

Mohammed Fakhfakh avait été livré le 11 avril 2006 par les autorités syriennes tandis que Sami Rbi’i l’avait été le 13 septembre 2005 par les autorités italiennes.

 

La défense a fait remarquer que le dossier ne mentionnait nulle part ces livraisons et que la justice s’était dessaisie de son rôle de contrôle de leur légalité, abandonnant sans justification ses prérogatives, et attentant aux droits de la défense en n’examinant pas si les arrestations étaient arbitraires ou légitimes.
En ce qui concerne Mohammed Fakhfakh, les faits cités dans les procès verbaux d’investigations et d’interrogatoire remontent aux années quatre vingt dix et ne peuvent donc lui être reprochés en vertu de la loi n°75 du 10 décembre 2003, qui n’est pas rétroactive. De surplus, le dossier est vide de tout élément établissant l’existence d’une organisation terroriste ou de faits relatifs au terrorisme. (…)
Pour le Conseil
La Porte parole
Sihem Ben Sedrine
 
(traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Halte à la censure de Dailymotion en Tunisie

 

Après les sites et blogs tunisiens censurés, le régime de Ben Ali vient de s’attaquer à Dailymotion. Bloqué depuis le 1er avril 2007, ce service d’hébergement et de partage vidéo est devenu, il est vrai, l’un des espaces d’expression favoris des Tunisiens. Par son biais, ils ont pu faire partager leurs trouvailles et mettre en ligne des vidéos impossible à diffuser sur les médias audiovisuels locaux, tant ils sont étouffés par la censure. Ainsi, Dailymotion a-t-il permis à beaucoup de Tunisiens de soumettre au public leurs goûts musicaux, mais aussi leurs vidéos personnelles en étant très actifs par les commentaires qu’ils pouvaient y attacher. Pour justifier la censure sur internet, le régime tunisien excipe l’argument des atteintes aux bonnes mœurs locales notamment par la pornographie. Pourtant, les conditions générales d’utilisation de Dailymotion répondent également à cette exigence en permettant à quiconque de signaler et ainsi permettre d’éliminer les contenus répréhensibles. Curieux argument que celui de vouloir ainsi protéger les Tunisiens alors que des sites comme Human Rights Watch (sur sa page Tunisie) ou d’autres ONG sont censurées. La censure de Dailymotion ne trompe personne. Il ne s’agit ni plus ni moins que de réduire encore plus les espaces sur lesquels les tunisiens s’expriment librement. Aussi, nous, blogueurs et internautes Tunisiens, exigeons la levée de cette censure indigne qui frappe aussi bien Dailymotion que d’autres sites et blogs. Nous lançons également un appel à toute la communauté des blogueurs pour nous soutenir dans cette dénonciation de la censure qui nous frappe en arborant sur leurs sites et blogs les bannières “Unblock Dailymotion in Tunisia”. (Source : site de la campagne « Unblock Dailymotion in Tunisia », visité le 7 avril 2007) Lien : http://censorship.cybversion.org/


Point de presse de Murilo Portugal, Directeur Général Adjoint du FMI « La Tunisie ne doit pas dormir sur ses lauriers »

 

Au terme de sa première visite en Tunisie, un point de presse a été tenu, hie,  au siège de la Banque Centrale de Tunisie par Murilo Portugal, Directeur Général Adjoint du Fonds Monétaire International (FMI) et en présence de Taoufik Baccar, Gouverneur de la BCT. Les rencontres avec les autorités tunisiennes ont été axées sur l’examen de la politique macroéconomique du pays et les défis à relever mais aussi sur les moyens à même de promouvoir la coopération régionale et mondiale.  La visite s’inscrit dans le cadre d’une tournée qu’effectue le nouveau Directeur Général Adjoint du FMI dans les pays de la région maghrébine en vue de soutenir l’intégration régionale, notamment sur le plan financier. Taoufik Baccar, Gouverneur de la BCT, a d’emblée affirmé l’intérêt qu’accorde le FMI au développement du processus de l’intégration et à l’impulsion des relations bilatérales et multilatérales. Sur le plan macro-économique, le Directeur Général Adjoint du FMI, a souligné l’expérience fort réussie de la Tunisie en matière de gestion des indicateurs économiques et de politiques financière et monétaire entreprise avec l’assistance technique du Fonds, tout en affirmant la nécessité de poursuivre les réformes sur trois fronts principaux à savoir : la consolidation de la situation macroéconomique, le renforcement du secteur financier et la poursuite de l’intégration tous azimuts. « La Tunisie ne doit pas dormir sur ses lauriers… Nous partageons la vue que l’endettement extérieur devra être réduit davantage tout en poursuivant le rééquilibrage des finances publiques en donnant plus d’efficience aux dépenses et en élargissant l’assiette fiscale », a-t-il affirmé. Il a également insisté sur la nécessité de  renforcer la position économique de manière à faire face aux chocs externes par le biais de l’amélioration de climat des affaires et de l’intégration économique. Il a, par ailleurs, réitéré les portées des politiques monétaire et financière conduites en faveur de la stabilisation des prix et de la maîtrise de l’inflation, dont la loi sur la Banque Centrale garantissant l’autonomie des opérations de cette dernière. Concernant l’amélioration de la notation attribuée à la Tunisie par l’Agence de notation financière japonaise : « Rating and Investment Information, Inc (R&I) » de « BBB+ » à « A- » avec perspective stable, Murilo Potugal, a affirmé que c’est le fruit d’un pays émergent qui investit dans la restructuration du secteur bancaire et financier. Pour sa part, le Gouverneur de la BCT a affirmé : « Il est question de préserver la notation qui constitue pour nous un nouveau challenge à relever ». Il a souligné à ce titre la relation de cause à effet entre le remboursement anticipé de la dette extérieure et l’amélioration du risque-pays ou du rating attribué. « Nous pourrons maintenant revenir sur le marché financier international et bénéficier d’un coût de financement extérieur ou encore un taux d’intérêt réduit », a-il ajouté. L’intégration dépend des pays eux-mêmes : ça prend du temps  Du côté de l’intégration régionale et notamment maghrébine, Murilo Portugal a affirmé le soutien qu’accorde le FMI à l’évolution du processus, en soulignant le rôle actifassigné à la Tunisie en la matière. Attestant du bas niveau de l’intégration maghrébine, le Directeur Général Adjoint du FMI a affirmé la nécessité d’aller de l’avant vers l’intégration. « Un processus de longue haleine qui a duré près de 50 ans en Europe », a-il affirmé. Et d’ajouter : « Nous soutenons la mobilisation vers une intégration économique maghrébine en sponsorisant les séminaires et les réunions dans les différents pays de la région, mais l’intégration dépend en premier lieu de la volonté ferme des pays maghrébins ». Murilo Portugal a en outre passé en revue le plan d’actions stratégiques et les recommandations concrètes mis en place par le FMI, favorisant l’intégration des pays du Maghreb dont notamment la création d’un site web facilitant l’harmonisation des procédures douanières et des normes techniques. Il a, par ailleurs, appelé à activer la mise en place d’un comité inter-maghrébin et à la création d’un guichet unique en matière de douane. Taoufik Baccar a relevé à ce titre les progrès réalisés en Tunisie en matière de mobilisation de l’intégration régionale financière à travers la création d’une zone de libre-échange tuniso-libyenne, l’intégration monétaire tuniso-libyenne, l’installation d’une banque marocaine en Tunisie et autres. Le dircteur général adjoint du FMI a réaffirmé la nécessité de poursuivre le chemin de l’intégartion. Un chemin qui prend du temps mais qui prèsente tant d’opportunités s’il est convenablement préparé. Yosr GUERFEL (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 7 avril 2007)


Violences en milieu scolaire Le voyant rouge !

 

Mohamed Sahbi RAMMAH            Un entrefilet paru ce mercredi 4 avril 2007 sur les colonnes de notre consœur en langue arabe «SABAH AL KHAIER » en page 9 concernant les violences au sein des institutions éducatives ( ?) nous a laissé perplexes, mal à l’aise pour ne pas dire attristés. Il en ressort, que durant l’année 2006, on a recensé tenez -vous bien 2025 cas d’agressions dans les milieux scolaires dont 1040 au sein même des salles de classe rien que moins !  Dépassements allant des grossièretés et invectives verbales aux atteintes à l’intégrité physique: coups de poing, défigurations, mutilations à armes blanches ! Tableau alarmant  Un bilan on ne peut plus sombre, alarmant et incitant normalement toutes les parties concernées ( tutelle, administrations des institutions scolaires, enseignants, surveillants, parents, représentants des élèves, médias) à agir au plus vite pour analyser cette dramatique situation, en définir les causes, désigner sans faux fuyants les responsables, endiguer et circonscrire le fléau et apporter les remèdes et correctifs idoines, appropriés. Cette situation délétère ne peut plus durer, et il est grand temps qu’on prenne enfin le taureau par les cornes, qu’on cesse de jouer à l’autruche, en un mot, qu’on sévisse. Il est indéniable que l’état catastrophique, la dégradation inquiétante des relations régissant les rapports enseignant-élève ne sont guère fortuits, et encore moins récents. Plusieurs facteurs y ont contribué. Nous essayerons dans notre approche de les répertorier et ce après avoir pris contact avec les différentes parties concernées. Revenir sur ce que furent nos relations avec nos instits, ce qu’ils représentaient pour nous, comment nous n’osions les importuner ne serait – ce par le fait de les croiser sur un même trottoir en nous faufilant dans les portes cochères les plus proches voire en rebroussant carrément chemin et emprunter un autre itinéraire, et cela bien sûr les rares fois où il nous était permis de sortir accomplir quelques emplettes au paternel ; évoquer ces signes de déférence, de respect envers nos maîtres ne rimerait à rien ; pire, nos enfants quand nous en parlons en famille avec une pointe de nostalgie nous tournent en dérision, en font des gorgées chaudes… Etat des lieux  A l’heure qu’il est, il est désolant de constater que l’enseignant a énormément perdu de son aura, son prestige accusant un sérieux coup de massue, bref il en a pris pour son grade. Les rôles sont désormais curieusement inversés : l’instit évite de pointer le bout du nez dehors de crainte de (tomber) inévitablement sur ses « élèves » élisant domicile en permanence dans la rue. Gros mots, blasphèmes, quolibets à peine voilés, bousculades, tirs précis de ballons sont au menu et lui sont indirectement ou sciemment destinés selon le genre de l’exaction. Devant le lycée, sa voiture est l’objet de barbaries multiples (pneus crevés, tôles défoncées, essuie-glaces tordus, rétroviseurs latéraux brisés, sucre déversé dans le réservoir d’essence, etc.). Le narguer en affichant ostensiblement sa vocation tabagique est du domaine de l’habituel et ce même dans l’enceinte de certains lycées où le pauvre fait semblant de ne rien remarquer ; histoire de sauver les meubles, de conserver un brin de dignité ou de ce qu’il lui en reste. A Sadiki, la porte principale réservée aux professeurs était sacrée, aucun élève, aurait – il été accompagné même par son paternel n’avait le droit de s’y approcher, histoire de préserver l’auréole dont était entourée l’imposant corps enseignant à l’époque. A la sonnerie, les portails des élèves étaient déjà fermés. Actuellement, vous avez beau sonner, les gosses sont toujours agglutinés devant le lycée à deviser tranquillement, et c’est au proviseur en personne aidé par le surveillant général, le senseur, les surveillants de les diriger vers les cours et par la porte normalement destinée aux professeurs svp. Faut-il rappeler qu’à l’époque, Mr Bekir, le proviseur, on ne le voyait qu’à la fête de fin d’année. En salle, seuls quelques uns manifestent un semblant d’intérêt poli vis-à-vis de ce que s’égosille à expliquer le maître, car contraints de par les premières places de devant qu’ils occupent, étant arrivés en retard. Aucune tenue de cahiers, absence totale des livres et manuscrits. Par contre, échanges permanents de SMS par le biais des portables mis sous le mode silencieux. Une administration  efficace, renonciatrice L’arme maîtresse dont disposait le professeur a été tout simplement supprimée : la retenue ; obligeant les contrevenants à passer le weekend à l’école, les gosses ne courent plus de gros risques. Si on y ajoute la réticence manifeste de l’administration à sanctionner les fautifs (aucun proviseur ne désire avoir et signaler des dépassements dans « son » lycée) on comprendrait alors mieux la hardiesse de certains à passer outre les règles les plus élémentaires à respecter dans les écoles ; se prévalant des droits de la jeunesse et de l’enfance que leur a accordés l’Etat et oubliant dans la foulée leurs devoirs envers l’institution. Pour corser le tout, certains directeurs vont jusqu’à réprimander leurs auxiliaires pour avoir signalé le comportement indécent d’un écolier ; le plus malheureux, c’est que cette réprobation se fait en présence du fautif ! Des parents peu responsables  N’occultons pas le rôle néfaste, négatif joué par nous autres parents, qui pour la moindre réprimande essuyée par le rejeton et très souvent méritée, nous nous précipitons vers qui de droit pour exiger réparation de l’affront subi, ce qui est de nature à encourager les jeunes à davantage d’abus. Se sentant ainsi doublement protégé, parapluie paternel associé à l’effacement calculé et… peureux de l’administration, l’élève peut de ce fait se permettre toutes sortes d’hostilités à l’endroit de ses maîtres, rassuré qu’il était quant à l’issue de ses incartades aussi blâmables fussent –  elles. Certains directeurs vont jusqu’à réprimander leurs auxiliaires pour avoir signalé le comportement indécent d’un écolier ; le plus malheureux, c’est que cette réprobation se fait en présence du fautif ! Des élèves outrés  Autre son de cloche étonnant du  côté des jeunes : ils seraient ( nous utilisons sciemment le conditionnel) selon leurs allégations amenés à riposter violemment à certains enseignants qui par leurs comportements itératifs, provocants, avilissant à leur endroit notamment par des propos injurieux voire blasphématoires en pleines séances et au vu et au su de plus de 30 élèves les faisant sortir de leurs gongs et les poussant à réagir violemment étant touchés dans leur amour propre : Leur corriger certaines(un euphémisme) fautes d’orthographe, de structure, prouver que leur démonstration mathématique ne tient pas la route, relever une contradiction criarde entre deux théories à 30 minutes d’intervalle, suffoquer, piquer une crise d’asthme suite aux émanations de leurs cigarettes en classe, ne pas participer aux cours particuliers qu’ils organiseraient chez eux, et vous seriez dans l’œil du cyclone, inscrit en pôle  position dans leur liste noire !   Le problème étant complexe et épineux, une prise de conscience immédiate de toutes les parties prenantes s’impose pour redorer le blason de l’institution scolaire, replâtrer le prestige craquelé et chancelant du corps enseignant et ce dans le dessein avoué de rehausser le niveau d’instruction de nos enfants et surtout leur inculquer les abc d’une bonne conduite seuls garants de leur réussite ultérieure. (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 7 avril 2007)


LE PONT RADES-LA GOULETTE Le projet fin prêt pour l’été 2008 Les fondations achevées à 95% 1 million de mètres cubes de matériaux Une fréquence de 28.000 véhicules par jour

 

S’il y a un méga-projet actuellement en cours, c’est bien celui du pont qui reliera bientôt les banlieues Sud et Nord de la capitale. Ce projet, dont le coût a été établi à quelque 141 milliards de nos millimes a été entamé à l’été 2004. Il devrait être opérationnel dès l’été 2008 étant donné que les travaux ont atteint 50% de leur avancement. Depuis l’été 2004, un gigantesque chantier a élu domicile à quelques encablures de la capitale. Ce chantier ne chôme pas afin que le projet du pont reliant Radès à La Goulette (ou vice-versa), dont les formes commencent à apparaître, soit opérationnel à la date fixée, c’est-à-dire à l’été 2008. Un taux d’avancement de 50% D’un coût initial de 130 millions de dinars mais réévalué à 141 MD, le projet est scindé en cinq lots. Le premier lot concerne le « Pont principal ». Il s’agit d’un pont haubané extradossé de 260 mètres de long et 23,5 mètres de large. Le second lot ou l’ »Approche Sud » est une voie d’accès au pont. Cela s’étend de Mallaha (Cité Nour), du côté de Radès, avec plus de deux kilomètres de route et qui consiste principalement en deux ouvrages. Le Canal Sud et l’ouvrage principal construit en béton précontraint (400 mètres) et qui relie le pont. Le lot numéro 3 ou « Echangeur », consiste en l’édification d’un pont en béton précontraint de 700 mètres et qui aura nécessité le remblaiement de 16 hectares du lac. Le lot numéro quatre ou « Liaison Nord » est une extension du réseau routier déjà en place. Cette nouvelle voie longue de six kilomètres reliera directement la Foire du Kram à l’échangeur. Deux autres ouvrages ; un pont de 60 mètres sur le Canal Kheireddine et un autre de 15 mètres su le Canal STEG, complètent ce lot. Enfin, un cinquième lot concernant l’éclairage public, finalisera le projet. A l’origine, il était prévu que le projet soit bouclé en 36 mois. Toutefois, les aléas liés au sol, les imprévus et les études supplémentaires font que les travaux ont été quelque peu étendus. D’ailleurs, ceux-là ont atteint un taux d’avancement de 50%. Tandis que les fondations ont été achevées à 95%. A noter que les lots n°1 et n°3 sont pris en charge par une entreprise japonaise, le lot n°2 est conjointement réalisé par les Japonais et les Egyptiens, quant au lot n°4, il est sous la responsabilité des Tunisiens. Les travaux sont d’ailleurs sous-traités de 70 à 80% par des Tunisiens. Un terrain peu propice Quoi qu’il en soit, le plus difficile semble avoir été réalisé. Mais le plus dur reste à faire. A savoir, la mise en place des tabliers. Ce sont des procédés nouveaux et qui ont la particularité d’être sensibles et délicats. Le procédé d’exécution du tablier principal se fera par encorbellement successif. La sensibilité vient du fait que tout le travail va être fait en hauteur de part et d’autre de la pile (25 mètres). Rappelons que l’ouvrage s’élève à 20 mètres au-dessus du niveau de la mer pour permettre aux voiliers de naviguer. Toutefois, le directeur du projet, M. Ghazi Cherif, estime que « ce sera plus maîtrisable étant donné que les travaux seront désormais visibles ». Mais il ne nie pas les difficultés inhérentes à un tel projet. M. Cherif énumère trois principaux facteurs qui ont rendu la conception en elle-même difficile. Il y a d’abord l’emplacement (voie Tunis-La Goulette). Au vu de la fréquentation de ce tronçon, l’approvisionnement en matériaux de construction n’a pas été évident. Il aura fallu travailler hors heures de pointe. Et lorsqu’on sait que plus d’un million de mètres cubes de matériaux a été utilisé, on s’imagine le rythme auquel ont dû se soumettre les livreurs (un camion toutes les 10 à 15 minutes pendant six mois et hors heures de pointe). La deuxième difficulté aura été l’environnement du projet avec la présence de deux microsystèmes (le Lac Nord et le Lac Sud). La troisième difficulté aura été la nature du terrain. A cet endroit, le sol est, en effet, connu pour ses très faibles caractéristiques, ce qui a nécessité des interventions spéciales telles que les consolidations. Le projet en lui-même reste délicat et c’est pour cette raison qu’il constitue un véritable défi technique comme l’ont souligné de nombreux experts internationaux qui ont évalué l’étude. Mais le défi en vaut le prix. L’entrée en fonction de ce pont donnera une véritable bouffée d’oxygène à la circulation dans le Grand-Tunis. Et lorsqu’on évalue à 28.000 le nombre de véhicules qui fréquenteront chaque jour ce pont on comprend mieux l’importance de ce projet, véritable liaison entre le Nord et le Sud, et ce, sans passer par la capitale. Maher CHAABANE (Source : « Tunis Hebdo » (Hebdomadaire – Tunis), le 2 avril 2007)


Tunisie Foot plagié encore une fois …

 

L’ensemble de la rédaction de Tunisie-foot.com souhaite dénoncer avec vigueur le quotidien Tunisien Assarih pour avoir trompé ses lecteurs dans son édition du mercredi 03 avril 2007 avec l’article de notre site concernant une information au sujet d’un de nos joueurs expatriés. Ces agissements, devenus récurrents, dénotent à notre sens, au delà du manque de respect que cela représente à l’égard de notre site, d’une absence flagrante de la plus élémentaire des déontologies professionnelles et il nous parait étrange pour ne pas dire honteux de devoir rappeler aux journalistes de cet honorable établissement les règles les plus élémentaires de leur profession. Cette fois ci, Assarih a mordu à l’hameçon. L’information annoncée sur notre site n’était qu’un poisson d’avril. En effet, un des animateurs du forum a lancé un sujet parlant d’un éventuel transfert de notre expatrié Selim Ben Achour vers le club espagnol du FC Séville. Pour donner plus de crédibilité à l’information, une source Russe a été citée malgré que cette dernière ne l’évoque pas. Mr.Laghdiri, journaliste à Assarih, a repris intégralement l’information et l’a posté dans le numéro du 03 avril 2007. Il n’a apparemment pas pris la peine de visiter le site source pour vérifier l’information. Que les responsables des différents médias écrits tunisiens se le tiennent pour dit, ces agissements qui n’ont que trop duré, impliquant plusieurs quotidiens tunisiens, ne seront plus passés sous silence et nous les dénoncerons à chaque fois que cela sera nécessaire sans faire de distinction entre leurs « auteurs » et les titres qui les emploient. A signaler enfin que le poisson d’avril 2007 a réussi, et que Tunisie-Foot reste une source digne et crédible. AA (Source : le site « Tunisie Foot », le 5 avril 2007 à 6:11:44 PM) Lien : http://www.tunisie-foot.com/fr/actualite.asp


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