7 août 2009

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TUNISNEWS

9 ème année,N° 3363 du 07.08.2009

 archives : www.tunisnews.net  


Conseil de l’Europe: « Nouveau cas de mépris flagrant de l’Italie pour les mesures provisoires contraignantes décidées par la Cour Européenne des Droits de l’Homme » Human Rights Watch: Italie: L’expulsion d’un Tunisien viole la Convention européenne des droits de l’Homme AP: Comparution en Tunisie d’un terroriste présumé extradé d’Italie AP: Tunisie: l’avocat Samir Ben Amor se voit interdire de rendre visite à ses clients en prison Reporters sans frontières: Al-Jazeera sous le coup d’une campagne de calomnie Reporters Without Borders : Government wages smear campaign against Al Jazeera Slim Bagga: CABALE ET PHOTOS TRUQUEES – Policier voyeur, voici ta vérité Reuters: Quatre soldats américains tués en Afghanistan AFP: Beaucoup d’Afghans confondent démocratie et fornication


L’AFFAIRE DU TUNISIEN « ALI TOUMI » EXPULSE PAR L’ITALIE SUSCITE L’INDIGNATION ET LA COLERE A STRASBOURG

Herta Däubler-Gmelin (députée Allemande) et Christos Pourgourides (député chypriote):

« Nouveau cas de mépris flagrant de l’Italie pour les mesures provisoires contraignantes décidées par la Cour Européenne des Droits de l’Homme »

Strasbourg, 06.08.2009 – “Il est absolument inadmissible qu’un État ignore les mesures provisoires contraignantes demandées par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Il est honteux qu’une démocratie adulte comme l’Italie ait renvoyé Ali Toumi en Tunisie dimanche dernier, dans une affaire où il existe un danger imminent de dommage irréparable pour le requérant”, ont déclaré Herta Däubler-Gmelin (Allemagne, SOC) et Christos Pourgourides (Chypre, PPE/DC) qui sont, respectivement, la présidente de la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) et le rapporteur sur la mise en œuvre des arrêts de la Cour de Strasbourg.

“Ces dispositions contreviennent manifestement à la jurisprudence clairement établie par la Cour de Strasbourg. C’est la quatrième fois depuis 2005 que les autorités italiennes prennent des mesures en violation flagrante des décisions de la Cour”, ont-ils ajouté.

“Il convient que le Conseil de l’Europe condamne sans tarder ce comportement intolérable. Notre Commission des questions juridiques devra se saisir de cette affaire”, ont-ils conclu.

– Rés 1571 & Rec 1809 de l’APCE : devoir des États membres de coopérer avec la Cour

RésDH(2006)45 du Comité des Ministres : obligation des Etats de coopérer avec la CEDH

– Extrait du document CommDH(2009)16 : rapport du Commissaire aux DH, du 16 avril 2009, sur sa mission en Italie, §§ 94-105

 (Source: le site officiel du « Conseil de l’Europe », le 6 août 2009)

Lien:http://www.coe.int/t/dc/av/allreleases_fr.asp


Human Rights Watch

Italie: L’expulsion d’un Tunisien viole la Convention européenne des droits de l’Homme

 

(New York, le 5 août 2009) – L’expulsion par l’Italie d’un Tunisien suspecté de terrorisme vers un pays où il court le risque manifeste d’être torturé montre une nouvelle fois comment ce pays bafoue l’interdiction formelle qui pèse sur ce type d’expulsions, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch. L’Italie a renvoyé Ali Ben Sassi Toumi vers la Tunisie le 2 août 2009, au mépris de plusieurs décisions prises par laCour européenne des droits de l’Homme pour suspendre cette expulsion jusqu’à ce que la Cour ait pu statuer sur les risques de torture ou d’autres mauvais traitements qui pourraient peser sur Toumi en cas de retour dans son pays.

 

Toumi est le troisième suspect de terrorisme renvoyé en Tunisie par le gouvernement italien au cours des vingt dernier mois, en violation des décisions de la Cour européenne ordonnant la suspension de telles expulsions. Les mesures provisoires prises par la Cour -décisions temporaires en l’attente d’un arrêt définitif- ont valeur d’obligation formelle, et le fait que l’Italie les ignore constitue une violation de la Convention européenne des droits de l’Homme ainsi que de ses autres obligations dans le cadre du droit international.

« En expulsant Ali Ben Sassi Toumi, l’Italie a montré une fois de plus un mépris total pour ses obligations aux termes du droit international des droits humains » a déclaré Letta Tayler,chercheusesur le terrorisme et le contre-terrorisme chez Human Rights Watch. « La Tunisie a un passif important et bien connu d’actes de torture et de violences infligés aux prisonniers. Cette expulsion viole donc clairement les décisions de suspension prises par la Cour européenne ainsi que l’interdiction fondamentale de toute expulsion quand il existe un risque de torture. »

 

En Tunisie, les personnes soupçonnées de terrorisme et les autres détenus de sécurité nationale sont particulièrement susceptibles d’être exposés à des actes de torture, ou de se voir maintenus en détention prolongée après un procès inéquitable, selon Human Rights Watch.

 

Quand les autorités l’ont informé le 1er août de son expulsion vers la Tunisie, Toumi est monté sur le toitd’un centre de rétention et amenacé de se suicider, a déclaré son avocate italienne, Barbara Manara, à Human Rights Watch. Les autorités ont réussi à le convaincre de descendre sur la promesse, non respectée, qu’il ne serait pas expulsé, a-t-elle expliqué. Toumi ne réside pas légalement en Italie, mais est marié à une Italienne avec laquelle il a eu trois enfants.

 

« L’Italie a placé Toumi dans une situation où il court un grave risque de subir des actes de torture. Elle doit maintenant prendre toutes les mesures qui sont en son pouvoir pour assurer sa protection, et mettre un terme à son mépris persistant pour la Cour européenne et les règles fondamentales du droit international des droits humains » a ajouté Letta Tayler. « Tout abus que subirait Toumi en Tunisie est également de la responsabilité de l’Italie. »

 

Toumi, 44 ans, qui a été condamné par contumace en Tunisie sur un chef d’accusation de contre-façon, a donné signe de vie pour la dernière fois quand il a envoyé un SMS à sa femme à son arrivée à l’aéroport de Tunis, la nuit du 2 août. L’Italie l’a expulsé après qu’il ait purgé une peine de six ans dans une prison italienne,condamné en tant que membre d’une cellule terroriste liée à Al-Qaida. Les autorités italiennes ont justifié son expulsion par le fait qu’il constituait toujours une menace pour la sécurité nationale. La Cour européenne des droits de l’homme avait pris trois décisions distinctes les 18 mai, 19 mai et 24 juillet de cette année pour reporter l’expulsion programmée de Toumi.

 

Son retour en Tunisie fait suite à plusieurs décisions prises par la Cour européenne pour s’opposer à l’expulsion par l’Italie d’autres Tunisiens suspectés de terrorisme vers leur pays d’origine. En février 2008, la Grande Chambre de la Cour a réaffirmée dans l’affaire Nassim Saadi, Tunisien également en voie d’expulsion par l’Italie, l’interdiction formelle de renvoyer des personnes vers des pays où elles courent le risque de subir des actes de tortures ou d’autres formes de mauvais traitement. La Cour a déclaré que les efforts de l’Italie pour expulser Saadi, qui résidait légalement dans ce pays, constituaient une violation de l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’Homme. L’article 3 interdit la torture et les mauvais traitements, et interdit formellement le renvoi de toute personne vers un lieu où elle court le risque de tels mauvais traitements.

 

L’Italie n’a pas expulsé Saadi. Cependant, elle a renvoyé deux autres Tunisiens suspectés de terrorisme, Essid Sami Ben Khemais et Mourad Trabelsi, le premier en juin et le second en décembre 2008, et ce en dépit de requêtes formulées par la Cour européenne pour qu’il leur soit permis de rester en Italie tant qu’elle n’aurait pas statué sur leur cas. Ces deux hommes purgent des peines de prison en Tunisie après avoir été condamnés par des tribunaux militaires sur des chefs d’inculpation liés au terrorisme.

 

La Cour européenne a réagit en février 2009 en condamnant l’expulsion de Khemais par l’Italie au motif que celle-ci violait à la fois l’article 3 et l’article 34 de la Convention européenne des droits de l’homme. L’article 34 garantit le droit effectif de déposer un recours auprès de la Cour. Depuis, la Cour européenne a stipulé dans neuf autre affaires que l’application par l’Italie d’arrêtés d’expulsion pris à l’encontre de Tunisiens suspectés de terrorisme constituerait une violation de l’article 3 de la Convention.

 

« La Cour européenne a alerté à maintes reprises l’Italie sur les risques des expulsions vers la Tunisie » , a déclaré Tayler. « Il est grand temps que l’Italie tienne compte des conclusions de la Cour et cesse immédiatement tous ses efforts pour expulser les suspects de terrorisme vers la Tunisie, tant que la Cour n’aura pas statué définitivement sur leurs cas. »

 

 

Pour plus d’informations sur le travail de Human Rights Watch sur l’Italie, veuillez consulter :

http://www.hrw.org/en/europecentral-asia/italy (en anglais)

http://www.hrw.org/fr/europecentral-asia/italy (sélection en français)

 

Pour plus d’informations sur le travail de Human Rights Watch sur la Tunisie, veuillez consulter :

http://www.hrw.org/en/middle-eastn-africa/tunisia (en anglais)

http://www.hrw.org/fr/middle-eastn-africa/tunisia ((sélection en français)

 

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

A New York, Letta Tayler (anglais, français, italien, espagnol): +1-212-216-1209; ou +1-646-645-1806 (portable)

A New York, Joanne Mariner (anglais, espagnol): +1-212-216-1218; ou +1-917-647-4588 (portable)

A New York, Veronika Szente Goldston (anglais, français, finnois, suédois, hongrois): +1-212-216-1271; ou +1-917-582-1271 (portable)

 


 

 

Comparution en Tunisie d’un terroriste présumé extradé d’Italie

AP | 07.08.2009 | 18:42 Un ressortissant tunisien qui vient d’être extradé d’Italie, malgré la décision de la Cour européenne des droits de l’Homme enjoignant aux autorités italiennes de suspendre cette mesure, a comparu vendredi devant un juge d’instruction près du tribunal de première instance de Tunis, a-t-on appris auprès de son avocat, Me Samir Ben Amor. Marié à une Italienne et père de trois enfants, Ali Toumi, condamné en 2003 pour appartenance à une organisation terroriste, venait de purger en Italie une peine de six ans de prison. Selon son avocat, “il aidait des volontaires qui voulaient aller combattre en Irak”. Faisant fi de la décision de l’instance européenne de surseoir à son expulsion en attendant l’examen de sa demande d’asile, les autorités italiennes l’ont placé dans un centre de rétention avant de le conduire dimanche dernier à l’aéroport de Rome où il a été embarqué à destination de Tunis. Sa famille et son avocat étaient depuis sans nouvelles de lui, jusqu’à sa comparution cinq jours après devant le juge d’instruction, en vertu de la loi antiterroriste en vigueur en Tunisie depuis décembre 2003. Selon Me Ben Amor, il doit répondre des griefs d’appartenance à une organisation terroriste opérant à l’étranger et d’avoir procuré des outils et des équipements au profit de cette organisation. Le prévenu est passible de plus de 20 ans d’emprisonnement si ces chefs d’accusation sont retenus, selon son conseil. Le magistrat a reporté à mercredi l’interrogatoire du présumé terroriste à la demande de la défense. AP

Tunisie: l’avocat Samir Ben Amor se voit interdire de rendre visite à ses clients en prison

AP | 07.08.2009 | 21:25 L’avocat tunisien Samir Ben Amor, spécialiste des affaires liées au terrorisme, a dénoncé vendredi l’interdiction qui lui est faite de rendre visite à ses clients en prison. Selon lui, cette mesure de “rétorsion” vise à le “sanctionner” pour avoir divulgué à la presse l’implication de deux officiers tunisiens dans la préparation d’attentats contre des militaires américains lors de leur séjour en Tunisie. L’information a, au demeurant, été démentie par les autorités qui affirment qu'”aucune mention ne figure dans le rapport d’enquête quant à la préparation d’agressions contre des militaires étrangers”. “Je me suis rendu mercredi dernier à la prison de Mornaguia (près de Tunis) muni comme il est d’usage d’une autorisation judiciaire et, à ma surprise, les préposés de l’établissement carcéral m’ont signifié que j’étais interdit de visite sans en justifier les motifs”, a déclaré l’avocat à l’Associated Press. “Ils m’ont juste signifié qu’ils appliquaient des instructions”, a ajouté Me Ben Amor qui devait rencontrer huit prévenus incarcérés en vertu de la loi anti-terroriste. Les autorités accusent l’avocat -qui ne représente pas les deux officiers- de “déformation des données contenues dans le dossier de l’enquête” et de “dépassements professionnels passibles de mesures disciplinaires”. Les deux officiers faisaient partie d’un groupe de 14 personnes dont six en fuite “soupçonnées d’appartenir à un groupe fondamentaliste extrémiste qui se préparait à commettre des actes criminels sur des personnes et des biens”. Selon un communiqué gouvernemental, “les interrogatoires entamés par le juge d’instruction n’ont fait apparaître aucun élément confirmant l’implication des membres du groupe, y compris les deux militaires tunisiens, dans de tels actes”. Après leur audition par le juge, tous les prévenus ont été remis en liberté en attendant leur procès. AP

 

Reporters sans frontières TUNISIE

Al-Jazeera sous le coup d’une campagne de calomnie

 
 
Reporters sans frontières condamne la campagne de dénigrement lancée par les autorités tunisiennes, par l’intermédiaire des médias gouvernementaux ou proches du régime, contre Al-Jazeera en Tunisie. La chaîne satellitaire qatarie est en effet accusée, par les autorités, de servir de porte-voix à l’opposition au président Ben Ali. En cause notamment, la couverture, par la chaîne, du congrès du droit au retour des exilés tunisiens, organisé à Genève les 20 et 21 juin dernier. Au cours de cette manifestation, les participants ont appelé le président tunisien à autoriser le retour au pays d’opposants politiques en exil, malgré les peines de prison pour “délits d’opnion“ qui pèsent sur eux.   « Cette campagne orchestrée par les autorités tunisiennes a pour but de discréditerAl-Jazeera. Dans ce pays où la liberté d’expression est réduite à une peau de chagrin, toute voix critique à l’égard des autorités est soit réprimée, soit conspuée. De telles pratiques sont réellement inquiétantes à moins de trois mois des élections présidentielle et législatives », a déclaré l’organisation.   Depuis quelques semaines, les médias tunisiens proches du pouvoir, quelque soit leur forme, s’acharnent contre Al-Jazeera. On peut en effet lire dans de nombreuses publications de la presse écrite des articles insultant directement la chaîne, ses employés ainsi que le gouvernement du Qatar, où la chaîne a son siège. A l’instar des journaux gouvernementaux tels que La Presse et Al Hurriya, le quotidienAl Hadath a ainsi publié, le 7 août 2009, un article sur la chaîne qatarie. De plus, la chaîne pro-gouvernementaleHannibal TV a diffusé, le 29 juillet 2009, un talk show au cours duquel plusieurs professionnels des médias invectivaient les journalistes de la chaîne.   Par ailleurs, Lotfi Hajji, correspondant d’Al-Jazeeraen Tunisie, s’est plaint d’une intensification des restrictions à son encontre. En effet, le câble Internet de son domicile est coupé depuis plus d’un mois. Il a également été empêché par la police de rencontrer un défenseur des droits de l’homme, les 24 et 26 juin à Tunis. À noter également que depuis cinq ans, les autorités tunisiennes lui refusent son accréditation officielle.   Cette stratégie, qui a pour dessein de ternir la réputation de la chaîneAl-Jazeera, reflète une volonté d’empêcher la chaîne de relayer, au niveau national et international, des informations critiques à l’encontre de la Tunisie.


Reporters Without Borders TUNISIA

Government wages smear campaign againstAl Jazeera

 
Reporters Without Borders condemns a smear campaign against Al Jazeera in which the Tunisian government is using both state-run and pro-government media to accuse the Qatar-based satellite TV station of acting as the mouthpiece President Ben Ali’s opponents.   The campaign is focusing above all onAl Jazeera’s coverage of a congress organised by Tunisian exiles in Geneva on 20-21 June in which they urged the president to allow his exiled opponents to return to Tunisia even though many of them face jail sentences because of their political views.   “The aim of this government-orchestrated campaign is to discreditAl Jazeera,” Reporters Without Borders said. “Anyone who criticises the authorities is suppressed or shouted down in this country, where little freedom of expression is left. With less than three months to go to presidential and legislative elections, such behaviour is really disturbing.”   Pro-government media of all kinds have been participating in this campaign against Al Jazeera for several weeks. Many newspapers and magazines have run articles directly insulting the station, its staff and the Qatari government. The daily Al Hadath printed such an article in today’s issue, following the example of such government-run newspapers as La Presse and Al Hurriya.   The pro-government television station Hannibal TV broadcast a talk show on 29 July in which several Tunisian journalists shouted abuse aboutAl Jazeera’s journalists.   Al Jazeera’s Tunisia correspondent,Lotfi Hajji, meanwhile reports that the restrictions on his activity are growing. The cable Internet connection in his home has been cut for more than a month. The police prevented him from meeting with a human rights activist in Tunis on 24 and 26 June. At the same time, the authorities have refused to give him press accreditation for the past five years.   The chief goal of the smear campaign seems to be to limit Al Jazeera’s ability to broadcast critical information about Tunisia nationally and internationally.

 

CABALE ET PHOTOS TRUQUEES Policier voyeur, voici ta vérité

Slim Bagga Il est aujourd’hui établi, sans le moindre doute possible que c’ est avec le feu vert de Carthage que la police politique et l’Agence tunisienne de communication extérieure (ATCE) publient des photos familiales et privées pour accompagner une cabale indigne, à l’image du régime lui-même, contre ma famille et moi, sur facebook ainsi que sur d’autres  sites de propagande officielle qui n’ont rien à envier à ceux mis sur pied par le Maréchal Goebbels, en d’autres temps de triste mémoire. L’on croyait que nazisme et stalinisme étaient à jamais effacés et bannis de l’histoire. A notre grand regret, la Tunisie a enfanté des monstres capables de ressusciter des monstres… Ainsi, sous le pseudonyme de tartempions tels Samiha Berriri, Chiheb Loussimi et d’autres; sous la signature d’un écrivassier mercenaire du nom de Sahbi Smara et d’autres; sous les multiples facettes d’un truand international, dit Imed Trabelsi, fils caché de Leïla Ben Ali, issu probablement des bas fonds de sa vie antérieure, l’on insulte, l’on calomnie, mais surtout, dans l’impunité la plus totale, l’on viole en permanence les vies privees et affine de jour en jour le harcèlement policier. Il faut que le monde entier, les journalistes du monde libre, les parlementaires occidentaux et les gouvernements qui savent ce que la loi veut dire (je me chargerai moi-même de leur presenter toutes les pièces) sachent qui est Ben Ali, quel est son système, qui est sa police, quels sont les membres de la mafia qu’il parraine, comment récompense-t-il les mercenaires à sa solde. L’occasion m’est d’autant plus propice qu’à la veille d’une parodie électorale, je suis extrêmement sollicité. N’ en déplaise à mes détracteurs salariés! Donc, disais-je, ce régime bandit et de bandits ne respecte même plus les codes de l’espionnage, des filatures et de la surveillance rapprochée dans la discrétion. Il vous vole, viole votre vie privée et vous le montre et le fait savoir. Voici comment ces subalternes qui ont accompli la lâche mission de publier des photos privées de moi ne peuvent qu’en avoir reçu l’ordre dans le temple de la barbouzerie: le bordel et non le palais de Carthage… Il y a d’abord les photos truquées: Fin septembre 2005, j ai reçu à Paris une vieille connaissance du nom de Ridha Hassen, plus connu sous le nom de Ridha Belhassen, le neveu de l’ancien directeur des Services, l’inénarrable Frej Gdoura. Je connaissais Ridha Hassen depuis l’adolescence, et en tout cas bien avant d’entamer ma carrière journalistique, à Mutuelleville, du côté du lycée francais Pierre Mendès-France. Je me suis séparé de lui plus tard, lorsqu’il devint l’intime de Moncef Ben Ali. A son appel, je fus d’abord surpris car il était interdit de territoire français, condamné à 10 ans de prison par contumace dans le cadre de l’affaire de la “Couscous Connection”. Et pour cause: n’était-ce pas lui le porteur de valise bourré de billets qui accompagnait Moncef Ben Ali à Orly lors de son arrestation? Ben Ali avait alors dépêché un avion spécial pour remettre à l’ambassadeur Brahim Turki deux passeports diplomatiques, l’un pour libérer son propre frère des griffes de la police française et l’autre pour l’intime Ridha qu’il éloigna à Djerba quelque temps en lui offrant une licence de tabac et un restaurant et une licence pour la friperie etc. etc. Que faisait-il donc à présent à Paris? Rendez-vous a été fixé pour le lendemain avec lui dans un café de l’avenue Wagram, près de l’Etoile à Paris. Et ce fut un méconnaissable Ridha Belhassen que j ai alors retrouvé après près de 18 ans d’absence. Je ne sais s’il avait pris des leçons de theâtre avant de venir à ma rencontre, mais ce digne neveu de son oncle, le tortionnaire Frej Gdoura, pleurait à chaudes larmes. “Il n y a que toi qui puisses me sauver. Depuis la mort de Moncef Ben Ali, les Trabelsi m ‘ont isolé, ruiné mes magasins. Je me suis marié à Saloua Ben Cheikh, une gradée à la douane, mais Mondher Zenaidi me l’a prise de force. J’ai deux enfants, dont l’aînée de 14 ans traîne dans la rue tous les soirs. Aide-moi quelque temps, je veux aller au Canada refaire ma vie”. C’est ainsi, et ce fut une monumentale erreur de ma part, que je lui offris de quoi vivre, boire et manger et même laver sa crasse dans ma salle de bains. Je ne pouvais imaginer que ce pitoyable hère était en mission commandée. Cela dura 3 mois, lorsqu’à l’occasion des fêtes de fin d’année, il reçut son fils de 8 ans. Je devais me déplacer en province, je lui ai alors confié les clés de mon appartement pour que son fils demeure au chaud par les temps de grand froid. Et puis qu’avais-je d’important à cacher chez moi, pensais-je alors? En fait, si!!! Ridha Belhassen est tombé (mais il faut vraiment qu’il les eût cherchées) sur de vieilles puces de téléphone et des photos de vacances en famille. Il fit le tri paisiblement profitant de mon absence, et rentra à Tunis les remettre à ses commanditaires sans que je ne m’en rende compte.      Cette lâche tromperie s’avéra infructueuse car les puces de téléphone ne contenaient aucun contact susceptible d’informer ce régime policier sur les sources de mes informations. Ce qui était sa maladie, son obsession, son casse-tête quotidien,  allant jusqu’à faire suivre mon vieux père chez son coiffeur ou son tailleur de quartier et mettre ses lignes sur écoute… Donc résultat infructueux, mais voilà que dès le 6 février 2006, à travers “Echourouq”, l’on commença à exploiter les photos. Ainsi, celle prise à Marbella, en Espagne, avec ma fille, trouve-t-elle comme légende: “Slim Bagga, sur la plage d’Eilat en Israël, récompensé par le Mossad”. Sans rire!!! Deux ans auparavant, j étais pourtant coordinateur d’El Qaïda en Europe, selon le même “El Hadath” , “Echourouq” et d’autres mercenaires condamnés par des tribunaux français pour diffamation tels “Afrique Asie” ou “La Gazette du Maroc” (Journaux condamnés, mais c’est l’ATCE qui a réglé la facture des dédommagements). Soit dit en passant que “Echourouq”, comme tout le monde ne le sait peut-être pas, a été fondé par un véritable ex-agent du KGB, Slaheddine Amri, correspondant à l’epoque par le biais de l’Agence Novosti à Tunis. Ben Ali sait cela, mais entre collègues, on ne se trahit pas. Et vive la solidarité de corporation..!. Aussi, son actuel rédacteur en chef, le paravent pour les basses besognes, Abdelhamid Riahi, n’est autre qu’un agent qui rédige “ses” écrits sous la dictee de Mohamed Ennaceur, et d’autres “stratèges” de la désinformation au service de Ben Ali. Alors, croyez-vous que ce qui a été publié m’a le moins du monde atteint? Que non!!! Venant de Ben Ali et ses sbires, c’était des cadeaux du ciel qui confirmaient s’il en était encore besoin que dans ce pays il n ‘y a jamais eu un jeu politique comme on en connait partout ailleurs. Il y a un homme usurpateur à la tête d’un clan de voyous. Il faut se défendre ou périr. PIRATAGE SYSTEMATIQUE Voilà que depuis deux mois, chassez le naturel, il revient au galop. Mais cette fois, cette junte policière franchit une étape supplémentaire dans l’exercice bandit. Sans prendre la moindre précaution, on publie sur facebook des photos privées archivées dans mon ordinateur familial. Dès décembre 2008, en effet, le ministère de l’Intérieur a tenté les plus mesquines et les plus vains essais d’empêcher mon mariage. Le 25 décembre, mon futur beau-frère, avocat, est malmené à l’aéroport à son départ pour Beyrouth; le 3 janvier convoqué au ministère de la répression. Là, on lui dit: “Nous n’avons rien contre votre personne, et nous respectons votre famille. Mais il faut que votre soeur renonce à ce mariage; il faut qu’elle écrive une lettre que l’on remettra ensemble à l’ambassadeur Raouf Najar, dans laquelle elle se dit en danger dans l’appartement de Slim Bagga. Son Excellence se chargera du reste pour le neutraliser”. Admirez le fait que ce régime ne se salit même pas lui-même les mains: les victimes doivent le faire elles-mêmes. Dans le cas contraire, l’on devient traître, traîtresse, agent de l’étranger, j’en passe et des meilleures. C ‘est la conception de la citoyennete telle que prodiguée par un opportuniste de la pire engeance du nom de Sahbi Smara qui se permet de “conseiller” ma fille (Je reviendrai bientôt sur ce cas pathétique de déshonneur et de lâcheté). Ainsi, c’était un devoir de patriote que de renoncer à son propre mariage trois semaines avant la date fixée et de rédiger soi-même un faux rapport contre son futur époux. Comprenez la logique , enfin si vous pouvez!!! Bref,! La tentative a fait pshitt. Le consulat a même reçu l’ordre de ne pas me délivrer de certificat de coutume, indispensable au mariage. Qu’à cela ne tienne: pour la modique somme de 200 euros, j’ai fait casser les ordres, et un fonctionnaire me le délivra dans un café parisien. Comme quoi, chez Ben Ali tout s’achète, même vos droits confisqués… Ce n’est pas tout puisque le 24 janvier 2009 ce mariage devait être célébré à la mairie du 16ème arrondissement à 10h 30. Dès 9h 30, une escouade de policiers de l’ambassade étaient en faction (8 pour ceux que l’on avait repérés et dont on a les photos ainsi que le procureur de la République française) à l’angle de rue de la pompe, de l’avenue Georges Mandel et des rues adjacentes. Nous étions tout au plus 25, la famille de mom épouse, terrorisée, n’ayant pu voyager. A la fin de la cérémonie, alors que l’on se dirigeait vers une brasserie pour la réception, ils nous suivirent d’où l’intervention de la police française qui les a chassés comme les voyous qu’ils sont, comme les malfrats au service du premier d’entre eux. Il fallait les voir courir dans tous les sens comme des voleurs pris la main dans le sac. Mais un régime vindicatif ne cède pas.    Il se fait chasser! Il a ainsi tout fait pour obtenir les photos du mariage et satisfaire son voyeurisme obscène. Et alors? Et après? A quoi cela l’avance-t-il de publier des photos de moi avec Ahmed Bennour ou Moncef Marzouki ou les dirigeants d’Ennahdha? M’en suis cache une fois? De quoi aurais je peur? Et qu’est ce qui est compromettant ? Par contre, il est déjà établi qu’avec l’argent du peuple et de l’Etat, Ben Ali satisfait son voyeurisme exacerbé et son chantage minable, viole quotidiennement la vie privée de tous. Même ses serviteurs n’en seront jamais à l’abri. Les Etats qui se respectent et qui investissent dans les technologies les plus modernes ont surtout ce souci constant de protéger leurs citoyens du terrorisme, de la pédophilie, des fraudes bancaires et du grand banditisme. Le non-Etat tunisien, à la tête duquel règne un chef de clans, les premiers pressés de le voir disparaitre pour proroger en pire ses méthodes, ce non-Etat utilise les deniers du contribuable pour l’observer par les trous des serrures, pour maquiller ses clichés familiaux, pour s’inviter chez les gens toutes les minutes avec ou sans leur accord; toujours par la tromperie et la ruse. L’été, le soleil d’Andalousie, c’est si propice à la fécondité de la plume…

Quatre soldats américains tués en Afghanistan

 
Le 07 août 09 Quatre soldats américains ont été tués jeudi par une bombe déposée au bord d’une route dans le sud de l’Afghanistan, théâtre d’une vaste offensive des forces de l’Otan contre les taliban, annonce vendredi l’état-major américain. A moins de deux semaines des élections présidentielle et provinciales du 20 août, le bilan ne cesse de s’alourdir pour les forces occidentales. Le mois de juillet a été le plus meurtrier depuis le début de la guerre, avec 76 militaires étrangers tués. On a enregistré depuis le début août 15 morts, dont 11 Américains. L’attentat de jeudi s’est produit dans la province méridionale du Helmand, la plus violente du pays, où les forces occidentales ont lancé début juillet une vaste opération visant à prendre le contrôle de zones tenues par les taliban dans la province. L’état-major américain a refusé de fournir des détails plus précis sur le lieu de l’attaque et l’unité touchée. Les violences ont atteint cette année en Afghanistan leur plus forte intensité depuis l’éviction des taliban de Kaboul en 2001. Le mouvement islamiste a intensifié ses actions en prévision des élections, dont il compte perturber le déroulement et qu’il a appelé la population à boycotter. Un millier de civils ont été tués au premier semestre de l’année, contre 818 pour l’ensemble de l’année passée, selon les Nations unies. Hamid Shalizi, version française Pascal Liétout

Beaucoup d’Afghans confondent démocratie et fornication

AFP, le 6 août 2009 à 09h33 Par Sharif KHORAM KABOUL, 6 août 2009 (AFP) – Fornication, nudité et décadence occidentale sont associées par de nombreux Afghans à la démocratie, montrant que ce concept importé de l’étranger n’a encore que peu d’emprise sur les mentalités à l’approche des élections présidentielle et provinciales du 20 août. “La liberté et la fornication. Voilà ce qu’est la démocratie de l’Occident, des Américains et des Européens, et elle se développe de la même façon ici”, déclare Wasim, serveur dans un restaurant de Kaboul. Pour Mansour Aslami, propriétaire d’un magasin de cosmétiques de 21 ans, la démocratie implique plutôt qu’un garçon et une fille puissent marcher ensemble dans la rue sans être questionnés. Réprobateur, il dit voir “des signes de démocratie chez les clients, avec des bras et des cous découverts, mais aussi longtemps que la démocratie respecte l’islam, c’est bien”. Huit ans après la chute des talibans, la majorité de la très conservatrice société afghane ne comprend pas vraiment ce concept importé d’Occident et l’associe au déclin moral et à l’éloignement des valeurs islamiques traditionnelles, jugent les experts. L’Afghanistan avait flirté avec la démocratie dans les années 1960 et 1970 en organisant des élections législatives partielles. L’expérience avait été balayée par l’invasion soviétique de 1979 qui avait déclenché des décennies de guerre. Entre 1996 et 2001, le gouvernement des talibans avait jeté un voile obscurantiste sur le pays. Lorsque les extrémistes ont été chassés du pouvoir fin 2001 par une coalition internationale menée par les Etats-Unis, les femmes ont tombé la burqa et la fête est descendue dans la rue. Mais ces changements abrupts ont braqué une partie de la société rurale, profondément conservatrice. L’insurrection islamiste et l’antipathie envers les troupes occidentales ont poussé beaucoup d’Afghans à revenir vers la stricte tenue islamique. La constitution adoptée après la chute des talibans énonce des principes démocratiques, mais 70% des 26 à 30 millions d’habitants sont illettrés et n’en savent donc rien. De plus, l’accès à internet ou aux autres médias est limité, et les quelque 20 chaînes de télévisions et 90 stations de radio diffusent essentiellement de la musique et très peu de débats politiques. Les films occidentaux, facilement disponibles, ont encore accru l’impression de dépravation des pays démocratiques. “Je ne sais pas ce que démocratie veut dire”, lance Nour Ali, un Kabouli de 81 ans à la longue barbe blanche. “Je sais seulement que quand je demande aux femmes +pourquoi vous promenez-vous presque nues dans la rue?+, on me répond +c’est la démocratie+. C’est ça, la démocratie? Danser, avoir la peau nue, le déshonneur? Si c’est ça, ça ne devrait pas exister”, assène le vieillard. La corruption endémique, l’insécurité, les chefs de guerre et leurs armées privées viennent aussi plomber les efforts pour instaurer la démocratie. La nomination de responsables à la réputation douteuse et l’échec du gouvernement Karzaï à poursuivre les criminels de guerre ont fait perdre à beaucoup d’Afghans leurs illusions sur le nouveau système. Parce que des idéaux qui ont mis des siècles à s’imposer en Occident ont simplement été plaqués sur le pays, beaucoup vont d’abstenir de voter ou le feront sans comprendre les enjeux, estime l’expert afghan Wahid Mujda. “Lorsqu’on demande aux gens ce qu’est la démocratie, ils répondent que c’est le manque de pudeur et l’absence de religion, et qu’à cause de ça l’insécurité augmente de jour en jour”, selon M. Mujda. “La démocratie est quelque chose à laquelle les gens doivent être habitués progressivement”, estime-t-il. AFP

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