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Nouvelles des libertés en Tunisie
Enlèvement du jeune Yassine Torchoune
l’ACAT-France
TUNISIE : Les
libérations, bienvenues, ne doivent pas cacher les condamnations récentes
L’ACAT-France salue la libération, le 5 novembre, de 44 prisonniers politiques tunisiens, dont 14 étaient parrainés par des groupes de l’organisation.
Cette vague de libération intervient à l’occasion du 21e anniversaire de la prise du pouvoir par Ben Ali à la suite d’un coup d’Etat le 7 novembre 1987.
Toutes ces libérations sont conditionnelles. Tout ancien prisonnier qui ne respecte pas les conditions de sa libération peut être de nouveau arrêté et forcé de purger le reste de sa peine par décision du ministre de la Justice , sans procédure judiciaire, ou encore être placé en résidence surveillée pendant la même période.
Parmi les prisonniers politiques libérés, 21 appartenaient à l’organisation islamique interdite Ennahda (Renaissance). Selon les associations tunisiennes, il s’agit du dernier groupe d’Ennahda encore en détention. Ils avaient été condamnés à de lourdes peines pour leur appartenance à l’organisation après des procès inéquitables devant les tribunaux militaires de Bouchoucha et Bab Saadoun en 1992. Certains d’entre eux avaient même été condamnés à perpétuité.
C’est le cas d’Hédi Ghali, 59 ans, ancien responsable d’Ennahdapour la région de Monastir qui était en prison depuis 1992. Au cours de sa détention, il a passé plus de 12 ans à l’isolement. Il a subi des tortures et a mené plusieurs grèves de la faim pour protester contre ses conditions de détention qui ont, à plusieurs reprises, mis sa vie en danger.
Les autres personnes d’Ennahda libérées le 5 novembre sont : Noureddine Arbaoui, Bouraoui Makhlouf, Mohammed Néjib Laouati, Brahim Dridi, Hichem Bennour, Abdelkarim Baalouche, Houssine Ghodhbane, Béchir Laouati, Mondher Bejaoui, Sadok Chourou, Ridha Boukadi, Kamel Ghodhbane, Abdennabi Ben Rabah, Chedly Naccache, Ouasfi Zoghlami, Elyes Ben Romdhane, Abdelbasset Sli’i, Sadok Akkari, Ouahid Saraïri et Mounir Hannachi.
En plus des derniers prisonniers d’Ennahda, des prisonniers politiques condamnés à la suite des événements du bassin minier de Gafsa ont bénéficié d’une libération conditionnelle. C’est le cas de Zakia Dhifaoui, militante du Forum pour la démocratie et les libertés (FDTL) : condamnée en août 2008 à huit mois de prison ferme,à la suite d’une manifestation de « soutien aux victimes du bassin minier » de Gafsa, sa peine avait été réduite en appel à 4 mois et 15 jours.
Tout en se félicitant de ces libérations, l’ACAT-France est préoccupée par le fait que, le même jour, 14 personnes ont été condamnées à des peines de 5 ans d’emprisonnement dans l’affaire du bassin minier de Gafsa. Le lendemain, huit personnes ont été condamnées à une peine de six ans et sept mois. Il s’agit des peines les plus lourdes prononcées à ce jour dans le cadre de ces événements.
Par ailleurs, les autorités tunisiennes continuent de détenir des milliers de prisonniers aux termes des textes de loi de 2003 sur le contre-terrorisme. Beaucoup de ces personnes ont été condamnées à de lourdes peines à l’issue de procès inéquitables et sont souvent victimes de tortures et de mauvais traitements
Le numéro 79 de Mouwatinoun organe du Forum Démocratique est maintenant disponible chez votre marchand de journaux.
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La Tunisie gracie et libère 21 islamistes
Tunisia pardons 21 prisoners on anniversary – source
21 Islamists pardoned and freed in Tunisia
Tunisie: l’opposante Zakia Dhifaoui retrouve sa liberté (parti)
Cameroun: tous les otages « en bonne santé », selon les ravisseurs
Le moral des libérés
Lettre aux exilés tunisiens
Abdo Maalaoui
Montréal / Canada
Bonjour frère Noureddine,
Bravo pour les initiatives que tu es entrain de faire avec les compatriotes qui se trouvent en France. Le travail n’est pas simple, parfois il peut être amer comme notre vie en exil mais la cause est noble pour ne pas céder au désespoir.
Frère Noureddine,
Nous n’avons pas encore commencé que nos ennemis désirent nous faire pulvériser. Je sais que ce n’est pas facile, avec le temps, le pouvoir tunisien a réussi indirectement de semer la division au sein des tunisiens en Europe et même au sein de nos membres.
Depuis plus d’un quart de siècle que nos membres sont devenus les oubliés de notre histoire de lutte pour la démocratie en Tunisie, voilà maintenant que nos frères de l’opposition et même d’autres personnes sensibles à notre exil qui sont au sein du gouvernement actuel, se réveillent. Hier nous étions des tunisiens imperceptibles maintenant nous sommes devenus une minorité de tunisiens exilés visibles, c’est normal que notre exil est devenu un enjeux politique.
J’ai vécu moi-même la tempête que tout le monde a parlé lors de la visite du Conseiller de Ben Ali en France, il était accompagné avec ses conseillers du Ministère de l’Intérieur et Dr Amri Sahbi, malgré que j’étais extrêmement malade suite à mon accident que j’ai eu au Gabon (Afrique Centrale), j’ai tenu de me rendre de Montréal (Canada) à Paris. Je me rappelle, j’ai rencontré plusieurs exilés : des hommes et des femmes, des jeunes et des vieux : chacun a sa propre et triste histoire à raconter, chacun peut écrire un livre à succès sur l’histoire de sa sombre VIE ….
Aujourd’hui Dieu merci, nous avons décidé de se regrouper pour former une ASSOCIATION des Exilésqui a une seule MISSION, qui a fixé des OBJECTIFS et qui a tracé un PLAN D’ACTION, qui sera réalisé dans le temps selon les RESSOURCES (humaines, matérielles et financières) que nous réussirons à avoir…
Cher frère Noureddine,
Si nous voulons atteindre notre BUT, il faut s’organiser avant tout, il faut mobiliser les exilés (peut importe leur tendance, ne rentre pas dans ce qui nous divise, chacun a ses idées, chacun a sa triste histoire, mais nous avons le même BUT, il faut promouvoir ce BUT et le rendre plus important et au-dessus de toutes les autres considérations. Il faut que les membres prennent conscience que nous devrons mener un COMBAT intelligent, communicationnel, tactique, stratégique et surtout légal sansrelâche jusqu’à l’obtention du droit de retour au pays selon des conditions sécuritaires et légales.
C’est bien le travail que vous faites, je pense qu’en parallèle, il faut nous mobiliser, il faut que nos membres se reconnaissent dans ce que tu fais, il faut se parler, il faut savoir que nous ne sommes pas seuls, aujourd’hui nous sommes devenus nombreux. Il faut nous faire comprendre que de notre SOLIDARITÉ naîtra notre SOLUTION.
Cher frère Noureddine, je sais que vous avez les compétences et la volonté de nous amener en avant, de nous guider afin de pouvoir voir la lumière au bout du tunnel. Ce n’est pas facile ta tâche, parce que tu veux guider des gens qui sont restés dans l’ombre longtemps… Nous sommes devenus comme des loups affamés, nous avons appris à hurler et nous hurlons au moindre bruit même envers celui qui nous aide à y aller en avant. Frère soit patient, nous sommes devenus des cas à psychiatriser à force de penser…. Chacun de nous se fait voler par nos propres frères tunisiens qui sont entrain de gouverner des années et des années de notre jeunesse. Ce n’est pas facile !!! Nous sommes devenus des enragés !!!
Que le Seigneur te guide vers ta noble MISSION et te protège des adaptes de Satan qui veulent ta peau … Frère Noureddine, si tu as la FOI que Dieu est avec les opprimés, rien ne pourra t’arriver… on doit chasser et bannir la haine de notre cœur et c’est avec amour que nous pouvons avancer. Il faut même aimer ceux qui nous ont fait souffrir, parce qu’Allah parfois veut aussi mettre notre FOI à l’épreuve… Aujourd’hui Dieu t’a choisi de devenir notre petit MOISE qui a sorti son peuple de l’esclavage et de l’oppression pour les amener durant 40 ans vers la TERRE PROMISE… Dieu te donne à toi frère Noureddine UN AN pour nous sortir de l’angoisse quotidienne et nous amener à notre terre promise qui est la Tunisie.
Je pense qu’il faut fixer une date où tout les exilés pourront se rencontrer à Paris et de partir ensemble vers Marseille (en TGV) et de Marseille on prendra le bateau « Exodus » pour rentrer ensemble dans notre terre promise «la Tunisie»… Il faut choisir une date historique d’avance par exemple : le 20 mars 2009 ou autre… mais au plus loin le 7 novembre 2009. Dépassé le 7 novembre 2009, il sera trop tard mon frère….
Ton frère Abdo Maalaoui, l’exilé
Montréal / Canada
maalaoui@yahoo.com
Commémorations du 7 novembre (1987) : Les lèches culs prennent la plume
Ben Ali, les TIC et l’éthique démocratique
Tunisie: De la participation politique sous dictature
La notion de « La participation politique » s’est développée dans lesdémocraties occidentales en même temps que l’apparition du phénomène de démission et de détournement de la politique observé essentiellement chez les jeunes à partir des années soixante. Les conceptions développées autours de cette notion cherchent essentiellement à faire face au manque d’intérêt et a trouver des motivations pour la politique dans des systèmes démocratiques ouverts qui ne connaissent aucun obstacle à ce genre d’engagement.
Dans les sociétés sous dictature et les systèmes autoritaires, comme laTunisie, personne n’ignore que le manque d’engagement pour les affaires publiques est essentiellement dû à la nature du système lui-même et sa conception du pouvoir dont il interdit toute critique ou mise en question. Le seul engagement qu’il reconnait, c’est l’embrigadement dans la défense de l’ordre établi ou la répression, l’emprisonnement et l’exil comme on le constate aujourd’hui quotidiennement dans notre pays.
Cette réalité semble avoir été totalement absente des esprits des responsables du parti au pouvoir depuis l’indépendance du pays il y a 52 ans quand il ont choisi comme thème « La participation politique » pour le séminaire qu’il ont organisé en commémoration du 21ème anniversaire d’arrivé au pouvoir du président Ben Ali.
Un séminaire au cours duquel le premier ministre a été chargé de lire le discours du président dans lequel il expose la conception de « La participation politique » sous une dictature. Une participation que le pouvoir doit guider et baliser « La participation politique et la pratique démocratique constituent un processus ininterrompu» dont il fait remonter les origines à la constitution de Carthage et qui vient et que les nouvelles technologies de l’information et de la communication viennent aujourd’hui « entraver la progression » et « constituer une menace de déstabilisation » si elles ne sont pas contrôlés. « La Tunisie, inspirée par la cyber-répression à la chinoise, veut exporter les méthodes du PCC » remarque un voisin.
Voici la partie du discours consacrée au sujet : (Les sous titres ont étés ajoutés)
De la participation politique
Par : Zine Elabidine Ben Ali
Dans le monde d’aujourd’hui, la participation politique compte parmi les thèmes essentiels qui marquent la vie de la société, eu égard à sa corrélation étroite avec la démocratie, les droits de l’Homme et le développement, au sens intégral du terme, et compte tenu de l’interdépendance qui existe entre les notions de développement et de démocratie, une interdépendance sans laquelle la démocratie perd toute sa substance et toute son efficience, et le développement se trouve privé de facteurs essentiels, à savoir la mobilisation des énergies et des potentialités, et la participation collective agissante à la concrétisation des choix et à la réalisation des objectifs fixés.
Processus historique de l’émergence de la notion de participation en Tunisie
Conscients de l’importance de la participation politique dans la garantie de l’équilibre et du progrès des sociétés, nous avons constamment à l’esprit le processus historique de l’émergence de la notion de participation, depuis la démocratie d’Athènes jusqu’aux diverses expériences que nombre de peuples ont eu à connaître en la matière, et aux formules qui ont favorisé l’évolution de cette participation, en Occident comme en Orient. C’est un processus commun à l’humanité entière qui tire sa richesse de la diversité des systèmes, de leurs degrés d’évolution, des formes de pouvoir et du niveau de prise conscience collective des divers peuples et nations.
Au fil de sa longue histoire, notre pays a eu à connaître des formes évoluées de participation politique, depuis la démocratie et la Constitution de Carthage, que l’illustre philosophe grec Aristote a comptée parmi les plus anciennes constitutions au monde, et jusqu’au Mouvement réformiste du XIe siècle qui a conduit au Pacte Fondamental et à la promulgation de la première Constitution en Tunisie, en 1861
Cette orientation a été confirmée par la période de lutte nationale pour l’indépendance de la Tunisie et la souveraineté de son peuple, et consacrée par la Tunisie indépendante, à travers l’adoption du régime républicain et l’engagement sur la voie de la mise en place des fondements d’une vie politique moderne, concrétisant la participation politique à travers la Chambre des Députés et les conseils municipaux.
Le souci de préserver ce patrimoine et de le promouvoir aura été à l’origine de l’initiative qui a été la nôtre de réaliser le Changement du 7 Novembre, par attachement à la souveraineté du peuple et à la dignité de la patrie, tout autant que par conviction quant à la maturité des Tunisiennes et des Tunisiens et à l’aptitude de notre pays à une vie politique évoluée, comme nous l’avions annoncé dans la Déclaration historique du Changement.
La participation politique dans l’esprit du Changement du 7 Novembre
C’est sur cette base que nous avons adhéré à l’option démocratique pluraliste et à la garantie des droits de l’homme, dans leurs significations les plus exhaustives, et avons œuvré à élargir l’aire de participation politique et à permettre au citoyen de contribuer à la gestion des affaires du pays. Nous avons, ainsi, mis en œuvre des réformes politiques successives et adopté le mode consultatif dans toutes les questions importantes qui se rapportent à la démarche nationale.
C’est dans ce contexte que se situe notre pari sur la société civile et sur la dynamisation du rôle de ses structures, pour compléter le rôle des partis politiques auxquels nous n’avons cessé d’assurer les conditions d’efficience pour qu’ils puissent assumer les missions qui leur incombent dans l’encadrement de la société et la garantie des opportunités les plus larges à la participation politique.
L’amendement constitutionnel fondamental que nous avions ordonné d’introduire en 2002, aura été une étape avancée de ce processus, compte tenu des nouveaux mécanismes et mesures qu’il a instaurés et qui ont consolidé les fondements de la pratique démocratique, élargi l’aire de la participation politique et conforté les bases du pluralisme. A cet égard, je citerais, en particulier, la création de la Chambre des Conseillers et la mention, inscrite dans le texte de la Constitution, du recours au référendum concernant les questions qui intéressent l’avenir du pays, toutes les fois que le besoin s’en fait sentir.
La participation politique et la pratique démocratique constituent un processus ininterrompu, un domaine dont les modes, les formes et les enjeux se renouvellent en fonction de l’évolution de la civilisation humaine et des progrès accomplis par les diverses sociétés.
Les défis des nouvelles formes de participation politique
Les profondes et rapides mutations civilisationnelles qui ponctuent, de nos jours, la vie dans le monde, ont donné lieu à des changements qualitatifs tangibles dans le comportement politique des individus et des sociétés, tout autant qu’aux niveaux national et international.
Du fait de ces mutations, le monde d’aujourd’hui a engendré de nouveaux modes, des formes inédites et des espaces modernes de participation politique, qui ont supplanté les formes et structures classiques, et ouvert à la pratique politique, à ses divers niveaux et au sein même de la société, des horizons et des domaines jusque-là inexplorés
L’importance grandissante du rôle des structures de la société civile et des organisations non-gouvernementales, aux plans national et international, a conduit à l’émergence de nouvelles formes d’action politique. De même, le raz-de-marée de la révolution des communications qu’a connu l’humanité, au cours de ces dernières années, a eu des incidences profondes sur la participation politique, du fait des technologies modernes de la communication et de leurs moyens évolués qui ont révolutionné les formes de participation, d’expression et de communication entre les individus et les collectivités, et diversifié leurs domaines et canaux.
Nous sommes conscients du rôle historique de ces mutations, dans le développement de la participation politique, la consécration de la pratique démocratique et l’ouverture de nouveaux espaces aux individus et aux sociétés, pour réfléchir, s’exprimer et contribuer à la gestion de la chose publique.
Tout en insistant sur la nécessité de mettre à profit ces mutations, de les encourager et d’assurer les conditions requises pour les dynamiser, en tant qu’illustration, parmi d’autres, de l’évolution de l’homme et du progrès de la pratique politique dans l’histoire de l’humanité, nous ne perdons pas de vue la responsabilité qui est la nôtre, d’évaluer ces mutations, de prospecter leur portée et de prévenir les répercussions négatives et les déviations potentielles qu’elles peuvent receler
Il s’agit d’une responsabilité qui incombe, aujourd’hui, à toutes les sociétés et que se partagent toutes les parties concernées en matière de participation politique, pour faire en sorte que l’action politique continue d’accomplir les fonctions qui lui sont dévolues, d’être régie par les règles de conduite qui l’organisent et attachée aux principes, valeurs et objectifs qu’elle œuvre à concrétiser.
Nouvelles formes de participation politique et menaces de déstabilisation
De par les enjeux quantitatifs et qualitatifs qu’elles impliquent, les nouvelles formes de participation politique qui existent, aujourd’hui, dans le monde, nous incitent à réfléchir sur les perspectives de cette participation, et nous confrontent à des interrogations inédites au sujet de la relation entre le nouveau et le classique dans l’action politique.
Ce sont des interrogations qui impliquent la réflexion sur le rôle à venir des partis politiques face à l’émergence de ces nouveaux espaces de polarisation et d’influence que sont les associations et les organisations non-gouvernementales, avec leurs réseaux nationaux et internationaux, ainsi que sur la préservation de la souveraineté nationale et des intérêts supérieurs des pays.
Les nouveaux modes de participation politique générés par les technologies modernes de la communication, à travers la transcendance des distances, de l’espace horaire, des obstacles et des frontières, et l’ouverture des horizons les plus larges, ne peuvent dissimuler les menaces qu’ils peuvent engendrer pour l’intégrité des processus démocratiques, la stabilité et la sécurité des sociétés, et la transparence de l’action politique qui doit continuer à se baser essentiellement sur un système éthique sans lequel les voies se confondent et les concepts et objectifs se trouvent bouleversés.
Aujourd’hui, notre monde est en perpétuel changement. Aussi, nous est-il impératif d’être prudents et de ne pas pratiquer l’amalgame entre participation politique légitime, qui est du droit de chaque citoyen, et tendances extrémistes, racistes et terroristes.
La question de la transparence est l’un des défis majeurs qu’impliquent les nouvelles formes de participation politique, aujourd’hui, dans le monde, compte tenu de leur recours à des modes d’action à distance. Or, les canaux immatériels de communication nécessitent des mécanismes d’évaluation et de contrôle, sur la base des principes constitutionnels et des lois dont se dotent les peuples.
Source:Extrait duDiscours du Président Zine El Abidine Ben Ali lu en son nom par Mr Mohamed Ghannouchi le lundi 3 novembre 2008 devant les participants au symposium du RCD, sur le thème « La participation politique dans un monde en mutation »
(Source : « Tunisia Watch », le blog de Mokhtar Yahyaoui, le 5 novembre 2008) Lien : http://tunisiawatch.rsfblog.org/archive/2008/11/05/tunisie-de-la-participation-politique-sous-dictature.html
UN JOURNALISTE DE « RéALITéS » PUBLIE DES MENSONGES EHONTES A PROPOS DE CHEIKH ABDERRAHMAN KHELIF… ETLE SIEUR ZIED KRICHEN, RéDACTEUR EN CHEF DU MAGAZINE REFUSE DE PUBLIER LA REPONSE DOCUMENTEE DU FILS DU CHEIKH DECEDE
ENTRE REALITES ET MENSONGES
Ceci est une réponse à une partie de l’article de « Réalités n°1186 » intitulé » Ramadan et l’été: l’éternel débat » traitant de Kairouan et du Cheikh Khelif . Ainsi dans cet article l’auteur prétendit qu’en 1982 des gens sont mort à Kairouan à cause d’une forte chaleur . Il aurait contacté Mr Amamou qui prétendit, à son tour, que le Cheikh Abderrahmene Khelif a ordonné les gens à rompre le jeûne et qu’il a bu de l’eau à 13 h devant la porte de sa maison pour inciter les gens à le suivre . En l’année 1982 j’étais médecin de la santé publique à l’Hôpital Ibn Aljazzar à Kairouan .Je faisais partie de l’équipe qui assurait la garde des urgences . On n’avait enregistré aucun décès en été 1982 suite à la chaleur estivale .Et c’est au journaliste d’avancer des preuves sur ce qu’il prétend . Et d’un ( mensonge) . Le deuxième mensonge concerne mon père le Cheikh Abderrahmene KHELIF qui aurait ordonné ( sic ) les gens d’interrompre le jeune . A cette époque j’habitais avec mon père dans la même maison et rien de ce qui a été dit n’est arrivé ni en 1982 ni avant et ni après . Je signale , par ailleurs , que mon père qui était diabétique , n’a jamais eu recours à la permission de ne pas jeûner le Ramadan que les trois dernières années de sa vie( entre 2003 et 2006 ) .Pendant ces trois derniers Ramadan il mangeait en cachette , évitant ainsi ,d’être vu par ses petits neveux , qui pourraient penser du mal de leur grand- père malade . Et comme un mensonge en entraîne un autre , voici le troisième : quand l’auteur affirme (sic ) .que le Cheikh a ouvert la porte de sa maison à 13 heures et a bu de l’eau pour donner l’exemple et inciter les gens à le suivre . Que de mensonges !! que de fables !! Qu’ils nous citent un seul témoin sur ces profanations ! Comment l’auteur peut-il se baser sur des mensonges absurdes et odieux avancés par une personne qui n’a aucun lien, ni de près ni de loin , avec le Cheikh Khelif ? Si au moins l’un d’eux était vraiment sincère , il n’aurait pas préfabriqué ces fables qu’après s’être assuré de la véracité de ses histoires .Car le sujet de cet article traite de religion et l’Imam Malek – que Dieu ait son âme – disait : » Cette science est la religion , alors assurez-vous de qui vous l’apprenez » Est-ce qu’on l’apprend de la bouche des menteurs et des affabulateurs ? Et si l’un d’eux avait pris la peine de visiter le site du Cheikh( www.cheikhelif.net ) il aurait trouvé le contraire de ce qu’ils avaient dit . C’est ainsi que dans la rubrique » fatawa « et à quelqu’un qui posait une question sur le jeûne d’une personne atteinte d’incapacité il répondit : « ….ceci étant , il est inadmissible qu’une personne n’ayant aucun motif légitime nous dise : En été il fait chaud alors changeons le mois de Ramadan pour l’hiver. Le jeûne de Ramadan est une obligation religieuse bien déterminée pendant un temps bien déterminé. C’est une profanation ( haram ) . Le comble de ce « pseudo-historien » c’est son ignorance de l’histoire récente de son pays .Le Cheikh a été jugé ( en 1961 après la fameuse émeute de Kairouan » allahou akbar ma yemchich » ) parce qu’il était contre l’idée que le jeûne du Ramadan entravait le développement du pays . Comment , un Cheikh qui a failli être pendu en 1961 pour s’être élevé contre l’iftar de Ramadan pourrait-il appeler en 1982 les gens à ne pas jeûner .? Et comme l’avait bien dit Rabelais » Ignorance est mère de tous les maux » . Je suis sûr et certains que, si le Cheikh était vivant, personne n’aurait pu diffamer de tel propos . Enfin je vous signale que j’engagerais des poursuites judiciaires contre le journaliste et Mr Amamou s’ils ne s’excusent pas publiquement pour avoir terni l’image du Cheikh dans les milieux scientifiques et religieux, nationaux et internationaux, ainsi qu’au niveau populaire . » Seuls forgent le mensonge ceux qui ne croient pas aux versets d’Allah ; et tel sont les menteurs » sourat An-nahl 105 . Dr. Mohamed fils du Cheikh Abderrahmene KHELIF (Source : Newsletter du site www.cheikhelif.net, le 6 novembre 2008)
LES DEMOCRATES ARABES VIVENT LA VICTOIRE D’ OBAMA PAR PROCURATION