6 août 2009

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TUNISNEWS

9 ème année,N° 3362 du 06.08.2009

 archives : www.tunisnews.net  


Angela Toumi: Lettre ouverte à l’Attention du Président de la Commission européenne : Sauvez mon mari, S’il vous plaît ! Human Rights Watch : Italy – Expulsion of Tunisian Violates European Human Rights Convention AFP: Tunisien expulsé d’Italie: « absolument inadmissible » (Conseil de l’Europe) AP: Italy criticized over deportation of Tunisian Liberté et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie La Presse (Canada): Jaziri sert de faire-valoir au régime La Presse (Canada): Jaziri bientôt de retour au Canada? Businessnews: Tunisie – Des Saoudiens s’apprêteraient à annoncer un mégaprojet à Sfax Le Temps: Signe des temps: Un coin de voile… TSA: Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) revendique plusieurs attaques en Algérie AFP: La Chine appelle l’Algérie à prendre des mesures après des incidents à Alger AFRIK.COM: Mauritanie : pourquoi la France et les Etats-Unis ont validé l’élection d’Abdel Aziz Reuters: Pèlerinage interdit aux Iraniens face à la progression du H1N1 AFP: Le Fatah tient Israël pour responsable de la mort de son fondateur Arafat AFP: Afghanistan: 13 morts dans des attentats, dont un Américain et des civils


Lettre ouverte à l’Attention de :

Monsieur José Manuel Barroso

Président de la Commission européenne

Monsieur Terry Davis,

Secrétaire Général du Conseil de l’Europe,

Sauvez mon mari, S’il vous plaît !

Monsieur le Président,

Monsieur le Secrétaire Général,

Je vous adresse un appel urgent afin de vous exprimer ma plus grande inquiétude sur le sort de mon mari Ali Toumi porté disparu depuis que l’avion que les autorités italiennes l’ont forcé à prendre a atteri à Tunis-Carthage le 2 août 2009 à 19.30h heure locale.

Depuis ce moment, personne ne sait où il se trouve. Je crains fort qu’il soit actuellement détenu dans les locaux du ministère de l’Intérieur où la pratique de la torture a été évoquée par de nombreuses ONG tunisiennes et internationales, et reconnue par la Cour européenne des droits de l’homme dans son jugement rendu en faveur d’un autre Tunisien, Nassim Saadi, menacé d’expulsion en Tunisie par l’Italie.

Je vous demanderais de bien vouloir intervenir en urgence auprès des autorités tunisiennes afin qu’elles nous informent sur le sort de mon mari, qu’elles permettent que son avocat Maître Samir Ben Amor puisse lui rendre visite et qu’il soit examiné par un médecin désigné par sa famille.

Je voudrais attirer votre attention sur le fait que mon mari a été expulsé en Tunisie malgré une décision de la Cour européenne des droits de l’homme qui s’est opposée à cette mesure du fait qu’elle constitue une menace pour la vie de mon mari, et contreviendrait à la Convention européenne des droits de l’homme non seulement en mettant en péril la vie d’un être humain, mais aussi en arrachant mon mari de l’affection de ses trois enfants en bas âge et en brisant toute une famille.

Je tiens l’Union européenne pour responsable de cette tragédie que je vis depuis dimanche dernier, et de ce qui pourrait arriver à mon mari, et je l’exhorte à prendre ses responsabilités en matière de la protection des citoyens qui vivent dans l’Union européenne et qui font confiance à ses institutions. Je vous demanderais de dénoncer publiquement les agissements inadmissibles de mon pays l’Italie, et d’agir dans l’urgence afin de sauver mon mari et de le rendre à sa famille en Italie pour qu’il y vive en paix comme tous les autres citoyens vivant en Europe et sous sa protection.

Veuillez agréer, Messieurs le Président, et le Secrétaire Général, l’expression de mes salutations les plus respectueuses

Bolzano, 5 août 2009

Signé : Angela Toumi

Tél. +39 346 573 4173


Human Rights Watch

Italy: Expulsion of Tunisian Violates European Human Rights Convention

 
August 5, 2009 (New York) – Italy’s expulsion of a Tunisian terrorism suspect to a country where he is at real risk of torture is the latest example of how it flouts the absolute ban on such returns, Human Rights Watch said today. Italy returned Ali Ben Sassi Toumi to Tunisia on August 2, 2009, despite repeated rulings from the European Court of Human Rights to suspend the planned expulsion until the court fully investigates the claim that he would face torture or other mistreatment upon his return. Toumi was the third terrorism suspect the Italian government has sent back to Tunisia in the past 20 months in violation of the European Court’s orders to suspend such deportations. The court’s interim measures – temporary rulings pending its final judgment – are fully binding, and Italy’s disregard for them violates the European Convention on Human Rights and other obligations under international law. « By expelling Ali Ben Sassi Toumi, Italy has once again shown utter disregard for its international human rights obligations, » said Letta Tayler, terrorism and counterterrorism researcher at Human Rights Watch. « Tunisia has a long and well-documented record of torturing and abusing prisoners, so the expulsion clearly violates both the European court’s suspension orders and the fundamental prohibition on returns to a risk of torture. » Terrorism suspects and other national security prisoners are at particular risk of torture and continued detention after unfair trial proceedings in Tunisia, Human Rights Watch said. Toumi climbed onto the roof of a deportation detention center and threatened suicide when authorities informed him August 1 that they were sending him to Tunisia, his Italian lawyer, Barbara Manara, told Human Rights Watch. Authorities lured him down on a false promise he would not be deported, she said. Toumi is not an Italian resident, but is married to an Italian with whom he has three children. « Italy has put Toumi at serious risk of being tortured. It now needs to take every possible step it can to ensure his protection, and stop its continuing contempt for the European Court and the fundamental rules of international human rights law, » said Tayler. « Any abuse Toumi suffers in Tunisia is Italy’s responsibility as well. » Toumi, 44, who was convicted in absentia in Tunisia on a forgery charge, was last heard from when he sent a text message to his wife upon arrival on the night of August 2 at a Tunis airport. Italy expelled him after he served a six-year sentence in an Italian prison on a conviction of membership in a terrorist cell linked to al-Qaeda. The Italian authorities stated the reason for his expulsion was that he remained a threat to national security. The European Court of Human Rights had issued separate rulings on May 18, May 19 and July 24 of this year to postpone Toumi’s planned expulsion. His deportation follows repeated rulings from the European Court against Italy’s expulsions of other Tunisian terrorism suspects to their country of origin. In February 2008, the Grand Chamber of the court reaffirmed the absolute prohibition on sending individuals to countries where they risk torture or ill-treatment in the case of Nassim Saadi, another Tunisian whom Italy sought to send back to Tunisia. The court ruled that Italy’s efforts to deport Saadi, who had been residing lawfully in Italy, would violate Article 3 of the European Convention on Human Rights. Article 3 prohibits torture and ill-treatment, including the absolute prohibition on sending anyone to a risk of such treatment. Italy has not deported Saadi. However, it expelled two other Tunisian terrorism suspects, Essid Sami Ben Khemais and Mourad Trabelsi, respectively in June and December 2008, despite requests by the European Court that they be allowed to remain in Italy until the court had fully examined their cases. The two men are serving sentences in Tunisia on terrorism-related charges after being convicted by military courts. The European Court responded in February 2009 by condemning Italy’s expulsion of Khemais on grounds that it had violated both Article 3 and Article 34 of the European Convention on Human Rights. Article 34 ensures the effective right of application to the court for remedy. Since then, the European Court has ruled in nine other cases that Italy would again violate Article 3 of the convention if it enforced expulsion orders against other Tunisian terrorism suspects. « The European Court has told Italy 10 times that returns to Tunisia are not safe, » said Tayler. « It is high time that Italy heed the court’s findings and immediately cease all efforts to deport terrorism suspects to Tunisia until the court has made a final ruling on their cases. »


Tunisien expulsé d’Italie: « absolument inadmissible » (Conseil de l’Europe)

Le Conseil de l’Europe a jugé jeudi « absolument inadmissible » et « honteux » que l’Italie ait renvoyé dans son pays un Tunisien en dépit d’une décision de la Cour européenne des droits de l’Homme suspendant son extradition en raison du risque de torture. Marié à une Italienne et père de trois enfants, Ali Toumi, condamné en 2003 en Italie pour appartenance à une association terroriste, a été extradé dimanche soir vers la Tunisie malgré la demande trois fois réitérée de la Cour européenne de ne pas procéder à son expulsion.    « Il est absolument inadmissible qu’un tat ignore les mesures provisoires contraignantes demandées par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) », ont déclaré Herta Dُubler-Gmelin (Allemagne, SOC) et Christos Pourgourides (Chypre, PPE/DC) qui sont, respectivement, la présidente de la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) et le rapporteur sur la mise en oeuvre des arrêts de la Cour de Strasbourg.    « Il est honteux qu’une démocratie adulte comme l’Italie ait renvoyé Ali Toumi en Tunisie dimanche dernier, dans une affaire où il existe un danger imminent de dommage irréparable pour le requérant », ajoutent les deux parlementaires européens dans un communiqué publié jeudi à Strasbourg.    Mme Dُubler-Gmelin et M. Pourgourides condamnent ces mesures qui « contreviennent manifestement à la jurisprudence clairement établie par la Cour de Strasbourg », soulignant que c’est la « quatrième fois depuis 2005 que les autorités italiennes prennent des mesures en violation flagrante des décisions de la Cour ».    Ali Toumi avait été condamné à six ans de prison par la justice italienne pour avoir tenté de recruter des volontaires pour l’Irak. Il a purgé sa peine et avait été placé dans un centre de rétention à Crotone (sud) en attente de son expulsion depuis le 18 mai dernier.    Selon le Collectif tunisien contre la torture en Tunisie, Ali Toumi est monté samedi sur le toit du centre où on venait lui signifier son expulsion et a menacé de se jeter dans le vide. Il n’est redescendu du toit qu’après avoir reçu la promesse de ne pas être extradé avant d’être conduit dimanche à l’aéroport de Rome. D’après AFP 06/08/2009 à 16:56:16

Italy criticized over deportation of Tunisian

8/6/2009The Associated Press   AP) — STRASBOURG, France – Two top officials of the Council of Europe human rights organization have criticized Italy for deporting a Tunisian convicted of terrorism charges to his home country. The officials said Thursday that sending back Ali Ben Sassi Toumi after serving six years in prison exposed him to « an imminent risk of irreparable damage. » Italy says it deported him because it considers him a danger to national security. The man was convicted of belonging to an Italian cell with ties to Ansar al-Islam, a radical Islamic group linked to al-Qaida. He also was convicted of aiding illegal immigration. German Herta Daeubler-Gmelin and Cypriot Christos Pourgourides said in a joint statement, « This intolerable behavior must be condemned. » They were speaking individually, not on behalf of the 47-nation Council of Europe, the continent’s top human rights watchdog.


Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 340 860 Adresse électronique : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 5 août 2009

Nouvelles des libertés en Tunisie

 […] 3) Transfert du prisonnier Adnane Hajji à la prison de Mornaguia Dernièrement Adnane Hajji, prisonnier politique, a été transféré de la prison de Kasserine à celle de Mornaguia. Sa famille a été contrainte de louer un logement à Tunis pour être proche du prisonnier. Les raisons de ce transfert sont encore inconnues. 4) Le prisonnier Taïeb Ben Othman continue sa grève de la faim pour le quinzième jour d’affilée, pour protester contre les mauvais traitements auxquels le soumet l’administration de la prison de Sidi Bouzid et pour exiger sa libération. Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits, ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

 
 

Jaziri sert de faire-valoir au régime

Marc Thibodeau

(Paris) Le régime de Zine el-Abidine Ben Ali, régulièrement montré du doigt par les organisations internationales de défense des droits de la personne, utilise le cas de Saïd Jaziri pour chercher à faire taire ses critiques.

Tunis a notamment évoqué en juin la situation de l’imam, qui avait été expulsé du Canada à l’automne 2007, pour nier que les détenus d’origine tunisienne de la prison américaine de Guantánamo risquent d’être maltraités s’ils rentrent au pays.

Le gouvernement rappelle que le rapatriement de M. Jaziri s’était accompagné d’allégations similaires «émanant de certains milieux».

«Lors de son arrivée en Tunisie, M. Saïd Jaziri, ne faisant pas l’objet de poursuites, n’a été ni arrêté ni déféré en justice. Il vit actuellement paisiblement parmi les siens», souligne le régime dans un communiqué officiel.

M. Jaziri, que La Presse a joint hier par téléphone à Tunis, a indiqué qu’il n’avait «pas de problème» avec le gouvernement local. «La Tunisie a été beaucoup plus humaine avec moi que le Canada», a-t-il souligné, faisant écho à des propos tenus peu après son extradition.

Recours systématique à la torture

En revanche, selon Rhadia Nasraoui, une avocate qui défend plusieurs détenus tunisiens, le recours à la torture est «toujours systématique» dans le système carcéral et policier, quoi qu’en dise le régime. «Ça n’a pas changé du tout», a-t-elle indiqué hier par téléphone.

La militante estime que les autorités utilisent stratégiquement le cas de Saïd Jaziri, qui a été largement médiatisé, pour vendre l’idée que les abus n’existent pas dans le pays. L’imam avait indiqué qu’il craignait d’être torturé s’il était renvoyé en Tunisie.

Dans son plus récent rapport, Amnistie internationale relève que «des cas de torture et de mauvais traitements dans les postes de police et les centres de détention» de la Tunisie ont été signalés en 2008 «comme les années précédentes».

Le document cite le cas de Jaber Tabalsi, un homme arrêté lors de manifestations survenues dans la région minière de Gafsa. Selon l’organisation, il a été frappé à plusieurs reprises avant de se faire enfoncer un bâton dans l’anus. Il a aussi dû recevoir 16 points de suture pour une blessure à la tête.

Mme Nasraoui a représenté plusieurs personnes arrêtées à l’occasion des manifestations de Gafsa qui disent toutes avoir été torturées. Elle soutient avoir elle-même constaté que plusieurs avaient des blessures.

«Lors du procès, les policiers qui les ont torturées venaient dans la salle d’audience pour les narguer», a souligné la militante, qui parle d’une «impunité totale» pour les responsables d’abus.

Beaucoup de bruit pour rien

Un membre de l’ambassade de Tunis à Paris qui a refusé de se nommer a indiqué hier que le cas de M. Jaziri avait suscité inutilement «beaucoup de bruit», la preuve étant que l’imam est «libre».

Le porte-parole, qui s’est décrit simplement comme «un diplomate», a répété qu’il n’y avait aucune violation des droits de la personne dans son pays, reprenant la position officielle du régime.

Le régime en place peut compter sur l’appui inconditionnel de la France, avec laquelle il entretient des liens politiques et économiques étroits.

Le président français, Nicolas Sarkozy, a été pris à partie en mai dernier par les organisations de défense des droits de la personne pour avoir omis de critiquer publiquement le gouvernement.

«Je ne vois pas au nom de quoi je me permettrais, dans un pays où je suis venu en ami et qui me reçoit en ami, de m’ériger en donneur de leçons», a indiqué dans un discours le chef d’État avant de se féliciter que «l’espace des libertés progresse» dans le pays.

La présidence française a annoncé, à l’occasion de la visite, que la compagnie aérienne Tunis Air avait passé une commande ferme, d’une valeur estimée à un milliard d’euros, pour une quinzaine d’appareils de l’avionneur franco-allemand EADS. Alstom a parallèlement obtenu un contrat de 360 millions d’euros pour la construction d’une centrale thermique.

(Source : « La Presse » (Quotidien – Montréal), le 06 août 2009)

Lien :http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/200908/06/01-890147-jaziri-sert-de-faire-valoir-au-regime.php


 

Jaziri bientôt de retour au Canada?

Marc Thibodeau (PARIS) L’imam Saïd Jaziri espère pouvoir rentrer au Canada avant la fin de l’année grâce à une demande de parrainage présentée par sa femme, demeurée au pays avec leur jeune enfant. Les autorités canadiennes l’avaient informé, à l’époque, qu’elles ne pourraient donner suite à la demande avant une période minimale de deux ans, qui arrive à terme en octobre, a-t-il précisé hier à La Presse lors d’un entretien téléphonique. Sa conjointe, a-t-il dit, est venue le voir avec leur bébé, né peu de temps après son extradition, mais elle ne peut s’installer en Tunisie. «Elle a trois enfants, dont deux avec son ancien conjoint, qui habite au Canada. Elle ne peut pas partir», a-t-il indiqué. L’imam a souligné que sa femme est durement éprouvée par leur séparation. Elle peine à faire face seule aux charges familiales, notamment parce qu’un des enfants éprouve des problèmes de santé qui se seraient aggravés au cours des derniers mois, a-t-il dit. «Une grande torture» «Ce que vit ma famille maintenant, c’est une grande torture», a souligné M. Jaziri, qui vit avec ses parents en banlieue de Tunis. L’imam, actuellement sans travail, a indiqué qu’il disposait d’actifs substantiels à Montréal mais qu’il ne peut en profiter à distance. «Il faut que je sois sur place», a dit le ressortissant tunisien, qui est convaincu du caractère politique de son expulsion.  

«C’est grave, ce qu’a fait le Canada», a-t-il répété.

(Source : « La Presse » (Quotidien – Montréal), le 06 août 2009) Lien :http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/200908/06/01-890169-jaziri-bientot-de-retour-au-canada.php


 

Tunisie – Des Saoudiens s’apprêteraient à annoncer un mégaprojet à Sfax

06/08/2009 On croit savoir qu’une holding saoudienne s’apprête à annoncer de gros investissements en Tunisie. A Sfax, et plus précisément, à la région avoisinant l’autre méga projet Taparura. Il s’agirait, selon nos sources, de plusieurs projets qui donneront naissance à des complexes immobiliers, touristiques et de loisirs. Une vraie ville dans la ville. L’annonce de ce méga projet devrait avoir lieu au cours du mois de septembre. Le montant de l’investissement n’a pas été révélé, mais il aura un ordre de grandeur comparable aux méga projets émiratis en Tunisie, c’est-à-dire quelques milliards de dinars N.B. Lien: http://www.businessnews.com.tn/BN/BN-lirearticle.asp?id=1087548

Signe des temps: Un coin de voile…

 

jeudi 06 août 2009

 

Le vêtement de quelque genre, taille, matière, ou couleur qu’il soit n’est jamais neutre ; il peut être lu comme un signe social, culturel, idéologique, esthétique qui peut changer de connotation selon les temps mais aussi d’un groupe humain à l’autre.

Dans le monde arabe, le port du voile  » islamique  » ou de tout autre habit apparenté est perçu par la plupart des gens comme l’un des devoirs de la femme pieuse soucieuse de se conformer aux préceptes de l’Islam. Mais  si l’usage ne répondait qu’à cette seule intention, il ne nous aurait pas du tout interpellés ni poussés à l’interrogation. Il semble en effet chez nous, que la tenue  » islamiste  » ait d’autres fonctions bien étrangères à la stricte application du dogme religieux. Nous avons sondé l’opinion de plusieurs citoyens sur la question à la recherche de ces autres motifs qui président, en Tunisie et dans beaucoup d’autres pays arabes, à la nouvelle tendance vestimentaire, au demeurant largement suivie par nos femmes et nos jeunes filles. Am Jilani, Foued Dkhil, Safa Hattab, Kawthar D. les deux jeunes barbus Mongi et Slaheddine et Mme Hajer rencontré à la sortie d’une mosquée de la capitale, font tous partie de ceux qui ont bien voulu nous répondre quant aux raisons cachées du port du voile. Nous avons dans ce qui suit résumé leurs avis pas toujours prévisibles.

 

Vertu retrouvée ?

La plupart des personnes interrogées reconnaissent tout d’abord que l’habit ne fait ni le moine ni l’abbesse, mais on préfère que les femmes tunisiennes renoncent aux modes vestimentaires occidentales qui mettent trop en valeur les formes féminines. Les familles doivent, selon cette majorité, réapprendre la pudeur à leurs enfants mais sans considération de sexe. Un garçon ne doit pas non plus mettre de short trop court. On souligne néanmoins la nécessité de se montrer plus ferme avec les filles car « les  tentations du Mal sont aujourd’hui trop fortes ! « . Pour ce qui est de la face cachée de la tradition du voile, nos interlocuteurs y ont invoqué divers prétextes : devant la pénurie de plus en plus alarmante des prétendants masculins au mariage et pour échapper au nouveau regard, plutôt méfiant, porté sur la femme émancipée d’une manière générale, nos filles se seraient retrouvées forcées de recourir à ce subterfuge vestimentaire qui leur confère presque systématiquement et instantanément vertu et honorabilité. Mais la  » mascarade  » ne réussit pas à tous les coups, disent certains :  » Voile pudique et foulard sur la tête ne vont pas de pair avec maquillage trop voyant et démarche lascive. C’est pourtant le choix de plusieurs jeunes filles qui mettent désormais de plus en plus de couleur et de glamour dans les voiles qu’elles portent ! « .

 

Vêtement anti-drague

D’autres filles ou jeunes femmes s’habillent de  » hijab  » juste pour se conformer à une injonction du père, de la mère ou du mari. Un chauffeur de taxi raconte que l’une de ses clientes se débarrasse de son foulard dès qu’elle monte dans sa voiture pour ne le remettre qu’au moment de rentrer chez ses parents. Quant aux étudiantes et lycéennes qui portent l’habit islamique, elles le feraient, selon certains, juste par suivisme et très rarement par conviction idéologique. Il n’empêche, disent d’autres, que cette tenue pudique impose à l’entourage de la fille de la traiter avec plus de politesse.  » Remarquez, nous signale le jeune coiffeur Foued Dkhil, que les plus insolents et les plus vulgaires des coureurs de jupons n’osent pas faire étalage de leurs grossièretés devant une fille voilée. Il y a comme une sainteté dans le vêtement islamique qui paralyse ces énergumènes et leur cloue le bec.  »

 

Avant le Jugement dernier

Mais les dragueurs observeront-ils une attitude aussi respectueuse face aux festivalières voilées qui ne s’empêchent pas, sur les gradins de Carthage, Hammamet, Sousse, Bizerte ou ailleurs, de se trémousser sur les airs enivrants des stars invitées ? Peu probable, répond Am Jilani, pour qui il y a voile et voile. Il se méfie surtout des fausses voilées et prie Dieu tous les jours pour que celles-ci retrouvent le droit chemin ! C’est aussi le vœu de Mme Hajer qui sait pertinemment que le voile cache plusieurs facettes  de la débauche.  » Oui, il n’y a pas longtemps, on a traduit devant le tribunal deux femmes en tenue de saintes surprises en train de racoler les automobilistes sur la voie publique.

Badreddine Ben HENDA

 

(Source: « Le Temps » (Quotidien- Tunisie)  le 06 août 09)

Lien:http://www.letemps.com.tn/


 

Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) revendique plusieurs attaques en Algérie

Par  sonia lyes , le  06/08/2009  Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), dans un communiqué daté de jeudi 6 août, affirme avoir tué et blessé plus de 114 membres des forces de sécurité dans au moins 21 attaques perpétrées entre le 2 juillet et le 5 août en Algérie. Les attentats ont été perpétrés dans plusieurs wilayas du pays : Tizi Ouzou, Boumerdès, Tipaza, Jijel, Skikda, Batna et Khenchela, selon le communiqué intitulé « les conquêtes et les victoires des Moudjahidine ». Par ailleurs, AQMI revendique l’assassinat, le 23 juin dernier, du ressortissant américain Christopher Leggett dans la capitale mauritanienne Nouakchott. Selon AQMI, les deux auteurs de l’attentat appartiennent à la branche mauritanienne d’Al-Qaïda. Christopher Leggett a été tué car il était connu pour ses « activités d’évangélisation », affirme le communiqué d’Al-Qaïda.. AQMI ne donne aucune précision sur l’identité des auteurs de l’attentat. Mais deux combattants islamistes, auteurs présumés de de cette attaque ont été arrêtés le 17 juillet par les autorités mauritaniennes (Source: « Tout Sur l’Algérie »  (Quotidien électronique- Algérie) le 06 août 09) Lien: http://www.tsa-algerie.com/Al-Qaida-au-Maghreb-islamique–AQMI–revendique-plusieurs-at_7638.html

La Chine appelle l’Algérie à prendre des mesures après des incidents à Alger

AFP, le 6 août 2009 à 12h58          PEKIN, 6 août 2009 (AFP) – La Chine a appelé jeudi le  gouvernement algérien à prendre des mesures et à punir les  responsables après de brefs affrontements entre Algériens et Chinois dans un quartier d’Alger.     « L’ambassade chinoise en Algérie a protesté auprès du gouvernement local et de la police et appelé l’Algérie à calmer la situation, punir les responsables selon la loi et à éviter que de tels incidents ne se reproduisent », a indiqué la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Jiang Yu.     « La Chine attache une grande importance à la sécurité et aux droits des Chinois en Algérie », a-t-elle ajouté.     Selon le texte, l’ambassadeur chinois, qui s’est rendu sur les lieux des affrontements à Bab Ezzouar, a appelé les Chinois vivant dans le pays d’Afrique du Nord « à prêter attention à leur sécurité », mais leur a rappelé de « respecter les lois et coutumes locales ».     Un témoin a indiqué à l’AFP que les affrontements avaient éclaté après une altercation entre un Chinois et un jeune homme à qui il reprochait d’avoir garé sa voiture près de son magasin et dont le frère est venu à son secours.     Une cinquantaine de Chinois, armés de sabres, de couteaux et de barres de fer, sont ensuite arrivés sur les lieux pour porter main forte à leur compatriote, ont raconté plusieurs résidents.     Les Chinois ont ouvert dans ce quartier plus de 200 boutiques notamment de vêtements « bon marché ».     Environ 25.000 Chinois vivent en Algérie, selon la presse locale. Ils sont notamment présents dans le commerce, les télécommunications, le bâtiment et les hydrocarbures.     La présence chinoise dans toute l’Afrique s’est renforcée ces dernières années.

 

Mauritanie : pourquoi la France et les Etats-Unis ont validé l’élection d’Abdel Aziz

La lutte contre le terrorisme semble l’avoir emporté sur l’idéal démocratique

Jeudi 6 août 2009, par René Dassié   Pour Paris, l’élection qui donne désormais une légitimité démocratique au pouvoir de Mohammed Ould Abdel Aziz s’est déroulée dans les conditions exigées par la communauté internationale. D’où le soutien de la France au général putschiste. Washington veut également travailler avec le président désormais élu. Mais pour certains observateurs, cette normalisation traduit d’avantage les préoccupations sécuritaires des deux capitales. C’est un revirement spectaculaire : la France et les Etats-Unis saluent l’élection du général Mohammed Ould Abdel Aziz qui a prêté serment mercredi, comme deuxième président élu au suffrage universel en Mauritanie. Il y a pourtant un an, Washington et Paris étaient montées en première ligne pour réclamer le rétablissement de l’ordre démocratique lorsque Mohammed Ould Abdel Aziz avait déposé Sidi Oud Cheikh Abdallahi le premier président démocratiquement de l’ancienne colonie française. A-t-il donc suffit au général putschiste d’accepter l’épreuve des urnes pour redevenir fréquentable ? C’est en tout cas ce qu’on prétend à Washington et à Paris. « Nous avons hâte de travailler avec le président élu Aziz et avec son gouvernement sur les multiples défis auxquels fait face le pays », a laissé entendre l’ambassade américaine à Nouakchott. La France ne s’est pas contentée d’une simple déclaration. Paris a dépêché en Mauritanie son Secrétaire d’Etat à la coopération, Alain Joyandet, qui l’a officiellement représenté à la cérémonie d’investiture de Mohammed Ould Abdel Aziz. « Le général Mohammed Ould Abdel Aziz a démissionné de l’armée, il est redevenu un candidat comme les autres. Tous ceux qui voulaient se présenter aux élections ont pu le faire. (…) Dans ces conditions, il n’y a pas de raison pour que la France ne signifie pas son adhésion à ce processus et ne poursuive son partenariat avec la Mauritanie », a déclaré Alain Joyandet. Le poids de la menace terroriste sur l’élection Mais pour de nombreux observateurs, s’il est vrai que le général Mohammed Ould Abdel Aziz a fait plusieurs concessions à la communauté internationale, Paris et Washington semblent bien avoir d’autres raisons de le soutenir. Pour ces observateurs en effet, c’est la question sécuritaire qui l’a finalement emporté sur l’idéal démocratique. Les deux capitales s’inquièteraient vivement de la pénétration des réseaux islamistes en Afrique de l’Ouest. En décembre 2007, quatre français avaient été assassinés en Mauritanie, par un groupe se disant proche d’Al-Qaeda. En juin dernier, la branche maghrébine du réseau terroriste a également revendiqué l’assassinat d’un américain en plein jour à Nouakchott. Le problème du terrorisme semble d’autant plus préoccuper Paris, qu’Alain Joyandet avant de se rendre en Mauritanie, a fait une halte mardi à Bamako au Mali, ou il s’est entretenu avec le président Amadou Toumani Touré sur la question. Le Mali, où les terroristes sévissent principalement dans le nord, bénéficie déjà d’un appui militaire français et américain pour faire face au problème. Ce pays devrait par ailleurs organiser après le ramadan, une conférence régionale sur la sécurité, à laquelle seront conviés la plupart des pays du Maghreb et d’Afrique de l’ouest. L’association Survie a fait observer à Paris que « la doctrine internationale qui prévalait ces derniers temps en matière de coup d’Etat était que les putschistes ne devaient pas se présenter à une quelconque élection ». Les deux principaux candidats de l’opposition mauritanienne Messaoud Ould Boulkeir et Ahmed Ould Daddah, ont dénoncé « fraudes massives ». L’Union européenne a exigé une enquête indépendante sur ces allégations de fraude et de manipulation. Mais face aux menaces terroristes, tout cela a finalement pesé bien peu sur la validation de l’élection du général Mohammed Ould Abdel Aziz. (Source: »AFRIK.COM » le 06 août 09) Lien: http://www.afrik.com/article17296.html

 Pèlerinage interdit aux Iraniens face à la progression duH1N1

Reuters, le 6 août 2009 à13h43

TEHERAN, 6 août (Reuters) – L’Iran a interdit à ses ressortissants d’effectuer le pèlerinage musulman de l’umra en Arabie saoudite durant le ramadan afin de contenir la propagation de la grippe A (H1N1) dans le pays, a fait savoir jeudi le ministère de la Santé.

L’umra (petit pèlerinage) s’accomplit en toute période mais surtout pendant le ramadan, qui débute cette année en août.

« Il est interdit aux Iraniens de se rendre dans des lieuxsaints comme l’Arabie saoudite durant le mois de jeûne du ramadan », a déclaré le vice-ministre de la Santé Hassan Emami-Razavi à la télévision nationale.

Le virus H1N1, apparu en avril au Mexique et aux Etats-Unis,s’est étendu au monde entier. Le nombre d’Iraniens qu’il a contaminés s’élevait à 144 au moins à la fin du mois de juin.

« On identifie en moyenne chaque jour trois personnestouchées par la maladie », a déclaré un autre responsable du ministère de la Santé selon le journal Ebtekar.

Environ trois millions de musulmans de 160 pays se rendent en pèlerinage chaque année à La Mecque. Le principal pèlerinage (hadj) aura lieu cette année en novembre. En juin, les autorités saoudiennes ont recommandé aux musulmans âgés, malades ou fragiles de reporter les pèlerinages à La Mecque.


 

Le Fatah tient Israël pour responsable de la mort de son fondateur Arafat

(AFP) – Le 06 août 09 BETHLEEM, Cisjordanie — Le parti palestinien Fatah, qui tient en Cisjordanie son premier Congrès général en 20 ans, a tenu jeudi Israël pour responsable de la mort de son fondateur et chef historique Yasser Arafat. Arafat, alors président de l’Autorité palestinienne, est décédé le 11 novembre 2004 à l’âge de 75 ans dans un hôpital de la région parisienne, après avoir été encerclé pendant plus de deux ans par Israël dans son QG à Ramallah en Cisjordanie. Il a été victime d’une « importante altération de (son) état général et d’anomalies sanguines », selon le rapport établi par les médecins français après sa mort. Depuis le mystère entourant les causes ayant entraîné la brusque détérioration de sa santé demeure entier, plusieurs responsables palestiniens étant convaincus que leur chef a été empoisonné par Israël, qui dément. Les délégués au Congrès du Fatah ont voté à l’unanimité une résolution « faisant porter à Israël, en tant que force occupante, l’entière responsabilité pour l’assassinat du martyr Yasser Arafat ». Ils ont décidé de charger une commission « de poursuivre l’enquête » sur les causes du décès et de soumettre ses conclusions à la justice internationale. Dans un communiqué, le ministre israélien de l’Information Youli Edelstein a catégoriquement rejeté cette accusation. « Cette décision ridicule accusant Israël d’avoir liquidé ce super meurtrier vise à en faire un saint du Fatah et à justifier la poursuite de la lutte armée des Palestiniens, alors qu’Israël leur tend la main pour faire la paix », indique ce texte. Les querelles entre les ténors du Fatah, qui ont contribué au déclin du mouvement, se sont exacerbées ces derniers semaines lorsque son secrétaire général et l’un des fondateurs Farouk Kaddoumi a publiquement accusé son chef actuel, le président Mahmoud Abbas d’avoir comploté avec Israël pour éliminer Yasser Arafat. Au cours du Congrès, le délégués du Fatah doivent notamment renouveler les instances dirigeantes du mouvement. Le Fatah monopolisait le pouvoir au sein de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza avant d’être battu aux législatives en 2006 par le Hamas qui l’a ensuite délogé par la force de Gaza en juin 2007.  

Afghanistan: 13 morts dans des attentats, dont un Américain et des civils

(AFP) – Le 06 août 09 KABOUL — Treize personnes, dont un soldat américain et cinq civils qui se rendaient à un mariage, ont été tués dans des attentats en Afghanistan, ont annoncé jeudi les autorités afghanes. Cette recrudescence de la violence intervient à deux semaines des élections présidentielle et provinciales du 20 août. Dans la province du Helmand, dans le sud, une des plus instables et dangereuses du pays, une bombe a explosé mercredi au passage d’un tracteur tirant une remorque – un mode de transport courant dans l’Afghanistan rural – pleine d’invités en route vers une fête de mariage, ont indiqué jeudi plusieurs responsables afghans. Cinq civils ont été tués et cinq blessés, selon le chef de la police de la province, Assadullah Shairzad. Le ministère afghan de l’Intérieur avait d’abord fourni un bilan de 21 civils tués et cinq blessés. « Le tracteur a été frappé par une bombe qui a tué 21 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, et en a blessé cinq autres », avait déclaré le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Zemarai Bashary, accusant les « terroristes », c’est à dire les rebelles talibans, d’avoir posé la bombe. Le chef de la police avait confirmé ce bilan, soulignant que « certains corps étaient dans un si mauvais état qu’ils n’ont pu être identifiés ». Mais quelques heures plus tard, M. Shairzad a donné un nouveau bilan, moins élevé. « A présent, nous avons des informations plus précises et plus récentes, selon lesquelles cinq civils ont été tués et cinq blessés », a déclaré le responsable de la police de la province. L’attentat, qui a eu lieu dans le district de Garmser, n’a pas été revendiqué. Les talibans, par la voix d’un de leurs porte-parole, ont démenti toute responsabilité dans cet attentat et ont accusé les forces américaines de tuer des civils pour en faire accuser les rebelles. Garmser est l’un des districts où quelque 4.000 Marines américains se sont déployés début juillet pour tenter de sécuriser la zone en vue notamment des élections présidentielle et provinciales du Z0 août. Fatales pour la grande majorité des soldats étrangers morts dans le pays et de nombreux civils, les bombes rudimentaires placées le long des routes sont l’arme la plus meurtrière de la rébellion afghane menée par les talibans, chassés du pouvoir à la fin de 2001 par une intervention militaire internationale. Dans un autre district du Helmand, Nad Ali, une autre bombe placée sur la route a explosé jeudi au passage d’une voiture de police, tuant cinq policiers et en blessant trois, a indiqué le ministère de l’Intérieur. Les attentats dans le Helmand ont été condamnés par le président afghan Hamid Karzai. Dans l’est du pays, entre Kaboul et Jalalabad, des rebelles ont attaqué un convoi de camions-citerne transportant de l’essence pour les forces internationales, tuant deux chauffeurs et en blessant un troisième, a ajouté le ministère de l’Intérieur. Dans l’ouest, un soldat américain de la force de l’Otan en Afghanistan (Isaf) a été tué mercredi dans un attentat à la bombe, a indiqué l’armée américaine. Ces annonces interviennent au moment où le nouveau secrétaire général de l’Otan, le Danois Anders Fogh Rasmussen, effectue sa première visite en Afghanistan. Il y a promis mercredi soir « plus d’efforts militaires et civils » au moment où ses troupes sont en difficulté. Les violences dans le pays ont atteint ces dernières semaines des niveaux inédits depuis 2001, à deux semaines de l’élections présidentielle, la seconde de l’histoire du pays, et des élections provinciales.  

 

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