TUNISNEWS
10 Úme année, N° 3757 du 05.09.2010
Kalima: FrontiĂšre tuniso-algĂ©rienne : contrebande et incidents en hausse Kalima: Pic de pollution dangereux dans le golfe de GabĂšs LibĂ©ration: Double extradition vers Tunis – Droits de lâhomme . Deux Franco-Tunisiens sont menacĂ©s de prison. AP: Visite en Tunisie de Mahmoud Abbas AFP: Eric Besson dĂ©cide de “dĂ©placer” la date et le lieu de son mariage Slim Bagga: Flamenco avec un imposteur Jeune Afrique: Nessma TV voit rouge Jeune Afrique: Aux (trop) petits soins des sĂ©niors KhĂ©mais KHAYATI: Mars versus Tunisiens Mona BEN GAMRA: Enseignement de base – Chassez le ââpublicââ, il revient au galop ? Dr. James J Zogby: They caused the Iraq War and remain without shame Robert Grenier : Who does he think he is fooling?
FrontiÚre tuniso-algérienne : contrebande et incidents en hausse
ProposĂ© par RĂ©daction le Vendredi 03 septembre 2010 Le gouvernement algĂ©rien autorise dorĂ©navant les gardes frontiĂšres Ă faire usage des armes Ă feu au cours des traques lancĂ©es contre les contrebandiers opĂ©rant Ă la frontiĂšre algĂ©ro-tunisienne, selon les dĂ©clarations du ministre algĂ©rien du commerce publiĂ©es par le journal El Khabar, le 31 aout 2010. Il a indiquĂ© que nombre de produits introduits en fraude par la frontiĂšre tunisienne seraient dangereux pour le consommateur algĂ©rien. Il affirme, Ă©galement, que lâexportation clandestine du cheptel ovin vers la Tunisie provoque une pĂ©nurie sur le marchĂ© local et oblige le pays Ă de couteuses importations de viande. Il est Ă signaler que les activitĂ©s de contrebande occupent de nombreux jeunes sans emploi et concernent principalement le carburant ; de nombreux incidents violents surgissent rĂ©guliĂšrement entre les contrebandiers et les services de sĂ©curitĂ© des deux pays, avec mort dâhomme dans certains cas. Le dernier en date sâest produit au matin du 31 aoĂ»t prĂšs de la localitĂ© tunisienne de Kallat Senan (gouvernorat du Kef). Des dĂ©fenseurs de droits de lâhomme tunisiens signalent quâun officier de la garde nationale aurait tirĂ© sur une voiture soupçonnĂ©e de servir dans lâimportation illĂ©gale de carburant Ă partir de lâAlgĂ©rie, blessant gravement le conducteur et son passager. Certains habitants de la localitĂ©s auraient organisĂ© un rassemblement de protestation devant le poste de la garde nationale, considĂ©rant que les tirs Ă©taient injustifiĂ©s, les agents ayant pratiquement rattrappĂ© les fugitifs. Lâofficier impliquĂ© dans cet incident, Bechir Laroussi, jouirait dâune rĂ©putation de brutalitĂ© associĂ©e associĂ©e Ă une impunitĂ© sans faille. Il est aussi soupçonnĂ©, par nos sources, de rançonner les contrebandiers. De pareils incidents se sont multipliĂ©s tout au long de la frontiĂšre depuis le dĂ©but de lâannĂ©e, tandis quâon assite Ă une nette augmentation de lâactivitĂ© de contrebande depuis la crise au poste de Ras Jedir, Ă la frontiĂšre tuniso-libyenne. (Source: Le site de “Radio Kalima” le 3 septenmbre 2010) Lien:http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-file-article-sid-211.html
Pic de pollution dangereux dans le golfe de GabĂšs
ProposĂ© par RĂ©daction le Vendredi 03 septembre 2010 Un cadavre de dauphin rejetĂ© par la mer est depuis une dizaine de jours la source de nuisances pour les habitants de la localitĂ© de Matrach ; les services municipaux nâayant Ă ce jour rien entrepris pour remĂ©dier Ă cette fĂącheuse situation : odeur de putrĂ©faction insoutenable, amplifiĂ©e par la chaleur torride et pullulement des parasites. Des habitants de la localitĂ© ont attestĂ© Ă radiokalima que ce cas est le troisiĂšme durant les derniers mois, causĂ© par les importants rejets de phosphogypse dont les traces Ă©taient visibles sur les cadavres rejetĂ©s. Nous avions indiquĂ© dans de prĂ©cĂ©dentes dĂ©pĂȘches que cette matiĂšre rejetĂ©e par les usines du Groupe Chimique de GabĂšs avait Ă©tĂ© mise en cause, aprĂšs la dĂ©couverte depuis le dĂ©but de lâannĂ©e de 12 cadavres de tortues gĂ©antes et dâune importante quantitĂ© de poissons morts. (Source: Le site de “Radio Kalima” le 3 septenmbre 2010) Lien:http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-file-article-sid-209.html
Double extradition vers Tunis Droits de lâhomme . Deux Franco-Tunisiens sont menacĂ©s de prison.
CHRISTOPHE AYAD  Lotfi Tounsi et Onsi Abichou nâont aucun autre point commun que dâĂȘtre franco-tunisiens et de se voir aujourdâhui menacĂ©s de lourdes peines de prison en Tunisie dans des procĂšs tenus en leur absence et entachĂ©s de lourdes irrĂ©gularitĂ©s. Dans les deux cas, ces hommes, qui rĂ©sident dans la banlieue parisienne, ont Ă©tĂ© extradĂ©s depuis des pays tiers en vertu de fiches de recherche Interpol. Dans les deux cas aussi, le Quai dâOrsay sâest retranchĂ© derriĂšre le fait de ne pas pouvoir «interfĂ©rer dans le fonctionnement de la justice dâun pays tiers». Lotfi Tounsi, 45 ans, se rendait en pĂšlerinage Ă La Mecque, en Arabie Saoudite, lorsquâil a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©, le 26 aoĂ»t, par les autoritĂ©s jordaniennes. Le 29 aoĂ»t, il sâest retrouvĂ© dans un avion pour la Tunisie⊠oĂč il est condamnĂ© Ă au moins une peine de prison de vingt ans par contumace. Lâaffaire remonte Ă 1995, lorsque le rĂ©gime du prĂ©sident Ben Ali menait la chasse au parti islamiste Ennahda, auquel Lotfi Tounsi Ă©tait liĂ©. Il avait rĂ©ussi Ă gagner la France et sâĂ©tait vu accorder le statut de rĂ©fugiĂ© politique, puis la nationalitĂ© française en 2000. Retenu Ă son arrivĂ©e Ă lâaĂ©roport de Tunis, Lotfi Tounsi a Ă©tĂ©, depuis, remis en libertĂ©. En vertu du droit tunisien, il peut faire opposition de sa condamnation par contumace et demander un nouveau procĂšs. Il a Ă©tĂ© convoquĂ© au tribunal le 29 septembre⊠Quant Ă Onsi Abichou, 27 ans et pĂšre de deux enfants, ce nâest pas un militant politique comme Lotfi Tounsi. Il a vĂ©cu en France depuis son enfance et a Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©, en octobre 2009, lors dâun sĂ©jour en Allemagne, sur la foi dâune fiche de recherche Interpol mise en circulation par Tunis. Il avait, en effet, Ă©tĂ© condamnĂ©, sans le savoir, Ă la prison Ă perpĂ©tuitĂ© par contumace pour trafic de drogue en Tunisie. Sur la base dâun seul tĂ©moin qui sâest rĂ©tractĂ© au procĂšs et dont lâAcat, une ONG française militant contre la torture, estime que «les aveux ont Ă©tĂ© obtenus par la torture». Le ComitĂ© contre la torture des Nations unies a enjoint Berlin, le 25 aoĂ»t, de ne pas extrader Onsi Abichou vers Tunis. LâAllemagne est passĂ©e outre. Abichou a Ă©tĂ© envoyĂ© en Tunisie le mĂȘme jour. Il est, depuis, Ă©crouĂ© Ă la prison de la Mornaguia, dans la capitale tunisienne.
Â
(Source: “LibĂ©ration” (Quotidien – france) le 4 septembre 2010)
Visite en Tunisie de Mahmoud Abbas
 The Associated Press le 5 septembre 2010 TUNISIA, Tunisia â Le prĂ©sident de l’AutoritĂ© palestinienne Mahmoud Abbas est arrivĂ© dimanche en Tunisie pour une “visite de travail et d’amitiĂ©” au cours de laquelle il aura des entretiens avec le prĂ©sident tunisien Zine El Abidine Ben Ali. Selon une source palestinienne, le dirigeant palestinien informera son hĂŽte du dĂ©roulement des nĂ©gociations directes qu’il a eues Ă Washington avec le Premier ministre israĂ©lien Benyamin NĂ©tanyahou, en prĂ©sence de la secrĂ©taire d’Etat Hillary Clinton. Les entretiens auront lieu lors d’un repas d’iftar (rupture du jeĂ»ne de Ramadan) que le prĂ©sident tunisien offrira en l’honneur de Mahmoud Abbas. Les deux prĂ©sidents assisteront par ailleurs Ă une cĂ©rĂ©monie religieuse Ă la grande mosquĂ©e El Abidine de Carthage, Ă l’occasion de la cĂ©lĂ©bration de “la nuit du destin” marquant le 27Ăšme jour de Ramadan, au cours de laquelle Dieu a rĂ©vĂ©lĂ© le Coran au prophĂšte Mahomet. De retour de la capitale fĂ©dĂ©rale amĂ©ricaine, Abou Mazen avait fait escale samedi Ă Tripoli oĂč il a Ă©voquĂ© avec le colonel Mouammar Kadhafi les rĂ©sultats des pourparlers directs israĂ©lo-palestiniens. Le prĂ©sident de l’AutoritĂ© palestinienne, qui est accompagnĂ© notamment de son porte-parole Nabil Abou R’deina et de Nabil ChaĂąth, membre du comitĂ© central de l’Organisation de libĂ©ration de la palestine (OLP), doit regagner Ramallah dans la soirĂ©e. AP Â
Eric Besson dĂ©cide de “dĂ©placer” la date et le lieu de son mariage
AFP le 5 septembre 2010 PARIS â Le ministre de l’Immigration Eric Besson a dĂ©cidĂ© dimanche de “dĂ©placer” la date et le lieu de son mariage prĂ©vu le 16 septembre avec la jeune Tunisienne Yasmine Tordjman Ă la mairie du 7e arrondissement de Paris oĂč plusieurs groupes facebook ont prĂ©vu de se rendre afin de chahuter la cĂ©rĂ©monie, a-t-il dit Ă l’AFP. “J’ai dĂ©cidĂ© de dĂ©placer la date et le lieu de ce mariage pour le ramener Ă ce qu’il n’aurait jamais dĂ» cesser d’ĂȘtre, une affaire exclusivement privĂ©e”, a dĂ©clarĂ© le ministre interrogĂ© par l’AFP sur ces manifestations. “Je n’ai pas peur des chahuts ou des canulars mais je n’envisage pas d’utiliser les moyens publics de sĂ©curitĂ© pour un mariage qui relĂšve de la sphĂšre privĂ©e”, a-t-il ajoutĂ© dĂ©mentant que le prĂ©sident Nicolas Sarkozy devait se rendre Ă la cĂ©rĂ©monie. Le ministre a dit “dĂ©plorer qu’un quotidien ait cru devoir annoncer, sans mĂȘme m’en prĂ©venir, la date et le lieu de mon mariage”. “Je ne me rĂ©sous pas Ă vivre comme depuis plusieurs semaines sous l’oeil des paparazzi ou avec des journalistes people menant des enquĂȘtes sur ma vie privĂ©e ou sur la personnalitĂ© de ma compagne”, a-t-il poursuivi. M. Besson, 52 ans, doit Ă©pouser Yasmine Tordjman, 24 ans, Ă©tudiante en Ă©cole d’art et arriĂšre petite fille de l’ancienne premiĂšre dame de Tunisie, Wassila Bourguiba. Le ministre de l’Immigration a Ă©tĂ© mariĂ© lors d’une premiĂšre union avec Sylvie Brunel, gĂ©ographe et professeur d’universitĂ© Ă Paris IV, avec qui il a eu trois enfants et dont il a divorcĂ© en 2009.
Flamenco avec un imposteur
par Slim BAGGA
Â
Faut-il douter? Etait-ce Abdelaziz Jeridi, Sami Akremi, Fayçal BaĂątout, flics Ă©crivassiers d’un rĂ©gime policier infecte ou bien Abdelwaheb Hani, repenti malgrĂ© lui, repenti surtout pour lui et son entreprise familiale qui a rĂ©digĂ© la salve fangeuse contre Salim Ben Hamidane, Rached Ghannouchi et moi-mĂȘme?
PassĂ©es ces interrogations, et au vu des erreurs de style et du dĂ©lire persistant, le doute ne m’Ă©tait plus permis: c’est bien lui.
PrĂ©tendre Ă©crire de La Mecque en Ă©talant autant de mauvaise foi ne peut qu’ĂȘtre rĂ©vĂ©lateur d’une foi mauvaise. Et, de toute façon, ce n’est guĂšre Ă©tonnant lorsqu’on sait que ce comportement est congĂ©nital. DĂ©jĂ , en hiver, Laroussi Hani avait signĂ© une charge contre moi-mĂȘme sur Tunisnews, m’accusant de tous les pĂ©chĂ©s d’IsraĂ«l, alimentant ses propos indignes de versets coraniques.
Il vaut mieux oublier cette attitude mesquine: depuis le temps que je sais qu’il suffit d’insulter et de mĂ©dire 3 ou 4 personnes pour se rapprocher de la tyrannie, ĂȘtre bien vu d’elle et surtout parvenir Ă son but unique et nĂ©anmoins inavouĂ©: la rĂ©compense!
Evoquer mes voyages arrosĂ©s et payĂ©s en Espagne, par Abdelwaheb Hani,  le plumitif sosie de Abdelaziz Jeridi, en dit long sur cette mauvaise foi. Car il est bien de ceux qui ont tant et si “utilement” usĂ© de ma compagnie pour savoir que j’y vais tous les ans depuis que je n’ai plus de passeport en janvier 1997.
Mais passons, je ne suis pas de ceux qui se lamentent surtout aux pieds d’un rĂ©gime criminel auquel Abdelwaheb Hani donne du “monsieur” et à son Parrain et Ă ses reprĂ©sentants.
Je persiste donc et signe que l’agitation “Retornado” est un flop, une impostrure, une entreprise de filouterie familiale destinĂ©e Ă se venger de l’isolement d’un Hani sans crĂ©dibilitĂ© au sein des partis politiques qu’il dĂ©nonce aujourd’hui (en l’occurrence Ennahdha et le CPR), mais destinĂ©e surtout Ă se rapprocher de la dictature sanguinaire que l’on devrait plutĂŽt songer Ă chasser, Ă faire juger qu’Ă composer avec elle.
Mais puisque Abdelwaheb oeuvre pour le bien des Hani, on comprend que cela puisse tout changer.
Alors, plutĂŽt que d’Ă©voquer ma vie privĂ©e, mes voyages en Espagne, mes souleries lĂ©gendaires, que Abdelwaheb Hani rĂ©ponde au sujet de la nomination de son frĂšre Ă la tĂȘte du site de propagande Tunisie-info; qu’il rĂ©ponde au sujet de ses rencontres rĂ©guliĂšres avec Mezri Haddad, commencĂ©es Ă GenĂšve bien avant la tenue du CongrĂšs des exilĂ©s et qui se sont poursuivies avec une exactitude de mĂ©tronome; qu’il rĂ©ponde sur les lettres adressĂ©es par son pĂšre Ă Carthage dĂ©taillant les disponibilitĂ©s de la famille dans son ensemble Ă servir la Patrie; qu’il rĂ©ponde Ă son appartenance ou prĂ©tendue telle au rĂ©seau Habib Lassoued; qu’il rĂ©ponde sur son passage en tant qu’employĂ© dans une association basĂ©e Ă GenĂšve, association dissidente du FIS, proche du GIA et de Anouar Haddam avant de s’en faire Ă©jecter il y a un an Ă peine pour des raisons obscures; qu’il rĂ©ponde sur le mensonge concernant la coupure de son tĂ©lĂ©phone depuis 10 ans par Tunisie-Telecom.
Que tout le monde vĂ©rifie: il a rĂ©cemment et sciemment Ă©cartĂ© les 00 des dix chiffres qui constituent son numĂ©ro d’appel pour que tous ceux qui essaient de vĂ©rifier tombent dans le panneau. Le numĂ©ro qu’il nous prĂ©sente est le 06 17 96 37. En fait, son vrai numĂ©ro est le 06 17 96 00 37. Et celui-ci est captable de Tunisie.
VoilĂ des attitudes politiques, un itinĂ©raire plus qu’en dents de scie, fait de mensonges et d’entourloupes que j’aurais prĂ©fĂ©rĂ© mettre sur le compte d’une dĂ©prime chronique, d’un amateurisme politique ou d’un dĂ©rangement psychologique.
Mais les faits ne me laissent guĂšre le choix: je ne peux les mettre que sur le compte d’un imposteur qui agit sciemment, en connaissance de cause et en association. L’association Hani au service d’une autre association de malfaiteurs sĂ©vissant Ă la tĂȘte de la Tunisie!!!
Â
Slim BAGGA
PS: Quoiqu’on veuille vĂ©hiculer comme mensonges sur mes Ă©crits, je maintiens que je n’ai jamais attaquĂ© personne, aucun particulier sur sa vie privĂ©e.
Reste l’entourage prĂ©sidentiel: ses actes quels qu’ils soient relĂšvent du public. A ce titre, je revendique de n’avoir eu  aucune retenue Ă dĂ©noncer le comportement de voyoux au pouvoir; d’autre part je me suis Ă©galement dĂ©fendu face Ă une bande de gangsters qui a fait de ma famille et moi-mĂȘme une cible privilĂ©giĂ©e.
Dans le cas de Abdelwaheb Hani, je n’hĂ©siterai pas Ă la prochaine attaque Ă rĂ©vĂ©ler des pans de sa vie privĂ©e.
Et, croyez-moi, c’est loin d’ĂȘtre reluisant pour un croyant. C’est mĂȘme limite-choquant…
Coup de sang des dirigeants de la chaĂźne privĂ©e tunisienne, qui rĂ©cusent les mesures dâaudience communiquĂ©es par Sigma Conseil et MĂ©dia Scan.
Pendant le ramadan, dĂšs la rupture du jeĂ»ne, les tĂ©lĂ©spectateurs tunisiens ont droit chaque soir Ă une dĂ©ferlante de spots publicitaires. Rien que sur la premiĂšre semaine du mois sacrĂ©, la publicitĂ© tĂ©lĂ©visĂ©e a gĂ©nĂ©rĂ© pas moins de 12 millions de dinars (5,8 millions dâeuros) de recettes. Les enjeux financiers sont tels que les mesures dâaudience, qui dĂ©terminent les parts de marchĂ© des supports audiovisuels, sont scrutĂ©es attentivement par les diffĂ©rentes chaĂźnes. Le 18 aoĂ»t, Tarak Ben ÂAmmar, actionnaire de Nessma TV, et Nabil Karoui, PDG de la chaĂźne, ont ainsi rĂ©cusĂ© les chiffres de lâaudimat communiquĂ©s par Sigma Conseil et MĂ©dia Scan, qui attribuent Ă Nessma TV un taux dâaudience de 34 %. Jugeant ces rĂ©sultats au-dessous de la rĂ©alitĂ©, Ben Ammar a vu rouge. « Ces agences banalisent nos efforts et mettent en pĂ©ril nos activitĂ©s en concoctant ces statistiques dĂ©pourvues de toute logique, a-t-il protestĂ©. Qui sont ces agences qui sâĂ©rigent en vĂ©ritables juges de lâĂ©conomie nationaleâ? » Ben Ammar recommande que le service public, dont lâaudience est de 48 %, soit, comme en Europe, interdit de publicitĂ©. Et a mĂȘme plaidĂ© la cause de Nessma auprĂšs du prĂ©sident de la RĂ©publique en personne. « La situation est pourtant claire, affirme Khaled Aouij, directeur gĂ©nĂ©ral du site Prosdelacom. Les annonceurs sont satisfaits de ces Ă©tudes, seules les chaĂźnes privĂ©es les contestent. » Pour Hassen Zargouni, patron de Sigma Conseil, « tout cela est un dĂ©bat dâexperts qui fait appel aussi bien Ă des donnĂ©es techniques que sociologiques, et a peu dâintĂ©rĂȘt pour le grand public. Nous en sommes aux balbutiements de lâouverture de lâaudiovisuel, et les mĂ©thodes de mĂ©diamĂ©trie sont en constante Ă©volution ». Le grand public, qui nâest pas dupe, se demande ce que cherche Nessma. « Câest une nouvelle chaĂźne avec une cible urbaine, elle veut attirer lâattention, mais la Tunisie profonde regarde toujours TV7 », estime Fayçal, un tĂ©lĂ©spectateur. Qui ajoute, espiĂšgleâ: « Nous sommes un peu moins de 11 millions de Tunisiens, si les annonceurs avaient distribuĂ© les sommes destinĂ©es au passage tĂ©lĂ© directement aux tĂ©lĂ©spectateurs, ils se seraient vraiment fait (Source: jeuneafrique.com/ le le 3 septembre 2010) Lien : http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2590p048-049.xml1/nessma-tv-voit-rouge.html Â
Aux (trop) petits soins des séniors
Si la prĂ©vention des pathologies liĂ©es Ă la vieillesse ne date pas dâhier, des problĂšmes demeurentâ: la gĂ©riatrie peine Ă sâimposer, tandis que lâhospitalisation Ă domicile nâest pas Ă la portĂ©e de toutes les bourses. Câest un faitâ: la Tunisie vieillit. Les plus de 60 ans reprĂ©sentent aujourdâhui 10 % de la population et seront prĂšs de 18 % Ă lâhorizon 2030. La hausse des dĂ©penses de santĂ© est inĂ©luctableâ: si elles ont Ă©tĂ© en moyenne de 370 dinars (environ 192 euros) par habitant en 2009, elles sont cinq fois plus Ă©levĂ©es chez les plus de 65 ans. Et lâaugmentation de lâespĂ©rance de vie moyenne, actuellement de 74 ans, pourrait encore alourdir la note. Il faut par ailleurs compter avec lâapparition de nouvelles pathologies handicapantes (comme le cancer et la maladie dâAlzheimer). Le cancer, notamment Ă travers la lutte contre le tabagisme, est aujourdâhui le cĆur de cible des actions de lâĂtat, qui, dĂšs les annĂ©es 1970, avait lancĂ© un programme national de prĂ©vention du diabĂšte (communication radio-tĂ©lĂ©, prise en charge des traitements, etc.). Ces campagnes ont permis de porter lâespĂ©rance de vie sans incapacitĂ© Ă 65 ans, contre moins de 60 ans il y a une trentaine dâannĂ©es. Mais la prĂ©vention a ses limites. Lâaccompagnement des malades de longue durĂ©e, majoritairement des sĂ©niors devenus dĂ©pendants, souffre de deux manques. Dâabord la formation. En effet, la gĂ©riatrie ne trouve pas encore sa place. Elle est considĂ©rĂ©e par le ministĂšre de la SantĂ© comme une compĂ©tence et non une spĂ©cialitĂ©, validĂ©e par un simple master depuis 2001. Les gĂ©riatres, peu nombreux et souvent formĂ©s Ă lâĂ©tranger, peinent Ă promouvoir leur domaine dâintervention. « Les familles sâadressent aux spĂ©cialistes, chacun dâentre eux prescrivant sans visibilitĂ© gĂ©nĂ©rale, si bien que le patient se retrouve avec trop de mĂ©dicaments, parfois contre-indiquĂ©s, explique Samy Allagui, spĂ©cialiste en gĂ©riatrie. Le rĂŽle du gĂ©riatre, en partie, est de rationaliser tout cela. » Outre sa compĂ©tence de prescripteur, il est aussi celui qui va pouvoir organiser et suivre une hospitalisation Ă domicile, autre point faible de la prise en charge tunisienne. CoĂ»teuses auxiliaires de vie Il sâagit pourtant dâun Ă©lĂ©ment crucial du traitement des personnes ĂągĂ©es, Ă©cartĂ©es des hĂŽpitaux dĂšs que leur Ă©tat de santĂ© nĂ©cessite un sĂ©jour de longue durĂ©e. Si, dans tous les cas, la Caisse nationale dâassurance maladie (Cnam) assure une prise en charge totale des mĂ©dicaments, les frais liĂ©s aux soins ne sont remboursĂ©s que lors des sĂ©jours en Ă©tablissement. Lâhospitalisation Ă domicile est Ă la charge des familles. Pas de problĂšme a priori pour les classes aisĂ©es ni pour les plus dĂ©munis (personnes ĂągĂ©es seules), qui bĂ©nĂ©ficient de centres dâaccueil publics. Il nâen va pas de mĂȘme pour les classes moyennes, qui ont bien souvent du mal Ă sâorganiser, dans un environnement social qui a changĂ©. Les maisons communes spacieuses ont disparu, les familles vivent aujourdâhui plus Ă lâĂ©troit, ce qui complique lâadaptation des habitations. Et les couples travaillent. Lâaccueil dâun sĂ©nior nĂ©cessite alors le recours aux auxiliaires de vie. Leurs services, dĂ©livrĂ©s dans le cadre dâune profession libĂ©rale, gĂ©nĂšrent un surcoĂ»t non pris en charge par la Cnam. Les familles nombreuses pourront toujours trouver un compromis, mais « la situation la plus difficile est quand le sĂ©nior nâa quâun seul enfant, relĂšve Zine el-Abidine Ennaifar, psychiatre et expert auprĂšs de la Cnam. Câest lĂ oĂč la Cnam doit encore intervenir. » Car rationaliser les dĂ©penses maladie est de lâintĂ©rĂȘt de tous. Â
(Source: jeuneafrique.com/ le le 3 septembre 2010)
Lien : http://www.jeuneafrique.com/Articles/Dossier/ARTJAJA2588p134.xml0/tunisie-alzheimer-cancer-cnamaux-trop-petits-soins-des-seniors.html
Â
Par KhĂ©mais KHAYATI Dans quelques jours, le Ramadan tirera le rideau de sa fin, pour cette annĂ©e. Plus de veillĂ©es tardives sur les trottoirs ou mĂȘme sur la chaussĂ©e Ă tripoter les cartes et sâĂ©pancher sur les signes annonciateurs de lâHeure, plus de rondes familiales Ă sâempiffrer de sucreries tout en se plaignant du surplus du poids quâon a engrangĂ© durant les semaines passĂ©es⊠DĂšs lors, chacun retournera Ă ses affaires et les vaches seront bien gardĂ©es. La vie tirait paresseusement son ramadanisme qui la fit mettre sens dessus dessous⊠Mais câest le destin et une vie sans destin est comme une rupture du jeĂ»ne sans chorba⊠ElĂ©mentaire !  Mais par une certaine nuit de pleine lune ramadanesque, alors mĂȘme que les jeĂ»neurs du jour prennent leur revanche la nuit par des rasades multipliĂ©es de soda gazĂ©ifiĂ©s, de volutes opaques de chichas pommĂ©es et des goinfreries pĂątissiĂšres de jeunes enceintes en mal dâadolescence, ne voilĂ -t-il pas quâun Ă©clair fendit le ciel noir gaie Ă faire dĂ©croitre la lune et frĂ©tiller les Ă©toiles ! OccupĂ©s Ă prendre leur revanche nocturne sur les privations doctrinales diurnes, nos Tunisiens â eux qui sont alertes Ă capter lâentrĂ©e dâun millepatte dans leur univers – ne se rendirent pas compte le moins du monde quâun visiteur dâun ailleurs bien curieux leur est tombĂ© sur la caboche comme reviendrait de guerre un jeune marin demander la main de sa chĂšre AdĂšle⊠VâlĂ X93, le Martien ! Muni de ses multiples petites antennes bien vertes comme pousses de blĂ© « kajibĂ©enne » bien tendres, sa tĂȘte, avec sa capacitĂ© Ă sâadapter Ă toute forme que nul esprit tunisien ne peut concevoir, fit deux tours et trois mouvements autour dâelle-mĂȘme scannant contours et pourtours et se faire une idĂ©e prĂ©cise de ce qui lâattend dans cette contrĂ©e dont on lui a susurrĂ© tant de bien, avant de le propulser hors de sa planĂšte guerriĂšre dans le but de rapporter un rabiot dâinfos sur cette contrĂ©e tant convoitĂ©e. Le corps bien frĂȘle pas plus haut que trois pommes ou comme celui dâun indien dĂ©laissĂ© dans sa rĂ©serve, le Martien X93 de ses multiples mirettes amovibles et de ses perforations extensibles prit la tempĂ©rature. Et que ne vit-il de si Ă©trange ? Jamais il ne vint Ă lâesprit dâX93, – lui, le laurĂ©at de lâAPJT (AcadĂ©mie Prospective des Jeunes TĂ©racaghiens â quâil put exister dans lâUnivers une communautĂ© de gens et de gentes aussi pacifiques que ceux de la Tunisie. DâoĂč la raison de sa mission moult ultra secrĂšte pour une possible colonisation⊠DĂ©jĂ dans leur dĂ©marche, il sentait un penchant congĂ©nital pour la torpeur. Dans la maniĂšre de lancer le pied droit quâils faisaient suivre par le gauche en appuyant fortement sur le sol comme pour lui dire leur attachement, il y a comme une harmonie de la lĂ©thargie⊠Battant lâair de leurs bras ballants, ils travaillaient lâair pour en augmenter le taux dâoxygĂšne quâils respiraient par petites doses. X93 se dit que câĂ©tait lĂ une maniĂšre intelligente bien plus simple et plus pratique que toutes les usines de Mars destinĂ©es Ă distiller lâatmosphĂšre quâelles finissaient par polluerâŠÂ X93 remarqua que, contrairement Ă ses concitoyens de TĂ©racagh â une sorte dâUSA martienne -, les habitants de la Tunisie des deux sexes se parlaient plus par les regards tant leurs mots Ă©taient des chausses trappes⊠Mais ces regards Ă©taient tellement perçants et leur tendresse percutante quâil craignait que ce ne soit lĂ que leur arme secrĂšte de dĂ©fense contre eux mĂȘme et les leurs⊠Que dire sâils les utilisaient contre des envahisseurs venus de derriĂšre la mĂ©sopause quâils nâont cessĂ© de percer par des mots perforants ! Quant Ă leurs mioches, ils leur laissaient une totale libertĂ© dans lâexercice de leur baragouin prĂ©fĂ©rĂ©, la langue-fourche. Câest un capharnaĂŒm dâexpressions les plus grossiĂšres quâon ait jamais entendues dans aucun autre pied-Ă -terre du cosmos⊠Heureux de voir leur engeance exceller dans un tel exercice, ils ne cessaient de leur en fournir de nouveaux comme dans un jeu de « tire plus haut sans tâamocher » en leur rappelant quâil est plus gĂ©nĂ©reux de faire un don de mots quâun don de cĆur, Ă©tant entendu que ce dernier est traitre puisquâil leur fait aimer ce quâils nâaiment pas vraiment⊠Car, ils sâamourachent comme ils respirent, en un laps et comme ils expirent, sâen dĂ©fassent en un clin⊠La fidĂ©litĂ© leur est inconnue et la dĂ©merde est une de leurs devises les plus reconnues. Quand Ă la responsabilitĂ© portĂ©e sur Mars par lâĂ©lite de lâAPJT comme dogme, X93 vit quâils sâen tapaient comme de leur derniĂšre promesse⊠Leurs administrations sont une galerie de vestes sur des porte-manteaux comme un dĂ©filĂ© dâĂ©pouvantails. Leur phrase de prĂ©dilection est « reviens demain »⊠Leur slogan favori est « On nây peut rien »⊠Ils vĂ©nĂšrent un Saint qui ne fait rien, quâils nomment Laroui et Ă qui ils se plaignent de la mort et de la vie. Devant une telle nonchalance et goĂ»t de la bonne franquette Ă©levĂ©es en devises nationales, le Martien X93, la fine fleur de lâAPJT de TĂ©racagh conclut sans coup fĂ©rir que sa mission nâĂ©tait quâune promenade de routine et que la colonisation de la Tunisie nâest quâune question de temps donnĂ© au Grand Tout, chef suprĂȘme de TĂ©racagh. Il dĂ©cida alors de ramasser ces faits et ses effets et sâapprĂȘtait Ă disparaĂźtre comme il Ă©tait venu, dans un Ă©clair Ă faire avorter la lune sâil ne vit une boĂźte sâanimer… La TĂ©lĂ© rusĂ©e La boĂźte quâX93 entraperçut Ă©tait de forme cubique avec un Ă©cran cathodique sur lequel des ombres agissaient, faisaient et dĂ©faisaient⊠Pour de plus amples informations, il dĂ©cida, pour un court temps, regard y jeter⊠Et que ne vit-il ? Ce nâĂ©tait quâune ruse que les Tunisiens sâĂ©taient inventĂ©e pour ennemi tromper. Et il se le dit pour vrai. Dans cette boĂźte cathodique, des Tunisiens autrement mieux accoutrĂ©s, dans des espaces mieux agencĂ©s et des immeubles stĂ©rilisĂ©s, vivaient une vie que nul Martien ne pouvait deviner et que ses mĂ©ninges ne pouvaient inventer⊠Il vit dans les « Astres de la Nuit», des bandits que le bon Dieu ne pouvait crĂ©er et en Tunisie installer, armes de toute sorte et stupĂ©fiants de tous les goĂ»ts manier et Ă©couler⊠Il y vit des Paters par lâoseille obnubilĂ©e et pour elle, leurs mĂšres vendraient⊠Il y vit la pauvretĂ© clinquante et la richesse non moins aveuglante⊠Il y vit des plantes plus plantureuses tu meurs, aux regards langoureux et Ă la lame coupante que seule la bonne intention sauverait de la GĂ©henne⊠Des caisses brillantes et des baraques clinquantes et se dit que câest lĂ la vraie Tunisie quâil Ă©tait venu espionner en vue dâoccuper⊠Il vit dans « Les jours de Maliha » une paysannerie comme un sou neuf, des voleurs de brebis portant gourmettes et queue de cheval agir dans une campagne aseptisĂ©e, un fin cerveau qui feint la bonne franquette mais des plans sur la comĂšte tracerait sans se gĂȘner et une Ă©tudiante, de lâidiotie complĂšte passer Ă lâintelligence la plus rutilante. Il y vit des bandes et des contrebandes Ă qui le diable donnerait sa mauvaise Ăąme en gage et se dit que câĂ©tait lĂ la vraie Tunisie quâil Ă©tait venu espionner en vue de lâoccuper⊠Il vit dans « Ma belle mĂšre chĂ©rie » des Tunisiens feindre la niaiserie, sâagiter comme guignols pour mieux tromper⊠il y vit des gens agitĂ©es autour dâune pelletĂ© de dĂ©bilitĂ©s cimentĂ©es comme pour feindre le rire alors que larmes ils viseraient⊠Et se dit câest lĂ la vraie Tunisie quâil Ă©tait venu espionner pour bien lâoccuper⊠Il vit dans « Casting » une armada dâĂ©phĂšbes et de nymphes dans un dĂ©cor de trompe lâĆil occupĂ©s Ă triturer les sentiments dans le sens et le contre sens qui Ă tordre le cou Ă la vraisemblance⊠Il y vit comme une jeune fille mineure â au grand dam de ses parents et amis – tendre un piĂšge amoureux Ă un jeune mari qui y tombe comme tombait la Pomme des mains dâAdam dĂšs quâil y planta ses dents. Il se dit que câest lĂ la vraie Tunisie quâil Ă©tait venu espionner pour mieux coloniser⊠X93 la fine fleur de lâespionnite sortie de lâAcadĂ©mie Prospective des jeunes Taracaghiens, la grande puissance de la planĂšte Mars, venu en Ă©claireur sur terre pour fouiner la vie des Tunisiens en vue de les coloniser dut se rĂ©soudre quâil devait ses clic et ses clacs ramasser et la Tunisie et la Terre au plus vite quitter et retourner vers les siens les seins de sa clonĂ©e de mĂšre tĂ©ter⊠Les Tunisiens quâil vit ne sont pas les Tunisiens quâil vit aussi⊠Qui sont-ils, alors? Comme Hamlet mourut avec sa lancinante question, X93 disparut avec la sienne une certaine nuit de ramadan ⊠mais bien que nous ne sĂ»mes pas encore qui sommes-nous, nous vĂ©cĂ»mes et vivrons comme nous sommes ?. Â
(Source: “Le Temps” (Quotidien – Tunisie) le 5 septembre 2010)
Â
Enseignement de base Chassez le ââpublicââ, il revient au galop ?
Par Mona BEN GAMRA 24 mille Ă©lĂšves inscrits dans le privĂ©, soit un pourcentage de 2,4%. Lâenseignement public reste la rĂ©fĂ©rence aux yeux des parents dâĂ©lĂšves, indĂ©pendamment des considĂ©rations matĂ©rielles Les parents ne sây trompent pas, loin des statistiques et des chiffres abstraits, la rentrĂ©e scolaire est une pĂ©riode dĂ©cisive pour choisir lâĂ©tablissement scolaire pour leur futur Ă©colier. Ecole privĂ©e ou publique ? Cela induit des thĂ©matiques assez importantes qui permettent de trancher.   Faut-il opter pour une Ă©cole privĂ©e rĂ©solument tournĂ©e vers lâapprentissage des langues, clĂ© dâaccĂšs Ă tous les enseignements? Ou encore faut-il choisir lâĂ©cole publique, oĂč la gratuitĂ© de lâenseignement, par ailleurs un acquis, est ââcontournĂ©eââ Ă grands renforts de cours particuliers ? Selon les statistiques de lâannĂ©e scolaire 2009/2010, les Ă©lĂšves inscrits dans des Ă©coles privĂ©es, au nombre de 24000 ne reprĂ©sentent que lâinfime pourcentage de 2,4% par rapport aux Ă©lĂšves recensĂ©s dans des Ă©coles primaires Ă©tatiques, soit 1 200 000 Ă©lĂšves. « Au regard de ces chiffres, on ne peut en aucune maniĂšre considĂ©rer que lâĂ©cole publique peut ĂȘtre dĂ©trĂŽnĂ©e par lâĂ©cole privĂ©e, mĂȘme si le nombre des Ă©tablissements privĂ©s a affichĂ© une nette augmentation pendant lâannĂ©e scolaire Ă©coulĂ©e(104), si on le compare Ă celui dâil y a 10 ans. En 2001/2002 ils Ă©taient au nombre de 42. A cela ajoutons le fait que ces Ă©coles sont actuellement implantĂ©es Ă lâintĂ©rieur du pays Ă Kairouan, Kasserine, Gafsa, Sidi Bouzid et GabĂšs, outre ceux dĂ©jĂ existant Ă Sousse, Nabeul, Bizerte et au grand Tunis. » remarque M. Mohamed Zoghlami, le directeur de lâenseignement privĂ© au ministĂšre de lâĂ©ducation nationale. Câest que, et toujours selon notre interlocuteur, lâĂ©galitĂ© des chances Ă lâĂ©cole nâest pas un beau slogan quâon brandit Ă chaque fois quâil est question dâĂ©voquer lâenseignement dans notre pays. « La seule gratuitĂ© de lâĂ©cole, par ailleurs un acquis pour nous autres Tunisiens, suffit pour dire que tous les enfants quelle que soit leur appartenance sociale sont Ă©gaux face Ă lâapprentissage. » dit-il. RĂšgles sacro-saintes Cela ne sera pas vraiment le cas si lâon considĂšre que les Ă©tablissements privĂ©s se chargent de la garde des enfants pendant les heures creuses, une solution salutaire pour des parents qui travaillent, alors que dâautres enfants ayant le mĂȘme Ăąge se retrouvent dans la rue et ses tentations, une fois les heures de lâĂ©cole terminĂ©es. Sans oublier la discipline qui est de mise dans les Ă©coles privĂ©es bien plus quâailleurs. Selon Mme SondĂšs KhĂ©lifi, mĂ©decin, « Les directeurs des Ă©coles privĂ©s mĂšnent Ă la baguette les enfants dans leurs Ă©tablissements respectifs. Ils ne badinent pas avec les rĂšgles de politesse et de bonne tenue. Câest essentiellement pour ce motif que jâai choisi dâinscrire ma fille dans une Ă©cole privĂ©e sise Ă la citĂ© Ennasr. Je suis satisfaite mĂȘme si mon mari juge que lâapprentissage des langues depuis la premiĂšre annĂ©e de base relĂšve du bourrage dâesprit. » souligne notre interlocutrice. 1517 enseignants contrĂŽlĂ©s par les inspections de base dans les Ă©coles Ă©tatiques Et puisquâon y est, on apprend et dâaprĂšs une source du ministĂšre de lâĂ©ducation que lâapprentissage des langues dĂšs six ans sera gĂ©nĂ©ralisĂ© dans les Ă©coles Ă©tatiques. Reste Ă savoir si la qualitĂ© de lâenseignement dispensĂ© que ce soit dans les Ă©coles privĂ©es ou publiques serait la mĂȘme. Dâaucuns considĂšrent que la qualitĂ© de lâenseignement dans les Ă©coles publiques laisse Ă dĂ©sirer, que des parents bienveillants compensent par des cours particuliers les Ă©ventuelles dĂ©faillances constatĂ©es et ce mĂȘme pour des enfants en premiĂšre annĂ©e de lâenseignement de base. Pour y rĂ©pondre M. Zoghlami invoque le fait que les garde-fous du ministĂšre veillent Ă garder la mĂȘme qualitĂ© de lâenseignement aussi bien dispensĂ©e dans des Ă©coles publiques que privĂ©es. « Les enseignants qui Ă©taient au nombre de 1517 pendant lâannĂ©e derniĂšre ont tous suivi les mĂȘmes cycles de formation et en classe, leurs cours donnĂ©s ont Ă©té contrĂŽlĂ©s par les mĂȘmes cycles dâinspection. Le programme des Ă©coles primaires privĂ©es est passĂ© au crible par le ministĂšre de tutelle dont les prĂ©rogatives consistent Ă vĂ©rifier leur conformitĂ© aux objectifs des programmes de lâenseignement Ă©tatique. Pour le choix des enseignants cela revient Ă ces Ă©tablissements de les recruter.» souligne-t-il. Il y a lieu de remarquer dans la foulĂ©e, quâun enseignant ayant exercĂ© dans le domaine Ă©tatique nâa pas le droit dâenseigner dans le privĂ© et que lâEtat incite les directeurs de ces institutions Ă recruter les jeunes diplĂŽmĂ©s, par ailleurs non expĂ©rimentĂ©s. Et ce au grand dam des parents qui espĂšrent profiter de lâexpĂ©rience de nos doyens de lâenseignement. Equilibre LâĂ©cole privĂ©e pourra-t-elle dĂ©trĂŽner lâĂ©cole Ă©tatique ? Jamais ! Car toute la dĂ©marche se base sur lâĂ©quilibre. Les deux volets de lâenseignement ont aussi bien des avantages que des inconvĂ©nients. La question serait plutĂŽt de rĂ©organiser notre Ă©cole, Ă partir de la maternelle pour que la vĂ©ritable Ă©galitĂ© des chances, consiste Ă permettre de cultiver les jeunes esprits, de les accompagner vĂ©ritablement vers leurs aspirations, en profitant au mieux de leurs capacitĂ©s. « Aujourdâhui, le cartable de nos petits boutâ choux sâalourdit et leurs capacitĂ©s dâapprentissage sâaffaiblissent. Nous leurs parents, avons rĂ©ussi Ă ĂȘtre brillants Ă lâĂ©cole avec moins de matiĂšres Ă©tudiĂ©es.» remarque Mme Leila Megdiche, maman de Linda, 4Ăšme annĂ©e de lâenseignement de base.  Il est plus que temps, en effet, de revoir tout le systĂšme scolaire et avec les mĂ©thodes d’apprentissage,⊠De le faire en toute conscience pour que ces gĂ©nĂ©rations dâĂ©lĂšves ne se transforment en cobayes de lâenseignement. Il est temps de “sonner la fin de la rĂ©crĂ©ation.”
Â
(Source: “Le Temps” (Quotidien – Tunisie) le 5 septembre 2010)
They caused the Iraq War and remain without shame
Â
Par Dr. James J Zogby During the past week, as the U.S. president Barack Obama announced the withdrawal of U.S. combat forces from Iraq, there was considerable media commentary focusing on the lies that had been utilized to build public support for the war. The two that received the most attention were the argument that Saddam had an active program to develop weapons of mass destruction and the assertion, made most vigorously by the then vice president Dick Cheney, that there were âproven linksâ connecting the Iraqi leadership to the terrorist attacks on September 11. Both were, of course, deliberate fabrications but both did play important roles in shaping public opinion and justifying the invasion of Iraq. The propaganda effort to win support for the war involved much more. As I note in my forthcoming book What they are saying to us and why it matters: Arab Voices, proponents for the war, preying on the publicâs lack of basic information about Iraq and its people, made exaggerated claims expressing confidence that the effort would be relatively painless. A former official at the Pentagon termed it a âcakewalkâ. Mr Cheney said âitâll go … quickly. Weeks rather than monthsâ. Paul Wolfowitz, another advisor in the Bush administration, estimated the cost of the entire enterprise not to exceed one or two billion dollars, with Iraqâs oil revenues quickly kicking in to âfinance its own reconstructionâ. Throughout the media universe, commentators echoed these boasts, regularly churning out outrageous claims on a par with Saddam Husseinâs preâGulf War warning that the conflict would be the âmother of all battlesâ. Before the invasion began, for example, Bill OâReilly, a commentator of Fox News, wagered âthe best dinner in the gaslight district of San Diego that military action will not last more than a weekâ. A similarly euphoric (and ultimately equally misleading) statement by Bill Kristol, the editor of the Weekly Standard, soon followed: âThere is a certain amount of pop psychology in America that the Shia canât get along with the Sunni . . . Thereâs almost no evidence of that at all.â Finally, journalist Fred Barnes, another host of a programme on Fox News, chimed in: âThe war was the hard part . . . It gets easier. I mean, setting up a democracy is hard, but not as hard as winning a war.â This endless and deadly âspinningâ didnât end with the invasion. Six months into the war, Zogby International conducted the first-ever nationwide poll in Iraq showing that a disturbingly high percentage of Iraqis (including almost the entire Sunni population and a strong majority of Shia) wanted the US to leave their country, did not have a favourable view of the US militaryâs behaviour, and were not inclined to establish a democracy in Iraq. A few days after these findings were released, Mr Cheney was on a television news programme citing our poll as evidence of âvery positive newsâ, and using them to make his case that all was going well. The same penchant for fabrication was in evidence in the hype surrounding the âsurgeâ that the Bush administration implemented in early 2007. It is true that sectarian and intra-sect violence declined during this same period. But the reasons for this decline had more to do with the fact that the âethnic cleansingâ operations launched by sectarian groups had already left Baghdadâs neighbourhoods purged and divided by barricades. Sunni tribal groups had organised and armed themselves to fight against al Qaâeda before the surge of U.S. troops began. Despite all this, the same cast of characters who promoted the fabrications that led the U.S. into the war had the temerity to upbraid Mr Obama for failing to give George W Bush sufficient credit for successfully implementing measures that ended the war . The U.S. combat forces have now been withdrawn, but this war is not over, it has not been a success, and US responsibility has not ended. Iraq remains a fragile country, divided internally and surrounded by neighbors, some wary of the countryâs instability and others eager to exploit its vulnerability. In addition to the 4,400 Americans who died, tens of thousands have been severely wounded and their continued care must remain a national priority in the U.S. Hundreds of thousands of Iraqis also perished and 20 per cent of that countryâs population at the start of the war are now refugees or internally displaced persons, unable to return home. Meanwhile, instead of a âbeacon of democracyâ we see a dysfunctional political order that cannot so easily have closure or implement the results of an election that took place more than six months ago. The nation responsible for this calamity, America, will continue to have a role in Iraqâs future. The US vice president Joseph Biden was right when he noted that âAmerican engagement with Iraq will continueâ with a new mission to help the country through reconstruction and reconciliation. And the story doesnât end there. At some point in history those who brought this disaster down on us all must be called to account for the fabrications, the embarrassment to Americaâs honour, and the death and waste of so many lives. Until that occurs, the conclusion to this sad chapter will not have been written. *Published in the UAE-based THE NATIONAL on Sept. 5, 2010.James Zogby is president of the Arab American Institute.
Â
Â
Who does he think he is fooling?
Robert Grenier deconstructs the political rhetoric of former United States ambassador to Israel, Martin Indyk.  By Robert Grenier  The latest piece of ‘analysis’ of the misnamed Israeli-Palestinian ‘peace process’ from Martin Indyk, recently aired by the New York Times Op-Ed page, simply leaves me slack-jawed. On the surface, Martin’s views appear to be the soul of pedestrian reasonableness. Cutting across the grain of current informed opinion, the former stalwart of the powerful pro-Israeli (one might more accurately say pro-Likud) US lobbying juggernaut AIPAC lists four reasons why we should be optimistic about the prospects for the direct peace talks in which Palestinian Authority President Mahmoud Abbas finally has been coerced into participating. Flawed reasoning First, says Martin, terrorist violence against Israel has diminished considerably. Second, Israeli settlement activity “has slowed significantly”. Third, he points out, the public on both sides “supports a two-state solution”. And finally, after nearly two decades of on-and-off Israeli-Palestinian negotiations, he says, the broad outlines of a solution are already well-known: It’s just a matter of summoning the political will on both sides to see it through – and the talks in prospect will at least put both sides to the test. Again, seemingly all quite reasonable. If this analysis were submitted by some college sophomore, I’d give him a ritual grade of B-plus and send him on his way. But this is not just some undergraduate: This is Martin Indyk, former senior US official and prominent member of the American peace-process gang responsible, collectively, for the abject failure of American-sponsored Mideast peace-making during the one period – the 1990s – when a just peace might have been achieved. Their failure was not so much the result of incompetence, but of duplicity: For a just peace serving the long term interests of the US (and, ironically, of the Israelis as well) was never their intent – pleasing Israeli leaders and their slavish US supporters was. Unlike our humble undergraduate, therefore, Martin knows better. The fact that he still purveys pious nonsense regarding the peace process calls his motives once more into question, and a brief examination of his views serves to explain why he and his comrades – the Dennis Rosses, the Aaron Millers, the Dan Kurtzers and a few others – somehow managed, on behalf of their political masters, not only to preclude any possibility of a just peace in the Middle East, but to undermine the long-term security of both Israel and the US in the process. Settlement semantics Let’s begin with settlements. There is no other issue which so invites mendacity and obfuscation, and Martin is as adept as anyone. My favourite this time is Indyk’s assertion that due to the (again misnamed) Israeli settlement ‘moratorium’, “no new housing starts in the West bank were reported by the Israeli Central Bureau of Statistics in the first quarter of this year”. Gosh, what an interesting factoid. Of course, a count of housing starts in the West Bank would exclude areas illegally and unilaterally annexed by Israel, wouldn’t it? And let’s not even begin to try to ferret out what constitutes a “housing start” in the estimation of the Israeli Central Bureau of Statistics. But beyond that, what’s so magical about the first quarter of this year? By my calculation, we’re in the third quarter of the year; is there some reason to ignore what’s been happening since March? But there’s more. As Martin breathlessly reports, there have been “hardly any” – a shockingly imprecise formulation from someone so practiced in the art of fine parsing – new housing projects (not “starts” this time, but entire projects!) since … well, since the huge diplomatic row caused by Israel’s announcement of 1,600 additional residential units in East Jerusalem during a visit by Joe Biden, which occurred in â well, come to think of it, that was in the first quarter of this year, wasn’t it? One wonders if construction of those new housing units has started yet. Downturn in demolitions Finally, we are told, the demolition of Palestinian houses in East Jerusalem “is also down” compared to recent years. That’s rather like praising someone for beating his wife less frequently. From all this, Martin would have us believe that the current moment is propitious for peacemaking. At least Martin has the grace to admit that the settlement moratorium-in-name-only, due to expire on September 26, “seems unlikely” (nice bit of understatement, that) to be extended by Israeli Prime Minister Binyamin Netanyahu, and of course Mahmoud Abbas has declared his intention to withdraw from negotiations if and when the ‘moratorium’ ends. Martin’s got a nifty compromise, though: Perhaps Netanyahu could restrict building “to ‘modest growth’ in the settlement blocs that will most likely be absorbed into Israel in the final agreement”. And that would be the whole point of these ‘negotiations,’ wouldn’t it? It is only the Obama White House which wants these negotiations, and their point would be to provide the illusion of progress – a perceived necessity, given the extravagance of President Obama’s early pretensions as a Middle East peacemaker. Necessary irritant The price of cooperation in this charade for the Israelis is that they be allowed to continue to build, and thus to further consolidate the unilaterally-imposed settlement first conceived and initiated by Ariel Sharon in 2005. Netanyahu is not about to let progress toward that goal be impeded by negotiations; those negotiations, at worst, are just a necessary irritant to be borne while he moves forward to seize what he wants. That’s a deal the US administration is quite willing to accept. The Palestinians know this, which accounts for their extreme reluctance to play along with these negotiations in the first place. And Martin knows it as well as anyone. Indyk is right that the public on both sides supports a two-state solution, which makes the current situation all the more tragic. While Martin would like to pretend that Netanyahu is motivated to work against the prevailing anti-two-state sentiment within his own Likud Party, he clearly is not – whatever he might say. On those rare occasions when Netanyahu can bring himself to form the words “Palestinian state,” one can fairly hear the wheels turning in his head: What he means when he says the words is that if the Palestinians should wish to call a chain of non-contiguous, demilitarised Bantustans on the remaining land Israel has elected not to annex a “state,” they are welcome to do so, no matter how distasteful the sound. And of course, none of this involves Gaza, which is to remain what it is now: A vast prison camp. Martin Indyk would have us believe that all that stands in the way of a viable peace between Israelis and Palestinians – the broad outlines of which, he correctly points out, are already well-known – is for both Netanyahu and his Palestinian counterpart to summon the necessary “willpower” to bring it about. Binyamin Netanyahu may lack many things, but willpower is not one of them. The notion that Netanyahu is secretly wishing he could embrace a compromise solution which would involve dismantling a significant number of West Bank settlements and accepting some form of shared sovereignty in East Jerusalem is simply ludicrous. He has always made clear he would never do so. Why would he do so now? To please President Obama? No, Netanyahu has no end of willpower – and what he wills is far removed from the type of agreement past negotiations suggest might be marginally acceptable to the Palestinians. Duplicitous diplomacy Which brings us back to Martin Indyk. No one understands the above better than he. He knows Netanyahu’s thoughts and intentions better than I could ever hope to. He knows fully and well that the prospective direct talks are going nowhere – hence his disingenuous final coda, that we should “suspend disbelief” and “welcome the fact that American diplomacy has ensured (Israeli and Palestinian leaders) will soon be put to the test”. Yes, they will be put to the test, and we already know the outcome. The only conceivable explanation for his mendacity, apart from the desire to see his name in print, is that Martin is continuing to promote the type of ‘American diplomacy’ he championed during his years in the Clinton administration â diplomacy designed to keep pressure off the Israelis while they do whatever they please. Although he doubtless had to make some accommodations along the way in transitioning from an overt lobbyist on behalf of Israel to a foreign-policy apparatchik in the Clinton administration, one always assumed that his basic motives were unchanged. In those years, he had a lot of company, the redoubtable Dennis Ross being most prominent, and most disingenuous, among them. At least Aaron Miller, another of the state department peace-process team members, has had the good grace since his retirement to admit that he and the others saw their role as acting as “Israel’s lawyers”. For those of us who watched the process from close range in those years, it was obvious that Ross, Indyk and the others saw their jobs as consisting of a two-part process: Find out what the Israelis want, and then help them get it. In this, they could never have succeeded in doing the harm they did on their own. After all, they were merely apparatchiks – viziers serving at the behest of a series of politically craven administrations, of which the current one is merely the latest. But for those of us who spent our careers trying to protect and defend a country whose security was being systematically and gratuitously undermined by the likes of Martin Indyk, this latest bit of cynical posturing in the New York Times is a lot to swallow. I don’t know who Martin thinks he’s fooling, but I can assure you he’s not fooling us. Robert Grenier was the CIA’s chief of station in Islamabad, Pakistan, from 1999 to 2002. He was also the director of the CIA’s counter-terrorism centre. The views expressed in this article are the author’s own and do not necessarily reflect Al Jazeera’s editorial policy.
Â
(Source: Aljazeera.net le 5 septembre 2010) Lien: : http://english.aljazeera.net/indepth/opinion/2010/09/201094155358615769.html Â