5 octobre 2010

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TUNISNEWS
10 ème année, N° 3787 du 05.10.2010
 archives : www.tunisnews.net 


Parti socialiste: Kamel Jendoubi refoulé à Rabat, fouillé à Paris : le Parti socialiste dénonce l’attitude des autorités marocaines et françaises Afef Bennaceur: La vie de Fahem Boukaddous est en danger Bakchich: Une vedette d’Al Jazeera se fait détrousser à Paris Magharebia: Un expert tunisien propose des réformes pour lutter contre les groupes djihadistes Jeune Afrique: Maya Jribi, la mère Teresa de la politique Jeune Afrique: Les Tunisiennes vues par leurs hommes Jeune Afrique: Tunisiennes : libres, mais pas insouciantes Tekiano: Tunisie : La tragédie du football de la honte Kapitalis: Quelque chose de pourri dans le football de Tunisie AFP: Moody’s relève la perspective de la note souveraine de la Turquie


Parti socialiste 10, rue de Solférino – 75333 Paris cedex 07 – Tél. : 01 45 56 77 26 ou 79 55 parti-socialiste.fr – courriel : presse@parti-socialiste.fr Paris, le 5 octobre 2010 Communiqué

Kamel Jendoubi refoulé à Rabat, fouillé à Paris : le Parti socialiste dénonce l’attitude des autorités marocaines et françaises.


Kamel Jendoubi, président du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme, connu pour son opposition au régime tunisien, a été refoulé à l’aéroport de Rabat jeudi. Il se rendait à une cérémonie organisée en son honneur par l’Organisation marocaine des droits de l’homme. A son retour à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle, vendredi, la police française l’a interrogé et l’a fouillé sans raison. En empêchant la participation de Kamel Jendoubi à une conférence portant sur les droits de l’homme en Afrique du Nord et au Moyen Orient, les autorités marocaines créent un précédent grave dans l’un des rares pays de la région où il était encore possible de porter publiquement ce combat. Le Parti socialiste dénonce vigoureusement le comportement des autorités françaises, qui ont prolongé de manière inexplicable cette intimidation sur notre territoire. Leur rôle est de protéger les droits des ressortissants français confrontés à un tel refoulement, et non d’inquiéter les militants des droits de l’homme en écho aux désirs du régime tunisien. Le Parti socialiste appelle les autorités françaises à protéger les droits fondamentaux de ses ressortissants engagés pour la défense des droits de l’homme, et à se montrer fermes à l’égard du gouvernement tunisien.

 
Pouria Amirshahi, secrétaire national à la coopération, à l’aide au développement, à la francophonie et aux droits de l’homme.
 

Carte de visite Le 4 octobre 2010

La vie de Fahem Boukaddous est en danger


Par le passé, j’ai pointé à plusieurs reprises l’état dégradé de la santé de mon mari et j’ai averti du danger qu’il y aurait à le maintenir en prison dans de telles conditions d’humidité, de fumée, de tensions nerveuses et de laxisme médical face à sa pathologie multiple. Peut-être que le non respect délibéré de l’administration pénitentiaire du suivi sanitaire de Fahem suivant les rendez vous prévus, le report des consultations des spécialistes qui l’avaient suivi avant son incarcération, et la consommation de surdoses d’anti inflammatoires par ailleurs sont autant de signes irréfutables du caractère criminel du maintien en prison de Fahem et du cynisme, non pas quant à sa liberté, mais quant à sa vie tout court. Aussi je n’exagère pas quand je dis que « la peine prononcée contre Fahem n’a pas été une peine de privation de liberté mais une décision de le tuer à petit feu et un nouveau crime dans l’histoire de ce régime ». Comme les autres fois, je mets l’accent sur la permanence de leur mépris à l’égard de sa santé, qui n’a pu qu’empirer : 1 la succession de crises d’asthme aigues, et leur accélération inédite. Après la crise du 27 septembre il y a eu celle de la nuit du 4 octobre. 2 Malgré tous les anti inflammatoires Fahem souffre toujours d’inflammation à la gorge !! 3 la prison n’a fait qu’ajouter une maladie à toutes les autres, maintenant il a des douleurs permanentes à l’estomac Aujourd’hui, la vie de mon mari est menacée et en danger, vraiment. C’est pourquoi l’administration de la prison civile de Gafsa l’a fait hospitaliser aux urgences de l’hôpital universitaire Ferhat Hached de Sousse à l’aube du 4 octobre où il a été amené à des médecins autres que son médecin traitant, le médecin de la prison de Messaadine, qui lui ont prescrit évidemment des médicaments des piqures nouvelles dont des anti inflammatoires, par vaporisation. Fahem a été hospitalisé ce matin et ce même jour il a été ramené à la prison civile de Gafsa, un procédé inhabituel dans les prisons tunisiennes ce qui pose beaucoup de questions quant aux traitements et aux méthodes de soins. On l’a remis en prison, où je lui ai rendu visite dans l’après midi. Il était épuisé. Je ne l’avais jamais vu ainsi auparavant. Vie et liberté pour Fahem Boukaddous Des chaînes pour les véritables criminels Afef Bennaceur (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Une vedette d’Al Jazeera se fait détrousser à Paris


 lundi 4 octobre par La princesse enchantée

Le journaliste d’Al Jazeera Ahmed Mansour s’est fait voler toutes ses valises alors qu’il se trouvait en France pour interviewer un important opposant tunisien. L’affaire est sensible.

Ahmed Mansour n’est pas n’importe qui. Présentateur-vedette de la chaine de télévision Al Jazeera, ce journaliste égyptien anime deux shows très populaires dans le monde arabe dont « Shahed Ala Al-Asr » (« Témoin du siècle ») où les confessions d’une personnalité ayant marqué son époque sont diffusées en plusieurs épisodes. C’est justement dans le cadre de cette émission que le présentateur s’est rendu en France à la fin du mois de juillet 2010. Direction, l’hôtel Pullman du 15è arrondissement parisien qui se situe à proximité de l’Aquaboulevard.

L’ancien secrétaire d’Etat à l’Intérieur de Bourguiba se met à table

Le programme est chargé car le journaliste doit interviewer dix heures durant un important opposant politique tunisien réfugié en France : Ahmed Bennour, ancien secrétaire d’Etat à l’Intérieur de feu le président Bourguiba, qui a décidé de se mettre à table. L’homme en sait beaucoup sur les secrets du régime tunisien comme du président Ben Ali et a même été récemment menacé de mort en France.

Avant d’entamer les enregistrements de son émission, Ahmed Mansour décide de se rendre à Marseille quelques jours pour une visite privée. Et de voyager léger puisqu’il laisse à la bagagerie de l’hôtel Pullman ses deux valises. Las ! A son retour à Paris le 2 août 2010, ces dernières ont disparues. Volatilisées avec à l’intérieur un I-phone riche de 4000 numéros de personnalités internationales dont des chefs d’Etat et un disque dur externe contenant 500 giga octets d’informations confidentielles dont le planning de toutes les personnes qu’il doit interviewer en 2011.

L’affaire est sensible comme en témoigne le fait que l’ambassade du Qatar ait immédiatement mis à la disposition du journaliste une voiture avec chauffeur ainsi qu’un diplomate chargé de l’assister, notamment pour les traductions avec les forces de l’ordre françaises. «  L’affaire est remonté au plus haut niveau à Doha » glisse un membre de l’entourage du journaliste.

Les voleurs confondus par les caméras de surveillance de l’hôtel

La victime du vol a eu l’occasion de visionner la vidéo filmée par les caméras de surveillance de l’hôtel Pullman montrant que le larcin a été commis le 31 juillet 2010 à 12h05 précises et implique trois personnes dont, visiblement, deux employés de l’établissement. « Selon les informations que j’ai obtenues de l’administration de l’hôtel, il s’agit de deux employés tunisiens : l’un qui travaille à la conciergerie et l’autre à la réception qui ont aidé un troisième homme de l’extérieur à prendre les bagages. Ils ont arrêté leur travail après cette mission » explique Ahmed Mansour dans une interview exclusive avec Bakchich.

Le journaliste est en effet persuadé que ce vol est le fait des services secrets tunisiens, particulièrement bien implantés dans l’Hexagone. « Leurs agents ne sont pas moins de 300 et travaillent dans des hôtels, restaurants, épiceries et comme chauffeurs de taxi. (…) Après avoir visionné la cassette (de l’hôtel), je suis sûr que des agents tunisiens sont impliqués dans le vol de mes bagages. J’accuse directement les services secrets tunisiens d’être derrière cette opération » fulmine le journaliste.

« La police française fait son travail »

Si du côté du groupe Accor qui possède les hôtels Pullman on fait prudemment savoir àBakchich que « des procédures judiciaires sont en cours. Nous ne pouvons donc faire aucun commentaire à ce sujet », l’avocat d’Ahmed Mansour à Paris, maître Tarik Abahri , indique que « l’enquête avance bien et que la police fait son travail ».

En attendant, le journaliste ne décolère pas et dénonce le laxisme des autorités françaises à l’égard des barbouzes tunisiennes. « Je crois que c’est un scandale pour les services français que les services secrets tunisiens travaillent librement en France comme ils l’ont fait dans mon cas et lancent des attaques contre ceux qu’ils considèrent comme leurs ennemis. Par conséquent, j’appelle les autorités françaises à agir et à protéger les hommes des médias qui travaillent sur leur territoire. (…)Les agents des services secrets tunisiens devraient être expulsés de France puisque leur existence en France est une insulte pour tout le pays ». Heureusement l’interview d’Ahmed Bennour a pu être enregistrée et sera diffusée dans moins d’un mois maintenant sur Al Jazeera.

(Source: Bakchich.info le 4 octobre 20109 Lien: http://www.bakchich.info/Une-vedette-d-Al-Jazeera-se-fait,12025.html


Un expert tunisien propose des réformes pour lutter contre les groupes djihadistes


04/10/2010

Transformer l’éducation et élargir le champ des libertés individuelles sont des mesures nécessaires pour lutter contre la pensée salafiste radicale, selon Alaya Allani, spécialiste tunisien de l’Islam politique.

Par Houda Trabelsi pour Magharebia à Tunis – 04/10/10

Dans la première partie de cet entretien, Alaya Allani met en garde contre les dangers que représente le salafisme militant. Dans la seconde partie de notre discusion, ce professeur d’histoire contemporaine à l’Université Manouba de Tunis aborde les manières de répondre à cette menace croissante.

Magharebia a demandé à Allani les raisons de la forte présence des mouvements salafistes en Algérie et ce qui provoque cette montée du militantisme en Tunisie.

Magharebia : Quelle sont les mouvements les plus importants qui ont conduit au développement des groupes salafistes au Maghreb ? Et quelles sont leurs relations avec leurs homologues en Europe ?

Alaya Allani : Nous pouvons mentionner ici certains de ces courants : le Tablighi Jamaat pakistanais et les groupes islamiques armés, notamment en Algérie, dont une grande partie a rejoint AQMI tandis que certains sont restés indépendants, comme le Groupe islamique combattant libyen (GICL). Je voudrais souligner que ces courants ont eu des ramifications en Europe depuis les années 1980, et que peut-être la bataille sur le voile et les développements plus récents sur le niqab en France, en Italie, aux Pays-Bas et dans plusieurs autres pays européens n’ont fait que rallumer la controverse sur l’intégration des communautés maghrébines dans les sociétés européennes.

La relation entre les courants salafistes du Maghreb et leurs homologues en Europe nous amène à parler de deux types de relations : les supporters du courant salafiste scientifique, qui participent sur une base individuelle au Haut conseil islamique d’Europe, et les supporters du courant salafiste djihadiste, dont les activités et les mouvements en Europe sont menés dans le plus grand secret, et qui étaient présents dans les années 1990 en France, en Allemagne, en Espagne et en Italie. Toutefois, leur présence est aujourd’hui sensiblement plus faible dans ces pays, à l’exception de l’Italie, où les djihadistes bénéficient de certains mouvements qui s’appuient sur une longue tradition d’activités criminelles. Mais globalement, l’importance du courant djihadiste s’est réduite ces trois dernières années.

Magharebia : Vous dites que le courant djihadiste algérien fait partie des courants les plus forts au Maghreb. Quelle en est la raison ?

Allani : Le courant salafiste djihadiste algérien est l’un des plus anciens courants au Maghreb, comme le groupe armé dirigé par Mustapha Bouali apparu durant les années 1980. De plus, le succès du Front islamique du salut salafiste aux élections municipales de 1990 et au premier tour des élections législatives de 1991, qui avait entraîné l’annulation du résultat de ces élections et la dissolution du Front, a ouvert la porte à une vague de violence et de terrorisme. En conséquence, le nombre de groupes armés a augmenté, ainsi que le nombre de leurs victimes, et des dizaines de milliers de personnes ont été tuées. Il n’est donc en rien surprenant que 90 pour cent des hauts responsables d’AQMI, dont le chef de l’organisation Mousab Abdelouadoud, alias Abdelmalek Droukdel, soient originaires d’Algérie.

Magharebia : Le courant salafiste s’est répandu en Tunisie ces dernières années. Pourquoi spécialement maintenant ? Quels sont les exemples les plus importants de cette propagation ?

Allani : La propagation du courant salafiste en Tunisie, bien qu’à une échelle moindre de celles que connaissent d’autres pays du Maghreb, est due à plusieurs facteurs, parmi lesquels :

  • L’érosion de la la classe moyenne, qui représentait depuis longtemps une soupape de sécurité, par suite des conséquences de la mondialisation et en particulier de la récente crise financière mondiale. Bien que le gouvernement actuel continue de mettre en oeuvre une politique de solidarité sociale, le pouvoir d’achat des membres de cette classe n’a connu qu’une faible amélioration, qui ne saurait compenser le rythme actuel de cette érosion.
  • L’influence de certaines chaînes satellitaires arabes.
  • Le déclin majeur des mouvements intellectuels réformateurs comme ceux qui prévalaient depuis des siècles en Tunisie. Nous pouvons mentionner l’exemple du dynamisme intellectuel qui a prévalu en Tunisie depuis les premiers temps de l’Islam, lorsque les femmes bénéficiaient d’une position spécifique. La présence d’associations intellectuelles indépendantes, qui ont embrassé la pensée réformiste dans leurs intentions et leurs approches, et qui disposent d’une vaste connaissance de l’école réformatrice humanitaire, aidera fortement à la diffusion de la pensée modérée. Elle limitera la propagation de l’idéologie salafiste extrémiste dans notre pays, qui ne s’est pratiquement jamais implantée dans notre peuple.

Elle permettra également d’organiser plus facilement une consultation nationale sur la pensée religieuse et ses écoles, à laquelle seront invités tous les spécialistes et tous les courants, sans exception, notamment ceux qui sont en conflit avec le courant salafiste. Cela tient au fait que la mise en place d’un dialogue réel limitera l’exagération et permettra de désamorcer les problèmes avant qu’ils ne conduisent à une explosion. Alors la solution sécuritaire vis-à-vis de ceux qui rejettent le dialogue sera justifiée.

Magharebia : Si la solution sécuritaire à elle seule ne suffit pas à résoudre le problème de l’extrémisme, comme vous le dites, et si c’est la démocratie elle-même qui a amené le Front islamique du salut au parlement algérien dans les années 1990, quelle serait selon vous la meilleure solution pour traiter le courant djihadiste salafiste ?

Allani : En ce qui concerne l’Algérie, le succès que le Front islamique du salut a connu lors des élections législatives de 1991 a tenu à des circonstances exceptionnelles. L’Algérie de cette époque est passée d’un système de gouvernement à un seul parti au pluralisme partisan sans passer par une période de transition démocratique, et sans connaître une révolution culturelle ou un mouvement intellectuel qui la qualifie pour une vie de pluralisme sain. Ce qui s’est passé à cette époque a été un conflit à deux faces entre les autorités et le Front islamique du salut, en l’absence d’organisations démocratiques et de dialogue, et avec la prévalence d’un langage escalatoire. Le même scénario s’est produit en Tunisie à la fin des années 1980 et au début des années 1990, lorsque le conflit à deux aspects entre le régime et le mouvement Annahda a conduit à une confrontation ouverte qui a porté un coup sérieux au pluralisme naissant. Le mouvement Annahda lui-même est parvenu à cette conclusion lors de ses deux dernières conférences.

Certains éléments complets doivent être présents dès lors que l’on souhaite résister à l’extrémisme : d’abord la réforme du système d’éducation, comme je l’ai déjà mentionné. Ensuite, l’extension des libertés, notamment de la liberté d’expression, de réunion et de croyance. Et enfin, la mise en place d’un développement économique équilibré entre les classes sociales et les provinces.

L’organisation d’un dialogue national entre le gouvernement et les partis d’opposition dans les pays du Maghreb arabe sur les principaux sujets, comme l’extrémisme, un modèle de développement, et la manière d’activer la société civile, sera importante pour parvenir à la stabilité politique et sécuritaire qui conduira, selon Ibn Khaldoun, à la prospérité économique et urbaine.

Lutter contre la propagation des groupes salafistes militants peut se faire par la réalisation de trois objectifs de base :

  • L’introduction d’un changement substantiel dans le système éducatif, en mettant en lumière les aspects des lumières dans le patrimoine islamique et en installant un esprit de modernité, de tolérance et de communication positive avec l’autre, par le biais d’un intérêt conscient dans l’étude de la pensée humaine avec objectivité et impartialité. Une large partie de la civilisation islamique est basée sur la manière de bénéficier intelligemment de l’autre.
  • L’approbation d’un plan de développement qui réduirait les taux de chômage de manière tangible. Le travail apporte la sécurité et la sûreté à l’Etat et à la société. De plus, la mise en oeuvre d’une nouvelle législation fiscale et la déduction d’une partie de ces taxes en vue de l’amélioration des conditions de vie des catégories les plus marginalisées aidera grandement à réduire le lit des tensions, dans la mesure où ces catégories sociales sont les plus susceptibles d’adhérer à l’idélogie salafiste militante.
  • Le soutien aux libertés et le développement des médias pour qu’ils deviennent des médias réellement pluralistes.
(Source: Magharebia.com le 4 octobre 2010)

Maya Jribi, la mère Teresa de la politique


Première femme à la tête d’un parti politique, Maya Jribi, la secrétaire générale du Parti démocrate progrssiste, est une féministe affirmée.

Les femmes de caractère ne manquent pas en Tunisie. Et Maya Jribi, qui se dit elle-même « contestataire et féministe », en est une. Issue d’une famille de patriotes très politisés, cette biologiste a commencé à militer sur les bancs de l’université et au sein de la ligue de défense des droits de l’homme. À 50 ans, elle est aujourd’hui la première et seule femme àdiriger un mouvement politique en Tunisie, succédant, en 2006, à Néjib Chebbi à la tête du Parti démocrate progressiste (PDP), dont elle a été l’un des fondateurs, en 1983.

L’une de ses ambitions est de « féminiser » son parti, réputé pour être le plus radical au sein de l’opposition reconnue. Qu’on l’aime ou pas, elle est de tous les dirigeants de l’opposition celui qui impressionne le plus par son verbe facile et percutant. On la compare souvent à Arlette Laguiller, la pasionaria de la gauche radicale française, mais elle préfère une autre référence, inattendue: « J’ai été marquée par le féminisme avant même d’en découvrir les principes, dit-elle. J’ai une mère très forte et j’ai appris de mes parents la rigueur, la force des convictions et le franc-parler. Mais celle qui m’a marquée quand j’étais jeune, c’est mère Teresa. Comme elle, j’aime être au service des autres. »

(Source: jeuneafrique.com le 5 octobre 2010) Lien: http://www.jeuneafrique.com/Articles/Dossier/ARTJAJA2594p070-071.xml2/politique-maya-jribi-portrait-nejib-chebbimaya-jribi-la-mere-teresa-de-la-politique.html


Les Tunisiennes vues par leurs hommes


Le statut et les droits acquis par la gent féminine ne sont pas toujours une évidence pour l’autre moitié du pays: les hommes. S’ils sont intarissables sur le sujet, qu’en pensent-ils vraiment?

« Ah, les femmes de mon pays! Elles sont belles, admirables… et terribles, s’exclame Mourad, chef d’entreprise dont le personnel est très majoritairement féminin. Elles ont de l’ambition et se donnent les moyens de réussir. Elles impressionnent par le travail qu’elles sont capables d’accomplir, mais, parfois, leur détermination fait peur. »

Ce sentiment est partagé par Nizar, un professeur tunisois de 38 ans, qui en est à son deuxième divorce: « Elles ont tellement soif de se réaliser qu’elles transposent aussi dans la sphère privée leur souci de réussir. Vivre des défis permanents au sein d’un couple est éreintant. Et elles ont la loi pour elles… Il faudra bientôt se pencher sur la condition masculine! »

Nizar considère que les divorces (9130 en 2008, contre 16000 mariages) sont dus aux divergences sur les objectifs à réaliser en commun. « Les femmes ont mis la barre très haut et elles ont été plus vite que nous, nuance son collègue Fethi. Quand elles entreprennent, dans quelque domaine que ce soit, elles excellent et donnent ainsi le sentiment que l’homme est inutile. L’erreur vient de nous, car nous nous sommes complu à croire que notre position de mâle dominant était inaliénable, alors que les mutations sociales ont changé tous les repères. »

Si la réussite professionnelle des femmes est pleinement reconnue par leurs challengers masculins, ils sont plus gênés aux entournures quand il s’agit du couple et de la famille. « En fait, ajoute Fethi avec une pointe d’ironie, nous avons été élevés par nos mères, des femmes pour lesquelles nous étions les enfants rois, et nous voudrions qu’il en soit de même dans nos couples. De par leurs multiples champs d’intervention et le fait que ce sont elles qui enfantent, les femmes nous font nous sentir bien petits! » 

Plus influençables qu’avant

Plus que l’analyse de leurs rapports aux femmes, d’autres trouvent plus pertinent de s’attarder sur le fait que chaque génération a engendré un type de femme différent. « Certaines sont de vraies amazones et d’autres totalement soumises. De quelles femmes parlons-nous?, s’interroge le cinéaste Walid Tayaa. Les plus jeunes sont dans une perpétuelle contradiction. Elles veulent à la fois vivre à l’occidentale et se conformer à la tradition. Contrairement à leurs aînées, les moins de 30 ans se cherchent, n’ont pas de réel projet de vie et cèdent de plus en plus à la pression sociale. C’est dommage car les générations précédentes étaient plus cohérentes, il aurait fallu ne pas perdre de vue cette touche particulière de l’identité tunisienne. Beaucoup trop de femmes se sont affublées d’une image et d’une pensée véhiculées par les télévisions arabes satellitaires et ont ainsi fait le jeu d’hommes qui réfutent les avancées. »

Les hommes tunisiens reconnaissent sans aucun doute à cette « autre moitié de l’humanité », comme la qualifiait Condorcet, d’avoir métabolisé l’évolution sociale et, dans le même temps, se sentent contraints de définir, à leur tour, leur propre place dans la société. « Homme-femme, c’est un éternel jeu de rôle. Un équilibre vital mais ténu, que nous devons avoir la vigilance de préserver », conclut Mohamed, un diplomate à la retraite.

(Source: jeuneafrique.com le 5 octobre 2010) Lien: http://www.jeuneafrique.com/Articles/Dossier/ARTJAJA2594p077.xml0/tunisie-femme-divorces-divorceles-tunisiennes-vues-par-leurs-hommes.html

 

Tunisiennes : libres, mais pas insouciantes


En Algérie et au Maroc, les Tunisiennes suscitent l’admiration, l’envie, parfois la réprobation. Et font aussi l’objet de nombreux clichés.

« Depuis l’indépendance, les Tunisiennes sont les Maghrébines, voire les Arabes, qui ont le plus de droits. Elles peuvent divorcer, avoir la garde de leurs enfants et même recevoir une pension alimentaire », fait remarquer d’emblée Najat, une jeune médecin marocaine d’Agadir. Le code du statut personnel, mis en place par le président Habib Bourguiba dès 1956, a en effet été le premier à consacrer l’égalité entre l’homme et la femme.

En Algérie, meurtrie pendant près de dix ans par les attentats des terroristes islamistes, comme au Maroc, où la nouvelle Moudawana a à peine six ans et peine à être vraiment appliquée, les Tunisiennes passent incontestablement pour des pionnières. Et leur situation fait des envieuses.

« Les Tunisiennes sont plus modernes, plus européanisées aussi. Elles sont indépendantes et subissent moins que nous le machisme », constate Myriam, journaliste casablancaise de 30 ans qui se rend régulièrement en Tunisie pour les vacances. Au Maroc, où l’analphabétisme touche encore la majorité des femmes, l’image que l’on a des Tunisiennes est avant tout celle de femmes très diplômées, qui prennent en main leur avenir. Beaucoup sont citées comme modèles, telles la généticienne Habiba Chaabouni ou l’avocate engagée Gisèle Halimi.

« On m’a dit que… »

Pour Fatna, qui tient une pharmacie à Blida, « les Tunisiennes sont plus libres que les Algériennes. Mais elles [lui] semblent moins combatives, moins engagées que les femmes algériennes. Elles n’ont pas eu à se battre comme [elles] pour leurs droits ». Fatna, qui porte le voile, a entendu dire que, « en Tunisie, c’est totalement interdit. On [lui] a dit que, là-bas, les femmes voilées se faisaient arrêter par la police ». Fatna n’est jamais allée au pays de Didon, mais croit quand même savoir que les Tunisiennes sont moins attachées aux traditions que les Algériennes et les Marocaines. « Elles se marient avec des étrangers. Mais, c’est parce que ce sont presque des Européennes… »

Au Maghreb, les clichés sur les Tunisiennes ont la peau dure et tiennent souvent du pur fantasme. Considérée comme plus orientale que ses voisines, la femme tunisienne serait, selon les qualificatifs qui reviennent le plus souvent, particulièrement « raffinée », notamment dans ses choix vestimentaires, « coquette », « sensuelle », « hédoniste »… « En fait, elle est associée à la joie de vivre, au plaisir de la danse, à la fête. C’est sans doute lié au cinéma et à la littérature, qui, depuis toujours, nous racontent la Tunisie à travers les intrigues de palais et la vapeur des hammams », confie Farida, professeure de littérature dans un lycée de Rabat. 

Encore des combats à mener

Mais, comme le rappelle dans L’Image de la femme au Maghreb (Actes Sud, 2008) Khadija Mohsen-Finan, sociologue à l’Institut français des relations internationales (Ifri), il n’existe pas un modèle de femme tunisienne. Citadine ou rurale, moderne ou attachée aux traditions, plusieurs modèles coexistent, se confrontent et se nourrissent les uns des autres. Toutes ne sont pas indépendantes et bien dans leur peau.

Les problèmes de machisme, deviolence conjugale, d’inégalités au travail et dans le foyer sont monnaie courante. Et les femmes tunisiennes ont encore de nombreux combats à mener.

(Source: jeuneafrique.com le 5 octobre 2010) Lien: http://www.jeuneafrique.com/Articles/Dossier/ARTJAJA2594p074.xml0/tunisie-maghreb-habib-bourguiba-condition-femininetunisiennes-libres-mais-pas-insouciantes.html


Tunisie : La tragédie du football de la honte

Nos supporters trouvent dans le football un exutoire à leur frustration. Pas de quoi rehausser l’image du football tunisien déjà passablement écornée par les violences endémiques qui sévissent entre supporters.

Lors de la demi finale aller de la Champion’s League africaine, qui a opposé ce dimanche, l’équipe de l’Esperance Sportive de Tunis à celle d’Al Ahly, au stade international du Caire, en Egypte, une bataille rangée entre les forces de polices locales et des espérantistes déchainés s’est déroulée sous les yeux médusés des téléspectateurs.

On évoquait il y a de cela à peine quelques mois, la montée en puissance de la discrimination régionale entre les supporters des différentes équipes tunisiennes. Insultes, vidéos provocantes, images caricaturales continuent de circuler sur le réseau social Facebook ( lire Tunisie : Hérauts de guerre ou suporters). Et certaines ne reconnaissent visiblement aucune limite. Des policiers égyptiens ont fini par subir un passage à tabac en bonne et due forme, comme l’atteste une des nombreuses vidéos diffusée sur Facebook par le groupeLa Tunisie, l’Algérie et le Maroc, un seul pays.

Selon le portail gnet qui cite un témoin oculaire, la bagarre a éclaté après qu’un supporter tunisien ait provoqué et giflé un agent de sécurité égyptien. Les médias égyptiens ont fait état d’un bilan de 13 policiers (dont un responsable des forces de sécurité) blessés et de l’arrestation de 11 Tunisiens, dont le nom et prénom ont été mentionné. Autant dire que les plus agités des supporters qui ont fait le voyage du Caire semblent bien partis pour rejoindre les rangs des hooligans anglais de Manchester United et de Liverpool. Pas de quoi rehausser l’image du football tunisien déjà passablement écornée par les violences endémiques qui sévissent entre supporters.

L’entraîneur Youssef Zouaoui a déclaré avoir «honte» en tant que Tunisien, du spectacle offert par ses compatriotes supporters. Un article publié par le journal égyptien «Al Shorouk» sur les déclarations du coach, a ainsi suscité pas mois de

 46 commentaires (à l’heure où nous écrivons ces lignes). Les uns remettant une couche sur les rivalités entre Maghrébins et Egyptiens, et rappelant à ceux qui l’auraient oublié, les événements tragiques et la tension entre l’Algérie et l’Egypte. D’autres, plus pondérés, ont préféré relever que les violences footballistiques émaillent aussi les matchs entre équipes locales.

Le 8 avril dernier, les supporters espérantistes s’en étaient pris aux équipements du stade, lors d’un match qui a opposé les sangs et or à l’équipe de Hammam-Lif. Exit, donc, les excuses fumeuses, et les pseudos analyses géostratégiques. Visiblement, nos supporters aiment la castagne. Et ils semblent trouver dans les spectacles de football un exutoire à leur frustration. C’est que le football, n’est plus un simple sport. Et nous sommes du reste aujourd’hui très éloignés de l’esprit sportif. Alors qu’il fut un temps, où le public tunisien applaudissait d’abord le beau geste. Un internaute égyptien a ainsi rappelé que l’ancienne star du foot des Pharaons, Mahmoud El Khatib, se faisait applaudir, même quand elle jouait à El Menzah. Qu’est-ce qui a donc changé depuis ce temps là ? C’est qu’on n’accorde plus la même importance au football. On ne compte plus le nombre d’émissions consacrées au tout puissant sport-roi. Et on n’évite plus d’inviter les supporters. Mieux : leurs chants guerriers sont même diffusés à la télé à des heures de grande écoute. Nos mass média voudraient-il jeter de l’huile sur le feu ?

Le match retour se déroulera d’ici deux semaines, (le 17 octobre) au stade du 7 Novembre à Radès. Et encore une fois, l’ambiance risque d’être des plus électriques. Pour ceux qui auraient encore des doutes, une citation parue dans le Times rappelle, «Le Football est la poursuite de la guerre par d’autres moyens». Tragique.


Quelque chose de pourri dans le football de Tunisie


Mardi, 05 Octobre 2010 08:20 Ce n’est pas la première fois que le public de l’Espérance s’enflamme et commet des violences dans les stades, mais ce que nous avons vu le soir du dimanche 3 octobre, au Stade du Caire, lors du matche Al Ahly-Espérance, a dépassé toutes les bornes. On peut toujours chercher des explications aux scènes de violence qui nous ont été données à voir en direct à la télévision, mais ni le but généreusement accordé à Al Ahly et entaché d’une grossière faute de main, ni les soi-disant provocations du public cairote, et encore moins le vin qui aurait tourné la tête à certains supporters, ne sauraient être invoqués pour justifier l’emportement de quelques dizaines de supporters, les agressions qu’ils ont fait subir aux agents de l’ordre locaux et les actes de vandalisme dont ils se sont rendus responsables devant les caméras de la télévision. L’image du pays est en jeu Ces scènes sont inadmissibles et inexcusables. Autant elles nous attristent et nous révoltent, autant elles devraient nous donner à réfléchir sur les meilleurs moyens de sévir contre les brebis galeuses et d’organiser la riposte, et pas seulement sécuritaire, à ce genre de dérives qui risquent de nuire davantage à l’image du football tunisien et, par conséquent, à la réputation et au prestige de notre  pays dans son ensemble. Violences du 8 avril dernier, au Stade d’El Menzah, à Tunis. Souvenons-nous des événements similaires qui ont émaillé la rencontre entre l’Espérance et le Club sportif Hammam Lif, le 8 avril dernier, au Stade d’El Menzah, à Tunis. Qu’a-t-on fait depuis pour prévenir ce genre de spectacles désolants? En réalité, pas grand-chose. Tout le monde y est allé de ses regrets et de ses appels à la raison. Pour le reste, rien n’a vraiment été entrepris pour raisonner les foules de supporters, maîtriser leurs élans dévastateurs et canaliser leur colère dans les gradins, et en dehors des stades. Les sanctions sportives (matches joués à huis-clos) et/ou financières (amendes) infligées aux équipes ont montré leurs limites. Et pour cause: les équipes payent les amendes rubis sur ongle, puis vaquent au plus urgent, c’est-à-dire le matche suivant, laissant le public à ses frustrations et à ses démons. Redimensionner le football En guise de solution de fond, Kapitalis avait appelé, en avril dernier, à œuvrer pour «un redimensionnement du football qui, de simple sport, est en passe de devenir un phénomène de société d’autant plus démesuré qu’il en arrive parfois à échapper à tout contrôle et à devenir carrément ingérable.» Nous avons appelé à œuvrer pour rendre le football à sa véritable dimension, celle d’un sport populaire, voire d’un simple divertissement. «Redimensionner le football, cela veut dire offrir aux jeunes d’autres loisirs, d’autres centres d’intérêt, d’autres repères… Leur donner la parole, leur apprendre à discuter, mais aussi, et surtout, écouter leurs doléances, calmer leurs angoisses, atténuer leurs amertumes…», écrivions-nous alors. L’ambiance continue d’être électrifiée dans les gradins. Nos appels à des solutions moins homéopathiques pour mettre fin aux violences accompagnant souvent les matches de football sont malheureusement restés lettres mortes. Résultat: en ce début de saison footballistique, l’ambiance continue d’être électrifiée dans les gradins. Les relations entre les supporters et les dirigeants sont empreintes de suspicion et parfois même d’animosité. Chaque dimanche, les arbitres sont voués aux gémonies et accusés ouvertement de corruption. Les joueurs, qui ne brillent pas par leurs qualités morales et humaines, ajoutent souvent à la tension ambiante en commettant des gestes et des paroles déplacés. Les responsables sportifs, quant à eux, dépassés ou animés d’autres soucis, se défaussent sur les autorités sécuritaires, laissant le sale boulot à la police, elle-même parfois dépassée. Quid des parents, dont la démission n’a d’égal que le blanc seing laissé à leurs progénitures d’exhiber leurs muscles dans les endroits publics? Il y a quelque chose de pourri au royaume de notre football. Et c’est dommage qu’on n’a pas su agir à temps pour éviter le spectacle désolant que nos supporters ont donné dimanche au Caire! Il n’est jamais trop tard pour rectifier les tirs. Ridha Kéfi

 
(Source: Kapitalis.com le 5 octobre 2010)


Moody’s relève la perspective de la note souveraine de la Turquie


AFP, le 5 octobre 2010 à 13h03 ANKARA, 05 Oct 2010 (AFP) – L’agence de notation financière Moody’s a relevé mardi ses perspectives économiques concernant la Turquie (Ba2), qui pourrait du coup voir sa note souveraine relevée à l’avenir, évoquant la position « robuste » de l’économie turque.    « L’économie turque a affiché une santé robuste d’une manière inattendue et a récupéré ses marges d’avant la crise » financière mondiale, a souligné Sarah Carlson, vice-présidente de Moody’s dans un communiqué reçu à l’AFP.    L’analyste en chef de l’agence indique en outre que Moody’s révisera à la hausse ses prévisions de croissance pour la Turquie en 2010, à 6,5% du PIB et 5% en 2011, au vu des chiffres de croissance annoncés par les autorités turques.    Moody’s avait déjà relevé en janvier dernier d’un cran la note de la Turquie de Ba3 à Ba2.    L’économie turque a progressé de 10,3% au second trimestre de cette année, au-delà des prévisions, laissant envisager une croissance annuelle deux fois plus importante que celle initialement prévue par le gouvernement.    « Nous avons déjà dépassé l’objectif du programme à mi-parcours (…) La croissance économique pour l’ensemble de 2010 devrait être supérieure à 6%, quelque part aux alentours de 7% », a déclaré à la mi-septembre le ministre de l’Industrie et du Commerce Nihat Ergün.    Le gouvernement avait initialement fixé pour objectif une croissance de 3,5% pour 2010.    Il s’agit du troisième trimestre consécutif de hausse. La croissance était de 11,7% au premier trimestre.    A ces bons résultats, qui font suite à une contraction de 4,7% en 2009 dans le sillage de la crise économique mondiale, s’ajoute un embellie sur le front du chômage.    Celui-ci ne touchait plus que 10,5% de la population active au cours du trimestre mai-juillet, contre 13,0% pour la même période de l’an dernier, soit 518.000 chômeurs en moins, à 2.751.000 sans emplois.    La relative rapidité de la reprise en Turquie après la crise économique mondiale doit beaucoup à la stabilité de son secteur financier, assaini au début des années 2000 dans le cadre d’un accord avec le Fonds monétaire international (FMI).    Avec le FMI, Ankara est parvenu à surmonter une grave crise financière survenue en 2001 et à juguler son inflation, passée de 29,7% en 2002 6,53% en 2009.    La Turquie, qui compte environ 73 millions d’habitants, est la 17ème économie mondiale.

 

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