4 septembre 2008

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3026 du 04.09.2008

 archives : www.tunisnews.net  


AISPP: le procès du militant des droits de l’homme Mohammed Ben Saïd…. En l’absence de la défense ! Luiza Toscane: Une pensée pour les familles Matmati et Mellouhi Xinhua: Le PM tunisien s’entretient avec le Haut commissaire de l’ONU pour les réfugiés Xinhua: Tunisie: hausse de 10,5% des recettes du tourisme Xinhua: Deux secousses telluriques enregistrées dans l’est de la Tunisie Webmanagercenter: TIC : Le syndrome douloureux de Facebook ! Le Temps: Télévision – La grande désinvolture Condoleezza Rice à Alger pour soutenir la lutte contre le terrorisme


Liberté pour tous les prisonniers politiques

Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays

Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques

43 Rue Eldjazira, Tunis

e-mail : aispptunisie@yahoo.fr

Tunis, le 4 septembre 2008

Dernier épisode du feuilleton des violations : le procès du militant des droits de l’homme Mohammed Ben Saïd…. En l’absence de la défense !

Aujourd’hui, jeudi 4 septembre 2008, Mohammed Ben Saïd, militant des droits de l’homme, a été déféré devant la chambre criminelle estivale du Tribunal de Première Instance de Tunis (en tant que Cour d’Appel pour les jugements prononcés par les tribunaux cantonaux) pour l’examen de l’affaire n°1924, -il est accusé de n’avoir pas obtempéré à une injonction d’agents de la circulation-, contre le jugement du tribunal cantonal de Tunis le condamnant à une peine d’emprisonnement de deux mois;

La séance a été le théâtre d’une vive discussion entre le comité de la défense (représenté par maîtres Ahmed Néjib Chebbi, Mohammed Abbou, Ayachi Hammami, Mondher Cherni et Anouar Kousri) et le juge Faouzi Jebali à cause de la demande des avocats d’entendre un témoin de la défense démontrant que l’affaire était montée et que les agents de la circulation n’avaient jamais demandé à Mohammed Ben Saïd de s’arrêter ! Après une courte délibération, le juge a refusé cette demande formelle, d’où le retrait des avocats pour protester contre la violation des droits de la défense et l’absence des conditions minima d’un procès équitable. […]

Pour l’association

Le vice Président

Maître Abdelwahab Maatar

(traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


 

Une pensée pour les familles Matmati et Mellouhi. Au moins.

 
Puisqu’on ne peut pas narrer la fin des disparus, puisque cette disparition est sans fin, alors justice ne sera pas rendue tant que la disparition durera : c’est ce que proclame depuis le début Hebbe de Bonafini, une des mères de la Place de Mai en Argentine, malgré des offres étatiques très importantes d’indemnisation […]Le crime de disparition rend impossible la justice, puisqu’il est sans retour‘ (1)

Le 30 août dernier plusieurs associations,le Comité des Familles de Disparus en Algérie et la FEMED en partenariat avec l’International Coalition Against Enforced Disappearances, la FIDH, l’ACAT, la LDH, le Forum Vérité et Justice (Maroc) et Amnesty International-France, ont organisé une manifestation à Paris à l’occasion de la journée internationale des disparus. Des centaines de portraits de disparus exposées, des films sur les disparitions en Algérie et au Maroc, des lettres de familles à la recherche d’un proche, des mises à jour sur la convention de l’ONU (2) et les actions à mener, cette initiative se voulait informative.

Maroc, Turquie ou Algérie, les disparitions forcées y relèvent d’une politique, d’un système mis en place à cet effet. En Tunisie, rien de tel. Quelques cas de disparitions existent mais ils ne relèvent pas d’une politique délibérée et élaborée à une échelle de masse.

Et pourtant, la douleur et le calvaire de leurs familles sont identiques à la souffrance des millions de proches de disparus à travers le monde. De surcroît, elles n’ont pas pu confronter leurs expériences ou bénéficier de la solidarité qui est de mise dans les pays où la disparition forcée a été à l’origine de mobilisations collectives.

En Tunisie, dédions cette journée aux familles Matmati et Mellouhi :

Kamel Matmati a été arrêté en octobre 1991 sur son lieu de travail à la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz de Gabès. Depuis lors, les siens, ses parents, son épouse et ses deux enfants ainsi que les membres de la famille n’ont eu de cesse de le chercher, en vain (3). Les autorités n’ont jamais répondu aux demandes de vérité, n’ont pas restitué de corps. En 1992, il aurait même été jugé par contumace, déclaré ‘en fuite’. Abbès Mellouhi, un expert comptable à la retraite, a disparu en avril 2005, enlevé par des policiers en civil en voiture devant son domicile de Jebel Jelloud. Les efforts de son épouse pour obtenir des informations sont restés infructueux (courriers, plainte). Abbès Mellouhi estt père d’une petite fille.

Luiza Toscane

1)’Les paradoxes de l’événement d’une disparition’, Jean-Louis Déotte, in L’histoire trouée, négation et témoignage, l’Atalante, 2003. 

(2) http://www.icrc.org/Web/fre/sitefre0.nsf/html/convention-enforced-disappearance-interview-201206

(3) les photos des membres de la famille de Kamel Matmati : http://smawebdesign.com/mcgallerypro/index.php?album=33&PHPSESSID=29b316d4a0ea7380a50cdc2c4c4b5412


 

Le PM tunisien s’entretient avec le Haut commissaire de l’ONU pour les réfugiés

2008-09-04 08:45:54       TUNIS, 3 septembre (Xinhua) — Le Premier ministre tunisien  Mohamed Ghannouchi, s’est entretenu mercredi, avec Antonio  Guterres, Haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés ( HCR), qui effectue actuellement une visite d’amitié en Tunisie.        L’entretien a permis de passer en revue les relations de  coopération entre le HCR et la Tunisie, a déclaré Antonio Guterres à l’issue de l’audience.        L’entretien, a-t-il ajouté, a porté également sur les  différents problèmes engendrés dans le monde moderne notamment par les mouvements migratoires et l’impact des changements climatiques.       Le Haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés a, à  cet égard, relevé l’importance de promouvoir la coopération  internationale afin d’assurer une circulation humaine et légale  des personnes.        Mardi, le ministre tunisien des Affaires étrangè res Abdelwaheb Abdallah, a examiné avec Antonio Guterres les relations de la  Tunisie avec le HCR, et les perspectives de développement de la  coopé ration bilatérale.       M. Guterres s’est à cette occasion félicité de ce que la  Tunisie fut le premier pays arabe avec lequel le HCR a établi des  relations de coopération.

Tunisie: hausse de 10,5% des recettes du tourisme

 

 2008-09-04 08:37:55       TUNIS, 3 septembre (Xinhua) — Les recettes du secteur  touristique en Tunisie ont enregistré une augmentation de 10,5%  pour atteindre 2,01 milliards de dinars (1,67 milliard de dollars) jusqu’au 20 août dernier.       Selon un bilan de l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT), rendu public mercredi, la croissance de ces recettes est  essentiellement due au ‘bon comportement’ du marché français qui a augmenté de près de 7%.       Le nombre des entrées globales de touristes é trangers en  Tunisie a atteint 3,91 millions jusqu’au 31 juillet 2008, souligne le bilan de l’ONTT.       Toutefois, l’évolution des recettes enregistrée dépasse les  prévisions officielles qui tablent sur une augmentation de 8% sur  toute l’année 2008.       L’année précédente, la Tunisie a reçu 6,7 millions de touristes originaires de France et de Libye essentiellement, et engrangé des revenus de 3,05 milliards de dinars (2,54 milliards de dollars).       Par rapport à 2006, le nombre de visiteurs a augmenté de 3,2%  alors que les recettes ont connu une hausse de 8%.


 

Deux secousses telluriques enregistrées dans l’est de la Tunisie

 2008-09-04 07:50:15       TUNIS, 3 septembre (Xinhua) — Deux secousses telluriques ont  été enregistrées mercredi dans le gouvernorat de Sousse, dans  l’est de la Tunisie, a annoncé l’Institut national tunisien de la  météorologie (INM).        Selon l’INM, la première secousse enregistrée par ses stations  séismologiques est d’une magnitude de 3,4 degrés sur l’échelle de  Richter.       Cette secousse à été enregistrée à 4h50mn (heure locale) à  l’est de Sebkhat el Kelbia. Elle a été ressentie par les habitants de cette région.       Les analyses préliminaires situent l’épicentre de la secousse  dans le gouvernorat de Sousse situé à 147 km à l’est de Tunis.        La deuxième secousse d’une magnitude de 2,6 degrés sur  l’échelle de Richter, a été enregistrée à l’ouest de Kalaa El  Kabira à 8h24mn (heure locale), précise l’INM.


 

TIC : Le syndrome douloureux de Facebook !

 
Par Maryam OMAR            Peut-être devrions-nous méditer sur ce qui vient de se passer avec Facebook en Tunisie. Car ‘’Nous apprenons que le Président de la République est intervenu personnellement et a donné ses instructions pour qu’il soit procédé immédiatement à la réouverture du site Facebook, et ce, dès qu’il eut appris la fermeture de l’accès à ce site pour le public en Tunisie’’. Nous savons tous que le Président Ben Ali est un technophile de la première heure qui s’intéresse à tout ce qui fait la nouveauté du monde des technologies de l’information et de la communication. A ses moments perdus, il a la tête dans les ordinateurs et dans l’Internet et sait pertinemment quels enjeux se trouvent derrière tout cela. Nous n’allons pas en rajouter mais nous voulons simplement dire que si l’intervention du chef de l’Etat là où il le souhaite est sans conteste un honneur pour ceux qui sont impliqués d’une manière ou d’une autre, il reste que dans le cas de l’espèce, nous n’aurions jamais dû aller vers cette extrémité. Car Facebook est plus que mondial ; il est universel. Et cela veut dire que tous ceux qui y sont se trouvent liés les uns aux autres. Cela veut dire qu’il n’y a pas de Facebook tunisien ou américain ou français ou australien ou chinois… C’est un seul réseau social qui s’auto-soutient de toutes les manières imaginables. Et c’est un point un moins quand il rencontre des aléas. Ce qui vaut pour Facebook vaut d’ailleurs pour beaucoup d’autres sites mais il faut être honnête et se dire que ce n’est pas de tous les sites dont nous parlons. L’Internet n’est pas (et n’a jamais été) ‘’a safe place’’ mais cela ne veut pas dire qu’il faut systématiser le filtrage.
(Source: Webmanagercenter le 4 septembre 2008)


 

Banque caritative de médicaments

La Banque caritative de médicaments est entrée en fonction lundi. Ce nouveau mécanisme de solidarité contribue à alléger les charges de soins qui pèsent sur les citoyens défavorisés et aux revenus limités qui ne bénéficient pas d’une couverture sanitaire. Il s’agit, également, de faire face à la pénurie enregistrée au niveau de certains médicaments prescrits à des personnes démunies souffrant de maladies chroniques. Les interventions de cette banque profitent aux groupements sanitaires qui fournissent des prestations aux personnes bénéficiant de cartes de soins gratuits et à tarif réduit ainsi qu’aux équipes médicales itinérantes qui fournissent des prestations sanitaires au profit des personnes âgées soit à domicile ou au sein de centres d’accueil pour personnes de troisième âge. Bénéficient également, des interventions de la banque, les caravanes sanitaires. Les stocks de la banque en médicaments et matériel médical et paramédical proviennent des propriétaires d’usines pharmaceutiques, de laboratoires et des grossistes répartiteurs des médicaments. (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 4 septembre 2008)

Télévision La grande désinvolture

Raouf KHALSI C’est un devoir de citoyenneté que de regarder la chaîne ou les chaînes nationales. En retour, les   concepteurs   de la chaîne publique devraient être à l’écoute de ses abonnés, et tenter, ne serait-ce que durant le mois de Ramadan, de présenter un produit authentiquement tunisien – c’est ce qu’on nous promet durant le reste de l’année – qui ne soit pas redondant, et qui n’ait surtout pas  la prétention  de résoudre nos problèmes  sociaux en un tournemain. En trois  jours de Ramadan,  la grille chaotique de Tunis 7 donne l’impression  de naviguer à vue,  de meubler le canal de manière  anarchique. On propose des émissions lourdes  là où il faut  alléger ; on reproduit les mêmes gags de toujours qui ne font rire personne ; on fait tantôt dans le burlesque au moment où un « café maure » (Khioua  Arbi, c’est l’appellation conférée à des gags médiocres) est supposé stabiliser  le métabolisme  après une longue journée  de jeûne, et tout cela avec d’interminables cassures publicitaires, toutes alimentaires, toutes  branchées sur pâtes et  sucreries,  et cela au moment où les jeûneurs   sont déjà gavés. Il est clair que la  grande bataille, les grands  enjeux tournent   autour du « prime time », cette tranche horaire très demandée par les annonceurs, entre la rupture du jeûne et les infos de 21 heures. Durant des années, cette tranche  horaire était meublée par des petits sketches, la caméra cachée et la sitcom et ce, bien avant  Choufli Hal. Cette année, on ne sait pas  trop selon quels critères, nous sommes   bombardés par « Maktoub »,  un feuilleton qui peut valoir ce qu’il vaut, mais  pour lequel la télévision aurait bien déboursé quelques millions de dinars. Somme énorme par rapport aux standards de chez nous et cela explique le soucis des décideurs de Tunis 7 de programmer « Maktoub » au prime time,  c’est-à-dire la période  la plus demandée par les annonceurs. Et là, deux constations s’imposent. 1/ D’un Ramadan à l’autre, nous mesurons  l’impact   de la pub sur Tunis 7 et le surbooking  qu’enregistre le prime time. Il n’y a donc plus à se voiler la face : c’est le diktat des annonceurs – cela veut dire  aussi que la chaîne perd de sa vocation publique – . On comprend,  d’ailleurs que,  pour retrouver leur vocation, la BBC et ZDF aient carrément supprimé la pub et l’on comprend  aussi que Sarkozy en ait  décidé autant pour les chaînes de France-Télévision. 2/ Dans les coulisses de la télévision, une trame  de jeu d’influence risque de tourner au conflit d’intérêt. Tous veulent  que leurs produits  passent durant ce « maudit » prime time et, à l’évidence, le bras de fer de cette année  aura catapulté « Choufli Hal », aux alentours de 22h, 22h30 et il n’est pas dit que ses adeptes avaleront entre temps toutes les couleuvres  face à  une télévision opaque et imprévisible dans l’attente de voir Sbouï, qui débarque tard et  fatalement dans un habillage de chauve-souris. Cela dit, ne vous fatiguez  pas à vous référer au journal  pour connaître l’horaire précis des émissions. Le décalage  horaire entre ce qu’on annonce et ce qu’on  diffuse (au niveau  du timing) est on ne peut plus désinvolte. Jamais de GMT. Une bande annonce vous informera  ostensiblement qu’ « en soirée, vous regarderez telle émission ». Jamais d’horaire GMT. Hier, encore, le site internet de la télévision proposait le programme du… 16 mars 2008. La ponctualité, on le sait,  cela n’a jamais été  notre  fort. Trois jours de flottements donc, et qui aurait bénéficié à Hannibal. Sur le fond,  on ne saurait   spéculer sur un triomphe de Choufli Hal. Le changement de décor, l’embourgeoisement du « psy »  comportent certains risques de désaffection populaire. En revanche,   le feuilleton « Maktoub »  cultive  une récurrence pour le moins outrancière : la   « hay society » n’est pas   faite que de racistes, de frimeurs et de play-boys  qui gonflent allègrement  les filles. Il y a comme un discours de diabolisation qui déteint à travers  le feuilleton. Et puis, en est-on encore à recenser les Hammer  ou les grosses cylindrées  en Tunisie ? Ce ne sont pas là les problèmes sociaux, et Tunis 7, reflet d’une société, y perd ses repères. (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 4 septembre 2008)


 

Condoleezza Rice à Alger pour soutenir la lutte contre le terrorisme

 
 AFP 4 sept 2008 La visite de la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice à Alger, qui s’entretient samedi avec le président Abdelaziz Bouteflika notamment de la lutte contre le terrorisme, survient après une série d’attentats qui a fait une centaine de morts. Les Etats-Unis, qui entretiennent de ‘bonnes et solides’ relations avec l’Algérie selon un diplomate américain, ont confirmé à maintes reprise leur soutien à ce pays dans sa lutte contre le terrorisme, mené par des groupes islamistes armés, tout en proposant son aide. Washington a condamné le jour même l’attentat-suicide commis le 19 août par des islamistes armés aux Issers près d’Alger (48 morts et 45 blessés). ‘Les Etats-Unis ‘coopèrent avec l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme (…) La stabilité et la prospérité de l’Algérie sont très importantes pour la stabilité de toute la région’, a déclaré mardi le nouvel ambassadeur des Etats-Unis en Algérie David P. Pearce, qui présentait ses lettres de créance au président Bouteflika. Le directeur du FBI, Robert Mueller, a également indiqué en avril à Washington que ses services prévoyaient d’ouvrir une antenne en Algérie pour faire face ‘aux nouvelles menaces en provenance du Maghreb’. En juillet, le chef d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), l’Algérien Abdelmalek Droukdal, a affirmé que son mouvement, actif en Algérie où il a revendiqué de nombreux attentats, ‘n’hésitera pas à frapper les Etats-Unis quand nous le pouvons et où nous le pouvons, où que ce soit dans le monde’, dans une interview exceptionnelle au New York Times. L’armée algérienne a intensifié depuis plusieurs semaines ses opérations militaires, tuant des dizaines d’islamistes armés dont au moins trois importants émirs, des chefs de groupe de l’AQMI. Selon plusieurs sources, l’ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), qui a fait allégeance fin 2006 au mouvement d’Ousama ben Laden et changé son nom, disposerait en Algérie de 300 à 400 combattants, principalement cachés dans les montagnes à l’Est d’Alger. Les Etats-Unis ont détenu jusqu’à vingt-cinq Algériens dans la prison américaine de Guantanamo, accusés de terrorisme après les attentats du 11 septembre 2001 à New York. Depuis, plusieurs ont été transférés à Alger dont quatre ces deux derniers mois. Sur le plan économique, les liens commerciaux entre les Etats-Unis et l’Algérie atteignent les 20 milliards par an, selon l’ambassade américaine à Alger, des sociétés américaines étant implantées principalement dans le secteur gazier et pétrolier en Algérie, qui produit 1,5 million de barils/jour. Les deux pays ont également signé en juin 2007 un protocole d’accord dans le domaine du nucléaire civil, permettant de définir ‘les mécanismes de coopération et d’échanges d’expériences’ et les ‘moyens de conduire des programmes communs’, selon le ministre algérien de l’Energie et des mines, Chakib Khelil. L’Algérie dispose de deux centres de recherche nucléaire: celui de Draria, de 3 mégawatts, dans la banlieue sud d’Alger, construit en coopération avec l’Argentine et celui d’Aïn Oussera (15 MGW, à 270 km au sud de la capitale) livré par la Chine. La visite de Mme Rice coïncide avec l’arrivée de M. Pearce, le nouvel ambassadeur. Il succède à Robert Ford, que les autorités algériennes avaient appelé en mars ‘à plus de réserve’. Intransigeante en ce qui concerne sa souveraineté nationale, l’Algérie avait qualifié ‘d’ingérence’ des rencontres organisées entre M. Ford et plusieurs partis politiques, portant sur une éventuelle révision de la Constitution qui permettrait au président Bouteflika de briguer un troisième mandat en 2009.

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