4 janvier 2008

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TUNISNEWS
8 Úme année, N°  2781 du 04.01.2008

 archives : www.tunisnews.net


C.R.L.D.H.Tunisie: ProcĂšs du 4 janvier : Les autoritĂ©s tunisiennes  ne cessent d’innover ! AISPP: Infos en continu LibertĂ© et EquitĂ©: L’état des libertĂ©s en Tunisie – ProcĂšs et Agressions AFP: Tunisie: Eni va investir 281 M EUR, discute du gazoduc Transmed AFP: L’annulation du Dakar offre Ă  Al-QaĂŻda un succĂšs facile Bloomberg: Tunisia Veil Case Threatens `Odious Rag’ Struggle Webmanager center: Tunisie-France : Deux Tunisiens obtiennent la Carte ‘’CompĂ©tences et talents’’


 

C.R.L.D.H.Tunisie

 

ComitĂ© pour le Respect des LibertĂ©s et des Droits de l’Homme en Tunisie

Membre du RĂ©seau Euro mĂ©diterranĂ©en des Droits de l’Homme

21 ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33. (0)1.43.72.97.34

contact@crldht.org / www.crldht.org

 

ProcÚs du 4 janvier : Les autorités tunisiennes

ne cessent d’innover !

Aujourd’hui, le vendredi 4 janvier 2008  une  nouvelle affaire  n° 14504 s’est ouvert  Ă  la premiĂšre chambre criminelle du Tribunal de premiĂšre instance de Tunis prĂ©sidĂ©e par le juge HĂ©di Ayari en vertu de la loi n° 2003-75 du 10 dĂ©cembre 2003, relative au soutien des efforts internationaux de lutte contre le terrorisme et Ă  la rĂ©pression du blanchiment d’argent. 

Ce procĂšs concerne 30 Tunisiens, 25 d’entre eux sont en arrestation, les autres seront jugĂ©s par contumace (Voir le CommuniquĂ© du CRLDHT du 03/01/2008)
.DĂ©s avant son commencement, l’audience d’ouverture du procĂšs promet de nouvelles pĂ©ripĂ©ties Ă©tonnantes. Les autoritĂ©s tunisiennes nous ont habituĂ© au fait que le principe, Ă©tabli par la loi, de publicitĂ© des audiences soit trĂšs thĂ©orique, les salles Ă©tant remplies prĂ©alablement de policiers en civil de maniĂšre Ă  ce que l’accĂšs en soit de facto interdit.

Cette fois-ci, elles ont dĂ©cidĂ© d’aller plus loin : L’Ă©pouse de l’un des prĂ©venus, M. Naoufel Sassi, son frĂšre et ses soeurs  ont Ă©tĂ© encerclĂ©s par un groupe d’agents de police Ă  leur arrivĂ©e au tribunal Ă  8h30 ce matin, leur identitĂ© a Ă©tĂ© relevĂ©e et ordre leur a Ă©tĂ© intimĂ© de s’en retourner chez eux sous peine d’ĂȘtre arrĂȘtĂ©s. RĂ©pondant Ă  leurs protestations, l’officier de police responsable a dĂ©clarĂ© qu’il agissait sur ordre du Procureur de la RĂ©publique. A notre connaissance, les autoritĂ©s ont jusqu’Ă  prĂ©sent (y compris pour des audiences “dĂ©licates”) permis l’accĂšs des conjoints et parents directs des prĂ©venus. Cette nouvelle restriction du champ de l’accĂšs aux droits garantis par les lois nationales comme par les conventions et accords internationaux renforce notre inquiĂ©tude quand au dĂ©roulement d’un procĂšs dont nous ne comptons plus les irrĂ©gularitĂ©s (1). Cela d’autant plus que l’audience c’est limitĂ©e Ă  la prononciation de la dĂ©cision de renvoi au 18 janvier 2008 en raison de l’absence de l’un des prĂ©venus.

Le CRLDHT est rĂ©solu Ă  suivre de prĂšs le dĂ©roulement de ce qui ne peut qu’ĂȘtre qualifiĂ© de parodie de procĂšs de justice, et Ă  lui donner toute la publicitĂ© nĂ©cessaire.                                                                                                                   Paris, le : 04/01/2008

 

 


 

 

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis E-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 3 janvier 2008

Infos en continu

La quatriĂšme chambre criminelle du Tribunal de PremiĂšre Instance de Tunis, prĂ©sidĂ©e par le juge Mehrez Hammami a rendu son jugement Ă  une heure tardive de la soirĂ©e, hier mercredi 2 janvier 2008, dans l’affaire n°13927dans laquelle sont dĂ©fĂ©rĂ©s Mohammed Agrabi, Malek Chrahili, Ibrahim Garci, Rbi’i Agrabi, Mimoun Alloucha et Mejdi Zribi en vertu de la loi du 10 dĂ©cembre 2003 « de lutte contre le terrorisme ». Dans le cas de Mimoun Alloucha, il y a eu jonction des peines en raison d’un jugement prononcĂ© contre lui dans une affaire antĂ©rieure pour les mĂȘmes accusations. Le reste des accusĂ©s dĂ©fĂ©rĂ©s en Ă©tat d’arrestation ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă  trois annĂ©es d’emprisonnement. L’association [
] La deuxiĂšme chambre criminelle du tribunal de PremiĂšre Instance de Tunis, prĂ©sidĂ©e par le juge Abderrazak Ben Mena a prononcĂ© son jugement aujourd’hui jeudi 3 janvier dans l’afffaire n°13607 dans laquelle sont dĂ©fĂ©rĂ©s Mabrouk Khammassi, Ghazi Soula, Rached Ben Jaafar, Ramzi Ouchtati, HaĂźkel Touati, Riadh Mahouachi, Abdelmajid Bouslimi, Hichem Marsani, HĂ©di Marouani et Elyess Hedhli, accusĂ©s d’adhĂ©sion sur le territoire de la RĂ©publique Ă  une entente ayant fait du terrorisme un moyen de concrĂ©tiser ses objectifs, l’utilisation du territoire de la RĂ©publique pour donner mandat Ă  des personnes aux fins de commettre une action terroriste sur le territoire de la RĂ©publique, d’avoir tentĂ© de fournir des armes, des explosifs, des munitions, des matiĂšres et Ă©quipements similaires Ă  une organisation terroriste. La commission de la dĂ©fense Ă©tait composĂ©e de MaĂźtres Samir Ben Amor, Radhia Nasraoui, HĂ©di Abbassi et Kelthoum Zaoui. AprĂšs les plaidoiries des avocats, le juge a levĂ© la sĂ©ance pour le dĂ©libĂ©rĂ© et le prononcĂ© du jugement. Pour la commission de suivi des procĂšs Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Association MaĂźtre Semir Dilou (traduction d’extraits ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version en arabe, LT)

LibertĂ© pour Slim Boukhdir, la plume libre LibertĂ© et EquitĂ© URGENT : sauvez la vie de l’ex prisonnier politique Ahmed Bouazizi 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 340 860 Email : LibertĂ©_Ă©quitĂ©@yahoo.fr Tunis, le 4 janvier 2008

L’état des libertĂ©s en Tunisie ProcĂšs et Agressions

 
Aujourd’hui, 4 janvier 2008, la chambre correctionnelle du tribunal de premiĂšre instance de Tunis a dĂ©cidĂ© de reporter l’examen de l’affaire des prisonniers d’opinion Naoufel Sassi et de ses co accusĂ©s. Le nombre des accusĂ©s dans cette affaire s’élĂšve Ă  trente. Les forces de la police politique ont encerclĂ© la salle du tribunal et  interdit aux familles des prisonniers d’assister au procĂšs. Ils les ont Ă©loignĂ©es par la force de la place du tribunal et ont menacĂ© de poursuites quiconque tenterait d’entrer dans la salle. Jeudi 3 janvier 2008, l’administration de la prison de Borj Er Roumi a interdit Ă  la mĂšre du prisonnier d’opinion Adel Hannachi de lui rendre visite car ce dernier est au cachot, Ă©tant accusĂ© d’avoir cassĂ© un poste de tĂ©lĂ©vision. Le directeur de la prison, Imed Ajmi, a agressĂ© verbalement la mĂšre du prisonnier et l’a obligĂ©e Ă  signer un engagement Ă  payer une somme de deux cent cinquante dinars, soit le prix du poste. [
] La mĂšre du prisonnier d’opinion Zyed Fakraoui n’a pas pu rendre visite Ă  son fils incarcĂ©rĂ© Ă  la prison de Borj Er Roumi pour la cinquiĂšme semaine d’affilĂ©e. Ce prisonnier est puni et mis au cachot depuis qu’il a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© dans cette prison le 29 novembre 2007. Hier, jeudi 3 janvier, deux agents en civil ont rendu visite Ă  la famille du prisonnier et ont questionnĂ© sa mĂšre sur l’aboutissement de son affaire et sur le nom de l’avocat chargĂ© de sa dĂ©fense. Quatre agents de la police politique ont rendu visite hier jeudi 3 janvier Ă  la famille du prisonnier d’opinion Aymen Dridi. Ils ont questionnĂ© sa mĂšre sur la prison oĂč il se trouve son fils. Le prisonnier Aymen Dridi est en grĂšve de la faim illimitĂ©e parce qu’on lui a interdit d’échanger les vƓux de l’AĂŻd avec ses co-dĂ©tenus. Le directeur de la prison, dĂ©nommĂ© Sami, avait affirmĂ© Ă  la mĂšre que l’interdiction Ă©tait une directive qui lui avait Ă©tĂ© imposĂ©e. LibertĂ© et ÉquitĂ© [
] Pour le bureau exĂ©cutif de l’organisation MaĂźtre Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version en arabe, LT)
 

Tunisie: Eni va investir 281 M EUR, discute du gazoduc Transmed

 
TUNIS – Le groupe pĂ©trolier italien Eni a annoncĂ© vendredi des investissements de 281 millions d’euros d’ici 2011 en Tunisie, et des discussions sur la prolongation du contrat sur le gazoduc Transmed qui relie l’AlgĂ©rie Ă  l’Italie via le territoire tunisien. Les investissements de l’Eni en Tunisie s’Ă©leveront Ă  prĂšs de 281 millions d’euros d’ici 2011, a annoncĂ© vendredi Ă  Tunis l’administrateur dĂ©lĂ©guĂ© du groupe, Paolo Scaroni, citĂ© par l’agence tunisienne Tap. M. Scaroni a aussi indiquĂ© son groupe discutait avec le gouvernement tunisien des “possibilitĂ©s” de prolongation du contrat relatif au gazoduc Transmed qui achemine, via la Tunisie, le gaz algĂ©rien vers l’Italie. Ce contrat expire en 2019. La Tunisie et l’Italie ont signĂ© en 2006 deux conventions portant sur l’augmentation de la capacitĂ© du Gazoduc Transmed Ă  33,9 milliards de mĂštres cubes par an Ă  partir de 2008 contre 27,4 milliards auparavant. Plus rĂ©cemment, les deux pays ont conclu des accords pour la construction d’une centrale Ă©lectrique de 1.200 mĂ©gawatts sur le littoral Est tunisien et la rĂ©alisation d’une interconnexion Ă  travers la MĂ©diterranĂ©e pour un coĂ»t estimĂ© Ă  2 milliards et demi d’euros environ. ENI (©AFP / 04 janvier 2008 15h09)

 

L’annulation du Dakar offre Ă  Al-QaĂŻda un succĂšs facile

 

PARIS (AFP) — Al-QaĂŻda est parvenue par ses menaces Ă  faire annuler le Dakar, un succĂšs facile, sans commune mesure avec le retentissement d’un Ă©ventuel attentat sur le parcours d’une des Ă©preuves les plus mĂ©diatisĂ©es du sport français, estiment des spĂ©cialistes interrogĂ©s par l’AFP. Selon des sources proches des services secrets français, des interceptions d’Ă©coutes de groupes de la mouvance d’Al-QaĂŻda en zone sahĂ©lienne ont rĂ©vĂ©lĂ© ces derniĂšres semaines des projets d’attaques contre des Français sur le parcours en Mauritanie. Les menaces visant les intĂ©rĂȘts français deviennent de plus en plus concrĂštes, comme en tĂ©moigne le meurtre de quatre touristes français le 24 dĂ©cembre dans ce pays, selon les mĂȘmes sources. Par ailleurs, dans un communiquĂ© de revendication de l’attaque meurtriĂšre contre une caserne de l’armĂ©e mauritanienne le 26 dĂ©cembre, diffusĂ© sur internet et attribuĂ© Ă  la Branche d’Al-QaĂŻda au Maghreb, le gouvernement de Nouakchott se voit reprocher “d’assurer aux infidĂšles une situation favorable au +rallye+”. Le directeur du Dakar, Etienne Lavigne, a affirmĂ© “que des communiquĂ©s d’Al-QaĂŻda au Maghreb citaient le Dakar”. Les menaces “ne se limitaient pas Ă  la Mauritanie, mais concernaient le rallye dans son ensemble”, a rĂ©vĂ©lĂ© Joao Lagos, un des organisateurs portugais. Selon GĂ©rard Chaliand, spĂ©cialiste du terrorisme et de la guĂ©rilla, “une menace de ce genre est extrĂȘmement dissuasive parce que qu’est-ce qu’on peut protĂ©ger dans le Dakar? Rien”. “Autant protĂ©ger un site quelconque est extrĂȘmement facile, autant protĂ©ger sur un itinĂ©raire aussi long un convoi aussi disparate est absolument impossible”. “C’est une victoire trĂšs facile”, remarque-t-il. Pour Al-QaĂŻda, “le bilan depuis le 12 septembre 2001 Ă  l’Ă©chelle de l’Occident ce sont les attentats de Londres et Madrid, il n’y a pas de quoi pavoiser. Le rĂ©sultat est plus que modeste”. “VoilĂ  une organisation qui a Ă©tĂ© extrĂȘmement pourchassĂ©e, elle produit ici et lĂ  des rejetons moins bien Ă©quipĂ©s qu’elle”, ajoute-t-il, en rĂ©fĂ©rence notamment au Groupe salafiste pour la prĂ©dication et le combat (GSPC) algĂ©rien, devenu il y a un an “Branche d’Al-QaĂŻda au Maghreb”. Le chercheur Jean-Pierre Filiu juge que “les dirigeants d’Al-QaĂŻda doivent probablement regretter d’avoir menacĂ© trop tĂŽt et donc de n’avoir pas pu perpĂ©trer l’attentat qu’ils avaient sans doute planifiĂ©”, relevant l’assassinat des quatre touristes “doublĂ© d’un attentat contre l’armĂ©e mauritanienne”. “Leur scĂ©nario optimal”, analyse M. Filiu, auteur des “FrontiĂšres du jihad”, “c’Ă©tait ce compte Ă  rebours permanent oĂč plus personne n’aurait parlĂ© des rĂ©sultats de l’Ă©preuve mais il y aurait eu la moitiĂ© de la couverture mĂ©diatique sur +Al-QaĂŻda n’a pas frappĂ© aujourd’hui mais est-ce qu’elle va rĂ©ussir Ă  frapper demain?+”. “S’il n’y a pas de passage Ă  l’acte, Al-QaĂŻda a ratĂ©, tout simplement parce qu’elle vit de sa capacitĂ© Ă  porter des coups. Elle n’existe que sur le registre du videoclip et de l’hypnotisme donc il faut en permanence qu’elle refasse l’ouverture du journal tĂ©lĂ©visĂ©”, explique-t-il. “Pour Zawahiri, 50 % du jihad, c’est le jihad mĂ©diatique”. M. Filiu considĂšre que les dirigeants historiques d’Al-QaĂŻda, Oussama ben Laden et Ayman al-Zawahiri, ont “donnĂ© un chĂšque en blanc Ă  la direction maghrĂ©bine, en fait algĂ©rienne, pour effectuer des opĂ©rations au maximum d’impact mĂ©diatique pour compenser les coups rĂ©els et militaires trĂšs durs” portĂ©s au rĂ©seau “en Irak et en Arabie saoudite”. Selon lui, “du point de vue +d’Al-QaĂŻda central+ ce n’est pas un signe de force, c’est au contraire l’aveu que n’importe quel coup qui fait l’ouverture du JT est bon Ă  prendre”.

 


 

 

Tunisia Veil Case Threatens `Odious Rag’ Struggle

 

By Daniel Williams

 
 

Jan. 3 (Bloomberg) — Saida Akremi, a Tunisian lawyer, specializes in human rights — including the right to wear the Muslim headscarf that her country’s late founder called an “odious rag.”

In a case that has sent ripples through this North African nation, Akremi won a lawsuit on behalf of a schoolteacher contesting the scarf’s ban in state buildings and schools. The ruling won’t be enforced across the country, the government says, on the grounds that it divides rather than unites.

Tunisia, which became independent from France in 1956, has long presented itself as a European-oriented secular bastion in the Middle East. Its first president, Habib Bourguiba, used the “odious rag” term for the hijab, as the veil is called, because he viewed it as a hindrance to progress.

“For me, people have the right to wear what they want,” Akremi said. She herself has worn the veil since 1995, she said, including in court.

“Tunisia has made the choice in favor of the emancipation of women, and the veil has come to identify an appeal based on sectarianism,” said Bochra Malki, a government spokeswoman.

This view parallels campaigns waged by secular governments across the Middle East. Many leaders — even the monarchy in Morocco, whose King Mohammed VI claims direct descent from the prophet Mohammed — regard the hijab as an Islamic political statement rather than a pious religious accessory.

`Threatened’

“The hijab is spreading, and so are Islamic political movements,” said Mohammed Fantar, a professor of Islamic history at Manar University in Tunis. “Some governments feel threatened and think the two go hand-in-hand.” Tunisia is among them, he said.

The Turkish military, self-styled guardians of the country’s lay tradition, tried and failed last summer to block the rise of former Foreign Minister Abdullah Gul to the presidency. The reason: His wife wears a headscarf. Turkey, governed by an Islamic party, is officially secular.

Last year in Morocco, the government removed pictures of a mother and daughter wearing the hijab from a school textbook, on the grounds it is a political symbol, the British Broadcasting Corp. reported.

Jordan’s Queen Rania, on recent visits to Western countries, stressed that the hijab isn’t mandatory under Islam or in Jordan.

Widespread Use

In Egypt, Cairo’s Helwan University barred women from wearing veils over their faces on security grounds. Wearing headscarves, once a minority practice, is widespread in Egypt, although last April a court in Cairo upheld a government ban on state-television news presenters wearing them on the air.

Almost all of Tunisia’s 10 million people are Muslim. Bourguiba, who took power after the 1956 independence from France and ruled until 1987, largely removed the scarf from public view.

He banned it from government offices in 1981; the prohibition was later expanded to schools and other public places. Tunisia’s constitution bars political parties based on religion.

In the Tunisian court case, Saeeda Adalah asked to be allowed to wear the headscarf when she taught school. On Oct. 10, a court in Tunis ruled the country’s ban unconstitutional.

Officials quickly asserted that the judgment wouldn’t be applied to daily life. “The decision will make no difference,” said Malki, the government spokeswoman.

Akremi, the lawyer, agreed that the court’s decision would lead to no immediate reversal of the ban; that would have to be decided by parliament.

Scarf in School

“We cannot speak of annulment of the ban, just a court opinion,” she said in a telephone interview. Adalah herself has returned to the classroom and is allowed to wear the veil, Akremi said.

Zine Abidine Ben Ali, Tunisia’s president since Bourguiba’s ouster in 1987, has called the hijab “an imported form of sectarian dress” that “does not fit with Tunisia’s cultural heritage.” At a meeting of the state-dominated National Union of Tunisian Women, officials demanded that women in the audience remove their veils and in some cases, tugged on them, according to a 2006 U.S. State Department human-rights report on Tunisia.

“The authorities stepped up harassment of women wearing the hijab (Islamic headscarf),” Amnesty International, the human-rights group, said in its 2007 report on Tunisia. “Some women were reportedly ordered to remove their hijabs before being allowed into schools, universities or workplaces; and others were forced to remove them in the street,” the report said.

Government Concern

An Oct. 5 conference on religious intolerance underscored government concern over the hijab. The meeting focused on takfir, the practice under which Muslims can accuse other Muslims of having abandoned their religion and who, as a result, can be punished even with death.

The meeting was a show of support for Saloua Charfi, a professor at the Tunis-based Journalism and Information Sciences Institute. Charfi had written articles challenging Islamic dress codes and received threats from preachers that she might be declared takfir. Charfi declined to be interviewed.

Fantar, the historian, backs the government’s stand on headscarves. “They are an import by way of satellite television,” he said. “It’s a menace for all.”

To contact the reporter on this story: Daniel Williams in Tunis at dwilliams41@bloomberg.net .

(Source: Bloomberg.com : Last Updated: January 3, 2008 03:29 EST )


Tunisie-France : Deux Tunisiens obtiennent la Carte ‘’CompĂ©tences et talents’’

Par Tallel BAHOURY

 

Comme il l’avait indiquĂ© lors du dĂ©jeuner/dĂ©bat organisĂ© le 13 dĂ©cembre 2007 par l’Association tunisienne des Grandes Ă©coles, ayant portĂ© sur le thĂšme ‘’CompĂ©tences et talents, circulation entre la Tunisie et la France” l’ambassadeur de France en Tunisie, M. Serge Degallaix («je suis presque sĂ»r que le premier visa de la carte ‘’CompĂ©tences et talents’’ sera dĂ©livrĂ© en Tunisie», avait-il dit en substance) a, symboliquement, remis, samedi 29 dĂ©cembre 2007, deux visas long sĂ©jour pour les deux premiers candidats tunisiens retenus pour obtenir la carte “CompĂ©tences et talents”. La Tunisie figure ainsi parmi les premiers pays bĂ©nĂ©ficiaires de cette nouvelle mesure.

 

Le communiquĂ© de la chancellerie rappelle d’ailleurs que cela rentre ‘’dans le cadre des nouvelles mesures de la loi sur l’immigration du 24 juillet 2006’’, qui prĂ©cise que ‘’cette carte permet au bĂ©nĂ©ficiaire d’apporter Ă  la France ses compĂ©tences et d’acquĂ©rir, en retour, une expĂ©rience qui sera utile Ă  son pays d’origine. Cette carte est un titre de sĂ©jour d’une validitĂ© de trois ans renouvelable une fois’’.

 

Un mot sur les deux bĂ©nĂ©ficiaires pour dire que le premier –pardon la premiĂšre (ĂągĂ©e seulement de 27 ans)- est ingĂ©nieur technico-commercial des Mines, diplĂŽme d’IngĂ©nieur de l’Ecole Nationale SupĂ©rieure des Mines de Nancy, 5 ans d’expĂ©rience professionnelle en Tunisie, Allemagne, Espagne et France, recherche en France d’une spĂ©cialisation dans le domaine des services informatiques en vue de crĂ©er sa sociĂ©tĂ© en Tunisie ; quant au second (ĂągĂ© de 30 ans), il est contrĂŽleur gĂ©nĂ©ral de gestion dans l’hĂŽtellerie, une maĂźtrise en Sciences de gestion, spĂ©cialitĂ© «gestion hĂŽteliĂšre» – Ecole SupĂ©rieure de Commerce de Tunis, 6 ans d’expĂ©rience professionnelle en Tunisie, recherche d’un complĂ©ment d’expĂ©rience professionnelle en vue de participer Ă  plus haut niveau Ă  la gestion de projets hĂŽteliers en Tunisie.

 

On note par ailleurs que le bĂ©nĂ©ficiaire est soumis Ă  une obligation, disons ‘’bĂ©nigne’’, puisque, en contrepartie, ‘’il devra apporter son concours Ă  une action de coopĂ©ration ou monter un projet Ă©conomique dans son pays d’origine’’.

En tout cas, pour l’ambassade de France en Tunisie, ‘’cette nouvelle mesure est une illustration concrĂšte de l’ouverture du marchĂ© du travail français’’.

 

Rappelons qu’une dĂ©pĂȘche de l’Agence France Presse a derniĂšrement indiquĂ© que les Tunisiens et les AlgĂ©riens Ă©taient exclus des mesures facilitant l’accĂšs des Ă©trangers Ă  des mĂ©tiers rencontrant des difficultĂ©s de recrutement en France
 Nous avons pris contact avec les services de l’ambassade de France en Tunisie pour en savoir plus, et nous avons affirmĂ© que ladite dĂ©pĂȘche de l’AFP n’était pas complĂšte, parce qu’elle omettait d’ajouter que la Tunisie et l’AlgĂ©rie sont liĂ©es avec la France par des accords bilatĂ©raux qui, Ă  bien des Ă©gards, sont plus intĂ©ressants et avantageux qu’une mesure de politique gĂ©nĂ©rale. De ce fait, lesdits accords sont en train d’ĂȘtre rĂ©actualisĂ©s en tenant compte bien entendu de la nouvelle donne, s’agissant d’accords conclus depuis plusieurs annĂ©es dĂ©jĂ .

 

Ce qui voudrait dire qu’il n’y a pas Ă  se faire de souci Ă  ce sujet. La preuve en est que deux de nos compatriotes ont dĂ©jĂ  obtenu ce ‘’sĂ©same’’ tant convoitĂ©.

 

En tout Ă©tat de cause, les services de l’ambassade de France en Tunisie ont promis de mettre sur le site de l’ambassade ( www.ambassadefrance.tn.org) de plus amples Ă©claircissements sur cette question dans les prochains jours.

 

 

—————————

 

A propos de la Carte ‘’CompĂ©tences et talents’’

 

La carte de sĂ©jour “compĂ©tences et talents” peut ĂȘtre accordĂ©e Ă  l’Ă©tranger susceptible de participer, du fait de ses compĂ©tences et de ses talents, de façon significative et durable au dĂ©veloppement Ă©conomique, au dĂ©veloppement de l’amĂ©nagement du territoire ou au rayonnement, notamment intellectuel, scientifique, culturel, humanitaire ou sportif de la France et, directement ou indirectement, du pays dont il a la nationalitĂ©. Elle est accordĂ©e pour une durĂ©e de trois ans renouvelable une fois, lorsque son titulaire a la nationalitĂ© d’un pays membre de la zone de solidaritĂ© prioritaire.

 

Cette carte ne peut ĂȘtre accordĂ©e Ă  l’Ă©tranger ressortissant d’un pays appartenant Ă  la zone de solidaritĂ© prioritaire que lorsque la France a conclu avec ce pays un accord de partenariat pour le codĂ©veloppement ou lorsque cet Ă©tranger s’est engagĂ© Ă  retourner dans son pays d’origine au terme d’une pĂ©riode maximale de six ans.

 

Elle est attribuĂ©e au vu du contenu et de la nature du projet de l’Ă©tranger et de l’intĂ©rĂȘt de ce projet pour la France et pour le pays dont l’Ă©tranger a la nationalitĂ©.

 

Elle permet Ă  son titulaire d’exercer toute activitĂ© professionnelle de son choix, dans le cadre de ce projet.

 

Lorsque l’Ă©tranger souhaitant bĂ©nĂ©ficier d’une carte “compĂ©tences et talents” rĂ©side rĂ©guliĂšrement en France, il prĂ©sente sa demande auprĂšs du reprĂ©sentant de l’Etat dans le dĂ©partement. Lorsque l’Ă©tranger rĂ©side hors de France, il prĂ©sente sa demande auprĂšs des autoritĂ©s diplomatiques et consulaires françaises territorialement compĂ©tentes.

 

Lorsque le titulaire de la carte de sĂ©jour “compĂ©tences et talents” est ressortissant d’un pays de la zone de solidaritĂ© prioritaire, il apporte son concours, pendant la durĂ©e de validitĂ© de cette carte, Ă  une action de coopĂ©ration ou d’investissement Ă©conomique dĂ©finie par la France avec le pays dont il a la nationalitĂ©.

Lors du premier renouvellement de cette carte, il est tenu compte du non-respect de cette obligation.

 

Le conjoint et les enfants mineurs d’un Ă©tranger titulaire de la carte de sĂ©jour « compĂ©tences et talents » bĂ©nĂ©ficient de plein droit d’une carte de sĂ©jour temporaire portant la mention “vie privĂ©e et familiale”.

 

(Source : ambassade de France en Tunisie)

 

(Source: webmanager center le 5 janvier 2008)

 


 

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