TUNISNEWS
Nr 561 du 30/11/2001 |
|
أ ف ب: رفع قرار منع المعارض التونسي منصف المرزوقي من السفر
رد الدكتور الحامدي على مقال الدكتور خالد الطراولي
مستشار وزير الخارجية الأمريكي في حوار مع الصحافة التونسية
LA LETTRE D’INFOS PARISIENNE « MAGHREB CONFIDENTIEL » LEVE UN PEU DE VOILE SUR LES DESSOUS DE L’« ETRANGE » PARTIE DE CARTES QUI SE JOUE CES JOURS A TUNIS …
|
EXTRAITS DE « MAGHREB CONFIDENTIEL » N° 534 DU 29/11/01 UN DEAL BEN ALI-EL-TAÏEF ?Selon les informations de Maghreb Confidentiel, les poursuites en justice contre l’ex-bras droit rebelle du président Ben Ali, Kamel el-Taeïf, auraient été annulées. Libéré, el-Taïef se serait toutefois vu imposer trois conditions par le chef de l’Etat: la garantie qu’aucun « dossier financier » ne soit divulgué à l’étranger, la rupture d’el-Taïef avec le « cercle LTDH » des militants des droits de l’homme (Mohamed Charfi, Mokhtar Trifi, Radhia Nasraoui) et la publication dans le journal Le Monde d’un nouvel article expliquant que, sous le coup de la colère, ses propos recueillis fin octobre par le quotidien avaient dépassé sa pensée ! Dur à écrire… Pour sa libération, el-Taïef a bénéficié du soutien de l’ex-femme de Ben Ali et de ses filles, qui, pour protester, ont investi toute une nuit sa villa rue du Parc à Sidi Bousaïd.
L’ancien ministre de l’Education et « partenaire » de l’ex-éminence grise de Ben Ali, Kamel el-Taïef, dans l’opération « Alternance » qui semble prendre l’eau va créer un nouveau parti. L’objectif de Mohamed Charfi est de se ménager une issue honorable et de prendre ses distances vis-à-vis de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, et de ses avocats qui ont misé sur le ticket alternance Charfi-el-Taïef. HABIB HARIZ L’influent journaliste-fonctionnaire a été nommé à un poste clé du ministère de l’Intérieur: la direction générale des Affaires politiques, qui contrôle et « filtre » les informations diffusées par les médias. Originaire de Ras Jebel (région de Bizerte), Habib Hariz a été directeur des radios régionales et nationales. Il a souvent animé à la radio et à la télévision des dossiers délicats (décès de Bourguiba, pluralisme politique…). Auparavant, il a notamment été chargé de mission au ministère du Tourisme et directeur de l’information. |
AVANT MONCEF MARZOUKI, MUSTAPHA BEN JAAFAR FUT TRAITE DE LA MEME MANIERE :
|
|||||||||
|
مركز استقلال القضاء و المحاماة
Centre tunisien pour l’indépendance de la justice |
بـــلاغ عقد المكتب التنفيذي لمركز تونس لاستقلال القضاء و المحاماة جلسته الأولى بقر المركز مساء يوم الأربعاء 28 نوفمبر 2001 للنضر في توزيع المهام بين أعضائه والتداول حول آفاق عمل المركز. وتم توزيع المسؤوليات على النحو الآتي: – الهاشمي جغام – نائب رئيس – عبد الرزاق كيلاني – كاتب عام – عبد العزيز المزوغي – كاتب عام مساعد – نور الدين البحيري – أمين مال – علياء الشريف الشمّاري و محمد نجيب الحسني – منسّقين للعلاقات الخارجية – سناء بن عاشور و العيّاشي الهمّامي – منسّقين للدراسات والملتقيات و التكوين – محمد المحرزي عبّو – منسق الرصد والتوثيق و إعداد التقرير السنوي – أنور القوصري – منسق الإعلام و النشر. كما قرر المكتب التنفيذي مباشرة الإجراءات الخاصة بالإيداع قصد الحصول على الترخيص القانوني للمركز. ويتوجّه المكتب التنفيذي بالشكر لكل من آزر أو ساهم في المجهودات التي أدت إلى قيام هذا المركز ويعلن عن فتح باب الانخراط في وجه كل الحقوقيين التونسيين من قضاة و محامين و أساتذة جامعيين للعمل المشترك من أجل استقلال القضاء و المحاماة دعما لبناء دولة القانون والمؤسسات وذلك بالاتصال مباشرة بمقر المركز أو بأعضاء هيئته المديرة بتونس أو في مختلف مناطق الجمهورية.
تونس في 29 نوفمبر 2001
. |
|
vendredi 30 novembre 2001, 18h44
TUNIS (AP) — L’interdiction de voyager qui frappait l’opposant tunisien Moncef Marzouki a été levée mercredi par le procureur de la République de la cour d’appel de Tunis, a annoncé vendredi son avocat, Me Samir Ben Amor.
Cette mesure intervient peu avant l’arrivée à Tunis du président français Jacques Chirac qui effectue ce week-end une tournée éclair au Maghreb. M. Chirac avait été sollicité par des députés européens pour intervenir en faveur du Dr Marzouki auprès du président Zine El Abidine Ben Ali lors de son passage samedi à Tunis. Ancien président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), M. Marzouki, âgé de 55 ans, avait été condamné en décembre 2000 à un an de prison pour »appartenance à une association illégale », le Conseil national des libertés en Tunisie (CNLT, non reconnu) et »diffusion de fausses nouvelles de nature à troubler l’ordre public ». Fin septembre dernier, la cour d’appel de Tunis avait confirmé la peine mais en l’assortissant d’un sursis. Pour le Dr Marzouki, qui a perdu son poste de professeur à la faculté de médecine de Sousse il y a deux ans pour »abandon de poste » selon les autorités, cette mesure n’est qu’une »petite réparation d’une somme d’injustices dont (il se dit) victime tout comme de nombreux Tunisiens ». Il a annoncé qu’il envisagerait de se rendre en France la semaine prochaine pour enseigner à la faculté de médecine de Bobigny où un poste de professeur associé lui a été attribué. »Mais je continuerai mon combat pour la liberté et les droits de l’homme », a-t-il ajouté.
تونس-أ ف ب- رفعت محكمة الاستئناف في تونس قرار منع السفر المفروض على المعارض والمدافع عن حقوق الانسان منصف المرزوقي قبل ثلاثة ايام، كما اكد محاميه لوكالة فرانس برس اليوم الجمعة. واكد المحامي سمير بن عمر في اتصال هاتفي رفع قرار منع السفر عن موكله والذي اعلنته صحيفة الشروق التونسية في عددها الصادر اليوم الجمعة. ولم يكن بالامكان الاتصال بمرزوقي هاتفيا في منزله في سوسه -140 كلم جنوب تونس
وكان 15 نائبا اوروبيا ينتمون الى دول عدة طلبوا من الرئيس الفرنسي جاك شيراك التدخل لصالح المرزوقي خلال زيارته المقررة الى تونس السبت. ومما طالبوا به « السماح للمرزوقي بالخروج من تونس (..) والغاء حكم السجن الصادر بحقه لمدة سنة مع وقف التنفيذ لنشطاته في مجال الدفاع عن حقوق الانسان |
La crise qu’a déclenchée la lycéenne Wafa Ben Amor a finalement pris fin avec sa réintégration dans un lycée à Bizerte. Wafa Ben Amor, 16 ans, du lycée Farhat Hached, à Bizerte en Tunisie, élève en classe de 6ème lettres (équivalent de la 1ère littéraire française) a été renvoyée le 25 septembre 2001 quand elle a été surprise en train de distribuer, dans son lycée, des tracts de soutien au peuple palestinien, dans le cadre de la Journée de la Terre. Ce qui lui a valu des interrogatoires de la police avant que le Conseil de Discipline ne décide le 29 septembre son renvoi définitif. Une mesure qui s’est avérée disproportionnée mais surtout hâtive puisque suite aux démarches entreprises par la section de Bizerte de la Ligue des Droits de l’Homme, le Ministère de l’Éducation a permis la réintégration de l’élève dans un autre lycée de la ville. S.B.A |
Rubrique confidentiel de Réalités du 29 novembre 2001. Extraits |
L’OTAN en Tunisie Violence au sein du PUP Exclusion |
بلجيكا: اعترافات معتقل تونسي تؤدي إلى القبض على جزائري متهم بسرقة جوازي سفر استعملهما قاتلا شاه مسعود
|
بروكسل: عبد الله مصطفى (نقلا عن الشرق الأوسط ليوم 30 نوفمبر 2001) |
|
Secrétariat international Web : www.rsf.fr
Lettre ouverte
Monsieur Jacques Chirac
Président de la République Palais de l’Elysée 55, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris Paris, le 29 novembre 2001
Monsieur le Président,
A l’occasion de votre prochain voyage au Maghreb les 1er et 2 décembre, nous souhaiterions porter à votre connaissance des éléments sur la situation de la liberté de la presse en Tunisie et au Maroc.
En Tunisie, la situation de la liberté de la presse ne fait qu’empirer depuis un an et demi.
Le paysage médiatique demeure inchangé. Même si certains titres osent désormais quelques critiques du régime, la presse dans son ensemble a encouragé la candidature de Zine el-Abidine Ben Ali à l’élection présidentielle de 2004. Sur le plan de la législation, la réforme du Code de la presse, en avril, a déçu de nombreux journalistes qui ont souhaité que soit » mis fin au paradoxe existant entre un discours officiel libéral et la pratique continue de la censure « . Ces mêmes journalistes ont également demandé la levée des restrictions imposées » à un certain nombre » de leurs confrères » interdits d’exercer « . Ces dernières années, de nombreux journalistes ont, en effet, été contraints de travailler pour la presse étrangère, de créer des sites d’information sur Internet ou même de s’exiler, faute de pouvoir exercer dans leur propre pays. Sihem Bensedrine, la directrice de publication du journal en ligne Kalima, a été arrêtée en juin 2001 peu après être intervenue sur Al Mustakillah (chaîne de télévision tunisienne d’opposition basée à Londres). Dans l’émission « Le Grand Maghreb », elle avait notamment évoqué le sujet de la corruption en Tunisie. La journaliste a été libérée le 11 août mais demeure poursuivie pour « diffamation » et « atteinte à l’institution judiciaire ». Elle n’a toujours pas été jugée. Si le journaliste Taoufik Ben Brik, qui avait fait une grève de la faim en avril 2000, n’a pas été directement intimidé en 2001, sa famille, en revanche, a été l’objet de pressions. Dernièrement, le véhicule de son épouse a été saccagé et ses lignes de téléphone et de fax coupées. Deux journalistes de tendance islamiste, Hamadi Jebali, directeur de l’hebdomadaire Al Fajr, et Abdellah Zouari, journaliste de la même publication, sont emprisonnés depuis 1992. Un troisième, Hamma Hammami, directeur de publication d’El Badil, vit dans la clandestinité depuis 1998. Enfin, le contrôle des moyens de communication, dont Internet, a encore été renforcé. Une véritable police de l’information agit pour bloquer tout accès aux sites jugés » dangereux « , qu’ils soient tunisiens ou français, que ce soit des sites de journaux ou d’organisations des droits de l’homme. Au Maroc, la situation de la liberté de la presse s’est lentement dégradée depuis maintenant un an. Malgré la volonté du roi, exprimée en juillet 2000, de garantir les libertés et notamment celle de la presse, l’année qui s’est écoulée a été marquée, en décembre dernier, par l’interdiction, émanant du Premier ministre, de trois journaux indépendants, Le Journal, Assahifa et Demain pour avoir « porté atteinte à la stabilité de l’Etat ». Bien que ces journaux aient reçu l’autorisation de reparaître sous de nouveaux noms, Le Journal Hebdomadaire, Assahifa al Ousbouia et Demain Magazine demeurent sous la pression des autorités. Le 1er mars 2001, Aboubakr Jamaï, directeur de la publication du Journal hebdomadaire, et Ali Amar, directeur général, ont été condamnés respectivement à trois et deux mois de prison. Ils étaient poursuivis par le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Benaïssa, suite à la parution d’un dossier qui l’accusait de détournements de fonds publics alors qu’il était ambassadeur aux Etats-Unis. Le 21 novembre, Ali Lmrabet, directeur de publication de l’hebdomadaire Demain Magazine et correspondant de Reporters sans frontières, a été condamné à quatre mois de prison par le tribunal de Rabat. Il était poursuivi pour « diffusion de fausses informations portant atteinte à l’ordre public ou susceptibles de lui porter atteinte ». Le journaliste, qui a décidé de ne pas faire appel, devrait être emprisonné sous peu. Enfin, depuis le 18 novembre, Nourredine Darif, correspondant de l’hebdomadaire arabophone d’extrême gauche Al Amal Addimocrati, est emprisonné à la prison d’El Aïoun (Sahara occidental). Accusé par le parquet de » collusion avec une partie étrangère « , Nourredine Darif aurait été victime de mauvais traitements. Jusqu’à présent, personne n’a pu lui rendre visite. Enfin, au moins huit publications étrangères ont été censurées en 2001.
Nous vous saurions gré, Monsieur le Président, de bien vouloir aborder ces sujets lors de vos entretiens avec Monsieur Zine el-Abidine Ben Ali et Sa Majesté Mohammed VI.
Connaissant votre attachement à la liberté de la presse, nous ne doutons pas que vous interviendrez auprès de vos hôtes pour défendre ce droit.
Je vous remercie de l’appui que vous voudrez bien apporter à notre demande et je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.
Robert Ménard Secrétaire général |
Mme l’ambassadrice se démène sur les médias français..
Dans sa premiére interview radiophonique à RTL, Mme Faiza El Kefi s’est largement dépassée…..
|
||
« …. avec l’arrivée du changement politique, l’arrivée du président Ben Ali, il y a eu un appel aussi à jeter le voile, le voile politique celui-ci, le voile islamiste ; et je crois que beaucoup de femmes l’ont fait parce qu’elles se sont trouvées débarrassées du joug… disons des mouvements qui étaient très présents au plan populaire… … qui les intimidaient…
Nous, par contre préférons nous taire devant tant d’acharnement et de mensonges éhontés !
Faiza KEFI, ambassadeur tunisienne en France Nouvelle ambassadrice tunisienne en France, Faiza KEFI était ce matin l’invité de Ruth Elkrief à la veille de la visite Jacques Chirac au Maghreb. Vous êtes le nouvel ambassadeur de Tunisie en France, un des postes-clef bien sûr de la diplomatie tunisienne, et c’est votre première intervention dans les médias français à la radio. Vous avez 52 ans, vous êtes mariée, vous êtes même grand’mère, et vous avez été de nombreuses fois ministre. Une femme ambassadeur, c’est fréquent dans un pays musulman ? Peut-être plus souvent que dans les pays développés je dirais… aussi bizarre que cela puisse vous paraître, il y a beaucoup d’ambassadrices : en Egype, en Jordanie maintenant, le Koweit a une ambassadrice, Bahreïn. Ca commence à bouger. Je peux parler d’un sentiment mitigé. D’un côté, évidemment, un sentiment de catastrophe terrible, qui vient d’arriver dans le monde, et où il y a eu plusieurs morts, des victimes innocentes ; c’était assez insupportable pour la rue tunisienne. Deuxième sentiment, c’est pour ça que je parle d’un sentiment mitigé, un sentiment que quelque part, il y a une raison profonde qui a déterminé cet attentat, et qu’il fallait donc absolument faire quelque chose, et en particulier bien entendu ont pensé à la cause palestinienne et aux injustices qui continuent à prévaloir dans certaines parties du monde. L’image de la Tunisie est celle d’un petit dragon du Maghreb sur le plan économique : un bon taux de croissance, un niveau d’éducation élevé, mais elle est aussi ternie par une atteinte aux libertés individuelles. Et aujourd’hui dans le journal Le Monde, quinze députés européens signent un appel et demandent au président Chirac d’intervenir auprès du président Ben Ali pour Monsieur Moncef Marzouki, un professeur de médecine, qui est empêché de rejoindre son poste à l’université de Bobigny. Monsieur Marzouki circule librement en Tunisie. Il a effectivement maille à partir avec la justice de son pays, nous appelons justement au respect des institutions. Je crois qu’il faut le souligner. Monsieur Marzouki a maille à partir avec la justice pour différentes raisons, mais il est en liberté, il circule, il a voyagé, il voyage… De là à ce que la Tunisie l’empêche de rejoindre ses fonctions à Bobigny, je ne sais trop pourquoi il se prévaut de cela… Bon. Mais tant qu’il a une affaire en justice qui court, il devrait d’abord se conformer à ce qui lui est demandé par la justice, et puis après il fera ce qu’il voudra, comme il l’a fait auparavant. Et aujourd’hui, quel bilan tireriez-vous ? Par ce qu’il y a de nombreuses critiques vous le savez, on dit… un millier de prisonniers politiques… … vous savez, il y a une volonté à mon sens d’exagérer, de montrer la Tunisie sous un jour qui me semble vraiment ne rien, rien correspondre à la réalité ! c’est vraiment injuste ! et j’ai un sentiment de frustration très grande. Vous allez me dire : bon, vous êtes Tunisienne, vous êtes à un poste officiel… c’est vrai que je pourrais donner cette image. Mais en même temps, je me sens profondément citoyenne tunisienne avant tout, femme ayant évolué dans un pays de liberté. Alors c’est faux ?! Bien sûr ! Il n’y a pas de délits d’opinions ? Oh c’est trop dire des délits d’opinions… c’est trop dire ! mais quand on porte atteinte à l’intégrité morale ou physique de certaines personnes, il faut bien qu’on ait affaire à la justice. Et on me dit : souvent vous répondez en disant « venez voir »… mais bien sûr que je dis « venez voir »… parce que j’ai constaté, en France, que beaucoup de gens ne connaissaient pas la Tunisie. On a vu des images de Kaboul, où les femmes n’avaient pas encore enlevé leur burka. Vous qui militez pour la cause des femmes dans les pays musulmans depuis longtemps, vous êtes déçue ? Non je comprends cela ! je suis déçue, bien sûr, parce que nous, en 56, il y a eu le code du statut personnel, et l’appel à ce que les femmes jettent le voile, on l’a jeté symboliquement, et on l’a jeté par revendication d’un nouveau projet de société, c’est normal. Et puis on a continué, lorsque dans les années 86, avec l’arrivée du changement politique, l’arrivée du président Ben Ali, il y a eu un appel aussi à jeter le voile, le voile politique celui-ci, le voile islamiste ; et je crois que beaucoup de femmes l’ont fait parce qu’elles se sont trouvées débarrassées du joug… disons des mouvements qui étaient très présents au plan populaire… … qui les intimidaient… … et qui terrorisaient… terrorisaient les jeunes filles, terrorisaient les femmes, terrorisaient nos filles, excusez-moi, mais ma fille aussi je la sentais très menacée, et qui appelaient au port du voile par obligation. Alors on disait « par liberté d’opinions »… il n’y avait pas de liberté d’opinions pour nous. Il fallait le porter, point final. Ou bien on se voyaient attaquées… Ca c’est fini aujourd’hui en Tunisie ? C’est terminé depuis fort longtemps. Et fort heureusement pour nous, les femmes nous avons pu évoluer, et maintenant les femmes, franchement, sont bien heureuses que cela se passe ainsi. Et comment vous voyez l’avenir justement en Afghanistan ? Est-ce qu’on peut avancer ? Est-ce qu’il peut y avoir une sorte d’Islam modérée qui permettrait aux femmes… … il n’y a pas d’Islam modéré ! il y a un Islam, celui que nous connaissons, en tout cas moi dans mon pays je n’en connais qu’un seul : c’est celui qui appelle au respect des autres religions, à la tolérance, au respect de l’autre, à l’intégrité physique de l’autre, à l’intégrité morale, au libre exercice de la religion par chacun… … à la liberté à l’égalité des hommes et des femmes. Bien entendu. Et dans mon pays c’est l’égalité des hommes et des femmes, merci de me tendre cette vraie perche ! Elle m’intéresse aussi ! Parce que c’est ainsi que je l’ai vécue. Nous avons des femmes qui sont professeurs à l’université de la Zitouna, à l’université religieuse donc, qui nous apprend à interpréter l’Islam que nous avons connu, dans lequel nous avons été élevées, et c’est cette Tunisie-là que j’aime, et c’est cet Islam-là que je reconnais, et je ne reconnais pas « d’Islam modéré ». Il n’y en a pas. Samedi, que va chercher Jacques Chirac et que peut apporter la Tunisie dans la lutte contre le terrorisme ? Je crois que la France veut jouer un rôle, un rôle dans la paix, dans la recherche de la paix, et il est très important que la France, qui est un pays central en Méditerranée, puisse chercher un appui auprès de ses alliés et de ses amis, de ses partenaires. Et la Tunisie, le Maghreb d’une manière générale, sont les partenaires de la France, et sont les partenaires historiques et les partenaires incontournables de la France. Et je crois qu’il est important qu’un président, qui entend donc faire entendre sa voix sur la scène mondiale, puisse d’abord s’allier l’opinion et écouter et consulter ses amis du Maghreb. Et la France a toujours cette image, aujourd’hui en Tunisie ? J’espère qu’elle continuera à l’avoir. (FIN DE L-INTERVIEW)
|
TRADUCTION DE L’INTERVIEW ACCORDEE PAR CHEIKH RACHED GHANNOUCHI AU JOURNAL BERLINOIS (ALLEMAGNE) TAZ LE 22 OCTOBRE 2001. |
« D’autres Ben Laden pourraient bientôt surgir » Rached Ghanouchi, exile politique islamiste tunisien, croit que l’attaque militaire américaine contre l’Afghanistan ne fait que transformer Oussama Ben Laden en un mythe: « C’est pour la première fois de notre histoire qu’existe un tel héros » taz: Dans vos premières réactions aux attentats de New York et Washington vous avez reconnu aux USA leur « droit à l’autodéfense ». Maintenez-vous la même position après les bombardements américains en Afghanistan?
Je ne cherche aucune justification de la violence. Mais j’essaye de démontrer les raisons qui poussent des jeunes à se convertir à la violence. Je voudrais seulement rappeler le cas de l’Algérie. La déflagration de la violence n’est que le résultat du putsch de l’armée qui a interdit le Front Islamique du Salut (FIS), vainqueur des élections [de 1991]. La responsabilité pour la violence dans ce pays, comme dans d’autres, incombe aux dictateurs. En plus il y a le colonialisme, les rapports inéquitables entre le Nord et le Sud. La meilleure voie pour contrecarrer ces groupes islamiques violents est la recherche des causes et la lutte contre ces fléaux. Les droits démocratiques et sociaux doivent être préservés. Naturellement l’on doit trouver une solution au problème palestinien et l’Occident peut aider à la trouver. La violence va disparaître automatiquement.
Rachid Ghanouchi (60 ans) est l’un des précurseurs de l’islamisme politique. Le président du par ti islamiste tunisien Ennahdha (Renaissance) vit en exil a Londres depuis dix ans. Son parti a été interdit par le président Zine El Abidine Ben Ali après une vague de protestation contre l’augmentation des prix des produits de première nécessité ! [ point d’exclamation du traducteur] Aujourd’hui quelques 1000 partisans d’Ennahda sont encore emprisonnés en Tunisie.
(traduit de l’allmand par Omar khayyam) |
Article de Dr. Moncef Marzouki, paru dans le Journal((ICI)) de Montréal, du 29 Novembre au 5 Décembre 2001.
|
English Home
English Home
French Home
French Home
www.caut.ca
www.caut.ca
A Proud Tradition
A Proud Tradition
FAQ
FAQ
Member Associations
Member Associations
General By-law
General By-law
CAUT Policy
CAUT Policy
Scholarships & Awards
Scholarships & Awards
Executive Committee
Executive Committee
Committees
Committees
Staff List
Staff List
Contacts
Contacts
November
November
Careers
Careers
Archives
Archives
Advertising
Advertising
Masthead
Masthead
Subscribe
Subscribe
News Releases
News Releases
CAUT Now!
CAUT Now!
Commentary
Commentary
Education Review
Education Review
Legal Review
Legal Review
Bargaining Advisory
Bargaining Advisory
Corporate Profiles
Corporate Profiles
CAUT Book Series
CAUT Book Series
Other Publications
Other Publications
On the Issues
On the Issues
Academic Freedom
Academic Freedom
Casualization
Casualization
Commercialization
Commercialization
Copyright
Copyright
Funding
Funding
Libraries
Libraries
Privatization
Privatization
Research Chairs
Research Chairs
Trade
Trade
Women
Women
Meeting Schedule
Meeting Schedule
Travel Requisition
Travel Requisition
Expense Claim Form
Expense Claim Form
Grievance Arbitration
Grievance Arbitration
Librarians Conference
Librarians Conference
Collective Bargaining
Collective Bargaining
Legal Services
Legal Services
Information Papers
Information Papers
Minutes
Minutes
Affinity Programs
Affinity Programs
Locals & Provincials
Locals & Provincials
CAUT Defence Fund
CAUT Defence Fund
Collective Agreements
Collective Agreements
Associations
Associations
Government
Government
Conferences
Conferences
Other Links
Other Links
Submit a Link
Submit a Link
Search
Search
Power Search
Power Search
Search Tips
Search Tips
|
TEMOIGNAGE D’UN JEUNE TUNISIEN…M. Lassad BEN ALI ZITOUNI a fait parvenir à TUNISNEWS CE TEXTE…
|
Voici quelques pages de ma jeunesse tunisienne …Lassad BEN ALI ZITOUNI
Dans ce cadre je voudrais signaler le cas du président légitime du PSL, le professeur Mondher THABET, objet d’un harcèlement caractérisé depuis le 27 février1999. La police politique lui a demandé en plus de la Les membres de la direction légitime du PSL auraient même été menacés de poursuites judiciaires s’ils persistaient à afficher publiquement leurs qualités partisanes. Moi-même je fut arrêté le 27 février 1999 par Les circonstances dans lesquelles mes collègues du bureau légitime de l’OJSL et moi-même avons été privés de notre organisation, étaient d’une gravité telle, que nous ne puissions nous y opposer frontalement sans encourir les pires représailles. C’est pourquoi après avoir recouvert mon droit à la libre circulation et ma liberté d’expression, grâce à un élan soutenu de solidarité citoyenne, plus que jamais, je suis déterminé à faire connaître davantage, au monde libre, la réalité alarmante de la jeunesse tunisienne. Après le putsch du 27 février 1999 Trois mois après en avoir formulé la demande aux autorités compétentes j’ai obtenu un titre de voyage. Via le Maroc j’allais me rendre au Sénégal où mes homologues les militants de l’Union de la Jeunesse Libérale Travailliste(UJTL)devaient m’attendre (selon une lettre de M.Djibril SAMBO,vice président chargé de l’afrique prés de l’IFLRY),Or arrivé le 20 août1999 au Maroc, j’y suis resté à l’insu de mon gré, arbitrairement bloqué, jusqu’au 20 octobre 1999, après avoir été injustement refoulé de Malte. La coopération entre les services de police politique tunisienne et marocaine (le tortionnaire Driss El BASSRI était encore Ministre de l’Intérieur au Maroc) s’est soldée par mon blocage au Maroc où je fut à deux Dans ces circonstances, j’ai quitté le Maroc pour Malte en date du 11octobre 1999 où de nouvelles connivences entre services de police tunisiens marocains et maltais m’attendaient: Pourtant muni d’un titre de A cette époque, aucun visa d’entrée n’était exigé pour les ressortissants tunisiens voulant se rendre à Malte. Contrairement aux justifications écrites produites par les autorités de Malte auprès de la section A mon retour obligé au Maroc le 12 octobre 1999, j’ai été séquestré arbitrairement dans le Commissariat (la zone internationale de l’aéroport) de Casablanca jusqu’au 21octobre1999– où j’allais être soumis à deux tentatives d’embarquement forcé vers la Tunisie, accompagnées d’agressions physiques et verbales et de tentatives d’administration de somnifères par voie intraveineuse. Mon départ en détresse vers Algérie m’a épargné aux traitements cyniques des autorités de l’aéroport de Casablanca. A partir de la Tunisie ma famille m’a financé un billet d’avion pour l’Algérie, contrairement aux déclarations de M.Mohammed MJID, le représentant du HCR de Casablanca, transmise par écrit à la section parisienne du HCR, selon lesquelles il m’aurait aidé au financement partiel de l’achat de mon billet Casablanca-Alger ! Les interventions de mon frère et collègue exilé en France, auprès du HCR, section- Casablanca n’ont eu aucun effet, prouvant par-là à quel point cette section est inféodée au pouvoir local. Après l’absence de Ce calvaire m’a conduit à chercher refuge en Algérie, pays qui m’a profondément ému par l’hospitalité que son peuple réserve encore à ses visiteurs, malgré la rude épreuve qu’il connaît depuis 1991. En Algérie la Franchissant la frontière algéro-tunisienne le 04/11/1999, au point frontalier de « Bouchebka », j’ai été immédiatement arrêté par une unité de la police politique qui me conduisit directement au Ministère de
A chaque promesse d’embauche, des pressions s’exercent sur mes employeurs potentiels, afin que leurs promesses restent sans suites. En représailles à l’opposition affichée par mon frère exilé en France contre le régime en place (participation à des manifestations et rencontres, débats, publications d’articles), doublée de sa qualité de Porte-parole officiel de la Direction légitime du PSL, le 26 avril 2001, un appel En début de matinée le lundi 14 mai 2001, je m’apprêtais à prendre le vol Tunis-Istanbul à l’aéroport international de Tunis-Carthage. Les autorités de l’aéroport m’ont empêché d’embarquer au motif que j’aurais « En plein centre ville de Tunis, après avoir quitté les locaux du ministère de l’intérieure, et au moment où j’ai été en train d’informer l’un des membres de ma famille par téléphone des péripéties de mon calvaire, j’ai été embarqué de force dans une voiture par une équipe spéciale de la D.S.T chargée de me ramener à la case départ dans les locaux du Ministère de l’intérieur où j’ai été maintenu illégalement pendant 48 heures. Suite à cet enchaînement de faits, je me suis retrouvé contraint à vivre l’isolement et l’exil dans mon propre pays, étant depuis ma réapparition l’objet d’intimidations et de vexations de la part d’agents de la Quelques mois plus tard, le 16 septembre 2001, je devais embarquer pour la France dans le cadre d’un projet de coopération euro-méditerranéen auquel j’ai été convié par le Comité pour les relations Nationales et Toutes les conditions se sont alors réunies pour que j’entame la phase judiciaire. Le CNAJEP s’est adressé par courrier à la présidence de la république, lui exprimant ses préoccupations et inquiétudes, face au Mes premières impressions à Paris… Par ailleurs je demeure persuadé que les libertés que je viens de recouvrir doivent servir la résistance de ceux qui en sont encore privés. Parmi ceux-là, j’en cite le millier de prisonnier qui croupissent
|
LE CRI DE « DETRESSE » D’UN JEUNE AVOCAT CONSTERNE !
|
Jeunes avocats ou les délaissés pour compteChers membres de la famille de la justice,
en ces jours où nous fetons la naissance du CIJ, j’aimerais bien faire entendre la voix des jeunes avocats, que je considère les délaissés pour compte du corps du barreau. Je vais procéder par ordre chronologique pour vérifier ce constat. La loi est claire quant à l’inscription des avocats stagiaires à l’ordre des avocats: chaque deux mois, il doit y avoir une session d’inscription des
candidats, mais qu’est ce qu’on trouve en fait?!!! la dernière session d’inscription n’a eu lieu qu’en avril 2001.9 mois après a eu lieu la nouvelle session pour n’inscrire que…19 candidats, alors que les dossiers se comptent par dizaines.
Toutefois si l’ordre des avocats veut censurer l’entrée des jeunes au barreau qu’il le fasse par des manières légales et non pas par banditisme, comme c’était le cas quand il a bloqué l’inscription par le passé, et comme cette fois quand il n’a inscrit que 19 candidats. vous voulez connaître les motifs de la non inscription présentés par l’ordre, les voilà: – l’ordre n’a pas désigné de rapporteur pour le candidat qui va étudier son dossier, après neuf mois, le jeune avocat n’a pas de rapporteur, pourquoi? simplement par carence. – l’ordre n’a pas visité le bureau où le stagiaire va travailler, c’est la faute à qui? autre carence bien sur. – le délai du sursis du service militaire n’est plus de vigueur, et là le débat s’ouvre: est ce qu’après 9, 8, ou 6 mois on peut opposer au candidat ce motif? et est ce que la régularité du dossier se lit le jour du dépôt ou 9 mois après que le conseil se réunit. – le conseil n’a pas le temps pour se réunir pour inscrire les jeunes, il a d’autres priorités, lesquelles? j’oserais les qualifier de bidons devant les problèmes que les jeunes rencontrent pour enfin accéder à la robe noire. – Quelques candidats ont une maîtrise de sciences po, mais la cour d’appel les a inscrit par le passé, et il y a une jurisprudence en la matière. comment l’ordre des avocats ose inscrire les magistrats retraités avant les jeunes ( par ailleurs mabrouk pour el bacha el bajjar, et bienvenu parmi nous sayyeddi errayiss ) Vous les grands du métier vous nous avez tant malmenés, ayez pitié de nous, nous souffrons. Vous dites que vous avez ouvert le dossier des avocats stagiaires, mais pourquoi vous inscrivez les magistrats avant nous? eux ils ont leurs comptes, leurs retraites, leurs statuts,… et nous qu’est ce que nous avons? RIEN.
Réfléchissez un peu que nous existons, que nos problèmes sont les votre aussi.
Un consterné. |
رد الدكتور الحامدي على مقال الدكتور خالد الطراولي
|
بسم الله الرحمن الرحيم
|
مستشار وزير الخارجية الأمريكي في حوار مع الصحافة التونسية
|
كريستوفر روس: بن لادن مشكلة ونتمني العثور عليه ميتاً تونس ـ ق. ب: رفض مستشار وزير الخارجية الأمريكي كريستوفر روس وصف الأعمال العسكرية الدائرة الآن في أفغانستان بأنها حرب ضد الأفغان قائلا إنها حرب علي تنظيم القاعدة وعلي حركة طالبان. نتمني ان يتوفاه الله وفي رده علي سؤال عن إمكانية اعتقال أسامة بن لادن زعيم تنظيم القاعدة وإن كانت الإدارة الأمريكية تفضل محاكمته أو قتله، قال روس: نتمني أن يتوفاه (بن لادن) الله . ثم أضاف في تردد نحن لا نعرف ماذا سيكون مصير أسامة بن لادن، ولكن كما صرح وزير الدفاع الأمريكي، نفضل أن نعثر عليه ميتا وليس حيا . لن يجبرونا علي تغيير سياستنا ونفي المستشار الأمريكي أي نية لتغيير السياسة الأمريكية بسبب هجومات 11 أيلول (سبتمبر) الماضي قائلا لو غيّرنا سياستنا علي هذا الأساس، سيعتبر ذلك تشجيعا للآخرين علي ارتكاب أعمال إرهابية كلما كانوا غير راضين عن هذه السياسات. نحن سنحارب الإرهاب بشتي الوسائل، وتوازيا مع ذلك سنقوم بمراجعة مستمرة لسياساتنا في الخارج . من ناحية أخري نفي المستشار الأمريكي أن تكون الإدارة الأمريكية تخلط بين المقاومة والإرهاب في ما يتعلق أساسا بالمقاومة الفلسطينية واللبنانية، مذكرا بدور الولايات المتحدة (وهو سفيرها آنذاك في لبنان) في تفاهم نيسان (أبريل) 1996 عند احتلال إسرائيل للبنان والذي يمنع الهجومات علي المدنيين الأبرياء من الطرفين ولم يمنع ضرب الجيش النظامي الاسرائيلي. (نقلا عن صحيفة القدس العربي الصادرة يوم الجمعة 30 نوفمبر 2001)
|
TRADUCTION DU TEXTE PUBLIE HIER 29 11 2001 EN ESPAGNOL :
|
LA CENSURE D’INTERNET EN TUNISIE AUSSISuivant le même chemin emprunté par des pays comme la Chine ou l’Iran, le gouvernement de ce pays a bloqué l’accès au courrier électronique pour empêcher son utilisation par les opposants au pésident Ben Ali
Cette mesure a aussi touché les diplomates étrangers accrédités au pays. Pour le moment, aucune explication officielle n’a été donnée pour la décision du gouvernement, mais la cause principale alléguée par
l’exécutif tunisien pour bloquer l’accès à ce service est que des messages de l’opposition au régime actuel transitent par courrier électronique. Cette mesure accompagnée par d’autres nouvelles mesures de censure font parti de la campagne lancée depuis quelques mois par les médias officiels et le parti au pouvoir (RCD). Ces actions sont entreprises afin de permettre au président Ben Ali de se présenter de nouveau aux élections qui se tiendront en Tunisie en 2004.
La Constitution tunisienne devra être révisée pour que cette réélection soit considérée comme un acte légal, étant donné qu’actuellement l’un de ses articles interdit que les chefs d’état accumulent plus de trois mandats quinquennaux et Ben Ali, s’il remporte les élections, se trouvera dans cette situation (anticonstitutionnelle)
Paris le 1er décembre 2001
notisias.com
|
Liste publiée grâce à l’aide exquise de l’association :
Freedoms Friends FrihetsVنnner Fِreningen Box 62 127 22 Skنrholmen Sweden
Tel/:(46) 8- 4648308 Fax:(46) 8 464 83 21e-mail: fvf@swipnet.se |
Hämta MSN Explorer kostnadsfritt påhttp://explorer.msn.com To Subscribe send an email to: TUNISNEWS-subscribe@yahoogroups.com
To Unsubscribe send an email to: TUNISNEWS-unsubscribe@yahoogroups.com
URL to this page: http://www.groups.yahoo.com/group/TUNISNEWS
L’utilisation du service Yahoo! Groupes est soumise à l’acceptation des Conditions d’utilisation et de laCharte sur la vie privée.