TUNISNEWS
Nr 409 du 30/06/2001 |
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صلاح الدين الجورشي :مطالبة بالعفو التشريعي العام في تونسالمعهد التونسي للعلاقات الدولية:
سهام بن سدرين و ضريبة حب الوطن
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LETTRE OUVERTE Loi sur l’Amnistie générale en Tunisie |
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LETTRE OUVERTE Montréal et Ottawa, le 28 Juin 2001 Son Excellence Zine El Abidine Ben Ali, Excellence,
Loi sur l’Amnistie générale en TunisieTout comme le Canada, la Tunisie a ratifié, au cours des années, une série de pactes et de traités garantissant à ses citoyens un ensemble de droits et de libertés fondamentales dont, en particulier, la liberté de pensée, la liberté d’expression et la liberté d’association. Le 9 décembre 1998, votre gouvernement se joignait à tous les autres membres des Nations Unies en séance plénière, pour souscrire solennellement à la Déclaration sur le droit et la responsabilité des individus, groupes et organes de la société de promouvoir et protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales universellement reconnus, communément appelée Déclaration sur les défenseurs des droits de l’homme ( Résolution de l’Assemblée générale 53/144). Pourtant, aujourd’hui les prisons tunisiennes restent peuplées de prisonniers arrêtés pour avoir exercé pacifiquement ces droits et ces libertés, et traduits devant des juges empressés de les condamner sans égard aux dispositions de ces pactes qui ont, selon la Constitution tunisienne, une autorité supérieure à celle des lois. On estime à près d’un millier cette population de prisonniers politiques, dont certains sont incarcérés dans des conditions inhumaines depuis plus de dix ans. Pourtant encore, un nombre inconnu de personnes sorties de prison après avoir purgé leurs peines, restent assujetties au contrôle administratif qui les oblige, une fois par semaine ou une fois par jour ou même plus d’une fois par jour, à se présenter au poste de police. Privées de toute possibilité de gagner convenablement leur vie et de se déplacer – cartes de soins ou de handicapés refusées, exclusion de la profession, interdiction de voyager – elles continuent de vivre en captivité hors de cette geôle où elles avaient payé, croyaient-elles, la dette qu’un système d’un autre âge leur avait imposée. Pourtant enfin, hors des frontières tunisiennes, il y a toujours des centaines, voire des milliers, d’exilés qui ne peuvent rentrer au pays parce qu’ils ont fait l’objet de semblables condamnations ou craignent que de semblables condamnations aient été prononcées en leur absence et à leur insu: arrestation à l’arrivée, accusations sommaires, incarcération immédiate. Ils ont vu d’autres comme eux ainsi frappés sans avertissement. Devant cette dérive d’un système judiciaire et d’un régime carcéral qui déshonorent les engagements internationaux pris par la Tunisie, nous nous joignons aux défenseurs des droits de l’homme, aux associations, organisations et regroupements de citoyens en Tunisie, en France, en Belgique, en Suisse, en Allemagne et ailleurs pour proclamer le 29 juin 2001 Journée pour l’Amnistie générale en Tunisie. Nous réclamons avec eux que votre gouvernement enclenche, sur cette question, un débat national ouvert à tous, sans exclusion ni contrainte, en vue de préparer dans les plus brefs délais et de proclamer une loi sur l’amnistie générale, au nom de la dignité humaine et de la respectabilité internationale. En qualité de représentants de la société civile du Canada et en particulier de celle du Québec où tant de ces exilés dont nous vous parlons se sont établis, nous ne prétendons pas, croyez nous, enseigner à quiconque ni la forme ni le contenu d’une éventuelle loi tunisienne sur l’amnistie générale. Les Tunisiens sont fort capables de s’en occuper. Citoyens que nous sommes d’un pays qui a ratifié avec le vôtre les pactes internationaux consacrant les libertés fondamentales de leurs citoyens, nous réclamons que votre gouvernement prenne d’urgence toutes les dispositions pour traduire dans le concret ces engagements. Nous osons espérer, Excellence, que vous recevrez favorablement cette demande qui vous vient d’un pays dont la société civile et les gouvernements successifs ont démontré depuis des années leur profonde amitié pour le vôtre. Notre voeux le plus profond est de voir bientôt réintégrée dans la vie sociale, économique et politique tunisienne cette force vive qui se perd dans les prisons et en exil. Veuillez recevoir, Excellence, l’assurance de notre haute considération. c.c: SIGNATAIRES DE LA LETTRE OUVERTE
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Vérité-Action La tournée de sensibilisation Genève – Lausanne – Fribourg – Berne Pour une loi d’amnistie générale en Tunisie Première et deuxième étape |
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La tournée de sensibilisation Genève – Lausanne – Fribourg – Berne
Pour une loi d’amnistie générale en Tunisie Première et deuxième étape Le 27 juin, de la place des Nations Unies à Genève, les cyclistes de la tournée de sensibilisation, organisée par Vérité-Action et soutenue par plusieurs organisations défendant les Droits de l’Homme, ont marqué le début de la campagne de sensibilisation pour une amnistie générale en Tunisie rétablissant aux victimes de la répression tous leurs Droits et contre les violations systématiques et graves des Droits de l’Homme et des libertés en Tunisie. Leur destination est Berne, la Capitale fédérale où s’est tenu, le vendredi 29 juin 2001, un rassemblement devant le Palais fédéral, une marche de sensibilisation et un rassemblement de protestation devant l’ambassade de Tunisie à Berne.
Première étape:
Avant de prendre la route vers Lausanne, première ville de passage et capitale de l’Etat et canton de Vaud, les cyclistes ont déposé une lettre à l’attention de Madame Mary Robinson, le Haut commissaire des Droits de l’Homme lui demandant d’intervenir auprès des hautes autorités tunisiennes pour :
Les cyclistes ont également informé les Genevois et les autorités cantonales ; Conseil de l’Etat de Genève et le Grand Conseil Genevois, par la remise d’une lettre accompagnée de rapports décrivant la situation des Droits de la personne en Tunisie.
En Ville, les encouragements étaient au rendez-vous des manifestants. « Amnistie générale en Tunisie / Allegemeine amnistie in tunesien » en deux langues française/allemande et en forme de cercle ornant les dos des coureurs cyclistes.
Plusieurs petits villages situés au bord du Lac Léman ont vécu le passage du peloton de sensibilisation pour une Amnistie générale en Tunisie, notamment Versoix, St-préx et Morges.
Deuxième étape:
Le jeudi 28 juin, les cyclistes ont marqué leur départ depuis la place St-Martin à Lausanne destination Fribourg.
Vers 10h du matin, une délégation des manifestants a été reçue pendant un quart d’heure par M. Choseaux le vice-Chancelier de l’Etat Vaudois, où ils ont transmis aussi la même lettre que celle déposée à Genève.
Tout au long du trajet les cyclistes ont pu distribuer des centaines de tracts expliquant la situation dégradante des Droits de l’Homme en Tunisie, notamment au passage par les villes de Moudon et Payerne.
A 17h30, le cortège est arrivé devant la place de la Gare de Fribourg, les organisateurs ont pu utiliser le haut-parleur pour expliquer aux gens l’objectif de cette compagne, puis ils ont commencé une tournée dans la ville pendant une heure ce qui a attiré l’attention des Fribourgeois.
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SOS TUNESIEN Rassenblement devant le Consulat de La Tunisie à Muenchen |
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بمناسبة اليوم العالمي للعفو التشريعي العام بتونس تمّ اليوم
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L’opposition au régime policier Tunisien se développe : multiples initiatives à Paris, Tunis et Marseille |
http://naros.8m.net
par Jacques Becker Marseille le 30 juin 2001 © N@ros Plusieurs initiatives concernant les Droits de l’Homme ont été organisées les 28, 29 et 30 juin, à Paris, Tunis et Marseille, à l’occasion de la » Journée pour l’amnistie totale en Tunisie. « Paris : « Les défenseurs des Droits de l’Homme, contrairement aux dictateurs sont toujours respectueux des décisions de la justice » Le 28 juin et le 29 juin pendant une partie de la journée, à l’appel de Reporters Sans Frontières, du Comité pour le respectet des Libertés et des Droits de l’homme en Tunisie du comité de Soutien aux Luttes Civiles et Politiques en Tunisie, l’Office National du Tourisme Tunisien a été occupé par une cinquantaine de personnes dont un certain nombre de journalistes qui réclamaient la libération de la journaliste tunisienne Sihem Ben Sedrine arrêtée à sa descente d’avion à Tunis, le 26 / 06 / 2001.© CRLDHT L’occupation s’est déroulé sans problèmes bien que les occupants aient reçu la visite de miliciens barbouzes tunisiens qui ont tenté de provoquer une bagarre. La police française qui s’est rendue sur les lieux a constaté que l’occupation était pacifique et est repartie. Cependant la police a empêché à partir de la soirée du 28 tout ravitaillement en nourriture des occupants.
– Mdme Souheyr Belhassem de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme Par ailleurs, les occupants ont reçu une lettre de soutien à leur initiative émanant de quatre députés verts et socialiste: – Daniel Cohn Bendit, Député européen Pendant l’occupation de l’Office National du Tourisme Tunisien, les avocats des protestataires et ceux de la Tunisie ont négocié et il a été question d’une libération de Sahem Ben Sedrine dans la journée du 29 en échange de la levée de l’occupation. Cependant les occupants n’ont pas cédé. Ils ont quitté l’Office National du Tourisme Tunisien dans l’après-midi suite à une décision de la justice française qui leur intimait de quitter les lieux. « Les défenseurs des Droits de l’Homme, contrairement aux dictateurs sont toujours respectueux des décisions de la justice » a déclaré Robert Menard de Reporter Sans Frontières. Les manifestants ont ensuite tenu une seconde conférence de presse puis ont rejoint le rassemblement qui se tenait à la Fontaine des Innocents à Paris pour exiger la libération des prisonniers d’opinion en Tunisie. 30 Juin 2001 © N@ros Militants du RCD tentant de chasser les defenseurs des Droits de l’Homme devant le consulat de Tunisie à Marseille Tunis : Paul Renty enlevé par la police TunisienneA Tunis, le président de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme, Moktar Trifi a été convoqué par le Secrétaire d’Etat à la Sureté Nationale Tunisien qui lui a signifié que la dernière décision de justice concernant la LTDH ne l’autorisait qu’à préparer son prochain congrès et que toute activité de défense des Droits de l’Homme était illicite. Dans le même temps, la police a encerclé les locaux de la LTDH à Tunis et ceux de la maison d’édition de Sahem Ben Sedrine, Aloès et la demeure de Sadri Khiari, co-fondateur du RAID ( Attac Tunisie ) C’est alors qu’il se trouvait devant la maison de Sadri Khiari avec sa caméra que le réalisateur de télévision, Paul Renty, 82 ans, a été kidnappé par la police Tunisienne. Paul Renty participe à la délégation française ( Hélène Flautre, député européenne, Roseline Vachetta, député européenne, Tomazo Sodano, éditeur italien, Jean-Paul Garagon, Attac Marseille et réseau Euromed, Jean-luc Cipière, Attac France ) qui s’est déplacée pour assister au congrès du Raid qui doit se tenir le 1er juillet. Cette délégation doit faire une conférence de presse à Tunis, le 30 / 06 / 01, en soutien à Sadri Khiari, en grève de la faim depuis 16 jours pour qu’on lui permette de se déplacer après la restitution de son passeport confisqué par les autorités Tunisiennes Paul Renty .a finalement été relâché par la police Tunisienne qui lui a proposé de le raccompagner à son hôtel, ce qu’il a refusé, préférant rejoindre les autres membres de la délégation d’Attac dans la maison de Sadri Khiari encerclée par la police. C’est la pression internationale des militants et organisations amies qui a obligé le régime Tunisien à céder et à libérer M. Renty.
Marseille : Pendant le commerce, la torture continueSuite à l’enlèvement de Paul Renty, à l’arrestation de Sahem ben Sedrine et à l’encerclement du domicile de Sadri Khiari, Attac, la Ligue des Droits de l’Homme, et le Comité pour le respect des Droits de l’Homme en Tunisie ont organisé le 30 / 06 / 01 à 10 h une manifestation de protestation devant le Consulat de la Tunisie, Bd d’Athènes à Marseille. © N@ros
Les flics Tunisiens déguisés en diplomates du consulat de Marseille Pour Jean-Paul Marchietti Président d’Attac Marseille la raison de la présence d’Attac devant le consulat était » conjoncturelle même si plus généralement Attac est souvent présent devant le consulat de Tunisie en raison de son combat contre la logique du libre-échange. Le partenariat de l’Europe mis en place à l’occasion d’Euroméditerranée n’est qu’une mise en musique de la mondialisation libérale. Ceux qui dénoncent cette politique ici sont libres mais pas en Tunisie. » M. Marchietti dénonce le fait que l’Europe soit partenaire de dictatures que ce soit en Tunisie, en Algérie ou ailleurs. Pour lui, la mondialisation n’est pas synonyme de liberté et le développement du partenariat économique ne s’est nulle part accompagné du développement des libertés démocratiques. Au contraire, malgré l’article 2 d’Euromediterranée qui stipule que le partenariat doit s’accompagner du respect des Droits de l ‘Homme, le régime Tunisien a durci la répression : » pendant le commerce, la torture continue. «
© N@ros Des bandits au service du RCD à Marseille Selon Jelloul Ben HAmida, membre de la direction du Comité pour le Respect des Libetés et des Droits de l’Homme en Tunisie : » ce type d’initiatives, telles que le rassemblement devant le consulat et le collage d’affiche seront menées en permanence jusqu’à la libération de Sihem Ben Sedrine. Nous ciblerons tout ce qui représente les institutions Tunisiennes même touristiques car le tourisme en Tunisie est un tourisme encadré par la police. « Comme on le voit, les militants des Droits de l’Homme ne relâchent pas la pression sur le pouvoir Tunisien et semble prêts à poursuivre leur combat pendant l’été pour informer les touristes de la véritable nature du régime de Ben Ali*.
*Voir Article de Pierre Robes |
مطالبة بالعفو التشريعي العام في تونس |
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لتوقيت المحلي السويسري 20:44, السبت 30.06.2001
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L’Association des journalistes tunisiens demande la libération de Mme Bensedrine |
L’Association des journalistes tunisiens demande la libération de Mme BensedrineTUNIS, 30 juin (AFP) – samedi 30 juin 2001 – 19h23 – L’arrestation de Mme Bensedrine, écroué mardi à Tunis, est « une mesure inappropriée par rapport au fait qu’elle ait exercé son droit à l’expression », estime le Comité directeur de l’AJT dans une communiqué transmis à l’AFP. L’AJT appelle dans ce communiqué à la libération de la journaliste et souligne « le droit de tous les Tunisiens à s’exprimer sur toutes les sujets intéressant leur pays sans que cela les expose à des poursuites, à un procès ou à une arrestation ». Mme Bensedrine, 47 ans, porte-parole du Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT, non reconnu) et directrice du magazine en ligne Kalima, a été emprisonnée le 26 juin, après avoir été arrêtée à son arrivée à l’aéroport de Tunis. Mme Bensedrine a été assignée par un juge pour « outrage à sa personne en tant que magistrat et atteinte au corps judiciaire » et doit être interrogée le 4 juillet. Elle avait mis en cause ce magistrat le 17 juin, lors d’une émission sur la chaîne de télévision privée arabe basée à Londres, Al-Mustaquilla. Me Néjib Hosni, l’un des avocats de Mme Bensedrine, s’est plaint dans un appel samedi à l’AFP, de « restriction du droit de la défense », après que seulement deux de ses confrères aient obtenus un permis de visite à leur cliente dans sa prison. Mme Bensedrine fut membre du Comité directeur de l’AJT dans les années 1980. Le communiqué de cette association appelle à « la suppression de la peine de prison pour tout délit d’opinion » en Tunisie et affirme soutenir « toutes les initiatives visant à libéraliser la presse ». L’AJT indique « prendre acte de l’intérêt croissant » que suscite en Tunisie la chaîne de télévision Al-Mutakillah, qui a donné la parole à des opposants et militants des droits de l’Homme tunisiens, parmi lesquels Mohammed Mouada, incarcéré à son tour le 19 juin à Tunis. L’AJT critique néanmoins cette chaîne pour son « manque de professionnalisme » et « un parti pris idéologique et politique » de son directeur, Mohammed El-Hachmi Hamdi. M. Hamdi affirme avoir rompu avec son passé d' »opposant islamiste » et revendique un engagement pour la défense des droits de l’Homme. A Paris, l’association de défense de la presse Reporters Sans frontières (RSF) a occupé jeudi et vendredi les locaux parisiens de l’office du tourisme tunisien, pour protester contre l’arrestation de Mme Bensedrine |
I.C.S.P.P.T International Committee of Solidarity
for Political Prisoners in Tunisia
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We urgently call for:
to Subscribe For SOLIDARITY,
Send an e-mail to:With your Name, Nationality, Country of Residence, Profession and E-mail The Committee asks you to distribute its call and website address by all the possible ways to the Tunisians and others everywhere, to collect signatures from those who are not connected to Internet or do not have email addresses (while mentioning the Names, Nationalities, the countries of residence, and the Professions) and send them to the Committee.
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Dr Mohammed Moaada est en greve de la faim depuis le 29 juin |
المعهد التونسي للعلاقات الدولية Institut Tunisien des Relations Internationales سهام بن سدرين و ضريبة حب الوطن
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في وضع كان البعض يعـتقـد بأن تقدم فيه السلطات التونسية على » انفتاح ما » لإعتبارات عديدة أبرزها :
يحضر على كل لسان عند الحديث عن انتهاكات حقوق الإنسان. فهاهي السلطات التونسية و مرة جديدة تجعـل نفـسها نقـيضا لآمال و طموحات شعـبها الذي يتوق إلى إستقلال حقيقي, حان الوقـت لتجميع الطاقات و الفعاليات لتحقيقه و تهيئة الظروف لإنجازه . فـبعيد إعـتقال الدكتور محمد مواعدة , تستـقـبل نفـس الأجهزة, المناضلة الوطنية الناطقة بإسم المجلس الوطني للحريات السيدة سهام بن سدرين لتودعها غياهب سجن منوبة . ولم يكن للسيدة سهام بن سدرين عند إعتقالها و قبله إلا صوتها المرتفع دوما في وجه الظلم و الإستبداد . و للإنصاف لقد كانت السيدة سهام بن سدرين من الأصوات القلايل التي استمرت عالية, منادية بحرية الجميع طيلة عقد التسعينات على رغم ضباب الخوف الذي غيم على الساحة الوطنية أنذاك. و هذه السياسة الخرقاء التي تنتهجها السلطات اليوم و منذ أكثر من عقد من الزمن تجاه المثقفين و السيا سيين و الحقوقيين , لا تعبر إلا عن إفلاس أصحابها.. ولن يخيف ذلك المناضلين الذين عاهدوا الوطن على تحقيق المنشود الوطني العام . وفي هذا الإطار يدعو المعهد التونسي للعلاقات الدولية السلطات التونسية إطلاق سراح السيدة سهام بن سدرين فورا و إيقاف فصول هذه المهزلة . و يدعو المعهد أيضا إلى إيقاف التتبعات القضائية في حق المناضل الدكتور المنصف المرزوقي و إطلاق سراح د. محمد مواعدة و جميع المساجين السياسيين و ذلك بإصدار عفو تشريعي عام والذي أصبح في مقدمة المطالب الوطنية و بدونه لا يمكن الحديث عن تونس الغد . و يعبر المعهد عن تضامنه مع السيد الهادي البجاوي و يضم صوته إلى جميع الأصوات الوطنية و الدولية المنادية بحقه في العلاج والعيش الكريم . عـن المـعـهـد ابراهيم الكيلاني |
حركة النهضة تنعى الأخت المجاهدة جميلة بوعلي |
الله أكبر، إنا لله وإنا إليه راجعون
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Liste publiée grâce à l’aide exquise de l’association :
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Tel/:(46) 8- 4648308 e-mail: fvf@swipnet.se |
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