TUNISNEWS
3ème année, N° 985 du 30.01.2003
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LES TITRES DE CE JOUR:
L’A.D.P.M: Solidarité internationale avec les deux journalistes tunisiens en grève de la faim Semaine d’@ction pour la libération de Zouhayer Yahyaoui Message urgent de Mme. Danielle Dussault, écrivaine LTDH:communiqué LTDH: Infos Express 29 janvier 2003 LTDH: Infos Express 30 janvier 2003 EDLDT:Un Front uni pour la libération de tous les prisonniers politiques EDLDT: Rencontre avec un ours polaire Me Abderraouf Ayadi: Les avocats font barrage à la dernière tentative de casser leurs rangs Tunisie Réveille Toi :L’opposition réelle est l’opposition vivante ! Olivier Dupuis: Tunisie: harcelement de maitre ayadi, nouvelle demonstration d’illegalite mesquine d’un regime finissant John Le Carré:Confessions d’un terroriste AP:Les douanes françaises saisissent 32.000 montres contrefaites à Fos-sur-Mer destinés à la .. TUNISE!!! AFP:30.000 montres de contrefaçon (destinés à la Tunisie) saisis dans un port du sud de la France Reuters:Tunisair postpones $543 mln fleet expansion La Presse:Tunisie-Soudan la Presse :Poursuivre la coordination entre toutes les structures intervenantes
infotunisiePremière librairie »on line » en Tunisie
حركة النهضة بتونس: الاخ منير الاسود في ذمة الله تعالى كونا: تونس تحتفل بالسنة الوطنية للكتاب هذا العام كتاب جديد لمؤلف تونسي مقيم بفرنسا:أوهام الإسلام السياسي الشيخ راشد الغنوشي: رحيل عالمة الإسلاميات آن ماري شمّل رفيق عبد السلام:خطاب دولة التجزئة العربية: «الوطن» أولا وأخرا رشيد خشانة: قمة المناكفة الأميركية – الفرنسية؟ القدس العربي :مذكرة نصيحة سعودية جديدة تطالب بالاصلاح ومحاربة الفساد سميرة الصدفي : متحف قرطاج يستقطب آلاف السياح الأوروبيين والآسيويين
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Semaine d’@ction pour la libération de
Zouhair Yahy@oui Arrêté sans motif et de façon arbitraire (par des policiers du Ministère de l’Intérieur en civil, sans aucun mandat d’arrêt) le 4 juin 2002, torturé, son dossier falsifié, gardé au secret pendant une semaine, Zouhair Yahyaoui alias Ettounsi webmaster de TUNeZINE.com a été condamné le 10 juillet 2002 à 24 mois de prison après un non-procès sans qu’aucune plaidoirie relative aux chefs d’accusation n’ait été prononcée ni aucune instruction des affaires n’a été même entamée. Ne supportant plus les douleurs atroces qu’il endure depuis plusieurs jours (reins, dents, migraine), ne supportant plus l’absence de réponse à ses demandes répétées de soin et les conditions inhumaines d’emprisonnement, Zouhair Yahyaoui a décidé d’entamer une grève de la faim, qui perdure depuis le vendredi 17 janvier 2003, pour protester contre les conditions de détention et exiger sa libération. Les associations, organisations et partis appellent à : Réunion Publique A la Salle St-Bruno 9 rue St Bruno 75018 PARIS (métro La chapelle)
Rassemblement Jeudi 06/02/2003 à 17h30 A a fontaine des innocents (métro Châtelet-Les Halles) Pour : · La libération immédiate et inconditionnelle de Zouhair Yahyaoui (Ettounsi) qui n’a fait qu’exercer sa liberté d’__expression. · L’ouverture de l’espace Internet entier aux tunisiens, et l’arrêt de la politique de censure arbitraire que pratique le régime à l’encontre de tous les sites dissidents. · La libération de tous les prisonniers d’opinion en Tunisie. A l’appel de : Comité pour la Libération de Zouhair Yahyaoui http://www.tunezine.com, Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture, Assemblée des Citoyens ORiginaires de Turquie, ASsociation de Défense des Droits de l’HOmme au Maroc, Association les Amis de la Fondation Lounés Matoub (paris), Amnesty Internationale (section canadienne francophone), Association des Tunisiens en France, Association des Travailleurs Maghrébins en France, ATTAC (groupe Méditerranée), Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale, Comité International de Soutien à Zouhair Yahyaoui, Collectif des familles de disparus en Algérie, Comité pour la Libération de Zouhair Yayoui (Tunis), Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie, Convergence des Démocrates Marocains à l’Etranger, Espace du Dialogue pour les Libertés et la Démocratie en Tunisie, Fédération Internationale des Droits de l’Homme, Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives, Fondation Lounès Matoub (Algérie), Free Intellectual for Freedom and Against the NeoColonialism, Hourriya/Liberté, Jeunesse des Démocrates Marocains à l’Etranger, Ligue des Droits de l’Homme, Organisation Mondiale Contre la Torture, Réseau EuroMéditérranéen des Droits de l’Homme, Reporters Sans Frontières, Solidarité Tunisienne, Tunisie Réveille-toi ! , Union Général des Etudiants Tunisiens – France, Union de la Jeunesse Magrébine, Union de la Jeunesse Communiste Tunisienne, Vérité et Justice pour l’Algérie… Et le soutien des : Les Alternatifs, Ettajdid (France), Congrès Pour la République, Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés, Ligue Communiste Révolutionnaire, Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie, Les Verts…
Message urgent de Mme. Danielle Dussault, écrivaineMessage urgent Je m’appelle Danielle Dussault. Je suis une écrivaine du Québec. Depuis le mois de novembre, j’ai été sensibilisée à la cause de Zouhair Yahyaoui. Nous avons organisé ici au Québec une activité (Livres comme l’air) dans le cadre du salon du livre de Montréal pour tenter d’établir le contact avec des écrivains emprisonnés partout à travers le monde. J’étais jumelée à Zouhair Yahyaoui. Le jeudi 30 janvier aura lieu une manifestation devant le consulat de la Tunisie à Montréal, j’aimerais ici intervenir pour la libération de Zouhair Yahyaoui qui fait une grève de la faim depuis le 17 janvier et à qui on refuse les soins médicaux. Il faut faire vite et agir ! Les êtres libres servent souvent de boucs émissaires pour cacher la froide vérité d’une communauté qui ne tourne pas rond. Venons en aide à Zouhair Yayhaoui et faisons des pressions auprès du gouvernement tunisien afin qu’il le libère. Danielle Dussault, écrivaine http://ecrivaille.multimania.com
Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de l´Homme Tunis le, 14 janvier 2003 communiqué (traduit de l´Arabe)
Le tribunal de 1ère instance de Monastir a condamné le 08 janvier 2003 par contumace le nommé Chakib Ben Abdellatif Ben Frej, Président d´une cellule du RCD de la région de Ksibet El Mediouni à une amende de 50 dinars. M Chakib Ben Fredj a violenté le 07 avril 2002 le camarade Hédhili Abderrahmen, membre du Comité Directeur de la LTDH avec un objet contendant qui lui a causé de graves blessures à la poitrine et à l´oreille. Cet incident s´est déroulé lors de sa participation à une marche, de solidarité avec le peuple palestinien, dont le point de départ était le local de la section de la LTDH à Ksibet El Médiouni, ce qui est étonnant, c´est que le camarade Hédhili Abderrahman n´a été ni convoqué, ni informé de la date de l´affaire qui a été fixée, en dehors des jours habituels des sessions du tribunal.La date de cette session n´a pu être connue qu´à la suite d´une enquête faite auprès du secrétariat du tribunal.Le juge Habib Triki ( il s´agit du même juge qui a prononcé le jugement portant annulation du contrat de location du local de la section LTDH de Monastir ) a refusé de soumettre Abderrahman Hédhili à un examen pour fixer le taux d´incapacité permanente ( l´on sait que lorsque le taux est supérieur à 20% l´affaire devient pénale.Malgré l´insistance des avocats Mes. Jmour et kousri, le juge a refusé de reporter cette affaire et de la traiter selon la procédure d´usage. La LTDH dénonce une fois encore la violation des droits de la défense chaque fois qu´il s´agit de procès dans lesquels sont impliqués des militants. Elle appelle les autorités judiciaires àn assumer ses responsabilités et à maintenir la Justice hors de toute instrumentalisation et à agir pour que la magistrature sauvegarde son indépendance.Par ailleurs, le tribunal de Gafsa a prononcé le 02 Janvier 2003, un verdictde 13 mois de prison à l´encontre de MM. Ali Chortani et Moudher Jannet ( en état d´arrestation ) et Said Ferjani ( résident à l´étranger et considéré comme en fuite ) et ce, pour maintien d´organisation non reconnue et collecte de fonds non autorisée. D´autres personnes étaient traduits dans cette affaire, ils ont été acquittés. La LTDH représentée par sa section de Gafsa, a suivi cette affaire en désignant des avocats pour la défense des accusés dans un procès considéré par la Ligue comme un procès d´opinion. Elle rappelle que les procès de ce genre constituent une violation de la Constitution et des Conventions Internationales ratifiées par la Tunisie qui garantissent la liberté d´organisation. Elle enregistre que, lors de ce procès, les accusés n´ont pas été appelés à préciser les relations qu´ils entretenaient avec l´organisation à laquelle ils sont accusés d´appartenir. De ce fait, ils n´ont pas bénéficier des conditions minimales d´un procès équitable. La Ligue continuera donc à suivre cette affaire, dans laquelle MM. Chortani et Jannet se sont pourvus en cassation. Pour l´Heure, elle appelle à la libération des deux détenus .
Ligue Tunisienne pour la défense des droits de l´homme Infos Express 29 janvier 2003
La LTDH a été convoquée lundi 27 janvier 2003 à comparaître mardi 24 fevrier 2003 devant le tribunal de 1ere instance de Gabes suite a une plainte portée contre la LTDH par M Sghaeir Gafrache membre du parti au pouvoir RCD et adhérent de la section de Gabes de la LTDH ce procès vise à annuler le congres de la section Gabes qui s´est deroulé le Nord et Sfax sud décidés par le comité directeur pour le 1er et le 2 février 2003 . Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de l´Homme
Tunis le, 27 janvier 2003 COMMUNIQUE ( traduit de l´arabe )
Le Tribunal de 1ère instance de Tunis a examiné ce jour 27 janvier 2003 la nouvelle affaire contre la LTDH, engagée par trois adhérents de la Ligue et membres du RCD ( parti au pouvoir ) et demandant à la justice d´ordonner la suspension de l´exécution de la décision prise par le Comité Directeur de créer une nouvelle section de la Ligue à Sfax-Nord. Trente avocats se sont constitués pour représenter la LTDH ? dont son président Maître Mokhtar Trifi, le Doyen de l´Ordre des Avocats Me. Béchir Essid et le Président de la section de Tunis de l´Ordre des Avocats Me. Abdessattar Ben Moussa. A la demande de la défense, l´affaire a été renvoyée au jeudi 30 janvier 2003. Quant à l´affaire sur le fond présentée par les mêmes personnes demandant l´annulation de la décision du Comité Directeur de créer une 2ème section à Sfax, elle doit être examinée par la Chambre Civile du Tribunal de 1ère Instance de Tunis le 25 Février 2003. Le Président de la LTDH Mokhtar Trifi
Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de l´Homme
Infos Express 30 janvier 2003 Le juge en référé a décidé aujourd´hui 30 janvier 2003 de surseoir à l´exécution de la décision du comité directeur de la LTDH de créer une nouvelle section à Sfax en attendant le jugement sur l´affaire au fond qui doit être examinée par la Chambre Civile du Tribunal de 1ère Instance de Tunis le 25 Février 2003 , plus de 38 avocats se sont constitués pour la défense ; etaient présents lors de ce procès des représentants d´associations de la société civile et de partis politiques . Rappelons que la LTDH fait l´objet de 2 procès intentés par des membres du parti au pouvoir ( RCD ) de Sfax et de Gabès pour annuler le congrès de la section de Gabès qui a vu échouer les candidats du RCD et pour annuler la décision de créer une nouvelle section à Sfax dans le but de bloquer le processus de restructuration de la LTDH et visant son indépendance ***************************** La LTDH a organiser mercredi 29 janvier 2003 une réception a l´honneur des membres du conseil d´administration de l´institut Arabe des droits de l´homme ( M Hassib Ben Ammar président d´honneur de , M Taeib Baccouche président de L´IADH , Mme Leila Charaf , M Mohamed Fayek , M Farouk Abou Issa , M Mohamed Nour Farhat , et M Yahia Jemal ) lors de cette réception M Mohamed Fayek a donné une conférence
Un Front uni pour la libération de tous les prisonniers politiques Penser et agir pour la libération de tous les prisonniers politiques sans exception est un devoir humanitaire et politique qui incombe à chaque citoyen dans le pays. Garder ses distances vis à vis de cette cause est une lâcheté et une trahison à l’esprit collectif et aux devoirs qu’a chaque citoyen vis à vis du reste des citoyens dans le pays. Ceux qui hésitent encore à soutenir cette cause pour des calculs politiciens mesquins, ne font qu’isoler eux-même du reste de la société. L’histoire ne leur pardonnera pas leur hésitation et leur lâcheté. Cette cause, en principe, doit être un dénominateur commun entre tous, de gauche comme de droite. Toute notre mouvance lutte tous les jours pour cette cause. Tous prêts, sans aucune condition préalable de n’importe quel genre, de mettre la main dans la main avec tous ceux qui sont prêts de militer pour cette cause. Contester contre le régime dictatorial pour son maintien de ces innocents en tôle, dans des conditions inhumaines, dans le simple but d’assouvir la soif de sa haine sans limite, par la simple publication des communiqués est un minimum incompressible pour le soutien de la cause. Mais la simple publication des communiqués de soutien pour ces prisonniers, et de contestation contre le régime qui veut les exterminer, l’un après l’autre, dans les prisons, est-elle suffisante pour obliger le dictateur à les libérer ? Non, elle n’est pas suffisante. Depuis longtemps, nous lisons chaque jour des dizaines de communiqués de ce genre, sans que ces prisonniers soient libérés. Que faut-il faire de plus alors ? La création de l’AISPP est une très bonne initiative, malheureusement, sa marge de manœuvre à l’intérieur du pays n’est pas très grande. C’est pour cela, elle doit mettre en place dans toutes les capitales occidentales des relais. La marge de manœuvre de ces relais est nettement plus importante. Ces relais doivent renforcer les liens avec les sociétés civiles dans toutes les capitales et les pousser à agir efficacement pour la cause des prisonniers. Ils doivent multiplier les contacts avec toutes les administrations de ces pays et faire des grandes pressions sur elles pour qu’elles fassent à leur tour leur pression sur le dictateur pour relâche ses victimes et cesse de se comporter comme un animal sauvage. Les relais de l’AISPP à l’étranger doivent organiser, en forte collaboration avec les communautés tunisiennes et les sociétés civiles, en place, des manifestations de masse, appelant à la libération des prisonniers politiques en Tunisie. Que le désordre et les divisions restent lointaines de l’action pour cette noble cause. Que tous les efforts se multiplient, soient unis et se canalisent sous l’égide de l’AISPP pour mener à bien le programme de libération des nos prisonniers politiques. Il faut agir en urgence absolue dans ce sens. Les prisonniers sont en désespoir total, ils se sentent délaissés et ils se sont emparés de leur propre cause, pour s’en charger de sa défense par le seul moyen qu’il leur reste, leurs corps, leur santé, c’est à dire leur vie. Aujourd’hui, deux figures emblématiques, Hamadi Jebali et Zouhaïr Yahyaoui, font usage de cette carte très dangereuse. Chaque jour qui passe les rapproche de l’irréparable. Agissons tous, sans exception, et vite alors, avant qu’il ne soit trop tard. Cette fois-ci, les abstentionnistes sont les ennemis du peuple. Faisons tout, pour que la journée internationale de solidarité avec les détenus politiques, pour le vendredi 31 janvier et samedi 1 février, soit sans précédent et nous rapproche de la libération de nos prisonniers. Par cette occasion, nous saluons chaleureusement le combat héroïque de notre peuple, le combat de l’AISPP et le combat de toutes les autres associations de soutien pour nos prisonniers politiques. A bas la dictature sauvage de Ben Ali. Vive La Tunisie Libre, démocratique, sans prisonniers politiques. EDLDT Salah Karker 30/01/2003
EDLDT
Soutien à l’AISPP
Bonjour,
Par le présent mail L’Espace de Débat pour les Libertés et la Décocratie en Tunisie (EDLDT) animé par Salah Karker apporte son plein soutien à l’AISPP et à tous les autres organisateur de la journée internationale de soutien pour les prisonniers politiques.
Toutes les décisions qui vont être prises, à cette occasion, nous engagent.
Nous sommes corps et âme pour cette cause.
Pour l’EDLDT
Salah Karker
30/01/2003
Rencontre avec un ours polaire« Libérons Jébali, dénonçons Ben Ali; libérons Yahyaoui, dénonçons Ben Ali ! », tout en chantant et en manifestant avec le reste de la « gang », je ne quittais pas des yeux une voiture 4×4 garée devant le consulat tunisien à Montréal. C’était une voiture de la GRC (Gendarmerie Royale du Canada), à l’intérieur de laquelle se trouvait un gendarme. Au début, la présence de ce flic taciturne m’inquiétait. A chaque cri « Halte à la torture en Tunisie ! », je pensais qu’il allait surgir de sa voiture avec sa matraque pour nous disperser. Mais, vous n’allez pas me croire, il n’avait même pas de matraque ! Tout au long de la manif, le gendarme est resté derrière le volant de sa bagnole. Ils nous regardait avec des yeux calmes comme si nous étions des gamins en train de jouer avec des boules de neige. Son calme m’énervait.. Par moments j’avais envie de cogner sur la voiture pour le faire bouger. Nous avons eu beau crier des slogans, agiter un drapeau rouge sang, exhiber des pancartes, le bonhomme ne bougeait pas d’un pouce ! Il était aussi tranquille qu’un ours polaire en état d’hibernation. C’est seulement aujourd’hui que j’ai appris que les policiers canadiens étaient fainéants. Je proteste contre leur inacceptable et scandaleuse inactivité. Messieurs les gendarmes, je vous rappelle que vous êtes payés par nos impôts, alors bougez bon sang ! Omar Khayyâm
Les avocats font barrage à la dernière tentative de casser leurs rangs
Après la levée de la scéance et le report de l’Assemblée générale extra-ordinaire, annoncé par le Bâtonnier, Maître Béchir Essid, pour non observation du quorum, les Avocats ont quitté la salle des réunions de l’Hôtel El-Mechtel l’après-midi de ce dimanche 19 janvier 2003, en scandant: « Avocature libre, libre, et la police dehors », « Avocature libre, libre, et la Cellule dehors » et en chantant « Nul ne vivra en Tunisie s’il la trahit ». Le tout s’est déroulé dans un climat de révolte et de rage à l’encontre des manoeuvres du pouvoir. Celui-ci a opté, une nouvelle fois, pour la tentative de casser l’Union des avocats et bloquer leurs institutions, par le biais d’ordres donnés aux membres de la « Cellule ». Cette structure politique parallèle, a été créée par le pouvoir policier au tout début des années 90, avec la complicité de l’ex-Bâtonnier Abdelwaheb El Bahi, pour maintenir la tutelle du pouvoir sur la profession et orienter les décisions de ses organes élus et légitimes. Les méthodes de la « Cellule » comprennent aussi: le sabotage et la perturbation des activités, lorsque bon leur semble, et l’empèchement de l’observation du quorum par l’intrusion dans les salles de réunion, sans respect du réglement, qui exige la signature des registres officiels de présence, dressés par le Conseil de l’Ordre des Avocats. La « Cellule » compte près de 300 avocats parmi ceux qui raflent le contentieux de l’Etat et des entreprises publiques, en contre partie des « services » rendus au pouvoir et contre la profession, contre son union et contre son indépendance. Elle compte aussi nombre d’anciens fonctionnaires du Ministère de l’Intérieur (Gouverneurs, Délégués) et elle représente, avec l’institution judiciaire, le vivier dans lequel ledit Ministère puise pour la nomination de ses Hauts fonctionnaires. Deux « membres » ont été nommés au poste de Gouverneur à Monastir et à Kasserine. Le pouvoir a ouvert la porte du Parlement à certains, et les autres attendent la récompense! Les figures connues de la « Cellule », et des collaborateurs des services, se sont présentés à la salle de réunion le 19 janvier 2003. Ils ont refusé de s’inscrire sur les listes de présence, ainsi qu’un ancien Bâtonnier, Me Abdelwaheb El Bahi. Les ordres ont été donnés aux autres, venus de l’intérieur du pays, d’attendre les consignes dans leurs chambtres d’hôtel, réservées au « Diplomate », Avenue Hédi Chaker à Tunis (non loin du lieu de la réunion), dans l’attente du décompte des présences. Ce n’était seulement qu’en cas de réunion du quorum qu’ils pouvaient venir assister aux travaux et mettre en oeuvre le reste des ordres, afin de manipuler les décisions. Ce plan n’est qu’un nouveau chapitre d’une attaque globale et aux multiples facettes, qui a débuté par des campagnes de presse poursuivies jusqu’au jour de la réunion. Ce, avec la multiplication des accusations de l’actuel Bâtonnier en le rendant responsable de la détérioration des conditions du secteur, en semant le doute sur son action et en dénonçant sa gestion des organes de la profession. La police politique a pris la relève en séquéstrant la totalité des invitations adressées aux confrères. Ceux-ci ont informé le Conseil de l’Ordre qu’ils n’avaient rien reçu et qu’ils avaient en effet été privés du service de la poste! Le fax du Conseil de l’Ordre n’a pas échappé, lui non plus, au contrôle de la police politique, qui fait le tri de ce qu’elle juge bon à transmettre au Barreau. Des ordres ont été donnés pour harceler le Bâtonnier dans ses déplacements et ses contacts avec les confrères dans les régions. A ne citer que le Procureur de la République près le tribunal de Première Instance de Kairouan, qui a ordonné au président de la section régionale du Barreau à Sousse, de quitter la salle de la Bibliothèque des magistrats tant que c’est « Béchir Essid » qui préside la réunion avec ses confrères. Le pouvoir, et ses prolongements, n’a cessé de répéter, dans ses discours, que la maladie qui gangrène le secteur n’est autre que sa politisation. Il en est venu à en accuser le Bâtonnier et un certain nombre de membres du Conseil de l’Ordre, ainsi que d’autres. Mais c’est le véritable rôle politique du pouvoir, à travers la « Cellule », qui se révèle au grand jour. Son apparition soudaine et son sabotage des organes légitimes de la profession, en application des directives du parti du régime, ont fait que la réponse des avocats a été politique par les slogans qu’ils ont scandés. L’ambiance et la chaleur de l’enthousiasme dans lesquelles s’est terminée la première réunion du 19 janvier 2003 et la dénonciation du pouvoir par les avocats, ont déplacé le combat à un niveau politique que le régime ne cherchait pas. Il voulait faire apparaître une divergence et une cassure interne dans les rangs des avocats. Les 506 Avocats présents, de la base, (ce qui est un nombre important vu la privation du Conseil de l’Ordre du service de la poste) ont pu se rendre compte des visées et stratégies malsaines du pouvoir. Les confrères ont ainsi fait le tri dans leurs rangs et dénoncé une « secte », qui a accepté de mettre son temps et ses énergies au service des organes officiels du pouvoir. Ceux-là mêmes qui les manipulent, les logent et leurs donnent des ordres, à l’instar des agents d’exécution. C’est pour cela que les Avocats ont crié: « Avocature indépendante et police dehors ». C’est cette image de flic que le pouvoir a choisi pour les avocats qui se nourrissent du contentieux de l’Etat. (Cette richesse nationale aurait du être gérée dans la transparence et non utilisée pour créer un organe parallèle de sabotage aux structures légitimes et démocratiquement élues) S’attaquer aux services de la répression policière et dénoncer les plans du pouvoir visant à casser la profession, réduire son indépendance et la domestiquer: cela a eu pour conséquences de transformer le conflit. Cette transformation lui a donné une dimension politique qui a perturbé le pouvoir. Il sait que les avocats dans nombre de pays européens suivent de près ce qui arrive à leurs confrères tunisiens. Ceux-ci ont adressé au Conseil de l’Ordre de nombreux communiqués de soutien venus d’Avocats et de Magitrats du Canada, des Etats-Unis d’Amérique, de France, de Belgique et des Pays Bas. L’Assemblée générale extra-ordinaire n’a pas eu lieu pour débattre des deux points inscrits à son ordre du jour. Le premier concernant les atteintes à l’intégrité physique de l’avocat et la violation de son cabinet. Et le second, la détérioration des conditions de la profession. Mais le message adressé par l’ensemble des avocats au pouvoir a largement exprimé ce dont celui-ci avait peur: l’attachement à l’indépendance de la profession et l’esprit de sacrifice pour défendre la dignité de l’avocat et son intégrité. Ce message est adressé après que les représentants du pouvoir, au sein même du Conseil de l’Ordre, aient tenté de fermer les yeux sur les agressions et de faire croire au démarrage du train des réformes: La revalorisation à 100 DT de l’indémnité des commissions d’office, la généralisation du second appel des causes dans l’esnsemble des tribunaux et la réservation de sièges aux premiers rangs, pour les avocats! (quelles réformes!) Mais les avocats apparaissent plus attachés à leur dignité, leur union et leur indépendance. Ils l’ont démontré comme ils l’ont fait par le passé: Au moment de la grève du printemps 2000 suite à l’agression par violences aggravées de la police politique contre certains confrères. Au moment de la lutte contre les projets de démentèlement du Barreau et son remplacement par trois entités régionales. En choisissant un Bâtonnier indépendant et ancien prisonnier politique du pouvoir policier. Et au moment de la grève du 7 février 2001 en réponse aux agressions policières contre les avocats et leurs clients lors de la scéance même, dans l’enceinte du tribunal. Me Abderraouf Ayadi Membre du Conseil de l’Ordre National des Avocats Tunis, le 20 janvier 2003 (Texte publié en arabe sur Tunisnews le 21 janvier, traduit en français par AW Hani pour le compte de l’Audace de Tunisie: http://www.audace.fr, N° 96, février 2003, pp: 20-21)
DEBATS ENTRE TUNISIENS
L’opposition réelle est l’opposition vivante !POUR LES ASSISES DU FRONT DE SALUT NATIONAL
par hasni
Seule l’opposition vivante aboutira à la mise en œuvre du Front de salut national par l’élaboration du plan de sortie de ce régime. Après avoir maintenu leur formation dans un semi coma politique, les responsables des actuelles formations doivent soit se rallier au mouvement d’union nationale, soit se démettre de leur fonction afin de laisser à la place à ceux qui veulent agir en leur sein. Le temps des petits calculs de couloir, des alliances de circonstance, de la personnalisation excessive est fini. Le temps est venu pour les Tunisiens de s’unir. L’opposition au régime tunisien représenté par son Président Ben Ali n’est plus un vague concept mais bien une réalité, une réalité plurielle qui veut se retrouver autour d’un dénominateur commun : l’action pour l’alternance ! Une opposition réaliste qui sait qu’elle doit mettre en œuvre une méthode de travail en commun, la définition d’un programme politique et social de transition, la formation de ses cadres et non pas une opposition théorisant et conceptualisant jusqu’à être abstraite elle-même. L’opposition vivante est rationnelle et pragmatique, toute opinion confondue, elle se retrouve sur le terrain. Ce n’est pas cette opposition éclectique, éparpillée et à peine visible. Elle est fonctionnelle, opérationnelle. Elle n’a plus besoin que d’une chose pour se mettre définitivement en marche : la tenue de ses premières assises. Pour être efficaces et pour que les résultats de ses décisions soient reconnues par tous, il est indispensable que ces assises soient placées sous la responsabilité d’une personnalité dont l’honnêteté et la neutralité ne font aucun doute pour tous. Pour l’auteur, le juge Mokhtar Yahyaoui est le mieux placé aujourd’hui, du fait de ses compétences professionnelles et de ses qualités humaines, au nombre desquelles, et non des moindres, son ouverture aux différents courants de pensée. Mais des assises pour quoi faire ? Dans la tâche difficile qui attend l’ensemble des Tunisiens, à savoir gérer au mieux des intérêts de la Tunisie et des Tunisiennes et Tunisiens la phase de transition vers un gouvernement d’alternance, la réponse à cette question a le mérite d’être simple. Il faut gérer les « fondamentaux » d’une alternance à une succession de régimes qui ont eu comme point commun de ne pas prendre en considération l’avis des tunisiens.
Les fondamentaux : Mais contrairement à l’opinion développée par Ivan (Le Résistant-14 http://www.elmounaadil.ifrance.com/elmounaadil), ce front de salut national est une émanation de la société politique et donc du peuple et non pas celle de la société civile dont le rôle dans cette phase de transition sera d’orienter les décisions prises par ce gouvernement. De la même manière, on ne peut pas affirmer aujourd’hui que « En Tunisie, un front populaire ou un front de salut national à l’image de ceux qui ont existé en Europe du dernier siècle ne pourra jamais, à notre sens, voir le jour, pour la simple raison que les forces de gauches tunisiennes, qui sont souvent d’extrême gauche, n’ont pas l’adhésion du peuple et l’assise populaire nécessaire pour un vrai mouvement populaire susceptible de rompre avec le régime de Ben Ali ». Effectivement, concevoir la donne politique comme une simple opposition gauche / droite n’est pas concevable dans la mesure où personne n’est capable d’estimer les forces en présence et de plus, cela revient à imaginer l’avenir de la Tunisie en fonction des seules expériences passées et de surcroît par rapport aux seules modèles occidentaux existants. Ces assises doivent permettre à la Tunisie de trouver la voie qui lui sera propre et non pas le moyen d’installer un modèle de société inspirée par des modèles existants. La Tunisie a besoin d’un modèle sur mesure, répondant aux aspirations du peuple, à ses capacités économiques, à ses choix sociaux, etc… Voilà pourquoi, un programme minimum commun devra être défini autour des priorités de ce gouvernement transitoire. Pour Salah Karker, ces priorités sont les suivantes : La démocratie a plusieurs formes, dont la plus répandue est la République, mais un concept est transversal à chacune des formes possibles : c’est la souveraineté au peuple. Celle ci peut s’exprimer là aussi de différentes manières lors des différentes élections : directement ou indirectement. En fonction des équilibres retenus par la Constitution, le régime peut être à dominante parlementaire ou présidentielle. Etant un fervent partisan de la participation maximum de la population aux décisions qui la concerne, l’organisation administrative décentralisée et déconcentrée est la seule solution pour avoir des institutions accessibles à tous. Bien entendu, exercer ses libertés et ses droits n’est pas une habitude en Tunisie, et c’est pourquoi le maximum d’espace devra être laissé aux débats, aux réflexions, aux critiques, dans les médias ou sur d’autres places publiques. Mais si les idées sont importantes, rien ne remplace la mise en situation réelle. C’est pourquoi le modèle Porto Allegre pourrait être une solution. Le premier sujet est important et doit faire appel aux compétences de nos enseignants et chercheurs afin de mieux définir les programmes en fonction des prévisions de besoins économiques, étant entendu que ces besoins économiques ne sont pas la simple résultante des contraintes imposées par le seul commerce extérieur mais bien avec l’objectif de parvenir à l’autosuffisance dans l’ensemble des domaines économiques. La formation professionnelle doit permettre à chaque tunisienne et à chaque tunisien au cours de sa vie d’accéder à des formations qui leur permettront de s’adapter à l’évolution du marché du travail ou qui favoriseront leurs épanouissements personnels. Pour ce faire, un recrutement important des enseignants et leur propre formation doit être assuré, les budgets de la recherche considérablement augmentés et des investissements consentis pour la rénovation et la construction des écoles, lycées et universités. Après un audit de l’ensemble des services du Ministère de l’Intérieur et l’estimation des besoins liés à la sécurité civile, ces mesures pourront être financés pour le fonctionnement par une diminution équivalente du nombre de fonctionnaires de police et pour l’investissement par l’utilisation des fonds récupérés par le service anti-corruption. Pour cela, au risque de faire de sourire, je pense qu’un service « d’incorruptibles » doit être créé en associant des enquêteurs chevronnés, des inspecteurs des finances et du fisc, des banquiers, des juristes. Ce service doit pouvoir disposer de possibilités d’investigations étendues de manière exceptionnelle et limitées dans le temps afin d’identifier les personnes concernées, corrompues et corruptrices, les biens immobiliers, les avoirs financiers, etc… afin de les confisquer et de les mettre à disposition du budget de l’ةtat. Les fonds ainsi récupérés pourraient non seulement être utilisés, par exemple pour les investissements dans le secteur de l’enseignement, mais également constituer la ligne budgétaire pour indemniser l’ensemble des prisonniers politiques. D’autres sujets peuvent apparaître comme des priorités dans une phase de transition (la sécurité extérieure, la santé, les régimes sociaux, le logement, …) et les approcher laisse entrevoir l’importance du travail qui est à faire pour la mise au point de programmes efficaces.
TUNISIE: HARCELEMENT DE MAITRE AYADI, NOUVELLE DEMONSTRATION D’ILLEGALITE MESQUINE D’UN REGIME FINISSANT
Bruxelles, le 30 janvier 2003. Le 16 janvier 2003, Maître Abderraouf Ayadi, secrétaire général du CNLT et membre du Conseil de l’ordre des avocats, a fait l’objet de mauvais traitements de la part de la police des frontières à son retour d’un voyage de Paris. Il a subi une fouille au corps et a été délesté de tous ses documents personnels. (Documents du CNLT, dossiers professionnels, publications) en violation flagrante des lois en vigueur.
Ces mauvais traitements qui avaient déjà été réservés à maître Ayadi, le 9 janvier, lors de son départ pour Paris, s’inscrivent dans une longue liste d’agressions dont les juges et les avocats tunisiens font l’objet de la part des autorités tunisiennes.
Question d’Olivier Dupuis, secrétaire du Parti Radical Transnational et député européen, à la Commission européenne
« Que pense la Commission du recours systématique par les autorités tunisiennes aux intimidations sous des formes diverses des juges et avocats tunisiens ? Quelles sont les initiatives que la Commission a prises ou entend prendre pour amener les autorités tunisiennes à mettre un terme à ce genre de pratiques ? Plus généralement, que pense la Commission de la dégradation continue de la situation des Droits de l’Homme en Tunisie? »
Olivier Dupuis Member of the European Parliament http://www.radicalparty.org/ tel. +32 2 284 7198 fax +32 2 284 9198
LE MOT DE LA FIN!
Un tribunal argentin confirme la validité des poursuites contre d’ex-tortionnaires
BUENOS AIRES, 30 jan (AFP) – Un tribunal argentin a confirmé jeudi en appel la validité de la procédure engagée à l’encontre de douze anciens tortionnaires lors de la dernière dictature militaire (1976-1983), a-t-on appris de source judiciaire. Les inculpés, parmi lesquels l’ancien chef militaire Guillermo Suarez Mason, sont suspectés d’avoir organisé la « disparition » de militants de l’ex-organisation armée Montonero (péronistes de gauche), a-t-on précisé de même source. Cette procédure est suivie avec attention en Argentine car elle s’appuie sur de précédentes décisions de justice – actuellement examinées par la Cour suprême – invalidant les deux lois accordant l’impunité aux quelque 1.200 anciens militaires suspectés de violation des droits de l’homme sous la dictature. Les lois dites de « l’obéissance due » et du « point final » avaient été adoptées par le Parlement argentin sous la pression des militaires après le retour à la démocracie, lors de la présidence du radical Raulf Alfonsin. AFP
Point de vue
Confessions d’un terroriste,
par John Le Carré L’accès de folie que connaît l’Amérique est, à mes yeux, le pire de tous ceux qui jalonnent son histoire : pire que le maccarthysme, pire que la baie des Cochons, et potentiellement plus catastrophique à long terme que la guerre du Vietnam. La réaction au 11 septembre 2001 doit dépasser les espoirs les plus fous d’Oussama : comme à l’époque de McCarthy, les droits et les libertés publiques que le monde entier envie à l’Amérique se voient systématiquement grignotés. La traque des ressortissants étrangers sur le sol américain se poursuit sans fléchir. Les « permis de séjour » d’origine nord-coréenne et moyen-orientale disparaissent dans des prisons secrètes sur des accusations secrètes émises en secret par des juges. Les Palestiniens résidant aux Etats-Unis, jadis déclarés apatrides et donc non extradables, sont aujourd’hui remis à Israël pour « réimplantation » à Gaza et en Cisjordanie, où ils n’avaient peut-être jamais mis les pieds. La Grande-Bretagne joue-t-elle le même jeu ? C’est fort probable. Une petite trentaine d’années, et nous finirons par avoir le droit de savoir. Une fois encore, la complaisance des médias américains conjuguée au souci de certains intérêts commerciaux fait qu’un débat qui devrait faire rage sur chaque place de village se trouve relégué dans les colonnes élitistes de la presse de la Côte est : « Voyez le cahier A, page 27, si vous arrivez à la trouver et à la comprendre. » Jamais gouvernement américain n’a si farouchement caché son jeu. Faut-il que le secret soit bien gardé pour que les services de renseignement eux-mêmes soient dans le noir (rappelez-vous : c’est à ces organisations que nous devons le plus cuisant échec de l’histoire du renseignement : le 11 septembre 2001) ! La guerre qui menace a beau avoir été planifiée des années avant qu’Oussama Ben Laden ait frappé, c’est néanmoins lui qui l’a rendue possible. Sans lui, la junte bushienne en serait encore à tenter de se justifier sur des sujets aussi épineux que le mystère de son élection, pour commencer ; l’affaire Enron ; son favoritisme honteux à l’égard des déjà-trop-riches ; son indifférence irresponsable envers les pauvres du monde entier, l’environnement et une pléiade de traités internationaux abrogés unilatéralement ; sans compter la caution apportée aux incessantes violations des résolutions de l’ONU par Israël. Mais Oussama a balayé tout cela sous le tapis fort commodément. Les pro-Bush ont le vent en poupe. 88 % des Américains veulent la guerre, paraît-il. Après une nouvelle rallonge de 60 milliards, le budget de la défense américain atteint les 360 milliards de dollars. Une merveilleuse nouvelle génération d’armes nucléaires américaines est en gestation, conçue pour répliquer aux armes nucléaires, chimiques ou biologiques détenues par les « Etats voyous ». Donc, nous pouvons tous respirer. Non contente de décider unilatéralement de qui peut ou non détenir ces armes, l’Amérique s’est adjugé le droit de déployer à son gré ses armes nucléaires, où et quand ses intérêts, ses amis ou ses alliés lui semblent menacés. Reste à savoir qui ces amis et alliés seront dans les années à venir, et, comme souvent en politique, cela est loin d’être évident. On se fait de gentils amis et alliés, donc on les arme jusqu’aux dents, et puis, un jour, ils cessent d’être des amis et alliés, alors on leur balance une bombe atomique. Il convient d’avoir à l’esprit la lenteur et la pondération avec lesquelles le gouvernement américain a soupesé l’option de bombarder l’Afghanistan au lendemain du 11 septembre. Heureusement pour nous tous, mais surtout pour les Afghans, dont la complicité dans les attentats était bien moindre que celle du Pakistan, il s’est restreint à 25 000 tonnes de bombes antipersonnel « conventionnelles », qui, au total, n’ont guère fait plus de dégâts qu’une petite bombe atomique, de l’avis général. Mais, la prochaine fois, ce sera du sérieux. Cette guerre que disent soutenir 88 % des Américains est de nature beaucoup plus délicate à cerner. Une guerre de quelle durée, je vous prie ? A quel coût en vies américaines ? A quel coût pour le contribuable américain ? A quel coût (car la plupart de ces 88 % d’Américains sont parfaitement respectables et humanistes) en vies irakiennes ? Même s’il s’agit sans doute aujourd’hui d’un secret d’Etat, l’opération « Tempête du désert » a coûté à l’Irak deux fois plus de vies humaines que toute la guerre du Vietnam à l’Amérique. Que Bush et sa clique aient réussi à détourner la colère des Américains d’Oussama Ben Laden sur Saddam Hussein constitue l’un des plus beaux tours de passepasse de l’histoire de la communication. Succès total. Selon un récent sondage, un Américain sur deux tient aujourd’hui Saddam Hussein pour responsable de l’attentat contre le World Trade Center. Ainsi manipulée, mais aussi menacée, intimidée, harcelée, maintenue dans un état permanent d’ignorance et de peur, la population américaine s’assujettit aux autorités. Avec un peu de chance, cette névrose savamment orchestrée devrait offrir les prochaines élections sur un plateau à Bush et à ses affidés. Tous ceux qui ne sont pas avec M. Bush sont contre lui. Pis encore (cf. son discours du 3 janvier), ils sont avec l’ennemi. Ce qui est bizarre, parce que je suis aussi farouchement opposé à Bush qu’impatient de voir tomber Saddam – mais pas selon les conditions et les méthodes de Bush. Et pas sous la bannière d’une hypocrisie aussi éhontée. Le colonialisme américain à l’ancienne est sur le point de déployer ses ailes d’acier au-dessus de nos têtes. Les « Américains bien tranquilles » infiltrant des communautés sans méfiance sont plus nombreux qu’au plus fort de la guerre froide. L’aspect le plus écœurant de cette surréaliste guerre annoncée est peut-être la tartuferie religieuse qui enverra les troupes américaines au combat. Bush a la mainmise sur Dieu. Et Dieu a des opinions politiques bien précises. Dieu a confié à l’Amérique le soin de sauver le monde par tout moyen qu’elle jugera bon. Dieu a fait d’Israël la clef de voûte de la politique américaine au Moyen-Orient, et quiconque y trouve à redire est : a) antisémite ; b) antiaméricain ; c) avec l’ennemi et d) terroriste. Dieu a aussi de méchantes relations. En Amérique, où tous les hommes sont égaux à Ses yeux sinon aux yeux les uns des autres, la famille Bush compte un président, un ex-président, un ancien chef de la CIA, le gouverneur actuel de la Floride et l’ancien gouverneur du Texas. Bush senior a quelques bonnes guerres à son actif et la réputation méritée d’avoir frappé les pays satellites désobéissants de la foudre de l’Amérique. Parmi les petites guerres qu’il a lancées de sa propre initiative, celle contre son ancien copain de la CIA, Manuel Noriega du Panama, qui l’avait bien servi pendant la guerre froide mais a fini par prendre la grosse tête. Voilà ce qu’on appelle le pouvoir à l’état brut, et les Américains le savent. Quelques indices ? George W. Bush, 1978-1984 : cadre supérieur dans la société pétrolière Arbusto-Bush Exploration. 1986-1990 : cadre supérieur dans la société pétrolière Harken. Dick Cheney, 1995-2000 : président-directeur général de la société pétrolière Halliburton. Condoleezza Rice, 1991-2000 : cadre supérieur dans la société pétrolière Chevron, qui a donné son nom à un pétrolier. Et cetera. Mais aucune de ces petites collusions n’entache l’intégrité de l’œuvre de Dieu. On ne plaisante pas avec les vraies valeurs. Et on sait où vos enfants vont à l’école. En 1993, l’ancien président George Bush séjournait en libérateur dans l’émirat si démocratique du Koweït pour y collecter les remerciements quand quelqu’un a essayé de l’assassiner. Or, selon la CIA, ce « quelqu’un » était Saddam Hussein. D’où le cri de Bush junior : « Le monsieur, il a voulu tuer mon papa. » Mais cette guerre n’en est pas pour autant personnelle, non ! Elle est nécessaire, elle constitue l’œuvre de Dieu et elle vise à apporter la liberté et la démocratie au pauvre peuple irakien opprimé. Pour devenir un membre acceptable de l’équipe Bush, il faut aussi croire au Bien absolu et au Mal absolu, apparemment, et Bush, efficacement secondé par ses amis, sa famille et Dieu, est là pour nous aider à distinguer l’un de l’autre. (Il me semble d’ailleurs que c’est Mal d’avoir écrit cette remarque, mais il faudrait que je vérifie.) Ce que Bush se refuse à nous dire, en revanche, c’est la véritable raison pour laquelle nous partons en guerre. L’enjeu n’est pas l’Axe du mal, c’est le pétrole, l’argent et des vies humaines. Saddam, pour son malheur, est assis sur le deuxième plus grand champ pétrolifère du monde. Son voisin l’Iran posséderait les plus grandes réserves mondiales de gaz naturel. Or, Bush veut mettre la main sur les deux, et ceux qui l’y aideront recevront leur part du gâteau. Pas les autres. Si Saddam n’avait pas de pétrole, il pourrait torturer et assassiner ses compatriotes à sa guise. D’autres dirigeants le font tous les jours (pensez à la Turquie, à la Syrie, à l’Egypte, au Pakistan), mais eux sont nos amis et alliés. Je soupçonne fort que Bagdad ne représente en fait aucun « danger immédiat » pour ses voisins, et encore moins pour l’Amérique et la Grande-Bretagne. Les armes de destruction massive, si Saddam en possède encore, ne feront pas le poids face aux jolis joujoux qu’Israël ou l’Amérique peuvent lui expédier en moins de cinq minutes. L’enjeu n’est pas une menace militaire ou terroriste imminente, mais l’impératif économique de la croissance américaine. L’enjeu est le besoin qu’éprouve l’Amérique de faire la démonstration de sa suprême puissance militaire à nous tous – à l’Europe, la Russie et la Chine, à la pauvre petite Corée du Nord prise de folie et au Moyen-Orient –, le besoin de montrer qui gouverne l’Amérique au pays et qui doit être gouverné par l’Amérique à l’étranger. L’analyse la plus charitable du rôle joué par Tony Blair dans toute cette histoire est qu’il ait cru pouvoir chevaucher le tigre à seule fin de le manœuvrer. Peine perdue. Au lieu de cela, il lui a donné une légitimité factice et une voix douce. Et je crains que ce même tigre ne l’ait désormais acculé dans un coin pour de bon. Ironie du sort, George W. lui-même se sent peut-être un petit peu dans la même situation. Dans la Grande-Bretagne à parti unique, Blair a été élu aux plus hautes fonctions de l’Etat par environ un quart de l’électorat en raison d’une participation médiocre. A supposer la même apathie citoyenne et la même prestation lamentable des partis d’opposition aux prochaines élections, Blair ou son successeur obtiendront de nouveau le pouvoir absolu avec une proportion encore plus faible des inscrits. Summum du ridicule : alors même que le discours de Blair l’a envoyé dans les cordes, aucun des deux leaders de l’opposition britannique ne peut lui porter le moindre coup. C’est là le drame de la Grande-Bretagne autant que celui de l’Amérique : le gouvernement saborde sa crédibilité à force de mensonges et de boniments, la prétendue alternance parlementaire se contente de briguer sa casquette, et les électeurs, eux, leur tournent tout simplement le dos. Les politiciens sont incapables d’admettre que nous ne sommes pas dupes. En Grande-Bretagne, la question n’est donc pas de savoir quel parti formera un gouvernement après le désastre qui s’annonce, mais qui en sera le chef. Pour Blair, point de survie politique possible hors une mobilisation internationale et un sursaut improbable de l’ONU à la dernière minute qui forceraient Bush à rengainer sans coup férir. Mais qu’arrivera-t-il si le plus grand cow-boy du monde rentre bredouille, sans la tête du tyran ? La pire hypothèse pour Blair serait que, avec ou sans l’ONU, il nous entraîne dans une guerre qui aurait pu être évitée, si tant est que la volonté de négocier sérieusement ait jamais existé – une guerre qui n’a pas plus fait l’objet d’un débat démocratique en Grande-Bretagne qu’en Amérique. Ce faisant, Blair aura contribué à provoquer des représailles d’une ampleur imprévisible, de profondes dissensions en Angleterre et des troubles dans tout le Moyen-Orient, mais il aura aussi détérioré pour des décennies à venir nos relations avec l’Union européenne et le Moyen-Orient. Vive la politique étrangère éthique ! Il y a bien une solution intermédiaire, mais elle n’est pas facile : Bush fonce sans l’approbation de l’ONU et Blair reste au vestiaire. Et là, adieu la « relation spéciale » ! Les remugles de pharisaïsme qui empestent l’Amérique ne sont pas sans rappeler les plus tristes heures de l’Empire britannique, et j’ai honte quand j’entends mon premier ministre justifier par d’onctueux sophismes de premier de la classe une expédition ouvertement colonialiste. Si cette guerre se déclare, nous la mènerons dans le but de protéger la feuille de vigne de notre relation spéciale avec l’Amérique et de récupérer notre part du gâteau pétrolier, mais aussi parce que, après toutes ces démonstrations publiques d’affection à Washington et Camp David, Blair ne peut pas se défiler devant l’autel. « Mais Papa, est-ce qu’on va gagner ? – Bien sûr, mon enfant. Ce sera fini avant même que tu te réveilles. – Pourquoi ? – Parce que, sinon, ça va énerver les électeurs de M. Bush et ils risqueraient de ne pas voter pour lui, finalement. – Mais est-ce qu’il y aura des morts, Papa ? – Personne que tu connaisses, mon chéri. Rien que des étrangers. – Je pourrai tout regarder à la télévision ? – Seulement si M. Bush est d’accord. – Et après, tout redeviendra normal ? Personne ne fera plus jamais de choses horribles ? – Chut, mon enfant. Dors. » Vendredi dernier en Californie, un de mes amis américains s’est rendu en voiture au supermarché du coin, avec sur son pare-chocs un autocollant qui disait : « La paix, c’est patriotique aussi ». Le temps qu’il ait fait ses courses, l’autocollant avait été arraché. Traduit de l’anglais par Isabelle Perrin ©David Cornwell 2003. John Le Carré est écrivain. Ce texte est la version augmentée d’une intervention dans le débat sur la crise irakienne publiée sur le site d’openDemocracy : www.opendemocracy.net ARTICLE PARU DANS L’EDITION DU 19.01.03
Les douanes françaises saisissent 32.000 montres contrefaites à Fos-sur-Mer destinés à la .. TUNISE!!!
Associated Press, le 30.01.2003 à 13h10
MARSEILLE (AP) — Les douaniers français ont saisi 32.000 montres contrefaites le 10 janvier dernier dans un container sur le port de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), ont annoncé les douanes jeudi. Cette cargaison illicite se trouvait dans un container en provenance de Hong Kong qui était destiné à la Tunisie. Dans des cartons dissimulés derrière des valises, les douaniers ont mis la main sur 17.446 fausses montres Adidas, 8.500 imitations de la marque Calvin Klein et 4.400 fausses Seiko. Des contrefaçons de montres Ralph Lauren et Christian Dior se trouvaient également dans le lot. Par ailleurs, les douanes ont découvert le week-end dernier, un stock de 780 faux appareils photo numériques Canon dans un entrepôt à Marseille. Ces appareils se trouvaient dans des mallettes qui contenaient également des fausses piles et des faux trépieds de la même marque. Cette nouvelle affaire a débuté par l’interpellation, samedi dernier, dans la périphérie de la cité phocéenne, d’un automobiliste italien qui transportait cinq de ces appareils dans son véhicule. Cet homme de 50 ans a été interpellé. Il a longuement été interrogé avant d’être relâché. « Cela semble être un réseau international dans la mesure où l’on retrouve une marchandise de qualité assez moyenne importée de Chine », a indiqué à l’Associated Press François Brivet, directeur adjoint de la division des douanes de Marseille-Port. Ces faux appareils numériques ont transité par un port italien avant d’être acheminés en France par voiture ou par camion. Cette marchandise était destinée au marché local. La société Canon envisage de porter plainte, ont précisé les douanes de Marseille. Associated Press
30.000 montres de contrefaçon (destinés à la Tunisie) saisis dans un port du sud de la France
PARIS, 30 jan (AFP) – Les douanes ont saisi jeudi matin dans le port de Fos-sur-Mer (sud) plus de 30.000 montres de contrefaçon, dissimulées dans un conteneur en transit entre Hong-Kong et la Tunisie, a indiqué jeudi le ministère français du Budget. « Les agents des douanes de Fos/Port Saint-Louis ont découvert la marchandise, à l’intérieur de 150 cartons, dans un conteneur en transit, en provenance de Hong-Kong et à destination de la Tunisie », précise le ministère dans un communiqué. « Les contrefaçons étaient dissimulées derrière 80.000 montres et 120 valises de marque inconnue, régulièrement déclarées, qui ont également été saisies comme “marchandises ayant servi à dissimuler la fraude”, ajoute-t-il. Les douanes ont également saisi à Marseille (sud) plusieurs centaines d’appareils photo de contrefaçon, a précisé le ministère. AFP
Tunisair postpones $543 mln fleet expansion
TUNIS, Jan 30 (Reuters) – Flag carrier Tunisair has shelved a 700 million dinars ($543.05 million) plan to buy 12 aircraft because of a downturn in air travel, its chief executive said on Thursday. « We have abandoned this purchase plan for now because of this world crisis, » Rafaa Dkhil of the loss-making airline told Reuters late on Wednesday. He was speaking after a news conference with Pierre Fabre, head of aero engine-maker CMF, a joint venture between General Electric Co and France’s Snecma [SNEC.UL]. Fabre held talks with government officials and businessmen about investment opportunities in Tunisia. Tunisair is one of CMF’s main clients in Africa. Asked whether Tunisair may proceed with the plan to expand and renew its fleet in the future, Dkhil replied « not before the end of 2006 ». Tunisair was due to launch an international tender before the end of 2002 to acquire the 12 planes. It had planned to buy two aircraft a year from 2005 until 2011. The airline started in 1989 to renew its 29-plane fleet, which includes 18 Airbus A320s and A300-600s and 11 Boeing 737-500s and 737-600s. Its last purchase was an Airbus A320 for $49 million in June. But an uncertain outlook for the industry, where many airlines are suffering losses amid an economic downturn and a decline in air travel, has stunted Tunisair’s ability to pursue an aggressive expansion strategy. Its losses have deepened over the past three years and official forecasts show the airline staying in the red in 2003 and the following three years. The company, in which Air France has a 3.9 percent stake, posted its first loss in four decades in 2000. Its net loss widened more than 50 percent in 2001 to 59.6 million dinars and to 70 million dinars in 2002. The airline sees its loss worsening to 78.3 million dinars in 2003 before gradually narrowing to 23.3 million by 2006. ((Reporting by Lamine Ghanmi, editing by Clelia Oziel; Tunis newsroom, +216-71 787538, fax +216-71787454, tunis.newsroom@reuters.com.)) ($1=1.289 dinars) REUTERS
Tunisie-Soudan Promouvoir les relations bilatérales et instaurer un partenariat efficient KHARTOUM (TAP) — M. Moncef Ben Abdallah, ministre de l’Industrie et de l’Energie, s’est entretenu avec M. Ali Osmane Mohamed Taha, premier vice-Président de la République du Soudan, qui l’a chargé de transmettre ses salutations fraternelles au Président Zine El Abidine Ben Ali ainsi que les sentiments de considération et de respect du peuple soudanais pour sa personne et son admiration pour les réalisations accomplies par la Tunisie. M. Ali Osmane Mohamed Taha a exprimé, à cette occasion, le souhait de son pays d’établir avec la Tunisie de solides relations de coopération et de mettre à profit l’expérience de la Tunisie en matière de partenariat avec l’Union européenne, et ce, dans le cadre des efforts tendant à promouvoir les relations du Soudan avec l’Union européenne. Il a relevé notamment les résultats positifs auxquels les deux parties sont parvenues au cours de la visite de M. Ben Abdallah au Soudan, affirmant la détermination du gouvernement soudanais à encourager toutes les initiatives visant le développement de la coopération dans l’intérêt des deux pays. De son côté, M. Ben Abdallah a transmis les salutations du Président Zine El Abidine Ben Ali au Président soudanais M. Omar Al Béchir et ses vœux de progrès et de prospérité au peuple soudanais. Par ailleurs, M. Ben Abdallah a affirmé la volonté du Président Zine El Abidine Ben Ali de promouvoir les relations tuniso-soudanaises et les hisser au niveau des aspirations des deux pays. Le ministre de l’Industrie et de l’Energie s’est, par ailleurs, entretenu avec M. Majzoub Al-Khalifa Ahmed, ministre de l’Agriculture et des Forêts, sur les opportunités existant en matière de coopération bilatérale dans le domaine agricole qui offre de grandes possibilités de promotion, notamment concernant l’exécution des projets intéressant les grandes cultures. Le ministre a également eu une séance de travail avec M. Mostapha Osmane Ismael, ministre des Affaires étrangères, au cours de laquelle les deux parties ont passé en revue les différents volets de la coopération existant entre les deux pays et les mécanismes propres à la dynamiser, notamment ceux qui ont déjà prouvé leur efficacité. Le ministre soudanais a, pour sa part, mis en exergue le rôle que n’a cessé de jouer la Tunisie dans le renforcement de l’œuvre arabe unie et dans la défense des causes justes tant sur la scène régionale qu’internationale. M. Ben Abdallah s’est, en outre, entretenu, au siège de l’Union générale, à Khartoum, avec des hommes d’affaires soudanais, où un exposé sur les réformes structurelles de l’économie tunisienne réalisées par le gouvernement tunisien a été présenté, l’objectif étant de renforcer l’économie de marché, l’initiative privée, l’ouverture sur le reste du monde et l’attraction de capitaux étrangers au profit de l’investissement dans divers domaines, notamment dans le domaine des industries agroalimentaires, du cuir et chaussure, du tissage et du textile. (Source: La Presse du 30 janvier 2003)
Suivi de la situation sanitaire dans les régions touchées par les inondations
Poursuivre la coordination entre toutes les structures intervenantes Dans le but d’assurer le suivi de la situation sanitaire dans les régions touchées par les inondations au nord du pays, et en application des instructions présidentielles de mobiliser toutes les potentialités afin de répondre aux besoins sanitaires et préventifs engendrés par les conditions climatiques exceptionnelles, M. Habib M’barek, ministre de la Santé publique, a présidé, hier matin, au siège du département, une séance de travail groupant les directeurs régionaux de la santé publique concernés et nombre de responsables des directions centrales. Le ministre s’est félicité, à cette occasion, des différentes interventions des équipes médicales et d’hygiène sanitaire permanentes et mobiles pour fournir les prestations nécessaires aux citoyens où qu’ils soient et maîtriser la situation sanitaire et épidémiologique. Il a souligné la nécessité d’assurer la disponibilité des moyens de traitement et de prévention dans tous les cas et de manière continue dans les établissements de santé permanents, dans les centres d’hébergement et auprès des citoyens en cas de nécessité. Le ministre a, par ailleurs, souligné l’importance de faire preuve de vigilance dans la surveillance épidémiologique, l’hygiène du milieu et la protection de l’environnement, à travers la fourniture des médicaments et des désinfectants et l’intensification du contrôle médical et de la sensibilisation sanitaire. M. Habib M’barek a insisté, à cet égard, sur la nécessité de poursuivre la coordination entre les structures sanitaires intervenantes et les structures régionales et nationales concernées en vue de garantir davantage la bonne situation sanitaire générale à long et moyen terme.
(Source: la Presse du 30 janvier 2003)
FLASH INFOS
L’opposition réelle est l’opposition vivante ! par hasni le mercredi 29 janvier 2003 Seule l’opposition vivante aboutira à la mise en œuvre du Front de salut national par l’élaboration du plan de sortie de ce régime. Après avoir maintenu leur formation dans un semi coma politique, les responsables des actuelles formations doivent soit se rallier au mouvementd’union nationale, soit se démettre de leur fonction afin de laisser à la place à ceux qui veulent agir en leur sein. Le temps des petits calculs decouloir, des alliances de circonstance, de la personnalisation excessive est fini. Le temps est venu pour les Tunisiens de s’unir. L’opposition aurégime tunisien représenté par son Président Ben Ali n’est plus un vague concept mais bien une réalité, une réalité (…)
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Un front de salut oui, mais pourquoi faire et avec qui ? par Ivan le mercredi 29 janvier 2003 Qui pourrait ne pas être d’accord avec Mokhtar Yahyaoui à propos de son état des lieux de la Tunisie ? Qui pourrait contester en Tunisie aujourd’hui, à l’ère de Ben Ali, l’arbitraire, la mise à mort des institutions et de la Constitution, l’absence de liberté d’_expression et de liberté de la presse, la disparition d’une justice indépendante et le viol de la dignité des tunisiens, même s’il y a des personnes, des Tunisiens, qui par lâcheté, opportunisme ou hypocrisie ferment les yeux sur tout cela ? Qui pourrait nier, à l’exception de quelques nostalgiques et hommes de main, la subordination et l’annexion des oppositions et le noyautage de toutes les organisations nationales ? Et qui (…)
http://www.reveiltunisien.org/fr/spip_redirect.php3?id_article88
Tu survivras / Kacem par angelica le mercredi 29 janvier 2003 J’ai eu la chance de faire le tour de la Tunisie deux fois. Je connais mon pays du Nord au Sud, village par village. Je connais la Tunisie en plein Sahara. J’ai même parlé avec quelques Touaregs. J’ai marché à pieds dans tout le Nord… je marche encore et encore, non-stop. Un jour on se verra. Deux villages restent dans ma mémoire à jamais, c’est Tamazret (Sud-Ouest) et Amdoun (Nord-Est).
Tamazret le 4/juin/2000 : Impossible à imaginer ou d’en rêver. Je suis entré depuis le Nord, descendant la montagne, l’image en face est magique, le sol est déchiré de tous côtés, à gauche et à droite, ces déchirures sont tellement profondes qu’il est impossible qu’elles soient faites par un (…) http://www.reveiltunisien.org/fr/spip_redirect.php3?id_article80
L’information non-indépendante d’un « indépendant par Ivan le mercredi 29 janvier 2003 En lisant le récit de l’assemblée ou plutôt de la non assemblée générale extraordinaire du Conseil de l’Ordre des avocats de la plume de Nizar Bahloul , on ne peut que se rendre compte une fois de plus de l’état d’asservissement dans lequel se trouve le magazine « Réalités ». Si pour une personne non avisée, lire sous « Réalités » le récit de l’assemblée de l’ordre des avocats peut laisser croire à une certaine ouverture ou indépendance, l’autre récit de cette même assemblée par Abdel Wahab Hani montre à quel point le récit de « Réalités » est au moins biaisé. Hormis ce qui pourrait être considéré comme une querelle de chiffres, 500 pour l’un ou 800 pour l’autre, le biais présent (…) http://www.reveiltunisien.org/fr/spip_redirect.php3?id_article93
CYBER @CTION 71 : LIBEREZ ZOUHAIR YAHYAOUI par Tunisie, réveille-toi! le mercredi 29 janvier 2003 RAPPEL Participer à la Cyber @ction 71 : LIBEREZ ZOUHAIR YAHYAOUI
1100 retours en une semaine et demi P.S : Pour envoyer une lettre au Président de la République française vous n’avez nullement besoin d’un timbre seulement une enveloppe suffit. Alain UGUEN Association Cyber @cteurs un réseau de 10 500 correspondants 152 rue F.Pelloutier 29000 QUIMPER ou KEMPER Tél : 02 98 90 49 34 Fax : 02 98 52 09 58
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La guerre quasi-certaine contre l’Irak profite au régime tunisienmardi 28 janvier 2003 Elève modèle de l’Etat aligné sur les recommandations des instances monétaires et financières mondiales, la Tunisie est plus que jamais livrée à sa dictature. Avec d’une part, le terrorisme comme alibi pour étrangler toute opposition et d’autre part, une politique économique et financière suivant à la lettre les recettes impopulaires et inhumaines de la mondialisation néo-libérale sauvage ; la Tunisie de Ben Ali semble peusoucieuse des condamnations répétées des grandes ONG mondiales du fait (…) http://www.reveiltunisien.org/fr/spip_redirect.php3?id_breve!Le directeur de Borj Erroumi réprime des détenus en grève de la faim
– mardi 28 janvier 2003 AISPP 33, rue Mokutar Atayya, Tunis Tél : +216 71 256 647 Fax : +216 71 354 984 Urgent : Le directeur de Borj Erroumi réprime des détenus en grève de la faim (communiqué traduit de l’arabe par AW Hani, sur la foi de l’e-original) Tunis le 26 janvier 2003 Plusieurs prisonniers politiques ont entamé une grève de la faim depuis le 7 janvier, à la prison de Borj Erroumi (prison de haute sécurité, située dans l’extrème nord du pays). Il s’agit de Mrs Noureddine Gandouz, Nabil(…) http://www.reveiltunisien.org/fr/spip_redirect.php3?id_breve!
Comité international pour le journaliste Tunisien Hammadi Jebali– lundi 27 janvier 2003 Comité international pour le journaliste Tunisien Hammadi Jebali Communiqué 1 Mr Hammadi Jebali journaliste et ex-rédacteur en chef du quotidien arabophone tunisien » Al Fajr » est arrêté et condamné le 6 octobre 1990 à 6 mois de prison avec sursis et 1500 dinars d’amende pour « incitation à la violation des lois en vigueur » et « appel à l’insurrection ». Cette condamnation fait suite à la publication, le 16 juin 1990 (ce qui avait valu au journal sa suspension pendant trois mois), d’un (…) http://www.reveiltunisien.org/fr/spip_redirect.php3?id_breve!1POUR UNE AMNISTIE GENERALE EN TUNISIE: GREVE DE LA FAIM DE HAMADI JBALI – lundi 27 janvier 2003 Bruxelles, le 27 janvier 2003. Monsieur Hamadi Jebali, directeur de l’hebdomadaire Al Fajr, organe du mouvement islamiste Ennahda, dont il est l’un des dirigeant, est détenu depuis 1990. M. Hamadi Jebali a été condamné en 1992 – au terme d’un procès qui n’a respecté en rien, selon les ONG présentes, les critères du procès juste et équitable – à 16 ans d’emprisonnement par le tribunal militaire de Bab Saadoun, pour appartenance à une association non reconnue. Le 13 janvier 2003, M. (…) http://www.reveiltunisien.org/fr/spip_redirect.php3?id_breve!LTDH, infos express, 26 janvier 2003 – dimanche 26 janvier 2003 Ligue Tunisienne pour la défense des droits de l’homme Infos Express 26 janvier 2003
Nouvelle offensive contre laLTDH La LTDH a été convoqué le samedi 25 janvier 2003 à comparaître lundi 27 janvier 2003 devant Le juge en référé près le tribunal de 1ere instance de <Tunis suite a une plainte portée contre la LTDH par 3 adhérents de la section de Sfax de la LTDH (Fayçal Sallami , Ala El Oukil et Mohamed Noureddine Khedher appartenant au (…) http://www.reveiltunisien.org/fr/spip_redirect.php3?id_breve
Hammadi JBALI : 13 eme jour de grève de la faim
samedi 25 janvier2003 Hammadi JBALI : 13 eme jour de grève de la faim
La famille du prisonnier d’opinion Hamadi Jbali en grève de la faim depuis le 13 janvier 2003 à la prison de Nadhour à Bizerte a pu le rencontrer à l’occasion de la visite hebdomadaire effectuée aujourd’hui. Hamadi Jbali se porte Bien et affirme sa détermination de continuer son action jusqu’à la réalisation de ses revendications. Il exprime sa reconnaissance et ses remerciements à tout ceux qui l’ont soutenu ou exprimer leurs solidarité. (…) http://www.reveiltunisien.org/fr/spip_redirect.php3?id_breve
Iraq
Cher(e)s ami(e)s tunisien(ne)s, cher(e)s ami(e)s de la Tunisie, Je lis dans vos forums que la guerre fait le jeu de Ben Ali. Je me permets d’ajouter que la paix à tout prix fait le jeu de Saddam Hussein et de tous les dictateurs. Qui en paient le prix ? Les Iraquiens, les Tunisiens, tous ceux pour qui la liberté, la démocratie et l’Etat de Droit sont indissociables de la paix ou, mieux encore, sont les conditions mêmes de la paix. Et si, par conséquent, la véritable alternative n’était pas entre la guerre et la paix mais entre la guerre d’un côté, la démocratie, la liberté, l’Etat de Droit et la paix, de l’autre ! Tel est le sens de l’appel que le Parti Radical Transnational a lancé et que plus de 4.000 personnes ont signé en l’espace de quelques jours: l’exil pour Saddam et la création d’une administration provisoire des Nations Unies chargée de garantir les droits fondamentaux de tous les Iraquiens et de mettre en place les institutions permettant l’avénement d’un gouvernement démocratique en Iraq. L’appel peut être signé sur www.radicalparty.org En espérant pouvoir compter sur votre soutien, Amicalement, Olivier Dupuis Member of the European Parliament http://www.radicalparty.org/ tel. +32 2 284 7198 fax +32 2 284 9198
Perturbation des transports entre Mateur et JdeïdaLe train assurant la desserte entre Tunis et Mateur connaît ces derniers jours d’importantes perturbations. Affectée, voire endommagée par les dernières inondations, la voie ferrée au niveau de Jdeïda, est devenue non fonctionnelle. Les usagers de cette ligne qui font une navette quotidienne connaissent à cet effet d’énormes difficultés pour se déplacer. Nombre d’entre eux ont été obligés de loger chez des parents à Tunis, en attentant que la desserte soit rétablie.
(Source : Le Temps du 30 janvier 2003, d’après le portail Babelweb)
Légère secousse tellurique à MastoutaLes services sismologiques ont enregistré, hier, à 9h28 heure locale, une légère secousse tellurique dans la zone de Mastouta (gouvernorat de Béja). Les habitants de la zone ont ressenti cette secousse d’une densité de 2,5 degrés sur l’échelle de Richter. (Source : La Presse du 30 janvier 2003, d’après le portail Babelweb)LTDH : L’affaire de la section de SfaxLa décision de justice concernant l’affaire de la section de LTDH de Sfax doit être connue aujourd’hui, la chambre des référés du tribunal de première instance de Tunis va ou bien annuler la tenue des congrès des deux sections à Sfax prévus par la Ligue le 1er et le 2 février 2003 ou bien donner raison à la Ligue en attendant le jugement de l’affaire sur le fond le 26 février 2003. Le comité directeur de la LTDH a décidé de créer une deuxième section à Sfax et de tenir ainsi deux congrès distincts au lieu d’un seul. Cette décision n’a pas été du goût de trois militants de la section de Sfax qui ont porté l’affaire devant la justice. (Source : Le Temps du 30 janvier 2003, d’après le portail Babelweb)Le chiffre du jour : 31Trente et un projets parmi les soixante-neuf, présentés lors de la journée de partenariat de Béja , tenue le 26 décembre dernier ont suscité l’intérêt des banques et des sociétés d’investissements. C’est un taux qui reflète le bon rendement de telles rencontres très utiles pour le développement régional. Ces 31 projets qui touchent l’agroalimentaire, les matériaux de construction, la chimie, le textile et la mécanique, sollicitent une enveloppe d’investissements de 22 millions de dinars. (Source : Le quotidien du 30 janvier 2003, d’après le portail Babelweb) Batam : Situation mi-figue, mi-raisinDeux communiqués Ur la situation de Batam ont été publiés. Le premier émanant, de la société elle-même, stipulant que les redressements effectués sur les éléments d’actif et de passif arrêtés à la date de la désignation de l’administration judiciaire ont révélé une situation négative de la société Héla Batam et par conséquent, ses fonds propres ont été totalement absorbés». De quoi ne pas réconforter les propriétaires des actions Batam. Le second émanant Conseil du Marché Financier (CMF) sur la situation de cette société où il est notamment mentionné que les discussions entre le groupe Batam, les banques et les fournisseurs du groupe sont sur le point d’aboutir sur un programme qui comporterait plusieurs points. (Source : Le quotidien du 30 janvier 2003, d’après le portail Babelweb)
تونس تحتفل بالسنة الوطنية للكتاب هذا العام تونس 30-1 (كونا)- قال وزير الثقافة والشباب والترفيه التونسي عبد الباقى الهرماسى ان برنامج السنة الوطنية للكتاب التى تشهدها تونس طيلة العام الجارى سيتضمن اكثر من 100 نشاط وتظاهرة متصلة بصناعة الكتاب بجوانبهاالمختلفة. واوضح الهرماسى ان هذه التظاهرات والانشطة ذات الصلة بالكتاب ستتمحور فى مواضيع مختلفة تهتم بالابداع وانتاج المضامين وبصناعة الكتاب واقتصادياته والوسائط المتعددة وتسويق الكتاب وترويجه . كما يتناول برنامج الاحتفال بسنة الكتاب فى تونس هذا العام ايضا حضور الكتاب التونسي بالمعارض الدولية والكتاب والمطالعة فى الوسط العائلي والكتاب والمطالعة فى الاوساط الشبابية والمدرسية والجامعية اضافة الى الانشطة ذات الصبغة الاعلامية والتحسيسية للمعارض الرامية الى التعريف بالكتاب والمكتبات. وذكر ان معرض تونس الدولى للكتاب الذى سيقام فى نهاية ابريل القادم سيهتم اساسا بمسائل النهوض بالكتاب وكذلك الشان بالنسبة الى شهر التراث الذى سيقام من 18 ابريل الى 18 مايو القادم تحت شعار (التراث المكتوب) ضمن اطار السنة الوطنية للكتاب فى تونس. وقال انه سيتم ادخال اصلاحات جذرية على مهرجان الاغنية التونسية الذى سيصبح بدايته من سنة 2004 (مهرجان الموسيقى التونسية) وينظم كل سنتين لتشجيع الانتاج الموسيقى فى اللهجة التونسية سواء بواسطة تتويج الاغانى البارزة فى صيغتها المعهودة او بواسطة تتويج مشاريع فنية متكاملة فى شكل عروض متكاملة تستغرق ما بين 20 و30 دقيقة. واشار وزير الثقافة التونسى الى ان الدورة ال39 لمهرجان (قرطاج) الدولى ستقام هذا العام خلال الفترة من 11 يوليو الى 23 اغسطس القادم موضحا ان الافتتاح والاختتام لهذا المهرجان سيكونان بعرضين تونسيين. وكان الرئيس التونسى زين العابدين بن على قد قرر اعلان سنة 2003 السنة الوطنية للكتاب فى تونس وذلك بمناسبة الاحتفال باليوم الوطنى للثقافة يوم 31 مايو الماضى. (المصدر: وكالة كونا الكويتية للأنباء بتاريخ 30 جانفي 2003)
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