3 mars 2011

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في كل يوم، نساهم بجهدنا في تقديم إعلام أفضل وأرقى عن بلدنا، تونس

Un effort quotidien pour une information de qualité sur notre pays, la Tunisie. Everyday, we contribute to a better information about our country, Tunisia

TUNISTUNISNEWS NEWS 10ème année, N°3936 du 03.03.2011


Organisation Liberté et Equité: Desmorts, des blessés, des personnes interpellées et des disparus, Stop aux crimes

AMNESTY INTERNATIONAL : Tunisie. Les forces de sécuritédoivent rendre des comptes pour avoir tué des manifestants

An-Nahdha Movement: declaration

Appel pour une intervention solidaire de l’Union européenne enMéditerranée

Mohamed Ali Mhalla: La prise de pouvoir par l’armée, un cout d’etatdeja preparé. entre réalité et imagination.

AymenBoughanmi: La Révolution tunisienne : gare auxennemis !

JE SUIS POUR LE RASSEMBLEMENT D’EL KASBAH ! Hend Harouni-La Tunisie Libre

Saâd Lounès: Welcome home in Africa, Mr Obama !


Organisation Liberté et Equité

33 rueMokhtar Atya, 1001, Tunis

Tel/Fax : 71 340 860

Email : liberte.equite@gmail.com

Tunis,le 1er mars 2011

 

Des morts, des blessés, des personnes interpellées et des disparus

Stop aux crimes

 

Ces derniers jours,dans la foulée des affrontements entre manifestants et forces de police avenueHabib Bourguiba à Tunis, cinq martyrs, au bas mot, sont tombés et des dizainesde personnes ont été blessées, dont certaines gravement. Ces affrontements ontété suivis d’arrestations arbitraires de nombreux citoyens innocents n’ayantrien à voir avec les événements, notamment messieurs Mohammed Ridane et Nasser Ridane. Des personnes ont été portées disparues,parmi les manifestants de la place de la Kasbah dans la capitale, notamment leslycéens Safouane Jenhani et Haïthem Hamzaoui, originaires de Kelibia dans legouvernorat de Nabeul) ainsi que Hamdi Ben Abdelhamid Ahmed, 20 ans, originairede Saouassi dans le gouvernorat de Mehdia. […]

Pour le bureau exécutif de l’Organisation

Le Président

Maître Mohammed Nouri

(Traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la versionen arabe, LT)

 


AMNESTY INTERNATIONAL

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

 

Tunisie. Les forces de sécurité doivent rendre descomptes pour avoir tué des manifestants

 

AmnestyInternational demande, en ce mardi 1er mars, l’ouvertureimmédiate d’enquêtes indépendantes, alors qu’elle vient de publier un rapportfaisant état d’exécutions illégales et d’actes de brutalité perpétrés par lesforces de sécurité tunisiennes lors des manifestations de décembre et janvierayant mené au départ de l’ancien président Zine el Abidine Ben Ali.

 

Cerapport de 46 pages, intitulé Tunisiain Revolt: State Violence during Anti Government Protests, révèle que lesforces de sécurité ont fait feu sur des passants et des manifestants prenant lafuite, et tiré à balles réelles sur des manifestants ne menaçant ni leur vie,ni celle d’autrui.

 

« Lesforces de sécurité ont agi avec mépris pour la vie humaine dans bien trop decas », a déclaré Malcolm Smart, directeur du programme Moyen-Orient etAfrique du Nord d’Amnesty International.

 

« Le nouveaugouvernement doit faire en sorte que les homicides imputés aux forces desécurité et les graves allégations de violations les incriminant donnent lieu sansdélai à des enquêtes exhaustives et indépendantes, et que les responsablesprésumés rendent des comptes. »

 

« C’est là unepremière étape indispensable afin de tourner la page des longues années deviolations perpétrées sous l’égide de l’ancien président », a ajoutéMalcolm Smart.

 

« Ces enquêtes doivent déboucher sur la vérité pourtous les Tunisiens, et sur la justice et des réparations pour lesvictimes. »

 

Les personnes arrêtées parles forces de sécurité ont en outre été systématiquement frappées ou soumises àd’autres formes de mauvais traitements, d’après les éléments recueillis pour lerapport par une équipe d’établissement des faits envoyée par AmnestyInternational en Tunisie entre les 14 et 23 janvier.

.

Ghassan Chniti, travailleur saisonnier de 19 ans, aété tué par balle alors qu’il s’éloignait de la police en courant, dans lapetite ville de Thala (centre de la Tunisie), selon d’autres jeunes qui setrouvaient avec lui.

 

Un médecin a confirmé qu’il avait été abattu par derrièreaprès avoir examiné son corps à l’hôpital de Kasserine.

 

Le jeune homme est l’une des cinq personnes mortes aprèsavoir été atteintes par des balles réelles à Thala le 8 janvier, lorsquedes échauffourées ont éclaté entre manifestants et policiers.

 

Son père a déclaré à Amnesty International :« Mon fils travaillait et gagnait environ 150 dinars par mois[70 euros] pour aider toute la famille. Il est allé participer auxmanifestations […] Nous ne gagnons pas assez pour nourrir la famille. »

 

Une seule balle a suffi à tuer MalekHabbachi, 24 ans, qui venait de se fiancer ; il a été touché au coule soir du 12 janvier dans la cité Tadhamoun, une des banlieues les plusétendues et les plus pauvres de Tunis. Selon les témoins, il a été abattu parun tireur d’élite.

 

Des policiers antiémeutes brandissant desmatraques ont frappé Youssri, le frère de Malek Habbachi, à la tête, sur le doset les jambes, alors qu’il essayait de porter Malek jusqu’à son domicile.

 

Le père de Malek Habbachi a déclaré quecelui-ci avait rejoint les manifestants afin de demander de meilleuresperspectives d’avenir. « Le peuple tunisien ne veut pas accepter sesconditions de vie. Malek se battait contre la corruption ».

 

La sœur de Malek Habbachi, qui étudie ledroit, a dit aux chercheurs d’Amnesty International : « Nous voulonsla justice » ; la plupart des familles de victimes la rejoignent surce point.

 

De nouveaux faits de violence ont eu lieule 5 février lorsque les forces de sécurité de la ville de Kef ont ouvertle feu sur des manifestants demandant la démission du chef de la police locale,qu’ils accusaient d’abus de pouvoir.

 

Des policiers ont abattu deux desmanifestants, qui essayaient d’après leurs dires de pénétrer par effractiondans le poste de police.

 

Amnesty International a demandé auxautorités provisoires de permettre aux Tunisiens d’exprimer leurs opinions etde participer à des manifestations pacifiques sans avoir à craindre d’êtretués, blessés ou arrêtés arbitrairement.

 

« Après les longues années de répression qu’aconnues le pays sous le président Ben Ali, les autorités tunisiennes doiventdésormais prendre des mesures concrètes pour brider les forces de sécurité etinculquer la culture des droits humains aux forces de police, enparticulier », a ajouté Malcolm Smart.

 

« Les autorités doivent clairementmontrer, à la fois dans le droit et dans la pratique, que nul n’est au-dessusdes lois. Elles doivent faire savoir que les responsables d’exécutionsillégales, d’un recours excessif à la force, d’actes de torture et d’autresviolations devront rendre des comptes. »

 

Contexte

 

Une délégation d’AmnestyInternational s’est rendue en Tunisie du 14 au 23 janvier, et a rencontrédes familles de victimes des émeutes, des personnes blessées lors desmanifestations, des témoins et d’anciens détenus, ainsi que des avocats, desdéfenseurs des droits humains, des syndicalistes et des professionnels de lasanté. Les chercheurs se sont rendus à Hammamet, Bizerte, Regueb, Thala etKasserine.

 

Le gouvernement provisoire actuellement au pouvoir faitétat de 78 morts et d’une centaine de blessés pendant les manifestations. Lesorganisations tunisiennes de défense des droits humains estiment que le nombrede morts est bien plus élevé que cela, et les Nations unies évaluent ce chiffreà 147, en plus des 72 personnes mortes en prison dans le cadre d’affaires enlien avec les troubles. La plupart des homicides sont imputés à la Brigade del’ordre public.

 

Le 24 janvier,Amnesty International a publié un document intitulé Tunisie.Programme pour le changement en matière de droits humains, dans lequelelle invite les autorités tunisiennes à lancer des réformes fondamentales etdurables afin de rompre avec les 23 ans de violations systématiques desdroits humains que le pays a connus sous le régime de Zine El Abidine Ben Ali.

 

 

Document public

****************************************

Pour obtenir de plus amples informations, veuillezprendre contact avec le Service de presse d’Amnesty International à Londres, auRoyaume-Uni ; tél. : +44 20 7413 5566 ; courriel : press@amnesty.org.

Secrétariat international, Amnesty International, 1Easton St., London WC1X 0DW, Royaume-Uni

www.amnesty.org.

 

 

 

 


In the Name of Allah, Most Beneficent, MostMerciful

 

Today,1st March 2011 (26 Rabi’ al-Awwal 1432), our Movement was granted legal licenseto form a political party.

 

Onthis occasion, an-Nahdha Movement:

 

1.Congratulates all Tunisians, prays for the souls of our martyrs who paved thepath to freedom with their pure blood, and for the martyrs of the blessedrevolution, and salutes the struggle of the Tunisian people and of ouractivists of all ages and generations and from all regions, and the sacrificesof the brave families which remained steadfast against oppression andinjustice.

 

2.Stresses that legal recognition is a legitimate right for which our Movementhas long striven. By denying us, and others, this right, the previous regimedeprived the country of precious historic opportunities.

 

3.Considers this to be the culmination of the people’s revolution and the longstruggle of our Movement, and all free people, which opens a new chapter ofhope where Tunisia can benefit from the skills and expertise of all its people, enabling it to come out of the present stateand achieve comprehensive development. This is indeed a positive step, andfurther steps are necessary for a complete break with the regime of despotismand corruption and the reinstatement of the country’s principles andArab-Islamic identity and those who defended it.

 

4.Expresses gratitude to all those who stood by it and defended its right toexistence and participation, including civil associations, political parties,committees and figures.

 

5.Renews its commitment to its declared principles, its respect for diversity andthe right to difference, and its rejection of any patronage or monopoly ofIslam and its commitment to joint work on the basis of the struggle forachieving the transition to democracy, the embodiment of the principles of therevolution and realisation of its aims.

 


Appel pour une interventionsolidaire de l’Union européenne en Méditerranée

 

Alors que des changements politiques majeurs, annonçant la fin derégimes autoritaires, sont amorcés au sud de la Méditerranée, les gouvernementset les instances de l’Union européenne se montrent avant tout préoccupés de seprotéger contre « les flux migratoires incontrôlables » quepourraient entraîner ces bouleversements. Lesexperts et les services diplomatiques, qui n’ont rienvu venir des mouvements politiques en cours, ne craignent pas aujourd’huid’affirmer que des milliers de migrants risquent de déferler sur lesterritoires européens.

L’UE a adopté en 2001un dispositif dit de « protection temporaire » pour lesressortissants d’Etats qui, victimes d’une catastrophe naturelle, de troublespolitiques dans leur pays ou de conflits armés, auraient besoin en urgence detrouver un abri en Europe. Mais « à l’heure actuelle, iln’y a pas de flux de réfugiés en provenance de Libye », s’est empresséed’indiquer la Commission européenne. Dans le même temps elle envoie despatrouilles sur ses frontières maritimes, via Frontex, pour empêcher lesréfugiés potentiels, assimilés à des migrants clandestins, de traverser la Méditerranée !

Pendant ce temps, la situation s’aggrave de jour en jour en Libyeet à ses frontières. En Tunisie, où affluent des dizaines de milliers deréfugiés, le dispositif est saturé, malgré les efforts déployés par lesautorités locales. L’Europe ne peut pas continuer à fairecomme si elle n’était pas concernée par le sort des dizaines ou centaines demilliers de personnes qui ont besoin de protection dans les pays actuellementtroublés, ni par celui des migrant.es, originaires de divers autres paysarabes, africains, asiatiques, qui y résident.

Il n’y a pas si longtemps, l’Europe se targuait de déployer « unepolitique euro-méditerranéenne ». Cette ambition aurait-elle volé enéclat, au moment même où plusieurs des nations potentiellement partenaires decette « Euro-Méditerranée » sont en voie de devenir des démocraties ?

Nous en appelonssolennellement à tous les gouvernements européens, aux instances de l’UE, àtous les partis politiques pour que soient prises, en concertation avec lespartenaires du pourtour méditerranéen, les mesures qui s’imposent d’urgence :

- mettre à disposition des avions pour permettre le rapatriementnon seulement des nationaux des pays européens mais de tous ceux qui peuvent etveulent rentrer dans leur pays, tels les Égyptiens qui sont actuellement en Tunisie ;

 permettre l’évacuation par air ou parmer, à partir des portions de territoire libyen qui ne sont plus aux mains deKadhafi, des étrangers bloqués en Libye et dont leurs gouvernements sont dansl’incapacité de les évacuer ;

 prévoir l’accueil, sur le territoireeuropéen, des réfugiés qui ne peuvent rentrer dans leurs pays ;

 mettre en œuvre sans plus attendre le dispositifpermettant d’accorder la protection temporaire à tous ceux qui, dans lasituation d’urgence où nous sommes, peuvent légitimement s’en prévaloir ;

 mettreun terme aux patrouilles de Frontex qui empêchent l’arrivée des réfugiés par mer ;

Il faut cesser de nourrir la peur des populations européennes enbrandissant systématiquement le spectre de l’ « invasion ». Ilfaut cesser de considérer comme une priorité d’empêcher l’émigration enprovenance de territoires troublés.

Nous refusons cet égoïsme criminel. Nous voulons une Europe dela solidarité et de l’accueil.

Organisationssignataires :

* ACORT (AssembléeCitoyenne des Originaires de Turquie), FR

* ACTIT (AssociationCulturelle des Travailleurs Immigrés Turcs), FR

* AEDH (Association européenne pour la défense des droits del’Homme)

* Les Alternatifs, FR ; Alternative libertaire, FR

* AMDH (AssociationMarocaine des Droits Humains), MA

* Anafé (Associationnationale pour l’assistance aux frontières des étrangers), FR

* ARACEM (Associationdes Refoulés d’Afrique Centrale), ML

* ARCI (AssociazioneRicreativa e Culturale Italiana), IT

* ASDHOM (Associationde défense des droits de l’homme au Maroc), MA

* ATF-Paris(Association des Tunisiens en France), FR

* ATMF (Associationdes travailleurs maghrébins en France), FR

* ATTAC, FR

* CAAR (Comité d’aideaux réfugiés), FR

* Cedetim (Centre d’études et d’initiatives de solidaritéinternationale), FR

* CETRI (Centretricontinental), BE

*C.I.C.S.TE Arcure Art. 17, FR

* La Cimade, FR

* CIRÉ (Coordination et Initiatives pour et avec les Réfugiés et Étrangers), BE

* CMF (Collectif desmusulmans de France), FR

* CNCD-11.11.11(Centre national de coopération au développement), BE

* Collectif de soutien aux exilés du Xe arrdt de Paris, FR

* Collectif de soutien aux Sans-Papiers de la Côte (Vaud), CH

* Collectif de soutien de l’EHESS aux sans papiers et auxmigrant-es, FR

* Collectif devigilance Paris 12 pour les droits des étrangers, FR

* Collectif Droit deRester (Lausanne), CH

* Collectif Portugaispour une Pleine Citoyenneté, FR

* Comede (Comitémédical pour les exilés), FR

* Comité Dunkerque littoral du MRAP, FR

* CoordinationAsile-Migration (Vaud), CH

* CRID (Centre derecherche et d’informations pour le développement), FR

* CRLDHT (Comité pour le Respect des Libertés et des Droits deHomme en Tunisie), FR

* ENDA Europe

* Emmaüsinternational

* Emmaüs Europe

* Euromarches (Réseaueuropéen contre le chômage)

* Europe Ecologie LesVerts, FR

* FASE (Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique), FR

* FASTI (Fédération des associations de solidarité avec lestravailleurs immigrés), FR

* Federación de SOS Racismo, ES

* Fédération de l’Entraide Protestante, FR

* Fédération des PEP, FR

* Flandre terre solidaire, FR

* Fondation Copernic,FR

* FTCR (Fédérationdes Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives), FR

* FTDA (France Terred’Asile), FR

* GAS (Groupe Accueilet Solidarité), FR

* Gauche Cactus, FR

* Gauche unitaire, FR

* Gisti (Grouped’information et de soutien des immigrés), FR

* IDD (ImmigrationDéveloppement Démocratie), FR

* IPAM (Initiativespour un autre monde), FR

* Ligue des droits de l’Homme, FR

* Ligue des droits del’Homme, BE

* Migreurop ;Mouvement de la Paix, FR

* MRAP (Mouvementcontre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples),FR

* MRAX (Mouvementcontre le rascisme, l’antisémitisme et la Xénophobie),BE

* NAGA (AssociazioneVolontaria di Assistenza Socio-Sanitaria e per i Diritti di CittadiniStranieri, Milan), IT

* OPADES(Organisation Panafricaine de Défense des Droits Economiques etSociaux), GN

* Parti de Gauche, FR

* REMDH (Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme) ; Réseau Féministe « Ruptures », FR

* RESF (RéseauEducation sans frontières), FR

* RéSo, Réformistes& Solidaires, FR

* RUSF (RéseauUniversités sans frontières) Paris X-Nanterre, FR

* SAF (Syndicat desavocats de France), FR

* Salam NordPas-de-Calais, FR

* Solidarité laïque, FR

* Syndicat national des journalistes CGT (SNJ-CGT), FR

* Terre d’Errance(Norrent-Fontes), FR

* Terre des HommesFrance, FR

* Union syndicaleSolidaires, FR

* revue Vacarme, FR


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La prise de pouvoir parl’armée, un cout d’etat deja preparé. entre réalité etimagination.

Je sais que je vais mefaire beaucoup d’ennemi mais mon devoir de défendre ma liberté d’expression etde réflexion m’ont poussait à écrire ce texte.

Lebut de mon texte est d’ouvrir le débat et la réflexionafin que nous essayions de comprendre cette réalité pleine de contradictions etde zones d’ombres.  libérons nos cerveaux dela manipulation et de la propagande en essayant de voir plus clair etd’analyser.

Lorsdes derniers jours on a vu des rebondissements et des nouvelles tendances  qui  on apparu soudainement sur la scenepolitique suite a l’effondrement du gouvernement et la démission de MrGhannouchi :

la période transitoire de 60 jours arrive à sa fin le 16mars. 

Démission du 1er ministre et son appel à la majorité silencieuse.Mr Ghannouchi nousinforme aussi que la semaine sera décisive et trèsimportante.

-Beji Caied Essebsi nouveau 1er ministre.

-La tension monte dans la rue entre ceux qui sont avec le sit in de Elkasbah et la majorité silencieuse ce qui provoque une division dansle peuple tunisiens sur les besoins urgents et les revendications politiques.

Ceci s’ajoute aux actes de violences qui ont eu lieu au centreville, a Ksar hellal et dans d’autres régions et la situation sur la frontièrelibyenne. Cesévénements on installé le doute et le sentimentd’insécurité chez la population qui s’impatiente pour retrouver une certainestabilité surtout sociale et économique.

-Démission de Mr Najib Chebbi qui annonce que l’armée se prépare à prendre lepouvoir, je ne pense pas que Mr Chebbi dis des conneries, ilne va pas prendre le risque de se tromper de nouveau. Sinon pour quel but il aurait dévoilé ces informations. Moi je pense qu’il sesentait trahi par les américains qui l’ont utilisé au debut pour former legouvernement. Et la il voulait se venger et dévoilerleur plan, il a utilisé ces informations comme dernière carte pourretrouver une credibilité predue.

-Un communiqué de l’armée qui confirme qu’elle protégera la révolution et fera tout son possible pour assurer le transfert démocratique.

Négociations entre le nouveau 1er ministre et Mr Jrad de l’UGTTet des informations qui parle de menaces de l’armée sur  Mr Jrad afinqu’il se clame et arrête d’intervenir dans le processus politique. De plusmalgré la pression de la rue et les demandes du peuple pour écarter Mr Jard del’Ugtt et pour le poursuivre en justice. Il est encore dans son poste et bienprotégé par le pouvoir lui-même. Pourquoi cette protection et pour qui elle servira ala fin, quel est le vrai role de Mr Jard? .

Cetteméthode était très efficace avec Mr Arbi Nasra qui après une détention  de24 et bien sûre des menaces de poursuites pour trahison, il embarque dans leplan et utilise sa télévision comme source de propagande.

-Elnahda reçoit l’autorisation pour la création d’unparti politique. Le lendemain Rached Ghannouchi annonce en Turquie que sonparti n’est pas contre le fait que l’armée prend le pouvoir et que son partiest prêt à participer au prochain gouvernement !!!!

Des documents distribués par la police mettent en garde lapopulation de l’intention de l’armée à  prendre le pouvoir.

DemainMr Mbazza  le président par intérim s’adressera à la nation pour annoncer quelque chose d’important. Je nepense pas que sa sera juste l’annonce des derniersmesures politiques (comité de protection de la révolution, élections d’uneconstituante) ce genre d’info ont été toujours annoncé par le 1er ministre quin’a pas encore parler au media!!!! Mais l’annonce de quelque chose d’importantqui aura une grande influence sur l’avenir politique de la Tunisie (sa sera quoi d’après vous???).

D’aprèsmon analyse de la situation et certaines sources, MrMbazza va nous annoncer demain l’impossibilité de poursuivre sesresponsabilités pour des raisons de santé. Réellement on peut dire que comme lamission de Mr Ghannouchi a fini  dimanche dernier, la mission de Mr Mbazzava finir le 16 mars comme prevu dans le plan. Et aprèsdevant le vide politique, l’insécurité et le risque d’un effondrementéconomique.

Devantces circonstances, l’armée n’aura pas d’autre choix que de prendre le pouvoiret ceci  d’une manière temporaire jusqu’auxprochaines élections. Cette période peut aussi se prolonger selon lescirconstances et le plan!!!!!

Est-cepositif?Négatif? Je sais pas, toutdépend des vrais intentions et la je ne suis pas vraiment convaincu.

Beaucoup vont se poser la question: pourquoimaintenant et pas le 14 janvier, je vous réponds que le 14 janvier l’arméen’avait pas les moyens de sécurisé tout le territoire et d’instaurer l’ordre aupays surtout qu’elle ne contrôlait pas les nombreuses forces de polices dont beaucoupsont impliqués  dans des actes de violences et deterreur. Donc l’armée avait besoin de temps pour s’organiser et se préparerpour réussir sa prise de pouvoir et ceci sur plusieurs niveaux: l’image et l’appui d’une large parti du peuple, la communication,l’accord des forces étrangères, créer une situation qui justifierait cetteaction. Contrôlerla sécurité.Avoir l’appui de plusieurs forces politiques. Au cours de cette période elleavait besoin de gens de confiance et compétents  pourassurer une transition et une fragile stabilité. Cette mission a étédonnée a Mr Ghannouchi qui n’avait pas le choix de l’accepter malgrél’opposition de la rue,  il faillait juste qu’ilrésister jusqu’a la date ultime.

beacoupde sources affirment  aussi le role de l’arméedans le soulevement populaire et son implication meme dans les tirs des sniperset le massacre des civiles et ceci pour augementer la tension dans la rue,amplifier la revolte et la propager partout en tunisie dans le butde faire tomber le regime de ben ali et de prendre le pouvoirpar etapes.

Jene veux pas oublier aussi le rôle important de l’invisible Kamel  Morjandurant la dernière période et dans le future, vu ces relations très étroitesavec Mr Rchid Ammar et les américains qui l’ont protégé de toute pression,poursuites ou attaque médiatique ou sociale. Comme si iln a rien a se reprocher!!!! Surtout que ce coup d’étatdoit se transformer en une forme de démocratie et la ils auront besoin d’uncandidat qui sera élu dans des élections truqués afin que le règne de Ammar etMorjan commence sous les applaudissements d’une partie des tunisiens et surtoutdes occidentaux.

ce sont que deshypothèses qui peuvent être vrais ou fausses. Dans tout les casdés demain on aura plus d’informations qui pourront nous éclaircir plus.

Lesmouvements et les boulversements sur la surfacene représentent qu’une infime partie de ce qui se prepare reelement aufond de l’ocean.

 

Mohamed Ali Mhalla   – 2 mars 2011                                                                                                   

 


La Révolution tunisienne : gare auxennemis !

 

Si la politique se mesurait par l’échelle deRichter, la Révolution des jasmins serait sans doute classée comme le séisme leplus important de ce début du XXIe siècle.  D’aucuns diront que le 11 septembre demeure, quandmême, l’événement majeur de ces dernières années. Certainement, sauf que les attentats contre le WorldTrade Center peuvent être comparé à un tremblement deterre traditionnel qui ne défi pas les règles sismiques: la secoussenew-yorkaise, malgré sa violence extrême, n’a été suivie que de plusieursrépliques d’une amplitude décroissante. Les dégâts de ces secousses secondairescontinuent, certes, d’être désastreux, notamment en Afghanistan et en Iraq,mais, une décennie après le 11 septembre, on peut aujourd’hui affirmer que lesattentats contre New York, non seulement ont échoué à modifier l’équilibre desforces internationales, mais l’ont également consolidé.

Les conséquences du séisme tunisien risque d’êtredifférentes. On constate déjà queles répliques, notamment égyptienne et libyenne, sontd’une amplitude croissante. En politique, comme en géologie, untel phénomène est extrêmement rare. L’effondrement du régime de Ben Alin’aurait stratégiquement eu aucune valeur, si son écho n’avait pas retenti aucoeur de la coquille vide de tous les régimesautoritaires, arabes ou non. La Chine, craignant l’effet domino, s’efforced’étouffer toute tentation de suivre l’exemple tunisien. Le mot »jasmin » vient, d’ailleurs, d’allonger la liste des mots censurés surles moteurs de recherche contrôlés par les autorités chinoises. Non moinssignificatives sont les mesures sociales décrétées par le roi saoudien quitente ainsi d’acheter, à coup de pétro dollars, la survie de son régime.L’échec de la même tactique en Libye pose des interrogations sérieuses sur lacapacité des régimes autoritaires à prendre la mesure du bouleversement encours. La réponse à cette interrogation estcertainement négative. L’évolution démocratique à la Juan Carlos d’Espagne, quiavait attentivement appris les leçons de la Révolution des oeillets chez sonvoisin portugais, est difficilement envisageable dansle monde arabe.

La Révolution des jasmins ne peut donc paséchapper aux hostilités étrangères. Ses ennemis la guettent en Orient et enOccident. Il ne s’agit pas d’évoquer une théorie de conspiration puisque nousparlons, en réalité, d’une logique objective d’auto-préservation qui pousse lesrégimes dictatoriaux à oeuvrer pour l’échec du modèle tunisien et pour l’arrêtde la dynamique qu’il a engendrée. Tous les dictateurs n’iraient peut-être pasjusqu’à suivre l’exemple pyromane de Kadhafi, mais aucun ne risque de sepriver, juste par humanité, de la carte de la discorde en Tunisie, afin desemer le chao et de faire échouer la transition démocratique. De leur part, les pays occidentaux, etcontrairement aux discours ambiants, sont foncièrement opposés à la propagationde l’exemple tunisien. La real politique est la règlequi structure les relations internationales, en dehors de toute prétenduevaleur universelle. Or le pétrole est le carburant quifait, aujourd’hui, fonctionner la machine stratégique américaine qui auratoujours le dernier mot aux dépens des valeurs et, s’il le faut, au détrimentdes hommes.

L’hostilité étrangère est stratégiquementinévitable et, malgré tout, l’expérience tunisienne peut réussir. Il n’y a que les ennemis de l’intérieur qui peuvent la faireéchouer. Cette catégorie se divise en deux groupe principaux symétriquementopposés, mais objectivement alliés : les partisans del’ancien régime et les jusqu’au-boutistes de la révolution.

Il est inutile de s’attarder sur le premier groupe : toute personne peut imaginer que les énormesintérêts économiques ou politiques proches de l’ancien régime oeuvrentaujourd’hui, sinon pour le retour de Ben Ali, au moins pour le maintien du chaoqui leur assure d’échapper à la justice, laquelle ne peut agir efficacementqu’après le retour de la stabilité institutionnelle. Il faut simplement rappelerque ces intérêts disposent d’une grande capacité  de nuisance puisqu’elle possède lepouvoir de l’argent et de l’organisation.

Et malgré tout, et on ne le répètera jamais assez,nous pouvons réussir ; nous devons réussir ; nousréussirons. Car l’hostilité objective est inévitableet si les Tunisiens ne sont pas capables d’y faire face la cause de larévolution est perdue d’avance.

Pour ne pas regretter Ben Ali, ilfaut simplement éviter ce qui est évitable: le fanatisme révolutionnaire ou ceque nous avons appelé le jusqu’au-boutisme. Cette tendance estreprésentée par le refus d’accepter et d’assumer les nécessités de transition.Ceux qui prétendent vouloir transformer la Tunisie en unpays parfaitement démocratique par un claquement de doit constituent, souvent inconsciemment,le vrai péril qui peut, plus que toutes les conspirations du monde, causer laperte des réalisations du 14 janvier.

En Tunisie, une partie de notre jeunesse rejetteinstinctivement toute mesure, toute proposition, toute avancée. Elle persiste à rappeler que les agents de l’ancienrégime sont encore en place. Comme s’il était possible d’éliminer en bloc tousceux qui ont profité de la corruption ! La jeunesse,qui se croit aujourd’hui forte, doit se rappeler que le pouvoir corrompt et que le pouvoir absolu corrompt absolument. Si l’objectif est d’instaurer une dictature de la rue, synonyme de chao,la stratégie suivie et les tactiques adoptées semblent parfaitement adéquates.Cela signifierait que la puissance de cette jeunesse émane simplement d’unecapacité destructrice qui, après avoir renversé le régime, risque debouleverser le pays. Mais nous persistons dans notre conviction que notrejeunesse dispose d’une autre forme de puissance, plus positive et plus constructrice. C’est de cetteforce-là dont on a vraiment besoin aujourd’hui. Car la dictature de BenAli est bel et bien partie ; mentira qui prétendra lecontraire.

Justement, les menteurs, qui s’attribuent des méritesrévolutionnaires exagérés, ne se font pas rares aujourd’hui. Ils sont les véritablescoupables. Car leur ego et leurs calculs politiciensles empêchent de prendre en considération les intérêts du pays. Ils utilisent la ferveur révolutionnaire pour manipuler lafoule et donnent l’impression qu’il suffit de déclarer son attachement à larévolution pour acquérir la légitimité de parler au nom du peuple. Parmi euxfigures des hommes politiques chevronnés qui doivent nécessairement connaîtreles risques qui entourent notre expérience. Etpourtant, non seulement ils ne font rien pour calmer les esprits, mais ils seplaisent à mettre de l’huile sur le feu pour pouvoir récupérer le mouvement ouse faire pardonner le laxisme du passé. Des communistes, des trotskistes, desnationalistes, des islamistes  et mêmedes baathistes, aveuglés qu’ils sont par des idéologies complètementdéconnectées de la réalité socioéconomiques des Tunisiens, se moquent de l’intelligencedu peuple en évoquant des théories conspirationnistes et en proposant dessolutions simplistes inapplicables. Même l’armée, qui a indéniablement un rôle extrêmement positif pendant les jours de la révolte,n’échappe plus à la calomnie.  On secontentera ici de répondre à cette exigence, actuellement à la mode, quiappelle à la formation d’un conseil pour la rédaction d’une nouvelleconstitution. Les détenteurs de ce discours omettentde préciser comment comptent-ils atteindre concrètement cet objectif. Lanomination d’un organe est-elle envisageable vue l’opposition systématique àtoute proposition? Est-il raisonnable d’organiser des élections, compte tenu del’instabilité institutionnelle et sécuritaire du pays?Je rappelle que lorsque Ghanouchi, l’ancien premier ministre, a évoqué lapossibilité de former une assemblée constituante, les mêmes questions que nousposons, aujourd’hui, ont été posées par Tarek Mequi, l’un de ceux que nous considéronscomme des jusqu’au-boutistes.

Maintenant, je m’adresse à la jeunesse tunisienne quidoit décider si elle veut être l’instrument d’un jeu machiavélique orchestrépar des partisans de l’ancien régime et par des politiciens qui ne jurent quepar leur ego : les premiers pour échapper à la justiceet pour acquérir l’absolution de leur péché originel, les deuxièmes pourconquérir une popularité imméritée. En réalité, etquoi qu’on puisse dire les cassandres de la politique, aucune solution miraclen’est envisageable. Si on veut protéger les intérêts du pays, la ferveurrévolutionnaire doit immédiatement céder la place àune dynamique de réforme. Une assemblée constituante sera obligatoirement formée,mais il n’y a que la voie élective qui peutconvaincre. Il faut donc se mobiliser pour préparer leterrain. La pression de la rue doit, certes, être maintenue pour rappeler augouvernement transitoire que les Tunisiens ne se laisseront pas bernés, mais il faut savoir être patient pour donner du temps à l’actionet se montrer objectif pour juger les bilans. En d’autres termes, quelque soitle nom du premier ministre, au lieu de bloquer son action en exigeant systématiquementqu’il dégage, vaut mieux le pousser à agir pour préparer les échéancesélectorales qui, seules, pourront donner ou retirer la légitimité.

 

Aymen Boughanmi

 


JE SUIS POUR LE RASSEMBLEMENT D’EL KASBAH !

 

Tunisle, 2 Mars 2011-28 Rabii Al Awal 1432

AuNom d’Allah Le Clément et Le Miséricordieux et LaPrière et La Paix Soient sur Notre Sincère Prophète Mohamed.

Je merappelle le jour où Mohamed Ghannouchi a déclaré sa démission aux médias,  il a juste parlé de « majoritésilencieuse » … soit selon lui qui ne s’est pas exprimée et juste le soirmême un groupe est allée devant sa maison!!! … (on avu à la télévision parmi ces gens là la chanteuse Tunisienne Zouheira Salem quipleurait elle ne voulait pas qu’il quitte) pour lui « exprimer » qu’ilsveulent même qu’il soit de retour!!! et presque un jour après d’autrespersonnes d’El Menzah sont sorties pour dire « qu’elles sont sorties deleurs silence » pourquoi est-ce qu’elles ont autant attendu pour »s’exprimer » juste le jour de la démission de Mohamed Ghannouchipersonne ne les a empêchés de s’exprimer durant et après la Révolution  et toutefois nous aurions aimé les voirs’exprimer à El Kasbah et dire qu’ils sont d’El Menzah pour soutenir lesdemandes légitimes de nos BRAVES Révolutionnaires Tunisiens et au moment où nosMartyrs ontété tués par bales pour la liberté pour nous Tous… et ainsi donc « sortir de leur silence » .

Est-ceque la nouvelle-ancienne propagande pour « les élections » prendraune nouvelle forme ?.  Certes ceux et celles qui ont déclenché  la  Révolution de notre Peuple sont ceux desrégions oubliées par ben ali et son régime pour l’enrichissement de ben ali,trabelsi et bien d’autres et donc notre devoir à tous et à toutes est desoutenir nos frères et sœurs à El Kasbah qui ont aussi dit non au gouvernement deMohamed Ghannouchi car il était le premier ministre de ben ali donc du système.Autre, éventualité si ben ali et son régime nous ont préservéleur « tireurs d’élite» pour assassiner notre peuple et« retourner au pouvoir » on ne doit pas non plus se retrouver dansune tentative d’utiliser le régionalisme, les« contre-manifestations » et le nombre de personnes dans la rue« de silencieux qui parlent » de nouveau pour que les habitantsdu Nord soient contre ceux du Sud, Centre et Nord West puis les élections … . Donc Mohamed Ghannouchi parle de « majorité »qu’elle est cette majorité dont il parle ? et dit qu’elle est restée silencieuse c’est son problème sielle l’est restée ainsi car lui était 1er ministre. Il faut parler pour soutenir la cause juste qui est la Voixde Notre Révolution c’est à dire nous libérer de la dictature au moment où elleen a besoin, il s’agit de justice liberté et dignité. Autre, Mohamed Ghannouchiest 1er ministre pendant ben ali et pendant la Révolution et aprèsla Révolution et normalement il doit être mis devant ses responsabilités etdoit rendre des comptes à notre peuple durant ces périodes. Je suis de la banlieue Nordde Tunis de la Marsa et du Kram et je suis fière d’être avec la RévolutionTunisienne Libre et Pure comme beaucoup de gens de partout dans le pays.

« Yezzina mil jihawiyets w milhakra mta3 hadha fkir whadha ghni ». Nous sommes tous le Peuple Tunisien et si il y avait eujustice durant le régime ben ali et Mohamed Ghannouchi les Tunisiens seraienttous à l’aise matériellement et moralement et s’ils n’ont pas exclu et affaiblila vraie opposition en Tunisie telle que le parti d’Ennahdha et bien d’autrespour des décennies a qui ils ont réservé la mort, lesprisons la torture et l’exil et créé le vide entre ces partis et le peuple nousaurions eu une vie politique homogène là où le droit à tous les Tunisiensdevait être bien garanti pour ne pas voir ce que Mohamed Ghannouchi présentecomme étant la majorité silencieuse et à laquelle les ministres démissionnairespourraient éventuellement s’y joindre…. !!!…

LALIBERTE POUR TOUS LES TUNISIENS A ETE OBTENUE GRACE A ALLAH ET A LA REVOLUTIONA PARTIR DES REGIONS DESHERITEES ET DONT NOS FRERES ET SŒURS QUI CAMPENT A LAKASBAH ET TOUS CEUX QUI LES SOUTIENNET ONT LA LEGITIMITE QUE LA POLITIQUE DEMOHAMED GHANNOUCHI N’EN A PAS.

 

HendHarouni-La Tunisie Libre


Welcome home in Africa, MrObama !

Si Maâmar Kadhafi avaitdes armes nucléaires, nul doute qu’il en aurait fait usage etprovoqué une catastrophe planétaire. Il fut un temps où Kadhafi fut unhéros de la rue arabe, comme Saddam Hussein, Gamel Abdennacer ou HouariBoumediene. Ce fut un temps où les dictateursbénéficiaient d’une légitimité populaire héritée d’une légitimitérévolutionnaire et historique.

Mais comme ses prédécesseurs disparus, Kadhafi a transformé cettelégitimité en autoritarisme idéologique et monolithique. Jusqu’à en devenir unecaricature infantile, le fameux méchant des dessins animés iconoclastes par leverbe, le rire, l’habit et le geste. On en rit et on le parodie sur le Net, même s’il y a mort d’hommes.

Le personnage de Kadhafiest fidèle à la réplique du dictateur fou, que lemonde a déjà connu dans un passé récent. Hitler, Mussolini, Franco, Pinochet, Salazar, … pour ne citer que les plus célèbres.

Après la fin de laSeconde Guerre mondiale, chaque décennie a vu la disparition de plusieursdictatures. Aux décolonisations des années cinquante etsoixante ont succédé la fin des dictatures militaires en Europe dans les années70 (Portugal, Espagne, Grèce), les années 1980 (Turquie, Europe de l’est). Puis en Amérique latine, dans les années 1990.

Depuis le débarquementallié en Europe accueilli avec des fleurs, les Etats-Unis ont créé en1947  la Central Intelligence Agency, chargée du renseignement,d’espionnage, et d’opérations clandestines.

La CIA a toujours étéimpliquée, avec plus ou moins de bonheur et descandales, dans tous les mouvements révolutionnaires de décolonisation et dedémocratisation. Leur seule bête noire a été le cubain Fidel Castro qu’ilsn’ont jamais pu déboulonner.

La CIA a soutenu toutesles luttes pour la décolonisation, et aussi sauvél’Egypte de Nasser d’un anéantissement certain lors de la crise du canal deSuez en 1956. Malgré cela, une profonde incompréhension s’est instaurée entreles arabes et les Etats-Unis qualifiés d’impérialistespar les idéologies communiste, baathiste et islamiste. Le rejet de toute intervention militaire américaine avait étéle mot d’ordre des manifestations de la rue arabe.

Les USA ont hérité dumauvais rôle de protecteur inconditionnel du minuscule Etat d’Israël créé parle Royaume-Uni en 1948. La supercherie israélienne, soutenuepar les lobbies juifs occidentaux, couplée au nationalisme arabe soutenu parl’URSS, a dérouté plusieurs générations d’intellectuels etmilitants. Des vies arabes ont été gâchées, emprisonnées, broyées, humiliées,…

Face aux actes et discours guerriers de Kadhafi, les USA préparent leur 6ème flotteà une intervention militaire. Mais, comme de bien entendu, la Ligue desdictateurs arabes, l’Europe néo-coloniale, la Russie de Poutine, la Chinecommuniste ont déjà exprimé leur hostilité à une solution militaire à lacrise libyenne.

Les temps ont bienchangé. On ne peut pas constamment réduire le rôle de l’Amérique à ses intérêts pétroliers. Mais reconnaître aussi ses rôles positifs dans l’histoire du 20è siècle et au débutde ce nouveau siècle.

Des peuples ontaccueillis les américains en libérateurs. Pourquoi pas les arabeset les africains aujourd’hui ? Il s’agit de sauver des vies et de gagner dutemps. Dans cette nouvelle révolution, les arabes opèrent une rupture avec lesdogmes panarabiste et panislamiste pour entrer enfin dans le mondialisme.

Il devient aujourd’hui évident et urgent de déloger par la forceles dictateurs arabo-africains, mettre un terme au surarmement et empêcher partous les moyens les pays de la région d’accéder à l’arme nucléaire.

Face à la folie d’unKadhafi ou d’un Gbagbo, le mot d’ordre n’est plus «US go home !»,mais «Welcome home in Africa, Mr Obama !».

Saâd Lounès

 

 

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