29 novembre 2008

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TUNISNEWS

8 ème année,N° 3112 du 29.11.2008

 archives : www.tunisnews.net  

 


Maghreb Confidentiel: Paris-Tunis : nouvelle affaire judiciaire
AFP: Tunisie: un opposant annonce sa candidature à la présidentielle de 2009 Le Temps: Aujourd’hui, vente aux enchères publiques des équipements du journal « Al Mawquef » Hannibal Le Carthaginois: Borhaine Bseis ou L’avocat du diable Amel Belhadj Ali : Information en Tunisie: un droit ou une faveur ? Mohamed Fateh : Presse électronique : Faut-il légiférer ? Mizaanoun: Dictateurs ou mercenaires ?


Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com

 


MAGHREB CONFIDENTIEL N° 857 du 27 novembre 2008  
 
FRANCE/TUNISIE

Paris-Tunis : nouvelle affaire judiciaire

Le président Zine El Abidine Ben Ali est cité à comparaître comme témoin au procès en France d’un ancien diplomate tunisien accusé de torture. Porta Moda Porta Moda, chaîne hôtelière de luxe, propriété de Holding Dubai, va s’implanter en Tunisie. Porta Moda opère au Maroc, en Inde, à Abu Dhabi et au Qatar. Tunis

Bricorama ouvre un hypermarché

Le français Bricorama va ouvrir un hypermarché au Nord de Tunis, à proximité de la grande surface Géant (groupe Mabrouk). Bricorama a réalisé cet hypermarché en partenariat avec la société Med Holding, propriété d’Imed Trabelsi, le frère de Leila Ben Ali impliqué dans l’affaire du vol des yachts.


 

Tunisie: un opposant annonce sa candidature à la présidentielle de 2009

TUNIS – Le Parti de l’Unité Populaire (PUP, opposition parlementaire) a désigné son secrétaire général, Mohamed Bouchiha, comme candidat à l’élection présidentielle de 2009 en Tunisie.

M. Bouchiha, dont la désignation intervenait à l’occasion du 25ème anniversaire de sa formation vendredi, est le troisième opposant à poser une candidature à la présidentielle prévue en octobre prochain.

Mohamed Bouchiha, 60 ans, ancien journaliste diplômé d’histoire, se consacre à la politique depuis son élection à la Chambre des députés en 1999 et dirige le PUP depuis 2000.

« Ma candidature vise à mieux ancrer le pluralisme et la démocratie », a-t-il déclaré samedi à l’AFP, évoquant une « forte mobilisation des jeunes militants ».

« Nous espérons améliorer le score de notre parti, grâce notamment aux nouvelles lois et mesures qui protègent l’opération électorale », a-t-il ajouté.

Aux élections de 2004, M. Bouchiha était l’un de trois postulants face au président Zine El Abidine Ben Ali, réélu alors avec 94,4% des voix, ses trois concurrents s’étant partagés le reste.

Un autre parti de l’opposition parlementaire modérée, l’Union Démocratique Unioniste (UDU) a aussi annoncé la candidature de son secrétaire général, Ahmed Innoubli, à l’issue d’une réunion de ses instances à la mi-novembre.

Le Parti démocratique progressiste (PDP, légal mais sans siège au parlement) a entériné récemment la candidature de son chef historique Ahmed Néjib Chebbi, une candidature hypothétique, puisqu’elle reste soumise au parrainage d’élus.

La Constitution en vigueur exige de tout postulant à la présidence d’être parrainé par trente élus, condition qu’aucun parti, à l’exception du parti au pouvoir majoritaire, ne peut remplir à lui tout seul.

Pour contourner cet obstacle, le président Ben Ali, candidat à sa réélection pour un cinquième quinquennat, a fait adopter une loi provisoire permettant à tout opposant de postuler à la condition d’être chef élu de son parti depuis deux ans au moins.

Cette facilité autorisait les candidatures de MM. Bouchiha et Inoubli mais ne permettra pas celle de M. Chebbi, puisqu’il n’assure pas la présidence de sa formation.

Opposant radical, M. Chebbi avait annoncé sa candidature dès février 2008 et réclamé un changement du système électoral, qui n’autorise, selon lui, que les candidats du parti au pouvoir et les « concurrents qu’il se choisit ».

La Tunisie compte neuf partis d’opposition légaux, parmi lesquels cinq se partagent 20% des sièges à la Chambre des députés dominée par le parti au pouvoir.

(©AFP / 29 novembre 2008 18h17)


En exécution d’un jugement au profit de la Banque de Tunisie Aujourd’hui, vente aux enchères publiques des équipements du journal « Al Mawquef »

Montant de la dette (qui remonte à … 1984 !!!) : 6 mille dinars

Suite à une plainte déposée par la Banque de Tunisie en 1995 contre le journal «  Al Mawquef » organe de presse du Parti Démocratique Progressiste ( PDP) à cause d’un débit qui remonte à 1984, un jugement a été rendu en 2000 qui condamne  la direction du journal à payer à la plaignante, une somme d’environ 6 mille dinars représentant la dette initiale et les agios accumulés depuis. Jeudi dernier un huissier de justice s’est présenté  au siège d’Al Mawquef et annoncé à la direction de la rédaction que les équipements se trouvant au siège et appartenant au journal seront vendus, aujourd’hui, samedi 29 novembre 2008 à 11 heures aux enchères publiques. Il s’agit d’une cinquantaine de chaises de six tables et de quatre ordinateurs. Dans une conférence de presse tenue, hier, au siège du journal, le directeur responsable de la publication M.  Néjib Chebbi a souligné « Nous avons annoncé notre intention de payer par facilités la dette. Mais la banque a refusé. C’est étonnant car la banque centrale a recommandé à toutes les banques de régler leurs différends financiers avec leurs clients à l’amiable ». Néjib SASSI (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 29 novembre 2008)   
 

 

 

Borhaine Bseis ou

L’avocat du diable

 

 

La délégation française conduite par Marie-Georges Buffet en Tunisie a fini sa visite. Les propos de Borhene Bsaieis publiés dans le journal tunisien As-Sabah du 28/11/2008 sont absolument révoltant. Quoi qu’il puisse penser de la gauche occidentale, du PCF, des Verts ou de la mission civilisatrice de la colonisation, ça n’engage que lui. C’est un sujet qui peut être discuté plus tard. Mais, tout de même signalons au passage que ni sa formation chez les islamistes ni celle procurée au sein de l’Union de la Jeunesse communiste de Tunisie l’ont aidées à avoir une bonne maîtrise de son sujet. Titulaire d’une maîtrise en sociologie, il aurait dû au moins, savoir faire la différence entre communisme, stalinisme, colonialisme et capitalisme. Visiblement ces concepts se mélangeant dans sa tête lui offrent une approche floue de ce sujet.  

 

Les critiques de Bsaies ne visent que défendre Ben Ali. S’imposant comme l’avocat du diable cet ex militant étudiant converti en mercenaire dévoile, ou plutôt prétend dévoiler, « l’autre dimension » de la délégation. N’ayant point d’argument pour défendre son président, il préfère contre-attaquer et soustraire toute légitimité d’action de cette délégation. D’un verbe élégant Bsaies déplace le sujet. Dans son article il n’est plus question de la politique de Ben Ali mais, il s’agit de la légitimité de la délégation. Toute proportion gardée j’aurais pu le comparer à un Radek ou à un Glushsman mais ça sera trop injuste à leurs égards.

 

Il est légitime de remettre en question cette visite ou la composition de cette délégation.

Il est plus que légitime de se poser des questions sur la gauche tunisienne. Il est d’ailleurs un bon indicateur de la profondeur de la crise qu’a subit et continue à subir la gauche en Tunisie.

 

La seule évidence qui n’est point discutable, c’est qu’il est impossible de défendre l’indéfendable. Si Ben Ali savait écrire il n’aurait  pas  su aussi bien se défendre. Heureusement pour lui que Bsaies sait bien faire le sale boulot.

La réponse à cet article ne mérite pas davantage de commentaire. Cependant, toute l’importance que dévoile cette opportunité est de contribuer à étudier le vrai problème : Celui de la gauche tunisienne. Le sujet de la querelle, à savoir le soutien de M.-G. Buffet et sa bande, n’est en effet qu’un détonateur.

 

Je me permettrais d’ores et déjà de m’adresser à la gauche tunisienne dans un discours qui se veut critique et constructif. 

 

Critique de la gauche tunisienne

 

Que peut-on espérer de cette délégation ? Quelques belles déclarations, des promesses et une bouffée de médiatisation ! Et après ? Oh pardon ! j’ai oublié le plus important : l’idée de génie de faire pression sur Monsieur Sarkozy pour que celui-ci fasse pression sur Monsieur Ben Ali !!! N’oublions surtout pas que Monsieur Sarkozy, le président de la France, est le dernier rempart de la liberté et des droits de l’Homme. Ca va au-delà de la stupidité et ça en devient ridicule : Sarkozy défendant les ouvriers et les chômeurs du bassin minier de Gafsa ! Vous y croyez vous ? Personnellement ça me fait bien rire.

 

Depuis que Ben Brik s’est  laissé emporter lors de sa grève de faim par une vague de solidarité et de médiatisation, notamment française, la gauche (ou plutôt l’opposition) tunisienne n’a cessé de réclamer toujours un peu plus. C’est son droit, certes. C’est aussi une obligation que les traditions de la lutte des classes imposent pour nos camarades français. Mais, de là à aller demander soutien, solidarité et médiatisation à tout bout de champs en frappant aux portes de l’Elysées, Quai d’Orsay et autres parlementaires européens…Alors ! pourquoi pas le Medef tant que vous  y êtes ? Par ailleurs, certains ont même sollicité la réaction de Rama Yade. Honteux !!!     

 

La signification intrinsèque de la visite de cette délégation n’est point reprochable si ce n’est que c’est un scénario déjà vu. Il est d’ailleurs le seul en perspective. L’histoire a démontré son inefficacité. Que va-t-on  promettre alors aux familles des prisonniers du bassin minier de Gafsa ? Les différentes parties de cette initiative connaissent pertinemment les limites de leur action. Et c’est d’ailleurs en connaissance de cause qu’ils l’ont entamée. Chacun y trouvera son compte ; les prisonniers du bassin minier de Gafsa et leurs familles, pas trop sûr. A fortiori ils seront le dernier élément à être pris en considération dans cette équation.

 

Oui à la solidarité. Il faut sortir cette région de son isolement. Les citoyens du bassin minier de Gafsa victimes de la torture et du totalitarisme de Ben Ali ne doivent pas se sentir seuls. Je suis d’accord. Mais tout cela ne devrait-il pas être complémentaire d’une dynamique militante interne ? Une dynamique à laquelle la gauche tunisienne est complètement à l’écart. Sortir la région de son isolement et ouvrir la porte à la solidarité internationale (pour ne pas dire française) c’est formidable. Faudrait-il d’abord ouvrir la porte de la solidarité nationale ? Sortir le bassin minier de son isolement interne c’est la mission de la gauche tunisienne. Quelque soit l’ampleur du soutien international il ne remplacera jamais la tâche à laquelle a failli la gauche tunisienne depuis déjà bien longtemps.

 

Je ne me propose guère d’analyser ici et maintenant les pathologies constituantes ou éphémères de la gauche tunisienne. Néanmoins, il est clair que Bourguibisme et Stalinisme pèsent encore lourd au point de paralyser la gauche et de la dissocier de ses tâches historiques. Sinon, comment peut-on expliquer qu’un tel mouvement n’ait pas eu les échos qu’il méritait à l’échelle nationale. Ce qui s’est passé dans le bassin minier de Gafsa ne peut être réduit à son caractère régional. Il révèle 21 ans, voir plus, de dictature, de corruption et de souffrance. « 21 ans voir plus » parce que Ben Ali n’est pas le début du problème, il est sa continuité mais en pire.

 

Comme cela a toujours été le cas en Tunisie la gauche a été surprise par le mouvement des masses. Encore une fois, cherchant leurs propres intérêts avant toutes autres choses, les dirigeants de la gauche tunisoise, pardons, tunisienne poussent délibérément le mouvement vers l’impasse. Crier sur tous les toits preuve à l’appui que Ben Ali est un dictateur n’est un secret pour personne. Tout le monde le sait, tout le monde le dit et il n y’a  plus de gloire révolutionnaire à le redire. Peut-on passer à autre chose d’un peu plus constructive ? 

 

La bande mi-catho mi-stal de M.-G. Buffet, aussi honorable et sincère qu’elle soit ne peut constituer une alternative pour les problèmes de la Tunisie. L’ultime solution est celle que les dirigeants de la gauche tunisiennes boudent : les Masses.

 

Je garde encore d’agréables souvenirs de mes années lycées. A cette époque, il suffisait qu’un établissement scolaire fasse la grêve pour que les autres suivent. Dans des dizaines de kilométres à la ronde nous étions grévistes juste par solidarité afin de dispercer les effectifs des BOP (Brigades d’Ordres publiques). Par solidarité, on se partageait leurs coups de matraques. C’est ainsi que j’ai appris, comme tant d’autres, que le soutien n’est pas un show mais une action militante. Comme tant d’autres j’ai cru au Rêve. Et, nous avons été trahi…

 

Le problème de la gauche tunisienne est, hélas, ses propres dirigeants.

 

Des centaines de milliers de tunisiens ont tant voulu exprimer leur soutien à l’héroïsme des travailleurs et des chômeurs du bassin minier de Gafsa mais n’ont pas osé le faire. Par crainte de la dictature policière de Ben Ali ? Certainement. Parce qu’ils n’avaient pas confiance dans les dirigeants politiques de la gauche tunisienne ? Sans aucun doute. La peur de la dictature policière de Ben Ali n’a pas empêché le bassin minier de se révolter. Les trahisons successives des dirigeants de notre chère gauche ont été le vrai obstacle qui n’a pas permis l’expansion du mouvement ou même son encadrement. Nous avons vu par contre, des tentative acharnées de récupération tous azimut.

 

Si nos chères dirigeants de gauche n’avaient pas tout fait pour vider la gauche de tout son sens, on aurait pu assister à un tournant dans l’histoire sociale et politique de la Tunisie. La centrale syndicale l’UGTT, elle-même devenue instrument contre révolutionnaire, n’a pu jouer son rôle de soutien national au mouvement de protestation. Non seulement l’action politique est mise en cause par les militants tunisiens mais aussi syndicale. Dans ces conditions, Ben Ali continuera à faire ce qui lui semble bon sans être inquiété. Dans ces mêmes conditions les islamistes raflent la mise et gagnent du terrain. 

 

Le problème de la gauche tunisienne est plus grave que la volonté de ses dirigeants d’occuper le devant de la scène politique (française bien sûr). Ce qui est plus grave – que tout le mal qu’ils se donnent pour les 20 secondes au JT de France2 ou pour décrocher un Rendez-Vous avec tel ou tel responsable du Parlement européen afin de lui parler de l’article 2 – est le vide idéologique dont ils souffrent. Quel projet portent-ils et quelles réponses sont-ils capables de fournir aux masses ? Ce vide, Me Nasraoui et Me Trifi ainsi que tous les autres, ne peuvent le combler par M.-G. Buffet et sa bande. 

 

Il est temps que la gauche tunisienne fasse son autocritique. Si les dirigeants de la gauche tunisienne restent incapables d’aborder les masses, de construire avec elle un projet et une alternative. La gauche tunisienne demeurera un Etat-Major sans troupe.

 

Hannibal Le Carthaginois

Hannibal.lecarthaginois@gmail.com  


Information en Tunisie: un droit ou une faveur ?

 
Par Amel Belhadj Ali Si nous partons du principe que tous les citoyens ont droit à l’information et que les médias ont le droit d’accéder aux sources d’information, il paraît évident que pouvoirs publics, composantes de la société civile, organismes socio-professionnels, partenaires sociaux et secteur privé devraient reconnaître qu’elles ont un devoir. Celui de faciliter la mission d’informer. Car lorsqu’il ne s’agit pas de questions sécuritaires d’ordre politique ou économique, la rétention de l’information peut coûter cher. C’est tellement plus facile de blâmer les autres que de se remettre soi-même en question. Nous sommes passés maîtres quand il s’agit d’incriminer les autres. Les procès d’intention, rien de plus commode ! L’enfer c’est les autres n’est ce pas ? Nous pouvons les accuser de démission, de lâcheté, d’irresponsabilité, de manque de professionnalisme…Bref de tous les maux de la terre…Les journalistes ne sont pas exempts de ce genre de pamphlets. Ils en sont même les premières victimes. De mauvais journalistes ? Bien sûr qu’il en existe. Tout comme il existe de mauvais médecins, ingénieurs ou administrateurs…mais de là à mettre tout le monde dans le même panier… La mission d’un journaliste est d’informer et non de se taire ou de s’autocensurer. De divulguer l’information, droit sacro-saint dans les sociétés les plus développées du monde et preuve de citoyenneté si l’on veut. Son rôle consiste donc à mettre toute son énergie dans la recherche de l’information crédible, objective, utile et sûre. Et Dieu sait à quel point la trouver est difficile dans notre pays car tout ou presque relève des secrets des Dieux…même s’agissant d’informations tout à fait banales…Ainsi si vous voulez avoir un renseignement relevant d’une source officielle, vous devez bien évidemment passer par l’attaché de presse qui ne peut pas décider par lui-même s’il doit la fournir ou pas. Pour que ce soit encore plus officiel, vous devez envoyer une requête par fax au premier responsable espérant qu’il soit disponible pour vous répondre sinon adieu le scoop… D’ailleurs, le scoop ne fait pas partie du jargon journalistique en Tunisie, de là à parler d’exclusivité… La rétention de l’information ne concerne pas que certaines administrations. Parmi les experts, les responsables associatifs, les leaders de la société civile, les décideurs, les partenaires sociaux, rares sont ceux qui se prêtent naturellement au jeu de questions réponses des journalistes…La plupart du temps, ils sont débordés, à l’étranger, ou ils veulent tout bêtement éviter les problèmes ou s’impliquer…Ces mêmes journalistes qu’ils boudent en temps normal devient tout d’un coup sollicité lorsqu’il s’agit de promouvoir une idée. Leurs idées et leurs projets. Et dans ce cas les conférences de presse, devenues très à la mode en Tunisie, représentent le seul espace où l’on s’exprime … » La logique veut que la rétention de l’information, quand il ne s’agit pas des intérêts supérieurs de la Nation, soit pénalisée parce qu’être informé a, entre autres avantages, le développement du sentiment d’appartenance à un pays, une entité. Être informé, c’est être concerné et se sentir impliqué et intéressé par les affaires de son pays. Nul n’est prophète en son pays Dès qu’il s’agit de journalistes étrangers, les langues se délient et les portes s’ouvrent. On est aux petits soins. La primauté de l’info et la communication, on sait la faire mais principalement pour les supports étrangers… de quoi rendre les journalistes tunisiens encore plus ridicules et contribuer à décrédibiliser le pays, car un pays qui ne communique pas est un pays qui s’exclut… le monde est communication. Informer est aujourd’hui un devoir national !… La valorisation d’un pays se fait de l’intérieur et non à l’extérieur. Et ce n’est pas en décrédibilisant le journaliste tunisien ou en le traitant en quantité négligeable que nous pourrons donner la meilleure image de nous-mêmes. Le journaliste tunisien, qui veut assurer, est tellement épuisé par les contrariétés qu’il rencontre dans l’exercice de son métier, qu’il se rabat sur les sites électroniques pour y puiser ce qui l’intéresse. Il lui arrive souvent de chercher des données sur son propre pays dans des sites étrangers ! Il a malheureusement plus de chance d’y trouver des réponses à ses questions. Les exemples en la matière sont légion. Et le pire dans tout ça, est que ceux qui cherchent à retenir l’information savent que ce sont des secrets de polichinelle. Auquel cas pourquoi risquer de voir se répandre de mauvaises informations et laisser libre cours aux interprétations ? Il est plus logique de s’informer à la source. Les risques, même lorsqu’il s’agit d’informations tout à fait innocentes, est que nous pouvons tomber dans des erreurs d’appréciations qui peuvent être nuisibles à tout le monde. C’est tellement plus cohérent et plus logique d’appliquer la politique de l’Etat qui vise à développer la liberté de presse et réaliser des objectifs de bonne gouvernance en matière de transparence médiatique. (Source : webmanagercenter.com (portail d’information économique – Tunis), le 27 Novembre 2008 à 05:15:00) Lien : http://www.webmanagercenter.com.tn/management/article.php?id=58075  

Presse électronique : Faut-il légiférer ?

 
Par Mohamed Fateh Une rumeur se répand dans le microcosme des journalistes en ligne. « On » parle de « nouvelles mesures » visant à redéfinir le cadre législatif de la presse électronique. Entendez par là, les portails d’information qui fleurissent sur le web tunisien. Pour étayer ces propos, certains citent les fameuses «petites phrase » de responsables qui vont dans ce sens. L’agence de presse nationale, la TAP, a ainsi souligné, dans une dépêche datée du 17 novembre (voir ici) l’intérêt de « proposer une définition précise de la presse électronique pouvant constituer un point de départ à l’organisation de ce secteur et permettant de combler le vide législatif sans porter atteinte à la liberté d’expression et de l’édition ». Jusqu’ici, en Tunisie, comme partout dans le monde, de l’Afrique du Sud au Japon, du Mexique en Allemagne, n’importe qui pouvait toujours publier n’importe quoi sur le web. Blog, site web, ou, pour les plus ambitieux, de véritables portails d’informations qui n’ont rien à envier aux « véritables » journaux. Mieux : certains portails tunisiens sont même devenus des références, des sources d’informations pour les journalistes professionnels en mal d’inspiration. Certes, la plupart des journalistes en ligne ne disposent pas d’accréditation. Certains y verront un manque de reconnaissance par rapport à leur profession. Il n’empêche. Il ne faudrait pas ignorer (délibérément ?) qu’un bon nombre de journalistes actifs depuis des années dans la presse écrite classique n’ont, eux aussi, pas nécessairement de carte de presse. Par paresse, pour ne pas l’avoir demandée dans les délais, ou simplement parce que le directeur de son journal n’a pas jugé bon d’appuyer leur demande. Les raisons abondent. Autant de cas, pour autant d’explications. Ce qui n’empêche pas les entreprises publiques ou privées d’inviter sans hésiter, les rédacteurs « branchés sur le web » à leurs séminaires, leurs conférences. Avec le temps, la qualité du support finit par s’imposer d’elle-même. La crédibilité une fois assurée après une certaine période de « mise à l’épreuve », les journalistes, même en ligne, et même s’ils ne disposent pas de carte de presse en bonne et due forme, peuvent faire leur travail, en toute conscience. Les pouvoirs publics en sont, du reste, parfaitement conscients, et n’hésitent plus vraiment à les aider dans leur quête de l’information. Reste donc à assumer ses responsabilités. Et à cet égard, les responsables de tels supports de communication, aussi virtuels soient-ils, sont faciles à identifier. Il peut s’agir de sociétés qui ont pignon sur rue, ou de personnes physiques patentées, également soumises à la loi, la même pour tous. Dans les cas les plus hasardeux, il y a toujours la possibilité de consulter le « Who is », identifiant le propriétaire du site. Au pire, l’hébergeur pourrait être tenu de suspendre le compte du site web indélicat. Certes, avec le Net, il y a toujours la possibilité d’utiliser un serveur localisé à l’étranger. La loi qui régit les publications est pourtant claire, qu’elles soient sur papier ou sur le Net. La diffusion de fausses informations, de textes, ou d’images à caractère diffamatoires entraîne une sanction. N’importe où dans le monde, la propagande terroriste, les textes incitant à la haine raciale, sont interdits. Leurs auteurs peuvent s’exposer à des punitions, en toute connaissance de cause. Le plagiat, l’usurpation d’identité, sont autant d’actes contrevenant au droit d’auteur, et par là même, répréhensibles. C’est déjà valable pour la musique, la littérature, le cinéma, bref pour quasiment toutes les activités créatives de l’humanité. Certes, selon les cas, l’identification de l’auteur ne sera pas toujours aisée. Mais cela, n’est pas propre au net. Et à ce niveau, le cadre législatif propre à l’internet, n’apportera pas nécessairement que des solutions. Pis : il risque d’écorner (involontairement) une image de marque que nous mettons tant d’énergie et de moyens à faire briller au niveau international. A noter aussi que plusieurs institutions régissent (ou agissent sur) le net tunisiens : l’ATI, l’ANCE… sans même parler des ministères concernés et de nos services des télécoms. Mieux : le net tunisien est plutôt bien « sécurisé ». Et à ce niveau, la Tunisie est aux toutes premières places au niveau continental, avec l’Afrique du Sud. Le savoir-faire de nos techniciens en sécurité informatique est reconnu. Une question se pose donc avec acuité: à quoi le « cadre législatif » servirait-il précisément ? Et que désirent ceux qui le souhaitent publiquement ou à mots voilés ? L’affaire est assez importante pour mériter un débat ouvert au grand public, et non réservé aux seuls initiés. (Source : webmanagercenter.com (portail d’information économique – Tunis), le 27 Novembre 2008 à 05:45:00) Lien :http://www.webmanagercenter.com.tn/management/article.php?id=58102

 


 

Dictateurs ou mercenaires ?

 
By Mizaanoun Le régime de Tunis, indépendamment du chef de gang en exercice, tout au long d’un demi-siècle est indiscutablement devenu un grand professionnel en faux et usage de faux. Avec tant de temps il a fini par réunir toutes les caractéristiques méphistophéliques inhérentes à une bande de gangsters. Des gangsters qui agissent avec une énorme dextérité. Ils sont sûrs d’eux-mêmes, conscients d’être à l’abri de tout rendement de compte, et, surtout immunisés de toute poursuite en justice. Il n’y a aucun doute que ce régime et tous ses membres jouissent de la protection et de la bénédiction constante des puissances occidentales. Ce sont elles et particulièrement la France, depuis celle de Mendès France jusqu’à celle du plus anti-arabe et le plus islamophobe Nicolas Sarkozy. Quant au reste des membres de l’Union Européenne, tous sans exception aucune, sont disposés à prêter main forte au régime avec tous les moyens en cas de « danger ». À partir de là reconnaître à ce régime des “réussites éclatantes” sur tous les plans, économiques, sociaux, droits, justice etc. reste très peu de chose, une bagatelle, à côté du matériel de répression tous azimuts y compris celui médiatique qu’ils lui fournissent sous différentes formes. Sarkozy a déclaré à plusieurs reprises qu’il va de la sécurité de la France et des français d’aller combattre les “Talibans”, à plus 10.000 lieux de Paris, en Afghanistan. Que dire dès lors si jamais cette fameuse sécurité qui veut dire – doit dit en passant- tout à fait autre chose, se trouve un jour, comme au temps d’Hannibal ou d’Hamilcar Barca, menacée par des nouveaux carthaginois. N’est-ce pas une raison de poids pour toute l’Europe de maintenir le Sud de la Méditerranée totalement neutralisé pour tous les siècles possibles ? Et qui de mieux que ces individus, de la pire espèce, à asseoir confortablement au pouvoir, les approvisionner de tout le matériel et de toutes les munitions indispensables afin de maintenir le peuple hors d’état de nuire? – Lors de l’installation sur le “trône” du tsar Ben Ali, la France de Mitterrand et l’Italie des mafieux Andreotti et son compère Bettino Craxi, allaient entrer en guerre. Chacun revendiquait les attributs de ce qu’on appelle le “coup d’état médical” comme prouesses de ses propres services secrets et par conséquent c’est à lui que revient le mérite de s’approprier la plus grande part du gâteau. Voir le régime tunisien en dehors de cette optique, c’est faire abstraction de la plus grande partie de la vérité et réduire la question à un dictateur parfaitement souverain de la nature, par exemple, d’un Franco en Espagne. Hors ce n’est pas du tout le cas. Le général Franco était réellement un général sur le terrain. Le terrain d’une guerre civile qui va durer trois ans (1936-1939) et faire plus de 800 mille morts et 350 mille exilés. Mais une fois cette guerre terminée et Franco sorti vainqueur, il va installer l’Espagne sous une dictature réelle qui va durer 40 ans. Pas un an de moins. Le côté, sans aucun doute horrible et tragique, d’une guerre civile et la non moins horrible dictature n’enlève rien au fait que l’Espagne était durant tout ce temps un pays parfaitement souverain. En tout cas ne recevant des instructions d’aucune nature d’aucune puissance. Même la brève rencontre qu’il a eu avec Hitler n’avait en rien entamé sa détermination pour en ce qui concerne l’intégrité du pays sous son impitoyable dictature. Aucun des pays, aucune des institutions européennes n’étaient en mesure de toucher à cette souveraineté même dans les moments les plus durs car la souveraineté reste le pilier fondamental dans la vie d’un peuple ou d’un pays. À présent et la satisfaction des deux parties c’est chose faite. L’Espagne a – depuis 1986 – intégré, pour le bien et pour le pire, l’Union Européenne. Mis à part les américains des États-Unis, qui avaient échangé quelques subsides économiques contre des bases militaires, destinées à faire face au bloc de l’Union Soviétique de l’époque, mais en aucun cas pour s’immiscer dans les affaires du pays ni de dicter au dictateur des instructions quelconques. Avec toutes les retombées négatives de la guerre civile, la misère était immense en Espagne, mais la fierté d’être souverain ne dépendant d’aucune puissance étrangère ni européenne, ni autre, était – comme elle devrait l’être pour tout pays et tout peuple digne une valeur inestimable dans son présent comme pour son futur. Donc durant quarante ans aucun pays européen n’a apporté la moindre collaboration économique à l’Espagne. Le seul pays qui a en quelque sorte soulagé les populations de la faim c’était l’Argentine du général Péron. D’ailleurs tous les pays européens ensemble ont tout fait pour l’isoler et la mettre en quarantaine comme s’il s’agissait d’un pays pestiféré. Les français ont considéré durant tout ce temps qu’au-delà des Pyrénées, c’est l’Afrique ! Et que ça crève. Tous invoquaient à l’unisson, comme argument majeur, le caractère dictatorial du régime. Et il s’est agi effectivement d’un authentique dictateur. Quand Franco est mort, le 20 novembre 1975, tout le monde savait que le glas de la dictature avait bien sonné en Espagne. C’était une réelle dictature que dirigeait un homme et avec sa mort elle s’est immédiatement effondrée. Il est vrai que l’Espagne postérieure à Franco, soit devenue, matériellement parlé, immensément prospère, mais il est une vérité indiscutable qu’elle ait troqué la souveraineté propre contre une nouvelle. Celle de toute l’Union avec ce qu’elle implique comme l’arrogance agressive qui caractérise tout l’Occident envers tous les autres peuples de la planète. Au nom de la démocratie, espagnole, européenne ou occidentale, les troupes et les mercenaires espagnols se trouvent aujourd’hui aux quatre coins de la planète et particulièrement dans les pays arabes et musulmans. La « Reconquiste » n’est pas achevée ! Pour ce qui est de la très loin Amérique du sud, les espagnols, leur roi en tête, se la disputent aux américains comme étant leur arrière cour ou leur patio historique. Pour s’en convaincre par exemple de ce fait, il n’y a qu’à voir comment sont traités, ou plutôt trainés dans la boue, les dirigeants indigènes du Venezuela, de l’Équateur Rafael Corréa, du Nicaragua Daniel Ortega ou celui de la Bolivie Evo Morales. Dans tous ces pays et beaucoup d’autres de ce continent, les multinationales espagnoles, eh oui il y a aujourd’hui des innombrables multinationales espagnoles aussi avides de profits que les autres occidentales et qui sont pour tous ces pays de véritables vampires. En tout cas, il y aura je pense d’autres occasions pour entrer dans les détails et les tentacules de la nouvelle et « démocratique » Espagne. Mais revenons à présent au sujet qui est à l’origine de ces réflexions. En Tunisie les racines du mal ne se trouvent pas ni à Carthage ni à Tunis, elles se trouvent bel et bien dans les bureaux de l’Élysée, ses services secrets, son « Pentagone » et dans toutes les autres instances et chancelleries européennes qui se qualifient pompeusement d’institutions démocratiques, pérennes, au-dessus de tout soupçon et en plus incorruptibles. Alors que la corruption en Occident n’est ni circonstancielles ni de date récente, elle est parfaitement structurelle. La France de Sarkozy qui maintient son bouclier français dit “l’Épervier” dans tous les états africains, autrefois directement colonisés et le sont aujourd’hui aussi bien et parfaitement comme d’ailleurs c’est le cas de toute l’Afrique. L’Afrique colonisée hier et recolonisé de nos jours saigne de partout. Elle continue à être impitoyablement massacrée déchiquetée et surtout pillée pire qu’avant. Oui par l’homme blanc européen, le même homme de tous les temps. Non content, monsieur Sarkozy qui a promis de faire mieux que ses prédécesseurs dans le domaine y compris celui de « l’amour » dans sa version plutôt pornographique, a ouvert des nouvelles succursales militaires pour les marines français au cœur même du monde arabe et musulman. En effet les troupes françaises campent à leur aise à Qatar, en Arabie dite “Saoudite”, aux Émirats dites arabes, et ce, sans parler ni du Liban, ni du Maroc, ni de la Tunisie ni même de l’Algérie de son “ami” Abdelaziz Bouteflika. Une amitié bien insolite en tout cas. Tant pis pour le million et demi de martyrs. De toutes manières les « forces armées » autochtones dans ces dernières régions arabes représentent, pour la France en premier lieu et pour le reste des occidentaux par la suite, plus de garanti que la présence sur le terrain de leurs propres troupes ou mercenaires. De toute manière le même scénario de faux usage de faux et escroqueries de toutes les dimensions, dont il est question à Tunis, se répète avec la même froideur et la même infamie dans tous ces pays arabes, musulmans ou africains. Et l’ogre ne lâche pas prise. La féroce voracité de l’homme blanc est toujours aussi vive. Elle n’a pas changé d’un iota depuis des siècles. Ce ne sont que les moyens utilisés, pour la même finalité, qui changent selon les circonstances du moment et les stratèges de chaque époque. Ou encore mieux l’homme occidental maintient toujours la même règle du jeu vis-à-vis des autres peuples : Pile je gagne, face tu perds ! Aucun de ceux qu’on appelle les dictateurs arabes n’a les caractéristiques d’un authentique dictateur comme l’était le général Francisco Franco. Les espagnols depuis qu’ils se sont installés dans leur démocratie et surtout dans leur fraîche opulence, ils ont retrouvé le même appétit impérial d’antan et agissent avec la même agressivité et avec des instruments de duplicité encore plus sophistiqués que leurs autres coreligionnaires européens et traitent les Ben Ali, les Kadhafi, les Sultans du Golf et surtout Abdelaziz Bouteflika (Le « propriétaire » à l’instar des sultans du Golfe, du gaz de Hassi Massoud qui y est pour beaucoup) sans oublier Sidi Mohammed VI, comme des authentiques dirigeants élus au suffrage universel. Dans le cadre de ce qu’ils appellent les consultations bilatérales, tous passent périodiquement par Madrid, comme c’était le cas, il y a quelques semaines de Monsieur Ghannouchi, le premier ministre de Ben Ali, sans pour autant soulever le moindre sentiment de répulsion d’aucune nature, même pas au niveau de ces fameuses “ONG” locales. Probablement les termes qui qualifient leur réelle espèce à tous, une espèce qui dépasse de loin, dans l’horreur jusqu’à la nausée, le fait dictatorial, ce sont probablement les termes comme “Pinochet” “Batista” ou “Somoza” car les noms de ces abjects individus sont réellement des synonymes de toute la vilénie et de l’infamie humaines. Le stade le plus bas, dans l’horreur, que pourrait atteindre l’être humain. Pourtant le lexique propre à l’intelligence occidentale résiste encore à les intégrer en tant que tels. Il y a même ceux qui pensent, à titre posthume, à la réhabilitation pure et simple de ces exécrables personnages. Et tant que l’Occident est ce qu’il est, c’est à dire loin, très loin de renoncer à sa féroce avidité, on a des Pinochet et des, Batista et des Somoza, dans le monde arabe et ailleurs encore pour longtemps. Finalement nous n’avons pas affaire à des dictateurs, nous avons affaire à de puissants mercenaires. La différence est énorme. Il n’y a aucune comparaison. Le fait qu’il y ait des dizaines de « dictateurs » dans le monde arabe prouve parfaitement qu’on n’a pas affaire à des dicteurs, mais bien à des mercenaires au vrai sens du terme. Un seul dictateur, de la trempe d’un Franco, dans tout le monde arabe aurait été réel, suffisant et aussi amère soit-il, parfaitement plausible pour ne pas dire acceptable. Avec un seul dictateur dans le monde arabe, la délivrance aurait pu être depuis très longtemps acquise… C’est sûr qu’il y a aura un prochain mandat pour Ben Ali, jusqu’à 2014, et ce n’est un acte de pessimisme de ma part. À moins que la crise actuelle ne soit beaucoup plus qu’une crise mais une fin de monde. Un certain monde. Ou la fin d’un monde qui n’a jamais cessé d’être incertain pour la plupart de ceux qui ont habité cette planète depuis Christophe Colomb. Note : Cet article est une version un peu plus approfondie et améliorée du commentaire que j’ai fait le 20 novembre dernier à l’article “Encore une escroquerie de la TAP via l’International Herald Tribune” posté par M. Astrubal. (Source : nawaat.org, le 28 novembre 2008) Lien :http://w.nawaat.org/portail/2008/11/28/dictateurs-ou-mercenaires/

 

 

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